Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 11:46

 

 

 

Que pouvons – nous retenir de ce qui reste au pays des oubanguiens et des centrafricains avec l’arrivée de la coalition séléka sur le territoire ? Qui les a instruits et introduits sur ce territoire ? A qui profite la présence des éléments de la séléka en Centrafrique ? Les commanditaires de cette rébellion peuvent vraiment avoir la conscience tranquille de ce qui a été infligé au peuple docile et pauvre de la Centrafrique ? Est-ce qu’il existe réellement des filles e fils du pays dans cette fameuse coalition de ses prophètes de la mort ? Pourquoi la Centrafrique connaisse-t-elle des pareils et ignobles actes à son actif ? Bref quel sera le devenir du pays demain et pour quel témoignage à nos enfants ?

 

Voilà autant de questionnement qui nous laisse perplexe voire incertain sur l’avenir  des Centrafricains demain. Le conflit est inhérent à l’existence humaine, certes. Là où les hommes se côtoient le conflit ne manque pas. Cela ne veut nullement dire que ses mêmes géniteurs de conflits ne peuvent pas les résoudre: c’est faux. Ils sont à même de résoudre et très facilement leur différend laissant la place ainsi à la cohésion sociale soutenue. La République centrafricaine que nous, témoin oculaire vivons aujourd’hui n’est que ruine au sens propre du terme sans se détourner de l’étymologie du mot.

 

Certes, l’ancien locataire du palais de la renaissance en est le responsable premier du malheur de son peuple. Ce peuple tant réclamé, qui l’a hissé au plus haut sommet de commandement de son histoire, ce peuple qui lui a imprimé une réputation mondiale, c’est à lui qu’il a réservé des pareils sorts. L’abandonnant à son triste destiné sans issu de sorti honorable qu’il méritait de sa part.

 

Les ennemis de la RCA ne manquent pas avec la complicité bien entendu de ses propres filles et fils d’où la situation actuelle que traverse le pays. Ceux qui ont favorisé de loin ou de près l’introduction des éléments seleka sur le territoire Centrafricain avec des gaffes que ses guerriers ont commis sur le paisible peuple Centrafricain, payeront le pire prix demain. Nous pouvons confirmer que les 623000 KM2 dont dispose la RCA ont été visités systématiquement par la coalition séléka. Est-ce normal même si généralement les crises peuvent engendrer des dégâts collatéraux lors de son passage. Elles ne peuvent pas toucher tout le monde sans exception. Mais le plus pire du siècle est arrivé aux Centrafricains, l’histoire en témoignera demain.

 

Disons que les Centrafricains restent et demeurent les responsables potentielles de leur malheur. Ainsi les étrangers n’ont fait que récupérer la trahison afin d’exploiter. Du coup l’unité prônée dans la devise du pays est vouée au fiasco. Les citoyens voisins avec qui on a été depuis toujours des frères se prennent des bourreaux de la Centrafrique parce qu’il pense atteindre le degré de leur hégémonie. Par conséquent ils peuvent avoir le contrôle total de notre pays et à l’occasion nous dicter leur loi. Faire et défaire un président en Centrafrique à tout moment d’où les appuis nocifs qu’ils prétendent donner aux assoiffés de venir maltraités le peuple centrafricain. Qu’ils ne se trompent pas, ce n’est qu’une question de temps leur tour viendra à pique ; ou leur sort sera aussi scellé comme ils ont infligé ailleurs. Personne n’est invincible sur cette terre. Ils ont été combien de ce monde, ils sont ou actuellement. Les plus fort d’aujourd’hui seront les plus faible de demain.

 

La France qui se dit pays colonisateur laisse sa colonie la plus fragile vivre la période la plus difficile de son histoire. Au su et au vu de son mutisme consentis. Au fait qu’est- ce qu’elle veut exactement du terroir centrafricain et de son peuple. Je ne pense pas que cela soit à cause de ses intérêts depuis toujours chanter par les hommes à la commande successifs en Centrafrique. Si cela est la raison mais elle aurait dû agir autrement en préservant la tranquillité des citoyens gage de l’existence du terroir à exploiter.  Elle a cédé le territoire au pays voisin pour leur manœuvre dilatoire à extrême afin d’assouvir leur soif de compensation triangulaire (France-Tchad-Mali = RCA). Ainsi la France sacrifie la RCA au Tchad en compensation de son intervention au Mali. Quelle aberration ?

 

Si le territoire Français ou Tchadien connaissait ce que celui de la Centrafrique a connu avec l’avènement de la séléka, je ne sais pas ce que serait leur réaction respective. Ces hommes dit de coalition se sont livrés à tout spectacle sans rien laisser. Il n y a pas à énumérer ici dans cette opinion de désarrois. Il n y a aucun endroit ou la séléka n’a pas visité. C’est vraiment de la désolation aigue au sens propre du terme. Dommage ! C’est de la pure méchanceté à l’égard de ce pays. Il ne restait qu’à railler ce territoire sur la carte mondiale ou l’annexer avec le territoire Tchadien ou encore créer un nouveau territoire Français en Centrafrique. Vraiment c’est énervant comme acte ignoble commis en Centrafrique depuis le 11 décembre 2012 jusqu’au mois de Mars 2013. Véritable arme de destruction massive, la séléka de Djotodia, de Dafhane, de Nourredine, de Déby, de Hollande et que sais-je encore. Que Dieu bénisse la RCA entre les mains de ses ennemis de toujours.

 

Un Centrafricain excédé par les pillages et le racket

Centrafrique : La sélékalisation du pays ou l’introduction des machines de destruction massive. Et si tout le monde possédait une arme ……..
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 11:20

 

 

COMMUNIQUE

*-*-*-*-*-*-*-*

 

CENTRAFRIQUE TERRE D’AVENIR, ASSOCIATION LOI 1901 ENREGISTREE SOUS LE NUMERO 0953018207 EN DATE DU 17 MARS 2008 (MAISON DES ASSOCIATIONS PLACE LOUIS DON MARINO 95610 ERAGNY SUR OISE) COMPORTANT EN SON SEIN « LE COMITE AD’ HOC DES CENTRAFRICAINS DE L’ETRANGER ».

 

ELEVE UNE VIVE PROTESTATION SUR LA DECLARATION DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET LA « DIASPORA » PUBLIEE EN DATE DU 07 AVRIL 2013 NOTAMMENT EN CE QUI CONCERNE SA FORME, ET ATTIRE L’ATTENTION DES PLUS HAUTES AUTORITES CENTRAFRICAINE SUR LE FAIT QUE :

 

L’ASSOCIATION « CENTRAFRIQUE TERRE D’AVENIR » EST LEGALEMENT RECONNUE COMME ETANT L’UNE DES RARES ORGANISATIONS FONDEES PAR DES CENTRAFRICAINS ETABLIS A L’ETRANGER, AYANT POUR OJECTIF PREMIER, DE REGROUPER LES RESSORTISSANTS DE NOTRE PAYS, TOUTES COMPETENCES CONFONDUES, DANS LA REFLEXION AU SUJET DES SOLUTIONS INHERENTES AUX MULTIPLES PROBLEMES CENTRAFRICAINS ;

 

IL CONVIENT,  AU REGARD DES AGITATIONS DE CERTAINES PERSONNES EN CETTE PERIODE SENSIBLE, DE RAPPELER AUX AUTORITES DE NOTRE PAYS QUE L’USURPATION ET LA RUSE FIGURENT PARMI LES PRATIQUES QUI ONT MENE LA NATION VERS DES DERIVES QUI AURAIENT PU ETRE EVITEES ;

 

QU’IL EST DE LEUR DEVOIR DE VERIFIER AU TRAVERS DES DOCUMENT LEGAUX FOURNIS PAR LES PRETENDANTS SUR LEUR REELLE QUALITE ;

 

QU’IL NE PARAIT PAS ORTHODOXE QUE DEUX ENTITES DISTINCTES, A SAVOIR LA SOCIETE CIVILE ET LA « DIASPORA », SIGNENT ENSEMBLE UN COMMUNIQUE DE REVENDICATION QUANT A LEUR REPRESENTATIVITE AU SEIN DU CONSEIL   SUPERIEUR DE LA TRANSITION, ET QU’A CE TITRE, IL APPARAIT CLAIREMENT QU’IL EXISTE UNE COLLUSION A DES FINS INAVOUEES DE CERTAINS TOURISTES EN SEJOUR A BANGUI.

 

QUE CHACUNE DES ENTITES DEVRAIT REVENDIQUER SON PROPRE QUOTA A SIEGER AU CONSEIL SUPERIEUR DE TRANSITION SANS INTERFERER SUR CELUI DES AUTRES.

 

CENRAFRIQUE TERRE D’AVENIR RAPPELLE QUE DEPUIS LE 24 MARS 2013, UNE PAGE EST TOURNEE DANS L’HISTOIRE DE NOTRE PAYS ET QU’IL SERA FAIT DESORMAIS ECHEC A TOUTE MANIGANCE.

FAIT A PARIS, LE 8 avril 2013

Contacts :                                                                                                                                 Le Président

0689036756

Centrafriqueterre.davenir@yahoo.fr

 

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 11:10

 

 

A

Son Excellence Monsieur le Président

de la République, Chef de l’Etat

                                      BANGUI

 

Objet : Réserve sur le quota  attribué à la plate-forme religieuse

 

Nous, Responsables de la plate-forme religieuse  de Centrafrique réunis le 8 Avril 2013 à Bangui

 

  • Soucieux de l’aboutissement heureux du processus de transition en Centrafrique ;
  • Considérant le fort pourcentage des religieux en République  Centrafricaine (90% de la population)
  • Considérant que la majorité Présidentielle d’antan n’existe que de nom depuis le 24 Mars 2013 ;
  • Considérant que la jeunesse centrafricaine regroupe les jeunes chrétiens, musulmans et autres,
  • Considérant que l’organisation des femmes regroupe les femmes chrétiennes, musulmanes et autres ;

 

  • exprimons une réserve formelle sur le quota de trois (3) places attribuées à la plate forme des religieux pour le Conseil Supérieur de Transition
  • Exigeons que ce quota soit revu à la hausse
  • Réclamons un quota de  neuf (9) places pour les confessions religieuses  au Conseil Supérieur de Transition ( dont 3 catholiques,3 prostestants,3 musulmans)
  • Nous nous réservons le droit de ne pas participer au processus de Transition au cas où cette revendication ne sera pas prise en compte.
  •  

Veuillez agréer Excellence Monsieur le Président de la République  l’expression de notre très haute considération

Fait à Bangui le, 8 Avril 2013

 

Ampliations

 

  • BINUCA
  • Ambassade de France
  • Union Africaine
  • CEEAC
  • Union Europèenne
  • OIF
  • Fomac
  • Primature
  • Presse
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 02:51

 

 

 

RFI  lundi 08 avril 2013

 

Le président Sassou Nguesso entame aujourd'hui une visite de travail de trois jours à Paris, au cours de laquelle il sera reçu à l'Elysée, et dans plusieurs ministères dont les Affaires étrangères et la Défense. Il consacrera une matinée aux patrons français et enfin rencontrera la diaspora congolaise de Paris. Ce sera la deuxième rencontre entre Denis Sassou Nguesso et François Hollande depuis l'élection du président français. Leur entrevue en marge du sommet de la francophonie à Kinshasa en octobre dernier n'avait pas été très chaleureuse.

 

Le président congolais avait eu droit à un quart d'heure d'entretien, au cours duquel François Hollande avait fait comprendre à Denis Sassou Nguesso que la justice pourrait mener comme elle l'entendait son enquête sur les « biens mal acquis ».

 

D'ailleurs, depuis, une perquisition a eu lieu dans une villa parisienne d'une des filles du président congolais. Ce que le président congolais, selon son entourage, a vécu comme une provocation.

 

Influence politique

 

Denis Sassou Nguesso espérait redorer son blason auprès de Paris en se posant en médiateur des conflits en Afrique centrale. N'était-il pas le négociateur attitré pour la crise centrafricaine, et le conflit dans la région des grands lacs?

 

Mais sur ce dossier, il apparait désormais au deuxième plan derrière le président Museveni. Et sur le dossier centrafricain, depuis la prise de Bangui par la Seleka, c'est le Tchad qui est à la manoeuvre. Le Tchad à qui la France est également redevable dans la crise malienne.

 

Néanmoins le Congo conserve une influence politique sur laquelle Paris ne peut pas faire l'impasse. Et au plan économique, après le passage du président chinois à Brazzaville, alors que le Congo diversifie ses fournisseurs, les patrons français lui dérouleront le tapis rouge pour que la France reste le premier partenaire du Congo 

Denis Sassou Nguesso en France: une visite diplomatico-économique, sur fond d'affaire des «biens mal acquis» (RFI)
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 02:40

 

 

 

http://www.camer.be

 

Depuis la mort de l’ancien président gabonais Omar Bongo Ondimba, la sous-région Afrique Centrale se cherche toujours un leader. Mais, il apparait de plus en que le président tchadien, Idriss Déby Itno, est en train d’endosser le costume du feu Omar. C’est du moins l’impression qui se dégage des récents événements en République Centrafricaine. En effet, pendant les négociations entre la Séléka et l’ancien gouvernement de François Bozizé, le Tchad a joué un rôle de premier plan.

 

Selon des indiscrétions, l’influence de Déby aura été décisive pour convaincre Bozizé de faire des concessions. Par exemple, de renoncer à un nouveau mandat en 2016. En outre, il faut bien dire que les hommes de Michel Djotodia ne seraient probablement pas entrés dans la capitale du pays si les soldats tchadiens et, plus largement, ceux de la FOMAC s’y étaient fermement opposés. Selon RFI, « Quand la Seleka a lancé sa première offensive sur Bangui, en décembre, les militaires tchadiens étaient intervenus. Principe de précaution, Ndjamena soupçonnait Michel Djotodia d'entretenir de bonnes relations avec la rébellion tchadienne. Mais dès janvier, le régime tchadien avait obtenu des chefs de la Seleka l'assurance que Bangui ne deviendrait pas la base arrière des opposants à Idriss Déby. Ce qui explique aussi pourquoi cette fois, les militaires tchadiens sont restés l'arme au pied ».

 

 Qui a donc décidé de lâcher Bozizé ? Certains observateurs, peut-être un peu trop obnubilés par le rôle historique de la France en Afrique, ont tôt fait d’y voir la main des autorités de Paris. Mais, objectivement, qui mieux que Déby, parrain reconnu de Bozizé depuis 2003, aurait pu influencer de façon décisive le cours des événements ? Pas l’Afrique du Sud en tout cas. Les tentations hégémoniques de Jacob Zuma (qui a réussi à imposer son ex-épouse à la présidence de la Commission de l’Union Africaine) et le déploiement des troupes sud-africaines à Bangui, n’a rien fait d’autre que d’irriter Déby et certains de ses pairs d’Afrique centrale. François Bozizé a commis l’irréparable erreur de croire que l’Afrique du Sud avait bétonné son pouvoir.

 

Il en sort humilié, Jacob Zuma en sort fragilisé et, c’est Déby qui peut trinquer. En effet, plusieurs analystes politiques de l’Afrique centrale observent que le président tchadien vient de montrer qu’il avait l’étoffe pour assumer le vide laissé par Omar Bongo. En tout cas, voici ce que pense le Camerounais Shanda Tonme, écrivain et éditorialiste. « Je constate que c'est le Tchad qui joue les premiers rôles dans la sous-région et qui projette une influence décisive sur les grandes questions. Nous (Cameroun, Ndlr) sommes totalement absents. Non seulement nous ne disposons plus de moyens logistiques conséquents pour un tel rôle, équipements militaires, troupes entraînés et bien équipés, stratèges conséquents, mais plus grave, la volonté humaine et psychologique est absente ». De fait, il faut dire que tout cela n’est pas pour déplaire aux grandes puissances. Au moment où les Etats s’émancipent de plus en plus, les grandes puissances ont besoin des blocs régionaux qui soient assez fédérateurs et représentatifs.

 

Quand ils y trouvent des interlocuteurs, il leur est plus facile d’agir discrètement. Sans heurter les sensibilités nationalistes qui peuvent se manifester ça et là. Un schéma parfait pour les autorités françaises qui n’ont plus d’autre choix que d’afficher – ne sait-que par convenance – leur volonté d’en finir avec la françafrique. Heureuse coïncidence de l’histoire, au-même moment, le Tchad est en train de réaliser des prouesses militaires au Mali. Ce qui ne fait rien d’autre que renforcer son prestige diplomatique. Déby peut-il en être fier ? Oui évidemment ! Le Tchad s’affirme de plus en plus comme une puissance en Afrique. Et améliore son image, laissant derrière lui les tristes souvenirs d’un pays chroniquement en guerre, avec son cortège de morts.

 

D’un point de vue personnel, Déby devient sans aucun doute un interlocuteur privilégié des grandes puissances en Afrique centrale. A l’image de Blaise Compaoré en Afrique de l’Ouest. Le président tchadien peut donc envisager le fait que son pouvoir sera plus stable. Mais, pour cela, il faudra aussi qu’il serve lui-même d’exemple car, c’est tout le monde qui va désormais l’observer. Tout un challenge !

 

© http://mohamadouhoumfa.blogspot.be : Mohamadou HOUMFA

Lu pour vous : TCHAD : IDRISS DÉBY, NOUVEAU PATRON DE L’AFRIQUE CENTRALE ?
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 23:34

 

 

                                             CONVOCATION

 

 

Compte tenu de l’ urgence  de la mise en place du futur conseil supérieur de transition,  le chargé de mission de la diaspora, Monsieur Maurice OUAMBO , convie tous les membres de la société civile à une reunion en date du 09 Avril 2013 à 16 heures precise  dans les locaux de la l’Ambassade Centrafricaine à Paris 16éme, 30,RuedesPerchamps 75016, aux fins de désignation de nos Représentants qui siègeront au sein  du Conseil de Transition.

 

Il est important de préciser que l’ensemble de la diaspora dispose que de six(6) sièges.

 

La présence de toutes les personnes concernées est vivement souhaitée.

 

P/S : le chargé de mission précise qu’il n’est pas éligible.

 

                    

               Fait à Paris, le 07 Avril 2013

 

 

             Le chargé de mission de la diaspora

 

                 

            Monsieur Maurice  OUAMBO

 

              

               Tel : 06 69 40 45 81

 

 

Le chargé de mission diaspora Maurice Ouambo convoque une réunion à l'ambassade
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 23:21

 

 

SESSION EXTRAORDINAIRE DU COMITE AD’ HOC

DES CENTRAFRICAINS  DE L’ETRANGER

*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

 

 

COMMUNIQUE FINAL

 

Réunis en session extraordinaire ce jour le 06 mars 2013 les Centrafricains de l’Etranger tiennent à faire la déclaration suivante relative au processus de résolution de la crise centrafricaine :

 

Depuis le changement intervenu en Centrafrique le 24/03/2013, et après en avoir pris acte, le Comité Ad’ hoc des Centrafricains de l’Etranger a formulé :

 

-         des réserves  fondamentales  sur la qualité des autorités de la transition ;

-          une condamnation ferme au sujet des pillages, viols,  vols  opérés par des éléments incontrôlés sur la personne de paisibles citoyens et sur le patrimoine des rares entreprises et ONG installées dans notre pays.

 

Nous avions alors attiré l’attention des nouvelles Autorités du pays sur la nécessité de faire cesser immédiatement ces exactions et de trouver les voies et moyens pour restaurer l’Autorité de l’Etat et la Paix Sociale.

 

Nous avions en outre indiqué que la convocation d’une CONFERENCE NATIONALE SOUVERAINE constituait à nos yeux, la seule issue  de sortie de crise pour notre pays…

 

Le Comité ad’ hoc des Centrafricains de l’étranger se félicite de ce  que le Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etats de la CEEAC, tenu à N’djamena le 03 Avril 2013, ait repris dans leur globalité l’ensemble des propositions contenues dans  les déclarations des 24 et 30 Mars puis de celle du 04 avril 2013 ;

La Société Civile Centrafricaine, lors de sa conférence de presse tenue au siège de l’Observatoire des Elections à Bangui le 05/04/2013 dernier, a également repris ces mêmes propositions.

 

Le Comité ad‘ hoc des Centrafricains de l’Etranger, tout en se réjouissant de la volonté exprimée par S.E.M. Michel DJOTODJA, Président de la République, quant à la mise en œuvre des résolutions du Sommet de N’Djamena,  relève toutefois que dans sa traduction dans les faits,  certaines pratiques non-orthodoxes unanimement condamnées ces dix dernières années semblent toujours avoir cours.

 

Il s’agit notamment des critères qui prévalent à la nomination des personnalités qui ont pour charge de conduire la Transition.

 

Les Centrafricains de l’Etranger  s’interrogent en effet, sur la réelle volonté des nouvelles Autorités Centrafricaines à vouloir associer toutes les composantes de la Nation  dans la gestion des affaires de l’Etat, et réitèrent que les causes de notre mal ne viennent pas d’ailleurs, elles se trouvent dans nos  propres cœurs, et se traduisent dans nos comportements.

 

A cet effet, le Comité Ad’ hoc des Centrafricains de l’Etranger recommande avec insistance au Chef de l’Etat de prendre la  mesure des profondes inquiétudes exprimées ici et de s’engager résolument dans  un processus de concertation préalable à toute décision dans cette période délicate, notamment en ce qui concerne la très nécessaire observation de la qualité des acteurs de la Transition, ainsi que celle d’une répartition régionale équitable appliquée à tous les organes de ladite Transition.

 

Il attire en outre la Haute attention du Chef de l’Etat sur le fait que :

 

-         Les Centrafricains de l’Etranger représentent un poids non négligeable dans le processus du développement de la République Centrafricaine et se trouvent souvent éloignés du pays contre leur gré, en raison des crises récurrentes ;

 

-          Environ 400.000 compatriotes centrafricains sont à l’heure actuelle comptabilisés par le HCR dans les pays limitrophes dont plus de la moitié ont été contraints à l’exil avant l’avènement du changement du 24/04/2013 ;

 

-         Le pays aura tous les avantages à tirer de l’utilisation de ses cadres soumis à un exil forcé… et que les seuls deux (2) sièges octroyés à la DIASPORA au sein du Conseil Supérieur de Transition sont loin de refléter l’importance des compétences et volontés qui se destinent à enrichir cette Instance.

 

Au regard des subterfuges et autres manigances employés, le président de PATRIE a réussi un coup de maître en faisant nommer dans le Gouvernement de Transition cinq  (5) de ses proches-parents sur le quota de la société civile, alors même que certaines de ces personnalités appartenaient déjà à sa propre formation politique ; le PATRIE qui n’a aucune représentativité nationale établie, a ainsi usurpé à lui seul ce qui devrait revenir aux formations politiques de l’ex-opposition démocratique qui disposent d’une réelle audience à travers le pays et qui  ont combattu réellement le régime déchu depuis de longues années.

 

Fort de ce qui précède, les Centrafricains de l’Etranger en appellent à la vigilance du Chef de l’Etat et du Premier Ministre, et leur recommandent vivement de réviser dès après la tenue des Assises du  CONSEIL SUPERIEUR DE TRANSITION, la composition de l’équipe gouvernementale afin de mettre celle-ci en conformité avec l’esprit de l’équilibre et de la compétence.

 

Par ailleurs, le Comité Ad’ Hoc des Centrafricains de l’Etranger recommande vivement que la composante,  FORCES ARMEES CENTRAFRICAINES, soit prise en compte dans tout le processus de transition car elle se trouve impliquée dans toutes les crises depuis 1981, plus encore de 1996 à 2013 et a été l’objet de beaucoup de brimades de la part du pouvoir déchu.

 

                                                                    

    Fait à Paris, le 6 avril 2013

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 22:10

 

 

 

 

 

Nous, organisations de la Société Civile et la Diaspora, réunies ce jour dimanche 07 Avril 2013 à l’Hotel SOMBA à Bangui, avons analysé l’Ordonnance N° 13. 001 du 05 Avril 2013 portant création du Conseil Supérieur de Transition.

 

Cette ordonnance appelle de notre part les observations ci-après :

 

  • La non observation des conclusions des Sommets de Libreville et de Ndjaména.
  •  

Il convient de rappeler que, lors de la restitution faite par le Président Idriss DEBY ITNO, Président en exercice de la CEEAC, au cours du sommet extraordinaire des Chefs d’Etats et de Gouvernements de N’Djaména  du 03 Avril 2013, il a été retenu les points suivants :

 

- la restitution urgente préalable des résolutions des travaux de Ndjamena ;

 

- la mise en place d’un cadre de concertation réunissant toutes les forces vives de la nation en vue de la résolution de la crise centrafricaine par la mise en place des différents organes de transition.

 

 Force est de constater le mépris flagrant de l’esprit des Accords de Libreville et des Décisions de N’Djaména de publier, sans concertation l’Ordonnance N° 13.001 du 05 Avril 2013 portant création du Conseil Supérieur de Transition en y incluant des structures totalement étrangères aux décisions des deux sommets ci-dessus cités.

 

Face à cette situation qui est une rupture de consensus sur la feuille de route de la transition, les Organisations de la Société Civiles et la Diaspora dénoncent avec vigueur ces pratiques cavalières qui peinent à trancher avec les habitudes d’un passé récent.

Aussi, les Organisations de la Société Civile et la Diaspora exigent-elles :

 

  • la mise en place, dans les plus brefs délais d’un cadre de concertation en respectant les entités suivantes :
  •  

1        COALITION SELEKA

2       EX-MAJORITE  PRESIDENTIELLE

3       POLITICO MILITAIRE NON COMBATTANT

4       EX OPPOSITION DEMOCRATIQUE

5       SOCIETE CIVILE

6       CONFESSIONS RELIGIEUSES

7       LA DIASPORA

 

  • la restitution sans délai des conclusions des travaux de Ndjamena des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC ;
  • la relecture de l’ordonnance du 05 avril 2013 ;
  • la recomposition du Conseil National de Transition (CNT) telle que décidée par le Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etats et de Gouvernements de Ndjamena (au lieu de CST).

 

En conclusion, les Organisations de la Société Civile et la Diaspora rejettent unanimement l’ordonnance N°13.001 du 05 avril 2013 portant création du Conseil Supérieur de Transition.

 

                                                                           Fait à Bangui, le 07 avril 2013

 

Ont signé :

 

Le Patronat :

 

  • UNPC : Gilbert Gilles GRESENGUET
  • GICA : Patrick DEJEAN
  •  

Le Réseau des Droits de l’Homme

 

  • COALITION POUR LA CPI: Me Bruno Hyacinthe GBIEGBA
  • ACAT : Me Guy DANGAVO
  •  OCDH : Me Albert PANDA
  • Hébergement : Fulgence zeineb
  • ASSOCIATION DES FEMMES JURISTES : Carine Nadia POUTOU FORNEL
  • GERDDES RCA : Godefroy MOKAMANEDE
  •  

Organisations de Développement

 

  • CIONGCA : Modeste GONDA
  • MUR-AFRICA UNIVERSEL : Carole ENGOME
  • AFCLA : Léa NGAÏDAMA
  • SANTE POUR TOUS : Dr NAMSENMO
  • PLATE FORME COOPERATIVE ET MUTUELLE : José Martial KENAM-ARADONA

 

Les organisations de Femmes

 

  • OFCA : Annette Pryscilla OUANGO
  • RÉSEAU DES FEMMES CROYANTES MÉDIATRICES DE LA PAIX :

Valérie-Blandine TANGA

  • RÉSEAU DES FEMMES CENTRAFRICAINES POUR LA réconciliation ET LA PAIX : Marie-Annick SERVICE
  • G23 : Lucille MAZANGUE
  • REFAC : TEYA Blandine
  •  

Les organisations Humanitaires

 

  • Enfants sans Frontière : Brice Kévin KAKPAYEN
  • JUPEDEC : Alexis MBOLINANI
  •  

Organisations Culturelles

 

  • CREA : Gervais LAKOSSO
  • ESPACE LINGA TERE : Vincent MAMBACHAKA
  • CKI : Auguste GBOGBO
  • NGONGO CULTURE : Philippe BOKOULA
  • Fédération CENTRAFRICAINE DE DANSE : Emmanuel BAMARA
  •  

Les organisations de Jeunesse

 

  • FÉDÉRATION NATIONALE DES ORGANISATIONS DE JEUNESSE :

Blaise MAÏTOVO

  • RESEAU DES ORGANISATIONS DE JEUNESSE : Fernand MANDE DJAPOU
  •  

Diaspora

 

  • FRAP/ACD : Léopold BARA
  •  

Médias

 

  • UJCA : MAKA GBOSSOKOTO
  • GEPPIC : Marcel MOKOAPI
  • OMCA : Pierre DEBATO II
  • ASSOCIATION DES FEMMES PROFESSIONNELLES DES MÉDIAS :

Julie EWANGO NDOUA

  • ARC :
DECLARATION DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE ET LA DIASPORA RELATIVE A LA MISE  EN PLACE DU CONSEIL SUPERIEUR DE TRANSITION
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 20:22

 

 

par Jacques N. Godbout le 06/04/2013 à 20:30

 

 

Aujourd’hui, le ministère français de la Défense fait le point sur son opération de sécurisation en République centrafricaine.

 

Depuis le 22mars 2013, peu avant la prise de Bangui par les rebelles de la Séléka et la chute du gouvernement Bozizé, le détachement français Boali a été renforcé dans la capitale centrafricaine et se tient prêt à assurer, si besoin, la sécurité des ressortissants français et étrangers présents sur le territoire centrafricain.

 

Au total, dit une mise à jour du ministère, un peu plus de 300 militaires français en mission de courte durée au sein des forces françaises au Gabon(FFG) ont été projeté depuis Libreville, au Gabon, à l’aide de plusieurs rotations de C160 Transall, C130 Hercules et Casa 235.

 

Donc, avec les 250 militaires français déjà stationnés à Bangui dans le cadre de l’opération Boali avant même la chute du Président Bozizé, ce sont plus de 550 militaires français qui sont maintenant présents dans la capitale centrafricaine.

 

Les soldats français déployés dans la capitale assurent la sécurité des accès de l’aéroport international de M’Poko ainsi que la liberté des mouvements sur l’aéroport et la poursuite des vols commerciaux.

 

Le ministère de la Défense avait d’ailleurs annoncé le 25 mars dernier que les forces françaises, chargées de la protection de l’aéroport de Bangui avaient fait feu ce jour-là sur des véhicules qui tentaient d’y pénétrer, tuant deux ressortissants indiens et blessant plusieurs personnes, indiennes et une tchadienne.

 

Des patrouilles de sécurité, en étroite coordination avec la force multinationale d’Afrique Centrale (FOMAC) sont aussi menées dans les quartiers résidentiels de la ville, auprès des sites importants pour la sécurité des ressortissants, dit le ministère français de la Défense.

 

Des militaires français sont également présents dans une cimenterie pour assurer la sécurité d’une centaine de travailleurs indiens.

 

Enfin, le 31 mars dernier, afin de renforcer les forces françaises au Gabon (FFG) dont deux compagnies sont présentes en RCA, une compagnie PROTERRE du 501e régiment de chars de combat (501e  RCC) de Mourmelon a été projetée depuis la France.


«La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2002», dit le site du ministère français de la Défense. « Cette opération vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la MICOPAX (Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine).»

République Centrafricaine: comment la France protège ses ressortissants
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com
7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 20:13

 

 

http://www.midilibre.fr  FABIEN HISBACQ

 

07/04/2013, 12 h 07

 

Deux associations évoquaient le pays samedi lors de la troisième édition de la Fête des peuples, à Mende.

 

Leurs stands étaient séparés de quelques mètres à la troisième Fête des peuples de Mende, hier, mais leurs cœurs battaient pour le même pays. L’association Rue de l’Espoir, fondée à Meyrueis en 2008, est de la fête depuis le début. Singuila, née l’an dernier, découvre l’événement. Pour toutes les deux, le même message : ne pas oublier la Centrafrique. "C’est un pays en plein chaos, mais peu de gens en parlent", rappelle celle qui a cofondé Singuila, Francine Declerck.

 

"Il n'y a plus rien"

 

Elle, sait de quoi elle parle. Elle y a vécu durant plus de quatre ans. Et son mari travaillait à l’ambassade de France. Il est depuis janvier en poste en Lozère, ce qui explique sa présence à la halle Saint-Jean. "Notre association vient en aide à une femme exceptionnelle, sœur Agnès. Une femme qui sauve les bébés voués à la mort", raconte Francine Declerck. "Je l’ai eue au téléphone il y a quelques jours. Ça n’allait pas bien du tout", ajoute-t-elle, en montrant des images de maisons d’amis pillées. "Tout le monde est parti maintenant, l’ONU, l’Europe, les humanitaires...", déplore-t-elle.

 

"Il n’y a plus rien", confirme Hélène, centrafricaine d’origine et engagée dans Rue de l’Espoir, qui aide les enfants défavorisés. "Notre association récupère des fournitures scolaires, des vêtements, des machines à coudre, pour les envoyer là-bas. Mais là, avec la guerre, il faut attendre, on ne peut rien faire", soupire-t-elle.

Tout le monde n’oublie pas la Centrafrique
Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com