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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 01:29

 

 

 

Universite-Bangui-amphi-Fac-des-Lettres.jpg

 

 

Par Ursula Soares RFI  jeudi 08 septembre 2011

Les enseignants du supérieur ont reconduit, pour un mois, la grève qu’ils observent depuis fin juillet. L’université de Bangui est paralysée ; les étudiants redoutent une année blanche. Le gouvernement veut résoudre le problème mais d’une manière globale, pour tous les fonctionnaires

La grève a été suivie à 100% par les enseignants du supérieur et reconduite jusqu’au 12 octobre prochain, selon le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Synaes).
Pour l’instant, les négociations avec le gouvernement n’ont pas abouti. Les enseignants revendiquent l’application du statut qui leur a été attribué par un décret présidentiel le 10 mai 2006. Ce statut particulier, qui se traduit par des indemnités et primes spéciales, est resté lettre morte.

Depuis le 27 juillet, les enseignants du supérieur sont donc en grève. Le gouvernement reconnaît que leurs revendications sont légitimes mais explique que les caisses de l’Etat sont vides, le mettant ainsi dans l’impossibilité de « considérer ce qu’il y a dans ce décret, en termes de prise en charge et en termes de grille salariale ». Simplice Sarandji, directeur de cabinet du Premier ministre centrafricain, interrogé par RFI, précise également que le gouvernement cherche plutôt une solution « globale » pour tous les fonctionnaires.

Simplice Sarandji, directeur de cabinet du Premier ministre centrafricain. : « On parle des enseignants du supérieur mais il y a aussi les infirmiers, les médecins, les ingénieurs qui souhaiteraient aussi voir leurs salaires rehaussés ».

Cette façon d’expliquer qu’il n’y a pas d’argent dans les caisses, ou encore de déplacer le débat en le plaçant dans des revendications d’ordre général, agace les enseignants qui estiment que ce n’est pas une façon de négocier. Pour Jean-Alain Mokossesse, professeur de Sciences biologiques à la faculté des sciences de l’Université de Bangui, rien de cela n’est normal.

Jean-Alain Mokossesse, professeur de sciences biologiques à la faculté des sciences de l’Université de Bangui : « Le gouvernement a l’argent pour accorder le statut particulier aux policiers et pour améliorer le traitement des députés. Mais pour les enseignants du supérieur, il n’y a pas d’argent. Nous considérons cela comme un acte d’injustice »

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 15:21

 

 

 

rectorat université Bangui

 

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 07 Septembre 2011 13:37

Le spectre d’une année blanche se précise  davantage à l’Université de Bangui. Les enseignants du supérieur viennent de reconduire ce mercredi 7 septembre 2011,  leur mouvement de grève pour une durée d’un mois. La décision est prise au cours d’une assemblée générale tenue à l’Université de Bangui.

Le SYNAES réclame du gouvernement la signature de l’arrêté d’application portant statut particulier des enseignants du supérieur.  Le décret a été signé depuis 2006.

Selon docteur Jean-Alain Mokossesse, un des membres du Syndicat  National des Enseignants du Supérieur (SYNAES), « de toutes les négociations entamées après plus d’un mois de grève, le gouvernement n’a pas fait de propositions concrètes pour une sortie de crise. Le premier ministre est démissionnaire face à ce dossier. Une dernière rencontre avec lui avait accouché d’une souris ».

Au sujet d’une éventuelle déclaration de l’année blanche, Jean Alain  Mokossesse indique que « le SYNAES a toujours un sens patriotique et ne veut pas franchir une telle étape. Mais c’est le gouvernement qui ne veut jamais prendre ses responsabilités pour éviter le pire. Nous avons déjà brûlé toutes les phases de négociations, même en sourdine, enclenchées depuis 5 ans pour de meilleures conditions de travail et cadre de vie ».

A titre de rappel, Ces enseignants ont aussi eu une rencontre infructueuse il y a 2 semaines avec le Médiateur de la République Monseigneur Paulin Pomodimo.

Il faut dire le prolongement de cette grève coïncidera avec la rentrée scolaire prévue le 15 septembre prochain.

 

 

 

L a crise à l’Université de Bangui est-elle un mépris institutionnel?

 

Godfroy-Djanayang-Gondje.JPG

 

Depuis quelques mois il nous a été donné de constater que l’unique industrie de fabrication des intellectuels en République centrafricaine qui est l’université de Bangui, souffre  de nos jours d’une  maladie dont nous connaissons tous les symptômes. La grève des enseignants du supérieur qui revendiquent l’application de leur nouveau statut particulier, et celle des étudiants qui réclament le  départ immédiat du Directeur Général du service des bourses.

Face à cette situation mettant surtout en péril l’avenir des jeunes cadres, l’on se permettra de s’interroger si la jeunesse du pays est victime  d’un mépris institutionnel  ou  comme dirait l’autre, « je ne jamais été à l’université ainsi que ma progéniture, pour accéder à de hautes études ».  Alors face cette circonstance, sans doute, l’analyse minutieuse de la réponse du ministre d’Etat en charge de l’enseignement supérieur constituera une source d’inspiration en termes de réflexion profonde. Dire que  « les caisses du trésor sont vides », cette déclaration ne passera pas inaperçue. Elle  servira certes dans cette analyse comme pistes des solutions qui nous entraineront finalement à faire la proposition de l’utilisation de  « la méthode  patriotique et d’équilibre financier » aux autorités politiques.

Mais comment l’on peut utiliser la méthode patriotique et d’équilibre financier pour résoudre la crise à l’université de Bangui?

 D’une manière générale, la méthode patriotique et d’équilibre financier est une méthode qui repose  exclusivement sur le sens du patriotisme mais avec une volonté politique de donner satisfaction partielle  à certaines revendications légitimes quant elles touchent surtout aux contentieux financiers opposant l’Etat à certaines tierces personnes  et que l’Etat ne dispose pas les moyens nécessaires d’y faire face immédiatement. L’objectif de cette théorie est de  sauver l’intérêt général.  Alors  pour mettre en évidence  « la méthode  patriotique et d’équilibre financier » face à la situation des enseignants de l’Université de Bangui, l’Etat pouvait dans cette circonstance à titre exceptionnel proposer donc de donner des primes forfaitaires sur le salaire de ses enseignants du supérieur en fonction de leur grade universitaire. Entre temps l’Etat, se refait une santé économique pendant une période bien déterminée avant de faire entrer en vigueur le nouveau statut dont il est signataire. Par contre, au sens de sa responsabilité, l’Etat ne doit jamais oublier qu’en signant le statut particulier des enseignants du supérieur, il a donné naissance à un droit créateur, par conséquent ; il est tenu de respecter son engagement. Mais dire que « les caisses du trésor sont vides » est  un acte d’irresponsabilité et du mépris institutionnel au regard surtout de la jeunesse montante qui est la première victime  traumatisée dans cette crise.

 On a beau dire ici et mentionner noir sur blanc que l'Education est l'un des quatre piliers du document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP), mais le budget alloué à ce secteur demeure paradoxalement très faible. Pour corriger de façon durable ce déséquilibre, je suggère :

-la mise en place d'une  LOI DE PROGRAMMATION TRIENNALE OU QUINQUENNALE pour suivre les investissements massifs consacrés au secteur            

-la consécration d'au moins 20% du budget national  au secteur de l’éducation national

-la revalorisation des bourses d'études à 10% pour les étudiants de Bangui et 25% pour ceux étudiant à l'extérieur.

 

-la dépolitisation des fonctions universitaires, et  la détribalisation des associations étudiantes.

 

-procéder à l'intégration dans la Fonction publique de tous les enseignants encore en chômage.

 -la nomination des hommes qu'il faut à la place qu'il faut dans les responsabilités à l'Université de Bangui et ses différentes structures.

 

Par contre, au sujet de la revendication des étudiants, je  propose que  le dialogue d’apaisement politique et l’implication  effective des responsables  des étudiants désormais, dans la gestion directe de la commission d’attribution des bourses peuvent remettre la tension estudiantine à une température normale. L’objectif de cette solution est  de privilégier  la règle de transparence et surtout le mérite au niveau de l’octroi des bourses afin d’éviter le principe de récompense politicienne aux étudiants serviteurs des partis politiques.     

Par ailleurs, l’on creusera davantage pour mieux cerner les tenants et les aboutissants de cette crise  en se  posant la question  si le remplacement de l’ancien recteur le Professeur BOBOSSI est vraiment une solution idoine à la dite crise ? Le sens d’objectivité nous invite justement de dire que le Pr BOBOSSI n’est pas la caisse du trésor public ; il n’est qu’une personnalité politico- administrative au sens de sa responsabilité régalienne  par déduction mais mettre ce dernier hors du cercle en pleine situation de crise  n’est pas une  bonne solution. Quand bien même le pouvoir de nomination est reconnu à l’Etat mais  compte tenu de la gravité de la  crise, cela ne permettait pas le départ du Pr BOBOSSI. A la limite, son  départ pouvait se faire après la résolution de la crise.

Pour finir, l’on se demandera une fois de plus si l’Université de Bangui sera mise en vente ou   réouvrira t-elle ses portes  ou  ce sera la descente aux enfers, l’année blanche ?

 

Godfroy- Luther GONDJE- DJANAYANG                             

Expert  Analyste en Gestion des crises politico- militaires.

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 01:45

 

 

marche des médecins centros

 

BANGUI Mercredi 31 août 2011 19:39 (Xinhua) - Les tradi-praticiens de Centrafrique ont interpellé mercredi le gouvernement sur l'absence d'une loi devant définir leur statut et les protéger dans l'exerce de leur activité, à l'occasion de la célébration de la Journée africaine de la médecine traditionnelle sur le thème « la conservation des plantes médicinales : Héritage africain ».

« Si un malade tombe et meurt entre les mains d'un tradi-praticien, qu'est ce qui peut le protéger ? Nos confrères de la médecine moderne ont un statut particulier qui les protège pourquoi pas nous ? », s'est interrogé le président de la fédération des tradi-praticiens Jean Richard Abiali.

D'après lui, les tradi-praticiens centrafricains sont sur ce point en retard sur le plan juridique et législatif vis-à-vis de leurs confrères de la sous-région de l'Afrique Centrale.

La ministre des Affaires sociales, Margueritte Pétrokoni-Zézé qui représentait son collègue de la santé, a fait remarquer que le projet de loi sur la médecine traditionnelle en Centrafrique et fixant le statut des tradi-praticiens est actuellement sur la table de l'Assemblée Nationale et n'attend qu'à être examiné dans les sessions parlementaires de la nouvelle législature qui vient d'être élue.

Jean Richard Abiali a aussi indiqué que « Le tradi-praticien est la première personne qui doit protéger la forêt dans sa façon de couper les écorces, les branches et les racines ». Pour lui, le tradi-praticien est celui qui doit avoir toujours à l'esprit, le sens de conservation de la flore parce que les plantes constituent sa matière première.

Le président de la fédération des tradi-praticiens de Centrafrique a par ailleurs pointé un doigt accusateur sur les sociétés d'exploitation forestière qui selon lui, sont « les principales destructeurs de la forêt » par leurs activités, plus que la population qui détruit des parcelles pour l'agriculture de survie ».

Le bureau de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé l'organisation, dans les prochains jours d'une formation des tradi-praticiens centrafricains sur la conservation de la nature et de la biodiversité.

 

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 01:00

 

 

 

Denis Gbakpoma avec Bozizé lisant la bible[1]

 

Bozizé ici avec le pseudo évangéliste "chercher à manger" Denis Gbakpoma 

 

 

Alternative des plus sûres aux partisans de sectes, fétiches et autres pratiques occultes pour lesquels l'on s'appauvrit si vite, et inutilement...voici quelques passages bibliques recommandés par le vrai Pasteur Céphas MABADA-MABAYE que la rédaction de C.A.P remercie et relaye ci-dessous le Psaume 91 qu'il préconise pour méditation à tout le monde et particulièrement à tous ceux qui ne croient qu’aux effets d'envoutements et autres fétiches. Bonne lecture !

 

Rédaction C.A.P 

 

 

PSAUME 91

 

"1  Celui qui se met à l’abri près du Dieu très–haut se repose à l’ombre du Tout–Puissant. 2  Il dit au SEIGNEUR : « Tu es mon abri, tu me protèges avec puissance, tu es mon Dieu, j’ai confiance en toi. » 3  Oui, c’est Dieu qui te délivre des pièges du chasseur, il te guérit de la peste qui tue. 4  Il te couvre de ses ailes, et tu te réfugies près de lui, comme un poussin sous les ailes de sa mère. Oui, sa fidélité te protège comme un bouclier. 5  Alors tu n’auras peur de rien : ni des dangers de la nuit, ni des flèches lancées en plein jour, 6  ni de la peste qui avance dans l’obscurité, ni du malheur qui frappe en pleine lumière. 7  Même si mille personnes tombent près de toi, et si dix mille meurent à côté de toi, rien ne t’arrivera ! 8  Ouvre seulement les yeux, et tu verras comment sont punis les gens mauvais.


9  – Oui, SEIGNEUR, tu es pour moi un protecteur. Si tu as choisi le Dieu très–haut comme abri, 10  aucun mal ne peut te toucher, aucun malheur ne peut approcher de ta maison. 11  Le SEIGNEUR donnera l’ordre à ses anges de te protéger partout où tu iras. 12  Ils te porteront dans leurs bras, pour que tes pieds ne heurtent pas les pierres. 13  Tu marcheras sans danger sur le lion et la vipère, tu écraseras le tigre et les serpents. 14  Dieu dit : « Puisqu’il s’attache à moi, je vais le libérer, je vais le protéger, car il connaît mon nom. 15  S’il fait appel à moi, je lui répondrai, je serai avec lui dans le malheur. Je veux le délivrer et je veux l’honorer. 16  Je lui donnerai une vie longue et belle, et je lui montrerai que je suis son sauveur. »

 

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 03:27

 

 

jeunesse-embrigadee-au-KNK.JPG

 

                     jeunes oisifs centrafricains embrigadés au KNK

 

BANGUI 25 août (Xinhua) - La formation professionnelle est l'une des solutions aux problèmes de chômage et de sous-emploi des jeunes et peut aider à faire reculer certains problèmes sociaux en Afrique, a déclaré jeudi le Premier ministre centrafricain Faustin Archange Touadéra, à l'ouverture des travaux de la 4ème assemblée générale du Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle (RAFPRO) à Bangui.

« La situation des jeunes diplômés ou sans qualifications en quête d'emploi est une réelle préoccupation du continent lors que l'on sait que notre jeunesse est une bonne synthèse des chances incroyables dont pourrait bénéficier l'Afrique dans les décennies à venir, mais aussi des handicaps auxquels le continent pourrait faire face pour son développement», a ajouté le chef du gouvernement.

Faustin Archange Touadéra a fait remarquer que « l'éducation et la formation des jeunes constitue un investissement vital tant pour sécuriser le parcours individuel et professionnel que pour donner à l'Afrique un capital humain doté de connaissances et de compétences requises pour son développement.

Le représentant du Bureau internationale du travail (BIT) a dit pour sa part que « désormais le RAFPRO est devenu une instance incontournable, un interlocuteur qualifié capable d'influencer les politiques et stratégies nationales et panafricaines liées aux questions de formations professionnelles », insistant sur l'ambition de son institution à promouvoir la formation professionnelle et le un travail décent pour tous.

Le directeur général de l'Agence centrafricaine pour la formation professionnelle et l'emploi (ACFPE) Jean Pierre Douzima, a expliqué que la situation de la formation professionnelle des jeunes et des salariés d'entreprise est des plus dramatiques en Centrafrique parce que « même les entreprises installées dans notre pays se plaignent des prestations souvent calamiteuses des jeunes recrues », a-t-il révélé.

Pour lui, « la faible qualification de la population est un facteur de développement du chômage et d'un emploi précaire qui constitue les germes favorables à l'instabilité politique et sociale, facteur de perpétuels conflits ».

Car la jeunesse centrafricaine en quête d'emploi se trouve dans une situation de désolation face à l'absence au problème de qualification, de chômage et de sous-emploi, a-t-il ajouté interpellant le gouvernement à prendre ses responsabilités dans ce domaine.

Onze délégués de l'Afrique du Centre et de l'Ouest prennent part aux travaux de cette quatrième assemblée générale du RAFPRO qui se tient du 25 au 27 août à Bangui. Créé en 2006, le Réseau africain des institutions et fonds de formation professionnelle appuyé par le Bureau international du travail (BIT), assiste les Etats membres dans leur politique nationale de formation professionnelle de travail décent des jeunes.

 

NDLR : Ce dramatique constat n’est pas surprenant. Comment pourrait-il en être autrement lorsque les maigres ressources du pays sont dilapidées par de fréquentes saignées du trésor, la corruption et autres malversations dont les auteurs pourtant bien identifiés comme le gang des darfouriens à savoir, Thierry Maléyombo, Simplice Zingas, Fidèle Ngouandjika, Ngombé-Ketté, Abdallah Kadre, pour n’en citer que ceux-là, et on en passe et des meilleurs, qui ne sont jamais punis ?

 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 01:29

 

 

Pomodimo pris en otage

 

Mgr POMODIMO ici parmi les militaires retraités qui l'avaient séquestré

 

Certains compatriotes, démocrates sincères ou patriotes, qui se sont pris à croire qu’en coopérant avec Bozizé et son régime, ils contribueraient ainsi, eu égard à leur expérience, à sauver la Centrafrique du naufrage vers lequel les méthodes de gestion du clan présidentiel le mène irrémédiablement, finissent toujours par y laisser leurs plumes et perdre leur crédibilité. Le dernier en date est l’ex archevêque de Bangui, Mgr Paulin Pomodimo, promu depuis la disparition du Pr Abel Goumba Médiateur de la République et qui vient  de l’apprendre à ses dépens.

Mais en fait un Médiateur est une personnalité neutre et compétente, désignée pour sa capacité à intercéder et permettre aux usagers lésés par l’administration donc l’Etat, de rentrer dans leurs droits. Seulement en Centrafrique où du fait de la déliquescence de l’Etat, de l’injustice, de la gestion patrimoniale et non orthodoxe qui est faite des affaires de l’Etat par Bozizé et son clan, les personnes lésées se comptent par dizaines de milliers. Du coup le Médiateur apparait comme le redresseur de tort dans tous les domaines au point d’oublier la neutralité et le recul nécessaires à sa mission.

De ce fait, le Médiateur centrafricain apparaît plus comme un super Premier ministre – sans prise réelle sur la situation - auquel obéissent d’autres membres du gouvernement, vu que l’actuel Premier ministre brille par sa couardise et son immobilisme. Les problèmes – y compris militaires - laissés à Pomodimo qui doit se battre pour y trouver des solutions par un président de la République et un gouvernement démissionnaires, résultent plus de leur pourrissement qu’autre chose. Où est le Trésor public ? Où sont les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ? Quelle humiliation ?

Utilisé donc à l’excès par un régime politique en perte de vitesse et démissionnaire, qui créé volontairement les problèmes sans vouloir en réalité qu’on y trouve des solutions, Mgr Pomodimo se retrouve tout à la fois sur les dossiers administratifs, politiques, civils que militaires sans réelles chances  d’obtenir gain de cause parce que ne bénéficiant ni du soutien politique du régime ni de la confiance de Bozizé en personne, qui le regarde même toujours de travers.

A tel point qu’on ne peut s’expliquer que la crise née du détournement présumé par la haute hiérarchie de l’armée  nationale (c’est-à-dire Bozizé et son fils Francis) des fonds destinés aux  mesures d’accompagnement des retraités, puisse faire l’objet d’une incompréhension telle entre les protagonistes qui ait pu contraindre l’ex-prélat à se mêler une fois de plus à ce dossier en promettant aux concernés d’en « porter la croix », ce qu’ils ne lui pardonneront pas ensuite.

Hélas, ces infortunés retraités qui auront eu le malheur de se retrouver dans  cette situation sous Bozizé, ont essayé toutes les solutions pour recouvrer leurs  droits. En vain, car un dispositif répulsif strict a été mis en place au ministère de la défense et à l’Etat-Major. Ne sachant plus à quel saint se vouer et où trouver un interlocuteur, ces parias de l’armée centrafricaine ont jeté leur dévolu sur le bâtiment abritant les services de la représentation de l’Union Européenne pour y organiser leurs assemblées générales ou leurs sit-in. Au demeurant, c’est en rapportant une de ces occupations que deux journalistes ont été arrêtés et condamnés à payer un franc symbolique au fils de son père – Francis Bozizé – qu’ils ont eu  l’outrecuidance d’indexer comme étant le responsable du malheur de ces retraités.

Au plus fort de la gesticulation de ces damnés de l’armée centrafricaine, le  Délégué à l’Union Européenne, M. Guy Samzun a déclaré à l’issue d’un entretien  avec Bozizé que « les fonds sont là » mais ce n’est pas tout de le dire ! A supposer que ce que dit ce diplomate soit vrai, on est fondé néanmoins à se demander pourquoi ne paie-t-on pas ces vieux ? Les multiples rencontres du Médiateur avec le père, le fils ou ce diplomate n’ont jamais permis de faire ouvrir le tiroir-caisse.

Exaspérés, les parias vont déclencher une action commando contre la personne du  Médiateur qu’ils ont qualifié de « menteur », concept et pratique inconnus de  son environnement lors de son exercice ministériel à l’archevêché de Bangui. Or s’il y a un ou des menteur(s) à retrouver, il faut plutôt le(s) rechercher du  côté du père, du fils ou du diplomate. Et voilà le Mgr réduit à faire les frais d’une histoire artificiellement créée du fait de la cupidité et de la boulimie financière des tenants du pouvoir pour  lesquels tout financement est bon à empocher. Gageons que l’opposition résolue de ces retraités ôte définitivement aux princes  qui gouvernent la Centrafrique toute kleptomanie. Les patriotes centrafricains doivent réfléchir par deux fois avant de s’engager  à travailler avec un régime tel que celui de Bozizé.

 Rédaction C.A.P

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 23:48

 

 

 

université de Bangui rectorat

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 10 Août 2011 13:46

Les enseignants de l’Université de Bangui ont reconduit leur mouvement de grève pour une nouvelle durée de 28 jours. La décision a été prise ce 10 août 2011 à l’issue d’une Assemblée générale (AG), tenue à Bangui. Les grévistes revendiquent toujours la mise en application de leur Statut particulier qui devrait améliorer leur grille salariale. Ce décret a été signé par le président de la République depuis 2006.

Comme lors de la précédente AG, les universitaires ont d’abord procédé par l’évaluation de la 2e partie de la grève observée 8 jours, mais qui n’ont toujours pas eu gain de cause. Selon eux, la grève a été observée à 99%.

Ce qu’il ya de nouveau dans cette AG, c’est que les enseignants disent avoir « écouté des rumeurs faisant état de la dispense des cours par certains enseignants dans les quartiers ». Ils prennent alors la résolution de mener une enquête « pour retrouver le nom et l’adresse de ces personnes et de les dévoiler au public ».

Du coté de gouvernement, aucune déclaration officielle n’est pour l’instant public sur la grève. Les autorités se contentent juste d’affirmer « qu’il n’y a pas d’argent dans la caisse de l’Etat pour faire face aux revendications des enseignants du supérieur »

Pourtant, lors de leur précédent mouvement, ils ont affirmé que « cette grève pourrait arriver à une grève illimitée, voir une année blanche à l’Université de Bangui, si le gouvernement ne réagit pas à notre faveur. Nous prenons le gouvernement responsable de tout ce qui doit découler de cette grève ».

Cette nouvelle grève qui commence ce 10 août va s’achever le 6 septembre prochain. Un nouveau rendez-vous est fixé pour le 7 septembre prochain, pour l’évaluation de la présente grève et la décision des prochaines actions à mener. Les grèves à l’Université de Bangui ont démarré le 23 juillet dernier après un préavis de 8 jours lancé par les enseignants.

 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 23:44

 

 

militaires et gendarmes retraités

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 10 Août 2011 13:35

Les 7 militaires et Gendarmes retraités arrêtés, ont passé leur première nuit ce 09 août 2011 à la maison carcérale de Ngaragba. Ils ont été arrêtés lors de leur dernière manifestation le jeudi 4 septembre dernier, manifestation au cours de laquelle ils ont enlevé et séquestré le médiateur de la République, puis l’ont conduit à la représentation de l’Union Européenne à Bangui.

Aujourd’hui 10 août matin, ils ont été présentés devant le Tribunal de Grande Instance de Bangui pour le procès.

En raison de l’absence du conseil de la défense, les prévenus ont demandé que l’affaire soit renvoyée à une date ultérieure. Le Magistrat Djoubaye Abazene, Président du Tribunal de Grande Instance de Bangui a donné l’ordre de renvoyer l’affaire au 24 Août prochain.

Les 7 militaires et Gendarmes retraités sont poursuivis pour 7 chefs d’accusation notamment : violences et voix et faits, séquestration, vol, menace de mort, pillage, destruction de l’édifice publique et la dégradation de l’édifice publique.

Le Médiateur de la République Paulin Pomodimo s’est constitué partie civile. Par ce fait, les excuses et la demande de libération formulées par le Collectif des militaires et Gendarmes retraités demeurent lettre morte.

A titre de rappel ces anciens militaires et gendarmes retraités revendiquent le paiement de leur 31 mois d’arriéré de salaire ainsi que leur frais d’accompagnement qui s’élève à 19 million.650.000 mille chacun (environ 30230 euros).

Dans cette même affaire, ces militaires en retraite avaient pointé un doigt accusateur vers le ministre délégué à la Défense nationale, Jean Francis Bozizé pour détournements de fonds. Un dossier relayé par les directeurs de publication « Les Collines de Bas-Oubangui » et « Médias + » traduits en Justice puis libérés par la suite.

 

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7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 22:55

 

 

 

 

Pomodimo pris en otage

 

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 07 Août 2011 11:46

Le collectif des délégués des militaires et gendarmes retraités demande la libération de 7 de leurs compagnons d’armes arrêtés le jeudi 4 août dernier lors de leur manifestation. Ces derniers seront présentés au parquet de Bangui, le lundi 8 août. La demande de leur libération a été formulée le 6 août après-midi au cours de l’Assemblée Générale tenue à cet effet, après une rencontre avec Faustin Archange Touadéra, le premier ministre centrafricain.

Lucien Malik Passinga, secrétaire Général du collectif des délégués des militaires et gendarmes, s’excuse « pour les actes posés par certains de leurs collègues la semaine dernière ».

Ceux-ci ont enlevé et séquestré le Médiateur de la République, Paulin Pomodimo, puis l’ont conduit à la représentation de l’Union Européenne à Bangui. Les ex-militaires lui ont demandé des éclaircissements concernant sa médiation dans l’affaire du décaissement de leurs fonds octroyés par l’Union Européenne. Lucien Malik Passinga demande au gouvernement « de renoncer à la poursuite judiciaire et d’opter pour la paix qui n’a pas de prix ».

Ces anciens militaires et gendarmes retraités revendiquent le paiement de leur 31 mois d’arriérés de salaire ainsi que leur frais d’accompagnement qui s’élèvent à 19.650.000 frs CFA pour chacun (environ 30230 euros).

 

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 16:42

 

 

 

ecole primaire en RCA

 

 

Ai- Rca Samedi, 06 Août 2011 14:19  - Le Ministre de l'Enseignement Technique, Professionnelle et de la Formation qualifiante Djibrin Sall a présidé ce jour à Bangui la cérémonie de remise de certificats aux 58 instituteurs de la 3ème promotion des Ecoles Privées.

"En prenant donc l'initiative de former chaque année 50 à 60 instituteurs des écoles privées, l'APEP voudrait constituer progressivement un corpus d'enseignants du secteur privé assorti d'un plan de carrière établi conformément aux textes régissant la fonction », a déclaré le  Président de l'Association pour la Promotion de l'Enseignement Privé (APEP), l'ancien Ministre de l'Education Albert Mbério.

Selon l'initiateur,  cette formation qui a regroupé 28 femmes et 30 hommes a pour objectif de trouver un début de solution aux différents maux qui gangrènent le système éducatif centrafricain. Et parmi ces maux figure en bonne place l'insuffisance qualitative et quantitative du personnel enseignant.

En s'adressant aux heureux récipiendaires, M Mbério les a exhortés à mettre en pratique les connaissances acquises.

"Vous avez acquis par cette formation initiale des compétences nécessaires à l'accomplissement de votre métier d'enseignant. Mais n'en restez pas là. Continuez à vous cultiver pour mieux éclairer la jeunesse centrafricaine. Car un enseignant est un éternel étudiant", a-t-il dit.

En réponse, le Ministre de la formation qualifiante et professionnelle a indiqué que, cette formation s'inscrit dans la politique de promotion de l'éducation nationale mise en œuvre par le chef du gouvernement Archange Touadera.

Il  n'a pas manqué de leur rappeler que  ce diplôme atteste d'un travail  bien accompli. Toutefois, a-t-il précisé, il  n'est qu'un passeport qui ouvre la voie à une carrière dont la réussite à long terme ne dépend que du détenteur.

" Mettez-vous dès à présent au travail pour former en partenariat avec l'enseignement public les Centrafricains de demain", les a-t-il exhortés.

" Je suis vraiment dans la joie de recevoir des mains du Ministre mon certificat de fin de formation. J'avais pris l'engagement de former aussi les élèves comme on m'a formé quand j'étais encore sur les bancs. La formation a duré plus de 12 mois." s'est réjoui Marie Augustine Ndou, élève institutrice, interrogée par l'agence Ai.

La cérémonie de remise de certificat à la première promotion s'est déroulée en juin 2009.

Kabongo, Ai Bangui

 

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