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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 10:41

 

 

 

 

urgent

 

 

 

Bangui 4 juin (C.A.P) - Selon des informations de dernière minute, les rebelles de la CPJP qui ont retenu Mgr Edouard Mathos, évêque de Bambari à 80 km de la ville de Bria dans un petit village avec son chauffeur et sa cuisinière comme nous l'annoncions dans un précédent papier, auraient finalement décidé de le laisser libre de ses mouvements mais l'auraient  dépossédé et emporté son véhicule. En tournée épiscopale dans son diocèse, Mgr Mathos revenait de Sam-Ouandja dans la préfecture de la Haute Kotto.

 

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 01:16

 

 

 

corruption.jpg

 

 

BANGUI Jeudi 2 juin 2011 | 18:25 (Xinhua) -- La pratique de la corruption en milieu scolaire ne sera plus impunie, a déclaré la ministre centrafricaine de l'Enseignement primaire et secondaire chargée de l'alphabétisation, Gisèle Nam, mercredi au cours de sa toute première séance de travail avec les chefs d'établissements secondaires publics de Bangui.

"Ces genres de pratique ne seront plus impunies (..) nous ne pouvons pas continuer à évoluer dans cette impunité", a insisté la ministre, exhortant les chefs d'établissements à prendre leurs responsabilités pour éradiquer la corruption à l'orée des examens de fin d'année qui s'approchent, notamment le Brevet des collèges (BC) et le Baccalauréat en vue de donner une chance égale à tous les candidats.

A l'origine de cette rencontre, la diffusion dans les médias de la place d'une série de reportages mettant en exergue la pratique exagérée de la corruption au sein des établissements secondaires publics de Bangui.

Dans ces reportages, il ressort que des enseignants exigent des élèves de l'argent pour la correction de leurs cahiers. Il y a également trafic des notes au vu et au su de tout le monde, même sur les terrains des épreuves physiques et sportives du BC et du Bac.

"J'en appelle à votre prise de conscience, à votre conscience professionnelle et à votre sens de responsabilité afin d'éradiquer le phénomène de la corruption dans nos établissements", a-t-elle déclaré.

Selon elle, le gouvernement, les parents d'élèves et les élèves ont tous une responsabilité dans la pratique de la corruption dans l'encrage de la corruption qui tend à "se formaliser" dans les écoles publiques en Centrafrique.

"Nous sommes tous responsables de cette situation que nous déplorons aujourd'hui", a reconnu Mme Gisèle Nam.

Elle a instruit les chefs d'établissements à veiller sur les enseignants et les élèves en leur imposant la rigueur et la culture de l'excellence et non de la médiocrité et la complaisance afin que le jeune centrafricain trouve sa place dans cette ère de la mondialisation.

Dans la corruption et le trafic de notes, les enseignants dits "vacataires", rétribués à la fin de l'année scolaire, sont indexés à cause de leurs difficiles conditions de vie et de travail, si certains permanents ne sont pas épargnés.

Pour certains observateurs, tant que l'Etat ne revalorisera pas les salaires des fonctionnaires, la corruption ne disparaitra pas dans l'administration centrafricaine, quelles que soient les mesures coercitives, à cause du phénomène de la vie chère caractérisé par une augmentation de jeu en jour des prix des produits de première nécessité.

Ancienne directrice des examens et concours, Mme Gisèle Nam vient d'entrer au gouvernement comme ministre de l'Enseignement primaire et secondaire chargé de l'alphabétisation. Elle affirme tout mettre en oeuvre pour atténuer le phénomène de la corruption dans le système éducatif centrafricain.

 

NDLR : D’où sort cette pauvre dame ? Sait-elle vraiment sur quel terrain elle avance ? Les bonnes intentions suffisent-elles ? A-t-elle vraiment les moyens d’éradiquer ce fléau dans l’éducation nationale d’aujourd’hui en Centrafrique sous ce régime de prédateurs de Bozizé avec le tribalisme outrancier au service des examens et concours ?

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 02:44

 

 

 

violence Km 5 5

 

 

BANGUI (Xinhua) 2 juin - Des affrontements ont éclaté entre musulmans et chrétiens mardi et les violences se sont poursuivies mercredi à Bangui

Des scènes de violence ont commencé au KM5, quartier populaire de la capitale centrafricaine, suite à la découverte mardi matin de corps de deux enfants chrétiens dans un véhicule dans la concession d'un transporteur musulman, emballés dans un sac.

Depuis mardi soir, les forces de défense et de sécurité sont mobilisées et un couvre-feu est instauré par le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation entre 19h00 et 05h00 dans le 3ème, 5ème et 6ème arrondissement de Bangui, les plus concernés par l'événement.

Mercredi matin, des scènes de violences entre musulmans et chrétiens gagnent de plus en plus les quartiers et arrondissements de Bangui. Maisons, voitures, magasins et mosquées sont brûlés. L'on signale également des cas de blessures et de morts des deux côtés.

"A en croire l'état des corps découverts, les victimes auraient subis de graves tortures avant d'être pendus. Ils avaient les bras et les pieds ligotés", a déclaré Noé Ndjovo, un voisin de l'auteur présumé du crime et témoin oculaire de la découverte des deux corps.

Le procureur de la République Arnaud Abazène a confirmé mardi soir l'arrestation de l'auteur du crime, appelant la population au calme.

Le président du Conseil national de la jeunesse, Christian Guénébem, a annoncé mercredi matin la création d'une "cellule de crise", qui a pour mission d'appuyer les forces de défense et de sécurité dans le maintien de l'ordre.

 

NDLR : La RCA est-elle gagnée par le syndrome nigerian ? De quoi se mêle ce Guénébem ? Ce prétendu conseil national de la jeunesse qu'il dirige n'est rien d'autre qu'un rassemblement de miliciens du KNK sans doute armés par Francis Bozizé pour des basses besognes car l'intention qu'il annonce "d'appuyer les forces de défense et de sécurité" ne relève nullement de la vocation d'un simple mouvement de jeunesse. C'est d'une extrême gravité. En quoi des questions de maintien de l'ordre concernent-elles un mouvement de jeunesse ? C'est un inadmissible mélange et confusion de genre.   

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 01:51

 

 

 

violence au Km 5 

 

Par RFI jeudi 02 juin 2011

 Les autorités centrafricaines ont instauré un couvre-feu de 19h à 6h du matin jusqu'à nouvel ordre dans trois arrondissements de la capitale : le 5ème, le 6ème, et le 3ème, d'où est partie la colère mardi 31 mai. C'est là en effet qu'après 24h de recherches, les corps de deux enfants de 4 et 5 ans ont été retrouvés dans le coffre arrière d'un véhicule appartenant à un commerçant musulman hier, ce qui a déclenché des violences. Elles ont rapidement visé la communauté musulmane, bien souvent d'origine tchadienne.

« J'ai enregistré à l'hôpital 52 blessés, 7 décès et parmi les décès enregistrés à l'hôpital communautaire, il y a un homme de confession musulmane qui a été brûlé vif. »

 

Le point sur la situation dans Bangui avec Joseph Bindoumi, président de la ligue centrafricaine des droits de l'homme.

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 00:42

 

 

 

violence KM 5 4

 

 

BANGUI (AFP) - 01.06.2011 19:01 - Un couvre-feu a été instauré mercredi dans 3 arrondissements du nord-ouest de Bangui où des tirs ont été entendus alors que des violences visant des musulmans ont débuté mardi, selon un arrêté du ministre de la Sécurité publique diffusé à la radio nationale.

Le bilan provisoire des violences visant des musulmans à Bangui pour la seule journée de mardi fait état de 7 morts et 21 blessés mais celui-ci pourrait s'alourdir alors que les violences se sont poursuivies mercredi, a annoncé le parquet.

"On a dénombré pour la journée d'hier (mardi), 7 morts et 21 blessés. Ils sont pour la plupart musulmans d'origine centrafricaine comme le présumé auteur du meurtre des deux enfants qui est arrêté pour nécessité d'enquête", a déclaré Arnaud Djoubaye Abazène, procureur du tribunal de Bangui.

Une source diplomatique a estimé que la découverte des deux corps avait "servi de détonateur pour mettre le feu aux poudres et permis à certains de régler des comptes avec les musulmans (en particulier) tchadiens" qui tiennent de nombreux commerces.

Selon cette source, "la ville n'est pas à feu et à sang" mais les violences de mardi ont gagné mercredi de nouveaux quartiers. Toutefois, "les forces de l'ordre, très peu nombreuses, ont pour l'instant réussi à travailler sans débordements", a-t-il dit.

"Il y a des armes partout dans la ville et des hommes en tenue militaire", a déclaré de son côté un étudiant de 27 ans joint par l'AFP, Nicaise-Daniel Kabissou, qui réside dans le 5e arrondissement, affirmant avoir vu "vers 11H00 (mercredi), un mort, c'était un musulman".

"Ils attaquent les boutiques, si tu es un musulman, les chrétiens te trouvent et ils te tuent", a-t-il ajouté alors que les commerçants de la zone avaient déserté le grand marché du KM5 et que les écoles ont fermé dans la zone.

"Les actes de violence qui ont visé essentiellement des sujets musulmans détenteurs de petits commerces sont révélateurs d'un sentiment de haine envers cette communauté à laquelle appartient le présumé auteur de ce crime et il est à craindre que des actes de vandalisme et des pillages soient perpétrés contre les propriétés des sujets musulmans et Tchadiens", a déclaré mercredi soir dans une allocution à la radio nationale le ministre délégué à la Défense Jean-Francis Bozizé.

"A l'heure qu'il est, le ministère de la Défense et le ministère de la Sécurité publique ont pris toutes les mesures nécessaires afin de rétablir définitivement l'ordre public", a-t-il ajouté.

La Centrafrique compte environ 80% de chrétiens en majorité protestants et autour de 10% de musulmans, selon des chiffres officiels.

Un précédent bilan mardi de source hospitalière faisait état de 2 morts et 21 blessés.

"Ce bilan est susceptible de s'alourdir à l'issue de cette seconde journée émaillée de violences dont le pays n'a vraiment pas besoin après tout ce qu'il a vécu", a-t-il dit appelant "la population au calme".

Deux enfants portés disparus dimanche ont été retrouvés mardi morts et leurs corps abandonnés dans le coffre arrière d'un véhicule appartenant à un musulman, de sources concordantes.

Cette découverte a entraîné une vague de violences dirigée contre les musulmans, dont beaucoup sont commerçants, et qui se sont étendues mercredi aux quartiers sud et est de Bangui, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Que ce soit pour le meurtre des deux enfants, ou bien des violences qui ont suivi, les auteurs seront punis conformément à la loi, parce que la République centrafricaine est un Etat de droit", a ajouté le procureur.

Un couvre-feu a été instauré mercredi par le ministère de la Sécurité publique de 19h à 6h du matin dans trois arrondissements du nord-ouest de la ville (3e, 5e, 6e).

© 2011 AFP

 

NDLR : On parle désormais d’une vingtaine de morts pour la journée du mercredi et de plusieurs mosquées incendiées dans la ville de Bangui où les échauffourrées s'étendnt de plus en plus à d'autres quartiers et arrondissements comme Bimbo, Fouh, Gobongo, Boy-Rabe, PK 12 etc...non impliqués au départ des événements du Km 5. On ne comprend pas pourquoi la nécessité du maintien de l'ordre s'effectue à balles réelles puisqu'il y a soi-disant des balles perdues qui tuent de pauvres innocents. Ce décor ressemble à s'y méprendre au climat des relations Tchad - Centrafrique et Déby-Patassé de 2002 à 2003 qui a préfiguré au renversement le 15 mars 2003 du régime du président Patassé qu'on vient juste d'enterrer par un certain François Bozizé instrumentalisé et manipulé naguère par un certain nombre de parrains qui s'en mordent les doigts aujourd'hui.  

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 16:07

 

 

 

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Une correspondance particulière du  mardi 31 mai 2011

 

Le début de la crise

Après la découverte des cadavres vers 7 heures du matin, la tension a seulement monté d’un cran. Mais après l’intervention des forces de l’ordre qui ont fait des tirs sporadiques et des tirs de gaz lacrymogènes, les échauffourées commencent par des scènes de violence.

A 11h, c’est le statut quo, malgré la présence des forces de l’ordre. Au niveau de Kokoro 2, plus précisément au niveau du bar Canari où se trouve le domicile de celui qui aurait tué les 2 enfants, la route était totalement barricadée. 2 véhicules et une remorque du présumé assassin ont été incendiés ainsi que le domicile du présumé criminel complètement mis à sac par la population sur-énervée.

Le bilan de la matinée

Outre la mort de ces deux enfants, 2 autres personnes ont été tuées dans des circonstances qu’on ignore pour le moment. Pendant que nous nous trouvons encore sur le terrain, 2 jeunes hommes couverts de sang et de plaies, apparemment des blessés par couteaux et flèches ont été transportés de Kina pour l’hôpital.

A midi, un homme qui serait de la même origine que le présumé et qui cherche à s’échapper a été appréhendé par les jeunes de la localité de Magalé, puis exécuté.

Le décor de l'évènement

Le décor à 12h40mn ressemble à une véritable scène de guerre. Il laisse voir d’un côté et de l’autre les belligérants au milieu desquels les forces l’ordre. Les jeunes des deux côtés sont munis d’armes blanches, de bâtons et de cailloux, prêts à la vengeance. Bref, un véritable va-et-vient sur un rayon de deux km et où chrétiens et musulmans se contrôlent leurs mouvements.

Un autre décor de ce matin, ce sont les jeunes qui sortent du fond du quartier avec pleins d’objets en main, ce qui laisse supposer des actes de pillages.

Il y a lieu de signaler que les forces de l’ordre présentes sur les lieux contrôlent beaucoup plus la grande artère, alors que les choses sérieuses se poursuivent dans le quartier. Depuis 7h, le début des clashes, c’est seulement à 13h15 mn que les premiers véhicules commencent à franchir les routes barricadées. Un calme règne jusqu'à 15h30 mais un calme précaire. La tension sur place fait penser à un nouveau retour de violence.

Un civil tué par l'armée

A 16h15mn, la tension est remontée. Les forces de l'ordre sont de nouveau déployées mais comme d'habitude elles tirent à l'aveuglette et une balle perdue a atteint une femme, mère de 4 enfants, au quartier Fatima alors qu'elle préparait ses beignets devant sa maison.

Le souhait de la population banguissoise ce soir est de ne pas voir le conflit se poursuivre dans la nuit, pour risque d'arriver à un bain de sang.

 

 

 

Réaffirmer une commune volonté de vie commune

Radio Ndéké Luka Mercredi, 01 Juin 2011 13:55

Arrêter l’escalade. Laisser la justice suivre son cours. Revenir au cours normal des choses et surtout s’interdire de toute indexation d’une communauté par ou contre une autre.

Voilà les  actions et attitudes majeures qui interpellent actuellement tous les centrafricains à propos de la situation qui prévaut actuellement à Bangui la capitale. Une situation provoquée par le meurtre de deux garçons dans le 3ième arrondissement de Bangui au quartier Kina. Les corps ont été découverts tôt dans la matinée du mardi 31 mai.

Ce mercredi encore, il y a eu des échauffourées. On note toujours une tension dans plusieurs secteurs de la ville ; Les autorités elles, s’emploient à ramener le calme. Le ministre de l’administration du territoire a rencontré les Imams du 3ème Arrondissement. Ceux-ci ont lancé un appel au calme. Il faut dire que la Communauté musulmane est particulièrement visée par les représailles. Les présumés auteurs du meurtre des deux enfants, étant musulmans, selon certaines sources, l’indexation de cette communauté a commencé et la passion aidant, des velléités de vengeance se sont exacerbées.

La rumeur s’en est aussi mêlée. C’est ainsi que Radio Ndeke Luka, dont un des reporters sur place, a pu démentir l’information relative  aux incendies des églises catholiques de Saint Michel et de  Saint Mathias.

En revanche, la mosquée du quartier Yapélé dans le deuxième arrondissement de la ville de Bangui a été incendiée par des jeunes venus du quartier Fatima. Ces derniers avaient justement prétexté les incendies des églises catholiques précitées, pour justifier leur acte.

Ce mercredi comme au premier jour des manifestations, la  quasi-totalité des magasins sont restés fermés au KM 5. Ils restent d’ailleurs sous la protection des forces de l’ordre déployées  dans le secteur, pour empêcher les pillages et assurer la sécurité des biens et des personnes. Il faut ajouter que certaines écoles n’ont pas fonctionné ce mercredi pour des raisons de sécurité.

Dans le 4e arrondissement de Bangui au quartier Boy-Rabe, de jeunes ont tenté d’incendier des commerces de la communauté musulmane de la localité. Même situation dans le quartier Gobongo toujours dans le 4e.

Peu avant dans la matinée, un magasin dont le propriétaire serait proche de l’auteur du double meurtre a échappé d’incendie au croisement Sica-Benz-vi, grâce à l’interposition des éléments du Commando d’intervention rapide. Des manifestations ont été aussi enregistrées au quartier Miskine dans le 5e arrondissement de Bangui.

Dans la soirée de mardi, le procureur de la République Arnauld Djoubaye ABAZEN a invité la population au calme. Il a par ailleurs révélé que les présumés coupables de l’assassinat des deux enfants sont entre les mains de la justice. Il aussi révélé que le bilan de cet incident est de sept morts.

Suite à la situation qui prévaut, un couvre-feu a été instauré depuis hier  de 19h à 6h, par le ministre de la sécurité, de l’émigration et immigration et de l’ordre publique, Claude Richard GOUANDJIA. Ce couvre-feu est valable jusqu’à nouvel ordre dans le 3ème, 5ème et 6ème arrondissement de Bangui.

 

La Chine invite ses ressortissants à la prudence

Mercredi, 01 Juin 2011 09:21

Le ministère chinois des Affaires étrangères chinois a appelé hier mardi 31 mai 2011, les Chinois qui habitent en République centrafricaine et ceux qui projettent d'y aller de faire attention à leur sécurité. L’information est rapportée ce matin par Radio Chine Internationale.

Ces derniers jours, plusieurs Chinois ont été la cible de pillages à Bangui. Certains ont même été tués, toujours selon radio Chine Internationale qui ajoute que l'ambassade de Chine a demandé au gouvernement de République centrafricaine de prendre des mesures efficaces pour assurer la sécurité de ses ressortissants.

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 17:27

 

 

 

hôpital communautaire

 

 


Radio Ndeke Luka 31/05/2011

Fini le racket et les ventes parallèles de médicaments, à l’Hôpital Communautaire ? Le Directeur de cet hôpital public de la capitale centrafricaine a lancé une vaste opération contre la corruption qui gangrène la structure. L’opération est effective depuis quelques jours. Il s’agit de détecter les agents de santé, racketeurs et vendeurs clandestins de produits pharmaceutiques aux patients sans prescription médicale, au sein de l’Hôpital Communautaire.

Romain Guitizia, médecin et directeur de l’Hôpital Communautaire, mène cette croisade contre la corruption. Il demande désormais aux patients d’être vigilants et de dénoncer toute tentative de corruption.

Une affiche bien évidence devant le portail alerte malades et visiteurs. Il leur est demandé de dénoncer les membres du personnel qui réclament indument de l’argent pour dispenser des soins ou leur propose des médicaments à acheter en dehors du circuit normal.

Les premiers résultats de cette campagne contre la corruption. Trois agents ont été dénoncés par des malades. Mais on ignore pour le moment les suites données par la direction à ces dénonciations.

La corruption dans le secteur de la santé est devenu un phénomène porté récemment au devant de l’actualité en Centrafrique. C’est la société civile qui est montée au créneau pour exiger que des mesures soient prises pour l’éradiquer. A travers le CIONGA (Conseil Inter ONG en Centrafrique), elles ont dénoncé les disfonctionnements constatés au sein des services publics de la santé. « Inutile de se rendre à l’hôpital, si on ne dispose pas d’argent. Les rackets se multiplient et coûtent la vie à beaucoup de Centrafricains ». Ainsi s’exprimait Modeste Gonda, président du CIONGA, pour interpeler le 29 avril 2011, le Médiateur de la République, Mgr Pomodimo.

L’élément déclencheur de cette dénonciation remonte au décès survenu une semaine auparavant d’une femme professeur à l’Université de Bangui suite à un manque de soins et d’assistance lors d’un accouchement.

La société civile a demandé l’ouverture d’une enquête afin de faire la lumière sur la défaillance médicale qui est la cause du décès de cette jeune scientifique de l’Université de Bangui. Dans sa saisine du Médiateur, le CIONGA a fait remarquer qu’il y avait ce jour-là absence d’un médecin à l’Hôpital due au fait que les médecins préfèrent travailler dans leurs cliniques privées aux heures où ils devraient être dans les services publics.

 De l’avis du CIONGA, la corruption est l’un des plus grands maux des hôpitaux en Centrafrique. Le phénomène ne concerne pas seulement les médecins, mais tout le personnel de santé est affecté. Il consiste à conditionner les soins à donner à un patient à des frais parallèles. Sans argent, le patient est appelé à rentrer chez lui, quitte à mourir.

Mgr Pomodimo a déjà reçu une délégation de l’Ordre des médecins et dentistes de Centrafrique. Selon le communiqué publié à l’issue de la rencontre, il a été question des difficultés du secteur de la santé et de la pratique de la corruption dans le milieu.

Lors de la première visite du nouveau ministre de la santé à l’Hôpital Communautaire, en avril dernier, le personnel avait décrié le manque du plateau technique ainsi que le nombre limité des ressources humaines. Des contraintes qui freinent une large couverture sanitaire pour l’ensemble du pays.

© Copyright Radio Ndeke Luka

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 17:23

 

 

 

km5.jpg

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 31 Mai 2011 12:36

Depuis les premières heures de cette matinée du 31 mai 2011, le KM 5 à Bangui est en ébullition. Tension, confusion et échauffourées persistent encore à la mi-journée malgré la présence des forces de l’ordre. La raison de cette situation est la découverte de deux enfants morts. Deux garçons probablement assassinés selon les premiers éléments. Ils ont été retrouvés, corde autour du cou, bave à la bouche. Mais les circonstances exactes de leur mort restent encore à élucider.

Ils étaient portés disparus depuis lundi soir. On ignore pour le moment comment ils sont morts, mais les premiers éléments recueillis sur place laissent croire qu’il s’agit d’un meurtre. En tout cas la suspicion et les accusations ont provoqué un début d’émeutes et même une certaine vendetta. Il y a eu un mort au cours des échauffourées. Les populations qui se sont soulevées, indexent une famille vivant dans le voisinage des deux garçons comme étant celle des auteurs de ce que tout le monde considère comme un meurtre. Les représailles ont provoqué la mort d’un membre de cette famille indexée et qui a vu sa concession entièrement saccagée.

Les corps des deux enfants tués ont déjà été déposés à la morgue de l’Hôpital Communautaire par les services compétents, après le constat d’usage. Le surveillant général de l’Hôpital a démenti que les deux garçons aient été égorgés, contrairement à ce que certaines rumeurs ont laissé entendre, exacerbant ainsi les velléités de vengeance.

Pour le moment, les forces de l’ordre se sont déployées sur place. Elles tentent d’empêcher que la situation dégénère davantage. Le député du 3ième arrondissement, Anatole Koe, a lancé un appel au calme sur les ondes de Radio Ndeke Luka. Il a été imité quelques instants plus tard par un des responsables de la communauté musulmane, l’Imam Kobine Layama. C’est dans le quartier du KM 5 que vit la partie la plus importante de la communauté musulmane de Bangui.

 

NDLR : Aux dernières nouvelles, Bozizé aurait convoqué tous les imams de Bangui pour une rencontre avec eux ce mercredi, ce qui prouve que ces incidents présentent bien une gravité certaine, des morts d'homme étant à déplorer. Bozizé récolte ainsi quelque part les résultats de sa politique mais comme à son habitude, le vrai problème ne sera pas abordé et aucune solution correcte ne sera trouvée.  

 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 23:41

 

 

 

Pomodimo Paulin

 

Par Kpangbandjé - 24/05/2011

Les textes qui régissent le bon fonctionnement des hôpitaux existent, mais restent leur application

 

Le Médiateur de la République Mgr Paulin Pomodimo, assisté de son directeur de cabinet et les conseillers de la Médiation ont rencontré les représentants du corps médical centrafricain suite à sa saisine par les leaders des organisations de la société civile, le 10 mai dernier. La problématique de la santé publique en République centrafricaine préoccupe plus d’un Centrafricain aujourd’hui. Le débat a été ouvertement lancé par les organisations de la société civile qui ont soulevé le problème devant le Médiateur de la République Mgr Paulin Pomodimo. En effet, le 10 mai 2011, M. Modeste Gonda du Collectif inter ong de Centrafrique (CIONGCA) ; M. Joseph Bindoumi de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH) et bien d’autres leaders des organisations de la société civile en Centrafrique ont saisi le Médiateur sur certains dysfonctionnements enregistrés dans les hôpitaux de la place.

En écoutant les leaders des Ongs, il s’est dégagé que les médecins sont en parti, les responsables des cas de mort dans les hôpitaux et que ces derniers ne sont jamais, ne fusse qu’un jour, inquiétés. Devant cette accusation, Mgr Paulin Pomodimo, de par sa sagesse les a remercié de prendre le chemin de la médiation afin qu’une solution durable soit trouvée à ces actes. Selon la démarche du Médiateur, les autres parties devront passer pour livrer leur version. C’est ainsi que les médecins ont été conviés à la Médiation du 20 mai dernier pour donner leur point de vue sur la question. Quatre professionnels du corps médical étaient présents au rendez-vous, à savoir le Dr Boniface Koffi, président du conseil de l’ordre des médecins de Centrafrique et Dr Wilfried Nambei, secrétaire général du conseil; le Pr Sépou Abdoulaye, Vice Doyen de la Faculté des sciences de la santé à l’université de Bangui et enfin Mme Suzanne Onambele, présidente de l’Amical des sages-femmes de Centrafrique.

Les mêmes points de vue sont partagés par ces professionnels de santé. D’une part, ils reconnaissent la faiblesse du système médical lié à certaines défaillances du personnel de santé et ayant son impact direct sur les malades, entraînant ainsi des cas de morts évitables. D’autre part, ils ont décrié les conditions difficiles dans lesquelles le personnel de santé en République centrafricaine s’efforce de travailler. Au nombre des dysfonctionnements énumérés par la société civile, le Dr Koffi a noté que les textes qui régissent le bon fonctionnement des hôpitaux existent, mais restent leur application.

Or le respect de la hiérarchie qui devait en principe garantir l’application de ces textes, n’y est pas observé. Pour ce qui concerne le cas des rackets des malades, Dr Koffi impute la responsabilité aux malades eux-mêmes, car ils préfèrent les facilités et corrompent pour ce faire les agents de santé. Aussi pour les quelques dénonciations qui ont été faites par les patients, ces derniers ne précisent pas toute fois quel agent précisément est l’auteur de la corruption ou du sabotage afin qu’il soit poursuivi, car les textes l’ont prescrit.

L’abcès a été crevé par le secrétaire général du conseil de l’ordre des médecins lorsqu’il a énuméré point par point les difficultés que rencontrent les professionnels de santé dans l’exercice de leur fonction en relation avec les cas de mort d’hommes dans les hôpitaux en Centrafrique. Entre autres difficultés, il a signalé le problème d’intégration, le recouvrement des coûts et le coût de prestation, le manque de moyens matériels «tout ça c’est la faute de l’Etat» a-t-il déclaré. Mme Suzanne ajoute l’absence total des kits d’urgence et de poche de sang, d’ambulance dans les formations sanitaires et le problème de motivation du personnel de santé à travers les décorations qui est un signe de reconnaissance envers les personnels de santé et l’augmentation des salaires selon les grades. Elle a noté que c’est «démotivant» que le professionnel de santé se batte dans des conditions difficiles pour sauver des vies et que paradoxalement, l’on est toujours prêt à lui faire des remontrances. Reprenant la parole à la fin, le Mgr Paulin Pomodimo a substitué la rencontre avec les sages-femmes à une rencontre restreinte quoi regroupera un représentant du ministère de la santé, de la société civile et du corps médical.

 

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 01:42

 

 

 

sida malade

 

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 22 Mai 2011 13:51

Lutter contre le VIH/SIDA en Centrafrique. Cet objectif est loin d’être atteint dans la ville Bossangoa (nord-ouest). Le Centre de Dépistage Volontaire (CDV) du VIH/SIDA manque cruellement de matériels médicaux : réactifs, préservatifs masculins et féminins, pour ne citer que ceux-là.

La situation perdure depuis plus de 3 mois, affirme ce dimanche le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville. La population, motivée pour se faire dépister, ne sait plus à quel saint se vouer.

Pour notre correspondant « l’autre question épineuse est celle du personnel qui totalise déjà 7 mois d’arriérés de salaire et tire le diable par la queue ». Il conclut que sous couvert de l’anonymat, un agent du centre « dénonce le non-respect de la clause de contrat qui lie le gouvernement et le Fonds Mondial. La clause prévoyait l’intégration dans la fonction publique de ce personnel au bout d’un certain temps. Une chose qui n’a jamais été faite ».

Rappelons le CDV de Bossangoa à l’instar de ceux des autres préfectures du pays, sont est une initiative financée et gérée par le Fonds Mondial. Cet organe onusien avait par le passé gelé son financement en Centrafrique, en raison d’une  gestion opaque des fonds alloués à la lutte contre le VIH/SIDA.

 

NDLR : Non seulement la gestion des moyens alloués par le Fonds Mondial est opaque et délictueuse mais les auteurs convaincus de malversation et de corruption flagrante sont toujours impunis et protégés par les autorités de Bangui au plus haut niveau.

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