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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 15:06





TOKYO. (Xinhuanet 21/05/2008) - Le Japon a décidé de doubler d'ici cinq ans son assistance officielle au développement (ODA) en faveur des pays africains.

Le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda a annoncé cette décision lors d'une réunion de cabinet qui s'est tenue mardi matin.

Le chef du gouvernement japonais a indiqué que la plupart de l'ODA du pays sera destinée à la construction d'infrastructures en Afrique, dont des réseaux routiers, à l'amélioration de la qualité des soins maternels et à la promotion de la production agricole locale.

l'ODA est une aide qui mixe allocations et crédits, a expliqué le ministre japonais des Affaires étrangères Masahiko Komura à l'issue de la réunion.

Pourtant, les précisions portant sur l'ODA seront dévoilées par M. Fukuda au cours de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement africain, qui aura lieu entre les 28 et 30 mai à Yokohama, deuxième ville du Japon située à 30 km de la capitale japonaise, a annoncé lors d'une conférence de presse le secrétaire général du gouvernement japonais, Nobutaka Machimura.

 

© Copyright Xinhuanet

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 15:02




 

APA Bangui 2008-05-21 (Centrafrique) Le gouvernement centrafricain a décidé d’arrêter ses subventions sur le carburant en raison de la forte augmentation des cours du pétrole qui a atteint la barre des 130 dollars Us sur le marché international, a appris APA mercredi à Bangui.

 

«La trésorerie du gouvernement centrafricain ne lui permet plus de continuer à subventionner l’écart du secteur des produits pétroliers», a indiqué, au cours d’une conférence de presse, le Directeur technique des opérations à l’agence de stabilisation et de régulation des prix des produits pétroliers, Honoré Tchetcharé.

 

L’Etat a déboursé 921.488.343 de FCFA pour subventionner la consommation du carburant, a indiqué M. Tchetcharé qualifiant de «préoccupante» la hausse du prix du brut sur le marché international.

 

D’ordinaire l’Etat centrafricain subventionne les produits pétroliers jusqu’à concurrence de 970.006.026 FCFA, dont 115.090.430 FCFA pour le super, 312.549.208 pour le pétrole, 532.979.248 FCFA pour le gasoil et 9.367.140 FCFA pour le fuel.

 

Sur une consommation nationale de super estimé à 1.644.149 litres, l’Etat prend en charge la différence de 70 FCFA entre le prix réel de 750 FCFA le litre et le prix à la pompe de 680 FCFA.

 

En outre, M. Tchetcharé a déploré la chute des recettes de l’Etat en raison de la fermeture de nombreuses entreprises en raison de la situation d’insécurité, entretenue par les mutineries à répétition dans le pays.

 

«Dans les années 90, la République centrafricaine comptait 300 entreprises, nous nous retrouvons aujourd’hui avec 80 entreprises. Vous devez comprendre que l’assiette fiscale de l’Etat a rétréci», a expliqué M. Tchetcharé

 

Le 12 avril, le gouvernement centrafricain avait déjà annoncé une révision à la hausse des prix des produits pétroliers à la pompe au mois de juin. Le cours du baril du pétrole culminait à cette époque à 112 dollars Us.

 

«La Banque mondiale et le FMI ont exigé qu’avant la fin de l’année 2008, nous augmentions deux fois le prix à la pompe et que l’année suivante, nous ajustions pour atteindre le prix réel à la pompe», a indiqué le Directeur technique des opérations à l’agence de stabilisation et de régulation des prix des produits pétroliers.

 

Il a mis la hausse du cours du brut sur le compte de la faiblesse du dollar, de la forte demande de la Chine et de l’Inde, des tensions géopolitiques(Venezuela, Nigeria, Moyen Orient, l’Iran, et l’Irak) ainsi que de l’insuffisance des investissement dans la production.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 21:40




 

20/05/08

 

Le 13 avril 2008, les premiers hélicoptères français de l'opération EUFOR Tchad / RCA sont arrivés à Douala (Cameroun). L'ensemble des hélicoptères sera rassemblé au sein d'un Bataillon multinational de l'Aviation Légère. Ce bataillon comprendra notamment 5 Puma et 4 Gazelle français. Il sera déployé au Camp des Etoiles à Abéché et comptera environ 400 militaires.

 

L'étendue de la zone de déploiement de l'EUFOR, un réseau routier impraticable pendant la saison des pluies, rendent nécessaire l'utilisation des moyens aériens.

 

Dans ce contexte, l'hélicoptère s'avère le moyen le plus adapté pour remplir des missions d'évacuation sanitaire et assurer un service de transport aérien durable au profit de la force garantissant ainsi sa liberté d'action.


Ministère de la Défense

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Centrafrique-Presse.com - dans FRANCE
20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 21:35

 

Bangui, 20 mai (ACAP)-Le coordonnateur de l'Union des Forces Vives de la Nation (UFVN, opposition), Me Henri Pouzère, a invité, au cours d'un point de presse mardi à Bangui, le Président de la République, François Bozizé, à créer toutes les conditions de sécurité globale comme préalable à la tenue du dialogue politique inclusif à Bangui.

 

Me Pouzère a notamment demandé au président François Bozizé de promulguer la loi d'amnistie générale pour l'ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Démafouth et autres et de prendre une mesure de grâce à l'endroit de l'ex-Président Ange-Félix Patassé, condamné par contumace par la cour criminelle de Bangui en 2006.


Il a également demandé que la mise en place du Comité d'organisation du dialogue politique inclusif ne puisse pas se faire sans la participation de l'UFVN.


Ce point de presse de l'UFVN intervient 10 jours après la signature à Libreville, au Gabon, d'un accord de cessez-le-feu et de paix entre le gouvernement centrafricain et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd), groupe rebelle actif dans le Nord-ouest du pays qui a porté M. Demafouth à sa présidence fin mars dernier.

 
Il convient de préciser que dans son rapport remis au Président de la République François Bozizé le 25 avril dernier, le comité préparatoire du Dialogue Politique Inclusif a préconisé la signature d'un accord avec l'Aprd, la signature d'un accord global avec tous les groupes armés et l'adoption de mesures judiciaires et d'ordre sécuritaire pour faciliter la participation de tous les protagonistes de la crise engendrée par l'existence des rébellions.

 
L'UFVN regroupe le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (Mlpc), le Rassemblement Démocratique Centrafricain (Rdc), l'Alliance pour la Démocratie et le Progrès (Adp), l'Association Löndo et l'Association de Solidarité et de Développement (ASD).

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 16:59

 


Source: Organisation mondiale de la santé (OMS)

 

Date: 20 Mai 2008

 
Au 15 Mai, le Ministère de la Santé (MS) de la République centrafricaine a rapporté 2 cas confirmés en laboratoire de la fièvre jaune à Bozoum dans la sous-préfecture de l'Ouham-Pendé Préfecture. Le Ministère de la santé a mené une enquête épidémiologique.

 
En réponse à l'épidémie, le Ministère de la santé a fait une demande pour 64391 doses de vaccin contre la fièvre jaune de la GAVI mondial financé par des stocks d'urgence pour le vaccin contre la fièvre jaune, géré par le Groupe international de coordination sur un vaccin contre le montant prévu pour la fièvre jaune de contrôle (GIC-YF). La population cible est estimée à 55035 personnes. Le Ministère de la Santé envisage de vacciner la sous préfecture de Bozoum départ le 26 Mai 2008 pour les trois jours.

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 16:49



 

Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR)

Date: 19 May 2008


Points saillants

 

- Charles Massi, nouveau Coordonnateur politique de l’UFDR.

- Production agricole relancée à Paoua

- Deux centres de santé réhabilités à Sam Ouandja et Ouanda Djallé

 

Contexte et sécurité

 

Massi Coordonnateur politique de l’UFDR

 

Le Président de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR), Michel Djotodja présentement résidant à Cotonou, a désigné Charles Massi comme Coordonnateur politique du groupe le 12 mai dernier. Cette nomination a été publiquement contestée par certains dirigeants de terrain de l’UFDR. Charles Massi, leader du parti politique Forum Démocratique pour la Modernité (FODEM) est un ancien Ministre des Transports et ensuite du Développement Rural du Gouvernement de l’ex-Premier Ministre Elie Doté sous la Présidence de Bozizé.

 

Attaques par les coupeurs de route

 

La semaine dernière, des coupeurs de route ont attaqué un village à 25 km au nord de Kaga Bandoro dans la préfecture de la Nana-Grébizi. L’attaque et les représailles de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) ont provoqué le déplacement de plus de 600 personnes à Kaga Bandoro et quelques 400 personnes se sont enfuies dans la brousse. Une autre agression par des coupeurs de route à Gbaïzera a entrainé la fuite de 800 personnes en direction de Batangafo dans la préfecture de l’Ouham. Ces dernières semaines, plus de dix coupeurs de route ont été tués à différents endroits dans le nordouest par les forces armées régulières et rebelles ou par les comités d’autodéfense des villages. Pour se venger, les bandits ont brulé des maisons et plusieurs villages.

 

Actualités

 

Production agricole relancée à Paoua

 

Dans le cadre de l’appui aux groupements agropastoraux de la sous préfecture de Paoua, le Conseil Danois aux Refugiées (DRC) a établi le 8 mars un accord de partenariat avec 46 groupements soit 1.344 personnes afin d’appuyer et de relancer la culture attelée qui a été affectée par les conflits survenus dans la région. Chacun de 46 groupements a reçu un kit amélioré constitué d’une charrue et d’outils tels que pioches, pelles, machettes et haches, accompagné de houes et semences, don de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Ces kits devraient aboutir à une augmentation de la production agricole et en particulier de la culture attelée. La charrue sera utilisée par les membres du groupement qui verseront un frais de location directement dans la caisse commune, ce qui permettra de pérenniser l’appui à travers l’entretien et l’achat de boeufs et d’augmenter les fonds propres du groupement.

 

Par ailleurs, DRC accompagne également une quinzaine de groupements féminins et mixtes en les dotant d’équipements pour la transformation alimentaire tels que des moulins et des presses à huile, et pour la production artisanale du savon, des briques et des vêtements. D’autres groupements sont en train d’être appuyés dans la production maraîchère à travers la réhabilitation des bas-fonds et la remise de kits et semences fournis par la FAO pour la production de riz.  Enfin, à la fin du mois de mai 2008, pour la première fois installée dans la région, une plateforme constituée d’un moteur alimentera plusieurs équipements et sera gérée par la communauté de Paoua.

 

Pour en savoir plus: stefaninidavide@yahoo.it

 

La situation sanitaire dans la Vakaga

 

Du 23 mars au 6 avril, une mission onusienne composée de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), du Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) s’est rendue dans la préfecture de la Vakaga (nord-est). Il s’agissait pour l’OMS de réaliser une évaluation rapide de la situation sanitaire et du niveau opérationnel des structures de santé. L’OMS a pu identifier les besoins de la population en matière de soins de santé de base, reconnaître les principales causes de morbidité et de mortalité et déterminer les éventuelles conséquences humanitaires liées au contexte de la région. Les principales causes de morbidité sont le paludisme, les maladies respiratoires et les maladies diarrhéiques. L’International Medical Corps (IMC) est en train d’enquêter sur la situation nutritionnelle.

 

Les formations sanitaires de la partie sud de Birao ont un niveau de fonctionnement relativement meilleur que celles de la partie nord et ouest de Birao. Dans cette dernière zone, les infrastructures sanitaires sont déplorables, le personnel qui y travaille est peu qualifié et elles manquent de matériel et de médicaments. Sur l’axe Birao-Ouadda dans le sud de la préfecture, les centres et postes de santé appuyés par l’IMC et le dispensaire de Médecins sans Frontières-Hollande offrent des soins adéquats. Leurs infrastructures sont mieux équipées, des médicaments sont disponibles et le personnel qualifié est renforcé.

 

Nord-est : deux centres de santé réhabilités

 

Depuis août 2007, l’ONG International Medical Corps (IMC) fournit des soins de santé aux populations affectées par le conflit dans les villes de Sam Ouandja, Ouanda Djallé et Ouadda dans le nord-est de la RCA. La saison des pluies ayant déjà débuté à cette période de l’année, IMC a été contraint de couvrir les trois centres de santé avec des bâches afin de les rendre immédiatement opérationnels.

 

Au mois de janvier 2008, la réhabilitation propre du centre de santé de Sam Ouandja avait débuté. Avec le soutien de la population qui a apporté des matériaux tels que le sable et le gravier, six salles d’hospitalisation, une salle d’accouchement et un bloc opératoire ont été construits. Une fondation caritative basée aux Etats-Unis, Union for Reformed Judaism, et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) ont mis à disposition les fonds nécessaires. L’équipement médical a été fourni par le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) et le Fonds de Réponse aux Urgences (ERF).

 

Pour un montant total de 40.000 dollars, une population hôte de 18.000 personnes et 3.000 réfugiés à Sam Ouandja ont maintenant accès aux soins de santé primaires et d’urgence de qualité. Les services sont assurés par deux médecins, un assistant-médecin, deux infirmiers et trois sagesfemmes. Un comité de gestion présidé par le maire adjoint de la ville a été mise en place.

Un même projet a été achevé à Ouanda Djallé, où deux médecins, quatre infirmiers et deux sagesfemmes offrent des soins dans le centre de santé dont la réhabilitation a été accomplie début mai. IMC prévoit de réhabiliter le centre d’Ouadda dans les mois suivants.

Pour en savoir plus: gyogo@imcworlwide.org

 

Coordination

 

Visite de la Coordonnatrice civilo-militaire Marie-Sophie Reck est Chargée de la Coordination civilo-militaire pour l’est du Tchad et le nord-est de la République Centrafricaine au sein du Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA). Basée à Abéché, Mme Reck a effectué une mission en RCA du 14 au 17 mai afin de rencontrer les agences de Nations Unies, les partenaires et les responsables des ONG ayant des activités dans le nord-est.

 

Le rôle de la Coordonatrice civilo-militaire est d’assurer la liaison entre les acteurs humanitaires et les militaires internationaux de l’EUFOR et de la MINURCAT en partageant, en structurant et en coordonnant les informations des deux parties. Elle peut aussi avoir ce lien avec les militaires nationaux si les besoins sont pressentis. Conseiller le Coordonateur Humanitaire pour tout ce qui concerne les relations avec les militaires fait également parti de ses taches. La Coordonatrice civilo-militaire se rendra en RCA régulièrement dans le futur.

 

Pour en savoir plus : reck@un.org

Pour toutes informations, veuillez contacter:

 

UN OCHA RCA

Nancy Snauwaert snauwaert@un.org |+236 75 54 22 78

Gisèle Willybiro willybiro@un.org |+236 75 54 90 31

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 16:10


(Libre antenne 20/05/2008)


Je rentre d'un voyage à l'est du diocèse de 21 jours. J'ai visité Obo à la fin du mois d'avril. La situation est très difficile. La nuit du 6-7 mars 2008, 150 soldats de l'Armée de Résistance du Seigneur basés en clandestinité dans la forêt du Congo sont tombés sur deux quartiers d'Obo, de minuit jusqu'à 4 heures du matin.

           Joseph Kony, chef de l'ARS 


Leur but était double : voler le plus de nourriture possible et kidnapper des personnes pour le transport de la nourriture volée. Ils sont rentrés maison par maison sans pitié, s'ils trouvaient une femme au lit, ils jetaient le mari dehors et ils la violaient à deux ou trois, puis ils allaient au grenier familial. Finalement, 69 personnes sont disparues, des fillettes de 12 ans, de femmes enceintes, de garçons et filles qui ont été pris de force et se trouvent aujourd'hui à 100 km au-delà du fleuve Mbomou, sur territoire congolais dans un campement de la LRS. Les garçons font l'entraînement de la troupe, les fillettes lavent et cuisinent, les filles servent d'esclaves sexuelles aux soldats et tout le monde sème les champs et prépare la récolte pour les soldats. La cuisinière de la mission catholique pleurait sa fillette de 12 ans, encore enfant, se demandant si les soldats l'avaient déjà violée ou pas.



J'ai vu l'amertume de ce peuple, le désespoir dans beaucoup de familles, la tristesse dans leurs visages. Les Faca (Forces Armées Centrafricaines) qui sont allés avec 3 camions ont sillonné la grande route et ils sont partis. La situation d'insécurité reste telle quelle. Obo est une proie facile et ils peuvent revenir quand ils le voudront. Joseph Kony, leur chef, n'était pas avec eux mais ils ont parlé avec lui plusieurs fois dans leur langue locale avec le téléphone Turaya.

J'ai dû retirer les sœurs Franciscaines de l'Immaculée Conception, fermer provisoirement la mission et les emmener dans une autre mission. Les abbés centrafricains restent sur place et aident la population à ne pas se décourager et à prier pour le retour des 69 kidnappés. J'ai vais écrire à la Nonciature pour que cette situation soit connue et ils contactent les Ambassadeurs du Congo, de l'Ouganda et du Soudan. 69 personnes kidnappées, ce n'est pas rien !

C'est très grave et honteux pour le pays qui voit ses citoyens être menacés d'une telle sorte.

Mgr Juan José Aguirre


Evêque de Bangassou (Centrafrique)

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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 23:21



 
Source: United Nations Children's Fund (UNICEF)


BANGUI, République centrafricaine, 17 Mai 2008 - L'actrice et Ambassadeur itinérant de l'UNICEF Mia Farrow s'est rendue en République centrafricaine (RCA) pour une semaine de visite destinée à mettre en lumière le sort de milliers de femmes et d'enfants qui ont désespérément besoin de l'attention du monde.


Dès son premier jour dans le pays, de concert avec la Première Dame de la République centrafricaine, Monique Bozize, Mme Farrow a lancé une campagne de trois jours de vaccination contre la poliomyélite soutenue par l'UNICEF. Au cours de la campagne, 750.000 enfants ont reçu le vaccin oral antipoliomyélitique.

 
"Aujourd'hui c’est très important pour moi», a déclaré Mme Farrow. «J'ai eu la polio moi-même étant  enfant, mais ai eu la chance de survivre sans dommages réels. Je suis heureuse de rejoindre l'UNICEF dans cet effort pour éradiquer cette maladie paralysante. "

Au cœur de l’effervescence


C’est la deuxième visite de Mme Farrow en Centrafrique depuis 2007. En venant en tant qu’Ambassadeur itinérant de l'UNICEF, elle espère attirer l'attention sur les femmes et les besoins des enfants dans un pays où près de 300.000 personnes ont fui leurs foyers en raison d'années de combats entre groupes armés.

 
Le Centrafrique est l'un des pays les plus pauvres du monde et le plus négligé, situé au coeur d'une région instable affectée par l'instabilité en cours. L'UNICEF s'emploie à aider la population vulnérable de la République centrafricaine dans les besoins essentiels et l'accès aux droits.


Dans la semaine à venir, Mme Farrow va parcourir le nord de la République centrafricaine, en visitant l'UNICEF a appuyé les cliniques de santé, l'eau et l'assainissement, les écoles et les sites pour personnes déplacées ainsi qu’un camp de réfugiés dans la région du Darfour au Soudan.
 « La République centrafricaine a des « voisins bruyants », "a déclaré Mme Farrow, se référant aux conflits du Tchad voisin, de l'Ouganda et du Soudan, qui viennent s’ajouter à ses propres et paralysant problèmes. «Nous devons soutenir les enfants durant ces moments  difficiles".

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Centrafrique-Presse.com - dans Société
19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 17:44



 

 

APA-Abidjan 2008-05-19 (Côte d’Ivoire) Le commandant de la zone de Séguéla (nord ouest d’Abidjan), Koné Zakaria, a été limogé dimanche de son poste par le premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, par ailleurs leader de l’ex-rébellion ivoirienne, a appris APA de bonne source à Abidjan.

 

Selon cette source, ce limogeage est intervenu dimanche soir après un conseil militaire présidé par le général de brigade, Soumaïla Bakayoko, chef d’Etat-major des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN, ex-rébellion), en présence du porte-parole des Forces Nouvelles, Sidiki Konaté, également ministre du tourisme et de l’artisanat.

 

Koné Zakaria qui dirigeait la zone de Séguéla depuis septembre 2002, date du déclenchement de la crise ivoirienne, a été remplacé par le commandant Issiaka Ouattara, dit Wattao qui occupait jusque là le poste de sous chef d’Etat major des FAFN.

Officiellement, il est reproché au « seigneur » de la guerre son absence constante lors des opérations de regroupement des ex-combattants.

 

Koné Zakaria, a brillé par son absence sur le terrain alors que Guillaume Soro a achevé dimanche en fin de matinée une visite de 72 heures dans la région de Séguéla où il a assisté samedi à la cérémonie de regroupement de 500 ex-combattants des FAFN à Kani (environ 50 km au nord ouest de Séguéla).

 

Une source proche de Guillaume Soro, contactée par APA et ayant requis l’anonymat, a révélé que le commandant Koné Zakaria était en train de préparer la reprise de la guerre.

« Il s’apprêtait à frapper mais quand il a vu qu’il ne maîtrisait pas la situation avec l’arrivée du Premier Ministre, il s’est enfui au Mali », a expliqué la même source.

 

Ces bruits de botte au sein de l’ex rébellion interviennent après le lancement le 2 mai à Bouaké du regroupement des ex combattants, première phase du désarmement. Au lendemain de la signature de l’accord de Ouagadougou le 4 mars 2007, par Guillaume Soro et le président Laurent Gbagbo, certaines informations ont fait état de ce que des chefs de guerre ont exprimé leur désaccord à M. Soro, voyant en ce nouveau pacte avec « l’ennemi » d’hier une trahison de la lutte des Forces Nouvelles.

 

Le premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire qui passe nécessairement par l’identification et le désarmement est fixé au 30 novembre prochain.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 17:41




(Guinea-Forum 19/05/2008)

Des infos de l'ancien Premier ministre, Lonseny FALL depuis Bangui

L’on se souvient que depuis quelques mois, M. François Lonsény FALL, ancien Premier Ministre de Guinée, avait accompli sa mission de paix en Somalie et s’était vu confier de nouvelles fonctions de Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République Centrafricaine. Il succédait ainsi au Général Lamine Cissé, à la tête du BONUCA à Bangui.

Depuis, il s’attache à réunir les conditions de mise en œuvre d’un Dialogue politique inclusif dans ce pays. L’une de ses premières actions a été de se déplacer à l’intérieur du pays pour aller à la rencontre des responsables militaires de l’Armée Populaire pour la Restauration et la Démocratie (APRD). La difficulté venait notamment du fait que la rébellion armée était réticente à toute idée de cessation des hostilités.

A l’issue de cette rencontre avec l’Etat-major de l’APRD, M. Fall avait présenté les revendications et exigences de la rébellion au cours d’un point de presse avec les médias centrafricains. Les autorités centrafricaines s’étaient montrées réservées mais le diplomate onusien se disait confiant et voulait privilégier la discrétion durant toute la période des négociations.

Cette méthode s’est révélée efficace puisque M. François Fall a réussi à gagner la confiance des principaux protagonistes. Côté rébellion armée, alors que les chefs militaires hésitaient jusque-là à désigner un représentant au Comité préparatoire du Dialogue politique inclusif, ils ont décidé depuis de se doter d’une direction politique, ce qui représente un nouveau pas vers le dialogue.

Les efforts diplomatiques de M. Fall viennent d’être couronnés d’un acte politique majeur : la signature d’un Accord de cessez-le-feu le 9 mai 2008 à Libreville (Gabon) entre le Gouvernement centrafricain et l’APRD. Cette étape devrait permettre d’engager prochainement le Diaolgue politique inclusif en Centrafrique, dans un environnement davantage apaisé et sur des bases consensuelles.

L’Union Africaine, dans un Communiqué de presse signé le 10 mai 2008 à Addis Abeba a félicité les deux parties, le Gouvernement centrafricain et l’APRD, « pour avoir privilégié l’intérêt supérieur de la nation centrafricaine et choisi de faire la paix ». Elle exhorte maintenant les acteurs concernés « à faire preuve de la même détermination afin de favoriser la mise en œuvre effective de cet Accord ».

La Commission de l’Union Africaine présidée par M. Jean Ping, a exprimé sa « reconnaissance au Président de la République gabonaise pour ses efforts inlassables dans la recherche d’une solution durable à la crise centrafricaine » ainsi qu’au Représentant spécial de l’ONU, François Lonsény Fall, « pour ses efforts de médiation » et à tous les autres acteurs qui ont usé de leur influence pour faire aboutir les négociations.

Guinea Forum

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