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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 16:32

Bangui, 9 fév. (ACAP)-Le Président de la République, le général François Bozizé, a signé, jeudi 5 février 2009, deux décrets portant création et désignation des membres du Comité de Suivi des Recommandations du Dialogue Politique Inclusif (CSDPI) composé de vingt cinq membres.


 

 

Le Comité de Suivi du Dialogue Politique Inclusif est composé de vingt membres désignés sur la base des critères de compétence, d’intégrité morale et de civisme répartis ainsi qu’il suit parmi les entités ci-après : Opposition démocratique (3), Majorité Présidentielle (3), Autres Partis (3), Société Civile (3), Pourvoir public (3), Mouvements Politico-militaires (3) et institutions internationales, régionales et sous régionales (7 pour Onu, UE OIF, UA, CEEAC, CENSAD, Comité ad hoc Cemac).

Aux termes des textes officiels, « Le comité de Suivi des Recommandations du Dialogue politique Inclusif est autonome, son mandat prend fin après la proclamation des résultats des élections de 2010 ».

Le Comité de Suivi est chargé de veiller à l’exécution des recommandations dudit Dpi par les acteurs et institutions concernées ; Servir de conseil au gouvernement et à toute autre institution qui le demande ; Informer la population, les acteurs de la vie socio politique, l’opinion nationale et internationale sur l’évolution de l’application et de l’exécution des recommandations du Dpi ; faire le plaidoyer et aider le gouvernement à mobiliser les ressources requises pour la mise en œuvre de certaines recommandations qui en dépendent.

Il est composé d’un bureau représentant les trois commissions du DPI, à savoir une Commission questions politiques et de gouvernance, une commission situation sécuritaire et groupes armés et une commission développement socio-économique.

Les textes disposent par ailleurs que les recommandations du DPI sont mises en œuvre avec les moyens dont dispose l’Etat ainsi que ceux mobilisables auprès des partenaires.

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 18:20

Libreville, 28 janvier (GABONEWS) - Les Représentants et Envoyés spéciaux des Nations- Unies (ONU), de l’Union Africaine (UA), de la Francophonie et du médiateur le Président gabonais, Omar Bongo Ondimba, seront en conclave, ce jeudi 29 janvier, au ministère des Affaires Etrangères à Libreville après la 2ème réunion du Comité de suivi qui a eu lieu les 26 et 27 janvier derniers et celle de Bahar Dar en Ethiopie (26 au 27 juillet 2008).


        


Il s’agira pour l’essentiel de discuter de la mise en place du comité de pilotage et du calendrier d’exécution du programme de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR), point d’orgue du retour à la paix en République centrafricaine.


Par ailleurs, le communiqué final de la réunion de Libreville a été rendu public mardi par les délégués des organismes et Etat dont on retient, en substance, l’impérieuse nécessité de voir « la mise en place rapide du Comité de suivi des recommandations du Dialogue politique inclusif devant entériner l’érection du Comité de pilotage, en vue de parvenir à une paix durable en RCA, minée par plusieurs années de guerre ».


S’exprimant à propos du refus d’une importante frange de l’opposition, à savoir la coalition UFDN de prendre part au gouvernement d’ouverture du Premier ministre Faustin Archange Touadera, et comprenant le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), François Lonseny Fall, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations- Unies a estimé, après avoir précisé que la réunion de Libreville visait à rendre hommage au rôle déterminant joué par le médiateur, le Président Omar Bongo Ondimba dans le processus de paix en Centrafrique, que « nous aurions souhaité voir toutes les entités qui ont participé au Dialogue figurer au sein du nouveau gouvernement comme voulu par le forum(...) ».


« Je ne dirai pas que nous sommes inquiets, étant donné que l’UFVN a souhaité faire partie du Comité de suivi(…) nous espérons que les forces centrafricaines comprendront que la paix, dont le processus a été impulsé par le Président Bongo mérite d’être poursuivi par tous les acteurs impliqués », a-t-il ajouté.


La paix en question en RCA a encore été mise à mal le week- end dernier, quelques semaines seulement après la tenue des discussions de trêve, en violation du cessez-le-feu, lorsque, dans le Nord- centrafricain, la région de Ndélé, frontalière avec le Soudan, était en proie à trois attaques de rebelles non identifiés contre des colonnes des FACA (Forces Armées Centrafricaines), faisant plusieurs tués:


« en attendant la réussite du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion), il faut s’attendre encore à quelques petits évènements, ce qui s’est passé à Ndélé n’est pas, en réalité, un problème qui touche les groupes rebelles, vous savez que ce pays a connu pendant très longtemps des conflits et, tant que l’on n’a pas un véritable programme de DDR, il faut toujours s’attendre à quelques affrontements. Nous espérons entamer très rapidement le DDR après la réunion de jeudi », a ajouté le représentant des Nations-Unies en Centrafrique.


Le DDR, et plus largement le processus de paix, exige d’énormes moyens financiers, c’est pourquoi, dira François Lonseny Fall, cette rencontre de la capitale gabonaise « est l’occasion de lancer un appel à la communauté internationale. Les fonds octroyés à ce jour par les Nations-Unies étant dérisoires, pour que les Etats se montrent généreux, afin de terminer le processus de paix; et le DDR en est la pierre angulaire ».

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 17:32


Bangui, 24 jan. (ACAP) – Le président de la configuration spécifique à la République Centrafricaine de la Commission de consolidation de la paix, l’Ambassadeur Jan Grauls, a déclaré samedi 24 janvier 2009 à Bangui que « les recommandations issues du Dialogue Politique Inclusif (DPI) constituent une feuille de route » dans le processus de réconciliation nationale en Centrafrique.
L'Ambassadeur Jan Grauls lors de la conférence de presse, Photo-ACAP/Soupou
L'Ambassadeur Jan Grauls lors de la conférence de presse, Photo-ACAP/Soupou

 
Cette déclaration a été faite au cours d’une conférence de presse qu'il a donnée en présence du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique, l’Ambassadeur Lonsény Fall François, pour marquer la fin d'une mission de travail à Bangui pour, selon, "féliciter la classe politique centrafricaine".

« De New York, nous avons suivi de très prêt les événements en Centrafrique, et nous venons de publier un communiqué en tant que la commission de la paix pour nous féliciter de la tenue de DPI qui est quand même un événement historique dans l’histoire de la Centrafrique. Parce que le dialogue a produit des résultats satisfaisants qui est de bonne augure pour l’avenir de la République Centrafricaine », a indiqué M. Grauls.

« La tenue du dialogue a été suivie par l’ouverture du gouvernement centrafricain à des représentants des différents partis qui ont participé au DPI. Tout cela est très apprécié pour la Centrafrique », a-t-il fait observer.

« Ce sont les événements qui font en sorte que la Communauté internationale perçoit la Centrafrique d’une autre manière, car la Centrafrique avait un problème d’image de par le passé, et grâce à ces événements, cette image commence à changer profondément et c’est une bonne chose pour le peuple centrafricain» a-t-il poursuivi.

L' Ambassadeur Grauls a également expliqué que sa mission à Bangui lui a permis de demander aux autorités centrafricaines de participer pleinement à la rédaction du cadre stratégique "qui est en quelque sorte un contrat entre la Centrafrique et la Communauté internationale".

Selon lui ce document cadre va contenir des engagements que le pays va prendre en faveur de la stabilisation et de développement d’une part et les engagements de la Communauté internationale pour soutenir soutenir la RCA dans ses efforts de redressement.

Il a indiqué que ce document devrait être finalisé au plus tard la fin février 2009 pour présenté au Conseil de sécurité à New York.

M. Grauls a également souligné "l'extrême urgence" du programme de Désarmement, Démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants.

Car selon lui, "si le programme DDR rate, les résultats du Dialogue Politique Inclusif sont compromis".

Créée en 2008, la Commission de consolidation de la paix pour la Centrafrique destinée à l'appuyer dans ses efforts de consolidation de la paix s'est fixée trois priorités dans ses actions dans ce pays.

Il s'agit de la réforme du secteur de la sécurité, la bonne gouvernance et les pôles de développement.


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Samedi 24 Janvier 2009
Biongo/ACAP

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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 19:40
Dimanche 28 Déc 2008 - Décès tragique de Me Goungaye Wanfiyo,
initiateur du Manifeste pour un Dialogue Véritablement Inclusif -
CLIQUER SUR LA CARTE dernières infos sur l'après DPI.



 

Bangui, 13 déc. (ACAP)- Le Président du Présidium du Dialogue Politique Inclusif (DPI), le Major Pierre Buyoya, a déclaré vendredi 12 décembre 2008, que "les travaux du Dialogue Politique Inclusif se déroulent bien".

Cette déclaration a été faite au cours d'un point de presse qu'il a donné dans la mi-journée pour situer l'opinion sur l’avancement des travaux du DPI débutés le 8 décembre dernier à l'hémicycle de l'Assemblée Nationale à Bangui..

"Notre souhait aux participants, c’est que les gens puissent sortir des idées, des propositions pour que l’après Dialogue Politique Inclusif ait une vie politique apaisée", a-t-il fait remarquer.

A la question de savoir si les recommandations du DPI seront appliquées, le président Buyoya a répondu qu'il appartient aux participants de "tirer les leçons du passé et de mettre en place un mécanisme de suivi plus efficace pour la transparence dans la gestion de l’Etat".

"Ce que nous avons demandé pour les travaux en commission, c’est que les gens puissent discuter avec l’objectif de produire des recommandations concrètes, pratiques dans le meilleur des cas", a -t-il ajouté.

Abordant la question de l’absence de M. Abdoulaye Miskine, président du Front pour la démocratie du peuple centrafricain (FDPC), le Président Pierre Buyoya, a répondu que " Abdoulaye Miskine en tant que chef d’une branche armée à déjà signé un accord de paix avec le gouvernement le 2 février 2007 à Tripoli".

Pour M. Buyoya, le fait pour M. Abdoulaye Miskine de signer un accord de paix avec le gouvernement est la preuve qu'il est engagé dans la logique du processus de paix.

"Je crois que dans cette matière, l’expérience de ce qui s’est passé dans mon pays est là pour le prouver. Il faut dialoguer avec ceux qui sont près et avancer et quand on avance, ce sera un effet d’entraînement pour les autres", a -t-il fait observer.

Commentant l'appel à la démission du Président de la République exprimé par l'Union des forces vives de la nation à l'ouverture du DPI, le président Buyoya a déclaré qu'il s'agit d'un discours politique auquel d'autres discours politiques ont répondu.

Cet appel ne signifie pas que le ciel est tombé sur la République Centrafricaine, a-t-il souligné, ajoutant qu'il faudrait laisser les participants au DPI s'exprimer librement.

Rappelons que ce point de presse intervient cinq jours après l’ouverture des assises du Dialogue Politique Inclusif, alors que les travaux en commission se poursuivent.


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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 19:32



Bangui, 12 déc (ACAP) - Le président de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), Jean Jacques Démafouth, a déclaré vendre 12 décembre 2008, au cours d'une interview accordée à l'ACAP que les politico-militaires proposent la mise en place d'un gouvernement de consensus, issu du Dialogue Politique Inclusif (DPI), pour conduire le pays aux élections de 2010.

"A partir de ce moment, le gouvernement, en priorité, aura à mettre en exécution le programme de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR), mettre en place la Commission Électorale Mixte Indépendante (CEMI), élaborer le code électoral, continuer la campagne de la paix et enfin mettre la transparence dans les affaires de l’Etat", a-t-il indiqué.

Pour le président de l'APRD, il faudra que " celui qui dirige ce gouvernement soit quelqu’un de consensus reconnu aussi par le Dialogue politique inclusif".

Sur la question relative au comité de suivi des actes du Dialogue Politique Inclusif, M. Jean Jacques Démafouth a répondu que pour cette fois, " un comité de suivi efficace avec mission principale de contrôler le gouvernement, de proposer un chronogramme au gouvernement pour la réalisation des recommandations" devrait être mise en place.

Cette proposition de l'APRD intervient après celle de l'ancien président André Kolingba qui demandait, dans son message aux participants au DPI, une transition politique.





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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 19:04


 

Bangui, 11 déc. (ACAP)- Le Président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH), Me Nganatouwa Goungaye Wanfiyo, s'est déclaré, jeudi, favorable à une transition politique pour régler la crise de légitimité entre le gouvernement et la population.

 
Maître Goungaye réagissait ainsi, en marge des travaux du Dialogue Politique Inclusif (DPI), à la publication par le PNUD du rapport sur le développement humain qui laisse apparaître que « 83% de la population centrafricaine ne fait aucune confiance au gouvernement pour régler ses problèmes » .

« Je partage le point de vue de l’ancien Président de la République, André Kolingba, sur la transition politique au sortir du Dialogue Politique Inclusif », a déclaré le président de la LCDH, qui a toutefois désapprouvé la demande de démission du président Bozizé formulée la veille par l'Union des forces vives de la nation (UFVN, opposition démocratique) dans le cadre du DPI.

« Demander aujourd’hui à ce que Bozizé démissionne, je ne suis pas d’accord, parce que je crois qu’il haut être raisonnable. Il est élu, il va continuer son mandat jusqu'à terme », a -t-il affirmé, ajoutant craindre qu'on se retrouve à nouveau dans la crise, en l'absence d'une transition politique.



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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 14:22

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Pour Accédez aux dernières infos sur le Dialogue, Merci de cliquer sur la Photo.


LIBREVILLE, 8 décembre (Infosplusgabon) - Le président Omar Bongo Ondimba quitte Libreville ce lundi pour Bangui, en République centrafricaine (RCA) où il assistera à la cérémonie d’ouverture des travaux du dialogue centrafricain sensé ramener la paix dans ce pays d’Afrique centrale en proie à des conflits armés depuis 2005.


A l’issue de la 3e réunion du Comité de suivi de l’accord de paix qui s’est tenue à Libreville avec les représentants des différentes parties en conflit, le dialogue politique inclusif centrafricain a été fixé du 6 au 20 décembre à Bangui.

Une loi d’amnistie générale a été promulguée avec la libération de tous les prisonniers. De même qu’a été remanié le comité d’organisation du DDR suivant les revendications de l’Union des forces vives de la nation (UFVN), une coalition de partis d’opposition et de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), le mouvement politico-militaire de Jean Jacques Démafouth, rapporte-t-on.

L’ancien président de Centrafrique, Ange Félix Patassé, en exil au Togo, a regagné son pays dimanche pour prendre part au dialogue politique inclusif.


Jean-Jacques Demafouth, dont l’arrivée est annoncée ce lundi 8 décembre à bord de l’avion du président gabonais Bongo Odimba, qui présidera semble-t-il, la cérémonie d’ouverture de ce dialogue politique inter centrafricain


Avant de quitter la capitale gabonaise ce lundi, le président Omar Bongo Ondimba, Khalife général de la communauté musulmane du Gabon, prendra part à la mosquée Hassan II à la grande prière au milieu des musulmans de Libreville.

En sa qualité de guide spirituel de ladite communauté, le chef de l’Etat procédera à l’immolation du premier mouton de la fête, a-t-on annoncé à Libreville, de source officielle.

Le président Bongo Ondimba régagne Libreville dans la soirée.

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 20:57


LIBREVILLE (AFP) — Jean-Jacques Demafouth, président de la rébellion centrafricaine l'APRD, a affirmé jeudi à l'AFP à Libreville qu'il demanderait en premier "pardon au peuple" en mettant fin à six ans d'exil en France pour prendre part au Dialogue politique inclusif.


"Mon premier acte sera de demander pardon au peuple centrafricain", a déclaré M. Demafouth, en route pour Bangui où s'ouvre officiellement lundi ce Dialogue, forum rassemblant pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour tenter de sortir la Centrafrique de la crise et y ramener la paix.


"Je suis un des hommes politiques de ce pays, c'est nous qui avons fait qu'(il) est dans cette situation", a ajouté cet avocat, qui fut ministre de la Défense de son pays (1999-2001) et préside depuis mars 2008 l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), un des principaux mouvements rebelles actifs depuis 2005 dans le nord de la Centrafrique.


Jean-Jacques Demafouth a été un proche de l'ex-président Ange-Félix Patassé (1993-2003), qui l'avait fait arrêter fin 2001 sous l'accusation de tentative de coup d'Etat. Jugé puis relaxé, il vit en exil en France depuis 2002.


Il était par ailleurs poursuivi par la justice de centrafricaine sous des accusations d'assassinat dans le pays, et est l'un des leaders en exil ayant bénéficié d'une loi d'amnistie promulguée en octobre par le président François Bozizé.


Pour Jean-Jacques Demafouth, le Dialogue politique inclusif représente "l'occasion pour les Centrafricains de se retrouver entre quatre z'yeux, faire un état des lieux" de leur pays, en proie à une crise financière et sociale ainsi qu'à l'insécurité et à des rébellions depuis 2005.


"Il faut que nous en sortions avec un programme minimum commun de gestion des affaires de notre pays, et que l'organe qui doit réaliser ce programme soit mis en place" à l'issue du forum, a-t-il déclaré.

Selon lui, "quatre chantiers principaux" attendent le pays, en premier "le DDR" désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants, prévu par un accord global de paix signé en juin à Libreville, grâce à une médiation du Gabon. Cet accord global engage le gouvernement centrafricain et deux mouvements de rébellion, dont l'APRD.


Autres chantiers à lancer, d'après lui : réaliser un audit de toutes les sociétés minières, créer une commission mixte électorale indépendante et concrétiser des actes pour une paix véritable incluant la "suppression des milices" et une liberté de circulation à l'intérieur du pays.


Il a assuré ne pas avoir de crainte pour son retour, mais une certaine appréhension de trouver des populations dans la misère. Je pressens des images qui vont être dures à supporter (...) et j'irai aussi me recueillir sur les tombes des parents et proches décédés en mon absence", a-t-il dit.

 



L'arrivée de Jean Jacques Demafouth à Bangui, après 6 années d'exil, est prévue pour le lundi 08 décembre 2008 où il participera au DPI qui se tiendra entre le 08 et 20 décembre.
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 20:30

 






Bangui, 3 décembre (GABONEWS)- Pierre Buyoya ancien président Burundais est arrivé mardi soir à Bangui, pour diriger le présidium du Dialogue Politique Inclusif centrafricain, du 5 au 20 décembre rapporte l’envoyé spécial de GABONEWS dans la capitale centrafricaine.

Interrogé sur les chances de ce forum intra centrafricain, l’ancien président burundais a précisé que « le gros du travail incombe en premier lieu aux centrafricains », Pierre Buyoya a renchéri « qu’il appartient aux forces vives de la Centrafrique de donner le meilleur gage de réussite possible à l’accompagnement africain et international vers la paix durable ».

Pratiquement depuis les années 80, la république centrafricaine a très peu joui de la stabilité sociale et politique propice au développement dont il a pourtant grand besoin.

L’ancien président burundais est arrivé dans la capitale centrafricaine une heure et demie après le retour de Libreville de François Bozize. Le chef de l’Etat centrafricain y a consulté Omar Bongo Ondimba, le médiateur de la crise centrafricaine, à trois jours du début du Dialogue Politique Inclusif.

GN/CWNB/IZ/08

 

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 04:14




LIBREVILLE (AFP)  02 décembre 2008 17h14 - Le "Dialogue politique inclusif", devant rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour ramener la paix en Centrafrique, s'ouvrira officiellement lundi 8 décembre, a annoncé mardi le président centrafricain François Bozizé, en visite au Gabon.

"L'ouverture officielle, c'est lundi", a déclaré à la presse M. Bozizé après avoir été reçu à Libreville par son homologue gabonais Omar Bongo Ondimba, médiateur pour la paix en Centrafrique.

Cette initiative "réunit tous les frères centrafricains. Et nous aurons à traiter de questions qui concernent (le pays) dans la fraternité", a-t-il déclaré.

Le vendredi 5 décembre, jusqu'alors annoncé comme date de début du Dialogue inclusif, ainsi que le samedi 6 décembre seront consacrés à "recevoir les participants, les enregistrer", a-t-il ajouté, en précisant que le délai imparti pour le forum serait respecté.

Selon le calendrier arrêté, il se tiendra jusqu'au 20 décembre.

Le président Bozizé a indiqué qu'Ange-Félix Patassé, son prédécesseur (1993-2003) qu'il a renversé et qui vit en actuellement en exil au Togo, doit arriver dimanche 7 décembre à Bangui, où le président Bongo a également "promis" de se rendre pour l'occasion.

Arrivé mardi en fin de matinée pour une visite de quelques heures à Libreville, M. Bozizé s'est entretenu avec son homologue gabonais pour "un recentrage des choses".

La médiation du Gabon a permis la signature en mai à Libreville d'un accord de paix entre le gouvernement centrafricain et la rébellion de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratique (APRD).

Bangui avait déjà paraphé deux accords séparés avec deux autres rébellions: un avec le Front démocratique pour le peuple centrafricain (FDPC) à Syrte, en Libye, en avril 2007, et un avec l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) à Birao (nord-est de la Centrafrique) en avril 2007.

En juin 2008, un accord global de paix avait ensuite été signé à Libreville avec l'APRD et l'UFDR, prévoyant notamment cessez-le-feu, désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants rebelles.

Les leaders de l'APRD et de l'UFDR ont annoncé leur participation au Dialogue, de même que l'ex-président Patassé.

Même si le chef du FDPC, Abdoulaye Miskine, en exil en Libye, n'a pas signé l'accord global de Libreville de juin, "cela ne l'empêche pas d'être à Bangui (pour le Dialogue), puisqu'il a signé un (précédent) accord avec le pouvoir", a affirmé le président Bozizé.

En proie à une crise financière et sociale, la Centrafrique est également confrontée depuis 2005 à l'insécurité dans le Nord, avec des exactions de rebelles, "coupeurs de routes" et militaires.

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