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14 août 2008 4 14 /08 /août /2008 02:08




 16:34:26 GMT


Source: Reuters Par Paul-Marin Ngoupana

BANGUI, 13 août (Reuters) - Les rebelles en République centrafricaine ont intensifié leurs attaques contre les forces gouvernementales après leur retrait du processus de paix, a déclaré le gouvernement mercredi.

L'ONU a déclaré qu'elle était "profondément préoccupée" au sujet de la détérioration de la sécurité dans le nord-ouest, où des dizaines de milliers de civils ont fui plusieurs années de violence, et a appelé toutes les parties à respecter les accords qu'elles ont signés.

Les rebelles de l'Armée populaire pour la restauration de la République et la démocratie (APRD), qui opèrent dans la région, ont signé un accord de paix avec le gouvernement du Président François Bozize, mais se sont retirés du processus d’organisation du dialogue prévu ce mois-ci.

Le dialogue avait pour but de réunir d'autres rebelles qui ont signé l’accord de paix, de la société civile, des hommes politiques de l'opposition et le gouvernement, pour tenter de mettre fin à des décennies de chaos dans l'un des pays les moins avancés.

La demande d'or, de diamants et d'uranium du sous son sol a attiré les sociétés minières dont le groupe nucléaire Areva de l’État français, malgré la violence.

"Nos forces ont été attaquées et l'un de nos hommes tué par des hommes armés cachés  alors qu'ils escortaient un convoi humanitaire dans le secteur de Kabo, a déclaré un porte-parole du ministre de la Défense, le général Guillaume Lapo.

Cette semaine de violence a fait suite à une attaque le 7 Août lorsqu'une unité transportant la paie des soldats  qui sont en brousse, a été prise dans une embuscade, a-t-il déclaré.

Un soldat gouvernemental a dit que deux de ses collègues ont été tués dans cette attaque, mais le porte-parole du ministère de la Défense a nié.

Des responsables de l’APRD ne pouvaient être immédiatement joints pour des commentaires.

Les attaques renforcent de plus en plus les doutes sur les accords de paix signés en Juin.

L'APRD a pris les armes peu de temps après l’arrivée au pouvoir de Bozize en 2003 par le  coup d'Etat qui a renversé Ange Félix Patassé. Un autre groupe rebelle appelé l'Union des Forces Démocratiques pour l'unité (UFDR) a également vu le jour au nord-est.

La faible armée de Bangui a eu besoin de l'aide des soldats français stationnés dans le pays pour bloquer l’avancée vers le sud de l'UFDR en 2006.

Une coalition de cinq partis politiques a rejoint les rebelles dans leur retrait du processus du dialogue. Le principal grief qui a conduit à l'échec des négociations a été l'élaboration d'une loi d'amnistie pour les crimes commis pendant le conflit.

L'ONU, qui cherche à obtenir un appui pour le pays, est prise en sandwich entre les crises du Tchad et du Soudan, tout en se battant pour sauver la face.

"Le Bureau des Nations Unies en République centrafricaine suit la situation en matière de sécurité dans le nord-ouest du pays avec une profonde préoccupation", il dit dans une déclaration tardive le mardi qui appelle toutes les parties à respecter les accords qu'elles ont signés.

 

(Pour en Afrique Reuters couverture et d'avoir votre avis sur le dessus, consultez: http://africa.reuters.com) (rédaction par David Lewis; édition par Alistair Thomson)

 

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 16:52




 

APA Bangui 2008-08-13 (Centrafrique) Le président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean Jacques Démafouth, a demandé au président centrafricain François Bozizé, de modifier la composition du comité d’organisation de dialogue politique inclusif conformément à l’esprit du consensus et de l’accord global de paix signé le 21 juin dernier à Libreville, au Gabon.

Le leader de l’APRD a également demandé au chef de l’Etat de réviser le projet de loi d’amnistie dans l’intérêt général du peuple centrafricain. «La paix n’a pas de prix », a-t-il dit, soulignant que le président François Bozizé a besoin de tous les Centrafricains pour régler les problèmes du pays.

Selon M. Démafouth, qui fut ministre de la défense sous le régime du président déchu Ange Félix Patassé, le gouvernement doit aller au dialogue, car ce forum important permettra aux Centrafricains de s’asseoir autour d’une même table et diagnostiquer tous les maux qui minent le développement du pays.

Il a dénoncé le «dilettantisme du gouvernement», ponctué par «des atermoiements qui prouvent le gouvernement centrafricain n’a pas la volonté d’aller au dialogue politique inclusif».

Trois projets de loi d’amnistie, déposés pour adoption à l’Assemblée nationale par le gouvernement sont à l’origine de la nouvelle crise politique que traverse la Centrafrique, bloquant le processus en cours en vue de la tenue du dialogue politique inclusif censé ramener un paix définitive dans ce pays.

La coalition de l’opposition démocratique de l’Union des Forces vives de la Nation (UFVN) a exprimé son désaccord total avec les trois projets de loi et décidé de suspendre sa participation au processus du dialogue politique inclusif.

Le premier projet de loi concerne l’amnistie des «infractions commises par les éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre contre les mouvements rebelles, le 15 mars 2003».

Le second a trait aux infractions commises par les éléments armés ayant participé au putsch militaire du 15 mars 2003, tandis que le 3ème concerne l’atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale par des groupes politico-militaires, notamment l’Union des Forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) et l’APRD.

L’APRD a accusé le gouvernement d’avoir abusé de sa confiance et de vouloir profiter des accords signés pour «amnistier des faits dont lui seul a connaissance et qui n’ont jamais été exposés au public et dont le parquet n’a jamais été saisis».

L’UFVN comprend l’APRD de Démafout, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Abdoulaye Miskine et l’Union des forces républicaine (UFR) du Lieutenant Florian Ndjadder.

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 16:39

APA Bangui 13-08-2008 (Centrafrique) Le président centrafricain François Bozizé a accusé l’opposition démocratique et les groupes politico-militaires de remettre en question le principe du dialogue politique inclusif, pour une sortie de crise définitive, dans une allocution prononcée, mercredi dans la sous-préfecture de la Sangha Mbaéré (sud-ouest), à l’occasion de la célébration du 48ème anniversaire de l’indépendance de la République centrafricaine.

«Les troubles militaro-politiques ont mis à rude épreuve la bonne volonté des patriotes convaincus et l’engagement de nos partenaires les plus résolus qui en arrivent à demander si les Centrafricains veulent réellement relever le défi du millénaire pour le développement», a déclaré le chef de l’Etat.

«Comment alors expliqué le retour des démons de la division, alors en moins de deux ans des échéances électorales»? A-t-il interrogé.

«Nous ne sommes pas crédibles lorsque, pour des intérêts égoïstes, nous mettons en danger la vie de nos compatriotes ainsi que celle des étrangers vivant sur notre territoire en leur interdisant la libre circulation sur telle ou telle partie du territoire», a-t-il dit.

Concernant les trois projets de loi d’amnistie controversés, déposés pour adoption à l’Assemblée nationale par le gouvernement, le président Bozizé a indiqué que la décision de l’Assemblée nationale est souveraine.

Il a dénoncé la mauvaise foi de ceux qui remettent en cause le processus de la tenue du dialogue politique inclusif et exhorté le peuple centrafricain à ne pas céder aux chants des sirènes et aux solutions de facilité.

«Ceux qui vous promettent des solutions miracles, nous les avons déjà vus à l’œuvre. Non seulement ils vous induisent en erreur et abusent de votre bonne foi, mais surtout ils vous méprisent car leur nature profonde ne change et ne changera pas», a-t-il conclu.



Ndlr Centrafrique-Presse : On finit par se demander sur quelle planète se trouve Bozizé. La solution de facilité c’est la voie choisie par lui qui consiste à vouloir profiter du processus du dialogue inclusif pour s’autoamnistier. Le problème actuellement qui a entraîné le retrait de tous les mouvements armés et autres protagonistes du dialogue, ce sont les trois projets de loi scélérats dont on exige le retrait pur et simple. Il confie la gestion du dossier de la préparation du dialogue inclusif à des ministres très peu sérieux comme Cyriaque Gonda et Thierry Maléyombo. Dès lors pourquoi s’étonne-t-il de l’impasse actuelle ?

 

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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 19:03



APA-Bangui 2008-08-10 (Centrafrique) Le Coordonnateur principal pour la Majorité présidentielle, le ministre Job Isima, a dans un communiqué de presse diffusé samedi soir, demandé à l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) et le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) à revenir à la table du dialogue politique inclusif.

Le ministre Job Isima a « exhorté l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN) à jouer son rôle d’opposition démocratique dans la sphère politique centrafricaine ».

Le ministre Job Isima, « en appelle à la vigilance du peuple centrafricain tout entier face à la campagne de la désinformation à l’esprit de division et de déstabilisation entretenu par cette frange de la classe politique ».

Il a pris à témoin l’opinion nationale, les institutions et les organisations sous régionales, régionales et internationale pour le non respect de l’une des dispositions importantes de l’accord global de paix qui prévoit le règlement des différends entre les signataires.

Il est à retenir qu’en convoquant le 1er août dernier, la session extraordinaire pour examiner les lois d’amnistie générale débouchant aux assises effectives du dialogue politique inclusif, l’APRD dans un communiqué de presse signé par son président Jean Jacques Démafouth, s’est retiré du processus du dialogue, à cause de cette « loi d’amnistie partielle ».

Tandis que, l’UFVN a qualifiant cette « loi de scélérate » et de « désolation » s’est également retiré de ce processus.

L’APRD avait décidé début août de suspendre sa participation au processus devant conduire à la tenue du dialogue politique inclusif, en appelant au Président Omar Bongo Ondimba « pour constater la volonté manifeste du gouvernement centrafricain de ne pas tenir ses engagements, et de convoquer toutes les parties des accords ».

Des accords avaient été signés entre le pouvoir et l’opposition les 9 mai 2008 et 21 juin dernier à Libreville, au Gabon, pour la tenue d’un dialogue politique inclusif.

Jeudi dernier le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, François Lonseny Fall, a appelé à une nouvelle médiation du président gabonais Omar Bongo Ondimba, pour aider la République centrafricaine à surmonter la crise politique actuelle qui empêche la tenue du dialogue politique inclusif, forum censé ramener une paix définitive dans le pays.


Ndlr Centrafrique-Presse : Le clan Bozizé ferait mieux de s’interroger sur les véritables raisons pour lesquelles tous les mouvements armés et l’UFVN ont interrompu leur participation au processus du dialogue en réaction aux projets de loi scélérats d’amnistie soumis aux députés. Bozizé n’est pas un homme qui tient parole. Aucun Centrafricain n’est dupe de ce que réellement Bozizé ne veut pas du dialogue politique inclusif et son objectif inavouable est de gagner du temps sur le chronogramme des présidentielles de 2010. Toute autre tentative d’explication  est vaine…

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 16:03

 


Bangui, Bangui - 05/08/2008 Centrafrique (PANA) - Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique (BONUCA), M. François Lonsény Fall a sollicité la médiation du président gabonais, Omar Bongo Ondimba, pour mettre fin à la controverse née du rejet, par l’opposition centrafricaine, de 3 projets de loi d’amnistie transmis par le gouvernement à l’Assemblée nationale, a appris la PANA mardi de source officielle.

Dans un communiqué de presse publié à Bangui, le BONUCA et son chef, M. Lonsény Fall, affirment suivre "avec une grande préoccupation" cette nouvelle crise de nature à compromettre les acquis des efforts de paix et de réconciliation dans le pays d’une part et, d’autre part, à remettre en cause la tenue du Dialogue politique inclusif.

Le Représentant spécial invite en conséquence toutes les parties concernées "à faire preuve de volonté politique, en vue de poursuivre harmonieusement l’élan déjà pris, en vue de la restauration de la paix et, ce, conformément à l’esprit de l’accord global de paix signé à Libreville le 21 juin 2008".

L’appel du BONUCA intervient au lendemain de la décision des groupes rebelles et de l’Union des forces vives de la nation (Ufvn, opposition démocratique) de se retirer du processus devant conduire au Dialogue Politique Inclusif.

L’un après l’autre, les 3 groupes rebelles qui ont signé avec le gouvernement un accord global de paix le 21 juin dernier à Libreville, ont annoncé la suspension de leur participation au processus de paix pour protester contre des projets de loi d’amnistie soumis au parlement dont une session extraordinaire a démarré le 1er août dernier.

L'UFVN leur a emboîté le pas au cours d’une assemblée générale samedi dernier, expliquant que l’un des projets exclut de fait les responsables politiques et les responsables des rébellions pour les actes commis avant le 15 mars 2003, date de la prise de pouvoir du général François Bozizé, tandis qu’un autre envisage l’amnistie des éléments tristement célèbres de sa garde prétorienne.

En conclusion d’un communiqué de presse daté du 1er août, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), rébellion active dans le Nord-ouest du pays en a appelé à l’intervention du Président El Hadj Omar Bongo Ondimba, président du Comité ad hoc de l’espace CEMAC pour les questions centrafricaines, invité à constater la volonté manifeste du Gouvernement centrafricain de ne pas tenir ses engagements, et de convoquer toutes les parties signataires des accords.

Il convient de rappeler que l’adoption d’une loi d’amnistie constitue le dernier obstacle avant la tenue du Dialogue Politique Inclusif et devrait permettre la participation des exilés et autres représentants des groupes rebelles à ce forum prévu à Bangui.

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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 22:52

UNION DES FORCES VIVES DE LA NATION (U.F.V.N)

POUR LE RENOUVEAU DEMOCRATIQUE

DECLARATION SUR LES TROIS PROJETS DE LOI D’AMNISTIE

 

Au sortir des élections de 2005, la quasi-totalité des Centrafricains croyait fermement avoir renoué avec 1a paix. Nous avions tous la conviction que notre pays venait enfin de tourner une page sombre de notre histoire commune. Nous avons tous, hélas, vite déchanté. En effet, tous les centrafricains ont vite compris que la période électorale ne fut qu'un intermède dont les promesses de paix et de développement sont assimilables à un mirage, puisque malheureusement, nous avons dû nous rendre à l'évidence que notre pays s'est davantage replongé dans une situation de précarité inédite sur tous les plans, précipitant ainsi tout le peuple dans une souffrance intenable et une insécurité inconnue jusqu'alors.

Ces troubles récurrents sous forme de rébellions armées chroniques qui tuent la République, procèdent invariablement et pour l'essentiel des deux mêmes causes, à savoir la FRUSTRATION pour fait « d'exclusion de l'autre» et la MAUVAISE GOUVERNANCE, le tout sur fond de tribalisme, de clanisme, de régionalisme, de népotisme, de clientélisme, idéologies chères aux « Demeures Politiques » en panne de projet de société rigoureusement inspiré par le terrain national et assorti d'un programme de gouvernement cohérent, intégrateur et juste.

C'est devant ce constat de désespoir généralisé que l'Union des Forces Vives de la Nation avait appel publiquement la tenue d'un dialogue politique inclusif. Pour nous, ce dialogue politique inclusif devrait réunir toutes les filles et tous les fils de ce pays, et notamment les responsables politico-militaires pou exorciser le mal centrafricain, afin que notre nation réconciliée ait l'opportunité de se consacrer désormais aux tâches susceptibles d'enclencher le développement de notre pays aux potentialités immenses.

L' l'Union des Forces Vives de la Nation avait en son temps salué les travaux du Comité Préparatoire dl cette importante assise. Elle attendait comme tous les Centrafricains la signature de l'Accord de Paix Global, la mise en place du Comité d'Organisation et les lois d'amnistie, afin que le Dialogue Politique commence enfin de manière Inclusive.

C'est animé par ce soucis d'appuyer ce processus que l'Union des Forces Vives de la Nation a accepté de déléguer à Libreville son Coordonnateur en qualité d'observateur, car ce que notre Peuple dans toutes se: composantes désire est la progression inéluctable de ce processus dont l'aboutissement logique est le vote de la loi d'amnistie devant donner l'opportunité à tous les protagonistes de participer sereinement al Dialogue Politique Inclusif, seul gage d'une retour à la Paix et à la Sécurité.

Malheureusement, à la lecture des trois projets de loi d'amnistie qui viennent d'être soumis à l'Assemblée Nationale lors de la session extraordinaire convoquée à compter de ce jour, J'UFVN fait les constats  suivants :

1°) dans le premier projet de loi d'amnistie, »Charité bien ordonnée commençant par soi-même», le Président de la République François BOZIZE s'est autoamnistié ainsi que ses compagnons impliqués dan~ le coup d'Etat de mars 2003, de tous les crimes graves et massifs commis sur toute l'étendue du territoire centrafricain, et dont les stigmates sont encore vives dans notre pays;

2°) dans le second projet de loi d'amnistie, il envisage l'amnistie des éléments tristement célèbres de sa garde prétorienne qui ont semé et sèment toujours la désolation "depuis le 15 mars 2003 jusqu'à ce jour, tant à Bangui que dans le Nord-Ouest et le Nord-est du pays, tuant, pillant et violant sans retenue, comme l'ont souligné les rapports de l'Union des Journalistes Centrafricains (UJCA), International Crisis Group(ICG), Human Rights Watch (HRW),les Systèmes des Nations Unies, etc.

Il faut souligner que par ce projet de loi, le Président BOZIZE fait involontairement un aveu de culpabilité de sa garde prétorienne dans des crimes qu'il a toujours niés. En les reconnaissant implicitement aujourd'hui, il démontre également que c'est volontairement qu'il a toujours refusé d'ouvrir une enquête  judiciaire sur ces crimes, malgré les demandes pressantes de la communauté internationale.

3°) le troisième projet de loi concerne les responsables des rébellions politico-militaires, mais uniquement  pour les crimes à partir du 15 mars 2003 jusqu'à ce jour. Ce projet exclut donc de fait les responsables  politiques et les responsables des rébellions pour les actes commis avant le 15 mars 2003.

Au regard de ce qui précède, quiconque s'oppose au retour de la paix et à la tenue du Dialogue Politique Inclusif ne s'y prendrait pas autrement.

Pour l'Union des Forces Vives de la Nation, si le Président BOZIZE voulait réellement le dialogue puis la paix, ces projets de loi d'amnistie devraient être guidés par les idées forces suivantes:

L'amnistie devrait s'étendre à tous les mouvements politico-militaires sans exception, y compris ceux  qui n'ont pas signé d'accords de paix, pour éviter la résurgence de troubles politico-militaires dans le pays;

L'amnistie doit couvrir les faits reprochés aux responsables politiques et politico-militaires commis avant le 15 mars 2003, exactement comme le Président BOZIZE s'est autoamnistié, lui et ses compagnons, pour les actes commis le 15 mars 2003.Il est inadmissible qu'il s'octroie à lui-même la même chose qu'il refuse à autrui.

Compte tenu de tout ce qui précède, l'Union des Forces Vives de la Nation, pour qui ces projets de le d'amnistie de 2003 sont une insulte à toute la nation centrafricaine, parce qu'ils ne contribuent nullement résoudre le réel problème de fond qui est celui du retour à la paix et à la concorde nationale, lequel  demeure en l'état, déclare :

 L'Union des Forces Vives de la Nation demande solennellement à l'Assemblée Nationale représentation du peuple souverain, de rejeter ces projets de loi pour leur esprit contraires aux intérêts supérieurs de la nation en péril;

L'Union  des Forces Vives de la Nation demande à toutes les forces vives de la nation d'empêche par tous moyens légaux les dérives totalitaires et arbitraires du Chef de l'Etat qui place ses intérêts personnels  et ceux de son clan avant l'intérêt du peuple centrafricain, notamment son droit à vivre dans la paix et la sécurité.

L'Union  des Forces Vives de la Nation appelle la Communauté internationale  à obtenir du Président BOZIZE le retrait de ces projets de lois scélérates, et la rédaction par tous les protagonistes de la crise de projets de loi d'amnistie consensuels.

L'Union  des Forces Vives de la Nation suspend à compter de ce jour sa participation au processus du Dialogue Politique Inclusif jusqu'au retour définitif du respect du consensus convenu d'un commun accord.

Fait à Bangui, le 31 juillet 2008

Pour l'U.F.V.N

Le Coordonnateur Maître Henri POUZERE

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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 16:50



APA Bangui 2008-07-24 (Centrafrique) Le président centrafricain François Bozizé a convoqué une session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour le 1er août, afin d’examiner notamment le projet de loi d’amnistie, dans le cadre du processus du dialogue politique inclusif attendu en Centrafrique, après la signature de l’accord global de paix, le 21 juin dernier à Libreville au Gabon.

Le porte-parole de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), le colonel Djim-Wei Bébiti, a déploré, dans un communiqué de presse rendu public, jeudi à Bangui, que le projet de loi d’amnistie générale ne soit encore parvenu ni à lui ni aux autres parties pour en débattre avant sa présentation à l’Assemblée nationale, dans un esprit de consensus.

A cet égard, M. Djim-Wei Bébiti a mis en garde contre le risque de rupture du consensus dans le processus du dialogue politique inclusif, toujours attendu.

La session extraordinaire de l’Assemblée nationale doit également examiner trois autres projets de loi dont le premier porte sur la loi des finances rectificative du budget de l’Etat pour 2008, le second sur le code forestier alors que le 3ème projet de loi porte organisation et fonctionnement du conseil supérieur de la magistrature, selon un décret présidentiel signé par le président Bozizé jeudi à Bangui.


Le Parlement centrafricain en session extraordinaire le 1er août



Bangui, 24/07/2008 – Centrafrique (PANA)  - Trois projets de loi portant amnistie figurent parmi les cinq dossiers inscrits à l'ordre du jour d'une session extraordinaire de l'Assemblée nationale centrafricaine convoquée pour le 1er août 2008, aux termes d'un décret signé ce jeudi par le président centrafricain François Bozizé.

Il convient de souligner qu'avec l'examen et peut-être l'adoption d'une loi d'amnistie, le processus devant conduire à la tenue du Dialogue politique inclusif connaîtra un aboutissement.

L'on se souvient encore des dernières réticences de certains mouvements rebelles (FDPC d'Abdoulaye Miskine et UFDR de Zacharia Damane) et autres formations politiques qui posent comme condition une amnistie pour apposer leur signature au bas de l'accord global de paix signé à Libreville le 21 juin dernier et prendre part au Dialogue Politique Inclusif.


Les autres projets de loi sont entre autres ceux relatifs à la rectification de la loi de finances du 31 janvier 2008 arrêtant le budget national ; au Code forestier et au fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature.

 

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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 14:41




 

APA Bangui2008-07-21 (Centrafrique) Le général Abdoulaye Miskine, leader de l’Union des forces démocratiques de Centrafrique (UFDC), l’un des trois puissants groupes rebelles basés au nord-ouest du pays, s’est déclaré prêt à signer l’accord global de paix, prélude à la tenue du dialogue politique inter centrafricain prévu ce mois à Bangui, a appris APA.

 

«Je suis prêt à signer l’accord global de paix afin de donner une chance à la tenue du dialogue politique inclusif qui est considéré par tous comme l’unique voie de sortie de crise», a indique, dans un communiqué publié samedi à Bangui, le général Miskine qui vit à Tripoli en Libye.

 

«Nous sommes résolument engagés à participer à ces prochaines assises politiques pour apporter notre contribution à l’oeuvre de l’unité et de la paix nationale», ajoute le texte, soulignant que «nul n’à le droit de bloquer le processus du dialogue politique qui est l’unique occasion de réconciliation des fils et filles de Centrafrique et de l’instauration d’une paix durable dans le pays».

 

L’accord global de paix a déjà été signé le mois dernier à Libreville au Gabon par le gouvernement centrafricain et les deux mouvements rebelles de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) et de l’Union des forces démocratiques pour le renouveau (UFDR).

 

Pour des raisons logistiques, M. Miskine n’avait pas effectué le déplacement de Libreville où la signature de l’accord de paix s’était déroulée sous les auspices du président gabonais Omar Bongo Ondimba, président du comité ad hoc de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sur les affaires centrafricaines.

 

Ancien chef de la garde rapprochée du président déchu Ange Félix Patassé, Miskine est rentré en rébellion fin décembre 2005, six mois après l’élection de M. François Bozizé (juin 2005) à la présidence de la République.

 

Un mois après la signature d’un accord de paix avec le gouvernement centrafricain, en février 2007, le chef rebelle est venu passer quatre semaines à Bangui, en mars 2007. Il était logé au palais présidentiel en raison de ses nouvelles fonctions de conseiller à la présidence de la République qui lui ont été confiées peu après la signature de l’accord de paix.

 

Reparti en Libye en avril 2007, soit un mois après sa prise de fonction comme conseiller à la présidence, M. Miskine n’est plus jamais rentré à Bangui depuis lors, sous prétexte que sa sécurité n’y est pas garantie.

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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 00:48

 

Bangui, 26 juin (ACAP) – Le ministre de la Communication, chargé du dialogue politique inclusif en préparation en Centrafrique, M. Cyriaque Gonda a exprimé sa satisfaction pour la signature d'un accord global de paix entre le gouvernement et deux mouvements politico-militaires, notamment l'Union des forces démocratique pour le rassemblement (Ufdr) et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd), le 21 juin 2008 à son retour de Libreville au Gabon, où s'est déroulé l'événement.

 

« On a réussi à signer l'accord qui est considéré comme un accord satisfaisant pour toutes les parties, et qui nous ouvre un boulevard pour toutes les forces vives de la nation, les acteurs politiques de la société civile qui se préparent pour aller au dialogue politique inclusif », a-t-il indiqué.

Pour le ministre Cyriaque Gonda, ce qui reste à faire, c'est « l'observation stricte du cessez-le-feu, de l'amnistie qui devrait être promulguée à l'endroit des militaires, des combattants des mouvements politico-militaires, des fonctionnaires membres civils de ces pour les faits liés à la rébellion », pour leur permettre de prendre part au dialogue.

 
Il a par ailleurs indiqué que la date du dialogue politique inclusif est approximativement située à 45 jours, à partir de la date de la mise en place du Comité d'organisation le 8 juin 2008.

Il faut noter que les points forts de l'accord global de paix de Libreville sont entre autres la confirmation de leur engagement à respecter le cessez-le-feu, la promulgation d'une loi d'amnistie générale à l'endroit des militaires, des combattants et des civils des mouvements politico-militaires Aprd et Ufdr pour des crimes et délits poursuivis devant les juridictions nationales centrafricaines à l'exception des crimes relevant de la compétence de la Cour Pénale internationale (Cpi), la réhabilitation dans leurs droits des militaires centrafricains radiés pour des faits liés à la rébellion et fonctionnaires civils de l'Aprd et de l'Ufdr dans leur formation et corps d'origine.

 
Il convient de signaler que l'accord global de paix de Libreville constitue la somme des accords parcellaires signés entre le gouvernement et l'Ufdpc le 2 février 2007 à Syrte en Libye, le 13 avril 2007 avec l'Ufdr à Birao et le 9 mai 2008 à Libreville avec l'Aprd.

Signalons que « pour des raisons logistiques », M. d'Abdoulaye Miskine de l'Ufdpc, actuellement en Libye, n'a pu faire le déplacement de Libreville. Toutefois, cet accord global de paix est dit « ouvert » à la signature de tout autre mouvement politico-militaire.

 

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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 21:29

 

APA Bangui2008-06-26 (Centrafrique) Le dialogue politique inclusif attendu en Centrafrique pourrait s’ouvrir le 23 juillet prochain, selon M. Cyriaque Gonda, ministre centrafricain de la communication et coordonnateur du comité d’organisation de ce forum inter centrafricain censé ramener une paix définitive dans ce pays enclavé d’Afrique centrale.

 

M. Gonda a signé, pour le gouvernement centrafricain, l’accord de paix global conclu, samedi 21 juin, avec les deux mouvements rebelles de l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR) et de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), sous les auspices du président gabonais Omar Bongo Ondimba, président du comité ad hoc de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) sur les affaires centrafricaines.

 

Dans une déclaration à la presse à son retour de la capitale gabonaise, le coordonnateur a situé la date du dialogue politique inclusif, approximativement 45 jours après la date de la mise en place du Comité d’organisation du dialogue politique inclusif, le 8 juin dernier.

 

«On a réussi à signer l’accord, qui est considéré comme un accord satisfaisant pour toutes les parties, et nous ouvre un boulevard pour que toutes les forces vives de la nation, les acteurs politiques et la société civile, se préparent pour aller au dialogue politique inclusif», a déclaré M. Gonda, réaffirmant que l’accord de paix global préconise l’observation stricte du cessez-le-feu.

 

«L’amnistie devait être proclamée à l’endroit des militaires, des combattants des mouvements politico-militaires et des fonctionnaires membres civils de ces mouvements politico-militaires pour les faits liés à la rébellion», a-t-il ajouté. «Je pense que nous devons faire maintenant observer la mise en œuvre sur la base des procédures légales à soumettre à l’assemblée nationale», a-t-il conclu.

 

L’accord de paix global conclu à Libreville a été précédé par des accords séparés signés entre le gouvernement centrafricain et des mouvements rebelles, dont l’Union des forces démocratiques du peuple centrafricain (UFDPC), le février 2007 à Syrte (Libye).

 

Les autres accords l’ont été avec l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR), le 13 avril 2007 et l’APRD, le 9 mai 2008 à Libreville (Gabon). L’aille politique de l’UFDR basée au Bénin et l’ex-chef de l’UFDPC Abdoulaye Mikisne, qui vit en Libye, n’ont pas fait le déplacement de la capitale gabonaise.

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF