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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 22:20

 en Centrafrique






APA Bangui 2008-09-19
(Centrafrique) Les organisations de promotion et de défense des droits de l’homme ont demandé la recomposition du comité d’organisation du dialogue politique inclusif centrafricain, dans un communiqué de presse rendu public, vendredi à Bangui.

«Les organisations de promotion et de défense des droits de l’homme exigent la fixation par le nouveau comité d’organisation d’un chronogramme précis pour la tenue du dialogue politique inclusif», ajoute le communiqué.

Concernant les trois projets de loi d’amnistie à l’origine du regain de tension politique dans le pays, les organisations de défense des droits de l’homme ont demandé «l’adoption par l’Assemblée nationale, d’une loi d’amnistie générale unique excluant les crimes de guerre et toute autre incrimination relevant de la compétence de la Cour pénale internationale (CPI) »

«Elles demandent aux belligérants d’assurer la sécurité des populations civiles sous leur contrôle et de respecter le droit international humanitaire et les droits de l’homme», conclut le communiqué.

La crise post-électorale de 2005, l’exclusion, la mal gouvernance et les violations massives des droits de l’homme ont favorisé l’éclosion de rebellions armées qui terrorisent les populations civiles dans les régions du nord-ouest et le nord-est du pays.

Les mouvements politico-militaires centrafricains se sont retrouvés à Libreville le lundi 15 septembre pour réaffirmer leur adhésion à l’accord global de paix conclu le 21 juin dans la capitale gabonaise, dans la perspective de la tenue du dialogue politique inclusif censé ramener une paix durable en Centrafrique.

Le président Omar Bongo Ondimba préside le comité ad hoc de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sur les questions centrafricaines.

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 17:28





LES ORGANISATIONS DE PROMOTION ET DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME DEMANDENT LA RECOMPOSITION DU COMITE D’ORGANISATION DU DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF ET L’AMNISTIE GENERALE 

 

                                          ***

 

La crise post-électorale de 2005, ajoutée à la politique d’exclusion, la mal gouvernance et aux violations massives des Droits de l’Homme ont alimenté les mouvements de rébellion armée contre lesquels le Gouvernement  avait fait une option militaire qui, loin de montrer son efficacité, n’a fait que favoriser les exactions de la part des belligérants sur les populations civiles des régions du Nord-Est et Nord-Ouest.

 

Dès le départ, les Organisations de Promotion et de Défense des Droits de l’Homme avaient appelé les protagonistes à un règlement pacifique de ce conflit par le dialogue.

 

Après avoir nié l’existence de ces mouvements de rébellion armée, le Gouvernement a été amené par la force des choses à les reconnaître, puis à admettre sous des pressions diverses l’idée de l’organisation du  Dialogue Politique Inclusif.

 

Un Comité Préparatoire a été mis en place et a déposé son rapport depuis le 25 avril 2008 avec un chronogramme précis.

 

Depuis lors, le Gouvernement utilise des procédés dilatoires ce qui démontre l’absence de volonté de sa part d’organiser un Dialogue Politique Inclusif afin de régler de manière durable la crise dans le pays.

 

 

On assiste aujourd’hui à une partition de fait de la République Centrafricaine. Dans le Nord, le mouvement politico-militaire,  l’Armée pour la Restauration de la Démocratie «  APRD » a instauré un système de rackets pompeusement appelés « taxes, droits de douane » et exerce une parodie de justice. De plus, il procède à la désignation de personnes pour remplacer les autorités officielles (maires, commandant de brigade, chefs de village, chefs de canton), c’est-à-dire qu’il utilise des prérogatives qui relèvent de la compétence de l’Etat.

 

En même temps, des exactions sont fréquentes sur les populations civiles suivies d’assassinats et d’actes de torture et de mauvais traitements.

 

Usant toujours de méthodes dilatoires, l’Assemblée Nationale convoquée en Session Extraordinaire pour l’adoption d’une loi d’amnistie générale, a reçu trois projets « saucissonnés »du Gouvernement. Ces projets sont contraires au Statut Rome instituant la Cour Pénale Internationale signé et ratifié par la République Centrafricaine, mais sont aussi en contradiction avec l’esprit du Dialogue Politique Inclusif.

 

La conséquence c’est que certains mouvements politico- militaires et l’opposition démocratique se sont retirés du processus d’où le blocage actuel et la reprise des hostilités dans le Nord et le Nord-Ouest dont les premières victimes sont toujours les populations civiles.

 

Les Organisations de Promotion et de Défense des Droits de l’Homme considèrent qu’il n’ y a pas d’autres issues à la crise que la tenue d’un Dialogue Politique Inclusif c’est-à-dire avec tous les acteurs de la crise centrafricaine.

 

En conséquence, elles :

 

-  demandent au Gouvernement de procéder à la recomposition du Comité d’Organisation du Dialogue Politique Inclusif conformément au consensus ;

 

- demandent l’adoption par  l’Assemblée Nationale, d’une loi d’amnistie générale unique excluant les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre et tout autre incrimination relevant de la compétence de la Cour Pénale Internationale;

 

- soumettent concrètement à la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale  une proposition dans le cadre de la loi  d’amnistie générale;

 

-          exigent la fixation par le nouveau Comité d’Organisation d’un chronogramme précis pour la tenue du Dialogue Politique Inclusif ;

 

-          Demandent aux belligérants d’assurer la sécurité des populations civiles sous leur contrôle et de respecter le Droit International Humanitaire et les Droits de l’Homme ;

 

 

Fait à Bangui le 17 septembre  2008

 

Ont signé

 

ACAT-RCA, Bruno Hyacinthe GBIEGBA

 

AFJC,  Marie Blandine SONGUELEMA- YAKONDJI

 

LCDH, Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO

 

MDDH, Adolphe NGOUYOMBO

 

OCDH, Mathias Barthélemy MOROUBA

 

RONGDH Lucille MAZANGUE


PROPOSITION  DE LOI D’AMNISTIE GENERALE.

 

 

 *********************************************

 

 

Article 1er :

 

a)- Sont amnistiés sur toute l’étendue du territoire national, tous les faits qualifiés crimes ou délits commis avant la date de la promulgation de la présente loi par :

 

-         les éléments des forces de défense et de sécurité,

-         les éléments des mouvements de rébellion armée,

-         les anciens chefs d’Etat,

-         toute autre personne,

 

b)- bénéficient de la présente loi d’amnistie, les auteurs, co-auteurs et complices civils ou militaires de ces infractions.

 

Article 2 :

 

Sont exclus de la présente loi d’amnistie, les incriminations  visées par le Statut de Rome, notamment :

 

-         les crimes de génocide,

-         les crimes contre l’humanité,

-         les crimes de guerre ou tout autre crime relevant de la compétence de la Cour Pénale internationale.

 

Article 3 :

 

L’amnistie des infractions visées à l’article 1er ci-dessus ne préjudicie pas aux intérêts civils des victimes.

 

 

 

Article 4 :

 

La présente loi sera enregistrée et publiée au Journal Officiel.

 

Elle sera exécutée comme loi de l’Etat.

 

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 21:41











     Mme Laure Olga Gondjout MAE du Gabon

Libreville, Gabon
- 16/09/2008 (Pana) - La capitale gabonaise, Libreville, a accueilli ce lundi la première réunion du Comité de suivi de l'Accord de Paix global, signé entre le gouvernement centrafricain et les mouvements politico-militaires, selon un communiqué du ministère gabonais des Affaires étrangères.

La rencontre a été présidée par la ministre gabonaise des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'intégration régionale, Laure Olga Gondjout, précise le communiqué.

La réunion devait examiner l'évolution de la situation en Centrafrique, ainsi que les modalités d'application des dispositions de l'Accord, et permettre au Comité de suivi de lancer un appel solennel à l'ensemble des acteurs, afin qu'ils persévèrent dans ce processus de paix, appelé à déboucher sur un Dialogue politique inclusif.

Se félicitant du retour de l'APRD dans le processus de paix, la Comité a recommandé l'application de toutes les dispositions de l'Accord, "notamment celles relatives à l'amnistie générale", précise le communiqué.

Le Comité a également sollicité l'étroite collaboration de la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX), ainsi que celle de la communauté internationale, invitée à davantage d'efforts "pour accompagner ce processus de paix".




L’APRD regagne le processus de paix en Centrafrique




APA-Libreville (Gabon)
2008-09-16 -  L’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean-Jacques Demafouth, mouvement rebelle centrafricain actif dans le nord-ouest du pays, à décidé lundi à Libreville de regagner le processus de paix qu’il boudait suite à l’adoption par le gouvernement de Bangui d’un projet d’amnistie peu conforme à l’accord global de paix signé dans la capitale gabonaise le 21 juin.

«Nous avons décidé de retourner à la table des négociations. Nous ne pouvons rester insensibles aux souffrances du peuple centrafricain», a déclaré M. Demafouth, à l’issue de la première réunion du comité de suivi de l’accord de Libreville.

L’APRD avait suspendu sa participation au processus devant conduire à la tenue du dialogue politique inclusif en août dernier. Après avoir annoncé son retrait des accords du 9 mai 2008 et du 21 juin de Libreville au Gabon, le parti de M. Demafouth avait interpellé le président Bongo Ondimba pour lui faire constater la volonté manifeste du gouvernement centrafricain de ne pas tenir ses engagements.

Dans le communiqué final publié à l’issue de la réunion du comité de suivi présidée par la ministre gabonaise des Affaires étrangères, Laure Olga Gondjout, «le comité de suivi se félicite du retour de l’APRD dans le processus de paix».

Face à l’enlisement du processus, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique, François Lonseny Fall, avait appelé, en août dernier, à une nouvelle médiation du président gabonais Omar Bongo Ondimba, président du comité ad hoc de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) pour les affaires centrafricaines.

L’appel des Nations unies avait été appuyé par l’Union européenne, la CEN SAD, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX). Autant d’organisations membres du comité de suivi qui ont ainsi facilité la tenue de la réunion de Libreville en vue de la relance du dialogue entre le gouvernement de François Bozizé et les mouvements rebelles centrafricains.

Second mouvement rebelle présent dans la capitale gabonaise, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) a demandé à la communauté internationale d’aider la Centrafrique à financer le processus de cantonnement des mouvements rebelles avant de parvenir au dialogue inter centrafricain tant attendu par les populations.

 

Centrafrique : A Libreville réunion de suivi de l'Accord de paix global en vue dune sortie définitive de crise

 Gabonews (Libreville) 16 Septembre 2008

Désiré Clitandre Dzonteu

Les signataires des Accords globaux de paix de Libreville du 9 mai et du 21 juin derniers, sur la République centrafricaine (RCA), ainsi que les acteurs représentatifs de la mise en place de ce cadre de réconciliation (ONU / BONUCA, UE, CEEAC/MICOPAX, OIF, CEN-SAD), conformément à l'article 7 de l'accord de paix global, se réunissent depuis lundi matin à l'Hôtel du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration régionale du Gabon, en vue de l'aboutissement au respect de ces Accords et à un cadre d'échange et de dialogue mutuel qui préviendrait toute escale de conflit dans ce pays.

Prenant la parole au nom du gouvernement, le président de cette réunion de Libreville, le ministre gabonais des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration régional, Laure Olga Gondjout, a rappelé que le Chef de l'Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba, fournit des efforts inlassables pour permettre à ce pays frère de revenir à la paix.

C'est à ce titre, indique-t-elle, que le Gabon a été « le cadre, le 9 mai et le 21 juin de cette année, de la signature de deux accords importants visant à renouer les fils du dialogue entre l'ensemble des acteurs politiques de la République centrafricaine ». Dès lors, ajoute-elle, « ces accords, et en particulier l'accord global de paix du 21 juin 2008, ont constitué un réel espoir dans le dénouement de la crise dans ce pays ».

Ainsi, avant de clore son propos, revenant sur la nécessité du peuple centrafricaine à bénéficier d'un climat de paix, de tolérance, de concorde et de dialogue, le ministre des Affaires étrangères a souligné que cette réunion était fondée sur deux objectifs « clairs » :« - Réaffirmer la volonté ferme de l'ensemble des partenaires à la paix à respecter l'esprit et la lettre des accords de Libreville;- mettre en place un cadre concret d'échange et de dialogue mutuel qui préviendrait toute escale au conflit ».

 

 

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 23:12



 



LIBREVILLE 15 septembre 2008 (AFP) — Le gouvernement centrafricain et les rébellions ont trouvé un accord lundi à Libreville pour relancer "le Dialogue politique inclusif", rassemblant toutes les parties centrafricaines et sortir le pays de son instabilité chronique, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Cette réunion a permis une reprise du dialogue entre le gouvernement et les mouvements politico-militaires. C'est déjà un acquis", a affirmé à l'AFP François Lonsény Fall le représentant spécial des Nations unies en Centrafrique, à la sortie des discussions au ministère gabonais des Affaires étrangères.

Le gouvernement centrafricain devrait notamment revoir sa loi d'amnistie examinée au Parlement et qui avait conduit la rébellion de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean-Jacques Demafouth active dans le nord-ouest à se retirer des accords de paix.

C'était le principal point d'achoppement avant la réunion de lundi. Initialement prévu le 8 juin, le Dialogue Politique inclusif, qui avait déjà pris du retard, a été suspendu en raison du retrait de l'APRD, critique du projet de loi dont l'examen par le Parlement a été retardé de semaine en semaine depuis la mi-août.

Le comité de suivi de l'accord de paix du 21 juin signé à Libreville a également "lancé un appel au cessez-le-feu et examiné les modalités d'application et de surveillance de ce cessez-le-feu à travers la Micopax", la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique qui servira de force d'interposition, selon M. Fall.

"Le cantonnement" des mouvements rebelles "viendra. Il se fera avec le concours de la Communauté internationale", a encore ajouté M. Fall.

"Le comité a exhorté le gouvernement et toutes les parties à appliquer tous les éléments de l'accord global y compris celui de l'amnistie", a admis Cyriaque Gonda, ministre centrafricain de la Communication en charge du Dialogue, affirmant: "Il y a des questions de mésentente, d'interprétation sur cette loi d'amnistie et cette réunion nous a permis de rapprocher les points de vue".

L'APRD a "décidé de retourner à la table des négociations, nous ne pouvons rester insensible aux souffrances du peuple centrafricain", selon son président M. Demafouth. "Nous avons réitéré notre demande sur l'amnistie" qui "n'incluait pas tous les protagonistes des crises centrafricaines" et demandé à ce que le "cessez-de-feu soit respecté", a-t-il précisé.

"Dès que nous aurons réglé ce problème-là (de l'amnistie) (...), tout le monde a envie d'aller au dialogue car c'est le seul moyen pour permettre au peuple centrafricain d'espérer", a lancé M. Demafouth.

"Dans l'accord de paix global (du 21 juin), il avait été dit que l'APRD devait rester dans ses zones, l'APRD n'a jamais franchi ces zones pour attaquer les forces gouvernementales, donc nous demandons aux forces gouvernementales de ne pas aller dans les bases de l'APRD", a-t-il ajouté.

Le retrait de l'APRD du processus du Dialogue politique inclusif a été suivi d'une guerre de communiqués entre cette rébellion et le gouvernement qui s'accusent de violations. Le gouvernement a notamment accusé l'APRD d'avoir exécuté seize civils dans les régions du nord-ouest.

L'APRD se dit favorable à l'intervention de la Micopax qui peut "nous aider à faire une très bonne application du cessez-le-feu", selon M. Demafouth.

Les différents acteurs doivent se retrouver dans un mois pour voir si les engagements pris lundi à Libreville sont "respectés sur le terrain".

"Toutes les parties centrafricaines ont fait preuve de patriotisme en pensant à l'avenir de leur pays. Maintenant pour la mise en oeuvre, donnons-nous le temps", a déclaré Laure Olga Gondjout, ministre gabonaise des Affaires étrangères.

 

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 22:47

COMMUNIQUE FINAL DE LA PREMIERE REUNION DU COMITE DE SUIVI DE L'ACCORD DE PAIX GLOBAL

Libreville, le 15 septembre 2008

 

Conformément aux dispositions de l'Accord de Paix Global, signé à Libreville, le 21 juin 2008, entre le Gouvernement de la République Centrafricaine et les Mouvements politico-militaires de la République Centrafricaine, la première réunion du Comité de Suivi s'est tenue à Libreville le lundi 15 septembre 2008.

y ont pris part:

-Son Excellence Madame Laure Olga GONDJOUT, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration Régionale de la République Gabonaise,  

-Monsieur Cyriaque GONDA, Ministre de la Communication, du Civisme, du Dialogue et de la Réconciliation nationale de la République Centrafricaine;

-Monsieur Raymond Paul N'DOUGOU, Ministre de l'Intérieur de la République Centrafricaine ;

Monsieur Dieudonné Stanislas M'BANGOT, Conseiller Politique du Président de la République Centrafricaine;

-Maître Jean-Jacques DEMAFOUTH, Représentant de l'Armée Pour la Restauration de la Démocratie (APRD);

-Monsieur Henri TCHEBO Alias WAFIO, Représentant de l'Armée Pour la Restauration de la Démocratie (APRD);

-Monsieur Djarnib GREBAYE, Représentant de l'Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR).

-Monsieur Guy ROSSATANGA-RIGNAULT, Haut Représentant du Président de la République Gabonaise, chargé des relations internationales;

-Monsieur Albert AKENDENGUE, Représentant Spécial du Président de la République Gabonaise, auprès de la Mission de Paix en RCA;

-Monsieur François Lonsény FALL, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République Centrafricaine;

-Son Excellence Monsieur Jean-Marc SIMON, Ambassadeur Haut Représentant de la République Française près la République Gabonaise, pour la Présidence en exercice de l'Union Européenne;

-Monsieur Djovi GALLY, Envoyé Spécial du Secrétaire Général de la Francophonie en République Centrafricaine;

-Monsieur Ousmane KABA, Conseiller Politique BONUCA ;

-Monsieur Ali Y. S. ELGALLAI, Conseiller Politique de  l'Ambassade de Libye au Gabon, en qualité de Représentant de la Communauté Economique des Etats Sahélo Sahariens.

-Monsieur KHALAF ABOU DIEB, Conseiller à l'Ambassade de Libye au Gabon, en qualité de Représentant de la Communauté Economique des Etats Sahélo Sahariens;

-Amiral Hilaire MOKO, Commandant de la Force Multinationale de la MICOPAX 1.

l- Dans son allocution d'ouverture, Son Excellence Madame Laure Olga GONDJOUT, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration Régionale de la République Gabonaise a salué l'engagement renouvelé des différents acteurs centrafricains et internationaux pour une paix effective et durable en République Centrafricaine.

2- Elle a rappelé le discours à la nation du 31 décembre 2006 de Son Excellence Monsieur François BOZIZE YANGOUVONDA, qui invitait les Filles et Fils de Centrafrique à la promotion de la tolérance, du dialogue et de la réconciliation dans leur pays.

3- L'ordre du jour de cette première réunion comportait, d'une part, l'examen approfondi de l'évolution de la situation en République Centrafricaine et, d'autre part, les modalités d'application de l'Accord de Paix Global, signé le 21 juin 2008 à Libreville.

4- Les participants se sont félicités de la reprise du dialogue entre le Gouvernement les Mouvements politico-militaires centrafricain. Ils ont émis le vœu de voir les discussions engagées sur la résolution de cette question s'approfondir au cours de cette première réunion

5- Soucieux des conséquences de cette crise pour la Sous-région, les participants ont lancé un appel solennel à l'ensemble des acteurs centrafricains afin qu'ils persévèrent sur la voie du dialogue et de la réconciliation, conditions indispensables au retour à une paix durable et à la stabilité de la sous-région.

6- À cet effet, ils ont fait part de leur préoccupation face au regain de tension observé. Ils ont invité les Parties au respect des engagements contenus notamment dans l'Accord de cessez-le-feu et de paix du 9 mai 2008 et dans l'Accord Global de Paix, du 21 juin 2008.

7- En conséquence, le Comité de Suivi appelle au respect du cessez­le-feu, et invite les Parties à s'abstenir de toute déclaration médiatique susceptible de compromettre la lettre et l'esprit de l'Accord de Paix global, et, le cas échéant, d'en référer au seul Comité de Suivi.

8- Le Comité de suivi recommande l'application de toutes les dispositions de l'Accord Global, notamment celles relatives à l'amnistie générale.

9- Le Comité de Suivi sollicite une étroite collaboration de la Mission de Consolidation de la Paix en Centrafrique (MICOPAX), dans la surveillance du respect du cessez-le-feu.

10- Le Comité de Suivi se félicite du retour de l'APRD dans le processus de paix.

ll- Le Comité de Suivi a en outre lancé un appel à la communauté internationale afin qu'elle redouble d'efforts en vue d'accompagner le processus de paix entamé entre les frères centrafricains, devant déboucher sur le Dialogue Politique Inclusif tant attendu par le Peuple centrafricain.

12- Au terme de ses travaux, le Comité de Suivi a adressé ses remerciements à Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, artisan inlassable de la stabilité et de la paix en République Centrafricaine et dans la sous région, pour avoir bien voulu convoquer cette Première réunion, et il a exprimé sa profonde gratitude au Gouvernement ainsi qu'au Peuple gabonais pour l'accueil chaleureux et l'hospitalité fraternelle qui lui ont été réservés.

Fait à Libreville, le 15 septembre 2008

Pour le Comité de Suivi,

Le Ministre des Affaires Etrangères,

de la Coopération, de la Francophonie

et de l'Intégration Régionale

de la République Gabonaise


 

 







Laure Olga GONDJOUT

 

Ndlr Centrafrique-Presse : Aux termes de ce communiqué final, il apparaît clairement que le comité de suivi a mis les points sur les i en rappelant à la partie bozizéenne de ne plus divertir l'opinion et faire perdre le temps aux gens en proposant sans tarder à l’Assemblée nationale un projet de loi clair et précis portant amnistie générale. Il ne faut plus que de retour à Bangui, Cyriaque Gonda et Thierry Maléyombo racontent encore des histoires à dormir debout. On a l’impression que selon qu’il  se trouve à Libreville ou à Bangui, on n’a pas à faire au même Cyriaque Gonda. ( A suivre…)

 

 

 

 

 

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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 16:36





BANGUI 12 sept.08 - (AFP) — Les négociations entre le gouvernement centrafricain et la rébellion de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), vont reprendre samedi au Gabon, a annoncé vendredi à l'AFP Bangui, Jean-Jacques Demafouth président de l'APRD.

"Les discussions vont reprendre samedi. Je suis arrivé jeudi à Libreville pour la reprise des pourparlers entre l'APRD et le gouvernement. La délégation gouvernementale est attendue ce jour (vendredi) à Libreville", a déclaré M. Demafouth, joint par téléphone et qui ne peut se rendre en Centrafrique en raison de poursuites judiciaires pour "assassinat et complicité d'assassinat" dont il fait l'objet.

Selon lui, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique, François Lonsény Fall sera également présent.

Le président de l'APRD, Jean-Jacques Demafouth avait suspendu la participation de son mouvement au processus du Dialogue politique inclusif le 1er août, estimant que le projet de loi d'amnistie générale en faveur des rébellions soumis par le gouvernement à l'Assemblée nationale n'était pas conforme à ce que qui avait été convenu lors de l'accord de paix du 9 mai.

M. Demafouth a par la même occasion annoncé son retrait de cet accord du 9 mai entre l'APRD et le gouvernement, ainsi que de l'accord global de paix signé le 21 juin à Libreville entre le gouvernement, l'APRD et l'UFDR.

Le retrait de l'APRD du processus du Dialogue politique inclusif est suivi d'une guerre de communiqués entre cette rébellion active dans le nord-ouest et le gouvernement qui s'accusent mutuellement de violations.

Dans un communiqué publié la semaine dernière, le gouvernement a accusé l'APRD d'avoir exécuté seize civils dans les régions du nord-ouest.

 

REPRISE DES NÉGOCIATIONS SUR UN ACCORD DE PAIX ENTRE LE GOUVERNEMENT ET LES REBELLES

(MISNA) 15/9/2008   14.51 - Rétablir les conditions nécessaires à un "dialogue politique inclusif" et mener à bien le processus de paix : il s'agit des principaux sujets que la délégation du gouvernement centrafricain et les représentants de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd), principal groupe rebelle, aborderont à partir de lundi à Libreville, au Gabon.

Les colloques de paix s'étaient interrompus le mois dernier avec le retrait des négociations de l'Aprd, dérivé d'un litige sur une loi d'amnistie examinée par le parlement centrafricain et qui, selon les rebelles, serait en contradiction avec les engagements pris dans le cadre de l'accord de paix. Le représentant spécial des Nations Unies en République Centrafricaine, François Lonseny Fall a rappelé que le comité de suivi, institué le 21 juin dernier après la signature d'un accord de paix entre le gouvernement centrafricain et les principaux groupes rebelles, aurait dû se réunir depuis lors une fois par mois, tout en soulignant néanmoins qu'il s'agissait de la première réunion de l'organisme.

Le représentant de l'Onu a par ailleurs remarqué que depuis que l'accord avait été signé, aucun cessez-le-feu n'avait été instauré. La semaine dernière en effet, les informations relatives à de nouvelles violences commises probablement par les membres de l'Aprd à l'encontre de plusieurs villages du Nord du pays ont été confirmées par des sources indépendantes.

 

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 23:05





(Afrique centrale info -11 sept. 08) - Trois mois après la date annoncée pour son commencement, le "Dialogue politique inclusif" en Centrafrique, rassemblant toutes les parties pour sortir le pays de la crise politico-militaire, est au point mort: opposition et rébellions se sont retirées du processus.

Aucune date n'est fixée pour la tenue de ce forum intercentrafricain.

"En ce moment, le processus du dialogue politique inclusif est complètement bloqué", reconnaît Pascal Koyaméné, secrétaire général du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC, de l'ancien président André Kolingba), porte-parole de l'Union des forces vives de la Nation (UFVN), principale coalition de l'opposition.

Pourtant, toutes les conditions semblaient réunies.

Un Comité préparatoire, créé en décembre 2007, après des réunions entre pouvoir et opposition, avait mis en place une sorte de feuille de route approuvée par tous.

Il recommandait comme préalables à la tenue du "Dialogue politique inclusif", la signature d'un accord de paix avec la rébellion de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean-Jacques Demafouth active dans le nord-ouest et celle d'un accord global de paix avec d'autres groupes armés.

Le 9 mai l'APRD et le gouvernement ont signé un accord de paix à Libreville au Gabon, suivi le 21 juin de la signature de l'accord global de paix entre le pouvoir de Bangui et les rébellions de l'APRD et de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria.

Seul le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine ne l'a pas signé. Les accords de paix prévoyaient notamment une "loi d'amnistie générale".

Le 8 juin, le chef de l'Etat avait créé un Comité d'organisation du Dialogue politique inclusif composé de quinze membres qui devait se mettre au travail.

Le Dialogue a alors commencé à se lézarder. L'UFVN a dénoncé sa composition estimant que les pouvoirs publics se taillaient la part du lion. Le pouvoir refuse "de privilégier le consensus. Nous demandons simplement que le président de la République prenne un décret qui modifie la composition du Comité d'organisation du Dialogue politique inclusif. C'est la condition de notre participation au processus", avait affirmé l'UFVN.

Par ailleurs, l'assemblée nationale devait lors d'une session extraordinaire en août examiner une loi d'amnistie générale. Mais, alors que l'amnistie ne visait que les rébellions, le gouvernement centrafricain a introduit un texte amnistiant également des faits commis par les forces de l'ordre.

L'APRD s'est alors retirée du Dialogue exprimant sa "désapprobation totale à l'égard de ces textes". Les textes sont toujours en suspens en commission à l'assemblée nationale.

Cyriaque Gonda, le coordinateur et ministre de la Communication, affirme pourtant y croire. Il demande aux rebelles de consulter, comme prévu dans les accords de paix, le "médiateur", le président gabonais Omar Bongo, et promet: "De mon côté, je continue les démarches auprès des compatriotes (...). Personne ne sera exclu. D'ici fin septembre ou début octobre, on sera en plein dans le Dialogue".

Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU à Bangui, François Lonsény Fall et le Bureau de l'organisation des Nations unies en Centrafrique (BONUCA) appellent les différentes parties "à faire preuve de volonté politique, en vue de poursuivre harmonieusement l'élan déjà pris, en vue de la restauration de la paix".

Un observateur de la vie politique en Centrafrique souligne: "vu les souffrances des populations qui ne peuvent pas regagner leurs villages, nous (les Centrafricains) souhaitons que le Dialogue se tienne rapidement".

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 01:08



A en juger par l’agenda de Bozizé d’ici jusqu’à la fin de l’année 2008, il y a tout lieu de craindre que le dialogue politique inclusif tant attendu par les Centrafricains, n’ait pas lieu avant début 2009. C’est un secret de polichinelle que dans son for intérieur, Bozizé n’en veut pas mais essaie néanmoins d’endormir ceux qui le réclament à cors et à cris et en les menant en bateau. Selon des informations dignes de foi émanant de la présidence à Bangui, Bozizé est attendu à New York le 20 septembre 2008 pour s’adresser à l’Assemblée générale des Nations Unies le 22 septembre 2008. Il devrait quitter Bangui pour Paris dès le 17 septembre 2008. Il serait l’invité le 24 septembre 2008 d’un Georges Bush en bout de rouleau et regagnerait Paris le 25 septembre 2008. Il devrait effectuer un saut à Bruxelles les 26 et 27 septembre 2008 pour s’enquérir de la suite de la fameuse table ronde des amis de la RCA d’octobre 2007 où une pluie de milliards lui avait été promise mais qui tarde à tomber. Il retournerait à Bangui le 28 septembre 2008 mais pas pour bien longtemps puisqu’il devrait prendre aussi part au sommet des chefs d’Etat de la Francophonie prévu du 17 au 19 octobre 2008 au Canada.

Entre temps, les députés qui sont en session extraordinaire depuis le 1er août 2008, continuent de se tourner le pouce et s’ennuient ferme. Jusqu’ici, ils n’ont pu adopter que le collectif budgétaire. Ils n’ont même pas commencé à examiner les fameux projets de lois à problème concernant l’amnistie générale dont du reste, l’opposition, dans une unanimité sans précédent, a exigé le retrait pur et simple. Et puis toujours selon nos informations, le président de l’Assemblée nationale Célestin Leroy Gaombalet et plusieurs députés devraient prendre part à Yaoundé au Cameroun à une réunion parlementaire des ACP du 6 au 13 septembre 2008. On ne voit pas comment l’Assemblée nationale trouverait une solution pour dénouer entre temps l’affaire de la loi portant amnistie générale en l’absence du président de l’Assemblée Nationale.

Pour corser l’addition de ce sombre tableau, il faut ajouter la grève des magistrats qui paralyse depuis plus d’un mois l’appareil judiciaire national. C’est un véritable bras de fer qui les oppose à leur ministre, l’incompétent et zélé boziziste Thierry Maléyombo qui prétend que son projet de réforme serait approuvé par la communauté internationale. Tout ce que le pouvoir de Bozizé a à opposer aux magistrats en colère est de dire qu’ils seraient à la solde du MLPC et du RDC. C’est un peu court comme explication devant une crise aussi sérieuse. C’est triste à constater mais les vrais dirigeants de la RCA actuellement s’appellent Sylvain Ndoutingaï, le pitre Fidèle Ngouandjika, Cyriaque Gonda, Thierry Maléyombo et Lévy Yakité. C’est cette bande de bouffons qui lui dicte sa volonté à Bozizé pour le pays. Pauvre Centrafrique…

Avec tout cela, il y a lieu de ne pas se faire beaucoup d'illusion sur les chances de tenue du dialogue politique inclusif. Or si le dialogue n'a pas lieu, les risques d'une guerre civile en bonne et due forme ne sont pas à exclure et le pays renouera avec ses vieux démons. C'est probablement ce que recherche Bozizé sans le crier sur les toits car ses chances de victoire aux éléctions présidentielles en 2010 si celles-ci sont transparentes et libres sont bien minces.

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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 16:59




APA-Bangui 2008-08-22 (Centrafrique) L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a appelé les protagonistes de la crise politique centrafricaine à revenir à la table des négociations en vue de la tenue du dialogue politique inclusif censé ramener une paix définitive dans ce pays en proie à l’instabilité.

«Nous avons tout intérêt à ce qu’il y ait le dialogue et la paix en République centrafricaine», a déclaré M. Obasanjo, jeudi à Bangui, à l’occasion d’une brève visite de travail dans la capitale centrafricaine. « Je voudrais que tous les autres partenaires au dialogue politique le comprennent et sachent que nous n’avons rien à gagner dans la division », a-t-il dit.

Selon l’ancien président nigérian, c’est à travers le dialogue qu’on pourra trouver la solution à tous les problèmes. «Il n’y a rien qui soit impossible dans le monde», a-t-il ajouté, invitant tous les Centrafricains à s’asseoir autour de la table des négociations. «Je voudrais m’adresser à tous les Centrafricains, quelle que soit leur tendance religieuse, politique, ethnique, pour les inviter à s’asseoir autour de la table avec le président François Bozizé, pour dialoguer», a-t-il conclu.

La Centrafrique a replongé dans la crise politique depuis que le gouvernement a soumis pour adoption à l’assemblée nationale trois projets de loi d’amnistie, dénoncés par la coalition de l’opposition démocratique de l’Union des Forces vives de la Nation (UFVN).

Parti membre de cette plate-forme, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), l’un des trois principaux groupes rebelles basés au nord-ouest du pays, a suspendu, début août, sa participation au processus de paix, en dépit de l’accord global de paix signé le 21 juin dernier, à Libreville au Gabon, avec le gouvernent et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).


Ndlr Centrafrique-Presse : Les propos du président Obasanjo ici rapportés ne sont que la partie visible de l’iceberg. Selon nos informations de sources crédibles, l’ancien président du Nigéria qui n’a fait qu’une escale d’environ deux heures de temps à Bangui, serait spécialement venu pour demander des éclaircissements à Bozizé au sujet des informations vraisemblablement rapportées par voie diplomatique à Abuja et faisant état des mauvais traitements voire des exécutions de ressortissants nigérians à Bangui, accusés d’avoir volé des câbles de cuivre du réseau électrique de l’ENERCA occasionnant de graves pannes de courant dans la capitale. Il faut rappeler que lors du coup d’Etat du 15 mars 2003, plusieurs ressortissants nigérians résidants à Bangui avaient trouvé la mort.

Il serait donc fort étonnant que le président Obasanjo fasse un tel déplacement juste pour les turpitudes de Bozizé et son manque de volonté d’organiser un dialogue pour ramener la paix dans son pays ou pour seulement appeler les protagonistes de la crise centrafricaine à revenir à la table de négociation.

 

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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 14:22






YAOUNDE, 15 août (Xinhua) -- "Le dialogue de paix inclusif est irréversible en Centrafrique même si certains signes indiquent  qu'il y aura des difficultés", selon François Fall, envoyé spécial de l'ONU en Centrafrique cité jeudi par la radio nationale  camerounaise

   M. Fall a réaffirmé que le processus de paix n'est pas au point mort mais reste préoccupé au sujet des affrontements qui sont  signalés dans le nord-ouest entre les forces armées  centrafricaines et l'Armée populaire pour la restauration de la  démocratie (APRD) de Jean Jacques Demafouth.  

     "Si la question de l'amnistie est réglée, le processus  politique sera déclenché à nouveau et nous reviendrons dans une  atmosphère apaisée", a-t-il dit.  

     L'APRD a décidé récemment de suspendre sa participation au  processus de paix avec le pourvoir, s'appuyant l'accord global de  paix signé à Libreville au Gabon devant le président Bongo qui  voudrait que le gouvernement prenne des mesures d'amnistie  générale en faveur de tous.  

     Le projet d'amnistie déposé au Parlement centrafricain ne  couvre que la période de 2002 à 2008. Demafouth ne serait pas  concerné dans ce projet d'amnistie car il est poursuivi pour  l'assassinat de 5 proches de l'ancien président André Kolingba en  1999.

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