Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

22 juin 2008 7 22 /06 /juin /2008 01:12

LIBREVILLE — Les deux principaux mouvements rebelles de République centrafricaine ont conclu samedi un accord de paix avec le gouvernement qui s'était engagé à leur accorder une amnistie après des années de conflit larvé.

L'accord a été signé à Libreville, la capitale du Gabon, en présence des présidents gabonais Omar Bongo, médiateur dans cette crise, et centrafricain Francois Bozize.

Le document appelle au désarmement et à la démobilisation des combattants rebelles et prévoit le lancement d'une campagne de réintégration dans la société civile. La mise en oeuvre de l'accord devra être surveillée par une commission réunissant plusieurs autres pays d'Afrique centrale et l'Union européenne.

"Le plus dur reste à faire", a commenté Jean-Jacques Demafouth, de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), le premier groupe rebelle centrafricain, très actif dans le nord-ouest du pays.

"C'est un accord qui montre sa bonne foi", a pour sa part estimé le ministre centrafricain des Communications, Cyriaque Gonda, qui a paraphé le document au nom du gouvernement.

L'autre signataire était Zacharia Damane, de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), qui s'est illustrée par une série d'attaques en 2006 et 2007 dans le nord-est de la république centrafricaine, près de la frontière avec le Darfour, au Soudan

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 20:39

 

 

 

APA-Libreville2008-06-21 (Gabon) Le président centrafricain François Bozizé ne sera pas à Libreville pour signer l’accord global de paix négocié dans la capitale gabonaise par les représentants du pouvoir, de l’opposition non armée et les mouvements rebelles, à Apa Cyriaque Gonda, ministre centrafricain de la Communication et chef de la délégation gouvernementale à Libreville.

 

M. Gonda a évoqué des raisons de calendrier pour justifier l’absence du président Bozizé. Le document sera signé par M. Gonda au nom du gouvernement centrafricain, a-t-il affirmé. Après une semaine de discussions les trois parties sont parvenues à un accord déposé vendredi sur la table du président gabonais Omar Bongo Ondimba, médiateur dans le conflit centrafricain.

 

« Le document est prêt depuis jeudi. Les toutes dernières retouches ont été apportées vendredi avant son dépôt sur la table du médiateur », a affirmé M. Gonda. Pour parvenir à ce document, les rebelles, l’opposition politique et le pouvoir ont négocié pendant une semaine.

 

Chaque partie a apporté dans ses valises à Libreville un document contenant ses propositions. La médiation gabonaise a laissé les centrafricains entre eux harmoniser leurs points de vus dans une salle de l’hôtel où ils sont hébergés. Les points de blocages étaient dénoués en présence du médiateur dans les locaux du ministère des affaires étrangères, a indiqué Bruno Hyacinthe Gbiegba, représentant de la société civile pendant ces laborieuses négociations.

 

« Il fallait du cœur, de la patience pour ne pas craquer et claquer la porte », a déclaré en soupirant le ministre Gonda commentant le climat de travail qui a prévalu à Libreville. « Nous sommes en fin de compte satisfaits du document obtenu », a-t-il affirmé sans rien dire sur le contenu de cet accord censé ouvrir larges les portes du dialogue intercentrafricain prévu à Bangui dans les prochains jours.

 

La date et l’heure de la signature de l’accord seront fixées par le président Bongo Ondimba dont les services sont en train de régler les détails protocolaires. Cyriaque Gonda, les autres signataires de l’accord seront Me Henri Pouzère pour le compte de l’opposition non armée réunie au sein de l’Union des forces vives de la nation (UFVN).

 

Du côté des mouvements armés, le document sera signé par Jean Jacques Demafouth de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) opérationnel au nord ouest du pays. Le chef spirituel Cheikh Tidiane pourrait signer pour le compte de l’Union des forces de la démocratie et le rassemblement (UFDR). Ce mouvement opère au nord-est vers la frontière avec le Soudan. Ringui Le Gaillard signera pour le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) actif dans le centre et une partie du nord.

 

L’absent de taille du côté de la rébellion est Abdoulaye Miskine qui se trouverait présentement en Libye. Poursuivi par le Tribunal pénal international, Miskine craindrait d’être arrêté comme l’a été Jean Pierre Bemba dont les troupes venues en 2002 à la rescousse du pouvoir d’Ange Félix Patassé, sont accusées de divers crimes.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 20:13

 

    LIBREVILLE - AFP / 21 juin 2008 20h06 - Le gouvernement centrafricain et deux rébellions armées du nord de la Centrafrique ont signé samedi à Libreville un "accord de paix global", ouvert à une troisième rébellion, dont le chef n'a pu se rendre au Gabon, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Cet accord de paix, qui fait suite à des accords de paix précédents entre chaque rébellion et le gouvernement, a été signé par la principale rébellion en Centrafrique, l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), présidée par l'ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth, et par l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria.

 

L'accord "de paix global" entre les deux rébellions et le gouvernement était un préalable obligatoire à l'organisation du "Dialogue politique inclusif", qui doit rassembler toutes les parties centrafricaines (pouvoir, rébellions mais aussi opposition et société civile) pour sortir de la crise sociale et financière et pour pacifier entièrement le pays.

 

La Centrafrique, pays enclavé figurant parmi les plus pauvres de la planète, fait face à une grave crise financière et à l'insécurité dans le nord-ouest, en proie depuis 2005, année de l'élection de François Bozizé à la présidence, aux exactions de groupes rebelles et de "coupeurs de routes".

 

L'ouverture du "Dialogue politique inclusif" était prévue le 8 juin, mais elle avait dû être différée dans l'attente de l'accord entre le gouvernement et les diverses rébellions. La troisième rébellion, celle du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, n'a pas signé l'accord. Son chef, qui "serait à Tripoli" selon une source gabonaise, n'a pu se rendre à Libreville "pour des raisons logistiques", a précisé le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, signataire de l'accord au nom de la Centrafrique.

 

Des représentants du FDPC étaient cependant présents au moment du paraphe de l'accord, qui s'est déroulé devant les présidents centrafricain et gabonais, François Bozizé et Omar Bongo Ondimba, a constaté un journaliste l'AFP. "Nous pensons qu'à partir de cette journée, le dialogue politique inclusif va aller dans le sens de sa réalisation", a commenté M. Gonda.

 

"Cet accord va dans le bon sens parce qu'il a presque repris la majorité des points (...) des accords (précédents) entre le gouvernement centrafricain et les mouvements politico-militaires", a-t-il commenté. L'accord porte notamment sur les questions de "cantonnement des combattants", de leur amnistie et de leur démobilisation.

 

M. Gonda a précisé que l'accord devrait entraîner "une amnistie pour tous les combattants, pour tous les faits liés à la rébellion". Le communiqué final précise que "cet "accord constitue une étape majeure dans le retour à la concorde nationale" en Centrafrique "à la veille de l'ouverture du Dialogue inclusif".

 

L'organisation des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) avait souligné en septembre que l'armée participait aussi aux exactions. Selon HRW, l'armée centrafricaine a tué depuis mi-2005 des centaines de civils, incendié plus de 10.000 maisons et provoqué un exode massif dans le nord du pays.

 

(©AFP / 21 juin 2008 20h06)

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
20 juin 2008 5 20 /06 /juin /2008 18:01

 

 

APA – Libreville2008-06-20 (Gabon) Des représentants du pouvoir et des différentes rebellions centrafricaines sont arrivées à Libreville pour conclure un accord global de paix en prélude du dialogue politique inclusif inter centrafricain prévu à Bangui en juillet prochain, a appris APA de source bien informée.

 

«Presque tout le monde est là mais nous ne savons pas quand l’accord sera signé », a confié à APA une source proche de la présidence de la République gabonaise. «La signature pourrait intervenir ce soir, ce qui est peu probable, demain ou la semaine prochaine », a précisé la source s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.

 

Une autre source a indiqué à APA que des réglages de dernière minute retarderaient le processus. Les dirigeants des différentes rebellions exigent des garanties de sécurité pour eux et pour leurs soldats qui doivent être cantonnés.

 

L’opposition politique exige une amnistie générale qui profiterait également aux dirigeants de l’ancien régime du président Ange Félix Patassé déposé par un putsch militaire en mars 2003.

Jeudi une réunion a eu lieu au ministère gabonais des affaires étrangères pour tenter d’harmoniser les points de vue à ce sujet.

 

Le 9 mai 2008 à Libreville le pouvoir de Bangui et l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), groupe rebelle actif au nord-ouest de la Centrafrique a signé à un accord de paix et de cessez-le-feu avec le gouvernement.

 

Cet accord complète ceux conclus successivement le 2 février 2007 à Syrte, en Libye, avec le Front pour la démocratie du peuple centrafricain (FDPC), d’Abdoulaye Miskine, et le 13 avril 2007, avec l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Michel Am Non Droko Djotodja.

 

L’accord global de Libreville devait ouvrir la voie au dialogue tant attendu à Bangui et censé ramener une paix définitive en Centrafrique.




Am Non Droko et Abakar Sabone absents de la réunion de Libreville



 

  APA Bangui2008-06-20 (Centrafrique) Le président et le porte-parole de l’Union des forces démocratiques pour le renouveau (UFDR), MM. Am Non Droko et Abakar Sabone, n’ont pas fait le déplacement de Libreville pour signer l’accord de paix global que le gouvernement centrafricain doit conclure avec les différents mouvements rebelles opérant au nord-ouest de la Centrafrique, a appris APA vendredi à Bangui.

 

 

La signature doit se faire sous les auspices du président gabonais El Hadj Omar Bongo Ondimba, médiateur de la crise centrafricaine et président du comité ad hoc pour les questions centrafricaines dans l’espace CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

 

Toutes les parties prenantes à l’accord de paix global, notamment le gouvernement centrafricain, l’union des forces vives de la nation (UFVN), l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), la société civile, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) ainsi que les parrains institutionnels, dont la CEN-SAD et la FOMUC ont répondu présents à l’appel à la réconciliation nationale incarnée par la rencontre de Libreville.

 

Le président du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), Martin Koumta Madji, alias Abdoulaye Miskine, un proche de l’ancien président Ange Félix Patassé, qui dirige depuis Tripoli, en Libye, un groupe de rebelle basé au nord-ouest du pays, est attendu, lui aussi, dans la capitale gabonaise. Outre la branche UFDR de Am Non Droko, Abakar Sabonne et Charles Massi, l’Union des forces républicaines (UFR) du lieutenant Florian N’djadder ne prendra pas également part à la rencontre de Libreville.

 

 

A l’origine de l’absence de l’UFDR, la crise de leadership qui a divisé en deux tendances ce mouvement, actuellement dirigé par Zakaria Damane, au sein duquel se pose en ce moment un réel problème de légitimité. Damane, qui a pris la direction de l’UFDR après l’arrestation à Cotonou de MM. Sabone et Droko, a signé un accord de paix avec le gouvernement centrafricain à Birao , le 16 avril 2007.

 

Depuis l’élargissement de Droko et Sabone, se pose la question de la légitimité de Damane et de la validité de l’accord signé avec le gouvernement qui semble cependant avoir pris fait et cause pour ce dernier. Les anciens prisonniers de Cotonou préconisent l’ouverture des négociations pour la signature d’un nouvel accord. Ils menacent les pouvoirs publics de représailles si jamais ils s’obstinent à coopérer avec la tendance UFDR de Damane.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 23:45




 

APA Bangui2008-06-19 (Centrafrique) L’ancien président centrafricain Ange Félix Patassé, a dénoncé, dans un communiqué parvenu jeudi à APA à Bangui, sa mise à l’écart du dialogue politique inclusif, forum censé ramener une paix définitive en Centrafrique après les mutineries militaires qui ont secoué ce pays.

 

«Je dénonce les manoeuvres du pouvoir de Bangui qui tente, par tous les moyens, de m’écarter du dialogue politique qui, d’ailleurs, est un forum national de grande importance pour le retour d’une paix durable en Centrafrique», a souligné M. Patassé, dans son communiqué, publié à quelques jours de la signature d’un accord de paix global entre le gouvernement et les groupes armés.

 

L’ancien chef d’Etat «prend à témoin l’opinion nationale et internationale des conséquences qu’adviendraient suite à son exclusion du dialogue politique», un forum historique qui devait normalement démarrer le 15 juin.

 

La rencontre a été reportée à la mi juillet, le temps de permettre aux autorités centrafricaines de conclure, avec les quatre mouvements rebelles actifs au nord-est du pays, un accord de paix global et voter une loi d’amnistie générale conformément aux recommandations du Comité préparatoire du dialogue politique et la communauté internationale.

 

Exilé au Togo depuis son éviction du pouvoir, le 15 mars 2005, à la faveur d’un coup d’Etat perpétré par l’actuel président François Bozizé, Patassé est actuellement un leader contesté au sein de son parti du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) dont il a été évincé l’année dernière.

 

Il fonde beaucoup d’espoir sur sa participation au dialogue politique inclusif pour se refaire une santé politique et revigorer par la même occasion sa plateforme politique à la tête de laquelle se trouve actuellement Martin Ziguélé, un de ses anciens Premiers ministres.

 

La signature d’un accord de paix global devrait déboucher sur une amnistie générale qui devrait normalement permettre à M. Patassé, condamné par la justice centrafricaine, de prendre part au dialogue politique inclusif sans crainte d’être arrêté.

 

Il devrait en être de même pour Jean Jacques Démafouth, son ancien ministre de la défense, Abdoulaye Miskine, son ex-directeur de sécurité, et son ancien porte-parole Prosper N’douba, également condamnés par la justice.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 01:26

 Mouvement d’Action pour la Renaissance et le Salut

Sauver la Patrie ou Mourir

E-mail :mars.centrafrique@yahoo.fr / Tél : 06 43 24 41 18

 

 

 

CONCERNANT LA MISE EN PLACE DU COMITE

D’ORGANISATION DU DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF EN CENTRAFRIQUE

 

 

Le 08 juin dernier, un comité  d’organisation du prochain dialogue politique a été mis en place par un décret signé de François Bozizé.

 

Comme il fallait s'y attendre, ce comité ressemble ni plus ni moins à  un cabinet bis du maître de Bangui avec à sa tête son ministre de la communication et non moins porte parole de la convergence nationale KNK Cyriaque Gonda et son conseiller en matière de la jeunesse et grand stratège de sa politique Levy Yakité.

 

A l’issue d’une réunion élargie de son Secrétariat exécutif provisoire, tenue à Paris le 15 juin dernier, le Mouvement d’Action pour la Renaissance et le Salut (MARS), association citoyenne et indépendante, entend ici se prononcer sur ce qu’il convient de qualifier « jeu de dupe » engagé par les autorités gouvernementales avec l’ensemble de la classe politique nationale.

 

1-    En nommant  les théoriciens et autres maîtres à  penser de son régime à  des postes clés au sein du comité d’organisation du dialogue, François Bozizé démontre si besoin en était, qu’il s’en fiche éperdument de l’état clinique de notre pays. Etant l’une des parties prenantes de la crise centrafricaine, il ne saurait-être l’âme essentielle de ce processus qui, jusque-là, dépend  de son bon vouloir. Au regard de son entêtement, tout indique qu’il cherche par tous les moyens à  verrouiller ce processus  et à  le vider de sa substance. Car l’on ne peut être juge et partie.

      

2-    Le MARS dénonce avec la dernière rigueur les manœuvres politiciennes et bassement pernicieuses de François Bozizé, qui fait feu de tout bois pour jouer l’homme orchestre du processus du dialogue censé ramener la paix et la sécurité dans le pays. Il est donc clair que ce comité d’organisation est l’expression même de la volonté du camp présidentiel : la maîtrise et le contrôle du prochain dialogue de bout en bout, comme ce fut le cas lors du Dialogue National de 2003.    

 

3-    Le MARS en appelle à  la clairvoyance et l’esprit patriotique de l’ensemble de la classe politique centrafricaine ainsi que des groupes rebelles à  se désolidariser de François Bozizé et ses thuriféraires qui optent à leurs corps défendant pour le suicide collectif et la perdition de toute la nation.

 

4-    Le mouvement attire avec insistance l’attention de la communauté internationale, particulièrement celle de tous les membres du Conseil de Sécurité des Nations unies, plus préoccupés par leurs intérêts économiques, géopolitiques et géostratégiques, de recadrer ce régime en perte de vitesse et  aux antipodes de la démocratie.

 

 

Fait à  Paris, le 17 juin 2008

 

 

Pour le Bureau Exécutif Provisoire                                                                                             Le Secrétaire à la Mobilisation

Olivier BOBY

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 23:44

 

Bangui - 13/06/2008 (PANA) - Le Dialogue politique inclusif censé mettre fin à la rébellion dans le Nord de la Centrafrique, pourrait démarrer dans la troisième semaine du mois de juillet prochain, a-t-on appris de bonne source, vendredi à Bangui.


Le ministre de la Communication et du Dialogue, M. Cyriaque Gonda, qui est également coordonnateur du comité d'organisation du Dialogue politique inclusif, l'a implicitement annoncé à l'issue de la première réunion de ce comité, indiquant que ce dernier, créé le 8 mai dernier par décret du président de la République, disposait de 45 jours pour remplir sa mission.

Le décret présidentiel précise quant à lui que le comité d'organisation clôture ses travaux à la veille de l'ouverture des assises du Dialogue.


M. Gonda a également annoncé son arrivée dimanche à Libreville afin de signer un accord global avec les groupes armés actifs dans le Nord du pays, à savoir le Front pour la démocratie du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Michel Djotodia et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de l'ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth.

Il convient de rappeler que dans son rapport remis au président de la République, François Bozizé, le 25 avril dernier, le comité préparatoire du Dialogue avait recommandé aux autorités centrafricaines de réaliser quelques préalables avant ce forum prévu à Bangui, à savoir notamment la signature d'un accord global avec les groupes armés et l'adoption de mesures législatives et judiciaires permettant à tous les protagonistes de la crise d'y prendre part.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 18:08

 

YAOUNDE, 13 juin (Xinhua) -- Des partis d'opposition non armés  en Centrafrique ont dénoncé jeudi l'absence de parité et de  consensus du comité d'organisation du dialogue inclusif créé par  le président François Bozizé, a rapporté vendredi la radio  nationale camerounaise. 

 

     Ces partis, groupés en "Union des forces vives de la nation",  ont dénoncé que la composition des membres chargés d'organiser le  dialogue sortent plus du camp présidentiel. 

     Cyriaque Gonda, ministre de la communication et président du  comité d'organisation dudit dialogue politique, a démenti cet  accusation. 

 

     "Le processus est totalement consensuel. Il a commencé depuis  la première concertation en août 2006, ensuite le comité  préparatoire a été mis en place de manière consensuel avec toute  une parité et c'est ce comité préparatoire qui a proposé que  l'organisation du dialogue politique inclusif relève totalement de la responsabilité du gouvernement", a expliqué Cyriaque Gonda. 

 

     "C'est le gouvernement qui peut déployer l'armée en vue  d'assurer la sécurité des invités, pour faire le protocole des  chef d'Etats qui viendront pour assurer l'hébergement de tout le  monde. Le comité préparatoire a été suffisamment fort pour dire  que cette organisation relève exclusivement de la responsabilité  du gouvernement", a t-il poursuivi. 

 

     "Et c'est à ce titre là que le gouvernement a mis en place ce  comité. J'ai consulté tout le monde y compris l'Union des forces  vives de la nation qui aujourd'hui trouve des raisons pour  retarder ce processus et on n'acceptera pas que le processus  puisse être retardé car, le peuple centrafricain souffre déjà  assez et, a besoin de paix", a-t-il conclu.




 
Ndlr. Centrafrique-Presse : Bozizé et son clan sont des protagonistes de la crise centrafricaine. Si leur gestion du pays était si bonne, il n'y aurait pas des mouvements armés dans tous les coins du pays et une telle misère des populations. Ils ne doivent donc pas être les maîtres du jeu de ce dialogue politique en perspective. Par conséquent, ils n'ont pas à être en surnombre dans les structures d'organisation.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 18:06

 

 

Bangui, 13 juin (ACAP)-Le ministre de la Communication, du Civisme, du Dialogue et de la Réconciliation Nationale, Cyriaque Gonda, devrait quitter Bangui dimanche 15 juin 2008, à la tête d'une délégation pour Libreville, au Gabon où il doit signer un accord global avec les mouvements rebelles actifs dans le Nord du pays, a appris l'ACAP, de source officielle.

 

M. Gonda a fait cette annonce vendredi 13 juin 2008, à l'issue de la première réunion du Comité d'organisation du Dialogue Politique Inclusif créé le 8 juin dernier et dont il est le Coordonnateur.

Il a également indiqué que ledit comité disposait d'un délai de 45 jours à partir de sa création pour préparer les assises du Dialogue Politique Inclusif prévus pour durer quinze jours.

Pour Cyriaque Gonda, l'agenda du comité consiste à mettre en place les huit commissions, à savoir le transport, les finances, l'accueil, l'ébergement, la santé, la sécurité, le protocole ainsi que les sous-commissions.

 
Il convient de rappeler que le 8 juin dernier, le Président de la République, François Bozizé, a créé par décret un Comité d'organisation du Dialogue Politique Inclusif comprenant 15 membres issus de la majorité présidentielle, de l'opposition démocratique, de la société civile, des pouvoirs publics et des groupes armés.


Confronté à des groupes rebelles opérant dans le Nord du pays depuis juin 2005, le gouvernement a successivement signé des accords de paix le 2 février 2007 à Syrte, en Libye avec le Front pour la Démocratie du Peuple Centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, le 13 avril 2007 avec l'Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) de Zacharia Damane et le 9 mai 2008 avec l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) de l'ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth.

 

Une délégation du comité d’organisation du dialogue politique centrafricain se rend à Libreville dimanche

 


APA Bangui2008-06-13 (Centrafrique) Une délégation du comité d’organisation du dialogue politique inclusif centrafricain, conduite par son coordonnateur Cyriaque Gonda, quitte Bangui dimanche pour Libreville au Gabon pour signer un accord de paix global avec les trois principaux mouvements rebelles centrafricains, a appris APA vendredi à Bangui.

 

Les 15 membres du comité d’organisation du dialogue politique, nommés le 8 juin dernier par le président centrafricain François Bozizé, ont tenu leur première réunion vendredi à Bangui.

A cette occasion, M. Cyriaque Gonda a déclaré que le comité a une mission de 45 jours, à compter de la date de la nomination de ses membres, pour mettre en place les huit commissions (transport, finances, accueil, hébergement, santé, sécurité, protocole) ainsi que les sous-commissions indispensables au bon déroulement du dialogue politique qui doit durer quinze jours.

 

Avant l’accord de paix global qui va être conclu à Libreville, le gouvernement centrafricain avait déjà signé des accords de paix séparés avec le Front pour la démocratie du peuple centrafricain (FDPC) de M. Abdoulaye Miskine et l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR), respectivement le 2 février 2007 à Syrte (Libye) et le 13 avril 2007.

Un accord de cessez-le-feu et de paix a été également signé le 9 mai dernier avec l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), un groupe rebelle actif au nord-ouest de la Centrafrique, dirigé depuis fin mars dernier par Jean-Jacques Démafouth.

 

En plus du coordonnateur, Cyriaque Gonda, ministre centrafricain de la communication, du civisme, du dialogue et de la réconciliation nationale, le comité d’organisation comprend notamment des représentants de l’Union des forces vives de la nation, de la présidence de la République, de la Primature et de la société civile.

 

Le Bureau de l’organisation des Nations unies en Centrafrique (BONUCA), le Centre pour le dialogue humanitaire, le protocole d’Etat, la gendarmerie et la police, les partis politiques, les pouvoirs publics, les groupes politico-militaires et l’administration de la communication sont également représentés dans le comité d’organisation du dialogue politique centrafricain qui a été chargé de rechercher les moyens matériels et financiers pour cette grande rencontre censée ramener une paix définitive en Centrafrique.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 21:32

Coordination des signataires du Manifeste pour un dialogue politique véritablement inclusif en Centrafrique

 

S/C Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO

 Avocat

Avenue Barthélemy BOGANDA - B.P. 1883 BANGUI (République Centrafricaine)

Téléphone  : 00 (236) 2161 1458  ou   00 (236) 7504 4104 (pour le Centrafrique)

Téléphone : 00 (33) 6 2524 9566  ou 00 (31) 6 22 8949  ou  00 (33) 6 8864 4061 (pour l’Europe)

 Site Internet : www.manifeste-dialogrca.com

E-mail : manifeste.dialogrca@free.fr


 

Déclaration au sujet du processus engagé par le Général BOZIZE en vue de la re-légitimation de son régime par le prochain dialogue politique inclusif en Centrafrique

 

 

Le 25 avril 2008, le Comité préparatoire du dialogue, organe gouvernemental institué par décret du président BOZIZE a déposé son rapport final avec des recommandations dont l’exécution de certaines est posée comme préalable à l’organisation du dialogue politique inclusif en Centrafrique. Il s’agit en particulier de la signature d’un accord de paix entre le gouvernement centrafricain et le mouvement militaro-politique de l’APRD (Armée populaire pour la restauration de la démocratie) et d’un autre accord, dit « Accord Global de Paix » avec l’ensemble des mouvements militaro-politiques qui opèrent dans le pays.

 

Réunie en séance élargie le 17 mai 2008 à Paris, la Coordination des signataires du Manifeste pour un dialogue politique véritablement inclusif en Centrafrique a examiné ce rapport et s’est prononcée sur le processus mis en place par les autorités gouvernementales en vue du dialogue censé ramener la paix et la sécurité dans le pays.

 

 

1 - Sur le rapport final du Comité préparatoire du dialogue

 

La Coordination des signataires du Manifeste tient d’abord à relever que certains points du rapport sont intéressants, notamment le diagnostic de la situation nationale, la confirmation du caractère inclusif du dialogue politique, la proposition de mesures à prendre par le gouvernement en vue de décrisper l’environnement judiciaire et sécuritaire avant la tenue du dialogue ou encore la proposition de l’organisation des élections municipales avant les prochaines élections législatives et présidentielles.

 

Néanmoins, les conditions du dialogue telles que prévues par ce rapport participent à une volonté, comme ce fut le cas lors du Dialogue National de 2003, de redonner un semblant de légitimité au pouvoir du président BOZIZE actuellement en totale perte de vitesse par les effets désastreux de sa politique marquée par la mal-gouvernance, les violations systématiques de la Constitution, des atteintes graves et massives aux droits de l’homme et des actes guerriers ayant provoqué une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent en Centrafrique.

 

Il est indéniable que ce rapport est l’expression même de l’objectif recherché par le pouvoir, celui de maîtriser et de contrôler de bout en bout le dialogue. La meilleure preuve c’est l’affirmation selon laquelle le dialogue doit s’organiser dans le respect de la Constitution du 27 décembre 2004 et donc des institutions issues des dernières élections de mars et avril/mai 2005 quand bien même ces institutions ne fonctionnent pas parce que phagocytées par le président BOZIZE et son clan familial et politique.

 

Quels autres « mécanismes contraignants » comme le préconise le Comité préparatoire du dialogue peut-on trouver pour faire respecter la Constitution par un président de la République pour qui c’est la force qui prime le droit et qui a toujours ostensiblement montré qu’il n’entend pas respecter le texte fondamental ?

 

Pourtant, en limitant le cadre du dialogue au respect des institutions, le Comité préparatoire du dialogue a de facto rejeté la question primordiale qui est à la base de la crise dans le pays, celle de la légitimité du régime du président BOZIZE.

 

S’agissant du nombre de participants estimé à 150 personnes, celui-ci est pléthorique. En définissant en amont, sans en préciser les critères, les entités appelées à participer au dialogue, et en leur attribuant des quotas respectifs, le Comité préparatoire du dialogue crée les conditions objectives d’une participation massive au dialogue des différentes organisations politiques et sociales ainsi que de personnalités acquises au régime en place.

 

Ainsi, sur la base de ce mécanisme mis en place par le Comité préparatoire du dialogue, les entités qui seront majoritairement représentées au dialogue seront celles de la mouvance présidentielle au sens large du terme, à savoir : les partis politiques (KNK, GPPMP et tous les petits partis alimentaires) les pouvoirs publics (administration, armée) les associations (églises, groupes de femmes, de jeunes, etc.) et les personnalités (chefs religieux, chefs coutumiers, etc.)

 

Par ailleurs, sans justifications sérieuses et contre toute considération éthique, les membres du Comité préparatoire du dialogue se sont auto-proposés comme une entité spécifique devant  participer au dialogue en qualité de « membre de droit » Outre cette proposition arbitraire, les membres du Comité préparatoire du dialogue ont recommandé la transformation de leur groupe en Comité d’organisation du dialogue.

 

Toutes ces recommandations procèdent de la stratégie de manipulation visant un total verrouillage du dialogue par le pouvoir et ses soutiens objectifs parmi lesquels figurent en bonne place la majorité des membres du Comité préparatoire du dialogue.

 

Alors que le Comité préparatoire du dialogue avait suggéré que le dialogue proprement-dit ait lieu 45 jours après le dépôt de son rapport final, à ce jour, aucune mesure importante n’a été prise pour la concrétisation de cette recommandation. Le peu d’empressement du gouvernement à organiser ce dialogue dans un délai raisonnable démontre une fois de plus que le président BOZIZE, en réalité, ne veut pas de ce forum inter-centrafricain susceptible de régler la crise nationale.

 

En conséquence, la Coordination des signataires du Manifeste tient à réitérer ses revendications contenues dans le document de base du 19 octobre 2007 d’une part, et à préciser et clarifier sa position au vu du rapport du Comité préparatoire du dialogue et de la situation nationale en ce début du mois de juin 2008 d’autre part.

 

 

2 - Sur le lieu du dialogue

 

Le dialogue doit se tenir à l’extérieur du territoire centrafricain afin de préserver la sécurité de tous les participants et la sérénité des débats.

 

Le pouvoir qui, tout en discutant et en signant des accords avec les mouvements militaro-politiques, menace et exclut des personnalités qui ont des liens avec ces mêmes mouvements ou encore fait arrêter d’autres qui sont soupçonnées d’avoir des contacts avec certains  responsables de la rébellion armée n’offre donc aucune garantie sérieuse de respect de la liberté d’opinion des personnes et de leur intégrité physique.

 

 

3 - Sur le caractère inclusif du dialogue

 

Tous les acteurs connus ou reconnus de la profonde crise politique et militaire qui sévit en Centrafrique doivent participer de manière équitable au dialogue. C’est la seule possibilité de trouver une solution négociée, globale et durable à cette crise. Aucune personne ne doit être exclue sous quelque prétexte que ce soit pour ne pas créer des frustrations et ressentiments qui seront les terreaux fertiles d’autres conflits à l’avenir.

 

 

4 - Sur l’adoption d’une loi d’amnistie générale avant le dialogue

 

Pour favoriser la tenue du dialogue, un apaisement s’avère nécessaire. Pour ce faire, le principe de l’adoption d’une loi d’amnistie générale répond à une nécessité politique nationale. En conséquence, une loi d’amnistie générale doit être adoptée par l’Assemblée Nationale et promulguée par le président de la République avant la tenue effective du dialogue. Toutefois, cette loi d’amnistie doit concerner les crimes et délits de droit commun à l’exclusion des crimes relevant de la compétence de la CPI (Cour Pénale Internationale) et devra être assortie d’un mécanisme national d’indemnisation de toutes les victimes.

 

 

5 - Sur les thématiques  du dialogue

 

Les thématiques du dialogue doivent être circonscrites aux questions de gouvernance politique et économique ainsi que de défense et de sécurité. Ces deux thématiques constituent les enjeux fondamentaux de la crise et de l’indispensable besoin de sa résolution de manière exceptionnelle, transparente et consensuelle. Par ailleurs, en posant ces thématiques comme base minimale des discussions du dialogue, cela induit la prise en compte de la problématique de la légitimité du pouvoir et la nécessité absolue de la définition précise par les participants au dialogue des conditions opérationnelles de la re-fondation des Institutions ainsi que celles de la pacification et de la sécurisation de l’ensemble du territoire national.

 

La question du développement socio-économique est primordiale mais les participants au dialogue ne disposeront pas de tous les outils et compétences nécessaires pour en débattre efficacement. Aborder cette thématique risque d’ailleurs d’éluder l’objectif du dialogue qui est purement politique.

 

 

6 - Sur le caractère exécutoire des recommandations du dialogue

 

Pour ne pas refaire les mêmes erreurs du passé, les décisions et résolutions du dialogue politique inclusif doivent totalement et impérativement être exécutoires et opposables à toutes les parties prenantes.

 

Comme cela a été exprimé dans le  texte du Manifeste, les Centrafricains désireux de voir leur pays sortir du cycle de violences et de la voie suicidaire dans laquelle les ont engagés ceux qui se sont succédés à la tête de l’Etat veulent un dialogue politique véritablement inclusif dont le contenu et les modalités doivent être clairement définis et non pas faire un rafistolage pour préserver le pouvoir du Général BOZIZE.

 

C’est pourquoi, la Coordination des signataires du Manifeste attire avec insistance l’attention de la communauté internationale, particulièrement celle de tous les membres du Conseil de Sécurité des Nations unies, sur le fait que des responsables politiques et gouvernementaux étrangers ainsi que des représentants d’institutions inter-gouvernementales, plus préoccupés par leurs intérêts économiques, géopolitiques et géostratégiques apportent un soutien objectif au président BOZIZE dans sa volonté de verrouiller le dialogue afin de continuer à s’imposer au peuple centrafricain malgré ses multiples dérives en matière de bonne gouvernance, d’atteintes graves aux droits de l’homme ainsi que de la contestation de son régime par le plus grand nombre de ses concitoyens. En agissant de la sorte, ces responsables politiques et d’Etats étrangers et les représentants d’institutions inter-gouvernementales font courir le risque de faire porter par l’ensemble de la communauté internationale une grande responsabilité morale en cas de réactivation des conflits armés sur le terrain avec des conséquentes immédiates à savoir, l’aggravation des atteintes massives aux droits de l’homme et une nouvelle et grave crise humanitaire en Centrafrique.

 

De même, il est à craindre une extension et une exacerbation des crises dans les domaines sécuritaires et humanitaires au niveau de toute la sous région de l’Afrique centrale, particulièrement dans la zone des trois frontières Tchad, Soudan et Centrafrique si le dialogue politique inclusif ne débouche pas sur une solution globale juste et équitable.

 

Enfin, la Coordination des signataires du Manifeste tient à préciser qu’à ce jour, le nombre des personnes qui ont adhéré au Manifeste s’élève à plus de 3000, dont la majorité est constituée de citoyens ordinaires de Centrafrique, ce qui confère une légitimité nationale à la démarche du Manifeste et permet d’exprimer un point de vue représentatif de l’opinion centrafricaine sur le dialogue.

 

Paris, le 7 juin 2008

 

Pour la Coordination des signataires du Manifeste,

Me Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO

Président. 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF