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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 21:16

 

 

Bangui, Centrafrique - 09/06/2008 (PANA) - Les autorités centrafricaines ont publié, lundi en début d’après-midi, la composition du comité d’organisation du Dialogue politique inclusif, chargé de fixer la date de ce forum et de mobiliser les ressources nécessaires à sa tenue.

Ce comité, présidé par le ministre centrafricain de la Communication et du Dialogue, M. Cyriaque Gonda, comprend 15 membres issus des pouvoirs publics, de la majorité et de l’opposition ainsi que des groupes politico-militaires.


Parmi les personnalités désignées, on note l’ancien ministre des Mines, André Nalké Dorogo, du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC, ancien parti au pouvoir), le Chargé de Mission pour les questions de Jeunesse à la présidence de la République, Lévy Yakété et le représentant des groupes politico-militaires, Marcel Bagaza.


Aux termes du Décret présidentiel rendu public lundi, ce comité a pour missions, entre autre, de recevoir les mandats de participation, de prendre les dispositions protocolaires et sécuritaires et de proposer la structure dirigeante des assises du Dialogue politique inclusif.

La publication de la composition du comité d’organisation du Dialogue intervient 48 heures après l’annonce de la signature, mi-juin 2008, d’un accord global liant le gouvernement et les groupes rebelles du Nord du pays.


Au cours d’un point de presse, samedi à Bangui, M. Gonda avait justifié le retard accusé sur le calendrier initial du Dialogue politique inclusif par la nécessité de réunir les moyens et de réaliser les préalables fixés par le comité préparatoire, à savoir la signature d’un accord global avec les rebelles et l’adoption de mesures législatives et sécuritaires permettant à tous les protagonistes de la crise d’être présents à ce forum.


 

Mise en place du Comité d’organisation du dialogue politique inclusif en Centrafrique

 

APA Bangui 2008-06-09 (Centrafrique) Le président centrafricain François Bozizé a désigné et mis en place lundi à Bangui les membres du comité d’organisation du dialogue politique inclusif qui doit démarrer le 15 juin. Selon le décret présidentiel publié à cet effet, le comité d’organisation comprend un coordonnateur qui est le ministre de la communication, du civisme, du dialogue et de la réconciliation nationale.

 

Il comprend aussi un représentant de l’opposition démocratique, un de la présidence de la République, un de la Primature, un de la société civile, un du Bureau des Nations unies en Centrafrique (BONUCA), un du Centre pour le dialogue humanitaire, un représentant du protocole d’Etat, un représentant de la Gendarmerie et de la police, un de la majorité présidentielle, ainsi que des délégué des partis politiques, des pouvoirs publics et des groupes militaro-politiques.

 

Le comité d’organisation a pour mission de mobiliser les ressources matérielles et financières, multiplier et distribuer les documents de travail, recevoir les mandats de participation, expédier les invitations, inscrire les participants, prendre les dispositions protocolaires et sécuritaires et proposer les structures dirigeantes des assises du dialogue politique inclusif.

 

Appuyé par des commissions techniques et un secrétariat technique dont les membres seront désignés par un arrêté du coordonnateur du Comité, le comité d’organisation clôture ses travaux à la veille de l’ouverture du dialogue politique inclusif.

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 15:44

 

YAOUNDE, 9 juin (Xinhua) -- Le dialogue politique centrafricain qui devait démarrer dimanche à Bangui a été renvoyé à une date  ultérieure à cause de la non signature d'un accord de paix global  entre le gouvernement et les principaux groupes rebelles devant  participer aux travaux, a rapporté lundi la radio Africa N1. 

 

     Un accord entre les rebelles et le gouvernement est prévu cette semaine à Libreville au Gabon sous les auspices du président Omar  Bongo Ondimba, président du comité ad hoc de la Communauté  économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac) sur la  question centrafricaine. 

 

     Le comité préparatoire du dialogue politique centrafricain  préconise la signature de cet accord et une amnistie générale pour toutes les parties prenantes conformément à un accord de paix  signé il y a quelques semaines entre le pouvoir de Bangui et le  groupe rebelle l'Armée populaire pour la restauration de la  démocratie (APRD) à Libreville. 

 

     Mais certains membres du camp présidentiel centrafricain ne  veulent pas entendre cette amnistie générale, selon la radio  Africa N1. Des procès judiciaires et des condamnations pèsent sur l'ancien président centrafricain Ange Félix Patassé et son ancien ministre  de la défense Jean Jacques Demafout, actuel leader de l'APRD.

 

     Les travaux du dialogue de paix inclusif centrafricain  concernent les membres du pouvoir, la société civile et tous les  mouvements armés en activité dans le pays afin de ramener une paix durable en Centrafrique.

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 21:13

 

Bangui, 08/06/2008 – Centrafrique (PANA) - La signature d'un accord global liant le gouvernement centrafricain à l'ensemble des groupes armés, retenu par le comité préparatoire comme préalable du "Dialogue politique inclusif", devrait avoir lieu à la mi-juin courant, à Libreville, au Gabon, a appris la PANA de source officielle samedi à Bangui.


"C'est ce deuxième préalable que nous sommes en train de mettre en œuvre et il fallait maîtriser l'emploi du temps du président Bongo", (NDLR, chef de l'Etat du Gabon, médiateur dans la crise), a indiqué le ministre de la Communication et du Dialogue, Cyriaque Gonda, au cours d'un point de presse destiné à situer l'opinion sur le calendrier du "Dialogue politique inclusif", dont le comité préparatoire avait préconisé le début pour le 8 juin au plus tard.

"Tout cela nécessite une coordination logistique et des moyens", a également déclaré M. Gonda, qui a justifié le retard pris sur le calendrier initial par la volonté du gouvernement de conduire le processus avec "sérieux", ajoutant que
"le comité préparatoire, dans ses propositions, dit que l'organisation peut commencer à condition que les préalables soient réunis".

Il s'agit notamment de la signature d'un accord global avec les groupes armés et de l'adoption de mesures législatives et judiciaires permettant à tous les protagonistes de la crise de prendre part au dialogue.


M. Gonda a également annoncé la mise en place prochaine du comité d'organisation du dialogue, à l'issue d'un tour de table prenant en compte les forces vives, les militaro-politiques et les institutions de la République.


"Le tour de table a été bouclé hier (NDLR, vendredi) et je crois que le projet est sur la table du Président de la République", a- t-il précisé, soulignant la volonté du gouvernement de faire prévaloir le consensus dans la mise en place de ce comité.


En décembre 2006, le président centrafricain, François Bozizé, avait marqué son accord pour la tenue d'un dialogue politique destiné à mettre un terme à la crise née de l'existence de plusieurs groupes rebelles dans le Nord du pays.


Le comité préparatoire mis en place à cet effet a déposé son rapport le 25 avril dernier, préconisant la tenue de ce forum à Bangui 45 jours après la remise de ce rapport.

Point_de_Presse_Gonda_070608.958370.mp3 Point de Presse Gonda 070608.mp3  (4.44 MB)


Ndlr centrafrique-presse : C'est une secret de polichinelle que Bozizé, dans son for intérieur, n'a pas vraiment envie que ce dialogue inclusif ait lieu. Tous les prétextes sont donc bons pour traîner les pieds tout en jouant la montre en attendant 2010, échéance des élections présidentielles où Bozizé compte solliciter un second mandat qu'il s'arrangera pour obtenir de toute façon afin de demeurer éternellement au pouvoir. Il dispose des moyens de l'Etat et de l'argent nécessaire pour acheter les consciences et les voix. En dépit de son extrême impopularité, il ne reculera pas devant la fraude pour se faire élire à nouveau.

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 21:11



pour la mi-juin

 

APA-Bangui 2008-06-08 (Centrafrique) Le gouvernement entend signer l’accord global avec les trois groupes comme préalablement contenu dans le rapport du Comité Préparatoire du Dialogue Politique Inclusif avant la date de ses assises qui sera fixé par le Comité d’organisation qui sera à pied d’oeuvre dans un prochain jour, a annoncé le ministre de la Communication, Cyriaque Gonda.

 

Le ministre Gonda qui s’exprimait au cours d’un point de presse a précisé que la date approximative pour la signature de cet accord global est prévue pour la mi-juin en cours à Libreville en présence du Président El Hadji Omar Bongo Odimba, Président de la Commission Ad-Hoc pour les affaires centrafricaine en l’espace CEMAC

 

Les mesures de décrispation sont en études auprès du Président François Bozizé qui attend que l’accord global soit signé pour que il mette ce qu’il faut en chantier, a-t-il précisé. Selon le ministre Cyriaque Gonda, « la date du 8 juin reste une proposition conformément à l’esprit que le Comité Préparatoire s’est donné en proposant cette date.

 

A la question de savoir si l’arrestation de Jean Pierre Bemba aura une incidence sur le forum inter centrafricain, il a déclaré que l’arrestation de Jean Pierre Bemba a des effets d’analyses sur la vie politique centrafricaine ».

 

« Nous avons la sérénité et nous devons en tant que l’Etat responsable observer la réserve de façon à créer les conditions de confidentialité qui sont des conditions requises de façon sine qua non pour la poursuite d’une procédure judiciaire qui est sous le fait d’enquête », a-t-il poursuivi.

 

Dans le rapport remis au Président Bozizé le 25 avril dernier, le Comité Préparatoire du Dialogue Politique Inclusif avait préconisé la signature d’un accord global avec tous les groupes armés et adopté des mesures judiciaires et d’ordre sécuritaire pour faciliter la participation de tous les protagonistes de la crise engendrée par l’existence de rébellions.

 

Le gouvernement a signé successivement le 2 février 2007 à Syrte, an Libye, l’accord de paix avec le Front pour la Démocratie du Peuple centrafricain (FDPC), d’Abdoulaye Miskine, le 13 avril 2007, un accord de paix avec l’Union des Forces démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) de Michel Am Non droko Dotodja. Le dernier en date a été signé le 9 mai 2008 à Libreville.

 

Il s’agissait d’un accord de paix et de cessez-le-feu avec l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) groupe rebelle actif au Nord-Ouest qui a porté Jean-Jacques Démafouth à sa présidence fin mars dernier.

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 02:15

 

 

 30 mai 2008


Baba KONE © Gabon D’Abord Actualités

 

En séjour à Yokohama au Japon dans le cadre de la 4e Conférence Internationale de Tokyo pour le Développement de l’Afrique (Ticad 4) le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba a reçu en audience le président centrafricain François Bozizé Yangouvonda avec lequel ils ont évoqué le dialogue inclusif en république centrafricaine.

 

Le président de la République Gabonaise, Hadj Omar Bongo Ondimba, s’est entretenu le 27 mai 2008 à Yokohama au Japon, avec son homologue centrafricain, François Bozizé Yangouvonda, venu lui faire part de l’état d’avancement des préparatifs du dialogue inclusif au sein de la sphère politique de son pays, en marge des travaux de la 4è Conférence Internationale de Tokyo pour le Développement de l’Afrique (TICAD IV).

 

Quelques semaines donc après la signature de l’Accord de Cessez-le-feu et de Paix entre le gouvernement et la APRD(rébellion centrafricaine) de Jean-Jacques Demafouth à Libreville, François Bozizé a jugé opportun, le temps d’une audience, de présenter les avancées de ce processus de pacification de la République centrafricaine à son principal promoteur, le Doyen Omar Bongo Ondimba.

  

« Bangui vit sa vie normalement, bien sûr il y a le dialogue, nous avions signé le premier accord avec Demafouth il ne reste plus que l’Accord global et nous sommes en train de nous organiser pour nous retrouver à nouveau à Libreville. Et ce n’est qu’après cela que nous pourrons entreprendre des actions en vue du dialogue proprement dit », a affirmé le président centrafricain, François Bozizé Yangouvonda, visiblement satisfait de cette rencontre au cours de laquelle il a également exprimé toute sa gratitude et sa reconnaissance au Doyen des leaders du continent, pour sa sollicitude et sa disponibilité.

 

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 21:35

 

Bangui, 20 mai (ACAP)-Le coordonnateur de l'Union des Forces Vives de la Nation (UFVN, opposition), Me Henri Pouzère, a invité, au cours d'un point de presse mardi à Bangui, le Président de la République, François Bozizé, à créer toutes les conditions de sécurité globale comme préalable à la tenue du dialogue politique inclusif à Bangui.

 

Me Pouzère a notamment demandé au président François Bozizé de promulguer la loi d'amnistie générale pour l'ancien ministre de la Défense Jean-Jacques Démafouth et autres et de prendre une mesure de grâce à l'endroit de l'ex-Président Ange-Félix Patassé, condamné par contumace par la cour criminelle de Bangui en 2006.


Il a également demandé que la mise en place du Comité d'organisation du dialogue politique inclusif ne puisse pas se faire sans la participation de l'UFVN.


Ce point de presse de l'UFVN intervient 10 jours après la signature à Libreville, au Gabon, d'un accord de cessez-le-feu et de paix entre le gouvernement centrafricain et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd), groupe rebelle actif dans le Nord-ouest du pays qui a porté M. Demafouth à sa présidence fin mars dernier.

 
Il convient de préciser que dans son rapport remis au Président de la République François Bozizé le 25 avril dernier, le comité préparatoire du Dialogue Politique Inclusif a préconisé la signature d'un accord avec l'Aprd, la signature d'un accord global avec tous les groupes armés et l'adoption de mesures judiciaires et d'ordre sécuritaire pour faciliter la participation de tous les protagonistes de la crise engendrée par l'existence des rébellions.

 
L'UFVN regroupe le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (Mlpc), le Rassemblement Démocratique Centrafricain (Rdc), l'Alliance pour la Démocratie et le Progrès (Adp), l'Association Löndo et l'Association de Solidarité et de Développement (ASD).

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 17:41




(Guinea-Forum 19/05/2008)

Des infos de l'ancien Premier ministre, Lonseny FALL depuis Bangui

L’on se souvient que depuis quelques mois, M. François Lonsény FALL, ancien Premier Ministre de Guinée, avait accompli sa mission de paix en Somalie et s’était vu confier de nouvelles fonctions de Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en République Centrafricaine. Il succédait ainsi au Général Lamine Cissé, à la tête du BONUCA à Bangui.

Depuis, il s’attache à réunir les conditions de mise en œuvre d’un Dialogue politique inclusif dans ce pays. L’une de ses premières actions a été de se déplacer à l’intérieur du pays pour aller à la rencontre des responsables militaires de l’Armée Populaire pour la Restauration et la Démocratie (APRD). La difficulté venait notamment du fait que la rébellion armée était réticente à toute idée de cessation des hostilités.

A l’issue de cette rencontre avec l’Etat-major de l’APRD, M. Fall avait présenté les revendications et exigences de la rébellion au cours d’un point de presse avec les médias centrafricains. Les autorités centrafricaines s’étaient montrées réservées mais le diplomate onusien se disait confiant et voulait privilégier la discrétion durant toute la période des négociations.

Cette méthode s’est révélée efficace puisque M. François Fall a réussi à gagner la confiance des principaux protagonistes. Côté rébellion armée, alors que les chefs militaires hésitaient jusque-là à désigner un représentant au Comité préparatoire du Dialogue politique inclusif, ils ont décidé depuis de se doter d’une direction politique, ce qui représente un nouveau pas vers le dialogue.

Les efforts diplomatiques de M. Fall viennent d’être couronnés d’un acte politique majeur : la signature d’un Accord de cessez-le-feu le 9 mai 2008 à Libreville (Gabon) entre le Gouvernement centrafricain et l’APRD. Cette étape devrait permettre d’engager prochainement le Diaolgue politique inclusif en Centrafrique, dans un environnement davantage apaisé et sur des bases consensuelles.

L’Union Africaine, dans un Communiqué de presse signé le 10 mai 2008 à Addis Abeba a félicité les deux parties, le Gouvernement centrafricain et l’APRD, « pour avoir privilégié l’intérêt supérieur de la nation centrafricaine et choisi de faire la paix ». Elle exhorte maintenant les acteurs concernés « à faire preuve de la même détermination afin de favoriser la mise en œuvre effective de cet Accord ».

La Commission de l’Union Africaine présidée par M. Jean Ping, a exprimé sa « reconnaissance au Président de la République gabonaise pour ses efforts inlassables dans la recherche d’une solution durable à la crise centrafricaine » ainsi qu’au Représentant spécial de l’ONU, François Lonsény Fall, « pour ses efforts de médiation » et à tous les autres acteurs qui ont usé de leur influence pour faire aboutir les négociations.

Guinea Forum

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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 20:45




001/PRISG/10 - 05-08/UFR

 

Considérant l'accord de paix de Libreville, signé entre le Gouvernement Centrafricain et l'APRD,

 

Considérant que l'organisation de ce dialogue politique inclusif est une chance historique supplémentaire du peuple centrafricain pour rétablir durablement la paix et la sécurité,

 

Considérant l'insécurité généralisée tant à Bangui qu'à l'intérieur de la République Centrafricaine,

 

Considérant les multiples violations de Droit de l'Homme perpétrées de manière massive contre les paisibles citoyens,

 

Considérant les factures sociales suscitées par les crises politico-militaires et socio-économiques à répétition en République Centrafricaine,

 

Considérant l'état de misère généralisée de la population caractérisée par les multiples arriérés des salaires impayés d'une part, victimes des exactions multiformes des forces de la garde présidentielle et des groupes armées d'autre part ,

 

Réaffirmant notre attachement aux principes énoncés et garanti par la constitution;

 

Estimant que la stabilité et la crédibilité de notre pays ne peuvent être restaurés que par un retour rapide et définitif de la paix et de la sécurité, gage du développement de notre pays.

 

L'Union des Forces Républicaines de Centrafrique/UFR-Centrafrique (opposition politique)

 

S'engage résolument à consolider la paix et l'Unité Nationale, avec tous les fils et filles de Centrafrique pour la reconstruction nationale.

 

Dans cette perspective, le Bureau Politique de l'UFR-Centrafrique et tous ses membres adhérents, acceptent formellement, dans l'intérêt supérieur du peuple toutes les clauses qui figurent dans ledit accord de Libreville du 08 Mai 2008 signé entre le Gouvernement Centrafricain et l'APRD.

                                                   Fait
à Libreville le 10 Mai 2008




                                                         Le Président de l'UFR Centrafrique


                                                        Lt-Colonel Florian BEDAYA - NDJADDER 

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 14:31




(Gabon Eco 09/05/2008)

Le leader centrafricain de l’Armée patriotique pour le rétablissement de la démocratie (APRD), Jean-Jacques Demafouth, a eu une séance de travail avec le président gabonais Bongo Ondimba, le 7 mai dernier, pour baliser le bon déroulement du dialogue politique inclusif que le président Bozizé entreprendra prochainement avec l’opposition et les troupes rebelles en vue d'un rétablissement de la paix sociale en République centrafricaine.

Quinze jours après la visite du président Bozizé, l’opposant Jean Jacques Demafouth est venu rencontrer le président Bongo Ondimba pour baliser la résolution du conflit centrafricain.

L’ancien ministre centrafricain de la Défense et leader de l’Armée Patriotique pour le Rétablissement de la Démocratie (APRD) a rencontré le chef de l’Etat gabonais le 7 mai dernier à Libreville pour préparer le bon déroulement du dialogue politique inclusif entre le pouvoir, l’opposition non armée, la société civile et les groupes rebelles qui doit s'ouvrir avant le 8 juin prochain sous l’égide de la communauté internationale en vue de trouver une issue consensuelle au conflit centrafricain.

Si l’APRD a accepté de prendre part à ces négociations le mois dernier suite à la nomination de monsieur Demafouth à sa tête, des divergences persistent encore sur le lieu retenu pour ce conclave et son ordre du jour.

L'opposition centrafricaine exige certaines «garanties» pour prendre part à cette concertation «inclusive», notamment concernant la sincérité, la sécurisation et le suivi de ces négociations pour une issue effective aux perturbations de la paix sociale.

Dans les semaines à venir, le président Bongo Ondimba pourrait recevoir d'autres représentants des parties engagées dans ce dialogue.

Jean-Jacques Démafouth a déclaré au terme de son audience avec le président gabonais que celui-ci restait un «symbole dans le règlement des conflits en Afrique».

Depuis sa condamnation par contumace dans la capitale centrafricaine pour «atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat» du temps d’Ange-Félix Patassé, ancien président centrafricain, Jean-Jacques Demafouth est exilé en France.

Le comité préparatoire du dialogue, qui comptait une représentation de l'APRD, a recommandé le 2 mai dernier qu'un accord de paix soit signé entre cette rébellion et les autorités avant le forum inter centrafricain.


Les deux autres principaux mouvements rebelles, l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), présente dans le nord-est, et le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, avaient déjà signé l'an dernier des accords de paix avec Bangui.


Pour rappel, le président centrafricain, François Bozizé, a effectué le déplacement dans la capitale gabonaise les 22 et 23 avril dernier pour informer le président Bongo Ondimba, qui préside la commission ad hoc de la CEMAC sur les questions centrafricaines, des résultats de ses démarches et contacts en vue de la tenue du dialogue politique inclusif censé ramener une paix définitive en Centrafrique.


Publié le 08-05-2008 Source : Gaboneco.com Auteur : gaboneco


© Copyright Gabon Eco

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
8 mai 2008 4 08 /05 /mai /2008 23:27



 

La délégation comprenant entre autre les représentants du gouvernement centrafricain, le ministre de la communication Cyriaque Gonda, Gomina Pampali, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, le Guinéen François Lonsény Fall du BONUCA ainsi que les représentants du Centre pour le Dialogue Humanitaire, est enfin arrivée jeudi dans la soirée à Libreville.

 

Il a fallu que le président du Gabon El Hadj Omar Bongo Ondimba puisse dépêcher jeudi matin un avion à Bangui pour ramener ce beau monde. C’est depuis le week-end dernier que le président de l’APRD Jean Jacques Demafouth et sa délégation attendaient dans la capitale gabonaise pour des discussions avec le gouvernement centrafricain devant déboucher sur la signature d’un accord de paix devant le président Bongo.

 

Depuis son retour de Libreville il y a déjà une quinzaine de jours, Bozizé se hâte lentement dans la réalisation du chronogramme pour la tenue du dialogue inclusif. Certains points prévus pour être exécutés sans délai n’ont pas encore connu le moindre début de commencement à ce jour. La seule préoccupation de Bozizé et des faucons de son clan est de savoir comment faire pour empêcher Demafouth et Patassé de retourner au pays.

 

www.centrafrique-presse.com

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