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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 00:30

 

 

APA - Bangui 2008-11-29 (Centrafrique) L’ancien chef de l’Etat du Burundi, Pierre Buyoya a été désigné vendredi, par décret présidentiel, président du Dialogue Politique Inclusif dont les travaux vont s’ouvrir le 5 décembre prochain à Bangui, la capitale du pays.

Buyoya a été choisi parmi quatre autres candidatures soumises à l’appréciation du chef de l’Etat Centrafricain, François Bozizé dont celles de l’ancien président malien Alpha Oumar Konaré, ex président de la Commission de l’Union africaine (UA), de l’ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères Amara Essy et de l’ancien représentant des Nations Unies pour les Grands Lacs Aldo Ajelo.

Les travaux du Dialogue politique inclusif vont durer une quinzaine de jours.

L’ouverture du forum sera présidée par le chef de l’Etat gabonais, El Hadji Oumar Bongo.

Le profil des autres membres du présidium du dialogue politique inclusif a été également dévoilé.

Ainsi le poste de vice président sera assuré par une personnalité du pouvoir public, un représentant de l’opposition démocratique va occuper le poste de 2eme vice président, alors qu’un membre des mouvements politico militaires va siéger come 3éme vice président.

La proposition d’une date pour la tenue du Dialogue politique inclusif intervient environ 7 mois après la fin de la mission du comité préparatoire qui avait remis son rapport le 25 avril dernier.

Ce forum est censé mettre un terme à la crise ouverte par l’existence dans le Nord du pays, de nombreux groupes armés hostiles au pouvoir de Bangui.

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 22:25

BANGUI, 28 nov 2008 (AFP) - Les évêques de Centrafrique ont appelé pouvoir, opposition, rébellions et société civile de leur pays à faire du "Dialogue politique inclusif", prévu du 5 au 20 décembre à Bangui, un forum "d'écoute réciproque et de respect mutuel", dans un communiqué publié vendredi.

"L'Eglise (catholique) souhaite entre gouvernement, groupes rebelles et partis d'opposition ainsi que les animateurs de ce forum et les observateurs internationaux, un dialogue authentique, d'écoute réciproque et de respect mutuel", déclarent notamment les évêques.

Ils exhortent les participants au forum "à ne pas décevoir l'espoir du pays", et invitent "à prier sans relâche avant, pendant, après ces deux semaines de Dialogue pour qu'il porte les fruits (attendus par) tous: justice et paix, vérité et réconciliation".

Selon eux, en tant que membre de la société civile, l'Eglise "ne peut rester indifférente à un évènement aussi important. (...) Il y va de la paix et donc de l'avenir et du développement" de la Centrafrique.

En proie à une crise financière et sociale, le pays est aussi confronté depuis 2005 à des mouvements de rébellion et à une insécurité dans sa partie nord, avec des exactions de rebelles, "coupeurs de routes" et militaires gouvernementaux.

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 00:55

 

 

 

Bangui, 27 nov.(ACAP) - Le coordonnateur adjoint du comité préparatoire du dialogue politique inclusif, M. André Nalké Dorogo, a restitué mercredi 26 novembre 2008, les résultats des travaux du comité d’organisation du dialogue politique inclusif, depuis sa mise en place le 07 novembre dernier jusqu'à ce jour, au cours d’un point de presse.

 « Le comité d’organisation du dialogue politique inclusif est à pied d’œuvre pour offrir aux Centrafricains un cadre idéal de discussion en vue de la recherche de solution durable gage d’une paix durable, » a déclaré M. Nalké Dorogo.

Selon le Coordonnateur adjoint du comité d'organisation du dialogue politique inclusif, cinq commissions techniques ont été mises en place pour préparer ces assises de façon efficace.

"Il s'agit des commissions finances, accueil, hébergement et restauration, transport et logistique, sensibilisation, communication et média et sécurité" qui ont pour mission "d’appuyer le comité d’organisation".

M. Dorogo a par ailleurs fait remarquer que la semaine du 24 au 30 novembre prochain, sera consacrée à une campagne de sensibilisation de masse sur l'enjeu du dialogue politique inclusif et "sa visibilité".

Il faut rappeler que le président de la République Centrafricaine le Général d’Armée François Bozizé a fixé la date du 05 au 20 décembre prochain pour la tenue du dialogue politique inclusif.

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 23:24

 

 
Libreville, 20 novembre (GABONEWS)- Les protagonistes de la crise centrafricaine, réunis dans la capitale gabonaise du 19 au 20 novembre dans le cadre de la 3ème réunion du comité de l'accord de paix global, ont décidé d'accélérer le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).

Les acteurs politiques centrafricains ont appelé au strict respect des modalités de lancement du processus DDR, qui comprend une phase préparatoire de regroupement, de mise en œuvre du désarmement et de la reconversion.

''Je crois qu'on vient d'ajouter une pierre de plus à l'édification de la paix dans notre pays. On a un programme DDR avec les composantes et les contenus. Il ne reste qu'aux experts à aller dans le cadre du calendrier'', a déclaré le ministre centrafricain de la communication, Cyriaque Gonda.

Par ailleurs, les protagonistes ont entériné la date de la tenue du dialogue politique inclusif, prévu à Bangui du 05 au 20 décembre prochains. C’est une étape essentielle vers le retour à la paix dans le pays.

''Je suis très heureux de ce dialogue qui tend vers une paix en Centrafrique'', a affirmé le président de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean-Jacques Demafouth.

''Nous sommes prêts à respecter ce processus de paix ; nous allons déposer les armes''
, a confié le porte- parole de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).

Ainsi, la communauté internationale devra intensifier la création des conditions de sécurité pour le séjour de ces responsables politico-militaires pendant la mise en place du programme DDR.

Pour cette opération, 6 (six) milliards de FCFA sont prévus. Une partie de cette somme devrait être consacrée au désarmement. Le maître d'œuvre de ce processus de DDR n’est autre que le Programme des nations unies pour le développement (PNUD).

Du 11 au 15 novembre dernier, le Nord de la Centrafrique a connu une recrudescence des combats inter- ethniques.

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 22:34

APA-Libreville 2008-11-20 (Gabon) Le dialogue politique inclusif centrafricain, forum censé ramener une paix durable en Centrafrique, se déroulera du 5 au 20 décembre prochain à Bangui, a-t-on annoncé à Libreville à l’issue de la 3ème réunion du comité de suivi de l’accord de paix global conclu dans la capitale gabonaise le 21 juin par les protagonistes de la crise centrafricaine.

Cette date a été approuvée par toutes les parties centrafricaines présentes à Libreville, dont le gouvernement, les rebelles et l’opposition démocratique, a indiqué le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, qui conduit la délégation gouvernementale.

Pour sa part, le porte-parole de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR, rébellion), Djarnib Grebaye, a indiqué que la convocation du dialogue politique inclusif avant le programme de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) a été obtenue grâce aux efforts de médiation menée par le comité de suivi.

Les participants à la 3ème réunion du comité de suivi ont exhorté l’ensemble des acteurs centrafricains au strict respect des modalités de lancement du processus DDR tel que convenu d’accord partie.

Lors de la 2ème réunion du comité de suivi tenu le 24 octobre dernier à Libreville, les groupes politico-militaires et l’opposition démocratique avaient émis des réserves quant au lancement du programme DDR qui doit durer 60 jours conformément à la décision du gouvernement.

Le document cadre rédigé par les experts n’indique nullement la date du début de cette opération qui sera confiée à un acteur neutre, notamment le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), et à des pays amis de la Centrafrique, a précisé le ministre de la communication.

Par ailleurs, le comité de suivi a noté avec satisfaction la promulgation, par le président François Bozizé, de la loi d’amnistie générale, marquée par la libération, de tous les prisonniers, et le remaniement du comité d’organisation du DDR suivant les revendications de l’Union des forces vives de la nation (UFVN), une coalition de partis d’opposition, et de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), le mouvement politico-militaire de Jean Jacques Démafouth.

Le comité de suivi a souhaité que l’ensemble de la classe politique centrafricaine, avec l’appui du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), mène une campagne de sensibilisation en direction des réfugiés centrafricains du Cameroun, du Tchad, et du Soudan, pour leur retour au pays.

Le comité de suivi a vigoureusement condamné l’attaque du 11 novembre dernier à Kabo, au nord-est de Bangui, lancée par le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine non signataire des accords de paix de Libreville, qui a fait treize mort dans les rangs des Forces armées centrafricaines (FACA).

 «De tels actes viennent saper les efforts entrepris en vue de ramener la paix et la concorde en Centrafrique», souligne le communiqué final publié au terme de la 3ème réunion du comité de suivi qui a loué l’étroite collaboration de la Mission de la consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) avec les parties centrafricaines, en vue du respect du cessez-le-feu.

 

 

Centrafrique mesures de sécurité demandées pour le retour de chefs rebelles

LIBREVILLE – (AFP) 20 novembre 2008 17h50 - Gouvernement, opposition et rébellions de Centrafrique ont demandé jeudi des mesures "de sécurité et de protection" à des forces multinationales, notamment pour le retour au pays de dirigeants rebelles en exil, à l'issue d'une réunion de deux jours au Gabon.

Le comité de suivi de l'accord global de paix signé en juin à Libreville par les autorités de Bangui et deux rébellions "a recommandé la mise en place de mesures exceptionnelles de sécurité et de protection (...) pour le retour et le séjour des leaders des parties prenantes à (cet) accord", selon le communiqué final de la réunion.

De telles mesures doivent aussi être prévues "pendant la mise en oeuvre du programme de DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion)", plaide le comité de suivi.

D'après le texte, ces mesures devraient être "assurées" par la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax ou Fomac), qui a remplacé en juillet la Force multinationale africaine en Centrafrique (Fomuc, déployée depuis 2002).

La Micopax est composée surtout de contingents sous l'autorité de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC, 10 pays).

Le comité de suivi a également exhorté à une "campagne de sensibilisation en direction des réfugiés centrafricains du Cameroun, du Tchad et du Soudan (voisins), en vue de faciliter leur retour" dans leur pays, dont le nord est en proie depuis 2005 à l'insécurité, avec des exactions de rebelles, "coupeurs de routes" et militaires gouvernementaux.

Plusieurs participants ont salué ces recommandations devant la presse.

"L'un des aspects relevés par les mouvements rebelles, c'est leur sécurité", a dit le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, conduisant la délégation gouvernementale.

"Nous avons bien précisé (...) que la communauté internationale devait systématiquement assister à la création des conditions de sécurité pour le séjour de ces responsables pendant le Dialogue (politique inclusif) et pendant la mise en place du DDR", a-t-il ajouté.

Le Dialogue politique inclusif, forum prévu du 5 au 20 décembre à Bangui, doit rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile pour sortir la Centrafrique de la crise politique et ramener la paix.

Le président de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD, un des principaux mouvements rebelles), Jean-Jacques Demafouth, a salué l'adoption par le comité d'un "document-cadre sur le lancement du processus DDR".

"Nous avons convenu de quelque chose qui peut nous permettre d'aller au dialogue", s'est réjoui l'ex-ministre de la Défense, en exil en France. Poursuivi pour complicité d'assassinat par la justice centrafricaine, il bénéficie de la loi d'amnistie promulguée le 13 octobre par le président François Bozizé en prélude au Dialogue inclusif.

"Maintenant, nous avons vraiment décidé d'aller vers la paix. Plus personne (à l'APRD) n'a envie de recourir encore aux armes pour arriver au pouvoir", a-t-il assuré, promettant d'être à Bangui pour le forum.

Djanib Grebaye, de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR, rébellion), a souhaité que le "processus de DDR débute le plus rapidement possible". "Sur le terrain, il y a des étincelles. On ne veut pas de retard, pour ne pas avoir de dérapage", a-t-il ajouté.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 03:01




BANGUI - 08 novembre 2008 14h43 (AFP) - Le "Dialogue politique inclusif", qui doit rassembler pouvoir, opposition, rébellions et société civile dans un large forum pour sortir la Centrafrique de la crise politique et ramener la paix, se tiendra du 5 au 22 décembre, a appris samedi l'AFP auprès de la présidence.

Le président François Bozizé a fixé la date lors d'une réunion convoquée à cet effet avec les corps constitués de l'Etat et le corps diplomatique. La rencontre devrait se tenir à Bangui.

Initialement fixé au 8 juin, le forum avait été reporté à plusieurs reprises en raison de nombreux désaccords soulevés par des mouvements rebelles et l'opposition notamment sur la loi d'amnistie et la composition du comité d'organisation.

Cette composition a été revue dans un décret présidentiel daté de vendredi, mais dévoilé samedi lors de la réunion, alors que la loi d'amnistie devrait être revue dans les prochains jours.

La Centrafrique, pays enclavé figurant parmi les plus pauvres de la planète, est en proie depuis 2005, année de l'élection du président Bozizé, à l'insécurité dans le nord, où groupes rebelles, "coupeurs de routes" et soldats gouvernementaux commettent de nombreuses exactions. Le pays fait aussi face à une grave crise financière et sociale.

La tenue du Dialogue "est une bonne nouvelle: c'est un grand pas vers la paix", s'est réjoui Jean-Jacques Demafouth, président du principal mouvement de rébellion, l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD).

"Il faut le reconnaître, pour une fois le président Bozizé a posé un acte positif, une action vers la paix", a assuré l'opposant, joint depuis Libreville au téléphone en France où il est réfugié.

L'Union des Forces vives de la Nation (UFVN), principale coalition de l'opposition, réclamait plus de place au sein de ce comité pour participer au Dialogue.

Selon les nouvelles décisions, le Comité d'organisation passe de 15 à 19 membres, l'UFVN dispose désormais de trois représentants contre un précédemment. Les groupes "politico-militaires" (rebelles) auront deux membres au lieu d'un. La société civile gagne aussi un membre alors que le pouvoir passe de 10 à 9 membres.

Le président a également promis des retouches à la loi d'amnistie promulguée mi-octobre et dont plusieurs mouvements rebelles dont l'APRD réclamaient la révision.

Selon une source au palais présidentiel, les modifications feront "l'objet d'une concertation dans le cadre du Comité de suivi des accords de Libreville prévue le 18 novembre dans la capitale gabonaise" entre le pouvoir, l'opposition et les mouvements rebelles.

"Nous faisons confiance au médiateur le président (gabonais) Omar Bongo pour qu'on trouve une solution sur cette loi d'amnistie lors de la réunion de Libreville le 18 novembre. Nous allons vers la paix", a encore commenté M. Demafouth.

L'idée du Dialogue Politique Inclusif avait été lancée en 2007. Un genre de "feuille de route" avec de nombreux préalables avaient été mis en place par un comité rassemblant des représentants de toutes les parties. Il fallait notamment que chaque rébellion signe des cessez-le-feu avec le gouvernement avant de signer "un accord global de paix", qui a finalement été trouvé le 21 juin à Libreville.

Il a été signé par l'APRD et l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Djanib Grebaye. Des réunions de comité de suivi ont depuis eu lieu périodiquement dans la capitale gabonaise.

Début novembre, un chef d'un groupuscule rebelle, le capitaine Abacar Sabone, président du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la Justice (MLCJ), avait estimé que "de nombreux groupes rebelles étaient "écartés" du processus de paix et qu'ils "continueraient la lutte armée".


Centrafrique : le dialogue politique inclusif aura lieu du 5 au 22 décembre

YAOUNDE, 9 novembre (Xinhua) -- Le président centrafricain  François Bozizé a annoncé samedi que le dialogue politique  inclusif rassemblant les rebelles, l'opposition, la société civile et le gouvernement aura lieu du 5 au 22 décembre à Bangui pour  établir les bases d'une paix durable et définitive, a rapporté  dimanche la radio Africa N°1. 

     Les acteurs doivent se retrouver la semaine prochaine à  Libreville devant le médiateur le président gabonais Omar Bongo  Ondimba pour baliser la voie de ce dialogue initialement fixé au  mois de juin et renvoyé à plusieurs reprises à cause de désaccords sur la loi d'amnistie générale exigeant la déposition des armes  des rebelles. 

     D'après les nouvelles décisions de Bozizé, le Comité  d'organisation du dialogue sera composé de 19 membres au lieu de  15. L'Union des Forces vives de la Nation (UFVN), principale  coalition de l'opposition, dispose désormais de trois  représentants contre un précédemment.  

     Les groupes "politico-militaires" des rebelles auront deux  membres au lieu d'un. La société civile gagne aussi un membre  alors que le pouvoir aura 9 membres au lieu de 10.  

     Jean-Jacques Demafouth, président du principal mouvement de  rébellion l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie  (APRD), qui se réfugie en France, a indiqué que la tenue du  dialogue "est une bonne nouvelle", selon les reportages des  agences.




Ndlr Centrafrique-Presse : Pourquoi le pouvoir en place doit-il être représenté par une dizaine de membres dans le comité d'organistion du DPI contre une portion congrue réservée à l'opposition armée et non armée ? Pourquoi l'UFVN toute seule doit être représentée par trois membres contre deux seulement aux mouvements armés ? Pourquoi c'est Bozizé et l'UFVN seuls qui doivent fixer le calendrier du DPI ?

 

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 02:14




Bangui, 7 nov. (Acap)- Le président centrafricain, François Bozizé, a proposé, au cours d’une réunion vendredi au palais présidentiel de Bangui, la tenue du Dialogue Politique Inclusif entre le 5 et le 22 décembre prochain.

Le chef de l’Etat a également proposé aux parties prenantes de choisir entre les anciens chefs d’Etat Pierre Buyoya et Alpha Oumar Konaré ou entre l’ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères Amara Essy et l’ancien Représentant des Nations Unies pour les Grands Lacs Aldo Ajelo pour présider les travaux de ce forum.

Le choix définitif pour la présidence de ces assises, censées durer 15 jours, devrait intervenir après concertation avec le président Omar Bongo Ondimba du Gabon, médiateur pour les affaires centrafricaines dans l’espace Cemac.

 Quant à la composition du comité d’organisation, sa révision réclamée par l’opposition sera marquée par l’arrivée de Jean-Jacques Larmassoum, membres de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (Aprd, rébellion), amnistié et libéré le 24 octobre dernier, après avoir été condamné à perpétuité en août 2006 pour rébellion et atteinte à la sûreté de l’Etat.

La proposition d'une date pour le DPI intervient environ 7 mois après la fin de la mission du comité préparatoire qui avait remis son rapport le 25 avril dernier et proposé la tenue pour le 8 juin de ce forum censé mettre un terme à la crise ouverte par l'existence dans le Nord du pays de nombreux groupes armés hostiles au pouvoir de Bangui.

Selon le président Bozizé, ce "temps mort" observé depuis la remise du rapport du comité préparatoire "est dû simplement au fait que l'harmonie sur la question n'était pas totale".

Il convient de préciser qu'au nom de l'Union des forces vives de la nation (Ufvn, opposition démocratique), l'avocat Henri Pouzère a marqué son accord avec toutes les propositions avancées par le président Bozizé.



Ndlr Centrafrique-Presse : On avait cru comprendre que ce devrait être à l'issue de la prochaine réunion du comité de suivi de l'Accord de paix global qui aurait lieu à Libreville le 1novembre 2008 que serait fixée la date de la tenue du dialoguepolitique inclusif. Qu'est-ce qui peut justifier cet emballement des choses qui permet à Bozizé de proposer ce calendrier ? beaucoup de problèmes importants demeurent pourtant en suspens. Celui de la loi d'amniste dont la disposition la plus controversée, celle ayant trait au délai du désarmement des mouvements armés, est précisément devenue caduque.

Les préoccupations de sécurité autour des principaux protagonistes et participants avant, pendant et après le dialogue dont on ne ait strictement rien alors que les escadrons de la mort de Bozizé sont fins prêts pour abattre certains d'entre eux comme des lapins. Le mystérieux assassinat du commissaire Trépassé toujours non élucidé est là pour l'attester. Autant de questions qui sont encore sans réponse et on met la charrue avant les boeufs.

L'UFVN a elle seule n'est pas suffisamment représentative pour se permettre de faire des suggestions à Bozizé au nom de tous les protagonistes de la crise centrafricaine. Ce n'est pas elle qui a contraint Bozizé à accepter la tenue du dialogue. Elle n'est pas signataire de l'Accord de paix global avec les mouvements armés dont ce n'est un secret pour personne que les coups de boutoir ont obligé Bozizé a donné son accord pour ce dialogue inclusif. D'où vient que l'UFVN vienne s'arroger des pouvoirs et s'ériger en maître du jeu.

S'agissant de certaines personnalités étrangères dont les noms sont avancés pour éventuellement présider le forum, il y a beaucoup à dire sur elles. L'ancien président du Burundi par exemple, est un ancien putschiste et nullement en démocrate même s'il s'est depuis converti à la démocratie en parole. C'est un pion patenté de l'OIF dont la légendaire et scandaleuse caution aux élections truquées et aux dictatures tropicales surtout en Afrique, n'est plus à démontrer. En outre le pays de Pierre Buyoya n'est pas sorti du tunnel et continue de se débattre dans la guerre civile. Qu'a-t-il fait pour l'aider à prendre le chemin de la démocratie et de la paix ? 

Comme président de la commission de l'UA, Alpha Oumar Konaré n'a pas été à même d'empêcher le putschiste Bozizé de briguer le fauteuil présidentiel en 2005. C'est pour se moquer de lui en lui faisant un pied de nez que Bozizé le propose pour présider le dialogue politique centrafricain.

Tout cela n'est pas très sérieux et doit être rejeté. Faute d'arrêter par consensus le calendrier du DPI, ce ne sera qu'un dialogue de dupes qui n'arrangera que les calculs machiavéliques de Bozizé qui veut continuer à faire de la prédation et dont le seul souci est actuellement de réussir encore par la fraude, sa réelection en 2010 malgré son désastreux bilan depuis son coup d'Etat du 15 mars 2003.      

 

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 05:19




APA Bangui 2008-10-29 (Centrafrique) La date de la tenue du dialogue politique inclusif centrafricain sera fixée à Libreville le 18 novembre, lors de la 3ème réunion du comité de suivi de l’accord de paix global signé dans la capitale gabonaise, le 21 juin dernier, par le gouvernement centrafricain et l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), a appris APA mercredi à Bangui.

«Le Comité de suivi déterminera la date du dialogue politique inclusif à sa prochaine réunion prévue le 18 novembre à Libreville», a déclaré le coordonnateur du comité d’organisation du dialogue politique inclusif, M. Cyriaque Gonda, à l’issue d’un point de presse, mercredi à Bangui.

«Il est évident que compte tenu de tous les éléments, le dialogue politique devrait avoir lieu avant la fin de l’année 2008, à moins d’un cas de force majeur», a-t-il dit, ajoutant qu’«à l’impossible, nul n’est tenu».

«Il y a du côté du gouvernement l’intention d’aller vers la paix, montrer la bonne foi et organiser le dialogue politique inclusif», a-t-il martelé, rappelant que le gouvernement a déjà libéré les éléments des mouvements politico-militaires, conformément à l’accord global de paix signé le 21 juin dernier et la loi d’amnistie générale promulguée le 13 octobre par le président François Bozizé.

La deuxième réunion du comité de suivi des accords global de paix s’est déroulée à Libreville vendredi dernier pour examiner les réserves émises par l’APRD concernant notamment la loi d’amnistie.

Selon M. Gonda, toutes les parties prenantes à cette deuxième réunion du comité de suivi se sont accordées pour un principe de Désarmement, démobilisation et reconversion (DDR) en trois phases pour les mouvements politico-militaires. «Un groupe de travail a été mis en place pour déterminer les modalités de mise en œuvre de ce processus et soumettra son rapport au comité de suivi le 18 novembre prochain», a indiqué le coordonnateur du comité d’organisation du dialogue politique inclusif.

Dans le communiqué final rendu public à l’issue de sa réunion, vendredi dernier à Libreville, le comité de suivi a invité les protagonistes de la crise centrafricaine à s’abstenir de tout acte susceptible de remettre en cause le cessez-le-feu. «Le comité de suivi a de nouveau invité les parties à s’abstenir de toute déclaration médiatique susceptible de compromettre l’application de l’accord de paix global et, le cas échéant, d’en référer au seul comité de Suivi», souligné le communiqué.

Au cours d’une conférence de presse, mercredi à Bangui, l’ambassadeur des Etats-Unis en Centrafricaine, Frédéric Cook, a également lancé un appel aux groupes politico-militaires pour qu’ils déposent les armes, pour pacifier le pays, soulignant que « la rébellion a l’opportunité de participer par des méthodes pacifiques à la démocratie qui existe».





Libreville organise le suivi de la pacification de la RCA


La deuxième réunion du comité de suivi de l’accord de paix global de Libreville pour la tenue du dialogue politique inclusif en République centrafricaine s’est tenue le 24 octobre dans la capitale gabonaise pour aborder les points de discorde qui enraye encore le processus de paix. Au terme des travaux, la médiation gabonaise a mis en place un dispositif de suivi du processus de désarmement des combattants et ont planifié l’examen par les autorités gabonaises de la loi d’amnistie générale, préalable indispensable au dialogue, votée le 13 octobre par le Parlement centrafricain et dont les termes sont contestés par certains groupes rebelles.


La médiation gabonaise a tenté de mettre de l’huile dans la mécanique de paix en République centrafricaine (RCA), enrayée par les dissidences entre le pouvoir et les groupes rebelles sur les préalables aux négociations.

 Conformément aux dispositions de l’accord de paix global signé le 21 juin dernier à Libreville entre le gouvernement de la centrafricain et les mouvements politico-militaires de République Centrafricaine, la deuxième réunion du comité de suivi s’est tenue à Libreville le24 octobre dernier.

 Cette séance a notamment réuni autour du ministre gabonais des Affaires étrangères, Paul Toungui, et ses collaborateurs, le ministre centrafricaine du Dialogue et de la Réconciliation nationale, Cyriaque Gonda, le ministre centrafricain de l’Intérieur, Raymond Paul N’Dougou, le président de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean-Jacques Démafouth, le représentant de l’Union des forces vives de la nation (UFVN), Henri Pouzère, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RCA, François Lonsény Fall, la chargée d’affaires de l’Union européenne, madame Bailly, le commandant de la Force Multinationale de la MICOPAX, Amiral Hilaire Mokoko.

 L’ordre du jour de cette deuxième réunion portait sur l’examen approfondi de l’évolution de la situation en RCA depuis la dernière réunion du comité tenue à Libreville le 15 septembre dernier, et l’examen des réserves émises par l’APRD et l’UFVN sur la loi d’amnistie du 13 octobre portant amnistie générale des personnalités, des militaires, des éléments et responsables civils des groupes rebelles.

 S’il a salué l’élaboration et l’adoption de ce préalable indispensable au dialogue, le comité de suivi a pris note des préoccupations exprimées par le président de l’APRD quant à l’interprétation de certaines dispositions de la loi d’amnistie.

 La médiation gabonaise a décidé de soumettre ces préoccupations au chef de l’Etat Bongo Ondimba, président du comité ad hoc de la CEMAC sur les questions centrafricaines.
Le comité a adopté le principe d’un processus Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) en trois phases pour les combattants des mouvements politico-militaires. A cet égard, un groupe de travail a été mis en place pour déterminer les modalités de mise en œuvre du processus de DDR. Ce groupe doit soumettre son rapport au comité de suivi qui se réunira le 18 novembre prochain.

 Le comité de suivi a par ailleurs exhorté l’ensemble des parties centrafricaines à s’abstenir de tout acte susceptible de remettre en cause le cessez-le-feu. Il a également invité les acteurs politiques et militaires à s’abstenir de toute déclaration médiatique susceptible de compromettre l’application de l’accord de paix global.

Reste à espérer que le chef de l’Etat gabonais puisse trancher le nœud gordien des termes de la loi d’amnistie générale, qui enlise le processus de paix dans des dissidences qui mettent en péril la tenue effective du dialogue politique inclusif censé rétablir une paix durable en RCA.

 

Gaboneco.com 29 octobre 2008

 

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Centrafrique-Presse.com - dans DIALOGUE INCLUSIF
30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 14:42




APA - Bangui 2008-09-29 (Centrafrique) Le parlement centrafricain a voté lundi le projet de loi portant amnistie générale des personnalités civiles, militaires et des groupes rebelles auteurs d’infractions passibles de poursuites devant les juridictions nationales.

Sont concernés par le nouveau de loi, les éléments des forces de défenses et de sécurité, les autorités civiles et militaires impliqués dans des opérations de maintien de l’ordre et de la défense du territoire.

Les actes concernés sont ceux intervenus dans la période post 15 mars 2003. Le texte couvre les Centrafricains et les groupes politico-militaires en exil sur le territoire, durant la période considérée et pour des infractions d’atteinte à la sûreté de l’Etat et à la défense nationale ainsi que des infractions connexes.

Ainsi, l’ancien Président Ange Patassé, le ministre Jean Jacques Démafouth et Koumtamadi Martin, allias Abdoulaye Miskine, jusque là poursuivis par la Justice centrafricaine, pour détournement de dénier public, assassinat et complice d’assassinat, bénéficient des effets de la loi d’amnistie.

Sont exclus, en revanche, les cas visés par le statut de Rome notamment les actes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre ou tout autre crime relevant de la Cour Pénale Internationale (CPI).

La loi stipule qu’en cas de récidive, les effets de la présente seront anéantis d’office, exposant les coupables à la reconduite contre eux, des dispositions, qui étaient en vigueur avant l’amnistie. Il en découlera la reprise de la procédure, qui avait été engagée.

(…) les bénéficiaires de la présente loi d’amnistie « impliqué directement ou indirectement en qualité de commanditaire dans la propagation de la violence et des actions militaires à travers les groupes de rébellion, sont tenus de mettre fin aux violences et de faire cessez-le feu immédiatement sans condition", selon le texte de loi.

En outre, aux termes de la même loi, toutes les personnes visées ont obligation de "faire restituer toutes les armes, les munitions et engins lourds, et de les faire soumettre à un mécanisme de désarmement démobilisation et de réinsertion dans un délai de 60 jours à compter de la promulgation de la présente loi ».

A l’issue du vote du nouvel projet de loi d’amnistie générale, l’opposition démocratique a vidé l’hémicycle. 72 députés sur 73 votants ont adopté le projet de loi d’amnistie.

 Le 1er Août dernier, l’Assemblée Nationale avait été convoquée en session extraordinaire pour examiner et adopter trois projets de loi d’amnistie générale, devant déboucher sur la tenue du dialogue politique inclusif, après la signature de l’accord global de paix le 21 juin dernier à Libreville.

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 23:37



La forte dégradation de la situation nationale, marquée par l’effondrement des productions agro pastorales, la généralisation de l’insécurité, l’accumulation des arriérés de salaires (41 mois), de pensions et de bourses, et l’incapacité du Président BOZIZE à y faire face, exigeait du Chef de l’Etat qu’il mette tout en œuvre afin, qu’à travers le Dialogue Politique Inclusif, les centrafricains transcendent leurs divergences politiques, en vue de trouver une thérapeutique radicale capable de sortir nos populations de l’enfer de la misère.

Mais force est de constater que, face à cette dramatique situation, le Président BOZIZE et son gouvernement continuent de faire preuve d’un laxisme criminel, renvoyant toute amélioration des conditions de vie des populations aux décaissements d’aides financières extérieures, dans ce pays riche en diamant, or, fer, pétrole, uranium, coton, café, tabac et sans pression démographique.

Derrière ce cynisme du pouvoir, il s’est développée une vaste entreprise d’enrichissement illicite et rapide au bénéfice du clan présidentiel.

Outre la main mise de la famille et du clan sur tous les rouages de l’Exécutif, des Entreprises et Offices Publics, les principales Institutions Démocratiques de l’Etat et celles politiques et financières de la CEMAC, les Finances Publiques, le racket des sociétés minières avec les bonus de signatures non inscrits au Code Minier, les revenus de la Forêt et des licences de téléphonie mobiles restent leur chasse gardée.

L’Assemblée Nationale et la Cour Constitutionnelle qui ont le pouvoir de porter un coup d’arrêt à une telle dérive de gestion ont démissionné devant leurs responsabilités pour servir d’instruments de règlement de compte politique du Président BOZIZE.

Aussi, ne restait-il comme unique voie de sortie pacifique de crise que le Dialogue Politique Inclusif.

Malheureusement, malgré la mobilisation nationale et internationale en faveur du Dialogue Politique Inclusif, le Président BOZIZE continue de tergiverser, cherchant à réduire ce Grand Rendez-Vous de la dernière chance en une réédition du Dialogue National de médiocre qualité, en vue d’écarter tout obstacle à sa réélection programmée au premier tour de la présidentielle de 2010.

C’est pourquoi, la Coordination Politique de l’A.F.D.C. lance t-elle un Appel à l’Action de toutes les Forces Vives Centrafricaines afin d’exiger, par tous les moyens, la convocation immédiate de la Table Ronde du Dialogue Politique Inclusif, à même d’imposer un changement qualitatif au sommet de l’Exécutif, en remédiant au déficit de compétence dans la gouvernance politique et économique du pays, à l’origine des mauvais choix politiques du pouvoir, de la corruption et de l’inefficacité de l’action gouvernementale.

Dans l’objectif de garantir le succès du Dialogue Politique Inclusif, l’A.F.D.C. pose comme préalable, son organisation à l’extérieur de la République Centrafricaine.

En conséquence, la Coordination Politique de l’A.F.D.C. sollicite-t-elle du Haut Médiateur de la crise centrafricaine, Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, l’organisation, au GABON, de la Table Ronde du Dialogue Politique Inclusif, avec un quota de participants limité aux personnalités représentatives de chaque entité.

Enfin, l’A.F.D.C. invite tous les Centrafricains à considérer comme un devoir patriotique le boycott de tout Dialogue Politique organisé à BANGUI et à se donner les moyens d’imposer la tenue des Assises Nationales, avec des Résolutions immédiatement exécutoires.

Fait le 29 septembre 2008
Pour la Coordination Politique
Le Coordonnateur Général,



Colonel Charles MASSI

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