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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 02:20






(Infosplusgabon 14/05/2008)

LIBREVILLE, 14 mai (Infosplusgabon) - L’Etat major Interarmées des Forces françaises au Gabon a annoncé mercredi à Libreville, la mise en place du premier détachement camerounais pour la Force multinationale en Centrafrique (FOMUC).

Dans le cadre de la création de la force multinationale de la CEMAC en République Centre Africaine (FOMUC) datant de 2002, la France a reçu pour mission d’effectuer la mise en formation et mise en condition des contingents de la FOMUC le soutien en matière de matériel, et d’équipement.

Rappelons que la mission première de la FOMUC, force de 500 hommes crée en 2002 par les pays de la CEMAC (Gabon, Tchad, Cameroun, République Centrafricaine (RCA) et Congo) est de maintenir la paix ainsi que de restructurer l’armée Centrafricaine. A ce jour, 3 contingents étaient déjà en place : Gabon, Tchad et Congo, auquel s’ajoutera désormais un contingent camerounais.

Ce contingent camerounais a été formé par les Forces Françaises au Gabon (FFG). Les soldats ont reçu à Koutouba (Cameroun) une instruction dispensée sur 2 semaines, concernant les missions de l’infanterie au niveau compagnie et section afin de satisfaire au mieux à la mission qui leur est impartie de maintien de la paix.

Lors de leur passage sur Libreville, les soldats ont perçu leur équipement, et rejoindront Bangui en Avion C130 camerounais (avion militaire de transport) au départ de Libreville en deux rotations, le 20 mai (Etat-major du contingent ainsi que la moitié de l’unité, soit 70 soldats au total) et le 21 mai (l’autre moitié du contingent soit 60 soldats) pour entrer dans le vif de leur mission.

À l’issue d’un sommet le 2 octobre 2002, les États membres de la CEMAC décident du déploiement d’une force de 350 soldats en Centrafrique (FOMUC). Cette force remplace la MINURCA dont le mandat a pris fin en 2000.

Elle a pour mandat initial d’assurer la sécurité du président Ange-Félix Patassé, la restructuration des forces armées et de surveiller le travail des patrouilles mixtes le long de la frontière avec le Tchad. Son mandat a été prorogé et adapté après l’éviction du pouvoir du président Patassé par le général François Bozizé en mars 2003.

Le 9 mai, le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, a déclaré que « le gouvernement centrafricain (...) et l’APRD viennent de procéder à un accord de cessez-le-feu et de paix (...) en présence du président gabonais, Omar Bongo Ondimba », ajoutant que « l’accord est en vigueur immédiatement ». Le président de l’APRD, Jean-Jacques Demafouth, précise que « le texte prévoyait l’adoption d’une loi d’amnistie générale ».

On rappelle que le 6 mai dernier, selon un responsable du HCR, Serge Malaye, 10 000 réfugiés centrafricains ont fui au Tchad depuis quelques semaines.

La première vague de réfugiés est présentement à une trentaine de km de la frontière et sera transférée « dans un autre site aménagé toujours dans le territoire tchadien d’ici quelques semaines ». Les médias blâment la reprise des hostilités entre l’Armée populaire pour la restauration et la démocratie (APRD) et le gouvernement centrafricain.

FIN/IPG/PLU/2008

© Copyright Infosplusgabon


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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 02:14




Le ministre de la communication déplore la désignation de Charles Massi comme coordonnateur politique de l’UFDR


 

APA Bangui 2008-05-14 (Centrafrique) Le ministre centrafricain de la communication, du civisme, du dialogue et de la réconciliation nationale, Cyriaque Gonda, a déploré la désignation du colonel Charles Massi comme coordonnateur politique de l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR).

 

Ancien ministre d’Etat et président Forum de la démocratie et la modernité (FODEM), un parti de la majorité présidentielle, Charles Massi a été nommé coordonnateur politique, lundi dernier, par le président de l’UFDR, Michel Am Nondroko Djotodia.

 

«Je crois que cette nomination va créer de la confusion au sein de l’UFDR», a estimé le ministre de la communication au cours d’un point de presse sur la restitution de l’accord de cessez-le feu signé vendredi dernier à Libreville par le gouvernement et l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD).

 

Le coordonnateur politique a pour mission de rallier toutes les forces centrafricaines (partis politiques, société civile et autres groupes politico-militaires) pour le dialogue et la réconciliation nationale.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 01:52




UFDR - Décision N° 02/UFDR/PR Portant désignation de Charles MASSI comme
Coordonnateur politique de l’U.F.D.R


L’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement,

Vu les statuts de création de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement en date du 14 Septembre 2006 à Kigali au Rwanda;

Vu les règlements intérieurs de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement en date du 14 septembre 2006 à Kigali au Rwanda;

Vu l’Acte constitutif du Bureau politique de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement en date du 15 septembre 2006 à Kigali au Rwanda,

Décide :

Article 1er : Le Colonel Charles Massi, Ancien Ministre d’Etat est désigné Es Qualité,
Coordonnateur politique.

Article 2 : Le Coordonnateur politique a pour prérogatives :

• De rallier toutes les forces vives centrafricaines : Partis politiques, Société Civile et autres groupes politico-militaires pour le dialogue et la réconciliation nationale ;


• D’être dans toutes les missions officielles de l’U.F.D.R liées à ses prérogatives;


• De prendre des contacts officiels avec les décideurs politiques nationaux comme internationaux sur mandat préalable du Président de l’U.F.D.R.

Article 3 : La présente décision sera enregistrée et communiquée partout
où besoin sera.

Cotonou, le 12 Mai 2008

Le Président de l’U.F.D.R

Monsieur Michel Am Nondroko Djotodia



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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 14:24



 

APA-Yaoundé 2008-05-12 (Cameroun) Les responsables des Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM) viennent de fixer à 20 le nombre de sacs de ciment à vendre par jour aux consommateurs «pour satisfaire un maximum de personnes», selon les termes d’un communiqué publié lundi.

 

La même entreprise, filiale du groupe français Lafarge dont l’Etat camerounais détient 43 pour cent du capital, a conclu la semaine dernière «à titre exceptionnel», un accord spécial avec les 5 plus grands distributeurs agréés de ce matériau de construction dans le pays.

 

Ainsi, apprend-on, depuis mercredi dernier et ce pour une période de 3 mois, chacun de ces grossistes mettra ses dépôts de Yaoundé, la capitale du pays, à la disposition de l’opérateur qui détient le monopole de la fabrication du ciment au Cameroun et dans la sous-région.

 

CIMENCAM, en retour, s’engage à livrer dans chacun des 10 dépôts recensés entre 28 et 32 tonnes de ciment. Le marché du ciment au Cameroun, dont la demande locale est estimée à 5 millions de tonnes par an est, depuis plus de 3 mois, régulièrement perturbé par des pénuries intempestives qui s’accompagnent de la spéculation de la part de commerçants véreux.

 

 

Ndlr : Les difficultés d’approvisionnement en ciment du Cameroun ont inévitablement des répercussions sur la RCA qui, n’ayant pas sa propre cimenterie, dépend étroitement de celles de  Cameroun (CIMENCAM) ou de la RDC. Prenant prétexte sur les problèmes que traverse actuellement le fournisseur du Cameroun, les commerçants centrafricains (essentiellement d’origine libanaise) se livrent à une spéculation scandaleuse qui fait avoisiner le prix du sac de ciment à Bangui à presque 20.000 f CFA. Devant cette situation, l’indifférence des autorités de Bangui est tout aussi scandaleuse.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 21:47



 

APA Bangui 2008-05-11 (Centrafrique) M. Edouard Patrice Ngaïssona a été élu président de la Fédération centrafricaine de football (FECAFOOT), samedi à Bangui, à l’issue de l’assemblée générale élective de la fédération qui a regroupé 212 délégués, a constaté APA sur place.

 

M. Ngaïssona a obtenu 118 voix contre 93 à son adversaire Ange Barthélemy Ouéfio, au terme du vote qui s’est déroulé samedi à 22h00 locales (21h00 TU) sous la supervision d’un vice-président de la fédération internationale de football association (FIFA), l’Ivoirien Jacques Anouma.

 

M. Ngaïssona avait déjà été déclaré vainqueur de l’élection du président de la FECAFOOT, à l’issue de la 23ème assemblée générale élective du 29 septembre 2007 avec 103 voix contre 90 à M. Thierry Kamach, président sortant.

 

Mais à la suite d’un recours de M. Kamach, la FIFA avait invalidé l’élection pour cause de fraude sur la liste électorale. L’instance dirigeante du football mondial avait même suspendu la FECAFOOT et mis en place un comité de normalisation pour expédier les affaires courantes à la fédération.

 

L’assemblée générale de samedi a également élu comme 1er et 2ème vice-présidents du bureau fédéral, respectivement MM. Célestin Yanendji et Grégoire Zowaye.

Au total, 27 candidats étaient en lice pour les huit postes de la FECAFOOT. Ouverte le 1er mai, la campagne électorale s’est achevée le 9 mai.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 21:44



 

Reuters dimanche 11 mai 2008

 

Le Soudan a rompu dimanche ses relations diplomatiques avec le Tchad, qu'il accuse d'avoir appuyé une attaque des rebelles du Darfour la veille contre Khartoum.

Les rebelles darfouri du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) ont affronté samedi les forces gouvernementales soudanaises à Omdourman, un faubourg de Khartoum.

 

Selon un responsable gouvernemental soudanais et une source au sein des services de sécurité, les derniers combattants rebelles ont quitté dimanche Omdourman.

C'était la première fois samedi que les combats atteignaient la capitale soudanaise. Environ 65 personnes auraient trouvé la mort dans ces affrontements.

 

"Les forces (derrière cette attaque) sont toutes, fondamentalement, des forces tchadiennes appuyées et préparées par le Tchad", a dit le numéro un soudanais Omar Hassan al Bachir à la télévision nationale.

"Nous rompons nos relations diplomatiques avec le régime" du président tchadien Idriss Déby, a-t-il ajouté.

Souleïman Sandal, un chef militaire du JEM avait déclaré à Reuters dans la nuit de samedi à dimanche: "Si Dieu le veut, nous renverserons Omar al Bachir lui-même". Les rebelles ne se sont pas manifestés depuis.

 

Bachir a affirmé que le raid des rebelles avait été conduit par le chef du JEM, Khalil Ibrahim, qui appartient au même groupe ethnique que Déby.

Le gouvernement tchadien a toutefois démenti toute implication "dans cette aventure qu'il condamne", a déclaré Mahamat Hissène, ministre des Communications et porte-parole du gouvernement. Des analystes estiment cependant que N'Djamena a pu apporter son soutien au

JEM en représailles à l'attaque qui a eu lieu il y a trois mois contre la capitale tchadienne.

 

REPRÉSAILLES ?

 

"Il semble s'agir pour partie de représailles contre le NCP (Parti national du Congrès, au pouvoir au Soudan) pour son soutien aux rebelles au Tchad qui ont failli renverser le gouvernement là-bas il y a trois mois", a déclaré Amjad Atallah membre de la coalition Sauvons le Darfour.

 

Selon un haut responsable gouvernemental, 70 véhicules du JEM sont entrés samedi dans Omdourman, situé face à Khartoum, sur l'autre rive du Nil.

Les combats ont fait 65 morts, 45 parmi les rebelles et 20 dans les rangs des forces de sécurité soudanaises, ont rapporté un haut responsable gouvernemental et le gouverneur de Khartoum, Abdel Halim al Moutafi.

 

"Toutes les forces rebelles ont désormais quitté la capitale", a déclaré dimanche soir à Reuters Moutrif Siddig, sous-secrétaire au ministère soudanais des Affaires étrangères. Selon une source au sein des services de sécurité, les rebelles ont battu en retraite et se trouvent à 70 kilomètres de la capitale.

 

Siddig a déclaré à l'agence de presse officielle Suna que le Soudan allait déposer une plainte officielle devant le Conseil de sécurité de l'Onu contre le Tchad. Selon Suna, environ 300 rebelles présumés ont été interpellés dans la capitale.

 

Le couvre-feu imposé samedi soir a été presque partout levé à l'exception de certains faubourgs d'Omdourman, où l'armée traque toujours des rebelles.

Des blindés ainsi que des dizaines de véhicules transportant des hommes en armes patrouillaient dans les rues de la ville. Les forces de sécurité arrêtaient tous les jeunes hommes qui semblaient originaires du Darfour.

Certaines rues d'Omdourman portaient encore les stigmates des combats qui ont fait rage : quelques véhicules incendiés, des débris de verre, des traces de sang.

 

"DÉCISION HÂTIVE"

 

Siddig a déclaré à Reuters que les forces de sécurité avaient mené une perquisition pendant la nuit à l'ambassade du Tchad à Khartoum.

"Notre surveillance montre que l'un des points de contact des chefs rebelles se trouvait à l'intérieur de l'ambassade, ici à Khartoum", a-t-il dit. Il a précisé plus tard que l'attaché de défense avait été interpellé.

 

Le gouvernement tchadien s'est dit surpris par la "décision hâtive" de son voisin de rompre les relations diplomatiques et a dit espérer que les liens seraient renoués rapidement.

Déby et Bachir ont signé en mars un pacte de non-agression dans lequel ils s'engageaient à empêcher les rebelles de chaque pays d'utiliser le territoire de l'autre pour leurs attaques.

 

L'économie soudanaise, alimentée par le développement de la production pétrolière, a rapidement progressé depuis la signature d'un accord de paix qui a mis fin à une guerre civile entre le nord et le sud, en 2005, mais cet accord ne couvre pas le conflit qui a éclaté au Darfour il y a cinq ans.

 

Les pays occidentaux, qui font pression en faveur de discussions de paix, accusent Khartoum de freiner le déploiement au Darfour d'une force de maintien de la paix Onu-Union africaine qui devrait compter 26.000 hommes.

 

Avec Skye Wheeler à Djouba et Andrew Heavens à Khartoum, version française Guy Kerivel et Gwénaëlle Barzic

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 16:54

 




 

Gaboneco.com    - 10-05-2008   - Une délégation du gouvernement centrafricain est arrivée à Libreville dans la nuit du 8 au 9 mai pour signer un accord de paix avec le représentant de la principale rébellion encore active en RCA. Le chef rebelle centrafricain est en pourparlers avec le président gabonais depuis le 6 mai dernier pour préparer le dialogue politique inclusif initié par le président Bozizé entre le gouvernement, l’opposition et les rebelles pour la stabilisation politique du pays.

 

L’organisation du dialogue politique inclusif pour la paix en République Centrafricaine se confirme autour de la médiation gabonaise avec l’arrivée à Libreville le 8 mai au soir d’une délégation du gouvernement centrafricain qui devrait procéder dans quelques jours à la signature d’un accord de paix avec l’une des principales factions rebelles encore actives.

La délégation gouvernementale est conduite par le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, qui signera sous l'égide du chef de l’Etat gabonais un accord un paix avec le représentant de l’Armée patriotique pour la restauration de la démocratie (APRD), Jean-Jacques Demafouth. Ce dernier avait d'ailleurs été reçu par le président Bongo Ondimba le 6 mai dernier.


Présente dans le nord-ouest de la Centrafrique,(voir la partie rouge sur la carte), région en proie à l’insécurité depuis 2005, l’APRD est le dernier groupe rebelle encore actif dans le pays. Il s’est dit prêt ces derniers jours à signer l’accord de paix sous l’égide du chef de l’Etat gabonais.

Le ministre centrafricain de la Communication est accompagné par son collègue de l’Intérieur, Paul-Raymond Ndougou, de deux conseillers du président Bozizé, ainsi que par un représentant du Bureau de l’ONU en Centrafrique.


Le comité préparatoire du dialogue inclusif a notamment proposé que cet accord soit assorti d’une amnistie générale. Le comité, qui comptait une représentation de l'APRD, a recommandé le 2 mai dernier qu'un accord de paix soit signé entre cette rébellion et les autorités avant le forum inter centrafricain.


Les deux autres principaux mouvements rebelles, l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), présente dans le nord-est, et le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, avaient déjà signé l'an dernier des accords de paix avec Bangui.


Pour rappel, le président centrafricain, François Bozizé, a effectué le déplacement dans la capitale gabonaise les 22 et 23 avril dernier pour informer le président Bongo Ondimba, qui préside la commission ad hoc de la CEMAC sur les questions centrafricaines, des résultats de ses démarches et contacts en vue de la tenue du dialogue politique inclusif censé ramener une paix définitive en Centrafrique.

 


Le Pouvoir et la rébellion de Centrafrique signent un accord de paix

 

APA – libreville2008-05-09 (Gabon) Le gouvernement et l’Armée populaire pour la Restauration de la démocratie (APRD, mouvement rebelle) ont conclu vendredi à Libreville, un accord de paix devant permettre la tenue, « en toute quiétude », du dialogue de paix, en Centrafrique.

Le document a été signé avec la caution du président gabonais Omar Bongo Ondimba, facilitateur des négociations entre les deux parties.

 

L’accord prévoit un cessez-le-feu immédiat, l’abandon des poursuites judiciaires contre les membres de l’APRD, la libération des personnes détenues et la réhabilitation des zones affectées par la guerre, selon Jean Jacques Demafouth, président du mouvement rebelle.

Le ministre centrafricain de la Communication, Cyriaque Gonda, a confirmé ces propos, déclarant à la presse, que « l’accord entre en vigueur immédiatement ».

 

Le document paraphé à Libreville prévoit le cantonnement des soldats de l’APRD, le dernier mouvement rebelle centrafricain resté en activité au nord du pays. En application de ce texte, les hommes de l’APRD seront « très prochainement désarmés et démobilisés ». Certains d’entre eux seront intégrés dans l’armée, selon l’accord de Libreville. Jean Jacques Demafouth, ancien ministre de la défense de l’ex président Anges-Félix Patassé, a été condamné par la justice centrafricaine pour assassinat. Il est désormais libre de rentrer au pays.

 

C’est sur le sort de Patassé, que l’accord reste flou, fait-on remarquer. L’ancien président centrafricain renversé par un putsch militaire le 15 mars 2003 vit en exil au Togo depuis son départ du pouvoir. Jean Jacques Demafouth est arrivé à Libreville depuis plusieurs jours pour la signature de cet accord. La délégation gouvernement a foulé le sol gabonais dans la nuit de jeudi à vendredi.


Bangui a mis en place un comité préparatoire chargé d’organiser le dialogue inter centrafricain. Ce dialogue pourrait réunir sur une même table les autorités, l’opposition, la société civile et les trois principaux mouvements rebelles : l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria, le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d’Abdoulaye Miskine et l’APRD.

 

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 16:37





UNION AFRICAINE

Addis Abeba, Ethiopie, B.P. 3243 Tél.: (251-11) 5513 822 Fax: (251-11) 5519 321

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

La Commission de I'Union africaine se félicite de I'Accord de cessez-le-feu signé le vendredi 9 rnai 2008, a Libreville, entre le Gouvernement centrafricain et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), qui doit permettre d'engager le prochain dialogue politique inter-centrafricain dans un environnement apaisé et sur des bases consensuelles et inclusives.

 

La Commission félicite les deux parties pour avoir privilégié l'intérêt supérieur de la nation centrafricaine et choisi de faire la paix. Elle les exhorte à faire preuve de la même détermination, afin de favoriser la mise en oeuvre effective de cet Accord.

 

La Commission exprime sa reconnaissance au Président de la République gabonaise, El Hadj Ornar Bongo Ondimba, pour ses efforts inlassables dans la recherche d'une solution durable à la crise centrafricaine, ainsi qu'au Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en République centrafricaine (RCA), François Lonseny Fall, pour ses efforts de médiation, et à tous les autres acteurs qui ont usé de leur influence pour faire aboutir les négociations.

 

Elle les encourage a poursuivre leur action, et appelle tous les dirigeants de la région et l'ensemble des partenaires et pays amis de la RCA a apporter leur appui au processus en cours et leur soutien a la mise en oeuvre d Accord.

 

Addis Abeba. le, 10 mai 2008

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10 mai 2008 6 10 /05 /mai /2008 16:16

 






 












ACCORD DE CESSEZ LE FEU ET DE PAIX

 

Entre

 

Le Gouvernement de la République Centrafricaine

 

Et

 

Le Mouvement politique et militaire centrafricain :

Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD)

 

 

Préambule

 

Considérant les dispositions pertinentes de la Charte des Nations Unies, de l'Union Africaine, de la Communauté Economique et Monétaire des Etats de l'Afrique Centrale (CEMAC) et des résolutions nationales relatives au règlement pacifique des conflits, notamment les recommandations fortes du Dialogue National et le Code de Bonne Conduite ;

 

Conscients de la nécessité du dialogue pour l'instauration d'une paix durable sur l'ensemble du territoire national, condition essentielle à la reconstruction du pays et à l'édification de la démocratie;

 

Résolus à consolider l'Etat de droit, la bonne Gouvernance, ayant pour corollaire le progrès social, le plein exercice des libertés fondamentales dans les conditions fixées par la loi ;

 

Considérant la volonté constante de Son Excellence, Le Général d'Armée François BOZIZE, Président de la République, Chef de l'Etat, réitérée dans son discours à la nation le 31 Décembre 2006, de promouvoir la tolérance, le dialogue et la réconciliation de toutes les filles et de tous les fils de Centrafrique;

 

Considérant la volonté de l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) affirmée par son Président, Monsieur Jean-Jacques DEMAFOUTH de prendre part au dialogue politique inclusif en Centrafrique et de signer un accord de cessez le feu et de Paix avec le Gouvernement centrafricain

 

Répondant à la médiation de son Excellence, El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise et Président du Comité Ad hoc dans l'espace CEMAC sur les questions centrafricaines; corroborée par la Déclaration finale de Libreville du 23 Avril 2008.

 

Le Gouvernement de la République Centrafricaine, et l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie conviennent de ce qui suit:

  

 

Art 1er:

 

L'arrêt immédiat des hostilités et l'abstention de tout acte militaire ou tout autre forme de violence ainsi que l'arrêt de toutes campagnes médiatiques de nature à nuire aux efforts visant à faire prévaloir l'esprit de fraternité et de concorde nationale.

 

Art 2:

 

Le cantonnement des troupes de l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) dans leurs zones actuelles en attendant leur intégration dans les forces de défense et de sécurité ou leur insertion dans la vie civile.

 

Art 3 :

 

La mise en place d’un programme urgent et prioritaire de :

 

1 . Réhabilitation dans leurs droits des militaires centrafricains radiés et des fonctionnaires civils de l’APRD dans leur formation et corps d’origine.

 

2 . Création de conditions de retour, de réinstallation et de réinsertion des personnes déplacées de l’intérieur et de l’extérieur.

 

3 . Mise en place d’un « plan d’urgence de réhabilitation » des zones affectées par le conflit dans les régions du Nord, du Nord-Ouest et du Centre.

 

Art4:

 

Afin de créer les conditions de sécurité et de paix pour la tenue du dialogue politique inclusif, les parties conviennent de l'arrêt de toutes poursuites judiciaires devant les juridictions centrafricaines pour toutes causes que ce soient déjà engagées à l’encontre des membres civils et militaires de l’APRD pour l’adoption d’une loi d’amnistie générale et la libération de ses membres civils et militaires qui sont détenus.

 

Art. 5 :

 

Les parties signataires mettent en place une commission de suivi de l’application du présent Accord composée comme suit :

 

3 -  Représentants du gouvernement centrafricain

 

3  - Représentants de l’APRD

 

La commission de suivi de l’application du présent Accord peut faire appel au Président du comité ad hoc pour son éclairage.

  

 

Art6:

 

En cas de divergence de vues sur l'application ou de difficultés d'application du présent Accord, l'une ou l'autre des parties peut faire recours au Comité de suivi. En cas de persistance de la divergence de vues malgré les efforts de ce Comité l'une ou l'autre partie peut faire recours au Président du Comité Ad hoc dans l'Espace CEMAC sur les questions centrafricaines dont le compromis s'impose à tous.

 

Art 7:

 

Le présent accord de paix entre en vigueur dès sa signature.



 
Fait à Libreville le, 9 mai 2008

 

 

EN PRESENCE DE :

 

Son Excellence El Hadj Omar BONGO ONDIMBA, Président de la République Gabonaise, Président du Comité ad hoc, dans l'espace CEMAC, sur les questions centrafricaines.

 

 

ONT SIGNE :


Pour le Gouvernement Centrafricain,

 




Monsieur Cyriaque GONDA
, Ministre de Communication, du Civisme, du Dialogue et de la Réconciliation  Nationale.

 

Pour l'Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD):

 

Maître Jean-Jacques DEMAFOUTH, Président     

               Pour le Président de la République Gabonaise, Président du Comité ad       
hoc,   dans  l'espace CEMAC,  sur les questions
centrafricaines,

 




Madame Laure Olga GONDJOUT
, Ministre des Affaires Etrangères, de la  Coopération, de la Francophonie, et de  l'Intégration Régionale


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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 17:32



LIBREVILLE (AFP) - vendredi 09 mai 2008 - 17h05— Le gouvernement centrafricain et la principale rébellion encore active en Centrafrique, l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), ont signé vendredi à Libreville un "accord de cessez-le-feu et de paix".

"Le gouvernement centrafricain (...) et l'APRD viennent de procéder à un accord de cessez-le-feu et de paix (...) en présence du président gabonais Omar Bongo Ondimba", a déclaré le ministre centrafricain de la Communication Cyriaque Gonda lors d'une conférence de presse peu après la signature.

"L'accord entre en vigueur immédiatement", a-t-il ajouté.

Le président de l'APRD, l'ex-ministre de la Défense Jean-Jacques Demafouth, a précisé que le texte prévoyait l'"adoption d'une loi d'amnistie générale" et "l'abandon de toutes les poursuites judiciaires en cours".

Jean-Jacques Demafouth était jusqu'ici inculpé d'assassinat par la justice centrafricaine, et vit en exil en France depuis l'arrivée au pouvoir du président François Bozizé, qui a renversé par la force en mars 2003 son prédécesseur Ange-Félix Patassé.

L'ex-président Patassé, exilé au Togo, a été lui condamné le 29 août 2006 par contumace à 20 ans de travaux forcés pour "faux et usage de faux" par la Cour criminelle de Centrafrique.

En outre, Bangui a saisi la Cour pénale internationale (CPI) du cas Patassé, pour des crimes et exactions commis en Centrafrique lors de la répression d'une tentative ratée de coup d'Etat par le général Bozizé en octobre 2002. La CPI a ouvert une enquête en mai 2007 mais n'a encore signifié aucune inculpation.

"Les infractions qui relèvent de la CPI sont imprescriptibles et il n'y a pas d'immunité pour ces crimes", a déclaré vendredi le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Centrafrique, François Lonseny Fall, un des médiateurs de l'accord.

Le texte prévoit en outre le "cantonnement" des combattants de l'APRD, présents dans le nord-ouest de la Centrafrique, "dans leurs zones, dans l'attente de leur désarmement, démobilisation ou intégration dans l'armée", dont le calendrier et les modalités restent à définir.

L'APRD était le dernier groupe rebelle encore actif dans le pays.

Deux autres mouvements armés, l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) de Damane Zakaria, présent dans le nord-est, et le Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, ont signé des accords similaires avec Bangui en 2007.

Selon le ministre Gonda, chargé du "Dialogue", "un accord global" réunissant ces trois groupes va être négocié et signé dans les prochaines semaines. Il devra établir les modalités précises d'application des différents textes.

Le pouvoir, l'opposition non armée, la société civile et les trois ex-rébellions se retrouveront ensuite pour un "dialogue politique inclusif" dont la date reste à préciser.

 

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