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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 22:11

 

AFP 25.05.08 | 20h40

 

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, arrêté samedi à Bruxelles sur mandat de la Cour pénale internationale, a dénoncé dimanche à Kinshasa "la politisation" de la CPI et exigé la libération immédiate de son chef.

 

Les membres du bureau politique du MLC, une ex-rébellion devenue le premier parti d'opposition en République démocratique du Congo (RDC), "constatent, avec regret, la politisation de la procédure judiciaire initiée par le procureur de la CPI", dans une déclaration lue par François Muamba, secrétaire général du parti.

 

"En effet, l'arrestation du sénateur Jean-Pierre Bemba, à quelques jours de son élection en qualité de porte-parole de l'opposition en RDC, ne saurait être innocente, d'autant plus que ni (l'ex-président centrafricain) Ange-Félix Patassé, ni le chef de son armée, qui ont bénéficié de l'appui des troupes du MLC, n'ont fait l'objet d'une quelconque procédure", selon le MLC.

 

"Notre candidat au poste de porte-parole de l'opposition reste Jean-Pierre Bemba", a affirmé M. Muamba, alors que des désaccords profonds subsistent au sein de l'opposition qui ne parvient pas à adopter un règlement intérieur, préalable à la désignation de son chef de file.

 

Jean-Pierre Bemba est poursuivi par le procureur de la CPI pour des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre, notamment des viols, commis par ses troupes en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003. Le MLC était intervenu à l'appel de M. Patassé pour écraser une tentative de coup d'Etat du général François Bozizé, qui parviendrait plus tard à s'emparer du pouvoir.

 

Persuadés de la "totale innocence" de leur chef, les cadres du MLC demandent aux autorités belges "de considérer la démarche du procureur de la CPI comme strictement politique et par conséquent de relaxer purement et simplement" Jean-Pierre Bemba. Sans lancer formellement un appel à manifester, le MLC demande "aux membres du parti (...) et au peuple congolais tout entier de se mobiliser et de rester vigilant afin de sauver (la) jeune démocratie" congolaise.

 

Les membres du bureau, qui mettent en garde sur les "conséquences néfastes que cette arrestation, qui frise l'arbitraire, pourraient engendrer", expriment "toute leur solidarité" à leur chef "dans cette épreuve dure et injuste".

 

La situation est restée très calme dimanche à Kinshasa. La nouvelle de l'arrestation de Jean-Pierre Bemba a surtout circulé dans les milieux politiques sans susciter de réaction populaire dans la capitale, où l'adversaire malheureux de Joseph Kabila à la présidentielle de 2006 avait obtenu 70% des suffrages."Nous savons que Bemba ne sera pas libéré mais nous devons exprimer notre solidarité et rester unis. Dans un premier temps, c'est le plus important", a déclaré à l'AFP un cadre du MLC sous couvert d'anonymat.

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 00:14



LA HAYE (AFP) - dimanche 25 mai 2008 - 0h50
- L'ex-vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), Jean-Pierre Bemba, a été arrêté samedi près de Bruxelles à la demande de la Cour pénale internationale (CPI), qui le suspecte de crimes sexuels en République centrafricaine, a indiqué la CPI. Il s'agit de la première arrestation dans le cadre de l'enquête sur la République centrafricaine du procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo, mais "l'enquête se poursuit et ce ne sera pas le dernier", dit le bureau du procureur.

 

"Jean-Pierre Bemba a été arrêté vers 22H00 (locales) dans la banlieue de Bruxelles. Il doit être présenté dans les prochains jours à un juge belge. Nous nous attendons à ce que les autorités belges le transfèrent à la CPI dans les prochaines semaines", a déclaré la conseillère du procureur de la CPI Béatrice Le Fraper à l'AFP.

 

"M. Bemba est le président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), un groupe politico-militaire qui est intervenu dans le conflit en République Centrafricaine (RCA) en 2002-2003, poursuivant une stratégie de terreur et de violence contre les populations civiles, marquée en particulier par une campagne de viols massifs et de pillages", dit le procureur dans un communiqué. "Le nombre élevé de viols commis par les troupes du MLC avec une brutalité sans nom est une caractéristique particulière de cette affaire", dit encore le procureur, ajoutant que M. Bemba avait déjà commis de pareils crimes en RDC.

 

Le bureau du procureur estime que "les MLC menées par Jean-Pierre Bemba ont commis, dans le cadre d'une attaque systématique généralisée contre la population civile, des viols, des actes de torture, des atteintes à la dignité de la personne, des traitements dégradants et des pillages". Ces crimes ont notamment été commis à Bangui et dans les localités de Bossangoa et Mongoumba.

 

Emis le 16 mai, le mandat d'arrêt contre Jean-Pierre Bemba a été tenu secret jusqu'à son arrestation, selon la CPI.

"Nous ne pouvons effacer leurs blessures (des victimes, ndlr). Mais nous pouvons leur rendre justice. Les témoignages des victimes seront autant de preuves. Les victimes viendront raconter leur histoire à la Cour", a déclaré M. Moreno-Ocampo, affirmant avoir des "preuves" que le suspect a commis des crimes.

 

Jean-Pierre Bemba est la quatrième personne arrêtée par la CPI. Les quatre suspects sont tous des Congolais (RDC), mais les trois compatriotes de M. Bemba ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête du procureur sur les crimes commis en RDC.

M. Bemba s'était réfugié au Portugal après sa défaite aux élections présidentielles d'octobre 2006 et est accusé de haute trahison en RDC depuis juin 2007.


Jean-Pierre Bemba arrêté par la CPI: les crimes sexuels commis en République centrafricaine ne resteront pas impunis

 

La Haye, 24 mai 2008

 

ICC-OTP-20080524-PR316-FRA

 

Situation : République centrafricaine


Affaire : Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo

M. Jean Pierre Bemba, accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis en République centrafricaine, a été arrêté aujourd’hui en banlieue de Bruxelles, en Belgique.

M. Bemba est le président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), un groupe politico-militaire qui est intervenu dans le conflit armé de 2002-2003 en République Centrafricaine (RCA), poursuivant une stratégie de terreur et de violence contre les populations civiles, marquée en particulier par une campagne de viols massifs et de pillages.   M. Bemba a déjà usé de tactiques similaires dans le passé, en RCA et en République Démocratique du Congo, semant toujours le deuil et la destruction.

M. Bemba est la première personne arrêtée dans le cadre de l’enquête, ouverte par le Procureur Luis Moreno-Ocampo en mai 2007 en RCA. Les enquêtes se poursuivent.

« Cette arrestation est le fruit d’une opération complexe et bien planifiée »  a déclaré le Procureur Moreno-Ocampo. « Nous saluons tous les pays impliqués dans son exécution, dont la Belgique qui a immédiatement exécuté le mandat d’arrêt en vertu de ses obligations d’Etat partie au Statut de Rome » a-t-il ajouté.  « Je suis reconnaissant à tous ceux qui nous ont aidés à surveiller les mouvements de M. Bemba, afin d’éviter qu’il n’échappe à la justice internationale». 

Le nombre élevé de viols commis par les troupes du MLC avec une brutalité sans nom est une caractéristique particulière de cette affaire.  « M.Bemba avait déjà commis de tels crimes en RCA; il avait déjà commis de tels crimes en RDC ; il fallait l’arrêter »  a déclaré le Procureur Luis Moreno-Ocampo.

Le 16 mai 2008, le Bureau de Procureur a présenté aux juges de la Cour pénale internationale ses éléments de preuve contre M. Jean-Pierre Bemba, l’accusant de crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

La Chambre Préliminaire de la Cour pénale internationale a délivré un mandat d’arrêt contre M. Bemba le 23 mai. Ce mandat est resté sous scellés jusqu’à son arrestation le 24 mai.

« L’arrestation de M. Bemba est un avertissement sérieux à tous ceux qui commettent, encouragent ou tolèrent les crimes sexuels. Il y a une nouvelle loi, le Statut de Rome. En vertu de cette loi, ils seront poursuivis» a déclaré le Procureur.  

« Il n’y a pas d’excuses pour des centaines de viols, il n’y a pas d’excuses pour le viol d’une petite fille sous les yeux de ses parents, il n’y a  pas d’excuses pour un chef qui ordonne, autorise ou tolère que ses troupes commettent des viols et des pillages. Nous avons la preuve que M. Bemba a commis des crimes. En vertu du Statut de Rome, personne ne saurait échapper à la justice pénale internationale. Personne ne peut prendre le parti d’un criminel contre les victimes. Bosco Ntaganda qui a commis des atrocités en Ituri et continue aujourd’hui ses activités dans les Kivus, Joseph Kony, de l’Armée de Résistance du Seigneur en Ouganda, Ahmed Haroun, Ministre des Affaires humanitaires du Soudan, finiront également en prison» a dit le Procureur.

« Je suis allé en RCA, j’ai rencontré les victimes, celles qui ont survécu à la violence, celles qui ont survécu au SIDA. Nous ne pouvons effacer leurs blessures. Mais nous pouvons leur rendre justice. Les témoignages des victimes seront autant de preuves. Les victimes viendront raconter leur histoire à la Cour. Elles auront ce pouvoir,» a déclaré le Procureur. 

« Jean-Pierre Bemba est la quatrième personne arrêtée par la CPI. Le 5 juin prochain je présenterai au Conseil de Sécurité des Nations Unies mon rapport sur les crimes et la destruction de communautés entières au Darfour. Notre premier procès sur le recrutement d’enfants soldats va bientôt commencer.  Nous poursuivons notre travail de suivi de toutes les situations dans le monde où des crimes relevant de notre compétence auraient été perpétrés, de la Colombie à l’Afghanistan. La justice internationale est en marche ».


Pour plus de renseignements, veuillez contacter :

Mme Nicola Fletcher (Français)   
Chargée des relations avec les média
nicola.fletcher@icc-cpi.int  
+31 (0) 70 515 8071 (office)                               
+31 (0) 650 890 473 (mobile)

Mme Florence Olara
Coordonnatrice chargée de l’information pour le Bureau du Procureur
Téléphone : +31 (0)70 515 8723
Portable : + 31 (0)65 029 44 76
florence.olara@icc-cpi.int

 

Arrestation de Jean-Pierre Bemba Gombo pour des crimes qu’il est présumé avoir commis en République centrafricaine

 

La Haye, 24 mai 2008

ICC-CPI-20080524-PR315-FRA

 

Situation : République centrafricaine


Affaire : Le Procureur c. Jean-Pierre Bemba Gombo

 

Jean-Pierre Bemba Gombo, supposé être ressortissant de la République démocratique du Congo (RDC), âgé d’environ 45 ans, a été arrêté aujourd’hui par les autorités du Royaume de Belgique, suite à un mandat d’arrêt délivré sous scellés par la Cour pénale internationale le 23 mai 2008. Ce mandat est resté sous scellés jusqu’à son arrestation ce jour. 

Bemba, président et commandant en chef du Mouvement de Libération du Congo (MLC), serait pénalement responsable de quatre chefs de crimes de guerre et de deux chefs de crimes contre l’humanité commis sur le territoire de la République centrafricaine pendant la période allant du 25 octobre 2002 au 15 mars 2003.

 

Faits allégués

 

La Chambre préliminaire III est d’avis qu’il existe des motifs raisonnables de croire que, dans le cadre d’un conflit armé prolongé qui s’est déroulé en République centrafricaine du 25 octobre 2002 au 15 mars 2003, les forces du MLC, dirigées par Jean-Pierre Bemba Gombo, ont mené une attaque systématique ou généralisée contre la population civile et ont commis des viols, des actes de torture, des atteintes à la dignité de la personne et des pillages, notamment dans la localité dénommée PK 12 et dans les villes de Bossangoa et Mongoumba.


La Chambre préliminaire III est également d’avis qu’il existe des motifs raisonnables de croire que Jean‑Pierre Bemba Gombo, en sa qualité de président et commandant en chef du MLC, était investi d’une autorité de jure et de facto par les membres de ce mouvement pour prendre toutes les décisions tant sur le plan politique que militaire.

 

Les chefs d’accusation

 

Aux termes du mandat d’arrêt visant Jean-Pierre Bemba Gombo, celui-ci est pénalement responsable, conjointement avec une autre personne ou par l’intermédiaire d’autres personnes, au sens de l’article 25-3-a du Statut de Rome :

 

de 2 chefs de crime contre l’humanité : viols (article 7-1-g), tortures (7-1-f) ;

 

de 4 chefs de crime de guerre : viols (article 8-2-e-vi), tortures (8-2-c-i), atteintes à la dignité de la personne, notamment des traitements humiliants et dégradants (article 8-2-c-ii), pillages d’une ville ou d’une localité (article 8-2-e-v).

 

Rappel

 

Le 21 décembre 2004, la République centrafricaine, État partie au Statut de Rome, a renvoyé au Procureur de la Cour la situation sur son territoire.

 

Après analyse approfondie des informations concernant des crimes allégués, le Bureau du Procureur a annoncé, le 22 mai 2007, sa décision d’ouvrir une enquête en République centrafricaine.

 

Jean-Pierre Bemba Gombo est la première personne à faire l’objet d’un mandat d’arrêt dans le cadre de la situation en République Centrafricaine.

 

À ce jour, quatre situations font l’objet d’enquêtes du Procureur : la situation en Ouganda, la situation en République démocratique du Congo, la situation au Soudan (Darfour), et la situation en République centrafricaine.

 

La Cour pénale internationale est une cour indépendante permanente devant laquelle sont jugées les personnes accusées des crimes les plus graves qui touchent l’ensemble de la communauté internationale, à savoir le crime de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre.

 

24.05.2008 - Décision de lever les scellés sur le mandat d'arrêt contre M. Jean-Pierre Bemba Gombo


ICC-01/05-01/08-5- Original: Français

23.05.2008 - Mandat d’arrêt à l’encontre de Jean-Pierre Bemba Gombo- Rendu public en application de la décision ICC-01/05-001-08-5 datée du 24 mai 2008


ICC-01/05-01/08-1- Original: Français


ICC-01/05-01/08-1-Anx Original: Français


Pour toute information complémentaire, veuillez contacter Mme Sonia Robla, chef de la Section de l’information et de la documentation, au n° de tél. : +31 (0)70 515-8089 ou au n° de portable +31 (0)6 46 44 87 26 ; ou à l’adresse électronique : sonia.robla@icc-cpi.int

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Centrafrique-Presse.com - dans AFRIQUE
24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 19:51

 

 

Depuis le brutal limogeage de l’ambassadeur Guy Sokambi Zounguéré à Bruxelles, il y a environ un mois seulement, Bozizé a nommé Abel Sabonou comme chargé d’affaires dans cette ambassade, la Belgique ne voulant pas l’accréditation d’un ambassadeur tant que certains contentieux ne seraient pas réglés. Outre le chargé d’affaires, Bozizé a également nommé un de ses amis franco-libanais comme conseiller économique à l’ambassade de la RCA en Belgique. 

 

Là où il y a problème, c’est que le ministère belge des affaires étrangères n’a accordé à ce franco-libanais qu’un agrément de six mois, ce qui est synonyme d’un refus poli. Cette situation a le chic de plonger l’intéressé dans une grande fureur. Il s’en remettra au chargé d’affaires, lui enjoignant de retourner au ministère belge des affaires étrangères pour lui résoudre ce problème. Curieusement, c’est de Bangui que l’ordre est venu pour sommer le pauvre Abel Sabonou de tout faire pour régler cette affaire et ôter tout souci au conseiller économique.

 

Cette ambassade de Centrafrique à Bruxelles est perpétuellement l’objet de toutes les affaires qui n’honorent pas le pays. L’immeuble qui abritait naguère la chancellerie est mis sous scellé depuis le mois de mars dernier à la suite de l’action judiciaire de la famille Bokassa. En 2004, le ministre centrafricain d’alors est passé à Bruxelles et aurait perçu, selon nos informations, un dessous de table de 300.000 euros environs 200 millions de F CFA pour la vente de cet immeuble.On peut aussi comprendre pourquoi lors de son passage à Bangui en mars dernier, le ministre belge des affaires étrangères avait refusé la décoration que Bozizé se proposait de lui épingler sur la poitrine, trouvant qu'il n'en serait pas fier puisqu'elle émanerait des mains d'un individu qui ne respecte pas les droits de l'homme et un corrompu.

 

 Bozizé ne cesse de délivrer à tour de bras à certains de ses amis maffieux des documents sur le dos du gouvernement centrafricain. C'est le cas de celui, un certain AZAR HAÏM, dont nous publions les fac simile du mandat, du pouvoir et du passeport diplomatique qui lui ont été octroyés. On peut aisément imaginer la contrepartie que Bozizé a dû en tirer et empocher.


  

                                                                                         MANDAT


Le Président de la République, Chef de l'Etat donne à Monsieur AZAR HAÏM, Conseiller économique, titulaire d'un Passeport diplomatique n° 05FB0189 délivré à Bangui, le 12 février 2006 d'agir à travers le monde entier à négocier, chercher les investisseurs et rapporter des investissements en créant des projets en vue du développement du pays.

Monsieur AZAR HAÏM agira au nom du Gouvernement et rendra compte directement à Son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l'Etat.

Il est autorisé à signer des documents administratifs et communiquer toutes les informations nécessaires au bon fonctionnement de ces activités au Gouvernement de la République.

Fait à Bangui le 21 mars 2006

Signé Général d'armée

François BOZIZE  YANGOUVONDA




                                                                       POUVOIR


Le Président de la République, Chef de l'Etat donne Pouvoir à Monsieur AZAR HAÏM, Président Directeur Général des Sociétés WATER TECH LTD; OIDE WORLD WIDE PROJECTS; BIZOE.

De Nationalité Centrafricaine, détenteur d'un Passeport diplomatique n° 05FB01489 délivré à Bangui le 12 février 2006, d'agir conformément aux principes figurant dans le Mandat.

Le Présent document vient renforcer les dispositions dudit Mandat.


Fait à Bangui le 21 mars 2006

Signé Général d'armée

François BOZIZE  YANGOUVONDA


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Centrafrique-Presse.com - dans Nation
24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 19:05

Election présidentielle américaine

 

 

Linternationalmagazine.com , publié le 24/05/2008

 

Alors qu’elle expliquait les raisons de son maintien dans la course à l’investiture démocrate, Hillary Clinton a fait référence vendredi à l’assassinat de Robert Kennedy en juin 1968.

Les déclarations de Clinton ont immédiatement suscité diverses interprétations. Certains soupçonnent la sénatrice d’avoir suggéré, entre les lignes, qu’elle restait dans la course au cas où Obama serait visé par une tentative d’assassinat.

 

"...Nous nous souvenons tous que Bobby Kennedy a été assassiné en juin en Californie", a-t-elle expliqué devant le comité de rédaction d’un journal du Dakota du Sud, le Sioux Falls Argus Leader.

 

"C’est quelque chose que je ne comprends pas", a-t-elle ajouté, en faisant référence aux appels au sein de son parti en faveur de son retrait de la course à l’investiture, dont les dernières consultations auront lieu le 3 juin dans le Dakota du Sud et le Montana.

Robert Kennedy, frère du président assassiné John F. Kennedy et du sénateur du Massachusetts Edward Kennedy, a été tué en 1968 alors qu’il était en compétition pour la primaire démocrate.

 

La sénatrice de New York a par la suite exprimé des regrets devant des journalistes : "Je suis désolée si l’évocation de cet épisode traumatisant pour notre pays tout entier et pour la famille Kennedy en particulier a pu blesser. Ce n’était absolument pas mon intention".

 

Il ne durerait probablement pas longtemps

 

Avant ces déclarations de Clinton, c’est l’écrivain britannique Doris Lessing qui a dit tout haut ce que beaucoup d’Américains redoutent tout bas.

Dans un entretien accordé à un quotidien suédois, la prix Nobel de littérature avait en effet affirmé que si le Sénateur noir accédait à la présidence des Etats-Unis, « il ne durerait probablement pas longtemps, lui un homme noir occupant le poste de président, ils le tueraient ».

La femme de lettre progressiste a cependant refusé de préciser qui pourrait tuer Barack Obama.

 

La sécurité d’Obama renforcée

 

La sécurité du sénateur noir a été fortement renforcée. Alors que traditionnellement les candidats n’obtiennent la protection officielle des gardes du corps du gouvernement fédérale qu’après avoir reçu l’investiture de leur parti en vue de la présidentielle, décision à été prise par le ministre de la sécurité intérieure Michael Chertoff, en consultation avec le congrès, de flanquer Barack Obama de gardes de corps 24h sur 24 et 7 jours sur 7.

 

Les déclarations d’Hillary viennent en rajouter une couche à un moment ou beaucoup de d’américains redoutent que l’histoire des Etats-Unis, riche en épisode de ce type, ne se répète. Le président Abraham Lincoln fut assassiné en 1865 après avoir aboli l’esclavage. Les années 1960 furent, elle, émaillées d’une terrible série d’assassinats qui frappèrent des hommes engagés dans l’élimination de la ségrégation raciale : le président John Kennedy, son frère Robert et bien sur Martin Luther King.

Plus récemment, c’est le pasteur noir Jesse Jackson qui reçoit, comme Barack Obama, la protection des services officiels après avoir fait l’objet de menaces de mort durant ses campagnes présidentielles de 1984 et 1988.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans AMERIQUE
24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 17:28




 

   La quatrième conférence internationale de Tokyo sur le développement africain aura lieu cette année dans la ville de Yokohama du 28-30 Mai 2008. Selon nos informations, le président Bozizé devrait quitter Bangui le dimanche 25 mai pour se rendre au Japon via Paris afin d’y prendre part.

 

Toujours d’après nos sources, sur son trajet du retour, Bozizé devrait initialement passer par la Corée du Sud où certains de ses amis maffieux avaient souhaité qu’il fasse escale pour leurs louches activités. Mais alertées, les autorités coréennes n’ont pas hésité à s’opposer à une telle visite en refusant tout simplement l’octroi des visas. Résultat, Bozizé n’ira plus en Corée.

 

Bozizé se rend au Japon dans l’espoir de se faire pardonner les exactions, le pillage et la mise à sac des campements des Japonais de l’entreprise Kajima qui travaillaient au bitumage de l’axe Bossemptélé – Baoro – Bouar, par les hordes zakawas de sa calamiteuse rébellion en 2002-2003.  Depuis lors, la coopération japonaise avec le Centrafrique pourtant très appréciée des Centrafricains, n’est plus ce qu’elle fut.     

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 16:54

 

Paris - 23/05/2008 (Pana) - La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) a vivement dénoncé vendredi, l'amnistie générale prévue par l'article 4 de l'accord de cessez-le-feu conclu le 9 mai entre le gouvernement centrafricain et l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD).


Elle demande à l'Etat centrafricain d'enquêter et de poursuivre les personnes suspectes d'être responsables de violations graves des droits de l'homme et de crimes.


Dans un communiqué publié à Paris, la FIDH souligne l'espoir que cet accord mettra fin aux hostilités qui ravagent le nord de la Centrafrique depuis 2005 et permettra le retour des personnes déplacées.


La FIDH estime que cette obligation bien établie en droit international ne peut pas être supprimée sous prétexte de «créer les conditions de sécurité et de paix».


L'article 4 de l'accord prévoit «l'arrêt de toutes les poursuites judiciaires devant les juridictions centrafricaines [...] par l'adoption d'une amnistie générale».


La FIDH souligne que, conformément au droit international, cet accord exclut toute amnistie pour les coupables de violations des droits de l'homme, qu'ils soient membres de l'APRD, de l'armée nationale ou d'autres mouvements armés.

 

 

L’amnistie octroyée par l’accord de cessez-le-feu et de paix est inacceptable

 

23/05/2008

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) espère que l’accord de cessez-le-feu et de paix conclu le 9 mai 2008 entre le gouvernement de la République centrafricaine (RCA) et l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD) pourra effectivement mettre fin aux hostilités qui ravagent le nord du pays depuis 2005 [1] et permettra le retour des personnes déplacées.

 

Cependant, la FIDH dénonce l’article 4 de cet accord, qui prévoit « l’arrêt de toutes poursuites judiciaires devant les juridictions centrafricaines [...] par l’adoption d’une amnistie générale ».

L’Etat centrafricain est tenu d’enquêter et de poursuivre les personnes suspectes d’être responsables de violations graves des droits de l’Homme et de crimes internationaux. Cette obligation bien établie en droit international ne peut pas être supprimée sous prétexte de ’créer les conditions de sécurité et de paix’. Au contraire, elle est une condition essentielle à l’établissement d’une paix durable.

 

La FIDH appelle donc à ce que, conformément au droit international, cet accord exclue toute amnistie pour les auteurs, qu’ils fassent partie de l’APRD, des troupes centrafricaines ou d’autres mouvements armés, des crimes les plus graves et qu’ils soient effectivement traduits en justice.

 

Aux termes du Statut de la Cour pénale internationale (CPI) - ratifié par la RCA - l’Etat centrafricain s’est engagé à enquêter sur les crimes les plus graves, y compris les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, et à poursuivre leurs auteurs devant ses tribunaux. A défaut, il appartient à la CPI, à laquelle aucune loi d’amnistie n’est opposable, de s’estimer compétente pour ouvrir d’autres champs d’enquêtes et poursuivre les responsables.

 

Le Procureur de la CPI, qui a ainsi ouvert une enquête sur les crimes commis en RCA depuis le 1er juillet 2002, et en particulier les crimes sexuels perpétrés en 2002/2003, a déclaré à plusieurs reprises qu’il suivait de près la situation dans le nord du pays. La CPI devrait poursuivre les auteurs des crimes internationaux graves qui seraient amnistiés au niveau national.

 

La FIDH demande :

 

Au gouvernement centrafricain

 

De respecter ses obligations internationales en dénonçant la disposition de l’accord prévoyant l’abandon des poursuites nationales et octroyant une amnistie générale pour les crimes de droit international ;

D’enquêter sur les crimes internationaux commis en RCA et de prendre les mesures nécessaires pour poursuivre les auteurs présumés.

 

Au Procureur de la CPI

 

De poursuivre son analyse sur les crimes commis sur tout le territoire de la Centrafrique, d’ouvrir d’autres champs d’enquête et d’engager les poursuites là où le gouvernement n’a pas la volonté ou la capacité de les mener à bien.



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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 02:15

 

Selon des informations dignes de foi parvenues à Centrafrique-Presse, c’est à défaut et par dépit que Bozizé a signé le décret qui a fait de Michel Gbézéra-Bria son actuel directeur de cabinet à la présidence. En réalité c’est l’ancien ministre des affaires étrangères Côme Zoumara - un des deux ministres avec Sylvain Ndoutingai épinglés par Nicolas Sarkozy pour corruption le 19 novembre 2007 lorsqu’il avait reçu Bozizé à l’Elysée pour à peine un quart d’heure – que Bozizé avait vraiment l’intention de nommer comme son dircab.

 

Toujours d’après nos sources, le décret était même déjà prêt mais certaines indiscrétions du cabinet et secrétariat de Bozizé ont  entraîné un changement au profit de Michel Gbézéra-Bria qui avait déjà exercé cette fonction à deux reprises sous le président Ange Félix Patassé et même pendant encore longtemps après le coup d’Etat du 15 mars 2003. C’est d’ailleurs à son domicile qu’avaient été rédigés les premiers actes constitutionnels du nouveau régime de transition ainsi que le discours du 17 mars 2003 du putschiste Bozizé.

 

Malheureusement pour le pauvre Côme Zoumara, les fuites au sujet de son projet de  nomination ont engendré une vague de menace de démission au sein du cabinet tant politique que militaire de Bozizé. Son conseiller spécial Henri Maïdou aurait effectivement mis dans la balance son immédiate démission en cas de nomination de Côme Zoumara. De même, le conseiller militaire de Bozizé le général français Guillou, aurait également menacé d’une démission fracassante si Côme Zoumara était nommé à la tête de cabinet présidentiel. Devant toutes ces menaces, Bozizé a reculé et nommé finalement Michel Gbézéra-Bria.  

 

Il est fort à parier que Bozizé trouvera bien d’ici là un endroit où caser son pauvre Côme Zoumara. Ce dernier est son complice pour certains trafics juteux et maffieux comme les ventes de passeports par exemple. Il tient donc beaucoup à ce garçon. C’est aussi Côme que Bozizé a secrètement chargé de démarcher Mme Anne Lauvergeon présidente d’AREVA afin d’empocher les gros dessous de table exigés de cette entreprise pour l’exploitation de l’uranium de Bakouma racheté par elle à URAMIN.

Côme s’est fait prendre mais son commanditaire est obligé de le soutenir.

Ce garçon très entreprenant et intriguant, n'a aucune référence universitaire connue et a dû néanmoins être  intégré naguère au ministère du plan que grâce aux amicales pressions de certains dignitaires du régime Kolingba qui étaient ses obligés de l'époque de la loge rosecroix dont il était le grand maître à Bangui.

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Centrafrique-Presse.com - dans Politique
24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 01:00
 

 

« Seuls les abrutis ne changent pas d’opinion. Changer d’opinion est un acte de bravoure noble, humble et intelligent. »

José Marti,

Leader de l’indépendance de Cuba

 

L’UFDR-Centrafrique, est une Organisation politique et militaire qui représentent la majorité silencieuse de la population centrafricaine muselée et exclue par le pouvoir actuel à Bangui et leurs acolytes. Citons, pour mémoire, l’exclusion flagrante des forces vives du pays du Dialogue politique en RCA, qui n’est inclusif que de nom. La composition du Comité préparatoire nommé par Décret présidentiel No. 07.292 de ce Dialogue en dit long sur son caractère non seulement sectaire mais surtout exclusif. L’UFDR-RCA ainsi que d’autres organisations civiles nationales de bonne volonté et honnêtes l’ont dénoncé à l’époque.

 

L’UFDR-RCA n’a pas l’habitude de répondre aux provocations des gens à court d’arguments qui se livrent à des exercices de calomnie bassement vulgaires. L’UFDR-RCA réitère que la cause qu’elle défend est tellement importante pour l’avenir de notre pays qu’elle attend de ses interlocuteurs protagonistes de faire preuve de sérieux, rigueur et maturité politique, au bénéfice de notre peuple laissé pour compte par la mauvaise gouvernance de Bozizé.

 

Depuis la nomination de Son Excellence Le Colonel Charles MASSI en tant que Coordonnateur politique de lUFDR-RCA, le 12 mai 2008, la  cacophonie s’est emparée des milieux politiques et journalistiques de Bangui, courtisans du pouvoir bozizéen. Pauvres de vocabulaire, ces individus se livrent honteusement à des basses balivernes et à la calomnie de la pire espèce.

 

Inutile de vous rappeler que Son Excellence, Le Colonel MASSI, est un fils de notre nation pour laquelle il a consacré toute sa vie adulte en tant que serviteur public dont la priorité sont les intérêts supérieurs de la nation et non ses intérêts personnels de carriériste. Loin de là.

 

L’UFDR-RCA demande à tout ce monde de lire la biographie (Site WEB) de cet ancien élève de l’École de Santé Navale de Bordeaux qui a été décoré Grand officier dans l'Ordre de la Reconnaissance Nationale pour services rendus à la nation centrafricaine, le 11 juin 2005. Très peu de ses calomniateurs sont de son calibre. La majorité silencieuse de la population nationale, particulièrement les Fodémistes appuient son acte de bravoure.

 

Effectivement, c’est  pour l’amour du pays et sa prospérité, après mille et une réflexions, analyses et le bon sens que le Colonel MASSI a réalisé le gâchis du régime bozizéen et sa mauvaise gouvernance qui éloignent le pays de la paix, condition sine qua none pour entamer les chantiers du développement de notre pays. La tâche que l’UFDR-RCA attend réaliser au moment opportun. C’est ce qu’a compris le Colonel MASSI.

 

La réalité politique actuelle veut que l’UFDR-RCA rappelle à l’opinion nationale et internationale ce qu’elle a déjà rendu public concernant le Conseiller présidentiel de Bozizé, Damane ZAKARIA et l’imaginaire représentant de l’UFDR-RCA, Cheickh Tidiane DEYA crée par Bozizé et son conseiller occulte, Mr François Lansény FALL, Représentant spécial du Secrétaire Générale des Nations Unies à Bangui qui fait une fausse lecture de la réalité politique dans notre pays, la République Centrafricaine.

 

L’UFDR-RCA tend toujours la main à toutes les forces vives centrafricaines incluant les exclus du régime Bozizé à participer avec elle à l’édification d’un État de droit effectif garant de la prospérité que nous méritons. La République centrafricaine est trop riche pour que son peuple soit pauvre.

 

Veuillez relire les Communiqués de lUFDR-RCA, surtout le No 0009 /QG/29/05/2007

http://www.centrafrique.over-blog.com/5-categorie-690893.html du 29 mai 2007 à Sam Ouandja (RCA) sur la Traîtrise et l’exclusion de Damane ZAKARIA des rangs de l’UFDR, le No 0025 République Centrafricaine /QG/07/12/2007 sur le Décret présidentiel portant création du Comité préparatoire du Dialogue politique national en nommant un parfait inconnu de l’UFDR-RCA, Cheickh Tidiane DEYA (www.tchadforum.com/node/431) pour l’y représenter, Notre cause est tellement sérieuse qu’elle commande plus de sérieux de tous.

 

Les Communiqués et les Décisions de l’UFDR-RCA ne sont pour le moment une esquisse des grandes lignes de tout un programme politique et un projet de société qu’elle va mettre en place au moment propice et opportun.

 

Fait à Bria (RCA), le 23 mai 2008

 

Justin KOMBO, Responsable de l’organisation

Bureau politique de l’UFDR-RCA,

E-mail : justin.ufdr@yahoo.fr

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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 00:51



 

Source: Office des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA)

(New York / Bangui, le 23 Mai 2008): Une recrudescence des attaques de bandits armés dans le nord de la République centrafricaine depuis le début de 2008 a fait du banditisme, la principale cause de nouveaux déplacements dans le pays. Jusqu'à un tiers d'environ 300.000 personnes qui ont été chassées de leurs foyers ont fui les attaques de bandits.





Des groupes de 10 à 30 hommes armés errent dans les régions septentrionales du pays, pour agresser et tuer les voyageurs et les villageois, l'enlever des enfants et des adultes,  piller des biens, et incendier des maisons et des villages entiers. Dans une nouvelle tendance inquiétante au cours de ces derniers mois, les bandits brûlent des villages entiers, souvent en représailles à la  résistance des groupes d'autodéfense villageois.


Lors d’un incident violent en avril, les bandits, localement connu sous le nom de coupeurs de route, ont attaqué le village de Bogali dans le nord-ouest du pays, incendiant  67 maisons. Le poste de santé a été pillé, et 700 des 1400 habitants du village ont fui en la brousse ou dans des villages voisins.


"Les razzias aveugles des bandits coûtent des pertes en vies humaines et détruisent les moyens de subsistance et contraignent des dizaines de milliers de personnes au bord de la survie », a déclaré Catherine Bragg, adjoint des Nations Unies Coordonnateur des secours d'urgence. «Nous devons faire en sorte que les victimes aient accès à la protection, le logement et les services de santé», a t-elle ajouté.


La majorité des 45 ;000 réfugiés de la République centrafricaine qui ont trouvé refuge dans l'est du Cameroun ont fui les attaques des bandits sans scrupules. Plus de 14.000 nouveaux réfugiés sont entrés au Tchad en Mars et Avril. Des dizaines de milliers de victimes du banditisme ont fui vers les villes ou se cachent en brousse.


La plupart des activités économiques sont au point mort, dans les zones touchées par le banditisme. «La crainte d'être attaqués sur la route empêche les agriculteurs et les négociants de se rendre pour  vendre leurs produits dans les villes», a déclaré Toby Lanzer, Coordonnateur humanitaire des Nations Unies dans le pays. «Les gens comptent sur les organismes d'aide pour leur  fournir des semences et des outils, qui ne sont plus disponibles sur le marché. Nous offrons aussi du savon, produits ménagers de base, et des vêtements aux victimes qui ont tout perdu lors des  attaques », a t-il ajouté.


Un million de personnes à travers le nord de la République centrafricaine ont été touchées par les conflits et les activités criminelles. Parmi eux, 197.000 sont déplacées à l'intérieur. 10.8000 Centrafricains ont fui vers le Cameroun voisin, le Tchad et le Soudan. Les organismes des Nations Unies et les organisations non gouvernementales ont lancé un programme d'aide d’une valeur de $ 96,8 millions pour traiter les conséquences humanitaires de la violence en 2008. Le programme est à ce jour financé à seulement 36 pour cent.

 
Pour de plus amples renseignements, s’il vous plaît appelez: Nancy Snauwaert, OCHA-CAR +236 75 54 2278 ou snauwaert@un.org: Stephanie Bunker, OCHA-New York, +1 917 367 5126, mobile +1 917 892 1679, John Nyaga, OCHA - État de New York, + 1 917 367 9262; Elisabeth Byrs, OCHA-Genève, +41 22 917 2653, portable, +41 79 473 4570. OCHA communiqués de presse sont disponibles sur http://ochaonline.un.org ou www.reliefweb.int.




 

Centrafrique  le banditisme fait des dizaines de milliers de déplacés

 

NEW YORK (Nations Unies), 23 mai (Xinhua) -- La multiplication  des attaques menées par des bandits a forcé des dizaines de milliers de personnes à fuir le nord de la République centrafricaine, a  affirmé vendredi le Bureau de la coordination des affaires  humanitaires (OCHA). 

     Le nombre des personnes déplacées par le banditisme depuis le  début de l'année a atteint 100.000, selon un communiqué de l'OCHA. 

 

     Plusieurs groupes de bandits, composés chacun de 10 à 30  éléments, attaquent, enlèvent et tuent des voyageurs et des  villageois, s'emparent des biens et brûlent des des maisons. 

     "Les bandits ont brûlé des villages tout entiers, souvent en  signe de représailles pour la résistance des groups d'auto-défense des villages", indique le communiqué. 

 

     Catherine Bragg, coordinateur adjoint de secours urgents de  l'ONU, a dénoncé "les attaques au hasard et prédatrices" qui "ont  réduit des dizaines de milliers de personnes au bord de la survie". 

     "Nous devons assurer que ces victimes ont accès à la protection, l'abri et aux services de la santé", a-t-elle indiqué. 

 

     D'après l'OCHA, la majorité des 45.000 Centrafricains qui ont  trouvé refuge dans l'est du Cameroun ont pris la fuite pour  échapper aux attaques de bandits. 

     Mia Farrow, ambassadrice itinérante du Fonds des Nations Unies  pour l'enfance (UNICEF), qui revient tout juste d'une visite d'une semaine en Centrafrique, a indiqué que ces menaces font maintenant partie de la vie quotidienne des habitants. 

     "De nombreuses personnes vivent dans la peur", a-t-elle dit.  

 

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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 00:33





Source: United Nations Development Programme (PNUD) 22 Mai 2008

 
Comme environ 19.7000 autres Centrafricains, les habitants de Combattant 1 à Paoua sont des personnes déplacées. Pour échapper à la violence en 2003, ils ont quitté la ville pour la brousse. Depuis cinq ans maintenant, ils ont vécu dans Ota et Dinga, à environ 10 kilomètres de Paoua.


Ils restent dans les petits abris dans leurs champs et ne vont plus au marché pour vendre leurs produits. «Nous ne remontons à Paoua qu’une ou deux fois par semaine, principalement pour aller à l'église", explique le membre le plus âgé du groupe Nous tenons à revenir de façon permanente, mais que ferons-nous si les attaques recommencent ? Nous ne pouvons pas fuir avec nos enfants. "


Malgré le récent accord de paix entre l'APRD les forces rebelles et les forces gouvernementales FACA, la situation dans le nord-ouest de la RCA reste fragile et la population ne se sent pas en sécurité tant qu'une solution politique permanente ne sera pas  trouvée. Pour l'instant, des soldats rebelles doivent encore être démobilisés, et les autorités nationales doivent aussi rétablir la primauté du droit.

 

Les zaraguinas (coupeurs de route) sont également très actifs dans le nord-ouest, pour attaquer les villageois et les commerçants sur le chemin de leurs champs ou au marché. En dépit de l’accord entre les rebelles et le gouvernement, les actes de banditisme perpétués par zaraguinas, paralysent le processus de redressement de la région. Cinq ans après les attaques de 2003, la vie à Paoua n'est pas revenue à la normale.


Dans le village de Dinga de gens survivent avec les petites cultures et des feuilles. Leurs biens ont disparu, compliquant leur accès à l'eau potable. Certains de leurs enfants ne vont plus à l'école depuis longtemps, d'autres doivent marcher plusieurs heures pour l'atteindre. Des stratégies de survie ont conduit les familles et les communautés à se scinder ; réduisant les possibilités de contrôle des communautés sur les individus et augmentant les risques de vol et les tensions entre les villages.


En attendant le dialogue politique inclusif qui pourrait entraîner une certaine amélioration de la situation sécuritaire, les agences onusiennes et ONG présentes à Paoua fournissent des secours d'urgence à la population. Les distributions de vivres sont organisées par le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’ONG Première Urgence (PU). Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) fournit des moustiquaires et des trousses de premiers soins, et l'UNICEF a mis en place des écoles de brousse dans les villages voisins.

 

 

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