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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 15:58

 

 

 

la-porte-parole-du-département-d’Etat-américain-Mme-Vic

 

 

United States Department of State  (Washington, DC) 17 MARS 2013

 

 

DOCUMENT

 

Département d'état Des états — Les États-Unis sont profondément inquiets face à la dégradation continue de la situation sécuritaire en République centrafricaine. Nous appelons le président Bozize et les dirigeants de l'alliance de la Seleka à cesser immédiatement toutes les hostilités et à appliquer les dispositions de l'accord de Libreville.

 

La Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) devrait convoquer rapidement le comité de médiation nommé par l'accord de Libreville, afin de soutenir le gouvernement de transition et aider à restaurer la paix et la sécurité nationales.

 

Le gouvernement d'unité nationale est la seule entité représentative, sur laquelle toutes les parties de l'accord de Libreville se sont convenues, pour gouverner le pays dans cette période de transition critique. Les parties devraient donc agir dans ce cadre politique et empêcher toutes actions qui pourraient l'ébranler. Nous encourageons vivement les dirigeants régionaux et la communauté internationale à respecter l'accord de Libreville et à apporter leur soutien au premier ministre Tiangaye, ainsi qu'à son gouvernement.

 

Les États-Unis invitent instamment les dirigeants de la Seleka et le gouvernement de la République centrafricaine à s'assurer que leurs forces respectent les droits de l'homme du peuple centrafricain. Nous sommes très préoccupés par l'aggravation de la situation humanitaire en République centrafricaine, et des nombreux rapports fiables faisant état de violations des droits de l'homme par les forces de sécurité nationale, ainsi que par les combattants de la Seleka. Les auteurs de ces violations doivent être tenus responsables.

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 18:21

 

 

 

la-porte-parole-du-departement-d-Etat-americain-Mme-Vic.jpg

 

 

WASHINGTON, 17 mars 2013 (AFP) - La diplomatie américaine a exhorté dimanche la Centrafrique et la rébellion Séléka à respecter l'accord de paix qu'elles avaient scellé en janvier à Libreville, face à un regain de violences ces dernières semaines dans le pays.


"Les Etats-Unis sont profondément inquiets de la dégradation continue de la sécurité en République centrafricaine. Nous appelons le président (François) Bozizé et les dirigeants de l'alliance de la Séléka à mettre fin immédiatement aux hostilités et à appliquer l'accord de Libreville", a écrit dans un communiqué la porte-parole du département d'Etat, Victoria Nuland.


A la mi-décembre, les rebelles de la Séléka avaient pris les armes contre le régime du président Bozizé, menaçant la capitale Bangui, mais leur avance avait été stoppée par une intervention régionale. Un accord de paix a été signé, le 11 janvier à Libreville, au Gabon, débouchant sur la formation d'un gouvernement d'union nationale, auquel participe la rébellion.


Mais depuis fin février, une faction de la Séléka s'est emparée de localités dans le nord, le sud et l'est de la Centrafrique.


"Le gouvernement d'union nationale est l'unique entité représentative, qui a fait l'objet d'un accord entre toutes le parties à Libreville et qui est à même de diriger le pays dans cette période critique de transition", a insisté Mme Nuland, pressant "les dirigeants de la région et la communauté internationale de soutenir totalement le Premier ministre Nicolas Tiangaye".


M. Tiangaye, dont la nomination avait été soutenue par la Séléka mais qui l'avait ensuite accusé d'être "faible", est chargé de conduire la transition vers la paix et la tenue d'élections législatives d'ici un an.


Coalition formée fin 2012, la Séléka est composée de deux principaux groupes rebelles et de plusieurs petits groupes armés.


Les rebelles de la Séléka continuent d'exiger de Bangui la libération de prisonniers politiques et le départ des troupes étrangères de la Centrafrique, en particulier sud-africaines. 

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 02:53

 

 

 

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WASHINGTON AFP / 28 décembre 2012 03h14 - Les Etats-Unis ont annoncé jeudi soir avoir fermé leur ambassade en Centrafrique et fait évacuer leur ambassadeur et son équipe, en raison des troubles dans ce pays d'Afrique.



L'ambassade des Etats-Unis à Bangui a provisoirement suspendu ses opérations le 28 décembre (heure de Bangui, Ndlr) en raison de la situation sécuritaire en République centrafricaine (...). L'ambassadeur Wohlers et son équipe diplomatique ont quitté Bangui aujourd'hui avec d'autres ressortissants américains, a annoncé dans un communiqué un porte-parole du département d'Etat, Patrick Ventrell.



Un porte-parole du ministère de la Défense, Todd Breasseale, a précisé que le commandement américain en Afrique avait appuyé l'évacuation de l'ambassade des Etats-Unis à Bangui, notamment l'acheminement de ressortissants américains et d'étrangers vers des lieux sûrs de la région.

Un autre responsable officiel américain a précisé qu'un avion militaire avait quitté Bangui vers 00H00 GMT.



M. Ventrell, du département d'Etat, a ajouté que cette décision était uniquement due aux inquiétudes sur la sécurité de notre personnel et n'était en rien liée à nos relations diplomatiques continues et de longue date avec la République centrafricaine.



Washington avait déjà exprimé mercredi sa profonde inquiétude face aux troubles en Centrafrique, poussant tous ses ressortissants à quitter le pays et demandant aux autorités centrafricaines de protéger leur ambassade et à la rébellion de cesser les combats.



Les Etats-Unis encouragent toutes les parties en Centrafrique à participer au dialogue sous l'égide de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), laquelle va tenter d'obtenir un cessez-le-feu, a insisté le département d'Etat.



La décision d'évacuer Bangui intervient au lendemain d'une manifestation violente de plusieurs centaines de personnes, proches du pouvoir, qui avaient lancé mercredi des projectiles sur l'ambassade de France. Ces manifestants avaient auparavant fait un sit-in devant l'ambassade des Etats-Unis.



Le président centrafricain François Bozizé, menacé par une rébellion aux portes de Bangui, a appelé jeudi à l'aide les Etats-Unis et l'ex-puissance coloniale française, mais Paris a indiqué qu'elle n'interviendrait pas.



La coalition rebelle du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre, réclame le respect d'accords de paix conclus entre 2007 et 2011, auquel le pouvoir centrafricain ne s'est pas plié selon elle. En deux semaines, elle s'est emparée de villes stratégiques, s'approchant dangereusement de Bangui.



(©)

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 16:26

 

 

 

 

 

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Obama-grandemere.jpg

 

 

KOGELO, Kenya (Sipa-AP) 07.11.2012 16h17-- Brandissant sa canne en l'air et tout sourire, la grand-mère par alliance de Barack Obama a fêté mercredi la réélection de son petit-fils à Kogelo, au Kenya, le village d'origine du père du président américain.


"Prends cet excellent travail qui t'a été donné par les gens et dirige-les bien. Ils t'ont montré un immense amour en votant pour toi", a conseillé à son petit-fils Sarah Obama, seconde épouse de feu le grand-père paternel du locataire de la Maison Blanche.


Devenu le premier président afro-américain des Etats-Unis en 2008, Barack Obama, aujourd'hui âgé de 51 ans, est né à Honolulu d'une mère américaine blanche et d'un père kényan noir, tous deux décédés à présent. Il mentionne sa "Mamie" dans son autobiographie intitulée Les Rêves de mon père et y raconte sa rencontre avec elle lors d'un voyage au Kenya en 1988.


"La communauté est contente. La communauté se réveille et se réunit pour fêter cela", a déclaré Kennedy Rajula, un cousin de Barack Obama. Des habitants ont lancé en l'air des feuilles, des chaises de plastique rouge et même des vélos pour célébrer l'occasion.


Un exemple pour la présidentielle kényane


Cette victoire électorale représente un jour très important pour les Etats-Unis mais aussi pour le Kenya, a également déclaré le Premier ministre kényan Raila Odinga à l'agence Associated Press.


Le Kenya connaîtra également une élection présidentielle, en mars. Les dernières élections, fin 2007, ont été marquées par des violences ethniques et politiques qui ont fait plus d'un millier de morts. M. Odinga a estimé que son pays devrait prendre l'exemple du scrutin américain et d'une campagne basée sur des dossiers et non des personnes ou des ethnies.


Eric Lugalia, un pilote de 31 ans, a également exprimé l'espoir que la victoire d'Obama "nous incite à voter avec sagesse pour des dirigeants qui peuvent amener le changement au lieu de voter selon l'appartenance tribale comme nous le faisons actuellement".

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 00:01

 

 

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Barack Obama verrait-il la lumière au bout du tunnel? Le président américain démocrate a pris une nette avance dans les sondages face à son rival républicain Mitt Romney. Tous deux arpentaient mercredi l'Ohio, Etat clé pour l'élection du 6 novembre.

Les sondages nationaux publiés depuis une semaine sont unanimement favorables au président: selon la moyenne calculée par le site de référence "RealClearPolitics", M. Obama a engrangé une avance de 3,7 points sur M. Romney, un écart supérieur à la marge d'erreur.

Pire pour le candidat républicain, à cinq semaines et six jours du scrutin présidentiel, il ne serait choisi que par 43% des électeurs de l'Ohio contre 53% pour le président sortant, selon une enquête réalisée par le "New York Times", CBS et l'Université Quinnipiac. Le sondage corrobore celui du "Washington Post" publié mardi, qui donnait un avantage de huit points au démocrate dans l'Ohio.

L'importance du premier débat

Le républicain semble subir les retombées d'une vidéo volée publiée sur le site du magazine de gauche "Mother Jones", dans laquelle on le voit parler de la mentalité de "victimes" de 47% des Américains ne payant pas d'impôts sur le revenu, selon lui acquis à son adversaire.

Le président américain est élu par des grands électeurs désignés Etat par Etat, un mode de scrutin indirect qui donne une importance démesurée à un club d'une douzaine d'Etats comme l'Ohio, où les candidats consacrent la quasi-totalité de leurs déplacements et budgets publicitaires.

(ats / 26.09.2012 22h18)

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 17:50

 

 

 

 

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Le Monde.fr  14.06.2012 à 15h13

L'armée américaine a développé depuis 2007 un réseau de bases aériennes en Afriquepour surveiller secrètement Al-Qaida ou d'autres groupuscules terroristes ou rebelles, rapporte jeudi 14 juin le Washington Post. Les groupes ciblés sont espionnés par de petits avions à turbopropulseur "camouflés en avions privés" et équipés de technologies de pointe, qui parcourent des milliers de kilomètres sur le continent entre ces bases secrètes, selon le quotidien américain, qui cite des documents et des personnes impliquées dans le projet.

Ce programme remontant à 2007 illustre l'importance croissante prise au cours des dernières années par les forces spéciales américaines et la militarisation constante des opérations de renseignement dans la guerre contre le terrorisme, souligne le Post. Selon le journal, les Etats-Unis opèrent à partir d'une dizaine de bases établies sur le continent, entre autres au Burkina Fasoet en Mauritanie, pour surveiller Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), ou en Ouganda, pour suivre l'Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony.

En Afrique de l'Est, les Etats-Unis surveillent en Somalieles insurgés islamistes chebab, récemment intégrés à Al-Qaida, depuis Djibouti, l'Ethiopie, le Kenya et les Seychelles, poursuit le quotidien.

L'une de ces bases secrètes s'organise à Ouagadougou, au Burkina Faso, autour d'un hangar retiré, depuis que les autorités du pays ont craint que les avions américains, qui décollaient jusque-là de l'aéroport situé au cœur de la ville, n'attirent l'attention. Interrogé par le Washington Post, le ministre des affaire étrangères burkinabé évoque une coopération de son pays avec les Etats-Unis "très utile" pour éviter que le Burkina Faso ne soit "infiltré" par Al-Qaida, mais qui doit rester "très discrète".

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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 03:28

 

 

 

 

 

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Bill-Clinton.JPG

 

 

L'ancien président américain Bill Clinton a prêté main forte lundi à Barack Obama dans la campagne électorale en cours. Il est venu à New York pour lever des fonds en faveur de sa réélection auprès des financiers de Wall Street et des artistes de Broadway.

Bill Clinton, qui reste très populaire aux Etats-Unis, avait toutefois mis le sortant dans l'embarras la semaine dernière, en regrettant que son équipe de campagne s'en prenne au passé d'homme d'affaires de son adversaire républicain Mitt Romney.

Mais l'incident semblait clos lundi soir, lorsque les deux hommes ont donné le coup d'envoi d'une soirée qui a débuté avec un dîner à 40'000 dollars (environ 38'000 francs suisses) le plat.

La soirée s'est poursuivie par un gala à l'hôtel Waldorf Astoria, et devait s'achever par un concert baptisé "Barack on Broadway" en présence d'une pléiade de stars. L'événement devait permettre de lever 3,5 millions de dollars (environ 3,4 millions de francs).

Barack Obama "doit remporter cette élection sans aucune ambiguïté", a lancé Bill Clinton lors du dîner organisé par le milliardaire Marc Larsy. "L'alternative serait, à mon sens, calamiteuse pour notre pays et pour le monde", a-t-il ajouté, se tenant aux côtés de l'intéressé dans le luxueux appartement du financier.

Tensions

Les relations entre Bill Clinton et Barack Obama a été marquée par quelques tensions depuis que l'ancien sénateur de l'Illinois a battu Hillary Clinton, devenue depuis secrétaire d'Etat, lors de la primaire démocrate de 2008, mais reste que l'ancien président jouit toujours d'une profonde estime dans les rangs de son parti.

Pour l'état-major de campagne de Barack Obama, son soutien pourrait être très bénéfique dans la levée de fonds et pourrait faire basculer les indécis en cautionnant le programme économique du sortant.


(ats / 05.06.2012 04h18)

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 03:03

 

Barack Obama

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 09 Novembre 2011 14:24

L’engagement du gouvernement américain au côté des Etat touchés par les exactions de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony se concrétise. Les Forces Armées Centrafricaines ont reçu un don américain en équipements militaires. Un geste fait ce mercredi 9 novembre par l’Ambassade des Etats Unis en Centrafrique. Il matérialise ainsi la promesse du président Barak Obama de lutter contre  la rébellion de la LRA  sur le territoire centrafricain.

Ce don d’environ 190 millions de francs CFA est composé de 1.000 uniformes, des vestes, des pantalons, des bottes, des sacs à dos et des gamelles.

Cet appui intervient quelques semaines après la décision du Président Barak OBAMA de soutenir les forces de défense des pays de la région d’Afrique Centrale déjà engagées sur le terrain à combattre le rebelle ougandais Joseph Kony.

Le gouvernement américain promet aussi de fournir au cours des prochains mois un soutien aux efforts visant à améliorer la protection des civils et l’assistance humanitaire. Barack Obama avait d’ailleurs décidé d’envoyer une centaine de soldats pour appuyer les armées des pays concernés par cette crise.

La présence de la LRA surtout dans l’extrême-est du pays porte un sérieux coup à la survie de la population de cette localité. Elle est souvent victime de viol, de de pillage voire d’exaction. A Obo par exemple, les habitants ne peuvent plus se déplacer à plus de 5 kilomètres en dehors de la ville pour les travaux champêtres. Une situation qui aggrave l’insécurité alimentaire.

 

NDLR : "Ce don d’environ 190 millions de francs CFA est composé de 1.000 uniformes, des vestes, des pantalons, des bottes, des sacs à dos et des gamelles." Pour capturer KONY, il faudrait davantage de moyens car avec cela, les FACA n'iront pas bien loin.

 

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 01:55

 

 

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JOHANNESBURG - AFP / 17 mars 2011 22h27- L'avion privé qui devait ramener chez lui l'ex-président haïtien Jean-Bertrand Aristide s'est envolé jeudi soir de l'aéroport de Lanseria, près de Johannesburg, mettant fin à sept ans d'exil de l'ancien prêtre en Afrique du Sud, a constaté un correspondant de l'AFP.

L'avion, un jet de 15 places immatriculé ZS-ZBB, a décollé à 23h14 (21h14 GMT).

M. Aristide s'était dit "ravi de rentrer" en Haïti avant de monter à bord, accompagné notamment de son épouse Mildred, de ses deux filles et de l'acteur Danny Glover (La Couleur pourpre, L'Arme fatale), venu lui apporter son soutien.

"Le grand jour est arrivé. Le moment de dire au revoir avant de rentrer chez soi", a déclaré devant des journalistes M. Aristide, docteur en langues africaines de l'Université d'Afrique du Sud (Unisa), qui s'exprimait en zoulou.

Jean-Bertrand Aristide, 57 ans, avait été évincé du pouvoir en février 2004 sous la pression conjuguée d'une insurrection armée, des Etats-Unis et de la France, et vivait depuis en Afrique du Sud.

Ancien prêtre se réclamant de la "théologie de la libération", il reste très populaire auprès des plus humbles grâce à un discours populiste, même s'il a par deux fois été chassé de la présidence haïtienne.

Washington et Paris l'avaient exhorté à différer son retour pour ne pas perturber le second tour de l'élection présidentielle de dimanche en Haïti.

 

 

HAITI : POLÉMIQUES SUR LE PRÉSUMÉ RETOUR DE L’ANCIEN PRÉSIDENT ARISTIDE

(MISNA) 16Mars 2011 - 19:14 

L’Afrique du Sud est prête à aider l’ancien président de Haïti, Jean-Bertrand Aristide, à rentrer dans son pays, précisant que les États-Unis devront directement présenter leurs objections au gouvernement haïtien, a déclaré le ministre adjoint sud-africain des Affaires étrangères, Marius Fransman, alors que se multiplient les rumeurs concernant l’éventuel retour  au pays de l’ex-chef de l’État avant le ballottage de la présidentielle de dimanche prochain.

De son côté, tout en assurant que M Aristide a le droit de revenir en Haïti, le Département d’État américain a conseillé à l’ancien président de le faire après la tenue des élections afin d’éviter de contribuer à générer des tensions.

Cependant, selon les propos de l’avocat de M Aristide, Me Ira Kurzban, rapportés par le quotidien Le Nouvelliste, le retour de l’ancien président n’aurait rien à voir avec le scrutin, sa seule intention consistant à travailler en Haïti dans le domaine de l’éducation.

Élu en février 1991, l’ancien prêtre des bidonvilles a été destitué peu après par un putsch et contraint à un premier exil aux États-Unis, avant de revenir au pouvoir en 1994 et d’être réélu en 2001. À la suite de maintes accusations de dérives autoritaires et de corruption, M Aristide a été à nouveau destitué en 2004 par une intervention armée franco-américaine et contraint à un second exil au Centrafrique, puis en Jamaïque et enfin en Afrique du Sud.

 

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 01:05

 

 

Jean-Bertrand-Aristide.jpg

 

 

PORT-AU-PRINCE - AFP / 01 février 2011 01h14 - Le gouvernement haïtien s'est dit prêt lundi à accorder un passeport à l'ancien président Jean-Bertrand Aristide, pour lui permettre de rentrer au pays dont il a été chassé par une insurrection armée en 2004.

Si ce retour se confirme, M. Aristide, toujours très populaire dans les milieux défavorisés, serait le deuxième ex-président à regagner Haïti après Jean-Claude Duvalier. L'ancien dictateur "Baby Doc" a regagné Port-au-Prince le 16 janvier après 25 ans d'exil en France.

Dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités territoriales a indiqué qu'il était prêt à donner un passeport à l'ex-président Aristide, qui vit en exil en Afrique du Sud, si la demande en était faite.

"Le gouvernement de la République donne l'assurance qu'aussitôt produite, une telle demande sera honorée avec célérité", dit le texte, démentant au passage qu'une demande de passeport ait été refusée à M. Aristide.

Selon un de ses avocats à Miami, Ira Kurzban, M. Aristide a écrit lundi à la ministre haïtienne des Affaires étrangères, Marie-Michèle Rey, pour lui demander de lui remettre immédiatement un passeport diplomatique.

Dans le courrier, que l'AFP a pu consulter, l'avocat demande que "les plans en vue de son retour débutent immédiatement".

"Je demande aimablement que le gouvernement de la République d'Haïti engage un dialogue avec le gouvernement de la République d'Afrique du Sud afin de garantir le retour immédiat du président Aristide", peut-on lire dans la missive qui demande aussi que la "sécurité" de l'ex-président soit garantie.

Dans un courriel envoyé à l'AFP, Me Kurzban indique par ailleurs que M. Aristide se trouve toujours en Afrique du Sud.

Lundi soir, Madame Rey, contactée par l'AFP a indiqué n'avoir pas encore reçu de demande formelle.

"Deux personnes, l'une en Haïti, l'autre à l'étranger, m'ont contactées aujourd'hui, mais pas le président Aristide", a répondu la ministre, assurant que si la demande formelle arrivait demain elle serait traitée comme toutes les autres".

Dans un communiqué diffusé mi-janvier, l'ancien président avait expliqué vouloir rentrer au pays pour des raisons médicales et aussi "pour contribuer à servir mes frères et soeurs haïtiens en tant que simple citoyen dans le domaine de l'éducation".

"M. Aristide est un ancien président et comme tel, il a le droit à un passeport diplomatique selon la loi et la Constitution", a déclaré Maryse Narcisse, porte-parole de M. Aristide à Port-au-Prince. Mme Narcisse a dit à l'AFP qu'elle était prête à retirer dès que possible un formulaire de demande de passeport pour l'ancien chef d'Etat.

Jean-Bertrand Aristide, 57 ans, ancien opposant à la dictature duvaliériste (1957-86) et prêtre partisan de la "théologie de la libération", a été élu une première fois à la tête du pays en 1990, avant d'être chassé du pays huit mois plus tard par un coup d'Etat militaire.

Revenu à la tête de l'Etat en octobre 1994, grâce à une intervention militaire des Etats-Unis, il termine son mandat en 1996, laissant le pouvoir à son dauphin, l'actuel président René Préval.

L'ancien prêtre des bidonvilles, relevé de ses voeux par une dispense vaticane pour pouvoir se marier, est réélu en novembre 2000. Mais il est contraint à l'exil en février 2004, sous la menace d'une insurrection armée conjuguée à des pressions internationales notamment des Etats-Unis et de la France qui lui reprochent son incompétence.

Un retour de l'ex-président surprendrait Haïti en pleine crise politique: le président Préval doit se retirer le 7 février alors que les résultats définitifs du premier tour de la présidentielle ne seront connus que mercredi.

Les résultats préliminaires annoncés début décembre ont provoqué des violences de la part des partisans du candidat arrivé troisième et donc exclu du deuxième tour. Le deuxième tour est désormais prévu le 20 mars.

(©)

 

 

NDLR : On se souviendra qu'avant qu'il ne regagne son lieu d'exil actuel, l'Afrique du Sud, le dépeceur de Bangui avait accueilli et hébergé au Palais de la Renaissance pendant un moment ce monsieur que le gouvernement Bush et la France avaient chassé du pouvoir et de Haiti. Avec la cupidité qu'on lui connait, Bozizé avait cru que cela allait lui rapporter beaucoup d'argent.

 

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