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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 15:02




 

APA Bangui 2008-05-21 (Centrafrique) Le gouvernement centrafricain a décidé d’arrêter ses subventions sur le carburant en raison de la forte augmentation des cours du pétrole qui a atteint la barre des 130 dollars Us sur le marché international, a appris APA mercredi à Bangui.

 

«La trésorerie du gouvernement centrafricain ne lui permet plus de continuer à subventionner l’écart du secteur des produits pétroliers», a indiqué, au cours d’une conférence de presse, le Directeur technique des opérations à l’agence de stabilisation et de régulation des prix des produits pétroliers, Honoré Tchetcharé.

 

L’Etat a déboursé 921.488.343 de FCFA pour subventionner la consommation du carburant, a indiqué M. Tchetcharé qualifiant de «préoccupante» la hausse du prix du brut sur le marché international.

 

D’ordinaire l’Etat centrafricain subventionne les produits pétroliers jusqu’à concurrence de 970.006.026 FCFA, dont 115.090.430 FCFA pour le super, 312.549.208 pour le pétrole, 532.979.248 FCFA pour le gasoil et 9.367.140 FCFA pour le fuel.

 

Sur une consommation nationale de super estimé à 1.644.149 litres, l’Etat prend en charge la différence de 70 FCFA entre le prix réel de 750 FCFA le litre et le prix à la pompe de 680 FCFA.

 

En outre, M. Tchetcharé a déploré la chute des recettes de l’Etat en raison de la fermeture de nombreuses entreprises en raison de la situation d’insécurité, entretenue par les mutineries à répétition dans le pays.

 

«Dans les années 90, la République centrafricaine comptait 300 entreprises, nous nous retrouvons aujourd’hui avec 80 entreprises. Vous devez comprendre que l’assiette fiscale de l’Etat a rétréci», a expliqué M. Tchetcharé

 

Le 12 avril, le gouvernement centrafricain avait déjà annoncé une révision à la hausse des prix des produits pétroliers à la pompe au mois de juin. Le cours du baril du pétrole culminait à cette époque à 112 dollars Us.

 

«La Banque mondiale et le FMI ont exigé qu’avant la fin de l’année 2008, nous augmentions deux fois le prix à la pompe et que l’année suivante, nous ajustions pour atteindre le prix réel à la pompe», a indiqué le Directeur technique des opérations à l’agence de stabilisation et de régulation des prix des produits pétroliers.

 

Il a mis la hausse du cours du brut sur le compte de la faiblesse du dollar, de la forte demande de la Chine et de l’Inde, des tensions géopolitiques(Venezuela, Nigeria, Moyen Orient, l’Iran, et l’Irak) ainsi que de l’insuffisance des investissement dans la production.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie