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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 19:08

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

A Bria, les rebelles de la CPJP et de l’UFDR font déserter les villages

Radio Ndéké Luka Mercredi, 02 Mai 2012 13:44

La situation sociale dans la préfecture de la Haute Kotto (nord-est) s’est fortement dégradée ces derniers temps. L’insécurité grandissante provoquée par les ex-rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et ceux de  l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) en est la principale cause.

Les principaux villages occupés par ces rebelles sont désertés par leurs habitants. Ce qui constitue à l’heure actuelle un blocage pour les activités agro-pastorales.  Conséquences : la hausse des prix et la pénurie des denrées alimentaires.

Interrogés par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka de retour à Bangui leweek-end dernier, certains habitants ont affirmé que « nous avons beaucoup de difficultés. Les arachides, le manioc,  le savon, tout est devenu cher. Les gens ne mangent plus à leur faim.

Même dans les magasins, les prix du savon, du sucre voire les habits des femmes ont augmenté. Nous sommes dans la souffrance et la misère totale. On ne mange plus à notre faim, un seul repas par jour. Tout simplement parce que nous n’avons pas de moyens ».

De son côté, Assadi Kader, un des éléments de l’UFDR pense que le racket de la population se traduit simplement par la recherche de la nourriture. Pour lui, « ce qui fait que nous ne pouvons pas libérer ces zones, c’est le manque de moyen ».

« Il y a belle lurette que nous avions signé l’accord de paix avec le gouvernement. De nos jours, aucun geste allant dans le respect des clauses de cet accord n’a été engagé. Il ne nous a rien fait pour nous calmer », a-t-il précisé.

« Cette situation a fait que nous allons partout dans ces chantiers de diamant pour chercher des moyens de vivre. Si la population se plaint aujourd’hui, c’est parce que nous leur demandons de nous donner 100 ou 500 francs CFA », a conclu Assadi Kader.

Il est à noter que la majorité des villages de  la Haute Kotto sont sous contrôle des ces mouvements rebelles. Les opérateurs économiques payent directement les taxes et impôts à ces rebelles. Conséquence directe : l’assiette financière de la préfecture est du coup fragilisée.

Signalons que les violents affrontements perpétrés en 2011 dans cette région avaient fait plus de 45 morts, des blessés, d’importants dégâts matériels dont plusieurs maisons incendiées ou détruites.

 

Les élèves de Bozoum absorbés par les activités minières

Radio Ndéké Luka Mercredi, 02 Mai 2012 13:43

Les établissements scolaires de la ville de Bozoum (nord-ouest) tournent au ralenti : absentéisme chronique, beaucoup de cas d’abandon de la part des élèves.  Ces derniers sont davantage attirés par les activités diamantifères et orifère.

Cette information est confirmée ce 2 mai 2012, par un correspondant de Radio Ndeke Luka. Face à la situation qui tend à devenir inquiétante, la direction régionale des mines du Nord-Ouest a lancé mardi dernier une vaste campagne de sensibilisation à l’endroit des artisans miniers et les parents d’élèves de Bozoum.

Une opération lancée conjointement avec l’Inspection Académique du Nord dans l’Ouham-pende. L’objectif est de maintenir les élèves à l’école et non les retrouver dans ces chantiers.

A titre d’exemple a indiqué le correspondant, « dans certaines écoles de la préfecture, les enseignants se présentent souvent sur le lieu de leur travail, mais ne retrouvent qu’un effectif dérisoire. Les localités telles que Garo, Moundji et Maïkolo (nord-ouest) sont durement affectées par ce phénomène ».

 

Réconciliés à jamais, la CPJP et l’UFDR n’attendent que le DDR

Radio Ndék Luka Mardi, 01 Mai 2012 13:55

La collaboration entre la Convention pour la Justice et la Paix (CPJP) et l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) est désormais au beau fixe. Ces deux groupes armés ont renforcé leurs liens après les violents affrontements qui les ont opposés en septembre dernier à Bria, des affrontements soldés par la signature d’un accord de cessez-le-feu en octobre 2011.

Ce constat a été fait le week-end dernier par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka à Ndele, lors d’une mission d’évaluation de la situation sécuritaire. Une mission conduite par le Conseil National de Médiation (CNM) et le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BINUCA).

A ce jour, ces deux mouvements rebelles, issus des principales ethnies du nord-est, ont une préoccupation commune : l’aboutissement du processus du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR).

Dans toutes les régions de Centrafrique où se trouvent leurs bases, ils travaillent ensemble, mangent ensemble et boivent ensemble.

« Depuis que le Général  Damane Zakaria et Abdoulaye Hissen respectivement, leaders de l’UFDR et de la CPJP se sont réconciliés, il n’ya plus de problème entre nous. La CPJP mange ensemble avec l’UFDR, l’UFDR va ensemble au champ avec la CPJP. Après cette réconciliation,  nous sommes désormais de bons amis  et nous marchons comme des enfants d’un même père et d’une même mère », a affirmé un élément de la CPJP.

Pour un soldat de l’UFDR, « autrefois, on se battait, mais à présent nous ne pouvons plus nous battre. Nous avons tout effacé. Je pense qu’après cette réconciliation, nous travaillons ensemble. Parfois on se partage nos nourritures. Il n’ya plus de problème entre nous ».

Toutefois, a indiqué Abdoulaye Hissein, « si l’UFDR et la CPJP s’entendent très bien, ce n’est pas souvent le cas avec les Forces Armées Centrafricaines aussi alliées des rebelles. Nous ne cessons pas d’enregistrer quelques écarts de langage, des frottements qui sont souvent aussitôt réglés ».

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 00:10

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

La population de Ndele entre famine et insécurité

Radio Ndéké Luka Dimanche, 29 Avril 2012 13:48

Manger à sa faim devient un parcours de combattant pour la population de Ndélé (nord). La principale cause est la montée des prix des denrées alimentaires. Une situation occasionnée par les récentes crises militaro-politiques dans la préfecture de Bamingui Bangoran provoquées par les ex-rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR).

Ce constat a été fait le week-end dernier par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka dans cette région. Il avait accompagné une mission d’évaluation de la situation sécuritaire conduite par le Conseil National de Médiation (CNM) et le Bureau Intégré des nations Unies pour la Consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA).

Selon certains habitants de cette région interrogés par Radio Ndeke Luka, plus personne ne peut manger à sa faim. Les prix des denrées ont doublé sinon ont triplé. Ces rebelles ne favorisent pas le ravitaillement des marchés en denrées alimentaires. Ils imposent des taxes qui font fuir les commerçants. Depuis plus de 3 ans, Ndélé, une région riche en produits champêtres vit dans une insécurité alimentaire sans précédent.

Même si l’augmentation des prix des denrées alimentaires reste d’actualité dans cette ville, à ce jour, la principale préoccupation de la population, c’est l’aboutissement du processus du Désarment Démobilisation et Réinsertion de ces rebelles. Pour d’autres, ce processus est l’unique voie vers une paix durable.

De l’avis de certains observateurs de la vie sociale de cette localité, la paix semble revenir peu à peu dans la ville de Ndélé. Une situation favorisée par l’accord de cessez-le-feu entre l’UFDR et la CPJP et le passage de la caravane de la paix dans cette localité.

Soulignons que les affrontements entre ces rebelles ont endeuillé plusieurs familles. Des biens matériels y compris des maisons ont été détruits par les évènements.

 

Le versement des frais du studio décrié par les étudiants en journalisme

Dimanche, 29 Avril 2012 13:50

En plus des frais d’inscription qui s’élèvent à 6.500 francs CFA, les étudiants en 1ère année du journalisme doivent verser 25.000 francs CFA pour avoir accès au studio destiné aux travaux pratiques. Cette exigence qui émane des responsables du département de la Science d’Information et de Communication est sans doute décriée par les étudiants.

Sous couvert de l’anonymat, ces étudiants ont déclaré que le droit à l’éducation a toujours été garanti par l’Etat. Exiger une telle somme aux étudiants qui n’ont pas de bourse pose un sérieux problème.

Selon Jean-Claude Rédjémé Chef de ce département interrogé ce 29 avril 2012, « à l’ouverture de cette filière en 2008, une partie des matériels était fournie par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Or, il a été question qu’une autre soit l’affaire de l’Etat centrafricain. Jusqu’à ce jour rien n’est fait. Le département s’est vu obliger d’exiger cette somme aux étudiants de la 1ère année qui doivent la payer durant toute leur formation en licence ».

« Outre le versement de ces frais, le département du journalisme se confronte à d’autres problèmes tels que le manque d’un parc informatique, de salle de cours, obligeant les niveaux de la 1èreet 2ème année à altérer leurs horaires », indique Jean-Claude Rédjémé.

Toutefois, selon toute vraisemblance, l’Institut Panos Paris de Centrafrique avait réhabilité et équipé un studio destiné aux travaux pratiques. Il s’agit d’un projet mis en œuvre en partenariat avec l’Université de Bangui à la faveur des journalistes sensibles aux droits de l’Homme.

Interrogé sur un éventuel versement des frais du studio demandé par l’université, Pascal Chirhalwirwa, Coordonnateur de Panos Paris en Centrafrique, déclare que son institut n’ « est pas informé sur ce sujet. Seule l’Université de Bangui est habilitée à gérer ce studio, même s’il est offert par Panos Paris. L’idée de ce programme a été murie pour permettre aux étudiants de lier la théorie à la pratique ».

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 23:20

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Ethiopian Airlines menace de quitter la RCA faute de clients

Radio Ndéké Luka Samedi, 28 Avril 2012 13:35

La flotte aérienne de la République Centrafricaine risque bientôt de se restreindre. La compagnie Ethiopian Airlines qui connait quelques difficultés liées à une faible clientèle menace ces derniers temps de plier bagages.

Cette situation inquiète  le  gouvernement centrafricain qui entend aider la compagnie à relever le niveau de ces activités économiques. Le pouvoir de Bangui a d’ailleurs plaidé  pour que cette compagnie ne quitte pas son territoire.

Selon Félicité  Ko-Ngana présidente  du Conseil d’Administration de l’Agence Afrika Discovery interrogée par Radio Ndeke Luka, « en raison d’un problème commercial lié à la clientèle, la compagnie a mentionné qu’elle perd assez d’argent en Centrafrique. Nous étions obligés, face à cette crise, de nous rendre à Addis Abéba pour en débattre. L’objet de la rencontre a été d’expliquer à notre partenaire les enjeux qu’entourent les activités de cette compagnie pour le pays ».

Dans un proche avenir, le ministre en charge des transports et de  l’aviation civile sera porteur d’un message fort du Chef de l’Etat François Bozizé à ces partenaires d’Ethiopian Airlines.

Des sources concordantes proches de ce dossier ont mentionné que certaines autorités du pays retardent parfois le vol de cette compagnie. Car, elles se présentent souvent en retard, ce qui a des conséquences négatives sur le plan de vol.

 

NDLR : Le pouvoir d'achat des Centrafricains est tellement faible qu'ils sont contraints par le régime bozizéen à rester végéter dans leur pays endurer les délestages chroniques de courant et manque d'eau potable, à boire la poussière ambiante en saison sèche et autres calamités de la bozizie. Les prix des billets d'avion ne sont pas du tout à la portée de leurs bourses.  

 

L’économie prise en « otage » par CPJP et UFDR à Bria

Samedi, 28 Avril 2012 13:32

L’instabilité sécuritaire dans la préfecture de la Haute Kotto (nord-est) ne favorise pas l’essor  économique de cette région.  La présence régulière des ex-combattants de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et ceux de l’Union des  Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) dans la ville et dans certains chantiers de diamant en est la principale cause.

Ce constat a été fait par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka. Il a accompagné la mission d’évaluation de la situation sécuritaire dans cette région, mission conduite par le Conseil National de Médiation (CNM) et le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BINUCA).

« Cette situation donne du coup du fil à retordre aux agents de l’Etat pour le recouvrement des taxes et impôts. La population est aussi frappée de plein fouet : impossibilité de se rendre aux champs ou encore de vaquer librement aux activités économiques », a indiqué l’envoyé spécial.

« Conséquence immédiate : chute vertigineuse de l’assiette financière, hausse anarchique du prix des produits de premières nécessités, pénurie des denrées alimentaires,  une situation humanitaire complètement dégradée », a-t-il précisé.

Selon Albert Walinga, 1er vice président de la délégation spéciale de la ville de Bria, « le budget de la commune de Bria qui était de plus de 50 millions est passé désormais à moins de 15 millions de francs CFA.  La mairie ne fait pratiquement plus de recettes. Les gros villages qui approvisionnent la ville en produits champêtres sous tous sous contrôle de ces rebelles ».

Pour lui, « même si les opérateurs du secteur minier payent certaines taxes ou impôts aux services légaux, ces derniers les renouvellent aux groupes armés. Ce qui est encore grave c’est que l’extraction, le lavage et l’achat du diamant est strictement supervisé par ces malfrats ».

Quant à la population locale, « si rien n’est fait d’ici peu, la situation économique de la région déjà précaire, risquerait de connaître un nouvel épisode très amer. Pour illustration, plusieurs opérateurs économiques de la Haute Kotto ont mis la clé derrière le paillasson ».

A titre de rappel, en 2011, des affrontements entre ces 2 factions rebelles avaient fait plus de 45 morts, plusieurs blessés, d’importants dégâts matériels dont plusieurs maisons incendiées ou détruites. Les violences avaient aussi fait déplacer des milliers d’habitants de Bria vers Ippy, Bambari (centre-est).

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 01:48

 

 

 

 

Bozizé KNK

 

 

A 3 jours de la fête du travail, le syndicat réclame un travail décent

Radio Ndéké Luka Vendredi, 27 Avril 2012 14:50

Après plusieurs moments de trêve, les organisations des centrales syndicales de la République Centrafricaine reviennent sur leurs revendications. Elles exigent ce 26 avril 2012 de meilleures conditions de travail. Cette exigence intervient à quelques jours de la célébration de la fête du travail édition 2012.

Ces revendications des partenaires sociaux du gouvernement relance la question sur la marche du pays. Le difficile accès aux soins, à l’éducation de qualité, au logement décent, à l’eau potable en sont quelques illustrations.

Selon Lebrun Siovène, Secrétaire Général Adjoint de l’Union Syndicales des Travailleurs de Centrafricains (USTC) interrogé par Radio Ndeke Luka, « le gouvernement a intérêt à augmenter le salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat. Car, avec la flambée des prix des denrées alimentaires, les familles centrafricaines peinent à s’alimenter. Le panier de la ménagère est complètement troué et c’est la misère totale. Plusieurs revendications syndicales sont toujours restées lettres mortes ».

Il est à mentionner que la vie sociale dans le pays est marquée ces derniers temps par des scènes de mécontentements liés aux réformes enclenchées par le gouvernement dans les entreprises et offices publics. Des reformes marquées par la suspension des Conseils d’Administration de ces sociétés d’Etat. Ce geste politique avait soulevé plusieurs remous sociaux : arrêt de travail dans certains hôpitaux, grève des retraités voire la grogne en sourdine des travailleurs et agents des secteurs concernés.

Ce faisant, aucune opération financière ne peut désormais se faire sans l’aval du comité de Trésorerie dirigée personnellement par le président centrafricain François Bozizé

 

NDLR : Ce premier mai 2012 doit être l’occasion d’une prise de conscience collective des travailleurs centrafricains qui sont si opprimés par le régime de François Bozizé et qui doivent serrer leurs rangs pour monter aux différents fronts de la défense de leurs intérêts.

Les conditions de vie de tous les Centrafricains se sont dégradées d’année en année et atteignent aujourd’hui un seuil inadmissible. La fermeture de presque tous les robinets financiers qui assuraient une certaine perfusion au régime ajoutée aux récentes mesures de prédation prises par le pouvoir bozizéen, ont complètement asphyxié le pays, désorganisé l’économie et aggravé la situation.

Les perspectives d’obtention d’un ballon d’oxygène financier de la part du FMI sont relativement lointaines. Le ministre des finances Ndoutingaï qui est pourtant déclaré quasiment  persona non grata à Washington est toujours en place contre toute raison. Jusqu’à quand les syndicats et leurs travailleurs vont-ils supporter cette intenable situation ?  

Encore un pêcheur dévoré par un crocodile à Birlo

Radio Ndéké Luka Vendredi, 27 Avril 2012 14:53

Les pêcheurs riverains du Lac de Boali (95 kilomètres nord de Bangui) éprouvent ces derniers temps de sérieuses difficultés à vaquer normalement à leurs occupations. Un d’entre eux vient d’être déchiqueté par un crocodile au village Birlo situé à 15 kilomètres de Boali.

La victime est un  jeune homme de 25 ans. Il était en train de faire la pêche « commando » avec son frère ainé. Une pêche qui consiste à plonger en profondeur à la recherche des poissons lorsqu’il s’est retrouvé avec l’animal. Un autre cas similaire s’est produit il y a un peu plus d’un mois..

Le sous-préfet de Boali joint au téléphone par Radio Ndeke Luka, a confirmé l’information ce 26 avril 2012. Selon lui, « le drame a eu lieu vers 10 heures du matin. Toute la population se mobilise pour retrouver le reste de ce jeune. Les autorités concernées ont été régulièrement informées sur les torts causés par le crocodile. Toutefois, aucune réponse sur sa chasse n’a été donnée ».

« C’est la 6ème fois que l’animal tue tranquillement la paisible population à la recherche de son pain quotidien. Il est urgent que le ministère des eaux et forêts agisse pour éliminer ce crocodile », a-t-il indiqué.

A titre de rappel, une des familles des victimes avait déposé plainte contre le même animal afin de venger leur cher. L’affaire est encore pendante devant la Justice du pays.

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 01:24

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Bangui : La CPI souhaite que Joseph Kony soit arrêté au plus vite

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Bangui, 27 avril (RJDH)- « La Cour pénale internationale (CPI) souhaite que Joseph Kony soit arrêté et lui soit remis de façon à ce qu’il puisse bénéficier d’un procès équitable et qu’il puisse faire face à la justice internationale », a déclaré vendredi la coordinatrice chargée de la sensibilisation pour le bureau extérieur de la CPI à Bangui, Fabienne Chassagneux dans une interview exclusive avec le RJDH.

Elle a expliqué que la CPI a lancé 5 mandats d’arrêt le 8 juillet 2005 à l’encontre de Joseph Kony et 4 de ses hommes de main, à savoir Vincent Otti, Okot Odhiambo, Dominic Ongwen et Raska Lukwiya.   Jusqu’ici aucun d’eux n’a été arrêté. Les poursuites engagées contre Raska Lukwiya ont été abandonnées en 2007 parce qu’il est décédé.

Le gouvernement ougandais a saisi la CPI en décembre 2003. Le bureau du procureur a ensuite ouvert ses enquêtes au Nord de l’Ouganda en juillet 2004 et a collecté des éléments de preuve. Le Bureau du procureur a ensuite demandé aux juges de la CPI de délivrer des mandats d’arrêts. Les juges ont délivré cinq mandats d’arrêt, dont l’un a l’encontre de Joseph Kony. Ce mandat d’arrêt compte 33 chefs d’accusations constitutifs de crime de guerre ou de crime contre l’humanité, tels que réduction en esclavage sexuel, viol, encouragement au viol, attaque contre la population civile, enrôlement d’enfants entre autres.

Interrogée sur la situation des victimes de l’armée de résistance du seigneur (LRA) de la République centrafricaine, Fabienne Chassagneux a répondu que « si ces individus venaient à être arrêtés et remis à la CPI, il appartiendra aux juges de décider s’ils autorisent le bureau du procureur à présenter les éléments de preuve concernant  les crimes commis sur d’autres territoires que le territoire ougandais, tel que la République centrafricaine ou la République démocratique du Congo ».

Même si la République centrafricaine n’a pas saisi la CPI sur le dossier spécifique de la LRA, Elle a expliqué que la CPI peut exercer sa compétence pour connaitre des crimes graves qui concerne l’ensemble de la communauté internationale à partir du 1er juillet 2002 sur le territoire centrafricain. En effet, la Cour peut exercer sa compétence dans des situations répondant à une des conditions suivantes, à savoir lorsque l’auteur présumé est ressortissant d’un État partie ou lorsque le crime a été commis sur le territoire d’un État partie.

La  RCA étant un Etat-partie au Statut de Rome, la CPI a compétence sur le territoire depuis le 1er juillet 2002. « A partir de là, il n’y a pas besoin d’une saisine particulière pour les crimes graves commis dans telle ou telle partie de la République centrafricaine », a-t-elle relevé.

Bouar : Hausse de prix de la cuvette de manioc

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Bouar, 27 avril (RJDH)-Le prix de la cuvette du manioc, aliment de base de la population, a grimpé ces derniers jours dans la ville de Bouar et ses environs, a annoncé ce matin radio Maïgaro.

La cuvette de manioc qui se vendait à 1500 dans la ville de Bouar coûte désormais à 3500 Fcfa. Dans les communes périphériques qui approvisionnent la ville, (la commune de  Zotua-Baguérem à 21 km et celle de Béa-nana à  40 km) par exemple,  la cuvette  est vendue  à 2500 Fcfa contre 1000 Fcfa avant.

Selon le maire de la ville de Bouar, Ali Ahoudou Moumin,  cette hausse serait la conséquence de  l’augmentation de la population à cause de la présence des personnes d’autres régions du pays engagées dans le projet de bitumage du tronçon Bouar- Garouamboulai. Il a aussi souligné le manque d’intérêt de la population pour les travaux champêtres au profit des activités minières.

Le maire de la commune de Zotoua-Banguérem, François Doumbé Dangabo, a quant à lui  estimé que c’est « l’exportation du manioc par les habitants de la ville de Bocaranga vers le Cameroun qui est à l’origine de cette hausse de prix ».

Interrogés par la radio Maïgaro, les cultivateurs  ont fait savoir qu’ils ont  augmenté le prix de la cuvette de manioc parce que les prix des produits de première nécessité tels que le sucre, le savon et le sel ont augmenté et que s’ils continuaient de vendre aux prix habituels, ils n’auraient pas les moyens d’acheter ces produits.

Mbaïki : La grève continue au projet d’appui à la recherche forestière (ARF)

Mbaïki, 27 avril (RJDH)- Le personnel du projet d’appui à la recherche forestière(ARF) a reconduit son mouvement de grève du 25 avril jusqu’au 25 mai pour demander le paiement de 4 mois d’arriéré de salaire que lui doit le projet, a rapporté ce matin radio Songo.

Selon le personnel ce mouvement ne prendra fin que lorsque les 4 mois de retard de salaire seront versés. Depuis le début de la manifestation, les travailleurs ont barricadé toutes les portes des bureaux.

Depuis le déclenchement de la grève le 2 avril dernier, tous les responsables du projet  ont quitté  la ville de Mbaïki pour se réfugier à Bangui.

 

Bambari : 355 enfants malnutris enregistrés à l’hôpital

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Bambari, 26 avril (RJDH) – Au total 355 enfants dont l’âge varie de 1 à 7 ans, atteints de malnutrition ont été enregistrés entre janvier et avril 2012 à l’hôpital régional et universitaire de Bambari, a déclaré le major de l’unité charge nutritionnelle et thérapeutique ambulatoire, Vincent Yéwawa, dans un entretien avec la radio Linga.

« Ces cas sont dus au non-respect de la planification familiale, au sevrages brusque, aux parasitoses et à la non variation alimentaires », a expliqué Vincent Yéwawa  avant de signaler que ces enfants enregistrés sont  pris en charge par l’ONG International medical corps (IMC).

Il faut signaler qu’une équipe de l’unité nutritionnelle et thérapeutique ambulatoire de l’hôpital  et de l’ONG IMC ont entamé ce jeudi une enquête dans la ville de Bambari et les villages périphériques pour enregistrer d’autres cas de malnutrition.

 

Bangui : MSF annonce une action contre le ‘’pic palu’’ à Carnot

logo MSF

Bangui, 26 avril (RJDH) – L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a annoncé des actions contre le ‘’pic palu’’ dans la sous-préfecture de Carnot, à partir du mois de mai prochain. L’annonce a été faite mercredi à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme à Bangui.

D’après MSF, pendant les mois de juillet et août de  chaque année, beaucoup de cas de paludisme grave sont souvent enregistrés, c’est le ‘’pic palu’’, d’où la préparation d’actions ciblées pour prévenir la maladie.

« On est en train de s’organiser pour former des agents  palu au niveau communautaire  ici à Carnot et à Mboula pour que ces agents commencent déjà à dépister de façon précoce le palu simple et soigner les enfants afin de référer rapidement les cas compliqués à l’hôpital de Carnot », a déclaré le Dr José Bafoa, médecin de MSF basé à Carnot.

L’ONG relève qu’en République centrafricaine, les cas de paludisme restent insuffisamment déclarés et soignés. Environ 6,4 % des cas attendus sont détectés et soignés. C’est pourquoi le principal défi de lutte contre le paludisme est l’extension de l’accès au diagnostic et au traitement à travers la décentralisation des soins vers les structures de santé primaire et les travailleurs médicaux communautaires. MSF propose aussi la mise à disposition ininterrompue de combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (ACT, Artemisinin-based Combination Therapy) et de tests de diagnostic rapide dans les centres et postes de santé.

Dans cette perspective MSF envisage de mettre en place une banque de sang à l’hôpital de Carnot pour secourir les malades de paludisme grave qui nécessite la transfusion. « Etant donné qu’il y a souvent du retard dans l’approvisionnement en médicament de lutte contre le paludisme du coté du ministère, nous recevons cet appui de MSF qui assure la régularité en coarthem, en arthemether, en quinine, et puis également des réactifs pour les tests de coloration nécessaires au diagnostic rapide du VIH »,  a fait remarquer le Dr Stéphane Aimé Kouzou, chef de centre de l’hôpital de Carnot.

Selon MSF, dans les trois structures périphériques de MSF à Carnot, 2540 cas de paludisme entre septembre 2011 et mars 2012 ont été enregistrés dont 10% étaient de forme grave (c’est-à-dire de forme anémique, neurologique ou encore digestive). Par ailleurs le paludisme est à la première cause de mortalité des patients admis dans les hôpitaux et centres de santé.

Il faut rappeler que MSF a commencé à appuyer le service de pédiatrie de l’hôpital de Carnot en 2011 dans la prise en charge du paludisme chez les enfants et les jeunes de 0 à 15 ans.

 

Bangui : Le CICR regrette l’accès difficile aux victimes des conflits en RCA

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Le Comité international de la Croix Rouge (CICR) a relevé les difficultés d’accès aux victimes des conflits dans le Nord   de la République centrafricaine, dans un communiqué de presse publié jeudi et qui dresse le bilan de ses activités au titre de l’année 2011.

« Les combats qui ont récemment secoué le nord du pays ont contraint des milliers de personnes à fuir. Ces violences fragilisent considérablement les conditions de vie de la population. En dépit d’une insécurité qui rend l’accès aux victimes difficile, le CICR tente d’assister les populations les plus vulnérables », indique le communiqué.

La cheffe de la délégation du CICR à Bangui, Katharina Ritz, a fait remarquer que plusieurs villages dans le Nord, sur l’axe Ouandago-Gondava à une cinquantaine de Km au nord de Kaga-Bandoro ont été partiellement ou totalement détruits depuis la fin du mois de janvier 2012, lors de l’assaut conjoint des forces armées centrafricaines et tchadiennes contre le Front populaire pour le redressement (FPR) du rebelle tchadien Baba-Laddé. De sorte que « des milliers de personnes ont dû fuir. Elles ont tout perdu : leurs maisons, leurs récoltes et leurs biens », a-t-elle indiqué.

Selon le CICR, la plupart des déplacés ont trouvé refuge chez des proches dans des villages avoisinants, mais de nombreuses personnes se sont aussi cachées dans la brousse et ont  besoin d’eau et de nourriture. Il a annoncé que des travaux de réhabilitation des puits et des forages sont en cours dans les zones où se concentrent ces déplacés. Des vivres sont également distribués pour ceux qui n’ont pu être logés dans une famille hôte.

Par ailleurs la Croix-Rouge centrafricaine (CRCA) a mis en place deux brigades de secours à Kaga-Bandoro afin d’orienter les déplacés vers des familles d’accueil et de porter assistance aux blessés légers.

Le CICR regrette aussi la situation des autres régions du pays qui subissent des violences de manière sporadique, comme à Bria au mois de septembre 2011. « La situation est encore aggravée par le banditisme et des tensions ethniques. Dans ces régions, l’insécurité est telle qu’elle entrave significativement l’acheminement de l’aide humanitaire, y compris celle du CICR », indique le communiqué de presse.

A cause de l’insécurité qui limite l’accès aux champs ainsi qu’aux services de base comme les soins médicaux et l’école, le CICR a mis en place une assistance afin de permettre aux victimes des violences de reprendre rapidement une vie normale à travers une  assistance qui leur permet de reconstruire leurs maisons, avoir de l’eau potable ou encore cultiver à nouveau leurs champs.

Dans ce cadre, le CICR affirme avoir distribué en 2011, 393 tonnes de semences vivrières et plus de 15.000 outils aratoires à quelque 31.000 agriculteurs; distribué des vélos, des pousse-pousse, des charrettes, des bœufs, des charrues et des moulins à céréales à près de 24.000 personnes; rénové une pharmacie vétérinaire et mené des formations en soins vétérinaires et gestion de médicaments.

Dix personnes ont été également formées à Obo aux techniques de  diagnostic et de traitement à domicile du paludisme. Plus de 3.000 consultations ont été effectuées et près de 2.000 traitements ont été administrés entre octobre et décembre 2011. Le CICR a aussi amélioré l’accès à l’eau à plus de 60 000 personnes grâce à la construction et à la réhabilitation de forages et de puits dans 48 localités du nord et deux villes du sud du pays.

Six ex-enfants soldats ainsi que 29 enfants séparés de leurs familles durant les déplacements ont été réunifiés. 1180 détenus ont été visités dans divers lieux de détention du pays afin de vérifier leurs conditions de détention et leur traitement. Du matériel d’hygiène (savons, seaux, jerricans, brosses, etc.) ont  été distribué à 2.400 détenus. Les douches et latrines de trois lieux de détention ont été réhabilitées.

Enfin le CICR a conduit plus de 50 séances de formation en Droit international humanitaire (DIH) à plus de  3.000 éléments des forces régulières et des groupes armés; mené trois séminaires en DIH pour 70 officiers de l’armée nationale à Bangui; soutenu la participation de deux officiers supérieurs de l’armée centrafricaine à des formations en DIH en Italie et en Afrique du Sud.

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 22:59

 

 

 

Carte-Centrafrique-Generale-

 

 

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Bangui, 25 Avril 2012

Obo : Des soldats centrafricains à l’école américaine pour attaquer la LRA

La formation du contingent des Forces armées centrafricaines (FACA) déployés dans le Haut-Mbomou dans le cadre de la lutte contre l’Armée de résistance du seigneur (LRA), a démarré le 24 avril à Obo, a annoncé ce matin radio Zéréda.

L’encadrement est assuré par les conseillers militaires américains basés depuis plusieurs mois à Obo pour la circonstance. Les soldats centrafricains sont initiés aux techniques de combat.

Selon un officier des FACA, cette formation ne concerne que les soldats centrafricains qui sont encadrés pour adopter le système de combat américain. Les forces des autres pays affectés par la LRA sont également formées dans leur propre pays avant l’entame d’assaut collectif contre Joseph Kony.

Il faut rappeler que les Nations Unies et l’Union africaine sont dans la perspective de la constitution d’une force régionale de 5000 hommes pour capturer Joseph Kony. Les conseillers militaires américains ont été déployés en Centrafrique pour assurer l’encadrement technique des soldats.

 

Berberati : Des cas de viols sur mineures signalés

Le commissariat de police de Berberati a enregistré entre le 18 et le 22 avril, deux cas de viol commis sur des mineures âgées de 3 et 6 ans, a rapporté radio Zoukpana.

Le premier cas enregistré le 18 avril est celui d’un adulte de 25 ans qui a violé une fille de 6 ans, une ‘’attardée mentale’’ qui partage la même maison que lui. Interpellé par la police, le présumé coupable de cet viol a rejeté les accusations. Mais après une consultation, le médecin chef de l’hôpital de Berberati, Dr Thierry Déoundé, a confirmé que la fille a été violée. Le second forfait a été commis par un homme âgé de 30 ans sur une fillette de 3 ans. Le diagnostic de Dr Thierry Déoudé a également révélé que l’enfant a été violé. Pour le moment la victime se trouve à l’hôpital régional de Berberati pour des soins. Elle souffre de diarrhée, de vomissements et a des douleurs au bas-ventre.

Les deux présumés coupables de viol sont maintenus au commissariat de police de la ville de Berberati depuis le 18 avril pour le premier et le 22 avril pour le second pour des enquêtes.

 

Bangui : les ONG War Child et JUPEDEC pour la protection des enfants dans le Sud-est

Le Chargé des programmes de l’ONG britannique War Child, Guillaume Caillot, a présenté mardi à radio Notre Dame, les activités de prise en charge des enfants victimes de conflits dans le Mbomou et le Haut-Mbomou.

Guillaume Caillot a fait savoir que son organisation est spécialisée dans la protection des enfants affectés par les conflits. En RCA elle travaille à Rafaï et à Zémio en collaboration avec la JUPEDEC, (Jeunesse unie pour la protection de l’environnement et de développement communautaire), une ONG nationale.

Il a fait remarquer que les deux préfectures du sud-est ont été identifiées à cause de la présence de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) dont les enfants sont les principales victimes. Les actions sont orientées dans le domaine de l’éducation en faveur des enfants déplacés.

L’ONG War child est installée en Centrafrique depuis et un an et met en oeuvre des projets de protection des enfants. En dehors de la JUPEDEC, elle appuie aussi les activités de la Fondation Voix du coeur qui prend en charge les enfants de la rue à Bangui.

 

Mbaïki : La population se plaint de la cherté de la vie

La population de Mbaïki se plaint de la cherté de la vie. Les prix des aliments et des produits de première nécessité (savon, sucre, huile d’arachide entre autres) ont considérablement augmenté, a rapporté ce matin radio Songo.

Qu’il s’agisse des produits manufacturés, des produits de cueillette ou agricoles cultivés sur-place, les prix laissent à désirer. « Le morceau de savon de 200 g qui se vendait à 125 Fcfa est actuellement vendu à 200 Fcfa, le litre d’huile d’arachide est passée de 1200 Fcfa à 2000 Fcfa et le prix de la petite cuvette de manioc est passé de 1200 Fcfa à 2000 Fcfa », a indiqué radio Songo.

Les vendeurs interrogés ont répondu qu’ils éprouvaient, eux-aussi, des difficultés à s’approvisionner auprès des fournisseurs qui vendent cher les produits. Les femmes vendeuses ont quant à elles expliqué qu’elle ont augmenté les prix des produits agricoles et diminué la quantité des produits de cueillette à cause de l’augmentation des prix des produits de première nécessité ».

Il faut rappeler que le ministère du commerce avait annoncé la publication d’un arrêté de gel de prix de certains produits de première nécessité dans les autres préfectures du pays après celui de Bangui rendu public le 11 avril dernier et dont l’application reste un problème.

 

Bambari : Un homme brûlé par sa femme

 

Un homme âgé d’une cinquantaine d’années a été brûlé par sa femme avec de l’huile de palme chaude à 90°C sous le coup de la colère dans un chantier d’extraction de diamant artisanal, à 78 km dans la sous-préfecture de Bakala, rapporté ce matin radio Linga.

« Il s’agit d’un malentendu qui nous opposait. Nous avions commencé à discuter et brusquement elle m’a aspergé avec l’huile de palme qui devait servir à préparer des beignets. Après avoir commis l’acte, elle s’est enfuie avec un bébé d’un mois au village Mourouba dans la sous-préfecture des Mbrés », a expliqué la victime transférée actuellement à l’hôpital de Bambari pour des soins.

L’événement s’est produit le dimanche 22 avril. La victime a reçu des brûlures depuis l’épaule droit jusqu’au bas-ventre.

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 22:58

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Un élément de la garde présidentielle tue son épouse et la dépouille

Radio Ndéké Luka Mercredi, 25 Avril 2012 14:20

Il ne se passe pas un seul jour, ni un mois sans que  les femmes centrafricaines ne soient victimes de traitements cruels inhumains ou dégradants, quel que soit leur rang social. Le dernier exemple en date est celui d’une enseignante, la trentaine et professeur au Lycée Saint Charles de Bangui.

Elle a été mortellement torturée le 24 avril 2012 par son amant, un Sergent-chef  de la garde présidentielle. L’acte s’est produit au PK 13 dans la commune de Begoua, périphérie de la ville de Bangui.

Selon les témoignages des collaborateurs de la victime, « son amant l’a accusée de sortir avec un autre homme. En guise de correction, ce sergent-chef de la garde présidentielle l’a mortellement agressée. Conduite à l’Hôpital Communautaire de Bangui par son bourreau accompagné de ses frères d’armes, la victime s’est éteinte sans tarder ».

« Une fois constater le décès de son épouse, ce militaire s’est retiré de l’hôpital en question pour se rendre au camp de Roux, abandonnant ainsi la victime. Et, c’est à la morgue que ses frères d’armes ont pris le soin d’informer les parents de l’enseignante »,ont mentionné ces sources.

Selon Moïse Kotayé, un des parents de la victime interrogé par Radio Ndeke Luka, « le corps de cette dernière porte des tuméfactions et son crâne est presque broyé ».Mais après ce forfait, le présumé criminel, accompagné de ses amis d’armes, a emporté tous les biens de la maison dont ceux acquis par la défunte ».

Pour lui, « c’est comme si le militaire a tué leur fille pour la voler. Beaucoup de ses biens ont été emportés : ordinateur portable, moto-dame, matériaux de construction voire des vêtements ».

« Ce qui est plus grave dans cette affaire est que, ce militaire se balade sans état d’âme, sans se rendre à la gendarmerie, moins encore sans être inquiété par la Justice. Simplement parce qu’il travaille auprès du Chef de l’Etat centrafricain François Bozizé », a indiqué Moïse Kotayé.

Pourtant, les associations et ONG font de multiples sensibilisations sur le respect des Droits de l’Homme dont celui de la femme en Centrafrique. Cette situation est loin de connaitre une amélioration dans le pays.

 

RCA, le paludisme tue plus que les autres maladies dont le VIH/SIDA

Radio Ndéké Luka Mercredi, 25 Avril 2012 14:18

Les récentes consultations dans les formations sanitaires de la République Centrafricaine relèvent que le paludisme arrive en tête avec plus de 40% par rapport aux autres maladies dont le VIH/SIDA. Ce chiffre vient d’être rendu public ce 25 avril 2012, par le ministère de la santé lors de la célébration de la journée mondiale du paludisme.

Le thème retenu cette année est « Maintenir les progrès, sauver des vies, investir dans la lutte contre le paludisme ». EnCentrafrique, c’est la ville de Sibut (186 kilomètres nord de Bangui) qui a été choisie pour abriter les festivités.

Selon docteur Louis Namboua, Directeur général de la santé publique, « le paludisme continue d’être la première cause de morbidité en RCA. Il tue en particulier les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Ce qui occasionne parfois plus de décès c’est le fait que certains parents conduisent tardivement leur progéniture à l’hôpital. Pour d’autres, le paludisme est assimilé à la sorcellerie, au charlatanisme ».

Pour lutter efficacement contre cette maladie explique-t-il, « le gouvernement, avec l’aide de ses partenaires, érige le programme de lutte contre le paludisme en service comportant plusieurs sections et supervisions. Ajouter à cela, le changement du protocole du traitement : la chloroquine est remplacée par plusieurs nouveaux produits dont le coartem, et les moustiquaires imprégnées sont gracieusement distribuées.  Seulement ces moustiquaires sont utilisées à d’autres fins : pêche ou encore protection des cadavres par certaines familles ».

Outre ces stratégies mises en place par le gouvernement, éviter le paludisme passe aussi par l’assainissement du milieu. Or, il se trouve que pour la ville de Bangui par exemple, plusieurs quartiers ne sont pas urbanisés, des canaux d’évacuation d’eau manquent cruellement.

La Journée mondiale de lutte contre le paludisme,  instituée par l'Assemblée Mondiale de la Santé lors de sa 60ème  session en mai 2007, a pour but de faire prendre conscience de l'effort mondial nécessaire pour lutter efficacement contre le paludisme.

 

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 20:05

 

 

 

Bozouissé

 

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Bangui, 24 Avril 2012

Bangui : L’ONU et l’UA sollicitent l’implication du Tchad dans la traque de Joseph Kony

Une mission conjointe des Nations Unies et de l’Union africaine (UA) visant à solliciter l’implication du Tchad dans la traque de Joseph Kony séjourne depuis samedi 21 avril à Ndjamena pour échanger avec le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby Itno, sur la question, a annoncé un communiqué du bureau régional de l’ONU pour l’Afrique centrale parvenu au RJDH ce matin.

La mission est constituée du chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Abou Moussa et de l’Envoyé spécial de l’UA pour la question de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Francisco Madeira. Le communiqué explique que ce déplacement a été décidé suite aux analyses de plusieurs observateurs indiquant que la pression actuelle contre la LRA pourrait l’amener à organiser une incursion dans d’autres pays partageant une frontière avec ceux affectés.

« Le Tchad, qui est situé au nord de la République centrafricaine (RCA), constituerait donc une destination possible pour Joseph Kony et ses éléments, d’autant plus que la RCA est considérée par les autorités centrafricaines comme ‘’ l’épicentre de la LRA’’ », indique le communiqué.

L’initiative de l’ONU et de l’UA consiste à sensibiliser les autorités tchadiennes afin que des mesures préventives soient prises pour éviter la fuite de Joseph Kony et ses éléments dans ce pays et dans les autres qui ne sont pas touchés par les atrocités de cette rébellion.

Cette mission se situe dans le cadre de la mobilisation des Nations Unies et de l’UA qui veulent mettre rapidement fin aux exactions de la LRA en Afrique centrale.

 

Bangui : Des ONG craignent de représailles contre les civils dans la chasse à Kony

Selon une déclaration publiée par l’Agence catholique pour le développement outre-mer, dix organisations locales et internationales travaillant dans les pays affectés par la LRA, ont demandé des mesures de protection pour les civils afin d’éviter des représailles qui suivraient les actions militaires en vue contre l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony.

Selon ces organisations, l’intérêt mondial que suscitent la LRA et la proposition de l'Union africaine et des Nations Unies de mettre en place une force régionale de 5000 hommes pour traquer Joseph Kony pourrait avoir des répercussions sur les populations des zones affectées.

« Les tentatives précédentes pour lutter contre la LRA n'ont pas résolu militairement le problème, mais ont par contre eu un impact dévastateur sur les populations locales. Cela a plutôt suscité des représailles contre les civils, et dispersé les rebelles dans des zones beaucoup plus vaste », relève le document.

« Nous nous demandons vraiment comment une intervention militaire pourrait aider à protéger toutes ces personnes contre les attaques et les représailles de la LRA. La LRA est un groupe de guérilla essentiellement composé de commandants impitoyables et d’enfants enlevés de force. La nouvelle offensive militaire ne peut pas distinguer les combattants et les non combattants », a déclaré Ernest Sugule, président de l'organisation congolaise SAIPD.

Les dix organisations signataires de cette déclaration sont de la RD Congo, du Sud-Soudan, de l’Ouganda et les ONG internationales telles que CAFOD, Christian Aid, Conciliation Resources, et Oxfam.

 

Bangui : Tentative de viol sur une mineure de 11 ans

Une mineure de 11 ans, élève en classe de CM1 à l’école Yakité dans le 3ème arrondissement de Bangui, a échappé à une tentative de viol d’un jeune de 21 ans habitant au quartier Ndangué, le lundi 23 avril, a rapporté la radio notre Dame.

La fillette revenait de l’école autour de 12h lorsqu’elle a été interpellée par le jeune garçon identifié comme moniteur dans une école coranique. « Il voulait coucher avec moi, j’ai refusé, mais il insistait toujours et voulait me prendre par la force. J’ai été sauvée lorsqu’une femme du quartier qui me connaissait est apparue. Il a tenté de s’enfuir mais il a été très vite rattrapé par deux jeunes. Mes parents ont été alertés, c’est ainsi que nous avons tous été conduits au commissariat du 5ème arrondissement pour être entendus », a témoigné la victime.

Le jeune garçon a nié les faits, mais son argument n’a pas convaincu les policiers et les parents de la fillette. Il a été gardé à vue au commissariat du 5ème arrondissement pour nécessité d’enquête.

 

Berberati : Un centre de santé pour le village Baobato

Un centre de santé communautaire réalisé par les habitants du village Baobato dans la commune de la Haute Batouri, à environ 50 km de la ville de Berberati, a été inauguré hier par le préfet de la Mambéré Kadéi, Rémi Feidangamo, a rapporté ce matin radio Zoukpana.

Le projet a été initié par la commune afin de répondre aux besoins sanitaires de la population.

Le bâtiment construit comporte une salle de consultation, une salle d’attente, une salle de consultation prénatale pour les femmes enceintes et une pharmacie communautaire.

Selon Dr Joachim Paterne Timbéti, chef de la région sanitaire N°2, à partir du moment où la population a pris l’initiative de construire un centre de santé, les efforts seront faits au niveau de l’administration pour que ce centre de santé soit doté de personnel soignant. « La présence d’un chef de centre qui est déjà sur place est un atout, nous chercherons à envoyer une sage -femme et un gérant pour la pharmacie », a-t-il annoncé.

Il faut signaler que le village Baobato compte environ 3700 habitants. C’est pour la première qu’il se dote d’un centre de santé. Les habitants de ce village parcouraient 50 km pour venir se soigner à l’hôpital de Berberati.

 

Boali : Des vaccins contre le new castle à moindre coût

L’Agence nationale de développement de l’élevage (ANDE) a mis à la disposition des éleveurs des volailles des vaccins contre la maladie de ‘’new castle’’ à Boali, à 25 Fcfa par poulet, a annoncé ce matin radio ICDI.

 « Après la période des mangues, le new castle sévit et tue. Le ministère de l’élevage a pensé mettre les vaccins à la disposition des éleveurs pour sauvegarder les rescapés des poulets », a expliqué le Chef de poste d’élevage de Boali, Nestor Gondji.

Il a fait remarquer que ce vaccin permet de prévenir cette maladie qui ravage les poulets. « On ne peut pas vacciner les poulets quand ils sont déjà atteints. Lorsqu’ils ne présentent pas  encore les signes, c’est à ce moment qu’il faut les vacciner», a-t-il souligné.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 20:03

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

La LRA en route pour le Tchad, l’ONU et l’UA s’affairent

Radio Ndéké Luka Mardi, 24 Avril 2012 12:09

La prochaine destination de l’incursion des rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) serait le Tchad, pays frontalier à ceux déjà affectés. Pour parer à toutes éventualités, une mission des Nations Unies et de l’Union Africaine partie le 21 avril 2012, s’entretient ce mardi  avec Idriss Deby Itno, président de la République du Tchad. Avant la rencontre avec le numéro un tchadien, une série de réunions sont au menu avec les autres autorités de ce pays, notamment sur la question de la LRA.

Elle est dirigée par le Représentant Spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), Abou Moussa, et l’Envoyé spécial de l’Union africaine (UA) pour la question de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), Francisco Madeira.

Cette mission a été décidée suite aux analyses de plusieurs observateurs indiquant que la pression actuelle contre les rebelles de la LRA pourrait les amener à organiser une incursion dans d’autres pays partageant une frontière avec ceux affectés.

Le Tchad, qui est situé au nord de la République centrafricaine (RCA), constituerait donc une destination possible pour Joseph Kony et ses éléments, d’autant plus que la RCA est considérée par les autorités centrafricaines comme « l’épicentre de la LRA ».

La démarche conjointe de l’ONU et l’UA vise à sensibiliser le gouvernement tchadien et les partenaires au développement sur cette question, afin que des mesures préventives soient prises pour éviter un tel scénario. Cette diplomatie préventive sera aussi déployée en faveur du Soudan, limitrophe avec la RCA à l’ouest et avec le Soudan du Sud au sud.

La mission conjointe de l’ONU et de l’UA au Tchad s’achève ce mardi même. Elle survient une semaine après celle effectuée en République Démocratique du Congo (RDC) et en RCA du 10 au 15 avril.

Celle-ci a permis d’évaluer le chemin parcouru dans la mise en œuvre de l’Initiative de coopération régionale de l’Union africaine contre la LRA. Aussi,  constater qu’il est de plus en plus urgent de mettre rapidement fin aux atrocités de ce groupe armé à l’origine, depuis 2008, de plus de 2400 morts, au moins 3400 enlèvements et plus de 440 000 déplacés internes ou réfugiés.

 

La population exige le DDR à Ndélé

Mardi, 24 Avril 2012 12:09

 « Malgré le respect de l’accord de cessez-le-feu de 2011 entre les ex-rebelles de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et ceux de l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR), nous sommes toujours inquiets pour notre sécurité. Car, ces rebelles détiennent encore par devers eux leurs armes de guerre. Nous exigeons que le gouvernement accélère le processus du Désarment, Démobilisation et Réinsertion (DDR) ».

Ces réactions ont été recueillies le 23 avril 2012 à Ndele (nord) par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka. Il fait partie d’une mission d’évaluation de la situation sécuritaire dans cette région. Une mission conduite par le Conseil National de la Médiation (CNM) et le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BINUCA).

La mission en question, en provenance de Bria (nord-est), fait suite à une caravane de la paix organisée en janvier dernier par ces mêmes institutions. Elle avait pour but de sensibiliser les populations de ces régions affectées par les affrontements meurtriers de 2011 entre la CPJP et l’UFDR.

Interrogées sur la cohabitation entre ces rebelles et les Forces Armées Centrafricaines (FACA), les autorités militaires de la région ont affirmé qu’ « il n’y a aucune zone d’ombre. Les rebelles circulent librement dans la ville de Ndélé avec leurs armes ».

Même son de cloche du côté des rebelles qui ont d’ailleurs « parlé d’une cohabitation au beau fixe. Toutefois, ont-ils remarqué, certains éléments des FACA ne cessent de proférer de menaces à leur endroit ».

 

Indemnisation des victimes sexuelles du procès Bemba retardée

Mardi, 24 Avril 2012 12:06

Les victimes de violences sexuelles et sexistes du procès de Jean-Pierre Bemba sont toujours dans l’attente de leurs indemnisations. Elles ne savent quand ce réparation sera faite. Cette préoccupation vient d’être rendue publique ce 24 avril par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka à Arusha en Tanzanie. Il suit un atelier sur la Justice Internationale organisé par la Cour Pénale Internationale.

Pourtant, a indiqué l’envoyé spécial, la CPI avait depuis 5 mois envisagé un programme destiné à mettre à la disposition de ces victimes un fonds nécessaire pour leurs indemnisations. Une campagne avait été déjà réalisée dans le sud et nord de la République Centrafricaine par le bureau local de la CPI.

Selon la section Communication du bureau local de la CPI en RCA, « aucune information n’est encore disponible au sujet des projets soumis par certaines ONG et retenus par la CPI pour la mise en œuvre de ce programme en faveur des victimes concernées ».

Pour Me Edith Douzima Lawson, représentante légitime des victimes, « il est difficile de comprendre ce qui se passe avec ce fonds au profit des victimes. Aussi, les représentants légaux n’ont pas été associés dans ce programme depuis son lancement en novembre 2011. Il s’agit en fait d’un programme qui devrait prendre en compte l’ensemble des victimes de violences sexuelles et sexistes ».

Ce qu’il faut dire dans ce programme, c’est que l’inquiétude grandissante vient surtout de la part des victimes dites de crimes de guerre et crime contre l’humanité. Des crimes qui seraient bien sûr attribués aux éléments du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Bemba. Le leader du MLC est toujours à la barre à la CPI.

Il a été poursuivit pour les mêmes crimes commis entre 2002- et 2003 en RCA. Ce dernier, en compagnie de ces éléments, volait au secours du président défunt Ange-Félix Patassé alors acculé par la rébellion de l’actuel Chef de l’Etat François Bozizé.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 00:31

 

 

 

RCA carte-2

 

 

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Bangui, 23 Avril 2012

 

Bambari : Une vie dure pour les enfants vulnérables

Au total 317 enfants vulnérables faisant partie des 707 enregistrés par l’Association centrafricaine chrétienne de Bambari et hébergés par des familles d’accueil, ont quitté l’école et leur famille d’accueil pour manque de prise en charge, a rapporté ce matin radio Linga.

D’après les informations recueillies par radio Linga, ces 317 enfants sont ceux qui éprouvent des difficultés et qui ont été obligés de repartir dans la rue parce que leurs parents adaptifs n’ont plus les moyens de répondre à leurs besoins.

Selon le président de l’association, Symphorien Goundou, les familles ne reçoivent plus les subventions qui leur permettaient de faire face aux besoins des enfants. Il a expliqué que depuis 3 ans, l’association mobilisait de l’argent qu’elle donnait aux familles d’accueil pour la prise en charge des enfants. Mais ces derniers temps, les membres de l’association n’y arrivent plus, ce qui a mis les familles en difficulté.

Il faut préciser que 707 enfants (357 filles et 190 garçons) en situation difficile ont été enregistrés par l’Association centrafricaine chrétienne, une initiative de l’église apostolique. Parmi eux, 357 sont scolarisés.

 

Bambari : Un sentiment de peur chez les élèves de la Ouaka

Depuis un mois, les élèves des villages situés sur l’axe Bakala (78 km) de Bambari et l’axe Kouango (140 km) ont peur d’aller à l’école à cause des attaques sporadiques des éléments du rebelle tchadien dispersés dans la brousse, a rapporté ce matin radio Linga.

« Sur 70 élèves inscrits pour l’année en cours dans une des écoles, 30 ne viennent plus au cours malgré les multiples sensibilisations à l’égard des parents pour libérer les enfants à venir en classe », a déploré le président préfectoral de l’association des parents d’élèves, Ndambio Yassi dans un entretien avec radio Linga ce lundi.

D’après les informations, depuis qu’ils ont subi les assauts des forces armées centrafricaines et tchadiennes, les villages situés l’axe Bakala et Kouango, subissent à intervalle régulier, des actes de violence des éléments de Baba-Laddé qui viennent piller les villages, d’où le sentiment de peur.

 

Boali : La communauté peulh se dit victime de discrimination à l’hôpital

Les peulhs habitant le quartier Harandé à Boali ont critiqué hier les difficultés d’accès aux services de santé, au cours de la réunion mensuelle initiée par le chef de centre de l’hôpital de et le comité de gestion de l’hôpital pour sensibiliser la population sur l’importance des services sanitaires, a rapporté ce matin radio ICDI.

Selon eux, en dehors des problèmes financiers qui les empêchent d’aller à l’hôpital, le personnel soignant ne leur réserve pas un bel accueil, c’est pourquoi ils n’ont pas le courage de se rendre au centre de santé. Les organisateurs de la rencontre ont promis de tout faire pour améliorer la situation.

Il convient de signaler qu’une rencontre mensuelle avec la population a été initiée par le nouveau chef du centre de santé de Boali. L’objectif est de recueillir les impressions de la population sur les prestations du personnel de santé afin de chercher à améliorer les services.

Pendant la rencontre, les communautés sont informées sur les nouveaux tarifs des frais de consultation et des prix des médicaments de la pharmacie communautaire.

 

Bangui : Des moustiquaires imprégnées seront distribuées à Sibut

Des moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée seront distribuées aux femmes enceintes dans la sous-préfecture de Sibut, chef-lieu de la préfecture de la Kémo, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le 25 avril prochain, a annoncé ce matin le ministre de la santé, Jean Michel Mandaba dans une déclaration.

Au cours de cette journée dont le thème est « Maintenir le progrès, sauver les vies, investir dans la lutte contre le paludisme », les femmes enceintes qui se présenteront à l’hôpital pour leur 1ère consultation prénatale recevront ces moustiquaires pour se protéger contre le microbe du paludisme, a indiqué Jean Michel Mandaba. Il a par ailleurs déploré le comportement de certains bénéficiaires de moustiquaires qui les ont utilisées à d’autres fins, aggravant ainsi le risque d’atteinte de cette maladie.

Il a fait remarquer que le paludisme est une préoccupation en Centrafrique et que la population devrait adhérer à la stratégie nationale afin de réduire la prévalence et le taux de mortalité liés à cette maladie.

 

Boali : des jeunes formés pour lutter contre le sida

 

Les jeunes des différentes confessions religieuses de Boali ont suivi samedi dernier une formation sur les techniques d’approche et de lutte contre les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH-Sida, a rapporté ce matin radio ICDI.

Organisée par le club ICDI, cette formation vise à mobiliser les jeunes contre les IST et le VIH-Sida dans la sous-préfecture de Boali, à travers des activités et des pratiques de prévention de la transmission.

« Notre intention est de former les jeunes pour qu’ils deviennent des sensibilisateurs auprès de la population locale pour qu’elle puisse accepter de se faire dépister ; c’est pourquoi nous leur avons enseigné les techniques d’approche », a déclaré le médecin formateur, Eloi Nicaise Bofoungou.

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