Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République
Centrafricaine (RJDH-RCA)
Kaga-Bandoro : Un appui du programme DDR à 109 ex-combattants
de l’APRD
RJDH-RCAle 21 mai 2012 -
Les 109 ex-combattants de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie
(APRD), qui ont quitté les rangs de ce groupe armé depuis 2007, ont reçu samedi dernier, à Kaga-Bandoro, un appui matériel et financier de l’équipe de désarmement, démobilisation et
réinsertion (DDR) des ex-combattants, a rapporté le correspondant du RJDH.
Ces ex-combattants, appelés communément ‘’les repentis’’, ont volontairement décidé de déposer les armes avant le
programme DDR, et ont regagné leur famille à Kaga-Bandoro depuis 2007. Chacun a reçu la somme de 19.300 Fcfa, une marmite, un sceau, un drap, une lampe tempête, une lampe-torche, une
natte et des morceaux de savon, entre autres.
Pour l’équipe du DDR, il s’agit d’un geste destiné à appuyer ces ex-soldats repentis, dans le cadre de la consolidation
de la paix. Rappelons que cet appui intervient après la dissolution de l’APRD par son président, Jean Jacques Démafouth, le 17
mai dernier.
Bangui : Un projet en faveur des enfants de la rue (Triangle).
RJDH-RCAle 21 mai 2012 ·
Le Chef de
projet en faveur des enfants de la rue pour l’ONG Triangle Génération humanitaire, Corinne Chadefaux, a annoncé qu’un projet de réinsertion des enfants de la rue en République
centrafricaine était en cours, lors d’un entretien accordé ce lundi 21 mai au RJDH.
Le projet est financé conjointement par l’UNICEF et l’Union européenne pour une durée de trois ans à compter de 2011. Il
vise à rendre plus dynamiques les ONGs et associations centrafricaines intervenant dans le domaine de la protection de l’enfant. Le but du projet est de renforcer les moyens de protection
et de réinsertion sociale des enfants de la rue de Bangui, à travers le Réseau en faveur des enfants en Centrafrique (RFERC), créé en 2001.
Le projet comporte quatre axes
dont les deux premiers sont déjà mis en œuvre, à savoir l’évaluation qui a permis de faire le diagnostic des structures partenaires et la formation des associations membres du
RFERC, a expliqué Corinne Chadefaux.
La troisième phase sera consacrée au placement et au rapprochement familial, avec ou sans famille d’accueil. La
dernière phase du projet sera réservée à l’insertion et à la réinsertion socioprofessionnelle de certains enfants de la rue.
« Les structures doivent
élaborer des projets qui s’inscrivent dans des grands domaines de l’assistance éducative en milieu ouvert. La stratégie a été celle de viser la synergie du réseau avec les médias, les
partenaires, les institutions et autres intervenants », a souligné Corinne Chadefaux.
Soulignons que le RFERC est composé de huit associations nationales travaillant dans le domaine de la protection de
l’enfant. Il s’agit de la Fondation Voix du cœur, la Caritas, la Fondation Albert Burcat, la maison d’accueil des enfants et orphelins
vulnérables de Bimbo, l’association Demain la vie, l’Action pour la Compassion en Centrafrique, le Centre Salésien Don Bosco et le centre
Saint Gabriel.
Bambari : Problèmes d’eau potable dans la ville depuis
deux jours
RJDH-RCAle 21 mai 2012
Depuis le samedi 19 mai, les femmes, les enfants, voire les hommes,
quittent la maison tôt le matin vers 4 heures du matin pour aller chercher de l’eau potable, à cause du non fonctionnement des installations de l’agence de la Société de distribution d’eau
en Centrafrique (SODECA) de Bambari, a annoncé Radio Bè-Oko.
Radio Bè-Oko rapporte que le générateur qui alimente le système technique pour faciliter la distribution d’eau est tombé
en panne. D’où la pénurie d’eau potable dans la ville.
De sources proches de la SODECA de Bambari, l’agence ne dispose pas de ressources humaines qualifiées, capables de
résoudre ce problème technique. Les responsables seraient en cours de démarche pour trouver un technicien devant réparer le groupe électrogène.
En attendant, la population souffre du problème d’eau. Certains ménages utilisent l’eau de source ou de puits, a signalé
Radio Bè-Oko.
Bangui : Retour des actes de violence dans le
3ème arrondissement
RJDH-RCAle 21 mai 2012
Les habitants du 3ème arrondissement de Bangui déplorent le retour des actes de violence et de banditisme qui créent l’insécurité, d’après une enquête
du RJDH.
Huit personnes sur dix, interviewées ce lundi au marché km5 par le RJDH ont déclaré avoir été témoins ou victimes de
vol, parfois à main armée, tant à domicile qu’en plein jour dans la ville.
« Le samedi dernier,
alors que je rentrais de chez moi aux alentours de 20 h, deux individus m’ont barré la route. Ils voulaient arracher mon sac ; quand j’ai résisté, l’un d’eux m’a poignardé au bras
gauche, avant de s’emparer de mon sac, qui contenait une somme de 24.000 Fcfa », a témoigné un vendeur de pain au marché km5, montrant la cicatrice de sa
blessure.
Le commissaire de la police du 3ème arrondissement, Daniel Kpengoulounawa, a confirmé l’information en faisant savoir qu’ « entre le samedi 19 et le lundi 21 mai, six personnes ont été arrêtées par ses éléments dont la plupart sont
des présumés auteurs de vol à domicile, de menace à main armée et de vols à main armée ».
Rappelons que depuis plus de deux semaines, le ministre de la sécurité et de l’ordre public, Claude Richard Ngouandjia, a entamé une campagne de sensibilisation de la population de Bangui et ses environs sur la sécurité. Il évoquait notamment les
multiples cas de banditisme à travers certains quartiers de Bangui.
Zemio : Une femme violée par un homme armé dans
un champ
RJDH-RCAle 21 mai 2012 - Une femme âgée d’environ 29 ans a affirmé avoir été violée dans son champ par un homme qui portait une arme, le samedi 19 mai, aux environs de la ville de
Zémio, a rapporté le correspondant du RJDH.
« Nous nous sommes cachées dans les herbes, ma fille de 9 ans et moi, quand nous avons écouté l’alerte de notre voisin de champ, lorsqu’il a aperçu de loin
un groupe d’homme armés. Alors que nous précipitions pour nous cacher, un homme habillé en tenue militaire armé, a surgi m’a brutalisée avant de me violer », a témoigné la
victime.
D’après les informations recueillies par notre correspondant, le mari de la femme était également dans le champ, mais il
s’est caché dans un autre lieu. L’homme a également témoigné avoir vu une troupe d’une quarantaine d’hommes armés en tenue militaire qui fouillaient dans les champs.
Ndélé : Une candidate au concours d’entrée en 6ème meurt dans
un accident
RJDH-RCAle 21 mai 2012 -
Une fille de 16 ans, candidate au concours d’entrée en
6ème au village Mba, une localité située à 20 km de Ndélé, a trouvé la mort jeudi dernier dans un accident
routier alors qu’elle se rendait au centre d’examen de Ndélé, en compagnie de 23 de ses camarades de classe, a rapporté le correspondant du RJDH.
L’accident s’est produit le jeudi 17 mai. Le bilan provisoire est d’un mort et quatre blessés graves. La victime a été
inhumée sur les lieux de l’accident à cause de l’état de décomposition du corps. Les blessés ont été transférés à l’hôpital de Ndélé pour des soins.
Ces élèves étaient à bord d’un véhicule du projet ECOFAC qui travaille dans le domaine de la protection de la forêt dans
le Nord de la République centrafricaine. Le conducteur est maintenu à la gendarmerie de Ndélé pour raison d’enquêtes.
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Centrafricaine
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Bangui, le mardi 22 Mai 2012
Obo : Harmonisation des forces de lutte contre de Joseph
Kony
Une réunion de ‘’concentration
des efforts’’ des forces américaines, ougandaises et centrafricaines, pour une lutte efficace contre l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony, s’est tenue hier à Obo, a rapporté ce matin Radio Zéréda.
Cette rencontre a été dirigée par le haut commandement des conseillers militaires américains. Le but était de réunir les
trois forces, en vue de renforcer les stratégies de lutte contre la LRA.
Il faut savoir que quatre Centres de fusion des opérations conjointes ont été mis en place dans les quatre pays
concernés par la LRA. Il s’agit de la ville de Nzala au Sud-Soudan, la ville de Doungou en République Démocratique du Congo, les villes d’Obo et à Djéma en République
Centrafricaine.
Signalons que les organisations humanitaires oeuvrant dans le Haut-Mbomou telles que Coopi et Radio Zéréda ont été
impliquées dans cette réunion. Les trois forces ont félicité Radio Zéréda pour la diffusion quotidienne des informations autour de la lutte contre la LRA.
Bangui : Vers une crise de confiance entre la population et la
justice
Les victimes de vol et d’actes de banditisme dans le 3ème
arrondissement de Bangui, ont fait savoir qu’ils n’avaient plus confiance en la police parce que la plupart des plaintes qu’elles déposent auprès des commissariats
ne donnent pas de suite favorable.
« Nous ne pouvons plus faire
confiance à la police, car lors que nous sommes victimes de vol dont les auteurs sont identifiés et conduits au commissariat, quelques temps plus tard, ils sont relâchés », a fait
savoir une vendeuse de légumes au marché Km5, qui a requis l’anonymat
Romaric Pounouzou, vendeur ambulant, victime de vol, a pour sa
part souligné l’impuissance de la police devant les stratégies mises en place par le réseau des malfrats du km5.
Le commissaire de police du 3ème arrondissement, Daniel Kpengoulounawa, a quant à lui relevé que les plaignants ne respectent pas souvent la procédure qui
consiste à déposer immédiatement une plainte contre les présumés auteurs d’une quelconque infraction.
« Lorsque le plaignant arrive
avec le suspect, il devrait revenir déposer, afin que l’Officier de police judiciaire puisse monter le procès-verbal et transféré le présumé coupable au parquet pour un éventuel procès.
Malheureusement, souvent, lorsque les plaignants arrivent à récupérer leur objet volé, ils préfèrent ne plus revenir suivre la procédure normale », a-t-il indiqué.
Daniel Kpengoulounawa, a souligné qu’il est hors de question de
parler d’une crise de confiance, parce que, suite à l’abandon des dossiers par les plaignants, la police est obligée de libérer les suspects trois jours après, en respect du délai normal de
gardez-à-vue. « Car nous ne pouvons pas transférer une personne au parquet avec un dossier
vide», a-t-il précisé.
Il faut rappeler que des cas de violence, surtout de vol à main armée et d’agression à l’arme blanche ont refait surface
ces derniers jours dans le 3ème arrondissement de Bangui.
Boali : Au total 100 ménages initiés à l’élevage
Au total 100 ménages ont
bénéficié de porcins, de volailles et de caprins, destinés à l’élevage, à l’occasion du lancement, la semaine dernière à Boali, de la deuxième phase de la campagne sur la sécurité alimentaire,
par la Croix rouge centrafricaine, a rapporté Radio ICDI.
« En plus de l’agriculture, cette
deuxième phase du projet va mettre un accent sur l’élevage. Nous avons identifié 100 ménages pour essayer la pratique de l’élevage des cabris, des moutons, des poulets et des porcs. Cette
initiative va regrouper le village Bougoura, Boali-poste et Boali croisement », a indiqué le coordonnateur dudit projet, Fridolin
Tchémandongo.
Il faut rappeler que la première phase du projet lancée en 2011, consacrée à l’agriculture. Tout le programme est
financé par le gouvernement japonais et exécutée par le volet sécurité alimentaire de la Croix-Rouge Centrafricaine.
Le projet aide les populations bénéficiaires à cultiver, en groupement, sur une surface de 10 à 15 hectares. Il s’agit
d’un projet d’une durée d’un an.
Mbaïki : Conditions de travail difficile au centre de dépistage
volontaire
Le centre de dépistage volontaire (CDV) de Mbaïki, est confronté à des difficultés de tous genres, qui ne lui permettent
pas d’apporter une contribution efficace à la lutte contre le VIH/Sida, a expliqué le personnel selon le personnel au cours d’un entretien avec Radio ICDI en mission dans la
localité.
« Nous manquons de tout, entre
autres les tubes de prélèvement, les supports de rapport, les fiches de suivi et conseil, le matériel de bureau, si bien que nous sommes obligés de demander aux patients les acheter eux-mêmes
pour nous permettre de travailler », a déploré Pierrette Touna, chef de centre de dépistage volontaire Mbaïki.
En dehors de ce problème matériel s’ajoute celui de manque d’infrastructure, car le CDV est logé dans l’enceinte de
l’hôpital de Mbaïki. « Le centre devait avoir son bâtiment à part dans lequel on peut trouver une salle de
projeter de films éducatif et de l’animation sur la manière de lutter contre cette maladie », a-t-elle relevé.
Pour le personnel, ces conditions ne lui permettent pas de fournir une prestation efficace en matière de lutte
contre le sida. Or, le dépistage précoce constitue une des possibilités pour contrôler le développement du virus du sida et faciliter la prise en charge des malades.