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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 23:31

 

 

 

081010paoua

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 00 236 70909278 – rjdh.car@gmail.com

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Bangui, 20 Avril 2012

Bangui : Epidémie de méningite à Paoua

« 23 cas de méningite ont été décelés à Paoua dans la préfecture sanitaire n° 3», a déclaré ce vendredi le Docteur Rafaël Mbaïlaho, directeur de ladite région dans un entretien téléphonique accordé au RJDH depuis Bangui. Il a expliqué que 2 malades sur 3 enregistrés à l’hôpital de Paoua, depuis environ 4 mois déjà, sont des enfants et les jeunes dont l’âge varie de 1 à 23 ans. « L’ONG Médecin Sans Frontière France (MSF/France) est sur place pour une prise en charge des malades et quelques kits sont mis à la disposition des malades à l’hôpital de Paoua », a indiqué le Dr Rafael Mbaïlaho.

Il a relevé qu’aucun cas de mort n’a encore été enregistré. Par ailleurs, en dehors de Paoua le village Beboyé 2, les communes de Bémal et Bémaïdé sont également touchés par l’épidémie. « La population est dans la panique et lance un SOS au gouvernement pour une vaccination de masse », a-t-il annoncé. « L’ONG Internationale Mentor-Initiative a donné l’alerte de la présence du méningocoque dans la ville de Paoua au ministère de la Santé publique. Les prélèvements ont été faits et transférés au laboratoire de l’Institut Pasteur de Bangui qui a confirmé la présence du méningocoque dans la zone», a confirmé le chargé de mission au ministère de la santé, Docteur Jean Pierre Bangamingo.

Une réunion de travail pour la mise en place d’un plan de contingence de la maladie est prévue pour le lundi 23 avril entre le ministère de la santé, l’Organisation Mondiale de la Santé et les ONG qui interviennent dans le domaine de la santé en République Centrafricaine.

 

Bangui : Des médias internationaux mobilisés contre de la LRA

Plusieurs médias internationaux visiteront la République centrafricaine, notamment la ville d’Obo à l’extrême est du pays où se trouve la majorité des victimes de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony et la base des conseillers militaires américains déployés pour traquer ce rebelle, a appris le RJDH de sources humanitaire. Ces médias sont le New York Time, CNN, Al jazzera, Associated press, The Washington Post, BBC et RFI. Ces médias arriveront à Bangui mardi prochain. Ils s’entretiendront avec le ministère centrafricain de la défense avant de faire une table ronde à l’ambassade des Etats Unis à Bangui, avec le Bureau des Nations Unies, le bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), l’Unicef et l’ONG nationale le JUPEDEC. Après ce bref séjour à Bangui, la délégation partira pour l’Ouganda avant de visiter la ville d’Obo en Centrafrique le samedi. Ce déplacement des médias internationaux, en majorité américains, se situe dans le cadre de la mobilisation mondiale autour de l’affaire Kony et le rôle que l’information peut jouer dans la traque et la capture de Joseph Kony. D’après une dépêche de l’AFP publié ce matin, des sénateurs américains ont déposé hier un projet de loi pour renforcer le système de récompenses offertes par les Etats Unis pour la capture de criminels, notamment le rebelle ougandais Joseph Kony. Le président de la commission des Affaires étrangères, le sénateur démocrate John Kerry, l’un des initiateurs de cette initiative a fait remarquer que ‘’l’information est un outil puissant et avec cette autorité, nous pouvons aider à livrer à la justice des fugitifs dangereux et violents".

 Par ailleurs, des sénateurs des deux partis (républicains et démocrates) ont présenté jeudi une vidéo de 7 minutes montrant les efforts entrepris par les Etats-Unis pour obtenir la capture de Joseph Kony. Depuis plus de quatre mois, une centaine de cadres militaires américains ont été déployé à Obo en République centrafricaine pour appuyer les forces armées centrafricaines, ougandaises, congolaise et sud-soudanaise dans la traque et la capture de Joseph Kony.

Il faut signaler que l’Union africaine en partenariat avec les Nations Unies sont dans la perspective de la mise en place d’une force régionale composée de 5000 hommes, devant mettre hors d’état de nuire, le chef rebelle ougandais et ses hommes.

 

Zémio : Un homme arrêté pour fausse alerte d’attaque de la LRA

Les habitants des quartiers Mahamat 1, Badjakpo et Mahamat 2 à Zémio ont été troublés hier soir à cause d’une fausse alerte de l’Arme de résistance du seigneur (LRA) faite par un couple campé dans un champ, surpris par la présence d’un inconnu, a rapporté notre correspondant surplace. D’après les informations collectées par notre correspondant, le couple qui a fait l’alerte vivait dans un champ situé à environ 8 km de la ville de Zémio. Tard le soir, il a été effrayé par la lumière d’un homme qui venait vers lui. L’homme a parlé en patois (le Zandé), mais la lumière avançait toujours. C’est ainsi que le couple a pris la fuite et est venu annoncé dans la ville que les éléments de Joseph Kony étaient proche.

Cette nouvelle a mis en mis en débandade la population. Mais après vérification, les autorités se sont rendu compte qu’il ne s’agissait pas de la LRA. La personne qui a fait la fausse alerte serait interpellée par la gendarmerie pour une enquête pour avoir perturbé la tranquillité de la population.

 

 

Mbaïki : Reprise des cours à l’ISDR

Les activités pédagogiques ont repris hier à l’Institut supérieur de développement rural (ISDR) de Mbaïki après une crise d’environ une semaine causée par une sanction de 8 jours infligée à certains des étudiants par l’administration, a rapporté radio Songo. Cette sanction a été levée suite à une séance de travail initiée hier par le préfet de la Lobaye Abbakar Picko. Au cours de cette rencontre, les étudiants mécontents et les enseignants se sont exprimés et le préfet a demandé aux autorités académiques de lever la sanction afin de favoriser le retour de la paix sur le campus. Il a aussi demandé aux responsables de l’établissement de rétablir le bureau de l’association des étudiants de l’ISDR, dissoute et le départ des jeunes illégalement admis à l’institut et qui a créé le soulèvement des étudiants ?

Il faut rappeler que les étudiants de l’ISDR ont observé une grève de 5 jours pour exiger la levée de la sanction de 8 jours infligée à certains de leurs camarades, le rétablissement de leur association. Ils critiquaient aussi « « l’admission irrégulière » de nouveaux étudiants au sein de l’institut. Ces derniers n’auraient pas selon eux passé le test d’entrée à l’ISDR comme les autres.

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 18:58

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Des malfrats du PK 12 traqués par la police

Jeudi, 19 Avril 2012 14:02

Les malfrats qui sévissent en maitre au Pk 12 ces derniers temps ont été traqués le 18 avril par une brigade spéciale d’intervention de répression du banditisme. Ce qui est considéré comme un soulagement par les habitants de la localité du PK 12 situé au nord de la ville de Bangui.

Il s’agit en effet de drogués et autres bandits qui pillent, et violentent les passants ou même la population du Pk12. Ces bandits viennent, pour la plupart, du KM5, où ils ont été chassés il y a 1 semaine.

Lors de cette opération de grande envergure menée conjointement par les éléments de la Force d’Intervention du Corps Urbains (FICU) et ceux de l’Office Central pour la Répression du Banditisme (OCRB), une bonne partie de ces malfrats ont été arrêtés.

Selon Bienvenue Zokoué, capitaine de police et chef de la mission, le but de cette opération est de sécuriser non seulement le PK 12, mais par extension l’ensemble de la capitale banguissoise. Les réseaux de ces malfrats ont été bel et bien démantelés. Tous ces bandits appréhendés seront traduits en Justice.

Pour un des habitants du PK 12, l’ « acte est salutaire. Le seul souhait est que cette opération dure pour dissuader les malfrats ».

Par ailleurs, les mêmes éléments ont pu dénicher 2 faussaires qui excellent dans l’arnaque de la population avec des produits dits de traitements d’eau potable. La police les a surpris avec  4 sachets sur lesquels on peut lire « Calcium C2 », produit « destiné au traitement des eaux pour la consommation des centrafricains ». Seulement, ces sachets sont remplis de terre tamisée.

 

 

Situation sécuritaire à Bria évaluée par le Conseil de la Médiation

Radio Ndéké Luka Jeudi, 19 Avril 2012 14:01

Une mission du Conseil National de la Médiation (CNM) entend se rendre compte de l’évolution de l’accord de paix signé en octobre 2011 entre les ex-rebelles de la Convention des Patriotes pour la  Justice et la Paix (CPJP) et ceux de l’Union des Forces démocratiques pour le Rassemblement (UFDR). Un accord paraphé suite aux affrontements sanglants de 2011 provoqués par ces 2 factions rebelles.

Il s’agit d’une mission conjointe du Conseil National de la Médiation, du ministère de la Défense et du Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en république Centrafricaine (BINUCA).

Elle fait suite à une autre organisée en décembre dernier. Elle portait sur la sensibilisation des habitants de la localité et ceux de Ndele (nord) sur la consolidation de la paix à travers une caravane dite de paix.

D’après le correspondant de Radio Ndeke Luka qui a accompagné la mission, l’objectif est d’ « évaluer les tenants et les aboutissants de cet accord de paix dans cette ville meurtrie par les violentes attaques entre ces groupes armés. Il sera question de rencontrer chaque couche sociale notamment les autorités politico-administratives, les groupes rebelles, les civiles sans omettre les femmes. La mission mettra le cap sur Ndélé, une des localités affectées par ces mêmes rebelles ».

Il y a 2 semaines une mission conduite par l’Unité Genre du BINUCA avait procédé aussi à l’évaluation de la situation sécuritaire dans cette même région.

Soulignons que les affrontements entre la CPJP et l’UFDR avaient fait plus de 45 morts, des blessés, avec d’importants dégâts notamment des maisons incendiées voire détruites. Pourtant, les 2 ex-combattants rebelles avaient signé les accords de paix avec le pouvoir de Bangui.

 

La COMIFAC s’engage contre l’avancée du désert

Radio Ndéké Luka Jeudi, 19 Avril 2012 14:02

Barrer la route à l’avancée du désert dans la sous-région d’Afrique Centrale. C’est l’objectif fixé par une vingtaine  de points focaux du groupe de travail de la convention sur la lutte contre la désertification. Ce sont des personnes ressources des pays de l’espace de la Commission des forets d’Afrique centrale COMIFAC.

Elles poursuivent ce 19 avril le 5ème atelier du groupe de travail de la convention sur la lutte contre la désertification à l’hôtel Azimut à Bangui. Les pays concernés sont la République Centrafricaine, le Gabon, le Tchad, le Cameroun, la République Démocratique du Congo (RDC).

Selon Martin Tadou, Secrétaire Exécutif adjoint de la COMIFAC, « cette rencontre a pour but d’analyser les décisions prises lors de la dernière conférence tenue en octobre 2011 en Corée du Sud. Aussi, évaluer la feuille de route 2011 pour une nouvelle programmation en 2012 ».

A titre de rappel, la convention sur la lutte contre la désertification est une convention des Nations-Unies qui est issue du sommet de la Terre qui s’est déroulé en 1992 à Rio de Janeiro. Tous les pays d’Afrique membres de la COMIFAC font partie des signataires.

Les travaux dudit atelier qui prendront fin le 20 Avril 2012,  sont organisés par la Commission des forets d’Afrique centrale COMIFAC en partenariat avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale CEEAC. Ils sont financés par la coopération Allemande GTZ.

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 00:24

 

 

 

 

RCA carte-2

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Bangui, 18 Avril 2012

 

Sibut : Le séchage de manioc sur le goudron, un risque pour la santé

Le séchage fréquent de manioc sur le goudron dans les préfectures de l’Ombella M’Poko et de la Kémo, a un impact négatif sur la santé, a relevé un cadre du ministère des transports à radio ICDI.

« Cette pratique est nocive à la santé parce que « le goudron est composé de produits chimiques. Lorsqu’on assèche le manioc sur le goudron, il aspire ces produits dangereux et peut constituer un risque pour la santé de ceux qui consomment ce genre de manioc », a expliqué Fortuné Malik, divisionnaire des Travaux publics de la préfecture de Kémo, rencontré à Sibut en début de semaine.

Martine Balekouzou, résidant au village Gboyahou à 20 Km de Sibut affirme être consciente de la dangerosité de cette pratique, mais c’est un problème d’infrastructures qui se pose. « Dans notre village, nous sommes conscients du danger que cela représente, mais nous le faisons par manque d’aire de séchage approprié », a-t-elle évoqué.

Il faut relever que sur les axes Bangui – Mbaïki (Sud), Bangui-Boali (Nord-ouest) et Bangui-Sibut Centre-nord) où les routes sont goudronnées, le manioc est séché sur les marge de goudron en l’absence d’espace approprié.

 

Bangui : Prendre en compte la dimension genre dans la protection de l’environnement

La question de ‘’l’analyse genre et développement’’ a été au centre d’un atelier des ONG de protection de l’environnement, de la forêt et du développement durable qui s’est déroulé à Bangui au 17 au 18 avril 2012, a annoncé radio Notre Dame.

Organisé par la coordination du programme d’assistance technique de l’Institut centrafricain des statistiques et d’études sociales, cette assise a regroupé les membres de la plate-forme d’analyse de la dimension genre dans le développement de l’environnement.

Selon le coordonnateur de la plate-forme gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement, Jean Jacques Urbain Matamalet, l’objectif de cette activité est de mobiliser plus de personnes autour de la question du genre dans les programmes et projets de développement.

« Notre pays la RCA a pris beaucoup d’engagements sur le plan international et il appartient aussi à la société civile de l’accompagner pour que ces engagements se traduisent dans les faits », a-t-il dit soulignant ‘’le déficit’’ d’engagement de la femme dans la prise de décisions relatives à la protection de l’environnement et aux ressources naturelles.

 

Bangui : 10 personnes impliquées dans l’affaire SONATU déjà inculpées par la justice

Au total 10 personnes sur les 20 interpellées par la justice pour l’affaire de la Société nationale des transports urbains (SONATU) ont été déjà auditionnées et inculpées par le doyen des juges près le tribunal de grande instance de Bangui, a confié ce matin une source proche du dossier au RJDH.

Sur les 10 personnes auditionnées, 8 ont été placées sous mandat de dépôt pour détournement de deniers publics et transférés à la maison d’arrêt de Ngaragba pour les hommes et à la prison de Bimbo pour les femmes. Par contre, 2 personnes ont été mises en liberté provisoire, a expliqué notre source sans donner de nom.

« Certaines personnes étaient inculpées pour avoir aidé les responsables de la SONATU à faire des détournements. Pour cela, elles ont été déférées à la section de recherche et d’investigation (SRI), et d’autres sont transférées à la maison d’arrêt de Ngaragba », a précisé notre source.

D’après les informations, la décision sera rendue publique après la comparution des 10 autres accusées.

 

 

Bambari : Mésentente entre les conducteurs de mototaxis et les forces de l’ordre

Les conducteurs de mototaxis de la ville de Bambari se plaignent des difficultés de travail dans la ville et la périphérie, à cause des barrières illégales érigées par les Forces de l’ordre (gendarmerie et police), d’après un reportage de radio Linga diffusé ce matin.

« Ces multiples barrières entravent nos activités, nous ne pouvons pas avoir une bonne recette à cause de ces tracasseries », a indiqué un conducteur.

Interrogés par radio Linga, certains gendarmes et policiers ont fait savoir que la plupart des engins mis en circulations ne sont ni déclarés, ni assurés. « Sur 450 mototaxis en fonction dans la ville, 10 seulement ont une fiche technique. Et ce sont ces mototaxis qui sont à l’origine de la majorité des accidents de la circulation dans la ville », a déclaré un policier.

Il a également fait remarquer que nombreux sont les conducteurs qui ne disposent pas d’un permis de conduire.

 

Mbaïki : Les employés du projet AREF en grève

Les employés du projet Appui à la recherche forestière (AREF) à Mbaïki observent un arrêt de travail depuis le 13 avril pour demander le versement de 4 mois d’arriéré de salaires que leur doit le projet, a rapporté ce matin radio Songo.

D’après les informations rapportées par radio Songo, les manifestants affirment avoir déposé un préavis de grève la semaine dernière, mais qu’aucune initiative n’a été prise par les responsables du projet. Les portes de l’administration sont fermées et la plupart des administrateurs seraient actuellement à Bangui.

Il faut rappeler que le projet AREF est implanté dans la Lobaye depuis environ une dizaine d’années. Il a pour mission de veiller à la gestion durable des forêts.

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 21:57

 

 

 

produits de première nécessité

 

 

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Bangui, 17 Avril 2012

Bangui : Le gel des prix des produits de 1ère nécessité n’est pas respecté

L’arrêté du ministère du commerce du 11 avril 2012 portant gel des prix de certains produits de 1ère nécessité, entré en vigueur le 12 avril, n’est pas encore respecté par les opérateurs économiques, notamment les grossistes et les demi-grossistes, a constaté ce mardi le RJDH.

« Les prix ne sont pas gelés jusqu’à présent. Je viens d’acheter le morceau du savon de 200 gramme à 225 Fcfa au lieu de 125 Fcfa comme prévoit le texte. Je ne comprends rien de ce qui se passe entre le ministère du commerce et les opérateurs économiques », a déploré Gertrude Yassiozo, ménagère habitant le quartier Lakouanga (2ème arrondissement).

« Si le ministre a signé un arrêté en faveur de la population, il faut que les commerçants le respectent. Je souhaite qu’il y ait une sanction disciplinaire à l’encontre des personnes qui refusent d’appliquer ce document », a-t-elle ajouté.

Bonaventure Lanzi, délégué des vendeurs détaillants au marché km5, a expliqué que les prix ne diminuent pas à cause des grossistes. « Ce sont les grossistes qui font la tête. Le prix du carton du savon de 200 gramme est fixé à 3 200 Fcfa, mais ils le vendent toujours à 5000 Fcfa. Donc nous ne pouvons pas réduire les prix à notre niveau. Nous sommes dans un pays de droit, le ministère du commerce doit prendre ses responsabilités », a-t-il relevé.

D’après une information livrée par un cadre du ministère du commerce, la loi prévoit une amende de 1 à 100 millions Fcfa et le retrait de l’agrément aux commerçants réfractaires.

 

Bangui : Au total 1579 sans-abris à Boda selon la Croix rouge centrafricaine

 

« Nous avons enregistré plus de 287 familles touchées, avec 1579 personnes sans-abris », a expliqué ce mardi le secrétaire général de la Croix rouge centrafricaine (CRCA), Albert Yomba-Eyamo, à l’issue de la mission effectuée conjointement avec la Fédération internationale de la croix rouge (FICR) du 13 au 14 avril pour évaluer les dégâts de la pluie du 9 au 10 avril.

Ce bilan a été fait au cours d’un entretien avec le RJDH. D’après la CRCA, on compte parmi les victimes 272 hommes âgés de plus de 15 ans, 315 femmes de la même tranche d’âge. Les enfants et les jeunes de 0 à 14 ans sont au nombre de 295, garçons et filles confondus.

Interrogé sur les possibilités de secours en faveur des sinistrés, Albert Yomba-Eyamo a souligné que la CRCA ne dispose pas de moyens propres pour porter assistance aux victimes. « Pour l’instant nous n’avons pas encore les moyens d’assister ces sinistrés. Ce que nous avons fait, c’est que nous nous sommes déportés sur le terrain pour identifier et recenser les sinistrés pour porter à la connaissance de tous l’ampleur des dégâts », a-t-il fait remarquer.

Rappelons qu’une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville de Boda (Sud) dans la nuit du 9 au 10 avril a détruit des maisons. Certains bâtiments publics ont été également touchés par cette catastrophe.

 

Bangui : Difficile de s’informer sur les présumés coupables de détournement à la SONATU

Il est difficile d’avoir des informations sur l’évolution de la situation les personnalités interpellées par la justice pour détournement d’environ 2,5 milliards Fcfa de la Société nationale de transport urbain (SONATU), a constaté le RJDH.

Le Procureur de la République sollicité par le RJDH à ce sujet a indiqué que le dossier a été confié au doyen des juges. Mais ce dernier a indiqué à son tour qu’il n’était pas habilité à faire des déclarations sur cette affaire.

« Tout dossier en instruction est secret et la justice ne peut pas se prononcer tant que le jugement n’est pas encore fait. Selon la loi, seul le procureur de la République est habileté, pour le moment, à faire des déclarations concernant ce dossier», a-t-il expliqué.

 

Il faut rappeler que l’ancien ministre chargé du secrétariat général du gouvernement, président du conseil d’administration de la SONATU, Michel Koyt et Abdallah Kadre, ministre délégué, conseiller à la bonne gouvernance auprès du premier ministre, ont été arrêtés et relevés de leurs fonctions en février dernier. Ils sont accusés de détournement d’environ 2,5 milliards Fcfa de la société. Depuis lors, l’on ne dispose d’aucune information sur l’évolution de la procédure judiciaire.

 

Boali : Les jeunes invités à se faire dépister contre le VIH-Sida

Des centaines d’élèves, garçons et filles, du Collège d’enseignement général (CEG) de Boali ont été invités à se faire dépister pour leur permettre de connaitre leur statut sérologique, et mieux lutter contre le VIH sida, a rapporté ce matin radio ICDI.

C’était au cours d’une sensibilisation de masse initiée par l’ONG américaine International community development integrated (ICDI), visant à pousser les jeunes à prendre conscience de l’impact du VIH sida sur leur santé et sur le développement. Deux points ont été débattus au cours de cette rencontre, à savoir le facteur multiplicateur du VIH/Sida en milieu jeune et le choix des partenaires.

« La multiplication des partenaires est un facteur de contraction du VIH/Sida et c’est un comportement à risque, d’où nécessité que les jeunes soient sensibilisés à une sexualité responsable», a rappelé l’Assistant du programme VIH de l’ICDI, Alphonse Minémon.

M. Bertrand Changement, professeur de biologie au CEG de Boali s’est félicité de cette initiative et a fait remarquer que les informations reçues viennent appuyer les enseignements sur les infections sexuellement transmissibles (IST) et favoriser le renforcement des capacités des élèves pour leurs permettre d’avoir un comportement sexuel responsable. D’après les informations, la tranche d’âge la plus vulnérable à Boali se situe entre 12 ans chez les filles et 15 ans chez les garçons.

 

Obo : Le CICR relance la prise en charge à domicile du paludisme 

 

Au total 10 jeunes volontaires ont été mobilisés ce mardi par le Comité international de la croix rouge (CICR) pour distribuer les médicaments antipaludiques aux habitants des 28 quartiers et villages d’Obo, a rapporté ce matin radio Zéréda.

Ces jeunes ont été identifiés par les chefs de quartiers et les chefs de villages et proposés au CICR dans le cadre de la relance des activités du projet de prise en charge à domicile du paludisme (PECADOM).

Selon le responsable du PECADOM, Aristide Mokongaina, sur 3000 personnes enregistrées en 2011, environ 2000 personnes ont le microbe du paludisme. Par ailleurs, 224 nouveaux cas ont été signalés sur les 419 personnes consultées entre janvier à avril 2012.

« Le paludisme ne finira que si la population du Haut-Mbomou commencera à lutter contre l’insalubrité dans la ville », a relevé le Dr Pandi Takombo.

 

 

Berberati : Pas d’acte de naissance pour les enfants

Les parents de Berberati craignent de faire délivrer à leurs enfants un jugement supplétif, à défaut d’acte de naissance, a rapporté ce matin radio Zoukpana.

En effet, depuis plus d’un mois, les activités de la Mairie de Berberati sont paralysées par la grève du personnel qui demandait le versement de 31 mois de retard de salaire. Depuis lors, les nouveau-nés déclarés ne peuvent bénéficier d’acte de naissance.

Le samedi 14 avril, tous les cadres de la Mairie sont eux-aussi entrés en grève pour contester la décision du préfet intérimaire de la Mambéré Kadéï, Bernard Mokom, abrogeant les textes de remaniement du personnel signé par le maire. Ils trouvent la position du préfet comme étant « un abus d’autorité ».

A cause de la crise qui secoue la mairie, Bernard Mokom vient de mettre en place un comité ad hoc chargé de la gestion des ressources financières de la commune de Berberati. Le comité est placé sous la supervision du Directeur général du trésor public de Berberati, Joseph Feiganazoui. Sa mission est de faire la balance des recettes communales, car des cas de malversations ont été soulignés par le personnel.

 

Mbaïki : Les étudiants de l’ISDR en grève

 

Les étudiants de l’institut supérieur de développement rural (ISDR) de Mbaïki ont manifesté hier pour demander que soit levée la sanction infligée à certains de leurs condisciples par l’administration, a rapporté ce matin radio Songo.

Un représentant de l’association des étudiants de l’ISDR interrogé par radio Songo et qui a requis l’anonymat a déclaré que les étudiants demandaient la « levée de la sanction de 8 jours de mise à pieds, le départ inconditionnée des étudiants qui n’ont pas passé le concours d’entrée à l’ISDR, mais s’y retrouvent ».

Selon le chef de département d’élevage de l’ISDR, les revendications des étudiants ne sont pas fondées. Selon lui, « il s’agit des étudiants sanctionnés conformément à l’article 8 du règlement intérieur, pour avoir perturbé toute une nuit la tranquillité des étudiants nouvellement inscrits à l’ISDR, cassant les portes et les fenêtres des chambres ».

Dans la manifestation, les étudiants ont barricadé l’entrée de l’institut pour empêcher aux enseignants d’accéder aux salles de cours. Jusqu’à ce matin, la situation n’a pas changé, une bonne partie des étudiants se trouve au quartier.

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13 avril 2012 5 13 /04 /avril /2012 14:59

 

 

 

RCA carte-2

 

 

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Bangui, 12 Avril 2012

Bria : La CPJP de retour

Les éléments du groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) sont retournés ce jeudi vers 13h à Bria, a rapporté cet après-midi notre correspondant.

« Je suis là pour la consolidation pour la paix. Après la caravane de la réconciliation et la paix, j’ai pris l’initiative de revenir aider la population en matière de sécurité parce que nous avons constaté que le gouvernement est attentiste alors que la population souffre », a indiqué le leader de la CPJP, Abdoulaye Hissène, joint par téléphone par le ce soir par le RJDH.

Abdoulaye Hisseine a rejeté l’idée d’une éventuelle intention de violence contre la population et de d’attaque contre le détachement des Forces armées (FACA). « Avant de prendre la décision de revenir dans la ville, j’ai informé par les autorités administratives et locales par 6 correspondances », a-t-il indiqué.

Rappelons qu’en respect des termes des accords qui ont suivi la médiation autour des événements de Bria de septembre 2011, il était tous les groupes armés opérant dans le Nord-est, notamment la CPJP et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) s’étaient retirés de la ville de Bria pour regagner leurs différentes bases plus loin pour attendre le DDR.

 

Bangui : Blocage des prix des produits de 1ère nécessité par le ministère du commerce

Le ministre du commerce et de l’industrie, Marlyn Mouliom Roosalem a pris un arrêté le 11 avril 2012 portant ‘’blocage’’ des prix de certains produits de 1ère nécessité dans la ville de Bangui, Bégoua et Bimbo, en guise de solution au phénomène de la flambée des prix, a rapporté radio Néhémie à Bangui.

Selon les termes de l’arrêté, ce blocage concerne surtout les prix du savon linge, de l’huile végétale, du kg du sucre, du lait en poudre, de la farine de blé, du riz, du sel de cuisine, des boites de conserve, entre autres, dont les prix grimpent tous les jours à Bangui et dans toutes les provinces du pays.

Le ministère demande aux commerçants de respecter scrupuleusement cet arrêté à compter de la date du 12 avril 2012, tout refus de se soumettre à cette décision devant entrainer des  sanctions à l’endroit de son auteur. Par ailleurs, les services techniques du commerce et les Forces de l’ordre sont chargés de veiller à l’application de cet arrêté.

Selon Marlyn Mouliom Roosalem, le phénomène de la flambée des prix des produits de 1ère nécessité est la conséquence de la crise que traverse actuellement le monde.

 

Berberati : le paludisme tue les enfants

Le paludisme est une maladie qui fait rage dans la sous-préfecture de Berberati, selon un rapport rendu public hier le service de consultation de l’hôpital préfectoral, a rapporté ce matin radio Zoukpana.

D’après les statistiques, cette maladie touche davantage les enfants. « Durant le mois de mars 2012, au total 1700 enfants dont l’âge va de 0 à 14 ans, malades du paludisme ont été enregistré à l’hôpital préfectoral, dont 7 décès, sans compter ceux ou celles qui ont trouvé la mort à la périphérie de la ville», a signalé le major de la pédiatrie, Victor Mbodo.

« Pendant les examens, on remarque une forte présence de la maladie dans le corps des patients », a-t-il expliqué ajoutant que la manifestation de la maladie atteint souvent le point de la convulsion puis de l’anémie chez les enfants.

Victor Mbodo a par ailleurs conseillé à la population d’utiliser les moustiquaires imprégnés afin d’éviter cette maladie qui est l’une des principales cause de la mortalité des enfants en Centrafrique.

 

Bangui : Vers la promotion des droits des enfants de la rue

La Fondation Voix du coeur, une structure de prise en charge des enfants de la rue, a organisé ce jeudi 12 Avril 2012, une journée porte ouverte sur le thème « changeons de regard sur les enfants de la rue », a rapporté radio Notre Dame de Bangui.

Selon les organisateurs de cet événement, cette activité a été initiée pour offrir une plateforme d’expression aux enfants de la rue et sensibiliser le public au respect de leurs droits. « Nous voulons amener le public à regarder ces enfants autrement, parce que ces derniers temps, il y a un conflit ouvert entre la population, les enfants de la rue et les forces de l’ordre », a souligné la présidente de la Fondation, Béatrice Epaye.

« Il faut qu’on distingue Godobé (brigands) et les enfants de la rue qui sont des enfants mineurs et qu’il faut protéger », a-t-elle ajouté.

« La rue est comme la prison, il appartient aux parents de prendre conscience de cette situation et de chercher à ramener leurs enfants à la maison. Les parents doivent tout faire  pour sortir leurs enfants de cette misère », a souligné Victor Yongo, ancien enfant de la rue hébergé par la Fondation Voix du coeur, actuellement étudiant en 4ème année de Lettres anglaises à l’université de Bangui.

A la fin de cette journée porte ouverte, un mémorandum a été adressé au Conseil national de la jeunesse pour solliciter son appui dans la protection de l’enfant centrafricain.

 

Damara : Les tracasseries routières continuent

Au total 7 jeunes passagers en provenance de Bangui à destination de Bambari ont été bloqués par les forces de défense et de sécurité, sur la barrière de Pk 55, à la sortie de la ville de Damara pour avoir refusé de verser la somme de 200 Fcfa qui leur a été exigée, a rapporté radio Linga de Bambari.

D’après le témoignage d’un passager qui a vécu les faits, après avoir procédé au contrôle de routine, les militaires en poste ont demandé à chaque voyageur de verser la somme de 200 Fcfa avant de reprendre sa place dans le véhicule. Devant le refus des 7 jeunes, le véhicule a été immobilisé pendant environ 3 heures avant d’être libéré.

Pour ce témoin, cette attitude compromet la question de libre circulation des personnes et des biens sur le territoire national et dans l’espace de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale.

 

Bangui : Jean Jacques Démafouth en liberté provisoire

« Jean-Jacques Démafouth a été mis en liberté provisoire après plus de trois mois de détention, a déclaré son avocat, Me Mathias Barthélémy Morouba, toutefois « rien n’est encore gagné dans cette affaire, malgré le fait que le ministère public ait accepté la demande de cette mise en liberté provisoire », a-t-il relevé.

« Nous attendons que le tribunal puisse décider définitivement du non-lieu pur et simple, parce que le dossier est vide. Il n’y a aucun élément de preuve à l’encontre des personnalités poursuivies dans cette affaire. Peut-être l’enquête qui suit son cours nous dira le contraire », a souligné Me Morouba.

Par ailleurs il a expliqué que cette liberté provisoire a été obtenue après une demande de mise en liberté formulée par l’ensemble du conseil. « Nous avons apprécié la décision qui a été indépendante dans son appréciation du dossier de mettre nos clients en liberté provisoire », a-t-il dit.

La défense de Demafouth a déclaré que les deux dirigeants de l'UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement), Gontran Djono Ahaba et Abder Kader Kalile, sont eux aussi libérés ; mais les autres qui sont à la maison d’arrêt de Bossembélé devraient avoir la notification de leur mise en liberté ce jeudi.

L’ancien ministre de la Défense, Jean Jacques Démafouth a été arrêté le 6 janvier. Il était soupçonné de vouloir prendre la tête d'une coalition de rébellions aux fins de renverser le pouvoir en place. Selon le ministère public, ces personnalités sont accusées d’atteinte à la sureté intérieure et extérieure de l’Etat, association de malfaiteurs et complicité de deux infractions.

 

Bangui : La jeunesse sollicite l’appui du député pour réparer le pont de Kpéténé

Le pont de Kpéténé dans le 6ème arrondissement de Bangui en état de dégradation avancée, a été barricadé hier matin par les jeunes du quartier qui sollicitent une intervention du député Aurélien Simplice Zingas.

Interrogé par le RJDH sur cette sollicitation de la jeunesse, Aurélien Simplice Zingas a relevé qu’il n’appartient pas au député de construire ou de réparer des ponts. « Le rôle d’un député n’est pas de construire ou de réparer des ponts mais de voter des lois », a-t-il répondu.

« La population doit comprendre que le député ne dispose pas d’une ligne budgétaire pour réparer des ponts, c’est le devoir de la mairie », a déclaré le député du 6ème arrondissement.

Selon un jeune du quartier, hier soir, deux motos et quatre personnes ont fait un accident sur le pont. « Nous sommes obligés de barricader le pont pour que le nombre de victimes n’augmente pas », a-t-il déclaré, ajoutant que c’est le passage régulier de gros véhicules qui a causé la dégradation de ce pont a poursuivi la même source. Rappelons que ce pont a été construit par la MISAB (Mission internationale de suivi des accords de Bangui) en 1998.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 22:09

 

 

 

bouar

 

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com

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Bangui, 11Avril 2012

Boda : Environ 500 sans-abris après une grande pluie

Environ 500 personnes sont sans-abris depuis deux jours à Boda, suite à une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville dans la nuit du 9 au 10 avril 2012, a rapporté ce matin radio Songo.

D’après les chiffres donnés par la Croix rouge locale de Boda, rapportés par radio Songo de Mbaïki, 122 familles ont été touchées par cette catastrophe. Parmi les sinistrés on dénombre 325 enfants dont l’âge varie de 2 à 18 ans et 28 femmes enceintes, soit environ 500 victimes.

Le président préfectoral de la Croix-Rouge de Mbaïki, Pascal Kiki a lancé un appel aux personnes de bonne volonté pour venir en aide aux sinistrés.

 

Bambari : Un bilan mitigé de la situation sanitaire dans la Ouaka en 2011

280 personnes sur les 40128 malades admis dans les différents centres de santé et les hôpitaux de la préfecture de la Ouaka, en 2011 ont trouvé la mort, d’après les données du bilan annuel présenté par le Dr Ernest Kalton, chef de la préfecture sanitaire de la Ouaka, a rapporté ce mercredi radio Béoko.

Selon Dr Ernest Kalton, sur ces 280 décès enregistrés en 2011, la majorité est infantile. Les principales maladies à l’origine de ces décès chez les enfants sont surtout le paludisme, l’anémie et la diarrhée.

Les autres causes sont également le sous-équipement qui ne permet pas au personnel soignant de faire des interventions d’urgence. « le manque de moyens roulants et de communication, le retard dans la riposte, l’insuffisance de personnel qualifié, l’absence des kits pour faire face aux urgences au moment des accouchements, la dégradation des routes, des ponts et des bacs sont les principales difficultés qu’a rencontré le centre hospitalier de Bambari», a ajouté le chef de la préfecture sanitaire de la Ouaka.

Il a également noté la faible participation des femmes (50%) aux consultations prénatales et sont exposées à un accouchement à risque. En matière de lutte contre le VIH-Sida le Dr Ernest Kalton a souligné les difficultés de fonctionnement du centre de dépistage volontaire, notamment le manque de motivation du personnel, les ruptures à répétition des produits réactifs pour le dépistage volontaire du VIH et de la tuberculose.

Boali : Des cas d’anémie sévère constatés

D’après un reportage de radio ICDI, la crise de paludisme, la malnutrition et la parasitose intestinale sont à l’origine des multiples cas d’anémie sévère chez les enfants de moins de 5 ans à Boali.

D‘après les responsables du centre de santé de Boali contactés par radio ICDI, entre le 1er et le 11 avril 2012, 24 cas d’anémies qui ont nécessité une transfusion sanguine ont été enregistrés, soit une moyenne de 4 à 5 cas par jours.

Par ailleurs, le personnel soignant regrette le comportement des parents. « Ils attendent toujours longtemps à la maison avant de se décider et souvent, lorsqu’ils arrivent à l’hôpital, l’enfant est presqu’à l’agonie, et il devient très difficile de faire les prélèvements », a déploré Simplice Pounoumoudjou, technicien supérieur de laboratoire au centre de santé de Boali.

 

Berberati : La crise continue à la Mairie

 

Le sous-préfet intérimaire de Berberati, Bernard Mokom, a abrogé mardi 10 avril, la décision communale qui relève de leurs fonctions certains employés, après la dernière grève du personnel, a rapporté ce matin radio Zoukpana.

Cette décision a été prise au cours d’un conseil municipal extraordinaire tenu la semaine dernière. Pour les employés, il s’agit d’un règlement de compte des autorités municipales contre ceux qu’elles qualifient d’« instigateurs » de la dernière manifestation. La décision a suscité un soulèvement du personnel. C’est ainsi que le sous-préfet a décidé d’annuler cet acte.

Il faut rappeler que le personnel de la Mairie de Berberati, qui affirme accuser un arriéré de salaire de 31 mois, avait observé un arrêt de travail. Le 31 mars, un salaire d’un mois leur a été versé.

Signalons que dans ce mouvement du personnel décidé par la Mairie, certains employés ont été mis d’office à la retraite et d’autres relevés de leurs fonctions. La crise qui secoue la Mairie de Berberati se poursuit encore.

 

Bangui : Le DG de la gendarmerie annonce une conférence de presse sur l’affaire SONATU

La direction générale de la gendarmerie chargée de la gestion provisoire des affaires de la Société nationale de transport urbain (SONATU), a annoncé ce matin l’organisation, le samedi prochain, d’une conférence de presse pour « faire la lumière » sur le dossier.

L’annonce a été faite par le Directeur général de la gendarmerie, le colonel Pierre Chrysostome Sambia, au cours d’une rencontre avec le RJDH qui allait chercher à savoir pourquoi les élèves gendarmes ont été consignés depuis le week-end à la place des receveurs et des hôtesses.

Le colonel s’est réservé de répondre à cette question mais a promis d’organiser une rencontre avec la presse. « Cette conférence de presse sera pour moi l’occasion de tirer au clair toutes les informations sur la société et pourquoi la SONATU allait tomber en faillite », a-t-il précisé.

D’après lui, durant les quelques jours de prestation des élèves-gendarmes, une amélioration a été constatée dans les recettes journalière de la société.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 01:39

 

 

 

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Boali : Pénurie de manioc constaté sur le marché

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Le prix du manioc est passé de 1750 Fcfa à 3000 Fcfa ces dernières semaines à Boali, a rapporté ce matin la radio ICDI.

« J’ai 15 personnes en ma charge, avec l’augmentation du prix du manioc, mes enfants ne mangent plus à leur faim », a déploré Frédéric Dabilengué, un chef de ménage de la ville de Boali interrogé par radio ICDI. Pour ce dernier, l’administration communale doit prendre ses responsabilités en réglementant les prix des produits de première nécessité sur le marché local.

Harminaud Sanzet cultivateur à Boali estime que ce sont les vendeurs de manioc qui augmentent impunément les prix des cuvettes pour se faire plus d’argent.

Un personnel de la mairie de Boali qui a requis l’anonymat a souligné que cette hausse du prix du manioc est constatée dans plusieurs communes dans toute la préfecture de l’Ombella M’poko, notamment à Bossembele, à Yaloké, et à Lambi parce que la population ne s’intéresse pas beaucoup à l’agriculture.

Il a annoncé une réunion dans les prochains jours avec les chefs de quartiers et les chefs de villages pour réfléchir à cette situation.

 

Boda : une pluie diluvienne fait des sans-abris

Une pluie diluvienne accompagnée d’un vent violent s’est abattue sur la ville de Boda (sud) dans la nuit du 9 au 10 avril, faisant de nombreux sans-abris, a rapporté ce matin radio Songo de Mbaïki.

D’après les nouvelles annoncées par radio Songo, plusieurs maisons ont été détruites et on compte des centaines de victimes qui ont perdu leur maison. La toiture du lycée de Boda a été également emportée par le vent. On ne connait pas encore le bilan de cette catastrophe.

 

 

 

Bangui : Les employés mécontents de leur substitution par des élèves gendarmes

Certains receveurs et certaines hôtesses de la Société nationale de transport urbain (SONATU) ont critiqué ce matin l’utilisation des élèves gendarmes à leur place depuis la fin de la semaine passée.

« Le samedi passé, nous étions programmés comme d’habitude pour aller travailler. Mais arrivé sur le terrain, on nous a écarté au profit des élèves gendarmes, ce n’est pas normal », a confié une hôtesse.

Un autre a fait savoir que cette décision aurait été prise par la gendarmerie sur la base des rameurs qui accusent les receveurs et les hôtesses de ne pas faire de bonnes recettes. « Je pense que autorités de la gendarmerie ont cédé à des rumeurs. Je sais que nos recettes ont diminué parce que les élèves sont en vacances de Pâques».

« Je pense que ce n’est pas la solution, mon souhait est que l’on arrive à mettre en place rapidement un autre conseil d’administration pour veiller au redressement de la société, les gendarmes ne doivent pas être transformés en receveurs ou en hôtesses », a estimé une autre hôtesse aussi a elle aussi gardé l’anonymat.

Le RJDH n’a pas pu joindre la gendarmerie pour avoir sa version des faits. Signalons que dans un entretien exclusif avec le colonel directeur général de la gendarmerie, Pierre Chrysostome Sambia, réalisé dans la dernière semaine du mois de mai, ce dernier avait annoncé la mise en chômage technique d’une partie du personnel à cause de la crise. Mais cette décision n’a pas encore été rendue publique.

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 00:04

 

 

 

 

Bangui : les personnes de 3ème âge au centre de la journée mondiale de la santé

BANGUI, 07 Avril (RJDH) –La journée mondiale de la santé 2012 a été célébrée ce samedi 7 avril sur le thème « vieillissement et la santé » avec comme slogan ‘’une bonne santé pour mieux vieillir’’.

Dans son intervention, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé OMS, Zakaria Maïga, a souligné que le slogan « une bonne santé pour mieux vieillir » veut expliquer comment et grâce à une bonne santé, les personnes âgées peuvent s’épanouir, mener une vie productive et jouer un rôle actif au sein de leur famille et de leur communauté.

« Nous sommes actuellement en pleine transition démographique et quelques faits marquent cette transition, les personnes âgées de 60 ans sont deux fois plus nombreux aujourd’hui qu’en 1980 ; d’ici 2050, on comptera 395 millions de personnes âgées de 80 ans, soit quatre fois plus qu’aujourd’hui », a fait observer le représenta de l’OMS.

Le ministre de la santé publique, de la  population et de la lutte contre le SIDA, Jean Michel Mandaba a pour sa souligné qu’en République centrafricaine les vieillards représentent 8% de la population, mais sont souvent accusés de sorcellerie et font l’objet de la justice populaire « c’est pourquoi nous devons agir notamment dans le domaine de la prévention ».

Pour lui, un vieillissement en bonne santé dépend d’un comportement sain tout au long de sa vie, il faut une alimentation saine et équilibrée, l’exercice physique régulier, le non usage du tabac et le non consommation de l’alcool, a souligné Jean Michel Mandaba.

Le vœu des personnes âgées est  que le gouvernement et les partenaires internationaux améliorent leur condition de vie « en ouvrant un centre de prise en charge gratuite en matière de santé et leur en créant une maison de retraite », a souhaité le  président de la fédération des personnes âgées Philippe Wagramalé.

Il est à signaler qu’une marche des personnes de 3ème âge a été organisée par l’OMS et le ministère de la santé ce matin.

 

Boali : Le marché du village incendié par des jeunes mécontents

Boali, 06 avril (RJDH) –Le marché du village Birlo situé à 110 km de Bangui dans la commune de Boali a été incendié mercredi par les jeunes qui accusent les autorités locales de détournement des biens de la communauté, a rapporté radio ICDI.

Les manifestants ont saccagé les kiosques et les boutiques des particuliers avant de brûler le marché. Ces jeunes soupçonnaient  le chef du village et ses notables d’avoir détourné les tôles et la somme de 100 000 FCFA donnés par un candidat aux législatives de 2011, pour servir  à la construction d’un nouveau marché.

Pour les jeunes, ce don aurait été confisqué et utilisés à d’autres fins par les autorités locales, parce que le projet n’a pas été réalisé depuis un an maintenant.

D’après un  des notables interrogé radio ICDI et qui a requis l’anonymat, il s’agit juste d’un « déficit de communication » qui a engendré une « incompréhension » chez les bénéficiaires de ces dons. Il a expliqué que les tôles et l’argent reçus sont disponibles et que « la procédure de localisation du site pouvant abriter le nouveau marché est engagé par la Mairie centrale de Boali ».

« Les autorités municipales sont à pied d’œuvre pour apporter une solution à cette crise en réalisant ce projet parce que le site de l’ancien marché saccagé est une propriété privée », a-t-il dit.

Toutefois, les jeunes maintiennent toujours la pression. Cette crise a affecté  les ménages car elle a entrainé la pénurie de quelques produits de première nécessité, les vendeurs et les vendeuses ayant perdu leurs marchandises.

Habité en majorité de pêcheurs, il arrive que le village Birlo connaisse des scènes de violence, notamment des bagarres à l’arme blanche, des violences domestiques, mais aussi des disputes avec des porteurs d’uniformes.

 

 

Bangui : L’Institut Pasteur de Bangui prévient contre la rage

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« La rage est encore présente à Bangui et en Centrafrique comme dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne »,  a déclaré jeudi le directeur de l’Institut Pasteur de Bangui, le Docteur Mirdad Kazanji, au cours d’une ciné-débat sur Louis Pasteur, et l’histoire de l’invention du vaccin contre la rage, réalisé par Alain Brunard (cinéaste français).

Pour l’IPB, la projection d’un film fiction sur Louis Pasteur est un moyen efficace pour attirer l’attention du public sur la rage  qui est toujours présente à Bangui, dont une épidémie à signalée à Yaloké au mois d’octobre 2011.

« Les maladies infectieuses peuvent être  évitables par la vaccination, des prophylaxies moins couteux et certaines pratiques essentielles familiales comme l’utilisation des moustiquaires imprégnées de longues durées d’efficacité » a fait remarquer le Docteur  Mirdad Kazanji, insistant sur l’importance des vaccins.

Il a fait remarquer que l’Institut Pasteur de Bangui va poursuivre les séances d’information et de sensibilisation contre les maladies infectieuses qui sont aujourd’hui des vrais problèmes de santé publique en Centrafrique.

Il faut signaler que cette 1ère semaine Scientifique organisée du 02 au 06 Avril à Bangui, animée par les scientifiques de l’IPB, s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de la santé, prévue 6 avril, mais aussi dans la suite des activités du cinquantenaire de l’Institut Pasteur de Bangui. 

 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 01:23

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

Le DDR et la RSS sortiront bientôt de leur léthargie

Radio Ndéké Luka Mardi, 03 Avril 2012 19:00

Une lueur d’espoir pour la reprise du programme de Désarmement, Démobilisation  et Réinsertion des ex-combattants  (DDR) et  de la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) en République Centrafricaine. Le gouvernement centrafricain et ses bailleurs entameront jeudi 5 avril 2012, une négociation à cet effet à New York.

Une délégation conduite par  le Premier ministre centrafricain Faustin Archange Touadéra séjourne déjà ce mardi sur le sol américain. Au cours de cette réunion,  le pays doit présenter sur la table de ses partenaires un document global de la poursuite des opérations du DDR, ainsi que de la RSS.

Seulement, les centrafricains apprécient diversement cette discussion en vue. Pour certains, « la mission s’annonce difficile pour le pays, du fait que le vice-président du programme DDR Jean-Jacques Demafouth se trouve toujours en prison ».

D’autres souhaitent plutôt « la réussite des négociations  en vue de  l’accomplissement du programme DDR et de la RSS,  facteurs déterminants pour un retour à  la stabilité dans les zones contrôlées par les ex-combattants de différentes factions rebelles de la RCA ».

La République Centrafricaine sera  accompagnée dans cette discussion  d’une équipe du  Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République Centrafricaine (BINUCA).

Il faut dire qu’en décembre 2011, lors d’une conférence de presse tenue au Palais de la Renaissance à Bangui, le président centrafricain François Bozizé avait déclaré que « les  caisses du  DDR étaient vides. Une situation qui nécessitait des nouvelles négociations avec les partenaires financiers de la République Centrafricaine, pour renflouer la caisse ».

Selon le président centrafricain, « les fonds qui ont permis de financer le début du processus de Désarmement Démobilisation et Réinsertion DDR, ont été injectés par la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) ». Et le crédit mis à la disposition de Centrafrique pour le processus s’est épuisé, à en croire le locataire du palais de la Renaissance.

 

3 personnes ligotées et tuées par la LRA à Obo

Radio Ndéké Luka Mardi, 03 Avril 2012 19:03

La situation sécuritaire des habitants  des localités situées à l’extrême-est de la République Centrafricaine est loin de s’améliorer. 3 personnes ligotées ont été découverts mortes le 2 avril 2012, à 70 kilomètres de la ville de Obo (est). Ce sont les autodéfenses de la région qui ont fait cette découverte macabre.

Selon ces derniers, les victimes seraient assassinées vendredi dernier par les rebelles ougandais de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA).  Des rebelles sans cœur qui sévissent en maitre dans les localités de Mbomou et Haut Mbomou.

Les autodéfenses ont précisé que les corps des victimes ne sont pas encore ensevelis ni ramenés dans leur foyer respectif. Les familles des victimes ne peuvent non plus se rendre sur les lieux du drame par peur de kidnapping.

Alertées, a raconté le correspondant de Radio Ndke Luka dans la région, les soldats de l’Armée ougandaise ont effectué un déplacement sur les lieux pour tenter une éventuelle traque de ces malfrats.

Et ce n’est pas tout ! D’autres sources militaires ont en outre indiqué que 3 autres personnes ont été aussi tuées le week-end dernier à plus de 150 kilomètres de Obo sur l’axe Djéma (est) par la LRA. A ce nombre s’ajoute un pêcheur qui, quant à lui a été blessé et a réussi à prendre la poudre d’escampette.

 

 

NDLR : Pourtant on nous dit que des soldats américains sont présents à Obo qui abrite aussi une base de l'armée ougandaise à qui Bozizé a donné l'autorisation d'y stationner. Dès lors à quoi servent tous ces soldats étrangers dans cette ville d'Obo ?  

 

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 01:16

 

 

bouar

 

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Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

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Bangui, 03 Avril 2012

Ndélé : Dispute entre 2 éléments de la CPJP et les FACA

Une dispute opposant 2 éléments du groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et ceux des Forces armées centrafricaines (FACA) a perturbé les habitants du quartier mission à Ndélé, le dimanche 01 avril aux environs de 15h, a rapporté notre correspondant.

D’après les informations, les 2 éléments de la CPJP basés à quelques Km du centre-ville sont sortis le dimanche en possession d’arme. Les Forces armées centrafricaines en détachement dans la ville, les ont interpellés et ont entrepris de les désarmer. Alertés, 8 éléments de la CPJP sont sortis pour appuyer leurs compagnons d’arme. Il a fallu l’intervention d’un haut gradé de ce groupe armé pour calmer la tension.

Toutefois, les armes des deux combattants remises à la gendarmerie ont été récupérées par cet officier.

Il faut rappeler que le jeudi 29 mars dernier, une réunion regroupant les autorités administratives, locales et les responsables de la CPJP avait permis de discuter sur la situation sécuritaire dans la ville. Cette rencontre a été organisée à cause de ‘’fausse alerte’’ annonçant une éventuelle attaque de la CPJP.

 

Bangui : Le CICR et les journalistes parlent de l’information et l’assistance humanitaire

Les 30 journalistes des radios communautaires en formation à Bangui sur la communication et l’innovation pour l’aide humanitaire ont échangé ce matin avec le Comité international de la Croix Rouge (CICR) sur ses principes de base, son mandat et son fonctionnement.

C’est le délégué du CICR, Perry Proellochs, qui est intervenu pour expliquer aux participants le mandat de son organisation qui consiste à porter assistance aux personnes victimes des conflits, promouvoir le Droit international humanitaire (DIH), assister les détenus pour améliorer leurs conditions de détention.

Dans ses explications, Perry Proellochs a fait remarquer que cette assistance du CICR est basée sur le principe de l’humanité. Et toutes les actions humanitaires du CICR dans la neutralité, l’impartialité, l’indépendance et la confidentialité, afin de soulager des personnes qui se retrouvent dans une situation de conflit ou de catastrophe naturelle, parce que « tout le monde peut être victime », a-t-il souligné.

S’agissant de la communication, il a fait savoir que le CICR a besoin de communiquer pour se faire connaitre, expliquer son mandat aux autorités et aux populations afin pour faciliter son travail. Le délégué du CICR a souligné que la communication permet en particulier à son organisation d’avoir accès aux victimes et de travailler en toute sécurité.

Abordant la question des relations et de la collaboration entre les journalistes et les humanitaires, Perry Proellochs, a relevé qu’il est important pour les journalistes de gagner la confiance des différentes structures par la qualité de leur travail, en tenant compte des principes humanitaires que sont l’humanité, la neutralité, l’impartialité, l’indépendance et la confidentialité.

Il a aussi relevé que le CICR devient de plus en plus communicant depuis ces derniers temps parce qu’il s’est rendu compte de l’importance des hommes de médias qui servent de relai entre la population et les structures humanitaires CICR.

 

Bangui : L’IPB démontre un développement rapide du VIH et des tuberculeux

Une équipe de l’Institut Pasteur de Bangui a expliqué aux habitants du 8ème arrondissement une dégradation rapide de la santé chez les malades à la fois du VIH-Sida et de la tuberculose, au cours d’une rencontre tenue le weekend dernier dans un quartier de Bangui, selon un communiqué de presse de cet institut.

« Les personnes infectées à la fois par le VIH et le bacille tuberculeux sont beaucoup plus susceptibles de développer la maladie, qui a dans la plupart des cas une incidence fatale », a déclaré Dr Fanny Lingoupou, Chef de service du Centre National de référence pour les Mycobactéries à l’Institut Pasteur de Bangui.

Selon les données de l’OMS, a-t-elle dit, 5 à 10% de personnes malades de tuberculose mais non infectés par le VIH, développent la maladie ou deviennent contagieuses au cours de leur existence. Par contre celles infectées dont le système immunitaire est affaibli par le VIH sont plus susceptibles de développer rapidement la maladie.

Dr Fanny Lingoupou a fait remarquer qu’en l’absence de traitement, une personne atteinte de tuberculose évolutive, non traitée, peut infecter en moyenne 10 à 15 autres personnes en l’espace d’une année. « Dans la plupart de cas, les sujets infectés ne font pas nécessairement une tuberculose pendant cette période », a-t-elle signifié.

Cette causerie débat a été organisée en partenariat avec l’espace Linga- Téré dans le cadre de la poursuite des activités de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose et du 50ème anniversaire de l’Institut Pasteur de Bangui.

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