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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 18:57

 

 

 

 

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Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Birao : La population de la vakaga déplore la non-assistance des humanitaires.

Birao, 14 juin (RJDH)- Certains habitants des villes et villages de la préfecture de la Vakaga (nord-est), qui traversent une crise alimentaire depuis un mois, se disent abandonnés par le gouvernement, la communauté internationale et les humanitaires.

« Nous demandons une assistance alimentaire rapide, car la situation est alarmante, nous n’avons rien à manger et nos enfants meurent de faim », témoigne une habitante du village de Gordil venue chercher des vivres à Birao, interrogée par le RJDH.

« Dans les autres pays les humanitaires réagissent vite face à une crise de cette ampleur, mais je ne sais pas pourquoi rien ne se fait depuis que nous souffrons. On va tous mourir si on ne nous vient pas en aide », a relève un habitant de Tiringoulou, actuellement à Birao à la recherche de la nourriture pour sa famille.

Depuis le début du mois de mai, une crise alimentaire a été constatée dans la préfecture de la Vakaga, notamment dans les villes et les villages de Gordil, Mélé, Ndiffa, Sikikédi, et Tiringoulou. D’après les estimations, près de 45 000 personnes sont affectées par cette crise alimentaire. Mais elles n’ont encore reçu d’aide ni du gouvernement, ni des humanitaires.

Le mercredi 13 juin, le coordonnateur humanitaire par intérim en République centrafricaine, le Dr Zakaria Maïga, a lancé un appel à l’endroit de la communauté internationale pour que des fonds soient mobilisés afin de faciliter une assistance immédiate auprès de ces populations.

 

Ndélé : Des enfants soldats libérés par la CPJP

Ndélé, 14 juin (RJDH)- Des enfants soldats libérés par le groupe armé de la  Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), à 80 km de la ville de Ndélé (Nord-est), ont été ramenés entre mercredi 13 et jeudi 14 juin, à Ndélé par l’Unicef.

La mission de l’Unicef est partie de Bangui avec les représentants de la CPJP, en respect du plan cadre de libération des enfants soldats, signés par les différents groupes armés.

Pour des raisons de protection et de sécurité, la mission n’a pas souhaité donner des détails sur le nombre d’enfants libérés et sur le plan de réinsertion sociale de ceux-ci.

Rappelons que le 21 novembre 2011, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés Radhika Coomaraswany, en mission en République centrafricaine, avait obtenu de la CPJP la signature du plan d’action pour la libération des enfants soldats.

 

Ndélé : Un climat de peur au sein de la population

 

Ndélé, 14 juin (RJDH)- La  population de la ville de  Ndélé (Nord-est) s’inquiète à cause de la menace d’un des leaders du groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), de reprendre les armes.

 Selon notre correspondant qui a sillonné la ville de Ndélé, cette menace a créé un sentiment de peur au sein de la population qui vit depuis plusieurs années dans la terreur et dans des conditions  humanitaires difficiles à cause de la présence des groupes armés dans la région.

« Une atmosphère de crainte plane sur la ville. Des petits groupes d’échange de quatre ou cinq personnes se forment  au marché, sur le sentier des travaux champêtres et discutent des enjeux liés à cette annonce », indique le correspondant.

Brice  Ndongo, père de famille habitant la ville de Ndélé, éleveur de volaille et des caprin affirme avoir envisagé de tout vendre et retourner au champ pour se mettre à l’abri. « Je compte trouver refuge au champ avec mes enfants mineurs cas je n’ai pas envie de revivre tout ce que nous avons connu dans le passé», explique-t-il.

Toutefois, des dizaines de personnes interrogées par le correspondant du RJDH expriment leur étonnement sur cette information, car la CPJP est signataire de l’Accord de cessez-le-feu du 9 octobre 2011 et s’était engagée à le respecter ; c’est-à-dire mettre fin définitivement aux hostilités et attendre le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion de ses combattants.

 

Sam-Ouandja : C’est l’UFDR qui fait la loi dans la ville

Sam-Ouandja, 14 juin (RJDH)- Une source digne  de foi contactée par le RJDH depuis Sam-Ouandja confirme que les groupes armés présents dans la zone font la loi sur la population, à l’exemple de l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR).

La même source rappelle le meurtre de  deux femmes accusées de sorcellerie qui ont été battues par les éléments de ce groupe armé du 28 et 30 mai dernier et ont succombé à leurs blessures.

«  Ces femmes ont  été victimes de la justice populaire de l’UFDR », a confié une source proche de la gendarmerie qui affirme avoir passé plus de cinq mois dans la ville de Ndélé. La même source précise que ni les éléments des Forces armées centrafricaines ni ceux de la gendarmerie n’ont la possibilité d’intervenir à cause de leur effectif réduit.

D’après les informations recueillies auprès de la population, la ville de Sam-Ouandja échappe presque totalement au contrôle du gouvernement.

Le RJDH a tenté  de joindre le haut commandement  de l’UFDR pour avoir sa version des faits, mais sans succès.

 

Bangui : Une mission médicale saoudienne traite des malades à l’hôpital de l’amitié

Bangui, 14 juin (RJDH)- Des centaines de personnes malades subissent des consultations et des traitements gratuits depuis mardi à l’hôpital de l’amitié de Bangui. C’est une œuvre de  l’association « Adawa en Afrique », venue d’Arabie Saoudite.

La mission médicale saoudienne est conduite par le Dr Faris Ahamad, assistée de quatre dont  deux médecins généralistes et deux  spécialistes de pédiatrie.

« Le  mercredi 13 juin, nous avons reçu 293 patients. Nous avons pris en charge  une femme qui souffre de cancer de sein et un homme qui a une fracture au pied droit. Les deux malades  subiront une intervention chirurgicale.  Pour la journée du mardi, nous avons  consulté 305 personnes qui présentent toute sorte de maladie», a expliqué le Dr Faris Ahamad.

Certaines personnes consultées et dont les cas méritent un suivi  ont été  orientées vers les médecins spécialistes pour des traitements spécifiques. « Nous  assurons les frais médicaux durant la période de leur traitement », a-t-il précisé.

Il s’agit d’une mission de onze jours qui assure en même temps les consultations et la prise en charge médicale des malades pendant son séjour à Bangui.

Signalons que l’association médicale dénommée « Adawa en Afrique », totalise 20 ans d’existence. Chaque année une mission visite des pays africains pour aider la population en situation difficile. Cette année, la mission est arrivée en République centrafricaine à la  demande de l’association des musulmans de Centrafrique.

 

Kabo : Les cas de paludisme se multiplient

Kabo, 14 juin (RJDH)- Plus de 40 cas de paludisme ont été enregistrés entre mars et  juin 2012, avec environ 30 cas nécessitant une transfusion sanguine au centre de santé de Kabo (Nord), a indiqué le chef de centre de santé de cette ville, Mathieu Feïkoumo, au correspondant du RJDH.

Selon le chef de centre, le nombre de paludéens a augmenté avec  la saison des pluies. «  Les parents et les enfants dorment aux champs sans moustiquaire pour se protéger  des  moustiques. Les eaux qui stagnent dans les quartiers favorisent la multiplication des moustiques qui sont les agents pathogènes  du paludisme », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, l’ONG Médecin sans frontières (MSF) Espagne, vient de mettre en place, dans le cadre de ses activités de prise en charge du paludisme, une stratégie de sensibilisation des parents par le billet des agents communautaires. Ces agents vont de maison en maison et dans les églises informer la population sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées, l’assainissement et la nécessité de se présenter dans un centre de santé au moindre malaise.

MSF prend également en charge le traitement des malades. Il faut savoir que le paludisme fait partie des principales qui affectent les populations de Kabo et celles des villages environnants. Ces populations, contraintes de se déplacer à cause des conflits sont exposées à tous les risques.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 00:54

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Birao : Appel à la mobilisation des fonds pour sauver la population de la Vakaga de la crise alimentaire

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Birao, 13 juin (RJDH)- Le Coordonnateur humanitaire par intérim en République centrafricaine, le Dr Zakaria Maïga, a lancé un appel à la mobilisation des ressources devant permettre une intervention d’urgence auprès des populations de la préfecture de la Vakaga (Nord-est), en proie à une crise alimentaire depuis un mois.

« Je demande à la communauté internationale de mobiliser des fonds pour une assistance immédiate qui sauvera des vies. Les populations de la préfecture de la Vakaga ont besoin de notre aide maintenant et nous ne devons pas les laisser tomber», déclare-t-il dans un communiqué de presse publié ce mercredi 13 juin à Bangui.

Le Dr Zakaria Maïga renchérit dans le document que « nous faisons actuellement face à une importante crise humanitaire qui pourrait s’aggraver rapidement et entrainer la perte de plusieurs vies humaines », d’où nécessité d’une mobilisation de la communauté internationale au chevet des populations du Nord-est du pays.

Le communiqué de presse rappelle la déclaration de Dr Christian Mulamba, Directeur National de l’ONG International Medical Corps (IMC) qui estime qu’ « il est temps d’agir. Nous devons fournir une assistance humanitaire immédiate, autrement nous assisterons à une augmentation des cas de décès. Le gouvernement et les partenaires humanitaires doivent apporter une assistance afin de mettre fin à cette crise de manière effective. Le financement est crucial afin de s’assurer qu’une assistance rapide et opportune soit fournie».

Signalons que cette crise alimentaire affecte environ 45 000 personnes. Il s’agit des habitants des villes et des villages tels que  Gordil, Mélé, Ndiffa, Sikikédi, et Tiringoulou situées dans l’ouest de la préfecture de la vakaga.

Du côté de la santé, Dr Christian Mulamba de l’IMC, contacté par le RJDH ce mercredi a affirmé qu’une équipe de sa structure se trouve actuellement dans la région de la Vakaga pour mobiliser les agents devant mener la campagne de vaccination contre l’épidémie de la rougeole constatée dans la région.

 

Bangui : Un regard rétrospectif sur la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP

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Bangui, 13 juin (RJDH)- Depuis le début de la semaine, des informations circulent sur l’intention de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), un des groupes armés opérant dans le Nord-est de la République centrafricaine, de reprendre les armes après environ 9 mois de cessez-le-feu. D’où l’occasion de faire le portrait de ce groupe.

La CPJP a vu le jour le 26 octobre 2008 dans le Nord de la République Centrafricaine à l’initiative de l’ancien ministre d’Etat, Charles Massi, qui venait d’être limogé. Le mouvement  est présent dans les préfectures de la Vakaga, du Bamingui-Bangoran et de la Haute Kotto dans le centre-nord.

Après la disparition de son leader la CPJP trouve comme principale revendication, la  recherche de la vérité sur la disparition de l’ancien ministre d’Etat.

Mais rapidement, les objectifs vont évoluer. Constituée en majorité de ressortissants Rounga, un des groupes ethniques populaires dans cette partie de la République centrafricaine, la CPJP commence à riposter contre « les exactions » commises sur cette communauté par l’autre groupe ethnique, la communauté Gula.

Or la deuxième force en présence dans la région, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) est constituée pour la plupart de ressortissant Goula. C’est alors qu’éclate un conflit intercommunautaire dans le Nord-est de la RCA avec des affrontements à répétition entre les deux groupes.

En septembre 2011, ce conflit prend de l’ampleur. Des affrontements à Bria entre les deux forces font 50 morts et des milliers de déplacés. Ensuite, les négociations entamées par le médiateur de la République, Monseigneur Paulin Pomodimo, aboutissent à la signature d’un accord de cessez-le-feu, le 9 octobre 2011.

Cet accord exige l’arrêt immédiat des hostilités, des campagnes médiatiques et de toutes les exactions et violations des droits humains, le retrait de toutes leurs troupes de la ville de Bria et le retour des combattants des deux parties dans leurs sites respectifs.

De plus, la CPJP qui avait signé un cessez-le-feu avec le gouvernement le 12  juin, s’était engagée à adhérer sans délai à l’accord de paix global de Libreville signé le 9 mai 2008.

Les négociations étaient également fondées sur la promesse de lancer le plus rapidement possible le programme de Désarmement démobilisation et réinsertion (DDR) des ex-combattants en vue de créer un cadre de paix et favoriser le rétablissement de la sécurité.

Mais depuis la signature de ce cessez-le-feu, le programme ne touche pas encore  ce groupe armé. Seule l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (un autre groupe armé présent dans le Nord et le centre-nord, a vu ses éléments passer l’étape de désarmement. Des mécontentements ont commencé à se faire sentir au sein de la CPJP qui pense que le DDR traine encore.

 

Bangui : Environ 5 femmes meurent chaque jour pendant l’accouchement selon UNFPA

Bangui, 13 juin (RJDH)- « Cinq femmes meurent chaque jour en donnant la vie », a indiqué la représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Thérèse Zébra, lors d’une réunion de réflexion sur la mortalité maternelle, tenue le mardi 12 juin à Bangui.

 Cette rencontre regroupait les préfets, les sous-préfets et les maires des 16 préfectures de la République Centrafricaine. L’objectif est d’informer ces autorités administratives sur l’enjeu de la mortalité maternelle dans le pays, en vue de mettre en place une stratégie devant contribuer à améliorer la santé maternelle.

« Les causes de la mortalité maternelle se présentent à plusieurs niveaux,  entre autres l’éloignement des localités des centres de santé ; ce qui empêche certaines femmes enceintes d’aller aux consultations prénatales », a évoqué  Josué Binoua, ministre de l’administration du territoire.

Il a également déploré  le mauvais accueil du personnel de santé vis-à-vis des femmes enceintes de même que le manque de véhicule pour transférer rapidement les femmes dans des centres de référence, en cas de complication d’accouchement.

Pour la représentante de l’UNFPA, Thérèse Zébra, cette initiative devrait aboutir à la création d’un partenariat  global en vue de promouvoir les droits humains, notamment le droit à la santé de reproduction, à l’égalité et à l’équité du genre.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 00:04

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Six personnes élues contre l’achat frauduleux des diamants centrafricains

Radio Ndéké Luka Mercredi, 13 Juin 2012 11:27

Les mines centrafricaines ont longtemps été sujettes à d’innombrables fraudes tant de la part des centrafricains que des étrangers. Pour s’attaquer à ce mal économique de manière régionale en vue d’orienter les pertes dans les caisses de l’Etat centrafricain actuellement très mal en point, 6 nouveaux membres du bureau de la coopérative minière de la Mambéré Kadéï ont été élus ce 10 juin à Berberati par le  Bureau National afin d’assainir l’environnement minier dans la région Ouest de la RCA.

Ce bureau renouvelé dont le Président est  El-Adj Adamou Yakizi, collecteur de diamant et Or, a pour objectif  de combattre systématiquement la vente frauduleuse des pierres précieuses de la région.

Selon Radio Ndeke Luka, le nouveau staff se dit engagé à relever de grands défis relativement sur l’opacité qui couvre l’achat et le trafic de produits miniers extraient dans la Mambéré Kadéï. Le Bureau National a  aussi sagement conseillé à Yakizi et ses collaborateurs de faire preuve de patriotisme pour la mission qui leur est confié. La mission  a de même promit 50% sur le gain d’un produit frauduleusement acheté à celui des 6 qui en ferait la dénonciation.  De quoi montrer aux choisis l’importance de la mission, l’attente très intéressée des artisans miniers de la région appauvris dans les 15 dernières années et plus grave encore dans les 5 années récentes.

Par ailleurs, le vice-président national, Paul Ngueganza a de son côté incité les coopérants de la Mambéré Kadéï à s’acquitter de leurs patentes pour alimenter la caisse publique centrafricaine mais plus que tout, d’éviter d’envoyer des mineurs dans les chantiers de mines au détriment de leur éducation.

Le Bureau National a de par-dessus tout montré aux nouveaux élus et aux quelques artisans miniers notoires de la région, les avantages liés à la pratique des recommandations qui sont entre autres des  voyages à l’étranger, des rencontres avec des partenaires étrangers et une meilleure vente de leurs produits sur le territoire nationale et à l’étranger.

Dans la Mambéré Kadéï, en plus de Berberati, la mission a en plus installé des succursales à Bania et à Carnot.

Pour rappel, la Mambéré Kadéï est l’indéfectible grenier économique de la RCA. Structurer les exploitations minières artisanales dans cette zone est indéniablement un grand profit pour la République Centrafricaine dont les produits miniers sont dilapidés et l’économie très agonisante.

 

Le CDSEC fustige Faustin Touadera et menace de descendre dans la rue

Radio Ndéké Luka Mercredi, 13 Juin 2012 14:09

Plus de 150 centrafricains diplômés sans emploi ont laissé entendre ce mercredi 13 juin 2012 qu’ils descendront dans les rues de Bangui d’ici peu parce que le Premier ministre Faustin Touadera aurait marché sur sa parole.

« Touadera a entièrement failli à sa mission du Chef du gouvernement en évitant un face à face avec le CDSEC» martèle l’un des responsables du Collectif des Diplômés Sans Emploi de Centrafrique, Magloire Sakombo, à Radio Ndeke Luka ce 13 juin.  Avec une  banderole et une mauvaise mine, ce collectif s’est pointé ce mercredi matin devant le portail de la Radio Ndeke Luka pour lever le voile sur ce qu’il qualifie d’irresponsabilité de la part du Premier ministre Archange Faustin Touadera. Après avoir rapidement chanté l’Hymne national de la République Centrafricaine juste à l’entrée de la radio, le Collectif, par son Président Ouvoga Demanda Poétcamba Mandapi, justifie cette présence improviste par un nouveau refus du Premier ministre de recevoir le collectif.

Selon  Poétcamba Mandapi, Touadera avait promis au CDSEC que le Chef de l’Etat centrafricain l’a mandaté pour que les diplômés sans emploi puissent être intégrés dans la fonction publique. Malheureusement, jusqu’ici, ce mandat souffre de non réalisation. Il énonce aussi que le collectif vient d’accuser son deuxième rejet d’audiences auprès du Chef du gouvernement centrafricain et de façon intermédiaire. Pour la première audience, Touadera s’était servi de son Directeur de Cabinet Simplice Sarandji pour contraindre le CDSEC à reprendre le chemin de la maison sans gain de  cause. Aujourd’hui, c’est par un lieutenant de sa sécurité que le Chef du gouvernement apprend à la masse des sans-emploi en sit-in devant la primature, qu’il ne peut pas les recevoir parce que son Directeur de cabinet serait actuellement en Turquie et que sans ce dernier, aucune concertation n’est possible. Pour le Président du collectif, la continuité de service devrait en réalité être prise en compte dans cette situation qui donne l’entière clé de la rencontre à Sarandji.

Le CDSEC entend ne rien comprendre des rebuffades de Touadera qui pourtant, s’était tenu garant de leur intégration en 2012 après la libération des places à la suite de l’assainissement administratif de l’an dernier. Le collectif indique qu’il avait fondé son espoir sur cette parole d’honneur dite par le Chef du gouvernement  mais qui par les faits a perdu tout crédit. De surcroit, selon les membres du bureau du collectif, le fait que Touadera ait remis le cas  des diplômés sans emploi aux décisions du Conseil Administratif du FMI,  réduit à
5%   les chances des membres du CDSEC pour être intégrés dans la fonction publique. Qu’arrivera-t-il si le Conseil du FMI ne prend pas en compte le dossier CDSEC ? Telle est la plus grande inquiétude de ces diplômés sans emploi qui depuis des années n’ont pu voir clair sur leur devenir professionnel.

De ce fait, le CDSEC à publiquement dit à Radio Ndeke Luka que Faustin Touadera a complètement failli à sa mission de Premier ministre avec le non-respect de son engagement à offrir du travail à une poignée de centrafricains désœuvrés.  De plus, le collectif entend tenir une Assemblée Générale extraordinaire ce samedi 16 juin 2012 pour décider ce qu’il y a lieu de faire afin que le monde entier sache qu’ils n’ont pas de quoi faire pour gagner de l’argent et subvenir à leurs besoins.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 23:08

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

De nos correspondants

Ndélé : La CPJP se dit impatiente d’attendre le programme de désarmement

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Ndélé, 12 juin (RJDH)-Le groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), opérant dans le Nord de la République centrafricaine a exprimé sa préoccupation au sujet du programme de Désarmement, démobilisation  et réinsertion (DDR) de ses combattants.

« Nous sommes mécontents de l’attitude du gouvernement parce que nous avons signé  l’accord de cessez-le-feu et l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) le 9 octobre 2011, soit 7 mois passés, aucun acte n’a été posé jusqu’ici », a confié au correspondant du RJDH, le chauffeur de commandement du leader de la CPJP, Abdoulaye Hissène depuis Ndélé (Nord).

Des sources dignes de foi confirment que la CPJP a l’intention de reprendre les armes pour exiger des actions de la part du gouvernement.

A titre de rappel, les affrontements entre ces deux forces en présence dans le Nord-est en septembre 2011 à Bria, avait causé la mort d’environ 50 personnes et des milliers de déplacés. Les négociations menées par le médiateur de la République, Monseigneur Paulin Pomodimo, les deux groupes armés avaient accepté de signer un accord de cessez-le-feu, le 9 octobre.

L’accord comprenait cinq points, à savoir l’arrêt immédiat de toutes les hostilités, des campagnes médiatiques et de toutes les exactions et violations des droits humains, le retrait de toutes leurs troupes de la ville de Bria et le retour des combattants des deux parties dans leurs sites respectifs. De plus, la CPJP qui avait signé un cessez-le-feu avec le gouvernement le 12  juin, s’était engagée à adhérer sans délai à l’accord de paix global de Libreville signé le 9 mai 2008.

 

Obo : Extension possible, à plus de 25 kilomètres, de la zone de sécurité

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Obo, 12 juin 2012 (RJDH) – Une réunion conjointe des forces américaines, ougandaises et centrafricaines, tenue le 11 juin, à Obo (Est), a porté sur l’extension possible, au-delà de 25 kilomètres de la ville, de la zone de libre circulation suggérée.

Lors de cette réunion, les forces tripartites ont donc exploré la possibilité d’étendre encore plus la zone de sécurité, qui avait été portée, une semaine plus tôt, à 25 kilomètres, au lieu de 5 kilomètres comme c’était la règle jusque-là.

La rencontre des forces conjointes a aussi permis de dresser le bilan des attaques de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) au cours de la semaine précédente.

Il est ressorti  que le 7 juin,  les rebelles de  Joseph Kony, leader de la LRA, ont attaqué le village de Bangadi, en République démocratique du Congo, où ils ont  pillé de la marchandise. Le 9 juin, la LRA a aussi attaqué un véhicule de l’ONG internationale SOS entre les villages de Gangala et de Banda, dans le Nord-est de la RDC. Ils  ont battu  quatre passagers, puis se sont emparés d’une radio de retransmission et d’un ordinateur.

Des membres du Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA) et d’ONG internationales ont pris part à cette réunion de sécurité,  à laquelle participaient aussi les autorités locales.

Le mercredi 6 juin, les forces conjointes de lutte contre l’Armée de résistance du Seigneur avaient d’abord tenu une réunion à Obo, en vue d’informer la population sur l’extension à 25 kilomètres de la ville, au lieu de 5 kilomètres, de la zone de libre circulation recommandée.

 

Rafaï : La barge renversée vendredi est repêchée de la Chinko

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Rafaï, 12 juin (RJDH) – Le  bac qui sert de traversier sur la rivière Chinko, à  Rafai, et qui s’était renversé le vendredi 13 Juin, a été repêché, le lundi 11 juin, par le personnel des passeurs appuyés par des jeunes de la localité et des plongeurs.

Maurice Ndébia, responsable des passeurs, explique que l’embarcation peut encore être utile, mais qu’elle ne peut désormais transporter que 12 tonnes en raison de son mauvais état. Troué de partout, le bac devra être réparé ou changé. Le groupe électrogène fonctionne tandis que la boîte de vitesse et d’autres pièces d’équipement doivent être remplacée.

Le travail des structures humanitaires œuvrant  dans  la localité auprès des populations affectées et des victimes de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) a été freiné par l’avarie du bateau.

Parfait Mbétigaza, assistant technique à l’ONG Premier Urgence-Ami, a indiqué que le renversement du bac n’a pas permis au personnel de se rendre à Agouma et dans les périphéries.

Abakar Mahamat, l’assistant du responsable des passeurs, confirme que la navigation a repris lundi, mais que celle-ci s’effectue par traction manuelle. « La saison pluvieuse est à son début.  Il est donc nécessaire de remédier rapidement au problème de traction ».

Environ les deux tiers des marchandises et bagages submergés ont été récupérés. Il s’agit de vivres (boîtes de conserve, biscuits, bonbons, etc.), de détergents, d’ustensiles de ménage, de chaussures et de vêtements.

Les autorités  locales ont mis en garde  les responsables du véhicule submergé et les passeurs de ne pas permettre à la population de consommer les produits abîmés.

 

Bangui : Fin de l’atelier des journalistes des pays des Grands Lacs sur le VIH-sida

Bangui, 12 juin (RJDH) – L’atelier régional des pays des Grands Lacs,  qui se déroulait au Rwanda, a pris fin, le lundi 11 juin, avec la production de trois émissions, des reportages et des débats sur l’impact des conflits sur lutte au VIH-Sida, a rapporté  un participant membre  du RJDH.

« Les journalistes centrafricains, burundais et congolais ont échangé avec leurs collaborateurs du Rwanda. Ils ont pu mieux connaître le pays et sa population, en plus de participer à des débats régionaux  animés par des experts venus des quatre pays », a résumé Cyprien Indikumana, coordinateur régional du projet Médias d’Afrique centrale de lutte contre le VIH- Sida (MA-VIH).

Des discussions ont également eu lieu sur  la stratégie à mettre en place pour renforcer la collaboration entre les médias, les autorités publiques et la société civile en matière de lutte contre la pandémie du VIH-sida , a rappelé Cyprien Indikumana.

Les participants ont recommandé qu’une synergie de lutte contre ce fléau, devra être établie comme une priorité en ce qui concerne les stratégies efficaces de lutte contre le sida dans les pays des Grands Lacs.

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 22:22

 

 

 

 

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Risque de disparition des lions et éléphants en RCA

Mardi, 12 Juin 2012 14:25

Le danger qui plane sur la faune centrafricaine est sans précédent. La République  Centrafricaine n’a jamais enregistrée de telles pertes dans son monde animal. Un nombre incalculable d’hippopotames ont été anéantis dans la Mambéré Kadéï la semaine dernière. Non loin de là, c’est l’avenir des lions et des éléphants qui vivent dans la Préfecture du Mbomou qui s’assombrit.

L’alarme est sonnée ce 11 juin par une ONG locale sur un constat du nombre réduit de ces joyaux nationaux. A Radio Ndeke Luka, l’ONG ajoute que « la menace ne se limite pas qu’au animaux. Le carnage se fait même sur les poissons avec les produits toxiques administrés par les population». La réduction de l’environnement proche des animaux par des abatages immodérés des populations et autres intrus poussent de nombreux animaux à fuir la région pour trouver asile ailleurs.

Selon cette ONG, le massacre des animaux et la dévastation de la forêt sont les plus causés par les fils même du Mbomou que ceux qui amarrent la région, entres autres,  les congolais de la RDC. En palliatif, l’ONG de symbiose avec les autorités du Mbomou a planifié des séances de sensibilisation et des formations des populations sur les graves conséquences écologiques et économiques résultants du saccage de ces biens nationaux.

 Sans plus tarder, certaines sous-préfectures du Mbomou ont été consécutivement sensibilisées ce 11 juin, notamment, Bangassou I, Bangassou II, Béma, Gambo, Niakari, et Ouango. Un périmètre de sécurité est aussi prévu par l’ONG en vue de protéger le reste des lions et éléphants  encore présents dans la réserve.

 

Réajustement des prix des hydrocarbures, l’USTC monte au créneau

Mardi, 12 Juin 2012 14:21

 

Les Centrales syndicales de Centrafrique sont montées ce 12 juin 2012 au créneau, pour dénoncer le réajustement des prix des produits pétroliers à la pompe. Les leaders des centrales syndicales profitent de l’occasion pour revendiquer l’application du statut particulier de la fonction publique du 10 Aout 2010.  Dans une lettre commune de protestation du 07 juin dernier, ces centrales syndicales ont rappelé que depuis 1985, les salaires des fonctionnaires de l’état n’ont jamais été réévalués. Pour les centrales syndicales, la seule alternative de l’heure, c’est le réajustement des salaires en vue de faire face au coût élevé de la vie.

Selon Pierre Lebrun Siovène, Secrétaire Général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (USTC) interrogé par Radio Ndeke Luka, « les leaders syndicaux ont exprimé leur indignation face à cette attitude du gouvernement qui pourtant, affirme sa volonté de faire de la « réduction de la pauvreté » la priorité  des priorités et, en même temps, élève une vive protestation contre cette mesure de nature antisociale et impopulaire ».

« Aussi, ces leaders en ont appelé au sens de responsabilité du gouvernement pour que soit clarifiée, dans les meilleurs délais, la perspective de l’indexation des salaires sur l’indice réel de la cherté de la vie, afin de garantir la paix sociale », a-t-il mentionné.

Pour lui, « au lieu que le gouvernement cherche à mettre en application ; sinon entamer les négociations sur les 71 points de revendication déposés depuis 2011 sur sa table par ces centrales syndicales, c’est le mutisme total qui règne. D’ailleurs un organe appelé Cadre Permanent de concertation et de Négociation mis en place à cet effet n’existe que de nom.  Toutefois, les centrales syndicales continuent de privilégier le dialogue.

La réaction de ces leaders syndicaux intervient après celle des partis politiques de l’opposition préoccupés par l’insécurité alimentaire dans le pays. Tous ont dénoncé une situation précaire que traverse les centrafricains sous le régime de l’actuel président François Bozizé.

Dès la prise du pouvoir par la force de ce dernier depuis 2003 jusqu’à ce jour, les centrales syndicales avaient mis en veilleuse leurs revendications. Néanmoins, leurs leaders ont commencé ces derniers temps à mener certaines actions allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de vie.  

 

L’AFB sur les traces du Sous-lieutenant Koudoukou

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Mardi, 12 Juin 2012 14:23

Le Sous-lieutenant Georges Albert Koudoukou, sacré compagnon de la libération de la France reste à jamais gravé dans la mémoire des Centrafricains ainsi que leur pays colonisateur qu’est la France. Il a été aussi un des héros de la bataille de Bir-Hakeim aux côtés du  général De Gaulle en 1945.

En ce 12 juin 2012, jour mémorial à cette bataille, l’Alliance Française de Bangui, rend un hommage mérité à ce 1er officier centrafricain. Ceci à l’occasion du 70e anniversaire de la bataille de Bir-Hakeim et de sa mort en 1942 dans le désert libyen. Des expositions et conférences débats sur les parcours de cet illustre militaire colonial sont réalisées en son honneur.  

Georges Albert Koudoukou est né vers 1894 à Fort-Crampel, appelé Kaga-Bandoro (nord). Ses parents sont originaires du Dar-El-Kouti dans la région de Ndélé (nord).

En janvier 1916, il s’est engagé volontairement pour la durée de la guerre contre la colonie allemande du Cameroun, dans le bataillon n°3 de l’Afrique Equatoriale Française sous matricule 1491. Les combats ont connu la défaite de l’Allemagne en 1914 et Koudoukou est nommé Caporal.

En 1922, le Caporal oubanguien est muté au bataillon n°02 de l’AEF quand il a signé à nouveau un contrat de 4 ans avec l’armée Française. Affecté en France à Mont-de-Marsan au 14ème régiment des tirailleurs coloniaux, il est désigné pour servir à la 9ème compagnie du 16ème  régiment de tirailleurs sénégalais qui était au front au Maroc.

 Devenu sergent, Georges Albert Koudoukou reçoit la médaille coloniale avec l’agrafe intitulée « Maroc 1925 ».

En 1926 puis en 1930, Koudoukou se rengage pour 4 ans et reçoit  la médaille militaire en 1930, alors qu’il servait au 12e RTS, en garnison à la Rochelle en France.

Désigné pour le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad puis le bataillon des tirailleurs de son territoire d’origine de l’Oubangui-Chari, l’adjudant Koudoukou a effectué un troisième séjour en métropole entre 1932et 1934.

Devenu adjudant-chef en 1934, le grand guerrier Banda de l’armée Française, fait fonction d’adjudant de compagnie à la 1ère  compagnie du camp Kassaï à Bangui jusqu’en 1939.

A Bangui, un monument et une avenue lui ont été dédiés par les autorités centrafricaines. Ces patrimoines se trouvent à ce jour dans le 3ème arrondissement de la ville.

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 22:20

 

 

 

 

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Contact: 00 236 70909278 – rjdh.car@gmail.com  http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

De nos correspondants

Bangui, le lundi 11 juin 2012

Birao : L’insécurité alimentaire persiste

« La situation alimentaire devient de plus en plus grave dans la préfecture de la Vakaga » (Nord-est), a déclaré le lundi 11 juin, le maire de Birao, Ahmat Moustapha, joint par le RJDH.

Celui-ci a fait savoir que depuis environ trois semaines, au moment où la crise alimentaire a été constatée dans la Vakaga, la population n’a pas encore reçu d’aide, ni du gouvernement, ni des organisations humanitaires.

Ahmat Moustapha a fait remarquer que plusieurs cas de malnutrition ont été enregistrés chez les enfants de moins de cinq ans dans la commune de Sikikédé, à cause de cette crise alimentaire qui frappe des milliers de personnes.

Les organisations humanitaires travaillent depuis sous la direction du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, en vue de mobiliser les ressources et organiser une éventuelle assistance en faveur de la population.

 

Sam-Ouandja : Meurtres et tentative de meurtres de femmes accusées de sorcellerie

Une source digne de foi confirme que deux femmes soupçonnées de sorcellerie ont trouvé la mort les 28 et 30 mai à Sam-Ouandja (Nord-est) après avoir été battues par des éléments du groupe armé de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR). Une autre femme a subi les mêmes traitements, mais a survécu.

La source, qui affirme avoir été témoin des faits, a relaté au correspondant le fil des événements.

« Le mercredi 30 mai, une femme âgée d’environ 50 ans habitant le quartier Gbaka 2 à Sam-Ouandja a trouvé la mort suite aux bastonnades des éléments de l’UFDR. C’est une famille qui l’accusait d’avoir envoûté son fils décédé à l’hôpital, qui a dénoncé la femme à ce groupe armé », a expliqué le témoin.

Deux jours plus tard, deux autres femmes accusées d’avoir rendu infructueuse « par envoûtement » la production de diamant au chantier Yangou-Bamara, ont été également arrêtées et battues par des combattants de l’UFDR, à proximité de la mairie.

« Une des victimes est âgée de 55 ans. Elle est morte suite à des coups et blessures qu’elle a reçus. La deuxième était dans un état critique. Elle a été amenée au centre de santé de la localité pour y recevoir des soins, où elle prend du mieux», a expliqué le même témoin.

Le RJDH a réussi à contacter le député de Sam-Ouandja pour vérifier ces informations, mais ce dernier n’a pas souhaité se prononcer. Par ailleurs, des problèmes de réseaux téléphoniques ont empêché de contacter la gendarmerie de Sam-Ouandja ainsi que le haut commandement de l’UFDR.

 

Mboki : Les victimes de la LRA se disent abandonnées

Le président de l’association des victimes de la LRA de Mboki affirme que « cette association qui compte environ 50 membres se sent abandonnée à son triste sort ».

La prise en charge psychosociale, selon lui, n’est pas été effective. Il lance donc un appel au gouvernement et aux ONG humanitaires pour une assistance aux victimes de la LRA.

Le président s’est exprimé dans le cadre de la journée communautaire des victimes de la LRA, célébrée en partenariat avec l’ONG COOPI, le samedi 9 juin à Mboki, dans le Haut-Mbomou.

La cérémonie a eu lieu en présence des autorités politiques, militaires et religieuses. Le représentant du chef de projet COOPI, le docteur Agboko, dénonce quant à lui l’existence « de nombreux cas de violations des droits de l’homme dans la localité, de violence basée sur le genre et de maltraitance des enfants, entre autres».

Le représentant du maire de Mboki a pour sa part évoqué les cas de violence courante dans la localité et lancé un appel aux ONG pour une lutte concertée contre les violations des droits de l’homme.

 

Kanga –Bandoro : Les éléments du rebelle tchadien Baba-Laddé continuent de semer la terreur

La population de la Nana-Gribizi (Centre-Nord), dans la foulée du désarmement, le 16 mai, des anciens combattants de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), à Kanga-Bandoro, continue toujours de vivre dans la crainte, ce qui l’empêche de vaquer librement à ses occupations.

Selon Pierre Ousmane, sous-préfet de Mbrès, les éléments de Baba-Laddé, en débandade par les forces tchadiennes et centrafricaines depuis le 23 février 2012, commettent souvent des exactions dans la préfecture de Nana-Gribizi.

Selon lui, le week-end dernier, au retour de la campagne économique à Bozou, située à 20 km de Mbrés, un groupe armé manoeuvrant dans cette localité a été surpris par les éléments assurant la sécurité du préfet. Ils ont abandonné sur place un cheval, un âne, une tenue militaire et d’autres effets, récupérés et déposés à la brigade de la gendarmerie.

Rappelons que depuis que Baba-Laddé et ses éléments ont été délogés, certains de ces hommes sont basés dans les zones minières de Kangbie et de Bozou et que, de temps en temps, selon le préfet, ils pillent la population.

« Il faudrait que le gouvernement prenne sa responsabilité une fois de plus pour chasser ces hommes armés », a conclu le préfet.

 

Bangui : La commission nationale des réfugiés appelle au respect des droits de ceux-ci

« Les réfugiés ont beaucoup de difficultés en Centrafrique au niveau des forces de l’ordre et de défense, dans l’exercice de certaines activités de revenu, de commerce, d’agriculture et dans bien d’autres secteurs», soutient Albert Sangou-Gbaya, directeur des affaires juridiques à la Commission nationale des réfugiés (CNR).

Celui-ci intervenait dans le cadre d’une rencontre de vulgarisation des lois régissant la protection des réfugiés en République centrafricaine, offerte aux agents de sécurité et de maintien de l’ordre, le 8 juin à Bangui.

Le directeur des affaires juridiques de la CNR a fait savoir que les réfugiés congolais, soudanais et autres vivant sur le territoire centrafricain sont des êtres humains et que leurs droits devraient être respectés.

En guise de rappel, la loi portant statut des réfugiés en République centrafricaine a été adoptée en 2007 à l’Assemblée nationale, mais faute d’avoir été vulgarisée, elle est encore inconnue du public et non appliquée.

 

 

Mboki : Un bébé abandonné dans la brousse et retrouvé par une famille

Un bébé naissant abandonné dans la brousse a été retrouvé le dimanche 10 juin par un couple non loin de son domicile, à la sortie nord-ouest de Mboki.

Le couple raconte avoir été chercher du bois quand il a entendu les cris du bébé. « Nous sommes accourus le ramasser à une centaine de mètres ».

Selon les informations recueillies, le nourrisson a été amené chez madame le maire de Mboki, et ensuite transféré d’urgence à l’hôpital pour consultation. Le Chef de centre de l’hôpital de Mboki, Julienne Yangouzia, a confirmé l’état viable du nourrisson de 2,6 kg.

Le chef de centre a par ailleurs expliqué que le nourrisson serait né dans la matinée du dimanche.

Le responsable médical de l’Organisation non gouvernementale Médecin Sans Frontière Hollande, de Mboki, Claude Bissawanga, a expliqué que « la prise en charge médicale du bébé et son allaitement sont les principales préoccupations de l’ONG en attendant son transfert dans un centre spécialisé ou un orphelinat ».

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 21:31

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Peine purgée pour les 7 militaires retraités !

Radio Ndéké Luka Lundi, 11 Juin 2012 13:53

Les 7 militaires et gendarmes retraités placés sous mandat de dépôt le 9 août 2011 à la maison carcérale de Ngaragba devraient en principe recouvrer leur liberté ce Lundi 11 mai 2012. Ils ont fini de purger le 9 juin dernier leur peine de 10 mois requis par le Tribunal de Grande Instance de Bangui.

Ces militaires avaient été poursuivis pour violences et voix et faits, séquestration, vol, menace de mort, pillage.  Il s’agit d’une affaire qui les a opposés à Jean-Francis Bozizé accusé de détournement des fonds destinés au payement de leurs arriérés de salaires, des fonds débloqués par l’Union Européenne.

Dans leur colère lors de la réclamation du payement de leurs dus en 2011, ces retraités avaient séquestré le Médiateur de la République, Monseigneur Paulin Pomodimo. Ils l’avaient conduit manu-militari à bord de son véhicule au siège de la délégation de l’Union Européenne.
Ces anciens militaires et gendarmes retraités avaient justement revendiqué le paiement de leurs 31 mois d’arriérés de salaire ainsi que leurs frais d’accompagnement qui s’élèvent à 19.650.000 frs pour chacun (environ 30230 euros).

Dans cette même affaire, ces militaires en retraite avaient pointé un doigt accusateur vers le ministre délégué à la Défense nationale, Jean-Francis Bozizé, pour détournements de fonds, un dossier relayé par les directeurs de publication « Les Collines de Bas-Oubangui » et « Médias + » traduits en Justice puis libérés par la suite.   

 

Un Bac et un camion surchargés coulent dans le Mbomou

Lundi, 11 Juin 2012 13:52

La rivière Chinko sur l’axe Bangassou-Mboki a été le théâtre d’un accident le 8 juin dernier. Un véhicule de marchandises de marque Mercedes Benz transportant plus 50 de passagers a chaviré dans cette rivière. La machine qui permet la traversée de la rivière  était très avilie et n’a pu supporter l’énormité de la charge de l’automobile.

Selon le correspondant de Radio Ndeke-Luka, les passagers du véhicule ont réussi à gagner les cotes de la rivière et aucune perte de vie n’a été signalée dans cet accident. Par contre le Bac, le camion et certaines marchandises demeurent encore sous la rivière Chinko attendant d’être rétracter.

Le Bac de la rivière Chinko est l’un des rares bacs que compte la RCA depuis fort longtemps. C’est l’unique moyen pour la traversée des automobiles et engins lourds sur cette rivière. Avec cet accident, la Chinko restera dépourvu d’un  pont ambulant et ce pour de nombreux mois. Un désavantage pour l’économie, les populations et les sociétés dépendantes du dit Bac.

L’électricité revient à Mobaye, liesse de la population

Lundi, 11 Juin 2012 13:51

Le courant électrique est enfin revenu dans la ville de Mobaye. Ce retour est vivement salué ce 9 juin 2012 par des chants d’allégresse, des cris de joie, des concerts de casserole et danse individuelle ou groupée. Un retour qui libère de l’emprise de ceux qui ont dûment exploités la crise à des fins pécuniaires.

Depuis plus de 4 mois, la ville de Mobaye a été touchée par l’épidémie des nuits obscures de la République Centrafricaine dues à la vétusté des machines de l’Energie Centrafricaine. A l’instar de nombreux groupes de l’ENERCA qui alimentent les villes de provinces de la RCA, celui de Mobaye est aussi fatigué par l’âge et a fini par tomber en panne. Ce sont des techniciens Congolais qui ont finalement réussi à remettre le groupe électrogène en marche sous caution des autorités de la  Basse-Kotto, après plusieurs essais de redémarrage par les techniciens de la région.

Toutefois, la félicité des habitants de la ville de Mobaye n’est pas totale. Certains résidents qui ont exploité la situation pour se faire de l’argent avec leurs mini groupes électrogènes ont été déçus de ce ré-fonctionnement du groupe de l’Energie Centrafricaine. Les populations vont devoir charger leurs téléphones portables chez eux, conserver les aliments à la maison et se désaltérer à l’eau fraiche. Ce qui n’était pas le cas pendant les 4 mois de Mobaye sans électricité.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 18:36

 

 

 

 

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Bangui, le jeudi 07 juin 2012 Zémio : Les 2 blessés de l’attaque de la LRA racontent leur mésaventure. Deux survivants de l’attaque, du lundi 4 juin, par des éléments de l’Armée de la résistance du seigneur (LRA) à Karmadar, village situé à 115 km de Rafaï (Sud-Est) sur l’axe Djéma, ont confié à notre correspondant le récit de leurs mésaventures. Alphonso Lingago, commerçant âgé de 33 ans, un des survivants, raconte ce qui lui est arrivé. « Entre Galé et Tangazi, à 2 kilomètres de Karmadar, vers 14 heures, mon compagnon et moi, nous étions en vélo quand une dizaine des éléments de la LRA sont sortis et ont tiré sur nous. J’ai reçu une balle au bassin droit. Je suis tombé en syncope par la suite. Les hommes de la LRA en ont profité pour me fouiller et ont saisi 13 grammes d’or, des articles divers, des cigarettes, des produits pharmaceutiques et une somme de 180 000 FCFA ». Le survivant dit ignorer la destination de son compagnon et se pose même la question à savoir s’il est encore vivant ou s’il a plutôt été emporté par les éléments de la LRA. L’autre survivant, Zélote Zoba, âgé de 47 ans, livre à son tour son témoignage. « La population du chantier Tangbazi a aperçu les éléments de la LRA à distance et a pris la fuite. Les rebelles ont ouvert le feu sur la foule. J’ai reçu une balle dans la paume de la main », raconte le survivant qui signale aussi que les rebelles ont cassé et pillé toute les maisons du chantier. Par souci de protéger l’identité des victimes, des pseudonymes ont été utilisés.

 

Obo : Extension de la zone de circulation jusqu’à 25 km de la ville

Les forces conjointes de lutte à l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) ont tenu une réunion à Obo (Est), le mercredi 6 juin, en vue d’informer la population sur l’extension à 25 kilomètres de la ville, au lieu de 5 kilomètres, de la zone de libre circulation recommandée jusque-là, a fait savoir Radio Zéréda. Les forces conjointes de la traque à Joseph Kony ont tenu cette réunion avec tous les chefs des quartiers et villages d’Obo et des environs pour leur annoncer l’extension de la zone de circulation et faire le point sur la sécurité à Obo et à Djéma.

 « Nous souhaitons que les forces armées centrafricaines associées aux forces ougandaises continuent leur travail pour traquer le chef de l’Armée de résistance du seigneur, Joseph Kony, et ses éléments », a proposé Barthélémy Mboliditirani, chef du quartier Nairobi 2, aux conseillers américains, lors de la réunion conjointe. Les conseillers américains, au cours de la même réunion, ont invité l’assistance à rester en alerte dès qu’elle soupçonne la présence des rebelles de la LRA dans la ville ou ailleurs, et d’en informer la base aussitôt que possible.

 

Boali : Projet de centre de réinsertion des jeunes contrevenants

Un centre de réinsertion des enfants en conflit avec la loi pourrait être construit, à Boali (Sud-Ouest). Une mission conjointe du PNUD et du ministère de la Justice et de la Moralisation est arrivée dans la ville, le mercredi 6 juin, pour identifier un site potentiel pouvant abriter ce centre. Dominique Sallipanguendji, directeur des affaires pénales et de grâce au ministère de la Justice, précise que ce centre de réinsertion serait destiné aux jeunes qui ont commis des infractions à la loi pénale et qui sont condamnés en vertu de la juridiction des mineurs. « Il y a longtemps que ce centre devrait être construit. Malheureusement, l’ancien site n’a pas été retenu. A cause de son éloignement, il se situe à plus de cinq kilomètres de la ville. Le coût de transfert d’électricité était exorbitant. Nous avons trouvé l’endroit adéquat qui se situe au bord d’un cours d’eau proche du centre de santé, de l’école primaire et du collège », a fait savoir le député de Boali, Bertin Béya, visiblement satisfait. Ce projet de construction serait financé par les fonds de consolidation des Nations Unies, mis en oeuvre par le PNUD-PRED (Programme de renforcement de l’État de droit). « Les travaux de construction vont commencer bientôt », a précisé Dominique Sallipanguendji, qui est aussi magistrat.

 

Obo : Le BINUCA renforce le système sécuritaire dans le Haut Mbomou.

Le Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA) a installé la semaine dernière son antenne dans la préfecture du Haut Mbomou, à OBO (Est), en vue de renforcer le système sécuritaire. Cette initiative devrait aussi permettre de mieux surveiller et contrôler les actions de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony. Le BINUCA est représenté à Obo par Fabrice Ramadan et José Carlos Rodriguez. Ceux-ci vont identifier et évaluer les exactions des éléments de la LRA et faire rapport au bureau central à Bangui.

 

Bangui : Mésentente au sujet d’éléphants destructeurs de récoltes

La société de Dzanga-Sanga, responsable de la gestion du parc Bayanga, ne peut pas dédommager les villageois dont les champs de légumes, situés aux alentours du parc, ont été endommagés récemment par des éléphants. C’est ce que soutient Jean Bernard Yarissem, chargé de programme à Bangui de la WWF, une organisation de défense et de protection de la nature.

La loi et l’arrêté portant création et réglementation du parc de Dzanga-Sanga disent ceci : « L’implantation des parcelles agricoles dans la réserve spéciale de la forêt dense de Dzanga-Sanga n’est autorisée que sur une bande de 500 mètres de profondeur de part et d’autre de l’axe routier Yandoumbé jusqu’au point de la rivière Yobé ».

Selon le législateur, la population devrait donc cultiver près de chez elle, et non s’aventurer sur le territoire du parc. Or, estime le représentant de la WWF, la population cultive au-delà des limites autorisées, soit dans les couloirs réservés aux animaux qui sont protégés par le gouvernement, ce qui crée chaque année des problèmes d’empiètement.

D’après les explications du chargé de programme, WWF a essayé plusieurs fois d’ériger des barrières électriques autour du parc, mais faute de moyens, ce projet n’a jamais vu le jour. Selon ses explications, ce problème de destruction de champs revient année après année, ce qui crée une mésentente entre la population et la société responsable du parc. La population réclame un dédommagement pour ses champs abîmés par les animaux. Mais, s’interroge le chargé de projet, « c’est le gouvernement ou la société qui doit payer ? » Car, dit-il, les éléphants sont un patrimoine national qui ne relève pas de la compétence de la société. Notre objectif, conclut le représentant de la WWF, est d’aider le gouvernement dans la protection et la conservation du parc. Notre but est aussi de l’accompagner dans sa politique de développement.

 

Bangui : Les chauffeurs des taxis et bus mécontents du directeur de la police

Le syndicat des conducteurs des taxis et bus, dans un communiqué de presse diffusé le mercredi 6 juin, dénonce les propos tenus par le directeur général de la police centrafricaine à leur égard. À la suite d’une réunion spéciale, lundi, entre le gouvernement et les représentants des chauffeurs, le directeur général de la police, Henri Wanzet Linguissara, avait déclaré : « Mieux vaut couper un doigt et garder le reste ».

Le syndicat des conducteurs des taxis et bus s’élève contre ces propos qui, selon eux, reviennent à dire qu’il est préférable pour le chef de police de couper le doigt des chauffeurs des taxis et de bus que de couper celui du gouvernement. Le syndicat dénonce aussi l’envahissement des périmètres de la salle de réunion par les agents de la police et de la gendarmerie au cours de cette réunion, une mesure que le syndicat associe à de l’intimidation. Dans ses revendications, lors cette réunion avec le gouvernement, le syndicat avait demandé la réglementation des contrôles de la police et de la gendarmerie. Interrogé sur la question, le directeur général de la police affirme que cette proposition est une manière pour le syndicat de se justifier devant sa base. Pour ce qui est de l’épisode du « doigt coupé », le directeur général de la police a dit ne pas avoir de commentaire à faire. Une assemblée générale du syndicat se tiendra ce samedi 9 juin à la bourse de travail pour faire le point avec les conducteurs de taxis et bus.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 20:29

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Rafaï : Une attaque de la LRA se solde par 2 morts, 2 blessés et 1 enlèvement

OUGANDA-LRA-ACHELLAM

 

Rafaï le 06 juin 2012 (RJDH)-Deux  personnes sont mortes,  deux autres ont été blessées et une autre a été enlevée au terme d’une attaque de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), le lundi 4 juin,  au  village Karmadar, à 115 kilomètres de Rafaï,  sur l’axe Djéma, a rapporté notre correspondant sur place.

Selon le témoignage d’un commerçant qui a assisté à l’attaque, les éléments de la LRA ont passé la nuit dans ce village. Ils ont été repoussés le lendemain par les forces de défense ougandaises (UPDF) qui font la patrouille dans cette localité. En partant, les rebelles ont enlevé un garçon du village.

Les deux personnes blessées ont été transférées à  Zémio par l’UPDF pour y recevoir des soins dans le camp des forces ougandaises.

 

Bangui : La rupture de produits de soins d’urgence s’aggrave

médicaments

 

Bangui, 6 juin 2012 (RJDH)-La rupture des produits de soins d’urgence s’aggrave de jour en jour dans les centres de santé de la capitale,  a expliqué le directeur de l’Unité de cession des médicaments (UCM),  au RJDH.

«L’UCM ne dispose pas pour le moment de fonds  pour faire fonctionner les dépôts et avoir des produits pour les alimenter », a indiqué le docteur Gilles-Stéphane-Landry Ngaya.

L’UCM lance un appel d’urgence  au gouvernement centrafricain pour que celui-ci puisse mettre à la disposition de l’unité de cession « un fonds  qui nous permettra de remédier aux ruptures qui s’aggravent à chaque jour », a insisté le docteur Ngaya.

Selon le directeur de l’UCM, une somme de  900 000 000 FCFA tenant lieu de dettes doit être payée par l’établissement pharmaceutique aux deux  banques créancières, ECO BANK et CBCA.

 

BIRAO : Les humanitaires se mobilisent pour venir en aide à la population de la vakaga

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Bangui, 6 juin 2012 (RJDH)- Hier, le RJDH publiait une information selon laquelle OCHA aurait mobilisé 500 tonnes de nourriture pour venir en aide à plus de 26 000 personnes de VAKAGA. La source de cette information, contrairement à ce que nous écrivions, n’est ni OCHA, ni  IMC, ni Triangle. Nous avons reçu cette information d’une source proche d’OCHA qui a requis l’anonymat.

OCHA discute avec les partenaires pour trouver une solution rapide aux problèmes qui affectent la population de VAKAGA menacée d’insécurité alimentaire.

Face à la situation actuelle dans la préfecture de VAKAGA, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) se prépare pour sa part à apporter un soutien en terme de produits non alimentaires à 350 familles parmi les plus vulnérables, à réhabiliter six forages et à chlorer 15 puits à SIKIKEDI.

 

Mbaïki : Graves problèmes d’eau potable

Mbaïki- le 06 juin 2012 (RJDH) – La population des préfectures de Mambéré-Kadei  et de la Lobaye éprouve des difficultés à se procurer de l’eau potable, signalent les correspondants de Radio Zoukpouna et Radio Songo.

À Mbaïki,  qui compte cinq arrondissements, avec chacun plus de cinq quartiers, la plupart des points d’eau sont tombés en panne.  Les femmes parcourent environ huit kilomètres à la recherche d’eau pour les ménages. D’ordinaire, ces arrondissements disposent d’un point d’eau construit par l’ONG ICDI. Aussi, la Fondation Unraggiodiluce a-t-elle équipé ces points d’eau en matériel technique.

À Berberati, c’est la société de distribution d’eau  qui est en panne. Radio Zoukpana a rapporté qu’une femme habitant le 6e arrondissement qui allait chercher de l’eau a été pourchassée, le lundi 4 juin, vers 3 heures du matin,  par une personne  armée  non identifiée.

La société de distribution d’eau en Centrafrique ne fonctionne que deux jours sur sept à Berberati, a fait savoir la femme pourchassée, « Nous sommes obligés de nous rendre dans la brousse pour trouver de l’eau, ce qui  peut nous  créer des problème de santé et d’insécurité », a-t-elle déploré.

Rappelons que les femmes de la ville de  Berberati ont manifesté leur mécontentement, le 1er juin, en entreprenant une marche jusqu’à la préfecture de la Mambéré-Kadei pour protester contre le manque d’eau potable dans la région.

 

Obo : La force militaire conjointe s’entraîne aux techniques de combat

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Bangui, 6 juin 2012 (RJDH)-Les militaires du Centre de fusion des opérations  combinées  (COFC), dont  plusieurs personnes interrogées à Obo semblent apprécier la présence, apprennent des techniques de combat dans leur traque de l’Armée de la résistance du seigneur (LRA).

L’information a été publiée le mardi 5 juin dans le bulletin ‘’COFC NOUVELLES’’.

Selon cette source, environ  40 militaires centrafricains et 10 militaires ougandais ont participé ensemble, la semaine dernière,  à un exercice d’entrainement dirigé par  les conseillers américains à Obo. Ces militaires ont bénéficié  de techniques et procédures sur la conduite d’une patrouille,  la réaction au contact et les procédures d’attaques en groupes.

Selon la même publication, l’exercice de quatre jours a eu lieu dans les arbustes  autour de la base américaine et sur la piste d’atterrissage. L’entrainement combiné a été conduit pour établir un modèle de procédures pour faciliter les opérations futures. Les conseillers américains aident les troupes centrafricaines et ougandaises à améliorer leurs méthodes pour  mieux assurer la continuité de leurs tactiques.

Entre-temps, une portion de la population d’Obo continue d’apprécier la présence des  militaires dans la ville. Des personnes interrogées par l’envoyé spécial du RJDH à Obo s’estiment rassurées parce que la présence de la force conjointe force les éléments de la LRA à ne plus venir à Obo.

« Mais nous souhaitons  que les militaires accentuent les patrouilles pour nous permettre de vaquer librement à nos activités et que les forces centrafricaines et ougandaises cherchent  à neutraliser Joseph Kony et ses éléments », a souhaité l’une des personnes interrogées.

 

Zacko : La maladie des bœufs tue 36 bêtes

Un total de 36 bœufs sont morts entre avril et juin 2012 des suites dela péripneumonie,  communément appelée Bomsoudé ou maladie des bœufs, dans la localité de Zacko (Nord-Est), a rapporté notre correspondant sur place. 

Kari Sébastien, chef de poste  vétérinaire de la localité de Zacko, avance une explication. « La péripneumonie est une maladie animale qui  fait des ravages. Depuis presque 20 ans, aucune campagne de vaccination pour protéger les bœufs contre ce type de maladies n’a été faite. L’éloignement de la localité   serait la cause de ce délaissement ».

Le chef de poste vétérinaire demande à la Fédération nationale des éleveurs centrafricains et à l’Agence nationale du développement de l’élevage de venir en aide aux éleveurs en mettant en place une pharmacie vétérinaire dans cette  localité.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 01:12

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Obo : L’insécurité fait fuir les gens

 

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Obo, le 05 juin 2012 (RJDH) – La population d’Obo (Est), à majorité composée de jeunes, quitte la ville  pour le Sud-Soudan ou pour la ville centrafricaine de Bangassou pour des raisons d’insécurité et pour trouver un mieux- être.

C’est ce qu’a pu constater un reporter du Réseau des Journalistes pour les droits de l’homme, qui s’est rendu sur place.

Marie, une habitante d’Obo qui a requis l’anonymat, explique que la majorité des jeunes se rendaient à moto ou même à vélo au Soudan pour  y acheter  des marchandises qu’ils ramenaient et vendaient à Mboki et Zémio. « Aujourd’hui, dit-elle, l’insécurité due à la présence de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) fait que ces jeunes préfèrent rester au Sud Soudan ».

Pour  Gabriel Mizedio, « né et élevé à Obo » selon ses propres termes,  l’arrivée de la LRA est à l’origine de l’insécurité, de la rareté des produits de première nécessité et de la flambée des prix. Par exemple, il fait remarquer que, il y a quelques années, la cuvette d’arachides se vendait 250 FCFA. L’année passée, elle était à 10 000 FCFA.

«  Avant, la population d’0bo vivait bien. C’est parce qu’il y avait de la nourriture, de l’argent et de la paix. Et les gens se rendaient librement au  Soudan vendre leur café, puis revenaient avec des marchandises. Obo était ravitaillée par les produits de Bangui ou de Bangassou », constate l’homme.

L’assistant du député au parlement de la circonscription d’Obo et Mboki, Steve Kaïmba explique que le dépeuplement  de la ville d’Obo depuis les quatre dernières années a fait qu’on peut compter environ 8 000 habitants  aujourd’hui au lieu des 14 000 habitants qui y vivaient  autour de 2006 à 2008. Selon lui,  ce dépeuplement est la conséquence des exactions et des enlèvements perpétrés par les éléments de la LRA.

Et face à cette réalité, à laquelle s’ajoute le manque d’emplois,  les jeunes,  pour se sentir en sécurité, vont au Sud Soudan ou à Bangassou.

« Je souhaite le renforcement des capacités en matière de leadership de la jeunesse d’Obo, une ville qui  manque de structure pour permettre aux  jeunes de s’épanouir dans leur propre localité. Que le gouvernement se penche là-dessus. Et je  demande aux partenaires au développement de la République centrafricaine de venir en aide à la jeunesse d’Obo»,  conclut l’assistant du parlementaire.

 

Bangui : Pénurie de médicaments à l’unité chargée de les distribuer

  médicaments

Bangui, le 05 juin 2012 (RJDH) – L’Unité de cession des médicaments (UCM) connaît une rupture de 245 lots de produits pharmaceutiques de première urgence, a constaté le RJDH. 

« Le détournement de fonds par les anciens membres du comité de gestion de l’Unité de cession des médicaments aurait créé cette crise en ce qui concerne le ravitaillement des hôpitaux », soutient Gilles Stéphane Landry Ngaya, directeur de l’établissement.

Le comité antérieur de gestion de l’UCM, poursuit le directeur, aurait détourné les fonds alloués à la gestion et à l’achat des médicaments. Il s’agirait d’une somme d’environ 1 800 000 FCFA.

« Cette entité doit 9 millions FCFA aux banques, à savoir Eco Bank et CBCA, qui nous donnaient de l’argent pour acheter des lots de produits pour un stockage de longue durée. Elles peuvent nous donner de l’argent seulement à condition que nous leur payions la totalité de nos dettes. C’est difficile pour le moment parce que l’UCM traverse  une crise », a-t-il précisé.

Toutefois, une commande d’urgence a été faite en vue de ravitailler les centres de santé pour éviter le pire. « Si l’acheminement se fait en bateau, l’arrivée peut se faire en l’espace d’un mois ou plus, mais si c’est par avion, les produits seront là dans trois semaines ou plus », a indiqué Gilles Stéphane Landry Ngaya.

La plupart des centres de santé sont victimes de ces ruptures de stocks, notamment l’Hôpital communautaire, le Complexe pédiatrique et l’Hôpital de l’amitié.

 

Kabo : 60 maisons ravagées par des incendies criminels

Kabo, le 05 juin 2012 (RJDH) – La population du village Farazala, situé dans la sous-préfecture de Kabo (Nord), vit dans l’insécurité totale,  a confié un agent de la gendarmerie de la ville de Kaga-Bandoro joint lundi par téléphone par le RJDH.

Selon lui, plus de 60 maisons ont été incendiées lundi par des malfrats. Une personne a d’ailleurs trouvé la mort lors de cet incident.

« Les victimes de cet incendie seraient actuellement sans abris et dépourvues de nourriture », a exprimé l’agent.

 

Bangui : L’ancien marché à bétail du PK13 baigne dans l’insécurité

 

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Bangui, le 05 juin 2012 (RJDH) – Une patrouille de policiers a sillonné, le lundi 4 juin, le marché de PK-13 pour assurer la sécurité aux alentours des quartiers avoisinants.

« Hier (lundi), trois policiers armés ont sillonné le marché pour mettre en garde  des jeunes Peulhs. Les policiers pensaient que ces jeunes s’organisaient pour venger leur frère, morts lors d’un affrontement survenu au même endroit à la fin mai », a confié Léonard Simanda, un commerçant interrogé par le RJDH.

De son côté, Sallé Mahamat, délégué des commerçants du marché, croit que la plupart de ces jeunes éleveurs sont ceux qui consomment du chanvre indien, le soir, et qui troublent la tranquillité de la population. « Nous n’avons plus ce droit d’user de violence pour résoudre nos problèmes », a-t-il dit.

Un éleveur, venu de la sous-préfecture de la Ouaka (qui a requis l’anonymat), a livré ce commentaire : « J’ai été aussi interpelé par ces éléments de la police qui sillonnaient le marché pour mettre en garde les jeunes ».

Interrogés, les éléments de la police de l’Office centrafricain de répression contre le banditisme, présents au PK13, n’ont pas voulu donner leur version des faits.

Rappelons que les affrontements du 30 au 31 mai ont fait un mort et trois blessés. Une personne est aussi disparue.

 

Bangui : Grève des bus et taxis évitée, mais des chauffeurs mécontents

 

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Bangui, le 05 juin 2012 (RJDH) – Des chauffeurs de taxis et de bus, au lendemain d’une réunion entre leurs représentants et le gouvernement sur l’augmentation du prix du carburant et la menace d’un grève, protestent contre la décision finale de maintenir la hausse des tarifs.

La réunion, qui s’est déroulée le lundi 4 juin dans la salle de conférence du ministère des Transports, a vu les leaders syndicaux des chauffeurs valider la promesse du gouvernement de réglementer les contrôles policiers excessifs. Mais l’épineuse question du prix du carburant  est restée en plan.

Le consensus entre les représentants des deux parties a été trouvé en fin de journée, lundi. Les tarifs des taxis et bus sont donc maintenus, soit 160 FCFA pour le taxi et 135 FCFA pour le bus.

Informés de l’entente conclue entre leurs représentants et le gouvernement, certains chauffeurs des taxis et bus accusent leur syndicat d’être de connivence avec les autorités du pays.

Dans les jours précédant l’entente, des chauffeurs avaient interpelé le gouvernement par rapport à sa décision d’augmenter les prix du carburant.

« Si on augmente le prix du carburant, on doit également augmenter les tarifs des taxis et des bus », confie l’un des chauffeurs protestataires.

Le secrétaire général des conducteurs de taxis et bus, Brice Pordiane, se dit disposé à discuter avec les chauffeurs mécontents.

 

Birao : 500 tonnes de nourriture mobilisées pour plus de 26 000 personnes

Birao, le 05 juin (RJDH) –  Environ  500 tonnes de nourriture ont été mobilisées par le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) pour plus de 26 000 personnes qui manquent de nourriture dans la préfecture de Vakaga, dans le nord-est de la République centrafricaine.

Selon des humanitaires à l’œuvre dans cette région, et qui ont constaté la situation, notamment International Medical Corps et Triangle Génération Humanitaire, « la situation est alarmante ». La saison des pluies rend la zone inaccessible.

Précisons qu’une intervention humanitaire est en cours de préparation pour répondre au mieux aux besoins urgents de cette population. Mais les contraintes sécuritaires et logistiques compromettent la distribution alimentaire, a fait savoir l’unité d’information d’OCHA.

Le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies mène actuellement des discussions avec des partenaires, des ONG et des agences des Nations Unies afin de pouvoir soigner et nourrir rapidement cette population affamée.

 

Rafaï : Des semences et du matériel agricole pour la population

Rafaï; le 05 juin 2012 (RJDH) – La population de trois secteurs de la ville de Rafaï a reçu, ce lundi 4 juin, des semences et du matériel agricole de l’ONG Première Urgence.

Il s’agit des secteurs de Rafaï centre, Agoumar et Démbia. Ils ont bénéficié de  maïs et d’arachides, a rapporté le correspondant du RJDH.

« En tout, ce sont 150 femmes qui ont reçu des ustensiles de cuisine pour les activités génératrices de revenus, notamment la fabrication de beignets. Les outils agricoles tels que la houe et la machette ne sont distribués qu’aux femmes célibataires », a indiqué le responsable technique de Première Urgence, Donassio Eyaho Bamboyo. Il s’agit du groupe le plus vulnérable et c’est aussi le groupe qui a été identifié dans une enquête auprès des ménages comme étant le plus apte  à réussir des activités génératrices de revenus.

D’après les informations rapportées par le correspondant, les semences ont été distribuées en retard relative à un problème logistique.

Selon le responsable technique de l’ONG le peu de moyen mis à leur disposition par les fonds d’urgence des Nations Unies ne saurait suffire  pour toute la population.

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