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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 22:22

 

 

 

 

éléphants

 

Risque de disparition des lions et éléphants en RCA

Mardi, 12 Juin 2012 14:25

Le danger qui plane sur la faune centrafricaine est sans précédent. La République  Centrafricaine n’a jamais enregistrée de telles pertes dans son monde animal. Un nombre incalculable d’hippopotames ont été anéantis dans la Mambéré Kadéï la semaine dernière. Non loin de là, c’est l’avenir des lions et des éléphants qui vivent dans la Préfecture du Mbomou qui s’assombrit.

L’alarme est sonnée ce 11 juin par une ONG locale sur un constat du nombre réduit de ces joyaux nationaux. A Radio Ndeke Luka, l’ONG ajoute que « la menace ne se limite pas qu’au animaux. Le carnage se fait même sur les poissons avec les produits toxiques administrés par les population». La réduction de l’environnement proche des animaux par des abatages immodérés des populations et autres intrus poussent de nombreux animaux à fuir la région pour trouver asile ailleurs.

Selon cette ONG, le massacre des animaux et la dévastation de la forêt sont les plus causés par les fils même du Mbomou que ceux qui amarrent la région, entres autres,  les congolais de la RDC. En palliatif, l’ONG de symbiose avec les autorités du Mbomou a planifié des séances de sensibilisation et des formations des populations sur les graves conséquences écologiques et économiques résultants du saccage de ces biens nationaux.

 Sans plus tarder, certaines sous-préfectures du Mbomou ont été consécutivement sensibilisées ce 11 juin, notamment, Bangassou I, Bangassou II, Béma, Gambo, Niakari, et Ouango. Un périmètre de sécurité est aussi prévu par l’ONG en vue de protéger le reste des lions et éléphants  encore présents dans la réserve.

 

Réajustement des prix des hydrocarbures, l’USTC monte au créneau

Mardi, 12 Juin 2012 14:21

 

Les Centrales syndicales de Centrafrique sont montées ce 12 juin 2012 au créneau, pour dénoncer le réajustement des prix des produits pétroliers à la pompe. Les leaders des centrales syndicales profitent de l’occasion pour revendiquer l’application du statut particulier de la fonction publique du 10 Aout 2010.  Dans une lettre commune de protestation du 07 juin dernier, ces centrales syndicales ont rappelé que depuis 1985, les salaires des fonctionnaires de l’état n’ont jamais été réévalués. Pour les centrales syndicales, la seule alternative de l’heure, c’est le réajustement des salaires en vue de faire face au coût élevé de la vie.

Selon Pierre Lebrun Siovène, Secrétaire Général de l’Union Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (USTC) interrogé par Radio Ndeke Luka, « les leaders syndicaux ont exprimé leur indignation face à cette attitude du gouvernement qui pourtant, affirme sa volonté de faire de la « réduction de la pauvreté » la priorité  des priorités et, en même temps, élève une vive protestation contre cette mesure de nature antisociale et impopulaire ».

« Aussi, ces leaders en ont appelé au sens de responsabilité du gouvernement pour que soit clarifiée, dans les meilleurs délais, la perspective de l’indexation des salaires sur l’indice réel de la cherté de la vie, afin de garantir la paix sociale », a-t-il mentionné.

Pour lui, « au lieu que le gouvernement cherche à mettre en application ; sinon entamer les négociations sur les 71 points de revendication déposés depuis 2011 sur sa table par ces centrales syndicales, c’est le mutisme total qui règne. D’ailleurs un organe appelé Cadre Permanent de concertation et de Négociation mis en place à cet effet n’existe que de nom.  Toutefois, les centrales syndicales continuent de privilégier le dialogue.

La réaction de ces leaders syndicaux intervient après celle des partis politiques de l’opposition préoccupés par l’insécurité alimentaire dans le pays. Tous ont dénoncé une situation précaire que traverse les centrafricains sous le régime de l’actuel président François Bozizé.

Dès la prise du pouvoir par la force de ce dernier depuis 2003 jusqu’à ce jour, les centrales syndicales avaient mis en veilleuse leurs revendications. Néanmoins, leurs leaders ont commencé ces derniers temps à mener certaines actions allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de vie.  

 

L’AFB sur les traces du Sous-lieutenant Koudoukou

Lieutenant-Georges-Koudoukou.jpg

 

Mardi, 12 Juin 2012 14:23

Le Sous-lieutenant Georges Albert Koudoukou, sacré compagnon de la libération de la France reste à jamais gravé dans la mémoire des Centrafricains ainsi que leur pays colonisateur qu’est la France. Il a été aussi un des héros de la bataille de Bir-Hakeim aux côtés du  général De Gaulle en 1945.

En ce 12 juin 2012, jour mémorial à cette bataille, l’Alliance Française de Bangui, rend un hommage mérité à ce 1er officier centrafricain. Ceci à l’occasion du 70e anniversaire de la bataille de Bir-Hakeim et de sa mort en 1942 dans le désert libyen. Des expositions et conférences débats sur les parcours de cet illustre militaire colonial sont réalisées en son honneur.  

Georges Albert Koudoukou est né vers 1894 à Fort-Crampel, appelé Kaga-Bandoro (nord). Ses parents sont originaires du Dar-El-Kouti dans la région de Ndélé (nord).

En janvier 1916, il s’est engagé volontairement pour la durée de la guerre contre la colonie allemande du Cameroun, dans le bataillon n°3 de l’Afrique Equatoriale Française sous matricule 1491. Les combats ont connu la défaite de l’Allemagne en 1914 et Koudoukou est nommé Caporal.

En 1922, le Caporal oubanguien est muté au bataillon n°02 de l’AEF quand il a signé à nouveau un contrat de 4 ans avec l’armée Française. Affecté en France à Mont-de-Marsan au 14ème régiment des tirailleurs coloniaux, il est désigné pour servir à la 9ème compagnie du 16ème  régiment de tirailleurs sénégalais qui était au front au Maroc.

 Devenu sergent, Georges Albert Koudoukou reçoit la médaille coloniale avec l’agrafe intitulée « Maroc 1925 ».

En 1926 puis en 1930, Koudoukou se rengage pour 4 ans et reçoit  la médaille militaire en 1930, alors qu’il servait au 12e RTS, en garnison à la Rochelle en France.

Désigné pour le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad puis le bataillon des tirailleurs de son territoire d’origine de l’Oubangui-Chari, l’adjudant Koudoukou a effectué un troisième séjour en métropole entre 1932et 1934.

Devenu adjudant-chef en 1934, le grand guerrier Banda de l’armée Française, fait fonction d’adjudant de compagnie à la 1ère  compagnie du camp Kassaï à Bangui jusqu’en 1939.

A Bangui, un monument et une avenue lui ont été dédiés par les autorités centrafricaines. Ces patrimoines se trouvent à ce jour dans le 3ème arrondissement de la ville.

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