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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 01:32
 
 
 
 
 
 
Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)
OBO : Cri de détresse des victimes de la LRA face à l’inaction internationale
 
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Obo, le 04 juin 2012 (RJDH) – Les victimes de la LRA du Haut Mbomou se disent découragées de partager leurs souffrances et leurs malheurs avec les organismes internationaux et les médias qui viennent de partout discuter avec elles, sans  toutefois leur venir en aide.
 
L’envoyé spécial du RJDH à Obo a rencontré le président de l’association des victimes de la LRA (dont nous tairons le nom pour des raisons de sécurité personnelle). Celui-ci en avait  long à dire sur la frustration des victimes.
 
« Si les victimes de la LRA ne veulent plus  partager leurs problèmes, explique-t-il, c’est parce qu’elles ont récemment reçu la visite de plus de 300 personnes qui sont venues à Obo discuter avec elles. Ces victimes ont fait savoir leurs besoins, elles se sont exprimées ouvertement en espérant avoir une suite favorable à leurs témoignages, mais jusque-là, il n’y a pas eu de suite, même pas un appel  téléphonique.  Voilà ce qui les démotive», explique le porte-parole des victimes.
 
Un homme de 75 ans, victime des troupes de Joseph Kony, le chef de la LRA, a décidé de repartir dans son village d’origine situé à huit kilomètre de la ville. Il se dit désespéré d’attendre les fausses promesses d’aide.
 
L’Association des victimes de la LRA, par la voix de son président, formule le souhait de pouvoir obtenir un local, si d’autres  partenaires sont disponibles et intéressés. « Ce local pourrait servir de centre de réinsertion parce que nous n’en avons pas », a-t-il soutenu.
 
Autre piste d’aide possible : les victimes, pour s’en sortir, ont initié l’élevage de porcs. Mais, faute d’appui par une structure, il ne leur a pas été possible de construire la clôture de la ferme.  La conséquence de ce manque d’appui ? Les porcs se promènent partout dans la ville.
 
Le représentant des victimes y va d’une suggestion. « Nous souhaitons avoir des petites stations radio dans chaque ville affectée par la LRA. Cela permettrait au bureau de l’Association des victimes de toute la préfecture de Haut Mbomou d’échanger des informations, d’identifier les personnes qui sortent de leur captivité et de sensibiliser les autres personnes encore captives ».
 
C’est ce que fait Radio Zéreda,  deux fois par semaine, afin d’encourager ceux qui sont restés en captivité à sortir comme les autres. Parce que, dit le leader de l’association, « ici,  si  tu sors, on ne te tue pas ». L’inverse n’est pas toujours vrai. Heureusement, grâce à certains efforts de sensibilisation, beaucoup de personnes parviennent à s’en sortir.
 
L’Association des victimes de la LRA a été mise en place le 12 juin 2008, au moment où ont commencé les premières sorties des victimes de la LRA en captivité.  L’association compte de nos jours 230 adhérents de la ville d’Obo, 150 adhérents à Mboki, 200 à Zémio et 150  à Djéma, pour un total de 730  membres. Toutes des personnes victimes de la LRA.
 
Le numéro un de l’association précise qu’une structure humanitaire de la place appuie l’organisme d’entraide dans certains programmes impliquant un petit nombre de personnes. Mais il y aurait au moins un bon nombre des victimes abandonnées à elles-mêmes.
 
« Je lance un appel au gouvernement, aux structures humanitaire et aux organisations internationales pour venir en aide aux victimes le plus tôt possible », plaide le président de l’Association des victimes de la LRA, un appel à l’aide qui, espère-t-il cette fois, ne restera pas lettre morte.
 
 
 
BIRAO : Une crise alimentaire qui pourrait s’aggraver
 
Birao, le 04 Juin 2012 (RJDH) – La population de la préfecture de Vakaga (nord-est) souffre d’insécurité alimentaire depuis quelques temps, a rapporté ce matin notre correspondant.
 
 Après plusieurs années des troubles politico-militaires qui ont secoué cette ville, la population est présentement confrontée à une grave crise alimentaire et n’a pas de quoi à manger. Dans cette ville, la nourriture se fait de plus en plus rare car la population à nourrir a sensiblement augmenté après le retour au calme.
 
Les victimes de ces conflits ont perdu tous leurs biens (abris, stocks alimentaires et semences…). Cette situation touche principalement les villes de Sikékédé, Mélé, Tiringoulou et Gordil.
 
Selon le rapport de l’International Medical Corps (IMC), dans ces villages où l’agriculture est la principale source de revenu des ménages, le calendrier agricole a été déstabilisé par les conflits, les semences ont été  pillées et  même consommées par la population.
 
« Les besoins alimentaires déjà difficilement couverts pourraient s’aggraver  avec l’arrivée prochaine de la période de soudure (transition) si aucun apport en aliments, semences et outils agricoles n’est fait », a indiqué le rapport.
 
De nombreux cas de malnutrition ont été signalés depuis le début du mois de février dans la même région. L’infirmier du village Sikékédé rapporte avoir dépisté 18 cas de malnutrition aiguë chez les enfants de 6 mois à 5 ans au poste de santé, dont 11 cas sont des formes sévères.
 
A Gordil, il y a eu 33 cas de malnutrition en janvier 2012, dont 7 étaient des formes sévères.
 
La plupart des ménages ne disposent que d’un repas à base de farine de mil par jour. Il y a également un besoin en eau, en hygiène et en assainissement. Les points d’eau sont disponibles, mais n’ont pas été entretenus depuis leur construction. L’accès à l’eau est difficile et la population consomme plus l’eau des cours d’eau que celle des points d’eau aménagés.
 
D’après les informations de notre correspondant, la population n’a pas encore repris les activités agricoles. A cela s’ajoute le problème d’argent pour acheter les outils agricoles et les semences. Jusqu’ici, la population de la ville de Vakaga n’a reçu aucune aide de la part des autorités locales et des ONG. Seule la Croix- Rouge locale a donné quelques semences à une partie de la population. Pour l’instant,  cette aide est insuffisante aux yeux de la population.
 
Une mission conduite par OCHA et composée de certaines structures humanitaires se mobilise pour se rendre en urgence à Birao.
 
 
 
Bouar : Deux ponts s’effondrent en raison des pluies
 
Bouar, le 04 juin (RJDH) – Deux ponts qui relient la ville de Bouar aux quartiers, à la sortie Est, sont affaissés depuis le début de la saison des pluies, constate Radio Maigaro.
 
 Il s’agit des ponts qui relient les quartiers Stock, Gogo et Haoussa au centre- ville. Cette difficulté rend le passage inaccessible  à la population pendant  et après la  pluie. Ces ponts sont submergés.
 
Selon Radio Maigaro, pour se rendre au centre-ville, la population est obligée de contourner les ponts, à cause de cette inondation, avant d’arriver à destination.
 
Les transferts d’urgence à l’hôpital accusent du retard. Ces délais, dans certains cas de maladie qui nécessitent une intervention d’urgence, peuvent entraîner la mort. Il faut alors contourner  au moins 8 km pour arriver à l’hôpital qui se trouve dans le secteur du centre-ville.
 
Signalons que la direction des Travaux publics, saisie de la situation, a promis d’entrer en contact avec Radio Maigaro pour faire connaître les mesures qu’entendent prendre les responsables. 
 
Le pont du quartier Gogo a été réparé en 2000 par l’Église catholique. Mais ce pont s’est de nouveau affaissé cette année à cause des inondations.
 
 
 
Obo : Difficile de s’approvisionner en vivres
 
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Obo, le 04 juin (RJDH) - La population d’Obo a des difficultés  à s’approvisionner en vivres depuis le 30 mai 2012, constate Radio Zérèda.
 
D’après cette source, la viande de bœuf et les  produits agricoles sont devenus rares sur  le marché de la ville.
 
Huit cultivateurs sur dix interrogés par Radio Zérèda ont  témoigné leur  sentiment de peur d’aller au-delà de 25 kilomètre de la ville à cause de l’insécurité.
 
« Nous ne pouvons plus repartir de nos anciens champs pour cultiver le manioc qui est notre aliment de base parce que les éléments de la LRA appelés communément « tongo-tongo » continuent de commettre des exactions », a indiqué une cultivatrice qui requiert l’anonymat.
 
Selon les enquêtes menées auprès des éleveurs peulhs rencontrés, certains ont fait savoir qu’ils ne veulent plus vivre à Obo. Ils ont évoqué comme raison l’abus d’autorité des responsables de la ville qui leur demandent des pièces d’identité. Certains ont préféré aller au Soudan, d’autres au Congo démocratique.
 
Cette information a été confirmée par le maire d’Obo,  Joseph Kpiognessirani. Il a fait savoir que les tracasseries policières aux barrières routières qui seraient à l’origine du mécontentement des peulhs.
 
 
 
Bambari : 4 jeunes arrêtés pour justice populaire sur un éleveur
 
Bambari, le 04 juin (RJDH) - Quatre jeunes soupçonnés de s’être livrés à des actes de justice populaire sur un éleveur au village Yassigaza, sur l’axe Kouango, à 57 km de Bambari, ont été arrêtés le 4 juin par la gendarmerie territoriale, a rapporté Radio Linga.
 
 « Je suis désolé de cette arrestation parce que les jeunes en question se sont organisés en groupe d’auto-défense pour la sécurité de la population. Les éleveurs en cause ont commis des exactions sur la population sans l’intervention des forces de l’ordre », a déploré Jean-Bertrand Gboudoulou, chef du village Yassigaza.
 
Le commandant de la brigade de la gendarmerie de Bambari s’est fait avare de commentaires. « Nous n’avons pas d’explications à donner parce que les enquêtes sont en cours ».
 
Précisons que la population du village Yassigaza s’est aussi ruée sur les éleveurs pour se faire justice.
 
 
 
Mboki : Une réunion pour rapprocher la population et les forces de l’ordre
 
Mboki, le 04 juin (RJDH) – Une réunion sur la crise persistante entre la population et les forces de l’ordre, s’est tenue, le dimanche 03 juin, à Mboki, entre les autorités militaires, les instances politiques et les responsables des différentes communautés religieuses.
 
Cette rencontre vise à trouver une solution aux différents litiges qui existent entre la communauté et les forces de l’ordre.
 
« La restauration de l’autorité de l’Etat, le respect de l’ordre par les différentes communautés de la localité, la recherche des auteurs des actes de vandalisme et de criminalité et la franche collaboration sont des priorités qui ont été identifiées lors de cette réunion », a indiqué le sous-préfet intérimaire à la  sortie de cette réunion.
 
Marie Claire Diada, maire de la ville de Mboki, a pour sa part déploré le non-respect des autorités par la population locale ainsi que l’attitude de « règlement de compte »  qui est devenue monnaie courante. Que la population se plaigne à la justice au lieu de faire la justice populaire », a-t-elle souhaité.
 
Les responsables des peulhs de la ville de Mboki ont fait savoir, pour leur part, qu’ils regrettaient le comportement et les actes commis par certains membres de leur communauté. Ils ont dit souhaiter que les forces de l’ordre évitent les représailles contre la population en général. Toutefois, ont-ils ajouté, ces forces peuvent mener des enquêtes pour déceler les vrais coupables et leur infliger la sanction prévue par la loi.
 
Les responsables des forces de l’ordre ont réitéré leur engagement  de tout mettre en œuvre afin d’assurer la sécurité de la population.
 
Rappelons que le 25 mai 2012, un élément des Forces armées centrafricaines a été blessé au marché central de Mboki par un groupe de personnes issues de la communauté musulmane.
 
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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 22:34

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

Pénurie d’eau à Berberati, les femmes montent au créneau

Radio Ndéké Luka Samedi, 02 Juin 2012 13:29

Les femmes de Berberati (ouest) ont marché ce 1er juin 2012 dans les rues de la ville pour exprimer leurs ras-le bol par un concert de casseroles.  Elles se disent dépassées par la rareté de l’eau et les distances parcourues pour y accéder. Après avoir effectué de nombreux tours dans la ville, c’est devant la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA) qu’elles ont décidé de tenir un bref sit-in.

La SODECA est l’unique distributeur d’eau courante de la ville, mais qui malheureusement ne parvient plus à ravitailler ses dépendants depuis plus de 3 mois.

Elle justifie cette pénurie par le fait que le groupe de ladite société est endommagé, ce qui ne permet plus aux motopompes d’acheminer l’eau dans le château et les nombreux tuyaux qui lui sont reliés.

Privées  d’eau courante, les femmes de Berberati n’ont pas trouvé d’autres options que de faire recours aux eaux de sources et forages pour les besoin de la famille. Pour la population de la Mambéré Kadéï, la consommation des eaux non hygiéniques serait à l’origine de nombreuses maladies qui affectent la région.

En outre, un projet travaille actuellement sur certaines mesures en vue de pallier ce problème devenu très lassant pour les femmes de Berberati qui doivent faire des allers et retours vers la brousse pour avoir de l’eau potable.

Pour mettre un terme à cette crise, les populations exigent que  la SODECA répare d’abord ses motopompes délabrées afin de les ravitailler en eau courante car longue sont les routes menant aux sources d’eau.

Il y a aussi lieu de rappeler qu’à Berberati, la plupart des points d’eau de la SODECA porte le nom du ministre des finances et ministre résident de la Mambéré Kadéï, Sylvain Ndoutingai, limogé du gouvernement ce 1er juin.

Pour une lutte contre l’exploitation illégale de la faune à Nola

Radio Ndéké Luka Samedi, 02 Juin 2012 13:31

Le programme régional de l’environnement en Afrique Centrale a effectué une mission de sensibilisation ce 1er juin 2012 à Nola dans la Sangha Mbaéré (ouest). L’objectif de la mission est d’expliquer aux ONG, aux autorités locales et aux  populations l’importance et la valeur de la  faune sauvage.

Au cours de ses activités, cette mission a fortement déploré la manière dont les sociétés d’exploitations forestières, implantées dans ces zones, abattent les arbres et tuent les animaux sauvages.

Selon le programme, ce gaspillage raisonné par les institutions locales ainsi que les populations constitue un manque à gagner pour l’économie du pays. Pour l'un des responsables de ce programme, Paul Docko« les autorités judiciaires des régions concernées doivent faire preuve de vigilance afin de préserver ces richesses nationales ».

Après la préfecture de la Sangha Mambéré, cette mission de sensibilisation compte se rendre dans 2 autres préfectures notamment la Mambéré Kadéï (ouest) et la Lobaye (sud-ouest) pour les mêmes raisons.

Elles s’affairent pour la fête des mères

Radio Ndéké Luka Samedi, 02 Juin 2012 13:33

Les Centrafricains, particulièrement les femmes, ont pris d’assaut les points de commerce et de beauté pour se préparer à la célébration de la fête des mères. Il suffit de faire un tour dans les salons de coiffure, ateliers de couture, marchés ou encore dans les boutiques de Bangui et des provinces de la République Centrafricaine pour se rendre compte de la préparation de la fête des mères édition 2012.

La bonne nouvelle à Bangui par rapport à cette festivité est que le gouvernement a versé le salaire plutôt que prévu. Une fête d’ailleurs très prisée par les femmes au détriment de la journée du 8 mars consacrée à la réflexion sur le rôle qu’elles ont à jouer dans la société.

Dans certaines familles c’est la joie, les derniers réglages, ou encore des petits soucis avec ses coiffeuses ou tailleurs. Une situation loin d’être comparée à d’autres familles qui tirent le diable par la queue.

Les débits de boissons, restaurants et autres gargotes sont déjà pris d’assaut par non seulement les femmes, mais aussi par les hommes durement impliqués dans cette fête, ont remarqué les reporters de Radio Ndeke Luka.

A Boali (95 kilomètres de Bangui), les discussions vont bon train : « nos époux devraient nous honorer pour cette fête qu’on célèbre une fois l’an. Il n’ya pas de raison à fournir pour que celle-ci passe inaperçue », ont déclaré certaines fêtardes au correspondant de Radio  Ndeke Luka.

Cet avis n’est pas partagé par certains hommes : « on vit tous les jours et non uniquement au jour de la fête ! Nous ne pouvons que faire les gestes en fonction de nos moyens. Il n’est pas question que nos conjointes nous imposent quoique ce soit », ont rétorqué ces hommes.

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 22:03

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Exclusivité RJDH – OBO: Les méfaits de la LRA – Une victime raconte son enfer

 

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Obo, 02 juin 2012 (RJDH) – Un jeune homme,  âgé de 28 ans et capturé pour la première fois dans la nuit du 5 mars 2008 par l’Armée de la résistance du seigneur (LRA),  passe un an  en brousse au service de ce groupe armé. Il s’évade puis, après trois mois de liberté, il est kidnappé à nouveau. Le RJDH l’a rencontré.

« J’étais au lit en train de dormir. Subitement, les éléments de la LRA sont arrivés. Ils ont fracassé la porte. Ils ont pris tous les bagages de la maison et m’ont obligé de les transporter. Pendant la marche, les éléments de la LRA nous donnaient  des coups de chicotte nous obligeant d’avancer, malgré la faim et la fatigue. Et ceux qui s’entêtaient étaient automatiquement  exécutés ».

Le jeune homme poursuit son récit. Il se souvient encore de ces éléments de la LRA qui lui font porter les bagages sur la tête et au dos. Les captifs étaient attachés avec  une corde les uns aux autres et ils étaient  divisés par groupe de 10 personnes mélangées  aux rebelles. Arrivées au lieu du campement, les filles se voient attribuer leurs corvées : préparer à manger  aux rebelles tous les matins. Ils nous obligent à cultiver les champs. Au retour de cette autre tâche, formation militaire obligée.

« Mais les rebelles ne donnent pas aussi rapidement les armes à leurs nouvelles recrues, ajoute le narrateur. Seulement quand il y a une attaque. Et encore, avant d’être considérés  comme éléments de la LRA, on nous fait des promesses en nous disant qu’à la fin, les membres du groupe armé se rendront en Ouganda pour y devenir des ministres, des directeurs généraux, etc. ».

Selon une autre victime, âgée de 19 ans, qui affirme être une des quarante femmes de Joseph Kony et qui a réussi à s’évader il y a de cela huit mois, les femmes captives peuvent être violées parfois par trois personnes. Si elles refusent  ou si elles menacent d’en parler à leur supérieur, les hommes les menacent de mort. Joseph Kony lui-même leur fait croire que celles qui réussissent à s’enfuir seront tuées par les militaires ougandais, congolais ou centrafricains.

Le jeune évadé affirme avoir vu Joseph Kony, peu avant une attaque de l’armée ougandaise qui a fait s’éparpiller le groupe de rebelles. C’est là qu’il a pu apercevoir le leader de la LRA recourir à des téléphones satellitaires pour communiquer ses ordres. Il a aussi été témoin d’arrivées d’avions qui  ravitaillaient la LRA en armes et  vivres. « Et quand il y a  atterrissage, c’est seulement les vrais éléments de la LRA qui s’approchent de l’avion. Une fois seulement l’avion reparti, on nous demande de transporter la marchandise.  Cela confirme que Kony doit être soutenu par un pays ».

Au terme de son récit, le jeune homme parle d’un véritable endoctrinement. Son récit atteint l’horreur.

« Ils nous donnent des médicaments traditionnels pour nous transformer en véritables rebelles. Et une fois sous l’emprise de ces médicaments, tu peux tuer  sans pitié. Par exemple, une fois au Congo démocratique, on a tué des gens dans l’église. De simples innocents. Même des enfants. Nous les avons pilés dans le mortier et nous  avons  jeté leurs corps ».

 

OBO : Un centenaire raconte sa frayeur de la LRA

 

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Obo 1er juin 2012 (RJDH) – Joseph Ngody-Rongba, âgé de plus 100 ans et habitant la cité des déplacés de Ngougbéré, à  Obo, a fait part de sa frayeur depuis l’arrivée des éléments de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) dans la région, dans un entretien avec le  RJDH, le vendredi 25 Mai.

Natif du Gougbéré, à 5 km de la ville d’Obo sur l’axe Djéma, le vieil homme travaillait comme cuisinier du chef de ce village. Il  affirme avoir vécu la 2e guerre mondiale et se souvient aussi très bien de la proclamation de l’indépendance de la République centrafricaine, le 13 Aout 1960. Il  faisait partie des ouvriers qui  ont construit  les routes qui mènent à Obo.

Selon le centenaire,  auparavant à Obo, il y avait des petits conflits entre les chefs des villages, mais ce n’était pas aussi grave que celui de la LRA. Puis, ce fut au tour des braconniers qui sont arrivés à l’époque du président David Dacko, aux alentours de 1966.

« Un jour, nous avons entendu que les éléments de l’Armée de résistance du seigneur de Joseph Kony, appelés communément  « Tongo-tongo », ont fait irruption et capturé des personnes en train de cultiver leurs champs. En écoutant cela, poursuit Joseph Ngody-rongba, « pris de peur, nous  ne pouvions plus rester. Nous avons donc décidé de quitter notre village et de venir vivre à  Obo centre. Il en est de même pour tous les habitants du village Gogbèrè qui, eux aussi, ont quitté la place», a-t-il ajouté.

Le patriarche affirme que les gens qui ont quitté le village sont considérés comme des déplacés à Obo. C’est la Croix-Rouge internationale qui les prend en charge. Cette organisation humanitaire leur donne de vivres, du riz, des haricots, du maïs, de l’huile et du sel.

« Sans l’assistance de la Croix-Rouge, notre condition de vie serait très difficile. Nous vivons dans la peur parce que nous ne savons pas ce qui nous attend. En plus, nos champs ont été sabotés par les Peulhs. Ces derniers ont  profité de notre absence pour voler nos  récoltes », raconte le patriarche.

Puis, après un bref silence, il reprend son récit.  « Ici, nous  survivons. Nous sommes exposés aux « Tongotongo ». Nous ne pouvons plus aller dans nos champs. Nous avons peur parce qu’on ne sait pas ce qui peut nous arriver d’un moment à l’autre ».

 

Ndélé : Deux véhicules de l’ONG ‘’Première Urgence Ami’’Volés

Ndélé, 02 juin 2012 (RJDH) – Deux véhicules de l’ONG   ‘’Première Urgence Ami’’ ont été volés par huit hommes armés non identifiés, dans la nuit du 1erau 2 juin, rapporte le correspondant de RJDH.

D’après les faits rapportés par Mahamat Nourd, l’un des gardiens de nuit de cette ONG, huit hommes armés se sont présentés devant le portail aux environs d’une heure du matin.

L’un d’eux a escaladé le mur. Une fois à l’intérieur, il a pointé son arme sur les deux gardiens exigeant d’eux d’ouvrir le portail et de laisser entrer les autres qui attendaient dehors.

Une fois entrée, poursuit le gardien, « ils ont demandé les clés des deux véhicules et réclamé du carburant. Avant de quitter les lieux, ils ont pris deux téléphones satellitaires,  trois talkies-walkies, deux fûts de carburants et une somme de 15 000 FCFA», a-t-il expliqué.

Les malfrats, après avoir commis leur forfait, ont pris la route qui mène vers le Tchad d’après certaines sources locales confirmé par notre correspondant.

Rappelons qu’en juin 2011, deux véhicules de l’ONG DRC et Solidarités ont été volés.

 

Bangui- PK 13: Silence policier autour de l’affrontement du 30 mai

Bangui, 02 juin 2012 (RJDH) – L’homme de 24 ans, blessé le 30 mai dernier à la suite d’un affrontement opposant les  éleveurs et les autres habitants du quartier PK-13, affirme que c’est le fils d’un policier de ce quartier qui a tué son frère Ali Issein  à coups de couteau.

L’homme, prénommé Ismaël, s’est confié au journaliste du RJDH à l’occasion d’une visite au centre de santé de Kingston Diaspora,  situé au PK-13.

Le blessé a expliqué que son frère cadet avait été tué à coups de couteau alors qu’il était venu séparer les deux camps.

«  Nous ne pouvons pas donner des informations à la presse à ce sujet sans l’autorisation de nos chefs hiérarchiques », a déclaré pour sa part le chef de service de l’Office centrafricain de répression contre le banditisme de la localité interrogé par le RJDH.

Rappelons que  les affrontements  qui ont eu lieu du 30 au 31 mai ont  fait un mort, trois blessés et une personne disparue du côté des éleveurs.

 

Bangui : le taux de mortalité maternelle reste élevé en RCA

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Bangui, 02 juin 2012 (RJDH) – « Le taux de mortalité des femmes qui veulent donner la vie est constamment élevé malgré une baisse récente. Le taux est de 736 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2011, alors qu’en 2010, il était de 1091 décès en 2010 », a constaté le docteur  Sépou Abdoulaye, gynécologue-obstétricien à l’Hôpital communautaire de Bangui, au cours d’un entretien accordé au RJDH, en prélude à la fête des mères.

« Depuis un an, a-t-il expliqué, des actions sont menées dans les sens d’une meilleure prise en charge des urgences obstétricales, notamment, l’intégration de l’audit des décès maternels dans le service, la disponibilité des kits d’urgence et l’ouverture de la formation des spécialistes en gynécologie-obstétrique à l’hôpital Communautaire depuis avril 2011 ».

Le docteur Sépou a fait savoir que « la situation est alarmante ».  La distance des formations sanitaires de référence est très éloignée des populations, dit-il. La qualité de soin relative au personnel de santé est déplorable, le système de surveillance est très peu efficace et enfin, les médicaments sont très souvent en rupture de stock.

Il a souligné aussi la pauvreté, l’environnement politique et la corruption qui font que le taux de mortalité, d’une manière générale, est très élevé en Centrafrique.

Pour le docteur Sépou, la morbidité et la mortalité maternelle sont des problèmes majeurs de santé publique qui devraient préoccuper le gouvernement dans l’optique de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement.

Sur la foi des informations contenues dans le bilan des activités de son service ; le docteur Sépou relève que 433 décès maternels ont été enregistrés pour 40 256 accouchements et 39 156 naissances vivantes dans les 5 dernières années à l’hôpital communautaire de Bangui.

 

Bangui : le carburant se fait rare à l’intérieur du pays

Bangui, 02 juin 2012 (RJDH) – Les stations-services de certaines villes centrafricaines comme Obo et Bangassou ne disposent plus de carburant, a constaté le RJDH.

Dans la ville d’Obo, les prix du combustible sont à la hausse. L’essence qui  coûtait 630 FCFA se vend désormais à 1500 FCFA. Le pétrole se vend actuellement à 800 FCFA au lieu de  630 FCFA.

A Bangassou, le correspondant  du RJDH indique que le prix de l’essence est de 1800 FCFA le litre alors qu’elle se vendait jusqu’à tout récemment à 1250 FCFA. Quant au  combustible, le litre est passé de 500 à 1500 FCFA.

Il faut rappeler que les conducteurs des taxis et de bus de Bangui  menacent d’entrer en grève le lundi 4 juin à la suite de l’augmentation du prix de carburant, une décision prise par le gouvernement.

 

Bangui : Les conducteurs des taxis et bus boudent la hausse de prix de carburant

Les chauffeurs des taxis et bus de Bangui voient d’un mauvais œil la décision prise hier soir par le gouvernement d’augmenter le prix de carburant.

Lors d’une assemblée générale tenue, ce vendredi 1er juin, à la bourse de travail par le syndicats des taxis et bus, les chauffeurs menacent d’entrer en grève au cours des prochains jours en réaction à la décision du gouvernement.

« Cette décision est illégale car on n’a pas été associés », s’est indigné Brice Pordiane, secrétaire général du syndicat des taxis et bus.

L’assemblée générale a formulé des recommandations, notamment sur le retrait de la décision et l’augmentation des tarifs des taxis et bus.

Le directeur général par intérim du transport urbain,  Sylvain Yabada, représentant le gouvernement dans cette réunion, a expliqué que « la décision d’augmenter le prix du carburant vient de la Banque Mondiale et du Fond monétaire international,  et cela est lié à la crise mondiale ». Il a demandé une réunion regroupant les ministères concernés, les partenaires et le syndicat des taxis et bus pour faire le point sur la situation.

Actuellement, le pétrole qui coûtait 630 FCFA se vend à 660 FCFA. L’essence qui coûtait 840 FCFA est désormais vendue à 88O FCFA. Quant au gazole, qui se vendait à 870 FCFA, il coûte désormais 870 FCFA.

C’est la deuxième fois cette année que le gouvernement décide d’augmenter  le prix du carburant dans le pays.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 00:55

 

 

 

 

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DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine_

Contact: 00 236 70909278 – rjdh.car@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

Bangui, le jeudi 31 Mai 2012

Bangui : Conflit d’intérêt entre la population de Bakouma et safari CAWA

La population de Bakouma, d’après les informations recueillies par le RJDH, en veut à la société CAWA parce que celle-ci n’emploierait, pour la plupart, que des responsables de campements originaires d’autres régions du pays.

L’entreprise de safari, au coeur d’une saga judiciaire entourant la mort de 13 personnes retrouvées dans sa concession, n’emploierait dans les faits que des dirigeants provenant des préfectures de Mambéré Kadei et de la Bamingui-Bangoran, et aussi de la ville de Bangui.

Par ailleurs, les 28 archers recrutés par la compagnie sont des Peulhs, a fait remarquer une source proche des employés de la société interrogée par le RJDH ce jeudi. « Mararv, père, était en République centrafricaine dans le secteur du tourisme et vu son attachement à ce pays, il a travaillé dans un projet de forage dans l’ouest, précisément à Gamboula », a expliqué Jules Nakoé, résidant à Berberati, au sujet du père de Erik Mararv, propriétaire de la société CAWA.

D’après la même source, le père du patron de CAWA a créé une société appelée « Sangha forage », qui fournissait de l’eau potable à la population de la localité. Il pratiquait également la chasse aux éléphants et a embauché beaucoup de personnel pour son garage automobile.

Depuis quelque temps, le fils Mararv s’est lancé dans l’offre de safaris vers Bakouma où il vivait jusqu’à son arrestation en mars.

« Une partie du personnel à l’emploi du père a été reprise par son fils Erik pour travailler à Bakouma au sein de la société CAWA. Le père Mararv ne revient que pendant la saison des pluies lorsque les activités de chasse sont suspendues », a conclu Jules Nakoé.

Selon Jacques Aimoussa, chef de campement et porte-parole de la société CAWA, « le non respect de contrats de service et de rendement sont les causes de la non responsabilisation des natifs de Bakouma au sein de la société ».

Dans un autre ordre d’idée, Timothy Fisher, Haut-commissariat de Grande-Bretagne, basé à Yaoundé et de passage à Bangui, estime que seule la justice centrafricaine pourra faire la lumière sur les problèmes de la société CAWA, a-t-il expliqué lors d’un entretien avec le RJDH.

Le haut responsable britannique précise que sa visite en Centrafrique consiste à constater les conditions de détention de David Simpson, le sujet anglais présentement détenu à la maison d’arrêt de Ngaragba en lien avec l’affaire CAWA.

« Je suis ici dans le but de discuter avec le Britannique arrêté, et non pour prendre la place de la justice », a-t-il expliqué.

Rappelons qu’en mars 2012, treize corps ont été retrouvés aux abords de l’entreprise CAWA à Bakouma. Le propriétaire de l’entreprise et une douzaine de ses employés sont détenus à Bangui relativement à cette affaire.

 

 

Bangui : La vie à la prison de Ngaragba

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH) a visité, le mercredi 30 mai, la prison centrale de Ngaragba, située dans le 7ème Arrondissement de Bangui, dans le but de vérifier les conditions de détention des prisonniers arrêtés en marge de l’affaire CAWA.

La maison d’arrêt de Ngaragba. Un monde à part. Une muraille à l’intérieur de laquelle croupissent pêle-mêle des êtres cultivés, des analphabètes et même des brigands. Au niveau du portail, à l’entrée de la clôture, des cris et des supplications de prisonniers qui ont faim et soif et qui demandent de l’assistance accueillent les visiteurs.

Dans la prison, les captifs ont été répartis par quartier et par catégorie socioprofessionnelle. Les cellules sont plus ou moins propres, pour les uns, et très salles pour les autres. La vie quotidienne des prisonniers se résume autour de jeux de dames et de cartes. Une chaleur accablante rend l’atmosphère et l’échange difficiles entre les parents et les détenus, sous l’œil vigilant des gardiens de prison.

L’heure de la visite est fixée à 14 heures. Les parents des prisonniers sont installés sur des bancs dans le hall de la salle d’accueil de la maison d’arrêt. A la demande de chacun d’eux, un service d’orientation a pour mission de rechercher les intéressés et de les mettre en contact avec leurs parents.

Les échanges entre parents et les personnes incarcérées sont brefs et chronométrés. Certains se plaignent de leur éloignement avec leurs parents ; d’autres n’ont pas reçu la visite des leurs qui se trouvent dans l’arrière-pays.

À la maison d’arrêt de Ngaragba, détenus, gardiens et visiteurs vivent chacun à leurs manières dans un monde à part.

 

Mboki : Deux hommes blessés dans incident au camp des réfugiés

Deux hommes ont été blessés par balles dans le camp des réfugiés, dans la nuit du 30 au 31 mai, à Mboki, a rapporté ce matin le correspondant du RJDH sur place.

Selon les informations rapportées, ces victimes sont de nationalité congolaise et sont basées dans un camp des réfugiés. La première victime, âgée de 27 ans, a reçu une balle au niveau de la cuisse. L’autre blessé, âgé de 15 ans, a été atteint au bras droit. Les deux blessés ont fait savoir qu’ils étaient en visite chez un parent lorsqu’ils ont été surpris par des coups de feu provenant de fusils de chasse.

Ils ont été transférés au Centre de santé du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR). Le responsable du centre, Joseph Ndoulikété, a fait savoir que leurs blessures étaient sans gravité.

Toutefois, les deux blessés seront conduits à l’hôpital de Zémio. Là, on extraira les projectiles de leurs corps.

Selon les enquêtes rendues publiques par la gendarmerie de Mboki, le présumé agresseur aurait été à la poursuite de sa femme en fuite. L’individu s’est rendu au détachement des Forces armées centrafricaines dans la localité avant d’être conduit à la gendarmerie. Il est d’origine soudanaise et est détenu à la gendarmerie pour investigations.

 

Ndélé : Début de la vaccination contre la rougeole

La campagne de vaccination de masse des enfants et des jeunes de 6 mois à 15 ans contre la rougeole a démarré ce matin à Ndélé (Nord-est), sur l’axe Miamani, a annoncé ce matin MSF.

La campagne se déroulera du 31 mai au 8 juin 2012 dans toute la sous-préfecture de la Bamingui-Bangoran. Elle est assurée par MSF Espagne, présent à Ndélé depuis quelques années

Cette campagne de vaccination est une réponse aux multiple cas de rougeole constatés dans les villages Ndagbali, Salé et Abderkarim, à la périphérie de Ndélé. Certains des malades sont souvent transférés à l’hôpital préfectoral de Ndélé pour y recevoir des soins.

Les informations rapportées par le correspondant du RJDH sur place révèlent que plus d’une trentaine de personnes atteintes de rougeole ont été enregistrées au centre de santé de Ndélé.

Certains malades viennent des localités situées à plus de 120 km de Ndélé.

 

Kaga-bandoro : Des ex-rebelles demandent de l’aide pour retourner dans leurs villages

Une quarantaine d’éléments de l’ex-groupe rebelle de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), qui ont déposé les armes le 16 mai 2012, ont des difficultés à regagner leurs villages d’origine et sollicitent l’appui du gouvernement et des Nations Unies, rapporte le correspondant du RJDH sur place.

Selon le correspondant, parmi ces ex-combattants, 10 sont originaires de la préfecture de l’Ouham-Péndé, 16 sont venus du village Kambokossa et 27 sont de Batangafo. Ils vivent actuellement sous le toit de leurs beaux-parents.

Cette préoccupation, poursuit le correspondant, a été rapportée ce matin par Georges Ndanou Samba, l’un de ces hommes qui est originaire de Kaga-Bandoro et qui agissait comme commissaire de ce groupe armé à l’époque.

D’après le même homme, ces ex-combattants, en plus des difficultés de transport, attendent avec impatience la phase de la réinsertion. Il faut indiquer que depuis la clôture du programme de désarmement, réinsertion et démobilisation à Kaga-Bandoro, aucun cas d’incident entre les ex-rebelles et la population n’a été signalé.

Rappelons que l’APRD a été dissoute par son président, Jean Jacques Démafouth, le 16 mai dernier lors du désarmement du groupe dans la préfecture de Nana-Gribizi.

 

 

Berberati : Un accident de circulation fait 5 morts et 6 blessés

Cinq personnes sont mortes et six autres blessées à la suite d’un accident de circulation, le mardi 28 mai, sur l’axe Gamboula, à 30 kilomètres de la ville de Berberati (Ouest), a rapporté Radio-Zoukpana.

« C’est l’excès de vitesse qui est à l’origine de cet accident », a déploré une des victimes.

Les personnes blessées ont été transférées à l’hôpital de Berberati pour recevoir des soins. Le médecin chef a mentionné que plusieurs cas d’accidents de circulation ont été enregistrés ces derniers temps au service de traumatologie.

 

 

Nola : La population invitée à protéger l’environnement

Les responsables du programme régional de l’environnement en Afrique (REDD+) se sont rendus, le lundi 28 mai, dans la Sous-préfecture de Nola, pour échanger avec les associations de la localité en vue de trouver une stratégie dans le processus de la réduction de la dégradation et de la déforestation, a rapporté Radio Kuli-Ndunga.

Selon l’annonce faite par le préfet de la Sangha Mbaéré, Morales Ngaya, la mission du programme REDD+ à Nola est de contribuer à la réduction de la dégradation et de la déforestation dans la préfecture et d’échanger avec les associations oeuvrant dans le même sens.

 

Cette mission s’inscrit dans la cadre du phénomène du réchauffement climatique. La stratégie de la République centrafricaine en matière d’arrêt des émissions des gaz à effets de serre est liée à la déforestation et à la dégradation.

 

 

Boali : Un don pour le centre de santé

Le Fonds des Nations Unies pour la population a doté, samedi dernier, le Centre de santé de Boali de matériels médicaux et de lots de médicaments, rapporte Radio ICDI.

Selon notre correspondant, ce don vient après le plaidoyer du chef du centre de santé auprès de cette institution à qui il a adressé une correspondance pour expliquer les problèmes auxquels son service est confronté.

« Nous avons adressé une correspondance à la direction de la santé pour expliquer nos problèmes, et compte tenu de l’importance de la question, la direction a souhaité soutenir notre demande », a expliqué le docteur Eloi Narcisse Bofoungou, médecin chef à l’hôpital de Boali.

Selon le président du comité de gestion, il y a obligation de gérer ces médicaments pour aider la population. « Une partie de ces médicaments sera destinée à nos pharmacies et une autre, pour aider les personnes démunies hospitalisées», a-t-il précisé

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 21:50

 

 

 

 

Centrafrique-Bengassou 0

 

 

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Bangui, le lundi 30 Mai 2012

Ndélé : MSF annonce une vaccination contre l’épidémie de rougeole

Les enfants âgés de 6 mois à 15 ans de la sous-préfecture de Ndélé, seront vaccinés contre la rougeole, du 31 mai au 8 juin 2012, a annoncé ce matin l’ONG Médecins sans frontières (MSF).

Cette campagne de vaccination menée par la MSF Espagne, en réponde à l’épidémie de rougeole signalée dans cette région ces derniers jours.

Les informations rapportées par le correspondant du RJDH sur-place, révèlent que d’une trentaine de personnes atteintes de rougeole ont été transférées au centre de santé de Ndélé. Ces malades viennent des villages Ndagbali, Tirie et Niamolo, à 120 km de Ndélé, et sont se trouvent actuellement à l’hôpital de Ndélé pour recevoir des soins.

« Cette épidémie a duré un mois, le nombre de personnes décédées varie de cinq à sept personnes par semaine dans les villages périphériques », a témoigné l’auxiliaire du centre de santé du village Ndagbali, Salé Abderkarim, qui a aidé à transporter certains malades à l’hôpital préfectoral de Ndélé.

 

Bangui : Le Sous-préfet de Bakouma confirme l’existence de l’or et du diamant dans la zone

Le sous-préfet de la ville de Bakouma soutient que l’or et le diamant existaient dans la sous-préfecture avant l’arrivée de la société Safari Sawa, dont le propriétaire est accusé d’assassinat de 13 personnes.

D’après lui, la population de la ville de Bakouma ne vit que des activités minières depuis des années. Le sous-préfet de Bakouma, joint au téléphone par le RJDH ce mercredi, réagissait ainsi à l’argument de la société Cawa selon qui l’exploitation de l’or et du diamant n’existait pas dans le camp avant l’installation de cette société.

Selon le porte-parole de cette société, Jacques Aïmoussa, l’or a été découvert en 2006 après l’installation de l’entreprise. « Donc, avant notre installation, soutient cette source, il n’y avait pas de gens qui exploitaient déjà de l’or ».

La population de la ville a démarré l’exploitation de l’or dans le chantier « Ngou-nguinza » en 1996, a confié au téléphone Faustin Kandoulou, assistant chirurgical à l’hôpital de Bakouma.

« Dans cette affaire, j’ai perdu mon garçon, âgé de 26 ans, qui lui s’est rendu deux fois de suite sur ce chantier en vue de chercher de l’or », a-t-il ajouté. Il a précisé que son fils est rentré du chantier de Ngou-nguinza, peu de temps avant sa mort, en possession de huit grammes d’or qui lui ont rapporté environ 150 000 FCFA.

« Nous accusons le responsable de la société Cawa car dans le même mois où le drame s’est produit, les surveillants de son camp ont enfermé trois jeunes, surpris dans la zone, dans le conteneur de la société, au moment où la population était en train de rechercher les victimes », a ajouté l’homme.

« Les rumeurs circulent que les jeunes, dont les corps a été retrouvés, le 22 mars 2012, dans le camp de cette société, seraient morts à l’aide de produits toxiques, mais je ne saurais le confirmer », a précisé le sous-préfet.

Rappelons qu’en mars 2012, treize corps ont été retrouvés aux abords de l’entreprise de safaris Cawa, à Bakouma. Le propriétaire de l’entreprise et une dizaine de ses employés sont détenus depuis à Bangui relativement à cette affaire.

Le consul de Suède avec résidence à Kinshasa et celui d’Angleterre résidant au Cameroun sont actuellement à Bangui pour suivre cette affaire. Ce matin ils ont rendu visite aux prévenus à la mais d’arrêt de Ngaragba.

 

Bambari : Quatre personnes agressées par des hommes armés non identifiés

Quatre personnes ont été agressées et volées par des hommes armés non identifiés, le mardi 29 mai, à Marago, une localité située à 45 km de la ville de Bambari, rapporte Radio Linga.

« Nous vivons dans la panique à cause de ces hommes armés non identifiés. Hier (lundi), ils ont fait irruption et ont agressé quatre personnes sur leur passage et emporté une somme de 175 000 francs et des produits de première nécessité », a déploré une des victimes.

La population du village Marago lance un appel au ministère de la Défense pour que celui-ci renforce la sécurité dans la Préfecture de la Ouaka.

 

Bangui : L’ONU satisfaite de l’évolution du programme DDR

Le Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA) s’est félicité de la réussite du programme de Démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) des ex-combattants, qui s’est déroulé dans les préfectures de la Nana Gribizi et de l’Ouham du 17 au 18 mai dernier.

En sa qualité de la présidente du comité de pilotage du DDR, qui a signé le communiqué de presse, Marguerite Vogt, affirme avoir « pris acte » de la dissolution de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) de Jean Jacques Démafouth.

« Cet acte a été apprécié par la communauté internationale », souligne la représentante spéciale du secrétaire des Nations Unies en Centrafrique.

Elle s’est également réjouie de l’implication des autres groupes armés opérant dans le Nord et le Nord-est du pays, à savoir l’Union des forces du rassemblement et le Front démocratique du peuple centrafricain.

Le comité de pilotage du DDR a réaffirmé son engagement à appuyer la République centrafricaine dans la suite du processus afin de garantir le retour d’une paix durable dans le pays.

Mboki : Efforts de médiation entre musulmans et forces de l’ordre

Le maire de Mboki, Marie Claire Diada, a prévu une réunion, le jeudi 31 mai 2012, afin de trouver une solution aux litiges qui existent entre les forces de l’ordre et la communauté musulmane de l’endroit, rapporte le correspondant du RJDH sur place.

Madame le maire, Marie Claire Diada, mentionne que cette réunion a pour objectif de trouver une solution définitive afin que la sécurité revienne dans la localité. Aussi, poursuit Marie Claire Diada, la tenue de cette rencontre vise-t-elle à éviter d’éventuels conflits entre la communauté musulmane et les forces de l’ordre.

« Que cette réunion puisse rétablir l’ordre pour éviter les tirs en l’air dans la ville. Et que ce problème se résolve par une médiation, et non par les armes », a souhaité Marie Claire Diada.

Interviewés par le correspondant, des notables de la place ont souhaité le remplacement immédiat du détachement des Forces armées centrafricaines qui sont basés actuellement dans la ville.

Il faut souligner que cette réunion va regrouper les représentants de la communauté musulmane, les notables, les autorités de la mairie et les forces de défense et de sécurité. Elle sera présidée par le commandant de la région militaire de Bangassou.

Rappelons que le 25 mai, il y a eu altercation entre les forces de l’ordre et la communauté musulmane.

 

Mbaïki : La congrégation catholique lutte contre la violence basée sur le genre

La congrégation catholique du diocèse de Mbaïki a organisé une rencontre ce jour 30 mai avec 60 leaders chrétiens et 40 laïcs pour discuter de la question de la violence basée sur le genre dans la ville, a rapporté ce matin Radio Songo.

Le but est d’échanger sur les problèmes liés à la justice populaire, la violence basée sur le genre (VBG), qui sont fréquents dans la Préfecture de la Lobaye. La commission épiscopale justice et paix de Mbaïki a profité de cette occasion pour présenter le bilan 2011-2012, de la justice populaire et la VBG qui s’élève à 20 cas enregistrés.

D’après les informations, cette rencontre qui a démarré le 30, prendra fin le 31 mai 2012 à Mbaïki. La finalité est de discuter et trouver des possibilités pour freiner l’évolution de la justice populaire et la violence basée sur le genre qui sévissent dans la préfecture de la Lobaye.

L’évêque du diocèse de Mbaïki, Perin Guérino, initiateur de cette assise, a relevé aux participants l’importance qu’ils doivent transmettre fidèlement tout ce qui a été dit lors de cette rencontre à leurs localités respectives.

 

Bangassou : Des associations sensibilisées à leurs droits et devoirs

Une douzaine d’associations participent, depuis ce mercredi 30 mai, à un atelier de sensibilisation à la prise en charge et aux notions de droits et de devoirs, signale le correspondant du RJDH sur place.

Initié par l’ONG Mery corps, cet atelier vise à renforcer la capacité de 120 personnes issues de différentes associations qui oeuvrent dans ces domaines d’intervention.

Durant trois jours, les participants vont acquérir des connaissances sur les différentes thématiques, entre autres « l’association et le droit, le rôle des associations dans leur localité et comment faire le rapport des activités », a indiqué le responsable de Mercy Corps, Denis Akinos.

 

Bouar : Une Camerounaise rapatriée chez elle pour sa sécurité

Une femme de 17 ans, mère d’un enfant, a été rapatriée le 29 mai au Cameroun par le centre d’écoute des femmes juristes pour assurer sa sécurité.

D’après les faits rapportés, cette jeune mère, de nationalité camerounaise, vit avec son mari à Bouar, dans l’ouest du pays. Ce dernier l’aurait maltraitée en lui faisant subir des actes répétés de violence.

« C’est en collaboration avec la police camerounaise, à la frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine, et grâce à un sous-financement de l’Union Européenne, que nous avons procédé à l’évacuation de cette mère », a indiqué l’agent psycho-social de l’antenne du Centre d’écoute des femmes juristes de Bouar, Sonia Koalet.

Celle-ci a mentionné que la femme a été ramenée chez elle pour la protéger des agressions et sévices corporels dont l’auteur serait son mari.

L’initiative du centre d’écoute a été félicitée par la victime, qui se dit heureuse d’avoir retrouvé la paix et la sécurité.

 

Boali : Campagne antiparasites en milieu scolaire

Les chefs des secteurs scolaires ont été sensibilisés, la semaine dernière, à la technique de déparasitage en milieu scolaire, rapporte Radio ICDI.

Organisée par le ministère de la Santé publique et financée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), « cette formation vise à outiller les chefs des secteurs scolaires relativement à la technique de distribution des antiparasitaires aux élèves », a indiqué le docteur Bernard Bouwa.

« Nous sommes en campagne de déparasitage dans les milieux scolaires. Il est donc question de former les chefs des secteurs scolaires pour superviser cette campagne. Ainsi, nous avons profité de cette occasion pour ravitailler les secteurs scolaires en albéndazole 400 mg », a-t-il expliqué.

Les résultats de l’analyse, précise le docteur, montrent que les vers intestinaux retrouvés sont l’ascaris, l’ankylostome et le trichocéphale. Ces parasites sont plus dangereux pour la santé de l’enfant. En plus, cela peut jouer sur la fréquentation des enfants scolarisés en cas de contraction de parasites

Il faut rappeler que cette campagne s’effectue chaque année dans les établissements du fondamental 1 de la préfecture de l’Ombella M’poko.

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 18:52

 

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

Le comité de pilotage DDR satisfait du processus DDR dans la Nana Gribizi et l’Ouham

Radio Ndéké Luka Mardi, 29 Mai 2012 14:16

Le comité du pilotage du Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) des ex-combattants se réjouit de l’heureux aboutissement du désarmement et démobilisation des 1 551 soldats rebelles dont 86 femmes dans l’Ouham et la Nana Gribizi (nord-ouest).

Ces opérations ont concerné les ex-rébellions de l’Armée Populaire pour la Restauration de la Démocratie (APRD), l’Union des Forces Républicaines (UFR)  et du Front Démocratique des Progrès en Centrafrique (FDPC) des localités de Bouca, Kaga Bandoro et Kabo (nord-ouest).

Dans un communiqué de presse rendu public le 28 mai 2012 et signé de sa présidente Margaret Vogt, Représentante Spéciale du Bureau des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BIUNCA), le comité du pilotage du DDR déclare avoir « noté avec une grande satisfaction les nouveaux développements survenus dans les récents processus du DDR dans ces régions ».

Le même communiqué indique que le comité « prend acte de la dissolution officielle de l’APRD le 17 mai dernier et celle de l’UFR le lendemain par leurs leaders, un geste que la communauté internationale apprécie à sa juste valeur ».

Au-delà de ce moment historique mentionne le communiqué, « les membres du comité de pilotage du DDR estiment que la situation socio-politique actuelle est de nature à booster les acquis des efforts de paix et de réconciliation dans le pays d’une part et, d’autre part, à parachever le processus du DDR ».

« Le comité de pilotage du DDR réitère sa volonté de poursuivre tous les efforts nécessaires avec les autres partenaires internationaux, pour la restauration d’une paix durable en RCA, et poursuivre ses efforts en vue de la mobilisation des ressources  à la finalisation du processus DDR », précise ledit communiqué.

A titre de rappel, les opérations du DDR dans le Nord du pays ont été menées du 5 au 19 mai 2012. Elles ont impliqué les acteurs du ministère de la défense, les politico-militaires, la France, l’Union Européenne, la Banque Mondiale et la Mission de la Consolidation e la Paix en Centrafrique (MICOPAX).

 

La CPJP dément l’attaque de 7 véhicules à Ndele

Radio Ndéké Luka Mardi, 29 Mai 2012 14:27

La Convention des patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) vient de démentir ce 29 mai 2012, l’attaque des 7 véhicules de transports en commun à 80 kilomètres de Ndele. L’information en question a été rendue publique ce mardi dans un quotidien de la place par le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme (RJDH).

L’attaque de ces véhicules d’après RJDH fait état de payement d’une rançon de 150 000 francs CFA aux assaillants. 5 vélos, des cartons de biscuits et biens d’autres marchandises ont été emportés même si aucune perte humaine n’a été enregistrée.

Selon Mahamath Zakaria, conseiller politique et chargé des affaires extérieures de la CPJP interrogé par Radio Ndeke Luka, « ce sont des informations erronées qui n’ont pas leur raison d’être. Je reviens d’Akoussoulbak, une des bases de notre mouvement et ne suis pas en possession d’une telle situation. Bien au contraire, nous avions instruit et ordonné à nos soldats de lever toutes les barrières pour une libre circulation des biens et des personnes. La CPJP reste attachée au processus de paix ».

Au sujet d’une préoccupation relative à certains éléments de la CPJP qui seraient égarés, Mahamath Zakaria a affirmé que « tous ces éléments sont bel et bien cantonnés. Nous nous réservons de faire certaines déclarations. Sinon, certains éléments incontrôlés en provenance de Tiringoulou avaient attaqué des véhicules dans notre zone de juridiction. Nous recommandons au gouvernement de mener les enquêtes pour déterminer les auteurs de ces attaques ».

La CPJP est l’une des factions rebelles signataires d’un accord de cessez-le-feu. Elle a été active dans les zones du nord-est de la RCA.

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 02:53

 

 

 

 

 

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Bangui, le lundi 28 Mai 2012

Bangui : La société safari CAWA nie toute implication dans l’exploitation des mines

 

Eric Mararv

 

Les artisans miniers ne sont pas menacés par la société safari CAWA à cause de l’exploitation des mines d’or dans sa zone, mais plutôt à cause des activités de chasse, a expliqué ce matin, Jacques Aïmoussa, un des chefs de camp de cette société, dans un entretien avec le RJDH à Bangui. Au total 13 corps ont été retrouvés dans une des mines d’or existant dans la propriété de la société, à plus de 100 kilomètres à l’est de Bakouma.

« Si nous avons chassé les gens sur le chantier, ce n’est pas parce que nous ne voulons pas qu’ils exploitent le diamant ou l’or qui s’y trouvent, c’es parce qu’ils tuent les animaux pour se nourrir pendant leur séjour dans la zone», a-t-il précisé.

Jacques Aïmoussa a fait remarquer que la société a été implantée depuis six ans, alors que les mines n’ont été découvertes que depuis deux ans. D’après lui, il n’y a aucun conflit entre la population locale de Bakouma et les responsables du safari CAWA, jusqu’à la découverte de cette mine d’or.

Il a indiqué que la société ne saurait être à l’origine d’un tel acte « puisque certains employés ont aussi perdu des parents dans ce drame ». Selon lui, c’est la LRA qui est l’origine de cet assassinat à cause de la fréquence de ses attaques dans la zone ces trois dernières années. Mais les parents des victimes, qui sont toutes de Bakouma et ses environs, estiment que c’est safari CAWA qui serait l’auteur de ce drame.

« Nous avons connu des attaques de la LRA en novembre 2010, le 29 mars 2011 avec la capture de notre patron, Erik Mararv, qui a été relâché après plusieurs heures de négociations. La dernière attaque est celle du 22 janvier 2012 où certains ouvriers de la société ont été enlevés puis libérés », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, il est reconnu que dans toutes les attaques de la LRA, les personnes enlevées ont

été libérées après quelques heures ou quelques jours, et non tuées.

Le 22 mars, 13 corps ont été retrouvés dans une mine de diamants et d’or à Bakouma, par le personnel de la société de Safari CAWA. Après enquêtes, le propriétaire de la société, le Suédois Erik Mararv et un de ses coéquipiers le britannique David Simpson ont été arrêtés et se trouvent encore à la prison de Ngaragba, avec 11 de leurs employés.

Il convient de préciser que les 11 employés incarcérés avec leur patron sont les chefs des camps de la société safari CAWA, les plus proches de la zone où les corps ont été découverts, ainsi que des tireurs d’arc qui ont pour mission, selon safari, sont chargés de sensibiliser les éleveurs peulhs à ne pas traverser la zone de chasse.

 

Nola : les éléphants de Zangha-Sangha saccagent les champs de manioc

éléphants

 

Les éléphants de la réserve de Zangha-Sangha, dans la préfecture de la Sangha-Mbaéré, saccagent les champs et plantations de manioc dans la localité de Bayanga, à 105 km de Nola, a annoncé ce matin Radio Kuli Ndunga.

« La situation est présentement difficile à cause de la dispersion de ces éléphants qui détruisent tout sur leur passage. Même le manioc en phase de rouissage est détruit», témoigne les habitants de la localité à Radio Kuli Ndunga.

 

La population accuse les responsables du Projet WWF, basé à Bayanga, de ne rien faire pour empêcher cette destruction. Mais les responsables de ce projet n’ont pas encore réagi à cette accusation.

La conséquence de cette destruction des champs de manioc est la pénurie du manioc dans la ville. Le prix de la cuvette de manioc est passé de 1 500 Fcfa à 3 500 f Cfa.

 

Bangui : Les ambassadeurs francophones vont appuyer les populations de l’Ombélla M’poko

 

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Les Ambassadeurs et les consuls des pays membres de la francophonie en Centrafrique s’engagent à venir en aide à la population de l’Ombélla M’poko, par des ‘’actions sociales’’, a annoncé samedi, la ministre de la Coopération internationale et de la francophonie, Dorothée Malénzapa, au cours d’une émission à Radio Notre Dame.

Cette action consistera à collecter des fonds qui seront remis aux bénéficiaires qui sont les groupements et les associations à assise communautaire de la préfecture de l’Ombella M’Poko.

« La tournée de la campagne agricole 2012, m’a permis de me rendre compte de la souffrance de la population centrafricaine. J’ai vu qu’il existait des groupements et des associations qui ont besoin d’un coup de pouce pour avancer dans les activités génératrices de revenus pour le développement communautaire. J’en ai parlé aux ambassadeurs francophones dans notre pays et ils ont accepté qu’on organise une action de solidarité en faveur de ces populations », a expliqué la ministre Dorothée Malanzapa.

Elle a indiqué que l’initiative a été bien accueillie par les ambassadeurs et consuls francophones accrédités en République centrafricaine. Car ils ont manifesté, sans hésiter, leur adhésion à ce projet.

Les diplomates francophones ont salué cette initiative. Ils ont fait remarquer que « ce projet est une façon d’exprimer et d’affirmer notre présence dans la famille francophone de Centrafrique, en apportant notre appui financier et par des idées ».

Un autre diplomate a indiqué que l’appui aux communautés centrafricaines est une nécessité à cause de la situation sociopolitique du pays, compte tenu de son statut de pays post-conflit.

Cette soirée de solidarité aux populations d’Ombélla M’poko aura lieu le 2 juin prochain à Bangui, si le fonds est collecté.

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 03:50

 

 

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Dimanche, 27 Mai 2012 09:25

Alors qu’on est encore dans l’incertitude à Bangui, pour ce qui est des matchs préliminaires de qualification pour la CAN 2013 et le Mondial 2014, un joueur est au paradis. Il s’agit de Mapou Yanga-Mbiwa. Champion de France de football avec son équipe Montpellier, il est retenu dans la pré-sélection de l’équipe nationale en France en vue de l’Euro qui se joue le mois prochain en Pologne et en Ukraine.

Seul joueur à découvrir le cadre de France A, Yanga-Mbiwa se pince encore pour y croire vraiment. « C'est quand même énorme tout ce qu'il m'arrive cette saison, le titre, les Bleus... Cela me semblait inaccessible. Tout le monde me disait que j'allais être appelé un jour en équipe de France, alors je regardais les listes, mais je n'y croyais pas trop… ! »

Yanga-Mbiwa est né à Bangui, mais est arrivé en France à l'âge de huit ans, à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). « La France m'a accueilli les bras ouverts, dit-il, avec une émotion non feinte. J'ai été à l'école, j'ai tout appris ici, la culture, le travail... Je suis à la recherche du très haut niveau, et c'est dans la logique des choses que je porte le maillot bleu. C'est en regardant la Coupe du monde 1998, que j'ai eu envie de faire un jour ce métier ».

Il est arrivé sur la pointe des pieds, malgré une réputation de déménageur de surfaces. Mapou Yanga-Mbiwa, capitaine du Montpellier champion de France, impressionne déjà bon nombre d'attaquants de Ligue 1 malgré son jeune âge (23 ans depuis le 15 mai dernier) et sa silhouette anodine, par le tranchant de ses interventions.

Ce qui ne l'empêche pas d'être lucide : « Je suis là, mais pas encore dans les 23... Si je dois repartir dans quelques jours, ça ne fera rien. Je garderai tout le positif de cette convocation comme une bonne expérience pour la suite. De toute façon, je n'avais pas prévu d'être là, j'avais prévu des vacances, c'était logique, mais avec une assurance pour pouvoir annuler. » Il avait bien fait !

Comme il a bien fait de ne pas trop fêter le titre de champion obtenu avec Montpellier, le 20 mai dernier à Auxerre, histoire de ne pas arriver trop défait à Clairefontaine. « De toute façon, je n'aime pas trop faire la fête. On ne se réveille pas le lendemain, on n'est pas bien... La saison a été dure, mais j'ai encore du gaz. »

Reste à le prouver, à un niveau supérieur. Mais, avec huit défenseurs dans sa pré-liste, Laurent Blanc laisse entendre qu'il a déjà choisi Yanga-Mbiwa pour aller à l'Euro, puisque c'est le nombre de défenseurs généralement retenus pour une phase finale. « La concurrence est rude, pose, prudemment, l'intéressé, mais le coach est ancien défenseur. Je suis persuadé que je vais progresser avec lui. Je suis venu pour apprendre, car je n'ai pas encore le bagage suffisant. Je serai à son écoute, attentif à tout. »

A 23 ans, Mapou Yanga-Mbiwa découvre donc le groupe France. «  Il le mérite», lancent en choeur son entraîneur et son président à Montpellier René Girard et Louis Nicollin. «C'est une suite logique», estime le sélectionneur des Espoirs, Erick Mombaerts, tandis que Rolland Courbis, l'entraîneur qui l'a lancé, affirme qu'un tel plan de carrière avait été «discuté» avec Michel Mézy et Pascal Baills dès ses débuts chez les pros en 2007-2008. Laurent Blanc ayant l'intention de doubler chaque poste, le défenseur sera vraisemblablement du grand voyage à l'Euro. Que peut-il apporter aux Bleus ? «C'est un vrai défenseur dans l'âme, dur sur l'homme et qui va vite», souligne Girard. «Il est très fort dans les duels. Il s'est construit autour de ce point fort», complète Mombaerts.

Avant de s'installer dans l'axe ces deux dernières saisons, Yanga-Mbiwa a successivement évolué à gauche et à droite. Courbis justifie son choix de l'époque par la jeunesse de son ancien poulain. «On savait qu'il jouerait dans l'axe, mais à 17-18 ans, c'était un peu tôt». Le technicien juge aujourd'hui cette polyvalence comme un atout. «Il connaît les particularités de tous les postes défensifs». Au point de l'imaginer s'imposer comme un titulaire... dans le couloir gauche pendant l'Euro.

Si Laurent (Blanc) l'essaye à gauche aux entraînements, je le vois bien créer la surprise.» Moins emballé par cette hypothèse, Mombaerts estime que «ça ne serait pas lui rendre service». Et s'il s'abstient de s'aventurer sur les chances de Yanga-Mbiwa de chambouler la hiérarchie, le sélectionneur des Espoirs rappelle que s'il figure dans cette pré-liste, c'est qu'il «a les qualités pour».

 A-t-il seulement conscience qu’il fait rêver toute la RCA ?

 

NDLR : Que certains, surtout à droite, le veuillent ou non ou refusent de l’admettre, le visage de la France d’aujourd’hui est bel et bien celle de cette mosaïque composée de la diversité qui résulte de l’histoire de ce pays.

 

Des infrastructures en construction à Kaga-Bandoro et Bambari

Radio Ndéké Luka Dimanche, 27 Mai 2012 09:11

Bientôt la ville de Kaga-Bandoro disposera d’un nouveau marché, et d’une nouvelle gare routière. A cela s’ajoute la réhabilitation de l’axe Dekoa – Kaga-Bandoro. Les  groupements de producteurs des localités de cette sous-préfecture de la Nana–Gribizi vont également bénéficier d’u financement pour la réalisation des nombreux projets de micros réalisations. Toutes ces activités seront réalisées dans le cadre du projet Pôle de développement financé par l’Union Européenne. L’annonce vient d’être faite par David Banzoukou, ministre en charge des Pôles de développement.

Ces activités s’étendent également à Bambari. Dans 8 mois, délai de réalisation des travaux commencés cette semaine, « la ville va changer de physionomie », selon le ministre qui y séjourne actuellement en compagnie d’experts mandatés par l’Union européenne. Différentes infrastructures sont en cours de réalisation, dont notamment un complexe administratif et une gare routière.

Il s’agit là de réalisations entreprises dans le cadre d’un programme d’action de l’Union européenne au profit de la RCA, mis en œuvre par le Ministère délégué à la présidence de la république chargé du développement régional. Cinq programmes ont été lancés dans les domaines de la gouvernance démocratique et de la réhabilitation socio-économique et financière, dans le secteur des infrastructures et dans le domaine de la protection de l'environnement.

Les travaux qui viennent de démarrer font partie de la «composante réhabilitation des services de base» de ce projet. Ils concernent les secteurs de l’administration et la gouvernance, dont la réhabilitation des bâtiments publics, des infrastructures économiques (de production, de distribution et de la commercialisation des produits agricoles) ainsi que l’eau et l’assainissement, la santé et l’éducation.

Des actions de désenclavement des Pôles de Développement seront aussi réalisées à travers la réhabilitation immédiate de certains axes routiers et pistes rurales, comme en atteste le début de la reconstruction de l’axe Dekoa - Kaga Bandoro.

"Ces actions, adoptées au titre du programme d'action annuel 2009, reflètent l'engagement de l'UE à soutenir la République centrafricaine dans ses efforts de sortie de crise, de lutte contre la pauvreté et de développement", avait déclaré en son temps, Guy Samzun, Chef de la délégation de l'Union européenne en République Centrafricaine.

Dans le domaine de la gouvernance, la première action est le programme de «Réhabilitation des services de base et de renforcement des capacités des autorités locales » dans les pôles de développement financé à hauteur de 29,5 millions d'euros, soit près de 20 milliards de francs CFA. Ce programme multisectoriel d'appui à la décentralisation vise la relance économique d'une dizaine de pôles urbains secondaires. Il touchera près d'un tiers de la population de République Centrafricaine et a pour finalité d'accroître la participation de celle-ci à la définition du développement de leur région, au choix des interventions prioritaires et à leur gestion.

Un deuxième programme «Réhabilitation des secteurs de la justice et de la police en RCA» déjà en cours également contribuera à consolider l'état de droit et la sécurité. Un projet d'appui au programme de réforme globale des finances publiques est également prévu et vise à réduire la pauvreté par l'amélioration de la gouvernance économique et financière.

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 03:02

 

 

 

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Réseau des journalistes pour les Droits de lhomme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Mboki : Deux éléments de la LRA se sont rendus

Mboki, 24 mai (RJDH) – Deux jeunes, dont l’un âgé de 25 ans et l’autre d’environ 17 ans,  se réclamant de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony,  se sont rendus le 22 mai dernier aux Forces armées centrafricaines (FACA), à 3 kilomètres de la ville de Mboki, a rapporté ce matin le correspondant de RJDH sur place.

Selon les informations rapportées par le correspondant, les deux jeunes se sont rendus aux éléments des FACA qui assuraient la sécurité d’un véhicule de transport en commun, en provenance de Bangui et à destination de Mboki.

Après s’être présentés à ces militaires centrafricains, ces jeunes se sont rendus. Ils ont ensuite demandé aux soldats de les accompagner pour récupérer les armes qu’ils avaient cachées non loin de la route. Deux armes automatiques de marque AK-47 et des chargeurs garnis ont été récupérés.

Selon un officier de l’armée centrafricaine contacté par notre correspondant, ces deux éléments ont été maintenus à la base des FACA à Mboki, le jour de leur reddition, avant d’être remis ce mercredi à l’armée ougandaise. Ils ont été ensuite transférés à Obo, puis à Nzala, au Sud-Soudan, où se trouve l’Etat-major des forces de l’Union Africaine de lutte contre la LRA.

D’après les explications du colonel Milton, des forces ougandaises, interrogé par Radio Zereda à Obo, les deux jeunes auraient affirmé s’être évadés lors d’une attaque de l’armée ougandaise contre une de leur base, le 4 mai dernier, sur le territoire centrafricain. Ces deux combattants sont de nationalité ougandaise.

 

Ndélé : 7 véhicules interceptés par des hommes armés

Ndélé, 24 mai (RJDH) – Sept véhicules, en provenance de Bambari et à destination du Soudan, ont été interceptés hier par deux hommes armés, non identifiés, à 80 kilomètres de la ville de Ndélé, a rapporté le correspondant du RJDH.

Les chauffeurs de chaque véhicule ont été contraints de donner une rançon de 150 000 FCFA aux malfrats avant d’être libérés, a rapporté le correspondant. Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée.

Selon Salé Ibrahim, un des conducteurs, ces hommes ont pris, en plus de l’argent,  cinq vélos, des cartons de biscuits et d’autres marchandises.

Cependant, le même conducteur a révélé aussi que deux autres véhicules, en provenance de Ndélé et à destination de Bambari, ont été également dépouillés par ces bandits.

 

Kaga-Bandoro : Tentative d’explication sur l’affaire des produits PAM

Kaga-Bandoro, 24 mai (RJDH) – Le préfet de la Nana-Gribizi, Augustin Yangana Yaoté, a présenté ce matin un échantillon des produits PAM, présumés avariés et distribués il y a deux semaines à la population, à la mission conjointe PAM/gouvernement arrivée ce matin à Kaga-Bandoro, a rapporté le correspondant du RJDH sur place.

« Nous croyons que c’est une erreur qui s’est produite, car nous ne pouvons pas remettre en cause le partenariat qui existe entre le Programme alimentaire mondial et la Centrafrique, qui date de 1969 », a déclaré le préfet. Il a fait savoir que les explications données par les responsables du PAM sur cette affaire sont  convaincantes en ce qui concerne une partie des produits.

Par contre, a-t-il dit, « nous croyons que la date de péremption du 23 janvier 2012 marquée sur les bidons d’huile ne peut être appréciée de la même façon que les sacs de farine de maïs dont la cause de dommage est la moisissure liée à un problème de stockage », a-t-il relevé.

De son côté, Edouard Mézéimana, directeur adjoint du PAM et membre de la délégation, défend son organisation. « Notre mission est de lutter contre la faim et d’apporter une aide aux personnes vulnérables. Le problème des produits avariés se situe au niveau des capacités de conservation des véhicules de transport », a-t-il indiqué.

Patrick Badilou Gnabodé, inspecteur central du ministère de l’Intérieur, s’est félicité de la vigilance de la population et des autorités locales, qui a permis de déceler rapidement cet incident.

D’après les informations, un échantillon de ces produits devrait être acheminé à Bangui pour analyses scientifiques. Signalons qu’un comité de suivi de cette affaire a été mis en place. Il est composé du préfet de la Nana Gribizi, du député de Kaga-Bandoro 1, du sous-préfet de la même ville, du chef de secteur sanitaire de Kaga-Bandoro, du commissaire de police et du maire.

 

Mbaïki : Le paludisme, première cause de mortalité dans la Lobaye

Mbaïki, 24 mai (RJDH) – Le paludisme constitue la première cause de mortalité dans la préfecture de la Lobaye, en 2011, a indiqué le Dr Elisée Tézo, médecin en chef du district sanitaire de Mbaïki, a rapporté ce matin Radio Songo.

Cette constatation a été faite, hier lors de la présentation du bilan annuel de la situation sanitaire dans la Lobaye. Selon le médecin, le district sanitaire de Mbaïki a enregistré en 2011 plus de 60 000 malades, dont plusieurs décès attribuables au paludisme.

En dehors du paludisme, il y a aussi les difficultés liées à la prise en charge du VIH/sida. Le Dr Tézo mentionne le manque de médicaments antirétroviraux, la malnutrition chez les malades du sida en 2011 et le dysfonctionnement des centres de gestion de ces médicaments.

Selon le médecin, le district sanitaire de Mbaïki envisage, pour l’année 2012, d’intensifier la surveillance épidémiologique, d’augmenter la couverture médicale et de redynamiser le centre de santé.

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 01:08

 

 

 

 

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Un présumé rebelle de la LRA arrêté à Béma

Radio Ndéké Luka Jeudi, 24 Mai 2012 13:56

La gendarmerie de la localité de Béma située dans la sous-préfecture de Ouango Bangassou (Sud-Est) vient d’arrêter le 23 mai 2012, un  élément supposé appartenir à la rébellion de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony.

Le présumé rebelle de la LRA se trouve ce jeudi dans les locaux de la brigade de recherches et d’investigation de Bangassou. L’information est confirmée par le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la localité.

Les enquêtes sont en cours pour plus d’information sur ce présumé malfrat de la LRA. La LRA, une rébellion toujours active dans les régions sud-est de la République Centrafricaine, le Sud Soudan et la République Démocratique du Congo.

 

4 500 000 de FCFA détournés dans une coopérative agricole à Bozoum

Jeudi, 24 Mai 2012 13:54

Le phénomène de dilapidation des biens des coopératives agricoles prend de plus en plus de l’ampleur dans la région de Bozoum (nord). Le dernier exemple en date est celui du directeur de la coopérative de « Ry » qui a disparu le 23 mai 2012 emportant une somme de plus de 4 500 000 francs CFA. La coopérative en question compte une dizaine de groupements.

« Les fonds détournés sont issus de la vente des produits champêtres stockés chez ce responsable. Une fois les produits écoulés à Bangui, ce directeur mal intentionné s’est sauvé avec toute sa famille vers une destination inconnue », a expliqué au correspondant de Radio Ndeke Luka le président de cette coopérative.

« Pour l’instant, les membres de cette entité paysanne sont abandonnés à leur triste sort. Ils ne savent à quel saint se vouer notamment pour répondre aux besoins familiaux souvent exécutés après l’écoulement de leurs produits. Somme toute, une plainte a été déposée par ces membres au commissariat de police de la localité pour nécessités d’enquêtes», a-t-il précisé.

Il y a 3 mois, un autre  responsable de cette même région avait détourné les biens matériels et financiers de la coopérative dont il avait la charge.

 

NDLR : En bozizie, l’exemple venant d’en haut, le détournement des deniers publics est un sport national très apprécié, il n’y a donc rien d’étonnant d’enregistrer ce genre de chose.

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