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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 18:09

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

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Nola : Dix Centrafricains arrêtés au Cameroun pour braconnage

Nola, 26 juin 2012 (RJDH) – Dix Centrafricains ont été arrêtés dans la forêt camerounaise et enfermés à Yokadouma, frontière entre la République centrafricaine et  le Cameroun pour le non-respect du contrat de protection des espèces animales signé entre les deux pays et la République démocratique du Congo.

Selon les techniciens des eaux et forêts de la préfecture de la Sangha-Mbaéré, « les Centrafricains de la ville de Nola sont les principaux braconniers de la localité et ne respectent pas la zone protégée. Ces derniers détruisent les animaux et, en conséquence, la viande de brousse est devenue très chère sur le marché ».

Les autorités de la Sangha-Mbaéré, au terme des  travaux d’une commission tri-nationale au Cameroun, en mai dernier,  ont confirmé l’arrestation d’une dizaine de Centrafricains qui se trouveraient à Yokadouma, au Cameroun.

Selon les informations reçues, une brigade anti-braconnage a été mise en place pour protéger les espèces animales des forêts des trois pays. Cette brigade sillonne les zones forestières des préfectures membres.

Les habitants de Nola font valoir, quant à eux, que le service des eaux et forêts de la localité n’organise pas de campagnes de sensibilisation, ni ne contrôle les frontières des trois pays.

 

Obo : Arrivée de six véhicules de ravitaillement des contingents américains

   

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Obo, 26 juin 2012 (RJDH) – Six véhicules de ravitaillement et des machines pour la réhabilitation du tronçon Bambouti-Obo sont arrivés, ce mardi 26 juin, à Obo (Sud-est).

Les véhicules de ravitaillement des contingents américains en République centrafricaine arrivent en provenance des États-Unis d’Amérique pour poursuivre la traque de Joseph Kony et de ses éléments.

En plus des véhicules, on compte des engins des travaux publics pour la réhabilitation des routes. L’axe Bambouti-Obo, long de 110 kilomètres, est au programme de ce projet de réhabilitation.

« Les routes sont aussi l’un des moyens efficaces de lutte contre la LRA », a déclaré le capitaine Grec, du contingent américain, avant son départ.

 

Berbérati : Le député Dorogo préoccupé par la pénurie d’eau courante

Bangui, 26 juin 2012 (RJDH) – Le député André Nalké Dorogo, de Berberati 3 (Sud-ouest), se dit préoccupé par la pénurie d’eau courante dans la ville.

André Nalké Dorogo s’est entretenu sur ce sujet ce mardi 26 juin avec  les responsables de des services de la société de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA). D’après leurs explications, la motopompe qu’utilise cette société n’a pas une capacité d’envoyer de l’eau en grande quantité dans les châteaux d’eaux pour être distribuées dans la ville en général.

Interrogé par Radio Zoukpana, le député a promis de contacter son homologue de Berberati1 pour qu’une solution soit trouvée « car la population consomme des eaux souillées qui peuvent occasionner des maladies, entre autres la diarrhée et les vers intestinaux », a-t-il conclu.

 

Bangui : Un jeune homme retrouvé mort à proximité de l’ancien marché à bétail

Bangui, 26 juin 2012 (RJDH) – Un jeune homme  âgé d’environ 24 ans a été assassiné dans la nuit du lundi 25 à mardi 26 juin, autour de  20h, et jeté à proximité de l’ancien marché à bétail (PK 13 sortie nord de Bangui),  par des hommes non identifiés.

Jonas Zoumbéti, chef du village Zacko 3, au PK13, interrogé par le RJDH a confirmé les faits. « J’étais très tôt le matin alerté par les jeunes de mon quartier. Je me suis rendu sur les lieux pour constater moi-même les faits. Une fois sur-place, j’ai, à  mon tour, informé la police qui est venue faire le constat», a-t-il expliqué.

Selon lui, le corps était mutilé. Le jeune serait tué à l’aide de couteaux ; car il avait des blessures au cou, à la tête, dans le dos et dans la poitrine. « Le défunt n’a pas de pièce pour nous permettre de  l’identifier, mais c’est un jeune centrafricain », a indiqué le chef du quartier.

D’après les informations collectées auprès de certains témoins,  la police a ouvert une enquête qui a permis d’interpeller deux jeunes soupçonnés d’être à l’origine de ce crime. Dans les opérations, la police aurait trouvé, dans la maison des deux prévenus, trois couteaux et des effets militaires.

Les éléments travaillant au poste de police de PK13 qui ont mené l’opération, interrogés ce mardi 26 juin, n’ont pas voulu   répondre aux questions du RJDH. Mais le chef du quartier, Jonas Zoumbéti, a indiqué que l’enquête se poursuit pour retrouver les auteurs de ce meurtre. Le corps de la victime se trouve actuellement à la morgue de l’hôpital général de Bangui.

 

Bangui : Des mesures préventives de sécurité pour le match RCA/Egypte

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Bangui, 26 juin 2012 (RJDH) – La Fédération centrafricaine de football a mis en place plusieurs comités en vue de l’important match qui opposera, ce samedi 30 juin, à Bangui, l’équipe de la République centrafricaine (Les fauves) à celle de l’Egypte (Les pharaons).

« Nous nous mobilisons déjà pour ce match, en mettant en place plusieurs comités pour les préparatifs. Parmi ces commissions, le comité de sécurité n’est pas épargné parce que nous ne pouvons pas travailler sans maintien de l’ordre et de la sécurité », a expliqué au RJDH Elie-Delphin Féidangamo, secrétaire général de la fédération.

Des réunions sont planifiées pour chercher à mettre en place des possibilités de contenir la foule. « Nous n’avons pas encore désigné la force qui va assurer le maintien de l’ordre. Ce service sera connu d’ici peu », a-t-il ajouté.

« Ce que nous souhaitons, c’est que les supporteurs et les spectateurs soient dignes, respectueux, et que tout le monde soit un peu un agent de sécurité pour que l’image de la Centrafrique ne soit pas ternie », a suggéré le Secrétaire général de la Fédération de football.

Rappelons que les Fauves de la République centrafricaine ont récemment battu les Pharaons d’Egypte chez eux sur le score de 3-2. Il s’agit des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2013 prévue en Afrique du Sud. Ce match revêt donc une grande importance.

 

Boali : Don de carburant au Centre de santé

Boali, 26 juin 2012 (RJDH) – Le Centre de santé de Boali, à 90 kilomètres au nord de Bangui, a reçu, ce lundi 25 juin, un don de 200 litres de carburant de la part du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP).

« C’est pour permettre  à l’ambulance de procéder à l’évacuation des malades ou des blessés au niveau de grands centres de Bangui. Ce don fait suite aux multiples plaintes de la population qui a des difficultés à évacuer ses parents à Bangui, en cas de nécessité », a indiqué Bertin Béya, député de Boali.

L’abbé Didas Romaric, président du comité de gestion du Centre de santé de Boali, a pour sa part précisé comment ce carburant allait être géré. «  Nous allons nous organiser pour gérer ce carburant, pour les cas qui méritent une évacuation d’urgence ».

Une table d’accouchement et une table d’opération chirurgicale ont déjà été données par le FNUAP au Centre de santé de Boali.

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 00:51

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

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Bakouma: Attaque d’une bande armée, la population quitte la ville

Bakouma, 25 juin (RJDH)- Les habitants de la ville de Bakouma (Centre-est) quittent la localité depuis le  dimanche 24 juin, à cause d’une attaque d’hommes armés non identifiés, sur le site de la société AREVA. Deux éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) qui assuraient la sécurité de la société et deux civils ont été tués dans cette attaque.

« Le dimanche après-midi, ces hommes armés ont surgi sur le site de la société  AREVA.  Ils ont pillé les maisons, emporté des biens et fait des otages parmi le personnel », a confirmé la député de la circonscription de Bakouma, Alima Diarra, jointe par téléphone ce lundi par le RJDH.

Alima Diarra affirme aussi que la  population quitte la ville depuis hier soir, se cache dans la brousse ou se déplacent dans les villages environnants, sur ordre du haut-commandement du détachement des Forces armées centrafricaine (FACA) dans la région.

Cette information est confirmée par une  habitante de Bakouma, jointe par téléphone depuis sa cachette. « Depuis ce matin (lundi 25 juin), ces hommes occupent toute la ville et cherchent des gens pour porter les bagages, car ils ont cassé les conteneurs de la société AREVA », a témoigné la même source qui explique que les assaillants sont constitués d’hommes et de femmes qui tirent de partout.

« Les éléments des FACA, en sous-effectif, nous ont conseillé de nous retirer de la ville. Les deux véhicules dont ils disposent ont été brûlés par les envahisseurs. Les militaires, eux-mêmes, sont en débandade après l’accrochage d’hier soir avec ces hommes », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, un renfort  devait arriver de la ville de Zacko pour appuyer le détachement de Bakouma.

D’après les informations recueillies, ces assaillants parlent français et anglais. Ils auraient fait irruption  le samedi 23 juin dans un village près de la ville de Bakouma. Ils auraient tué deux personnes et enlevé deux autres, dont une femme, avant de marcher hier sur Bakouma.

 

Bria : Les enfants de 0 à 5 ans sont les principales victimes du paludisme

Bria, 25 juin (RJDH)- Environ 21 cas de décès liés au paludisme ont été enregistrés sur 586 enfants de 0 à 5 ans hospitalisés du janvier à mai 2012 au centre de santé de Bria (Centre-est).

 Ce bilan a été fait  ce lundi 25 juin par le chef de section soins et supervision de la préfecture sanitaire de la Haute-Kotto, Mathurin Poulodou, dans un entretien avec le correspondant du RJDH.

« Le paludisme constitue  la première cause d’hospitalisation et de la mortalité  infantile à Bria et dans les villages périphériques», a ajouté Rufin Latakpi qui travaille au service de réanimation à l’hôpital préfectoral  de Bria. D’après lui, huit  personnes sur 10 consultées par jour à Bria présentent les symptômes du paludisme et les principales victimes  sont les enfants et les femmes enceintes.

Il s’est félicité de la présence de l’ONG International medical corps (IMC) dans la région. Toutefois, « l’intervention de cette ONG seule ne peut pas couvrir tous les besoins de la population. C’est pourquoi nous sollicitons les organismes humanitaires œuvrant dans la lutte contre le paludisme d’agir », a-t-il souhaité.

D’après les informations, la population de la ville de Bria a bénéficié de la distribution de moustiquaires imprégnées en 2010. Depuis lors, elle n’a plus reçu ce moyen de prévention contre le paludisme.

Il faut noter que 3155 enfants de 0 à 59 mois ont été consultés allant de janvier au mai. 2449 cas de palu simple ont été enregistrés.

 

Birao : La crise alimentaire contraint les fonctionnaires et agents de l’Etat à quitter la ville

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Birao, 25 juin (RJDH) – Certains fonctionnaires et agents de l’Etat affectés à Birao (Nord-est) commencent à retourner à Bangui, à cause de crise alimentaire qui frappe la région  depuis plus d’un mois, a annoncé ce matin le maire de Birao, Ahmat Moustapha. «  La majorité des fonctionnaires qui travaillent dans  la préfecture de la Vakaga  ont abandonné leurs postes ; certains sont en route pour Bangui et d’autres sont en ce moment à Bangui », a-t-il fait déclaré.

La plupart de ces fonctionnaires et agents de l’Etat sont entre autres, des enseignants  contractuels, des douaniers et des gendarmes, a précisé Ahmat Moustapha.

L’information a été confirmée par le président de la jeunesse de Birao, Moussa Zakaria, qui parle d’une «  situation inquiétante », avant d’ajouter que certaines personnes se trouvent présentement dans la brousse à la recherche de nourriture. « Les cas de malnutrition se multiplient chez les enfants de  bas âge », a-t-il indiqué.

Depuis le mois de mai, une crise alimentaire a été signalée dans la partie ouest de préfecture de la Vakaga. Mais la semaine passée, cette crise s’est généralisée sur toute la région. La population de la Vakaga continue d’appeler à une intervention du gouvernement et des organisations humanitaires.

 

Paoua : Les bandes armées continuent de progresser dans le Nord

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Paoua, 25 juin 2012 (RJDH) – Les bandes armées dont la présence a été signalée dans le Nord de la République centrafricaine continuent de progresser, mais sans agresser la population.

D’après les témoignages recueillis ce lundi 25 juin par radio Voix de la Péndé (Paoua) depuis Paoua, ces hommes armés, encore non identifiés, ont traversé les villages Maitikoulou, Markounda, Bodjomo, Boguila, Béboura, en direction de Bocaranga (Nord-ouest).

« Bien que ces hommes n’ont pas brutalisé la population, nous avons peur. Nous craignons de revivre les évènements des années précédentes », a témoigné un homme qui a fui son village pour trouver réfuge à Paoua.

A cause de mouvement de groupes armés dans la région, la population de Paoua (Nord) et des villages environnants vivent dans un sentiment de peur. Les habitants de certains villages se déplacent déjà vers la ville de Paoua pour échapper à une quelconque attaque.

 

Rafaï : L’enquête sur la nutrition chez les enfants de moins de 5 ans commence

couverture de Directmatin du 17 nov

 

Rafaï, 25 juin 2012 (RJDH) – L’équipe d’enquête nationale sur la malnutrition en République centrafricaine est arrivée le samedi 23 juin dans la sous-préfecture de Rafaï (Sud-est).

Lancée au mois de mai dernier, cette enquête est axée sur les enfants de 0 à 5 ans sur toute l’étendue du territoire national. « Elle a pour objectif de collecter les données statistiques sur le taux de mortalité et la situation nutritionnelle de ces enfants », a indiqué le responsable des statistiques de la délégation régionale numéro 7, Brice Junior Kongassir.

Au cours de l’enquête, les agents posent des questions aux chefs de ménages sur l’environnement de vie des enfants. L’enquête prend en compte des informations précises sur la taille des enfants, leur poids, leur forme. Les enquêteurs testent le sel utilisé pour la cuisine pour savoir si la population consomme du sel iodé ou, non iodé, et qui peut être à l’origine de certaines maladies tel que le goitre.

L’enquête est financée par l’Organisation mondiale de la santé et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, en partenariat avec le ministère de la santé et celui du plan. Le résultat de cette enquête devrait permettre de réajuster la prise en charge des enfants de 0 à 5 ans, souvent victime de malnutrition.

 

Nola : Vers un nouveau comité de gestion de l’hôpital

Nola, 25 juin 2012 (RJDH) – Une assemblée générale élective destinée à renouveler le comité de gestion de l’hôpital préfectoral de Nola (Ouest), se tiendra le 27 juin prochain,  a annoncé le samedi dernier, Lazard  Ngaya, préfet de la Sangha Mbaéré et président préfectoral du soin de santé primaire.

D’après lui, cette rencontre permettra de mettre en place un nouveau bureau du comité de gestion de l’hôpital, en vue d’appliquer les nouvelles stratégies pouvant aider à améliorer la prise en charge médicale de la population.

« Chacun  devra, à cette occasion,  dénoncer les cas de détournement, de népotisme, la paresse, et chercher à éradiquer  tous les obstacles au fonctionnement de l’hôpital préfectoral de la Sangha Mbaéré », a prévenu Lazard  Ngaya.

Pour lui, le renouvellement du bureau du comité de gestion est essentiel parce que la population se plaint de la mauvaise gestion du comité ad hoc mis en place en décembre 2011, d’où l’urgence de constituer un bureau légal devant faciliter à l’accès aux soins de la population.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 03:52

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Birao : La situation de la crise alimentaire reste inchangée

 

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Birao, 23 juin 2012 (RJDH) – « La situation reste inchangée, rien ne bouge, on se demande à quel saint se vouer », a déclaré  le maire de ville de Birao, Ahmat Moustapha, interrogé par le RJDH ce samedi  23 juin sur la crise alimentaire qui sévit depuis plus d’un mois dans la préfecture de la Vakaga (Nord-est).

Selon lui, le sorgho et le mil qui sont les aliments de base de la population, commencent à devenir rares sur le marché et les prix ont sensiblement augmenté. « Si le gouvernement et les humanitaires ne viennent en aide à la population, ce sera le chao », a ajouté Ahmat Moustapha.

Contacté ce matin par le RJDH, l’administrateur et responsable de la logistique de la sous-délégation du Comité international de la Croix rouge (CICR) de Birao, Mahamat Yaya, a indiqué qu’une intervention n’est pas encore prévue. Toutefois des équipes du CICR sillonnent les villes et les villages touchés par la crise alimentaire (Gordil, Tiringoulou, Sikikédé entre autres) pour évaluer la situation.

« Cette évaluation permettra à la sous-délégation de s’imprégner de la situation », a-t-il dit.

Depuis  le début du mois de mai, une crise alimentaire est signalée dans une partie de la préfecture de la Vakaga. Elle affecte près de 45 000 personnes. Mais selon le député suppléant de la circonscription  de Birao 1, Adramane Ramadan, contacté le jeudi 20 juin par le RJDH, la crise s’est généralisée sur toute la préfecture.

Bambari : Une enquête sur les conditions de vie de la population s’ouvre à Bakala

Bambari, 23 juin 2012 (RJDH) – Une enquête ayant pour but d’évaluer les conditions de vie de la population est ouverte le vendredi 22 juin  dans la sous-préfecture de Bakala (Centre).

L’équipe chargée de réaliser cette enquête est  arrivée le vendredi 22 juin à Bakala.  Elle est constituée d’experts du ministère des affaires sociales. A l’issue de cette enquête, le ministère devrait concevoir  un plan de développement de cette localité.

L’enquête couvre tous les aspects de la vie de la population à savoir la santé, l’éducation, l’alimentation, la sécurité, entre autres. Il sera question de collecter des informations pertinentes auprès des différents ménages, afin d’orienter la politique locale devant servir à améliorer les conditions de vie de la population.

« Cette initiative permet d’établir un plan de développement agricole dans la localité afin que la population puisse  éviter l’insécurité alimentaire », a fait savoir le  directeur  régional des affaires sociales, Eloi Albert Sorognon.

Durant deux semaines, l’équipe d’enquête va sillonner  dix villages de la sous-préfecture de Bakala pour s’entretenir avec la population en vue de connaitre ses vrais besoins.

 

Rafaï : Les victimes de la LRA demandent de l’assistance

Rafaï, 23 juin 2012 (RJDH) – Les victimes de la rébellion ougandaise de l’Armée de la résistance du seigneur (LRA) de la ville de Rafaï (Sud-est) se plaignent de la non-assistance de la part du gouvernement et des structures humanitaires présentes dans la localité.

« Nous sommes sorties de la captivité depuis trois mois, mais personne n’est venue vers nous pour une  quelconque assistance. Seuls nos parents nous ont bien accueillis», a témoigné une femme âgée de 36 ans et qui affirme être sortie ensemble avec une autre âgée de 45 ans, habitant le site des déplacés du village d’Agoumar.

Par contre, Christine Moïngui, tutrice d’une victime  âgée de 16 ans, indique que sa nièce a été libérée par l’armée ougandaise. Le regroupement a été facilité par le Comité international de la Croix -Rouge (CICR) qui l’a transférée d’Obo à Rafaï. Celle-ci a eu la chance de bénéficier d’une formation en couture chez les religieuses de l’Eglise catholique, à l’initiative d’une ONG locale.

Il faut signaler que les  victimes de la LRA de la localité de Rafaï ne bénéficient pas encore d’une assistance directe d’une structure de la place nationale ou internationale. Mais depuis quelque temps, un projet de prise en charge psycho-sociale, initiée par le CICR au profit des victimes de la LRA se met en place.

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 20:47
 
 
 
 
 
 
Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)
Bangui : Le ministre du DDR se dit surpris de la déclaration de leader de la CPJP
 
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Bangui, 22 juin 2012 (RJDH) – Le ministre en charge du Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), Xavier Sylvestre Yangongo, s’est dit ‘’surpris’’ de la déclaration d’Abdoulaye Issène, leader du groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP),  annonçant son intention de reprendre les armes. C’était au cours d’une interview exclusive  avec le RJDH ce vendredi 22 juin.
 
«  Cette déclaration d’Abdoulaye Issène m’a surpris, car à la veille même de sa  déclaration, nous avons échangé au téléphone.  L’ultimatum lancé par le leader de la CPJP n’a pas de sens, car les négociations se poursuivent quotidiennement et en permanence avec le conseiller de  ce groupe armé ici à Bangui», a expliqué le général Yangongo.
 
Selon lui,  le processus avance avec les groupes armés  qui ont signé l’accord de paix global de Libreville de 2008. Xavier Sylvestre Yangongo a fait savoir que tous les groupes sont informés des conditions du désarmement parce qu’en dehors de l’accord de paix global, il existe un document cadre qui balise le mécanisme de désarmement.
 
Or, « La CPJP pose un préalable assez lourd sur lequel le gouvernement est en train de réfléchir afin d’avancer dans le processus de désarmement », a-t-il ajouté sans préciser ces préalables.
 
Interrogé sur la question des certains éléments de l’ex-groupe armé de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie qui n’auraient pas bénéficié du DDR et qui seraient à l’origine de l’insécurité dans le Nord du pays, le ministre en charge du DDR, a signifié que cette information est fausse.
 
« Dans le processus du DDR, le président de l’APRD, Jean Jacques Démafouth, le gouvernement, la communauté internationale et les deux chefs de zone de l’APRD basés à Paoua et à Kaga-Bandoro, étaient représentés lors de l’identification  des ex-combattants », a-t-il précisé.
 
« Les ex-combattants étaient préalablement enregistrés et connus dans un fichier au niveau du Programme des Nations Unies pour le développement. Au vu de cette liste, les ex-combattants répondent à l’appel de leur nom avant de recevoir les kits», a-t-il ajouté.
 
Selon les explications du ministre du DDR, Xavier Sylvestre Yangongo, cette information qui concerne les ‘’repentis’’ de l’APRD qui seraient à l’origine de l’insécurité dans le Nord reste à vérifier sur terrain.
 
Pour le médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo, « il y a une impatience du côté de la CPJP sur le processus du DDR, alors que, de son côté,  le  gouvernement cherche à trouver des moyens financiers pour répondre aux revendications de ce groupe armé ».
 
D’après lui, l’Etat centrafricain ne peut pas, pour le moment, négocier avec la CPJP parce qu’il va falloir mobiliser une importante somme d’argent afin de répondre aux certaines revendications de ce groupe armé. Toutefois, le médiateur de la République n’a pas précisé les revendications dont il est question.
 
« Il faut que la CPJP renoue avec le gouvernement des négociations qui doivent aboutir à l’accord de paix global de Libreville que les deux parties  n’ont  pas encore signé », a-t-il conclu.
 
Zacko : La population se plaint de la cherté de la vie
Zacko, 22 juin 2012 (RJDH) – La population  de la ville de Zacko (Est) se plaint de la cherté de la vie à cause de l’augmentation  des prix des produits de première nécessité.
La petite cuvette de manioc qui coûtait 1000 FCFA se vend actuellement à 3000 FCFA. Un kilogramme de sucre acheté avant à 1000 FCFA coûte 1 500 FCFA. Le prix du litre  d’huile d’arachide est passé de 1 200 FCFA à 2 200 FCFA, a indiqué le correspondant du RJDH sur place.
En plus de la hausse des prix, les habitants de ville de Zacko ont consommé leurs  semences à cause des problèmes alimentaires qui ne favorisent pas les activités champêtres.
Alain Alabalé, premier vice-président de la commune  de Bakouma, a lancé un appel à l’aide au gouvernement et aux organismes internationaux pour qu’une solution soit trouvée à cette situation.
Selon lui, ce sont les conséquences des affrontements armés entre les éléments de la Convention des patriotes pour la justice et la paix, notamment du dissident Mahamat Salé, et des forces armées centrafricaines, du 2 février 2012 qui serait  à l’origine de cette flambée des prix.
 
Obo : Deux véhicules du HCR bloqués par les refugiés
Obo, 22 juin (RJDH) – Les réfugiés  congolais du site d’Obo (sud-est) ont bloqué deux véhicules du  Haut-commissariat aux réfugiés (HCR),  ce vendredi 22 juin,  l’occasion de  la célébration la journée mondiale des refugiés célébrée en différée ce vendredi dans la ville d’Obo.
« Tous les réfugiés n’ont pas reçu les tee-shirts qui leur sont  destinés. Comme le HCR voulait les ramener à Zémio, c’est pourquoi  nous avons manifesté », a expliqué le chef de camp des réfugiés de la ville d’Obo, Christophe Dinguini.
Selon les informations rapportées par Radio Zéréda qui a vécu l’évènement,  les manifestants ont bloqué  deux véhicules  du HCR qui se rendaient à Zémio.  Car selon eux la fête devrait être organisée dans leur camp mais cela a été  organisé à l’hôtel  20 chambres  de tourisme d’Obo.
Un manifestant a été brutalisé par les forces de l’ordre qui assuraient la sécurité  des véhicules du HCR.
Le RJDH n’a pas pu joindre le bureau du Haut-commissariat aux réfugiés à Bangui pour avoir sa version des faits.
Bambari : Don de vivres aux enfants vulnérables
Bambari, 22 juin (RJDH) – Au total 150 orphelins et enfants vulnérables ont bénéficié  de 4600 tonnes de vivres, ce vendredi  22 juin, de la part  de l’Organisation du développement des enfants africains (ODEAC), en partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM).
« Nous avons distribué les vivres à ces enfants dans le cadre de la journée mondiale de l’enfant africain (16 juin 2012). C’est aussi pour régulariser la prise en charge des mineurs en situation difficile dans la sous-préfecture de Bambari », a expliqué un responsable du PAM qui a requis l’anonymat.
Sylvain Wamba, responsable de l’ONG (ODEAC), a indiqué  que  « 250 orphelins se trouvent dans une situation difficile,  parce que les familles d’accueil n’ont plus la possibilité de supporter leur charge ». Pour ce faire, l’ODEAC propose un projet  de formation aux familles d’accueil à fin qu’elles puissent être capable de prendre en charge ces enfants  vulnérables.
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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 02:55

 

 

 

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La population de Bouar1 réclame son député

Radio Ndéké Luka Jeudi, 21 Juin 2012 15:29

La circonscription électorale de Bouar I ne dispose pas de représentant à l’Assemblée Nationale. Lors des élections groupées de janvier 2011, aucun des candidats n’a pu obtenir la majorité absolue au 1er tour.

Cette vacance de poste à l’Assemblée Nationale est devenue une question très préoccupante tant pour  les populations de cette circonscription que pour les  autorités de la localité en quête d’une solution qui vient à pas de tortue.  « Trop de temps passé et c’en’est trop ! Il est temps de réorganiser une élection législative pour que Bouar I puisse être représentée à l’Assemblée Nationale centrafricaine comme les autres circonscriptions » laisse entendre un habitant de cette circonscription à Radio Ndeke Luka ce 20 juin 2012.

Pour le président de l’Association Civisme et Démocratie, Nicaise Samedi, « Rien n’empêche l’organisation des élections législatives à Bouar1 d’autant plus que le développement de la région nécessite un représentant au palais du peuple. La non organisation des élections partielles dans la localité de Bouar I pose de réels problèmes ».

Nicaise Samedi poursuit que  « ce manque de représentation, empêche la population de bénéficier d’un certain nombre de choses comme l’implantation d’un consulat camerounais à Bouar qui stagne depuis des mois».

Toutes ces préoccupations amènent la population de Bouar1 à se poser la question «  pourquoi n’avons-nous pas de représentant au Palais du Peuple? » conclut-il.

A quand exactement la prochaine organisation des élections partielles pouvant permettre à Bouar I d’élire son député et de bénéficier des avantages qui en découle?

Seul le Gouvernement centrafricain et le Conseil Transitoire des Elections logé au ministère de l’Administration du Territoire seraient en mesure de répondre à cette préoccupation.

Le sous préfet de Bouar, Michel Yambété reconnaît que « la population est en droit de se poser ces questions car la situation est vraiment lamentable ». Il révèle tout de même que « le Gouvernement a été saisis et celui-ci a promis d’organiser les élections à Bouar dans les mois à venir ».

Or, les dernières élections présidentielles et législatives n’avaient pas seulement laissé 1 siège mais plusieurs sièges vides à l’Assemblée nationale. Outre la ville de Bouar, les populations de la circonscription de Damara se plaignent aussi de la non représentation de leur région au palais du peuple.

 

38 plantes expérimentées pour soigner les maladies courantes à Bambari

Jeudi, 21 Juin 2012 14:13

La pharmacopée se veut un moyen plus simple pour traiter de nombreuses maladies.

Désormais, les maladies courantes qui accablent les populations de Bambari comme le paludisme, la fièvre, la typhoïde, le rhumatisme, l’hémorroïde, la sinusite, l’hypertension artérielle, la gastrite, la carie dentaire, le diabète et autres infections corporelles peuvent être soignées à base de plantes médicinales,  annonce l’ONG canadienne ISTA ce 20 juin 2012.

Cette ONG, appuyée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), sensibilise depuis plus de 10 jours sur l’utilisation et l’efficacité de ces remèdes de pharmacopée utile pour la santé publique dans le chef lieu de la Ouaka, rapporte Radio Ndeke Luka ce 20 juin. La source souligne que ces plantes médicinales ont été soumises à des analyses de laboratoires spécialisés afin d’éviter des intolérances sur la population.

Pour ravitailler la ville de Bambari de manière permanente à ces médicaments, ISTA envisage d’installer l’une de ces succursales à Bambari indique la même source.

Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka, les populations ont apprécié les plantes pour leurs efficiences mais déplore le coût élevé des prix.

Ce retour à la pharmacopée pour soigner et guérir certaines maladies qui affectent gravement la population de Bambari et de ses environs intervient au moment où l’Hôpital Universitaire de Bambari ne dispose pas  de nombreux produits pharmaceutiques dont les médicaments antituberculeux depuis plus d’un mois. Avec les nouvelles plantes expérimentées et appréciées par ceux qui les ont déjà utilisées, quelques inquiétudes de santé pourront être apaisées à Bambari.

Il tient aussi lieu de préciser que ladite ONG est basée au Cameroun mais dispose de quelques kiosques en République Centrafricaine dont celui du quartier Sarah dans le 5ème  arrondissement de Bangui.    

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 02:42

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Bangui : Le chef de garage de la SONATU arrêté pour détournement de fonds

bus SONATU

 

Bangui, 21 juin (RJDH) – Le chef de garage de la Société nationale de transport urbain (SONATU), Kévin Mongouré, a été arrêté le vendredi 15 juin  par la commission  d’audit,  et transféré  à la maison d’arrêt de Ngaragba à Bangui, a appris le RJDH ce jeudi 21 juin  d’une source proche du dossier.

« Kévin Mongouré est accusé de surfacturation. L’argent détourné était destiné à l’achat des pièces de rechange des véhicules mis sur cale pour de petites pannes », a expliqué la même source qui a requis l’anonymat.

Rappelons que deux membres du gouvernement, Michel Koyt et Abdala Kadre, respectivement ministre chargé du secrétariat général du gouvernement et président du conseil d’administration de la SONATU, et ministre délégué, conseiller à la bonne gouvernance auprès du premier ministre, ont été  arrêtés en février dernier et démis de leurs fonctions pour détournement de fonds.

Certains responsables de la SONATU ont également été arrêtés. La gestion de la société est assurée jusqu’ici par la direction générale de la gendarmerie.

Depuis lors les informations ne circulent plus autour de la procédure judiciaire engagée à l’encontre des personnes impliquées dans cette affaire.

NDLR : On a pourtant fait croire qu’en confiant la gestion de la SONATU à la gendarmerie les choses iraient mieux !

 

Boali : Le calme revient peu à peu entre les peulhs et les cultivateurs

Boali, 21 juin 2012 (RJDH) – Le calme tend à revenir dans la commune de Boali poste après l’altercation qui a eu lieu entre les éleveurs peulhs et un groupe de cultivateurs la semaine dernière et qui s’est soldée par la mort d’un jeune de 14 ans.

« Après la découverte du corps de la victime, les jeunes du village Mandjobo- Banzonga, dans la commune de Boali, se sont soulevés contre les éleveurs peulhs dans l’intention de se faire justice. En ma qualité de chef de groupe je suis intervenu et j’ai essayé de les calmer », a expliqué le chef de groupe Joseph Manga.

Il poursuit en faisant savoir que les présumés auteurs de ce meurtre ont été arrêtés et transférés à la maison d’arrêt de Bossémbélé (Nord). «  Il revient à la justice de faire son travail et non aux jeunes du village », a précisé le chef de groupe.

Rappelons que la semaine qu’une dispute a opposé un cultivateur à éleveur peulh à cause d’une portion de terre. Cette situation a dégénéré et a provoqué la mort d’un jeune garçon de 14 ans.

 

Ndélé : Un commandant de la CPJP a tué sa femme et son fils

logo cpjp

Ndélé, 21 juin 2012 (RJDH) – Un commandant du groupe armé de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), Abderrahmane Sélémane, a tué sa femme âgée de 32 ans et son fils de 2 ans avec un poignard, le 17 juin à 80 km de Ndélé (nord-est).

L’information est parvenue à notre correspondant ce jeudi 21 juin. D’après l’histoire,  l’événement s’est produit au cours d’un malentendu qui à l’opposait sa femme. Sous le coup de la colère, il a donné trois coups de poignard. L’enfant a quant à lui reçu deux coups.

« Le cri de l’enfant a alerté les voisins qui sont accourus, malheureusement la femme et l’enfant ont succombé à leurs blessures quelque temps après. Abderrahmane Sélémane est arrêté et enfermé par le haut commandement de la CPJP, à Akousourbak (80 Km de la ville de Ndélé) », a expliqué un élément de ce groupe armé.

Issa Kader, un combattant de ce groupe armé qui affirme avoir vécu les faits a expliqué que son  compagnon d’arme a commis son forfait sous l’emprise de l’alcool ».

 

Rafaï : L’ONG Mercy-Corps fait la promotion des droits des enfants handicapés

Rafaï, 21 juin 2012 (RJDH) – La population de la ville de Rafaï (Sud-est) a été interpellée mercredi 20 juin sur « le droit des enfants handicapés, le devoir de protéger, de respecter, de promouvoir et de réaliser ». C’est au cours de  la   journée de l’enfant africain, célébrée en différée. 

A cette occasion, Fortuné Servet Ngoupéndé, officier du programme de protection de l’enfant du sous bureau de  l’ONG Mercy-Corps à Rafaï a insisté sur la nécessité de promouvoir les droits des enfants en général et ceux des enfants handicapés en particulier.

Il a également parlé de l’implication des leaders communautaires et des volontaires dans la promotion et la protection des droits des enfants handicapés. Il a rappelé qu’il existe plusieurs instruments juridiques internationaux qui exigent que les enfants handicapés jouissent pleinement de leurs droits, sans aucune discrimination.

Une cinquantaine de personnes venues des différents services, les leaders communautaires et les autorités locales ont pris part à cette célébration parrainée par Mercy-Corps.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 02:01

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Birao : La crise alimentaire s’étend sur toute la Vakaga

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Birao, 20 juin (RJDH) – « La crise qui se développe en ce moment ne concerne pas seulement les régions sud de la préfecture de la Vakaga. Elle se généralise. La ville de Birao est frappée aussi de plein fouet», a révélé ce matin Adramane Ramadan, député suppléant de la ville de Birao, joint par le  RJDH ce mercredi.

« Les prix des quelques rares denrées alimentaires qui sont encore sur le marché ont doublé, voire tripler. Un sac de mil qui se vendait à 12 000 FCFA, coûte  35 000 FCFA en ce moment », a-t-il déclaré.

Pour le député titulaire de Birao1, M. Goumba, qui se trouve actuellement à Bangui pour des raisons de santé « cette crise est directement liée à l’instabilité qu’a connu la région ces dernières années. La population n’a pas eu l’occasion de vaquer librement à ses occupations, et donc de cultiver », a-t-il rappelé.

« Nous souffrons à coup sûr et nous pensons que si rien n’est fait, la situation sera plus grave », a martelé Adramane Ramadan.

Le 19 juin le maire de Birao a mentionné que certaines populations, notamment celle de la partie sud de la préfecture de la Vakaga se déplaçaient vers Birao pour échapper à cette crise alimentaire.

Depuis plus d’un mois une crise alimentaire est signalée dans la préfecture de la Vakaga. Cette crise affecterait des milliers de personnes.

Kabo : La population soupçonne le FDPC de créer l’insécurité

Kabo, 20 juin (RJDH) – Certains habitants de la sous-préfecture de Kabo (Nord) et des villages périphéries,  estiment que ce sont les éléments du groupe armé de Front démocratique pour le peuple centrafricain (FDPC) dirigé par Abdoulaye Miskine qui créent l’insécurité dans la région.

D’après les informations, certains éléments du FDPC ont décidé de reprendre des actions militaires pour attirer l’attention du gouvernement sur le retard enregistré dans le processus de Désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR).

Certaines sources affirment qu’il s’agit plutôt de certains éléments de l’ex-groupe armé de l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD) qui ont déposé les armes mais qui n’auraient pas bénéficié du programme DDR.

« Je  regrette d’avoir accepté de déposer les armes. Nous avons été trompés ; si le gouvernement n’ouvre pas des négociations, nous allons accentuer des actions », a déclaré un des ex-combattants au correspondant du RJDH dans la région.

Si l’on cite le nom du FDPC et de l’APRD déjà officiellement dissoute, certaines personnes soupçonnent aussi les éléments du rebelle tchadien, Baba-Laddé, éparpillés dans la brousse après les offensives communes de l’armée centrafricaine et de l’armée tchadienne.

A la fin de la semaine dernière, des hommes armés ont enlevé des bœufs appartenant à des éleveurs peulhs, près de la ville de Markounda (extrême Nord). Cette action a créé un sentiment de peur au sein de la population. Certaines structures humanitaires en poste à Markounda avaient évacué leur personnel à Paoua pour des raisons de sécurité.

Kanga-Bandoro : Les femmes déplacées de Nana-Outa victimes d’accouchement à risque

Kaga-Bandoro, 20 juin (RJDH) – Au total 13 cas d’accouchement à risque ont été enregistrés de février à  avril 2012 sur le site des déplacés du village de Nana-Outa à Kaga-Bandoro (Centre Nord), a déclaré Marguerite Foukouzou, assistance accoucheuse à Kaga-Bandoro, lors d’une mission d’assistance aux déplacés le samedi 16  juin.

« Les accouchements se font parfois à main nue parce qu’il n’y a pas de kits d’accouchement. Les femmes enceintes n’ont pas d’argent pour se rendre dans les formations sanitaires afin de subir les examens prénataux pendant les mois de grossesse », a-t-elle précisé.

En plus des accouchements à risques, les déplacés de cette localité ont des  réels problèmes d’accès aux soins. « Des enfants de 0 à 5 ans souffrent de la diarrhée et du paludisme. La parasitose intestinale est plus ou moins généralisée », a fait savoir Pierre Bada, relai communautaire et maître parent qui habite sur le même site.

« Ces maladies sont dues à la consommation d’eau souillée, car les déplacés sont obligés de boire une source stagnante. Les gens dorment à même-le-sol et sans moustiquaire, ce qui occasionne aussi la progression du paludisme», poursuit Pierre Bada.

Officiellement, 757 déplacés du village de Ngondava  sont basés au site de Nana-Outa. Les personnes malades n’ont pas la possibilité de se faire soigner, compte tenu des frais élevés de consultation et de soins dans les centres de  santé.

« C’est pourquoi nous demandons à l’Unicef et aux autres structures humanitaires de nous appuyer », a souhaité Marguerite Foukouzou.

 

Bangui : Les hôpitaux de Bangui dépourvus de matériel

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Bangui, 20 juin (RJDH) – Les principaux hôpitaux de la ville de Bangui  manquent cruellement de  matériel, ce qui affecte la qualité des soins des malades, a constaté le RJDH ce mercredi 20 juin.

De l’hôpital de l’amitié à  l’hôpital communautaire en passant par le complexe pédiatrique de Bangui, malades et  personnel soignant se plaignent de cette situation.  A l’hôpital de l’amitié par exemple, il n’y a plus de clichés pour les examens de radiologie.

« Ce problème est survenu au moment où le gouvernement a demandé à chaque administration de verser ses menues recettes au trésor public. Puisque tout est versé au trésor public, nous n’avons plus la possibilité d’acheter le  matériel de travail », a fait observer Simon Pierre Bétéloum, chef de service de radiologie à l’hôpital de l’Amitié.

« Nous avons un sérieux problème en ce qui concerne la fourniture d’oxygène aux malades qui sont dans le besoin d’urgence.  Parfois les patients meurent à cause de ce manque d’outil de travail », a déploré Martin Kangoudane, major au service de traumatologie à l’hôpital communautaire.

Martin Kangoudane  poursuit en faisant savoir que « par soucis de sauver ses vies, nous sommes obligés de forger le débitmètre (outils qui régularise le débit de l’oxygène chez le malade) pour donner l’oxygène pour réanimer des cas  graves ».

Le complexe pédiatrique de Bangui n’est pas épargné. Son directeur, le Dr  Chrysostome Gody, a pour sa part fait remarquer que les installations de l’extracteur d’oxygène  ont été détruites par des personnes mal intentionnées. « Cela rend la distribution d’oxygène difficile aux nouveau-nés et cela  constitue l’une des causes de la mortalité infantile», a-t-il souligné.

Il a également dit que la qualité du courant électrique, en particulier les délestages répétés sont aussi à l’origine de la destruction du matériel médical au complexe pédiatrique de Bangui. « Sur sept extracteurs d’oxygène existant, trois seulement sont encore en bon état et les quatre autres sont en panne », a-t-il  ajouté.

Bambari : Difficile réconciliation entre les peuhls et la population autochtone

Bambari, 20 juin (RJDH) – Les négociations engagées pour faire la paix entre les éleveurs  peuhls et la population autochtone du village de Yassigaza à Kouango (centre),  après une altercation entre les deux communautés et qui date du 4 juin, n’ont pas abouti.

Environ 25 éleveurs peulhs  sont sortis de leur campement pour demander pardon à la population. Mais, Pierre Badolo, le chef dudit village Yassigaza, s’est opposé à cette initiative, exigeant la libération des quatre jeunes interpellés par la gendarmerie dans le cadre de cette affaire, avant une quelconque négociation.

Suite à cet incident, la population locale avait refusé de vendre les produits de première nécessité aux éleveurs peuhls.

Il faut rappeler que quatre jeunes soupçonnés de s’être livrés à des actes de justice populaire sur un éleveur au village Yassigaza, à 57 kilomètres de  Bambari, ont été arrêtés le 4 juin par la gendarmerie.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 01:55

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Birao : Les habitants des villages se déplacent à Birao à cause de la crise alimentaire

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Birao, 19 juin (RJDH) – Les populations de certains villages touchés par la crise alimentaire dans la préfecture de la Vakaga (nord-est), se déplacent vers la ville de Birao pour avoir de la nourriture.

« La situation va de mal en pire pour les habitants du village de Mélé par exemple. La majorité de la population se  trouve présentement à Birao pour trouver de quoi se nourrir. C’est la même chose pour la population du village de  Ndiffa», a fait savoir le maire de Birao, Ahmat Moustapha, joint par le  RJDH ce mardi 19 juin.

D’après le résumé d’une évaluation publiée par une ONG travaillant dans la préfecture de la Vakaga, en février 2012, le village de Mélé dont les habitants se déplacent de plus en plus vers Birao,  a fait l’objet d’une attaque en avril 2011 lors des affrontements inter-ethniques. Les cases et les greniers ont été brûlés. D’où la crise alimentaire.

Depuis plus d’un mois une crise alimentaire est signalée dans le la préfecture de la Vakaga. Cette crise affecterait près de 45 000 personnes selon OCHA. Mais les données du recensement général de 2003, la population de la Vakaga est estimée à 37 595 personnes.

 

Ndélé : Les enfants libérés des rangs de la CPJP seront encadrés avant leur réinsertion

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Ndélé, 19 juin (RJDH) – Les enfants libérés des rangs  du groupe armé de la  Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), les 12 et 13 juin à  Ndélé (Nord-est) seront encadrés pendant  deux semaines dans un centre de transit et d’orientation (CTO) avant d’être remis  à leurs parents respectifs.

L’information a été donnée ce mardi 19 juin par le Conseiller de ladite rébellion,  Mahamat Zakaria, dans  un entretien avec le RJDH. Ce dernier avait accompagné le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) à la base de la CPJP à la périphérie de la ville de Ndélé pour la libération de ces enfants.

« Les enfants libérés ont été  installés dans le centre de transit et d’orientation (CTO) pour deux semaines. Après cette période d’encadrement, ils seront remis à leurs parents, notamment pour ceux dont les parents résident dans la région », a précisé Mahamat Zakaria. Il a également  signalé la présence des enfants venus d’autres pays comme le Tchad et le Sud-Soudan

Une source proche d’une structure humanitaire travaillant dans la protection des enfants interrogée  par le  RJDH sur la situation de ces enfants, s’est réservée de donner des détails sur le processus de leur réinsertion, pour des raisons de sécurité.

« Il y’a une loi qui régit la prise en charge des enfants associés aux forces et groupes rebelles. A cet effet, il est important de protéger les intérêts de ces enfants en vue de ne pas les identifier », a indiqué la source.

La libération des enfants est l’application du plan d’action signé le  21 novembre 2011 entre les Nations Unies et la CPJP, lors d’une visite de la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour les enfants et les conflits armés, Radhika Coomaraswamy, en République centrafricaine.

 

Bambari : Vers une promotion de la médecine traditionnelle

 

Bambari, 19 juin (RJDH) – L’Organisation mondiale de la santé et ISTA, une structure canadienne, a lancé une série de campagnes de sensibilisation de la population visant  à valoriser la médecine traditionnelle dans la Sous-préfecture de Bambari.

« Ce programme permet d’expliquer à la population les biens faits de la médecine traditionnelle à base de produits naturels. Le traitement des maladies courantes ou aiguës sont moins couteux et accessibles à tous », a expliqué Victor Wama, chef de mission de l’ONG ISTA pour défendre son initiative.

Il a fait savoir que son organisation est un centre qui mène des études et la recherche pour l’application d’une médecine alternative en partenariat avec l’OMS. Ces recherches contribuent selon lui, à renforcer la lutte contre les maladies courantes et aiguës, en utilisant des plantes naturelles.

 

Kabo : La résurgence des groupes armés inquiète la population

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Kabo, 19 juin (RJDH) – Les habitants de la ville de Kabo (Nord) et des villages environnants, vivent dans la peur depuis le vendredi 15 juin à cause de la présence d’hommes armés dans la région.

Selon  des sources proches de la sous-préfecture et de la mairie de la ville de Kabo, une soixantaine d’hommes armés venant de la frontière avec le Tchad traversent depuis le vendredi 15 juin les  villages  Béili,  Sabo, Maïtikoulou pour atteindre la ville de Markounda à l’extrême Nord.

Le vendredi, ceux-ci auraient enlevé des bœufs appartenant à des éleveurs peulhs, proche du village de Békondjo. La plupart des habitants de ces villages  attribuent cet acte au groupe rebelle du Front démocratique du Peuple Centrafricain  (FDPC).

A cause de cette insécurité, les ONG humanitaires basées à Markounda se sont retirés provisoirement de la ville. Il s’agit notamment de Caritas  internationale qui a évacué son personnel le vendredi 15 juin à Paoua. L’ONG Jesuit refugees services affirme que ces événements, a coïncidé avec le retour de son personnel à Bangui pour les vacances.

 

Obo : La population reçoit 4 bâtiments de la part l’ONG COOPI

Obo, 19 juin (RJDH) – L’ONG internationale de COOPI a remis à la population de la ville Obo  lundi 18 juin quatre bâtiments dont deux serviront de bâtiments scolaires, les deux autres devant servir respectivement de  bibliothèque et de pharmacie vétérinaire. 

Les deux bâtiments  scolaires  comprennent chacun trois salles  et sont affectés au Collège d’enseignement secondaire, qui jusqu’ici utilisait un bâtiment de l’Eglise catholique. Le   bâtiment destiné à la  bibliothèque servira de centre de recherche et de lecture pour les jeunes.

En remettant ces infrastructures à la population, la cheffe de projet COOPI, Marzia  Vigliaroni, a exhorté les bénéficiaires à les protéger.

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 00:50

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Birao : Le CICR donne son point de vue sur la crise alimentaire dans la Vakaga

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Birao, 18 juin (RJDH)- La crise alimentaire constatée dans le Nord-est de la République centrafricaine est presque similaire à la situation de l’année passée, a fait observer le délégué du Comité international de la Croix Rouge à Bangui, Perry Proellochs.

Interrogé sur les raisons de la non intervention, jusqu’ici du CICR, Perry Proellochs a indiqué que des discussions sont en cours avec les autres organisations. « Si on voit que les autres ont de la peine à agir, nous pourrons faire quelque chose », a-t-il souligné.

Il a par ailleurs précisé qu’il faut prendre en compte la situation sécuritaire parce que l’année passée, des véhicules du CICR transportant des vivres à destination de cette région, ont été l’objet d’un braquage, d’où nécessité de  s’entourer de toutes les garanties sécuritaires avant d’envisager une assistance.

Perry Proellochs a également rappelé que la région de la Vakaga est une région où il y’a des besoins partout. Donc il faut bien identifier les personnes les plus vulnérables pour bénéficier de l’aide.

Du côté d’OCHA, les informations n’ont pas évolué. « Il n’y a pas de changement en ce qui concerne une intervention sur le terrain. Nous allons informer le public lorsque nous aurons quelque chose de nouveau, mais pour l’instant, les informations n’ont pas beaucoup évolué », a déclaré une source relevant du service de communication d’OCHA à Bangui.

Le Coordonnateur humanitaire, Zakaria Maïga, qui a lancé un appel à la mobilisation des fonds devant servir à une intervention dans la Vakaga, contacté par le RJDH ce lundi, n’a pas souhaité faire de commentaire sur la situation.

Depuis plus d’un mois, 45 000 personnes dont la majorité est composée de femmes et d’enfants traversent une crise alimentaire sévère. La communauté humanitaire présente dans le pays évoque des « contraintes sécuritaires et logistiques » pour empêcherait une intervention.

 

Obo : Deux combattants de la LRA tués et sept otages libérés

Kony

 

Obo, 18 juin (RJDH) – Deux combattants de l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony ont été tués et sept personnes enlevées ont été libérées, lors d’une attaque de l’armée ougandaise, le 16 juin  à 20 kilomètre du village de  Karmadar  (Sud-est).

L’information a été livrée ce lundi 18 juin à Obo, par le colonel ougandais Milton, dans la traditionnelle réunion de sécurité qui regroupe les conseillers militaires américains, l’armée ougandaise et l’armée centrafricaine.

Parmi les personnes libérées, on trouve deux femmes de nationalité ougandaise, une sud-soudanaise et quatre jeunes dont un centrafricain de 14 ans. Le jeune centrafricain devrait être remis à une ONG internationale présente à Obo.

Au cours le cette même réunion, le colonel Milton a également annoncé que des éleveurs peuhls ont été battus par les éléments de la LRA le dimanche 17 juin, entre la rivière Mbomou et le village Banda au Congo Démocratique.

« Les éleveurs peulhs étaient venus se procurer de vivres à Mboki, à leur retour, ils ont été attaqués et battus. Les rebelles de Joseph Kony ont emporté toutes leurs provisions.  Les blaisés ont été transférés dans un centre santé de la RDC», a indiqué l’officier ougandais.

 

Kaga-Bandoro : Le PAM distribue des vivres aux 735 déplacés de Nana-Outa

PAM

 

Kaga-Bandoro : 18 juin (RJDH)  Au total 735 déplacés du village de Ngondava, habitant le site de Nana-Outa  à 38 km de Kaga-Bandoro (Centre-nord) ont bénéficié d’une quantité importante de vivres distribués le samedi 16 juin par le Programme alimentaire mondial (PAM).

Les produits distribués sont notamment des de la farine de maïs, du soja, des légumineuses, de l’huile, du sucre et du sel.  D’après Moïse  Konaté du programme du PAM, ces vivres vont couvrir les besoins alimentaires des déplacés pour la période de juin à août 2012.

« Nous sommes bien conscients des actions du PAM en notre faveur. Nous tacherons de gérer ces vivres de manière rationnelle pour couvrir la période prévue, car nous avons beaucoup souffert avec nos enfants », a témoigné Esther Yénzé, une des bénéficiaires.

Antoine Bégounou, deuxième adjoint  au maire de Nana-Outa et chef dudit site  lui aussi témoigné sa reconnaissance au PAM  avant d’ajouter que les déplacés ne sont pas prêts à  regagner  leur village d’origine à cause de la présence des éléments du  chef rebelle tchadien,  Baba-Laddé.

Il a aussi demandé aux autres structures humanitaires de « voler à notre secours » de ces déplacés qui vivent dans la détresse ».

 

Bangui : La famille Mararv accuse le ministre de la Justice de « bloquer » la procédure de l’affaire Cawa

Eric Mararv

 

Bangui, 18 juin (RJDH) – « Pour nous, c’est le ministre de la justice, Firmin Féindiro, qui bloque la procédure pour protéger son grand frère qui est le Sous-préfet de Bakouma, impliqué dans cette affaire », a déclaré Roland Mararv, père d’Eric Mararv, propriétaire de la société de safari Cawa, accusé  de meurtre de 13 personnes dans un chantier minier à Bakouma (Sud-est) et qui se trouve à la prison de Ngaragba à Bangui depuis le mois de mars.

Roland Mararv affirme que « les informations collectées partout révèlent que ce sont le Sous-préfet, le maire et les responsables de la gendarmerie qui financent les activités minières dans cette zone ». D’après lui ces autorités ont juste trouvé prétexte d’accuser son fils pour échapper aux menaces des parents des victimes qui ont commencé à manifester.

« Pour l’instant, on lutte contre le ministre de la justice », a-t-il dit tout en déplorant la lenteur constatée dans la procédure. Il a expliqué qu’un juge a été instruit pour se rendre à Bakouma enquêter sur l’affaire, mais cette mission n’est toujours pas partie, faute de moyen. De ce fait la société Cawa s’est engagée à mettre deux véhicules et des chauffeurs à la disposition de la mission afin d’accélérer la procédure.

La maire de la ville de Bakouma, Eugénie Damaris Nakité Voukoulé, joint par téléphone par le RJDH a rejeté en bloc cette accusation. « La loi de notre pays interdit aux autorités politique d’exercer une quelconque activité. En tant que maire, je n’ai pas le droit de violer la loi. D’ailleurs M. Eric Mararv paie des taxes à la commune, donc c’est impossible de mener des activités illégales dans sa propriété », a-t-elle précisé.

Le commandant de la brigade de la gendarmerie de Bakouma, l’adjudant-chef, Blaise Askin Honga, a lui aussi nié toute implication de l’exploitation des mines. « Je ne suis pas affecté à Bakouma pour des activités minières », a pour sa part déclaré le Sous-préfet de Bakouma, Ralond Féindiro, qui reconnait être le frère aîné du ministre de la Justice, Firmin Féindiro.

Roland Mararv a annoncé l’arrivée, pour la quatrième fois, des consuls suédois et anglais cette semaine à Bangui dans le cadre du suivi de cette affaire, même si leurs précédentes visites n’ont rien donné.

 

Mbaïki : Difficile de respecter l’arrêté de gel de prix des produits de premières nécessités

Marylin Mouliom Roosalem

 

Mbaïki, 18 juin (RJDH) – Les commerçants de la ville de Mbaïki (Sud) ne respectent pas encore l’arrêté du ministère du commerce portant gel de prix de certains produits de première nécessité.

Après un mois et deux semaines de sensibilisation et de vulgarisation de cet arrêté, rien n’a encore changé sur le marché, selon un reportage de Radio Songo.

Les informations recueillies par Radio Songo révèlent que la plupart des  opérateurs économiques posent comme conditions d’application de ce texte, « le déblocage du prix des produits pétroliers ». Pendant ce temps, les vendeurs de produits locaux tels que le manioc portent un doigt accusateur sur les commerçants, qui selon eux, ne veulent pas réduire les prix comme recommande l’arrêté.

Alain Ghislain, chef de service de commerce de Mbaïki a de ce fait rappelé à l’ordre, le samedi 16 Juin, les opérateurs économiques en leur promettant des sanctions contre les contrevenants, dans les prochains jours.

Les produits dont les produits doivent être gelés sont l’huile, le savon, poisson de mer, le sucre, les boites de conserve, entre autres. Le ministère du commerce avait pris cette décision pour répondre aux préoccupations de la population  qui a commencé à se plaindre de la cherté de la vie. Mais même à Bangui, cette décision n’est pas totalement respectée.

 

Nola : Une enquête sur la malnutrition chez les enfants de 0 à 5 ans

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Nola, 18 juin (RJDH) – Une enquête sur la malnutrition et la mortalité infantile ayant pour cible les enfants de 0 à 5 ans est ouverte, à Nola, chef-lieu de la préfecture de la Sangha Mbaéré (Sud-ouest).

Gisèle Agou-Molomadon, coordonnatrice de cette enquête a expliqué à Radio Kuli-Ndunga que l’objectif principal de cette activité est d’évaluer la situation nutritionnelle des enfants de 0 à 5 ans dans la préfecture de la Sangha Mbaéré. Les résultats de cette enquête devraient permettre  d’organiser une meilleure prise en charge des enfants.

« Les enfants de 0 à 59 mois constituent la population cible de cette enquête », a-t-elle précisé. L’exercice consiste à identifier les enfants, leur âge, leur milieu de vie, leurs parents et leurs conditions de nutrition.

La mission a rencontré ce lundi les autorités locales et administratives pour discuter de la stratégie de sensibilisation pour l’adhésion de la population à cette initiative. L’enquête s’effectuera dans toute la préfecture de la Sangha-Mbaéré.

 

Bambari : Le programme de lutte contre la tuberculose confirme la rupture de médicaments

Bambari, 18 juin (RJDH) – Il y a effectivement rupture de produits, mais le programme de lutte contre la tuberculose  de Bangui a mis à la disposition des  30 malades l’état est le plus critique quelques boites au centre de santé de Bambari le 06 juin 2012 des médicaments antituberculeux.

« Nous avons déposé 21 boites de gélules au centre de prise en charge de l’hôpital préfectoral de Bambari pour aider  les trente personnes malades de tuberculose dont  les cas étaient délicats »,

Pour le moment, « nous ne pouvons pas fournir les médicaments en grande quantité ; mais l’Unité de cession de médicaments (UCM) va bientôt ravitailler tous les centres puisque les produits sont arrivés », a annoncé Augustine Gny-Tékombi, responsable du bureau de collecte des données au programme de lutte contre la tuberculose.

Elle ajouté que le Fonds mondial a déjà fourni des médicaments pour une longue durée en faveur des malades et que les centres de prise en charge seront  dotés dans les prochains jours

D’après un reportage de Radio Bè-Oko diffusé le samedi 16 juin, plus de 1000 tuberculeux n’ont pas de produits pour suivre leur traitement depuis le mois de mars.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 01:35

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Birao : Les affrontements militaires seraient l’une des causes de la crise alimentaire à Vakaga

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Birao, le 15 juin 2012 (RJDH) – Les affrontements qui ont, opposés les groupes armés, la convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’union des forces démocratiques pour le rassemblement(UFDR)  sont l’une des causes  principales de la crise alimentaire qui frappe actuellement la population  de la Vakaga a indiqué le maire de la ville Hamat Moustapha.

« L’origine  de la crise  alimentaire dans cette région est le trouble militaro-politique qu’a connu la  préfecture de la Vakaga dans les années passées », a déclaré le maire de la ville de Birao, contacté par téléphone par le RJDH  

Il poursuit en disant  que « le retour au calme était marquer par la rentée massive de la population qui a vu tous ces biens pillés et saccagés par les groupes armés. Ces  affrontements ont occasionnées de nombreux dégâts. La population ne dispose ni outils ni semences  pour commencer à cultiver de nouveau. Voilà pourquoi nous nous retrouvons dans cette situation».

Selon les observateurs, les derniers conflits ethniques armés entre Goula et Rounga, survenus en avril et Septembre 2011, faisant de nombreuses personnes déplacées, ont aggravé la situation humanitaire avec des pertes en vies humaines.

« Des maisons ont été brûlées, des locaux de services publics ont été aussi détruits. La population est en phase de reconstruction », a déclaré un humanitaire présent dans la zone.

Le communiqué de presse rendu public le mercredi 13 juin, par le bureau de la coordination des affaires humanitaires, confirme que les affrontements qui ont opposés la CPJP et UFDR ont occasionné le déplacement massif de la population.

Après la restauration de la paix  dans la région, plus de 10 000 personnes sont rentrées. Ces personnes victimes de conflits  ont besoin d’une assistance humanitaire.

 

Kabo : le HCR assiste 387 victimes des incendies de Village Bilalo

Kabo, les 15 juins 2012 (RJDH) - Environ 387 personnes sans-abris,  victimes de l’incendie survenu le 3 juin dernier, au village Bilalo à 34 kilomètres sur l’axe Kabo-Kaga-bandoro, ont reçu du 10 au 12 juin une aide humanitaire de la part du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR).

« Chaque ménage a reçu  un bâche, un sac de farine, de Maïs, deux couvertures, des ustensiles de cuisine entre autre des marmites, quatre assiettes, quatre plateaux, une louche et un couteau », a précisé Samuel  Namguida,  un agent de la croix rouge qui travaille en collaboration avec le HCR.

« Une seule bâche est trop petite pour famille de 10 personnes. Des  produits alimentaires que chaque famille a reçus ne suffisent pas pour couvrir une période de sept jours»,  a  déploré  Mandago, l’une des  bénéficiaires.

« Tous  nos stocks de vivre ont  été brulés, poursuit la même source,  nous demandons au gouvernement  et aux  structures humanitaires de nous aider».

Rappelons que 60 maisons  ont été brulées  le 3 Juin  dernier au village Bilalo. Certaines personnes interrogées par le correspondant du RJDH ont fait savoir que les éléments du rebelle tchadien Baba-Ladé seraient à l’origine.

 

Ndélé : Environ 30 enfants soldat ont été libérés par la CPJP

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Ndélé, le 15 juin 2012 (RJDH) – Une trentaine d’enfants soldat libérés le 12 et 13 juin par  le groupe armé de la  Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et ont été basés à Ndélé  (Nord-est) dans l’enceinte du Conseil Danois pour les réfugier(DRC).

Une source proche des Humanitaires a confirmée l’information selon laquelle les enfants soldats ont été libérés par l’Unicef dans le cadre du plan de libération des enfants soldats, signés par les différents groupes armés et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

De retour à Bangui, la mission ne s’est  pas encore prononcée sur la question de la stratégie qui sera mises en place  pour la réinsertion de ses enfants.  Selon Une réunion de travail s’est tenue ce jour vendredi 15 juin afin de trouver une meilleure stratégie de prise en charge de ces enfants.

 

Bambari : Rupture d’anti tuberculeux à l’hôpital préfectorale

Bambari, le 15 juin 2012 (RJDH) – L’hôpital préfectoral de Bambari  ne dispose plus  d’anti tuberculeux depuis un mois, a signalé le chef de centre santé et responsable  de la prise en charge des personnes tuberculeuses, Jean-Marie Youkouanga.

« Si les stocks n’arrivent pas à temps, il y’aura des conséquences graves sur les malades. Nous ne  pouvons plus prendre en charge des nouvelles personnes victimes de tuberculose, parce qu’il n’y a plus de produits disponibles pour le moment », a fait savoir  Jean-Marie Youkouanga.

Par ailleurs le chef de centre a expliqué que les patients traversent un moment difficile depuis un mois. «  Car le centre manque de molécules. Ce sont nos collègues de la Sous-préfecture de Bangassou de passage qui nous  avaient ravitaillés avec une partie de produits destinés à leurs patients, ce qui n’est pas suffisant », a –t-il ajouté.

La tuberculose et le paludisme sont les principales maladies associées au VIH-Sida sont la cause de mortalité le plus élevé en République centrafricaine.

 

Ndélé : Le gouvernement se penche sur le travail des humanitaires sur le terrain

Dorothée Malenzapa

 

Ndélé, le 15 juin 2012 (RJDH) – Une mission de vérification des Organisations non gouvernementale internationale œuvrant en République Centrafricaine s’est rendue à Ndélé dans la préfecture Bamingui-Bangoran (Nord-est), ce vendredi 15 juin 2012 a rapporté le correspondant de RJDH.

« Il est question de définir un cadre cohérent de collaboration entre le gouvernement, les ONG internationales et les partenaires au développement, tel est le but de cette descente sur le terrain », a déclaré le ministre de la Coopération et de la  francophonie, Dorothée Aimée Malenzapa, au cours d’une réunion de travail qui a eu lieu dans l’après-midi avec les autorités locales dans la salle de conférence de la mairie de Ndélé.

« Les autorités locales ont reconnues l’efficacité des ONG qui œuvrent dans la Bamingui- Bangoran », a fait observer la Ministre. Elle a ajouté que la population également a accueillie favorablement la présence des ONG, mais une amélioration au niveau de la stratégie de communication serait souhaitable.

La ministre de la Coopération et de la francophonie a expliqué que pour des raisons de sécurité,  «les représentants des Humanitaires qui sont dans la ville feraient mieux de suivre les conseils des autorités militaires  sur place ».

Par ailleurs, les autorités locales (maire, Sous-préfet, et les chefs de quartiers) se plaignent de la collaboration qui n’était pas totalement parfaite avec les ONG Internationales.

Rappelons que cinq ONG internationales œuvrent actuellement à Ndélé. Il s’agit du Conseil Danois pour les  Réfugier(DRC), International Médical Corps(IMC), Bureau des  Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaire(OCHA), Première Urgence- Aide Médicale Internationale (PU-AMI) et Solidarité.

La mission se poursuit à Bossangoa, Bambari pour finir à Kaga- Bandoro.

 

Bambari : L’APE menace de rompre le contre avec l’ONG Triangle

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Bambari, le 16 juin 2012 (RJDH) – L’association des parents d’élèves (APE) de la préfecture de la Ouaka veut rompre le contrat avec l’ONG Triangle, cette décision a été prise le mardi 12 juin dernier lors d’une réunion de cette association.

« Au terme du contrat, il est prévu que l’ONG Triangle devrait assurer la formation des membres de l’APE au cours de l’année scolaire 2012. Jusque-là, rien n’est fait. Sinon, une visite des établissements a été effectuée par la représentante », a expliqué Michel Ndambou-Yassi, Président de l’APE de la Ouaka.

Pour les membres du bureau de l’APE de la Ouaka, si l’ONG Triangle ne respecte pas les termes de ce contrat ; la résiliation sera effectuée.

L’ONG Triangle pense pour sa part qu’un malentendu se plane. « on est  pas encore en phase de négociation pour fixer un cadre de travail avec la Fédération nationale des parents d’élèves et étudiants de Centrafrique (FENAPEC), c’est un processus qui est en cours, il n’est pas question d’un contrat qui a été signé », a expliqué le chef de mission de l’ONG Triangle interrogé par le RJDH.

Pour lui, c’est à la base de la convention qui tiendra compte des exigences à la fois des APE et aussi de nos bailleurs de fonds à l’occurrence, la Commission de l’Union Européenne qui a un regard sur la façon d’utiliser les fonds publics mis à notre disposition que nous déterminerons les activités à mener sur le terrain », a-t-il dit.

Par ailleurs, le président sous préfectoral de Bambari lance au bureau central de Triangle de revoir les documents de la signature dudit contrat et d’en éclaircir.

Le projet de soutien aux associations des parents d’élèves est financé pour trois ans et demi. Le but de ce programme, selon le chef de mission de l’ONG Triangle, est de donner une forme de reconnaissance aux APE, qui ont un rôle important pour le fonctionnement des établissements scolaires en Centrafrique et qu’elles soient reconnues comme un acteur incontournable de façon formelle.

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