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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 23:20

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Ethiopian Airlines menace de quitter la RCA faute de clients

Radio Ndéké Luka Samedi, 28 Avril 2012 13:35

La flotte aérienne de la République Centrafricaine risque bientôt de se restreindre. La compagnie Ethiopian Airlines qui connait quelques difficultés liées à une faible clientèle menace ces derniers temps de plier bagages.

Cette situation inquiète  le  gouvernement centrafricain qui entend aider la compagnie à relever le niveau de ces activités économiques. Le pouvoir de Bangui a d’ailleurs plaidé  pour que cette compagnie ne quitte pas son territoire.

Selon Félicité  Ko-Ngana présidente  du Conseil d’Administration de l’Agence Afrika Discovery interrogée par Radio Ndeke Luka, « en raison d’un problème commercial lié à la clientèle, la compagnie a mentionné qu’elle perd assez d’argent en Centrafrique. Nous étions obligés, face à cette crise, de nous rendre à Addis Abéba pour en débattre. L’objet de la rencontre a été d’expliquer à notre partenaire les enjeux qu’entourent les activités de cette compagnie pour le pays ».

Dans un proche avenir, le ministre en charge des transports et de  l’aviation civile sera porteur d’un message fort du Chef de l’Etat François Bozizé à ces partenaires d’Ethiopian Airlines.

Des sources concordantes proches de ce dossier ont mentionné que certaines autorités du pays retardent parfois le vol de cette compagnie. Car, elles se présentent souvent en retard, ce qui a des conséquences négatives sur le plan de vol.

 

NDLR : Le pouvoir d'achat des Centrafricains est tellement faible qu'ils sont contraints par le régime bozizéen à rester végéter dans leur pays endurer les délestages chroniques de courant et manque d'eau potable, à boire la poussière ambiante en saison sèche et autres calamités de la bozizie. Les prix des billets d'avion ne sont pas du tout à la portée de leurs bourses.  

 

L’économie prise en « otage » par CPJP et UFDR à Bria

Samedi, 28 Avril 2012 13:32

L’instabilité sécuritaire dans la préfecture de la Haute Kotto (nord-est) ne favorise pas l’essor  économique de cette région.  La présence régulière des ex-combattants de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) et ceux de l’Union des  Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) dans la ville et dans certains chantiers de diamant en est la principale cause.

Ce constat a été fait par un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka. Il a accompagné la mission d’évaluation de la situation sécuritaire dans cette région, mission conduite par le Conseil National de Médiation (CNM) et le Bureau Intégré des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (BINUCA).

« Cette situation donne du coup du fil à retordre aux agents de l’Etat pour le recouvrement des taxes et impôts. La population est aussi frappée de plein fouet : impossibilité de se rendre aux champs ou encore de vaquer librement aux activités économiques », a indiqué l’envoyé spécial.

« Conséquence immédiate : chute vertigineuse de l’assiette financière, hausse anarchique du prix des produits de premières nécessités, pénurie des denrées alimentaires,  une situation humanitaire complètement dégradée », a-t-il précisé.

Selon Albert Walinga, 1er vice président de la délégation spéciale de la ville de Bria, « le budget de la commune de Bria qui était de plus de 50 millions est passé désormais à moins de 15 millions de francs CFA.  La mairie ne fait pratiquement plus de recettes. Les gros villages qui approvisionnent la ville en produits champêtres sous tous sous contrôle de ces rebelles ».

Pour lui, « même si les opérateurs du secteur minier payent certaines taxes ou impôts aux services légaux, ces derniers les renouvellent aux groupes armés. Ce qui est encore grave c’est que l’extraction, le lavage et l’achat du diamant est strictement supervisé par ces malfrats ».

Quant à la population locale, « si rien n’est fait d’ici peu, la situation économique de la région déjà précaire, risquerait de connaître un nouvel épisode très amer. Pour illustration, plusieurs opérateurs économiques de la Haute Kotto ont mis la clé derrière le paillasson ».

A titre de rappel, en 2011, des affrontements entre ces 2 factions rebelles avaient fait plus de 45 morts, plusieurs blessés, d’importants dégâts matériels dont plusieurs maisons incendiées ou détruites. Les violences avaient aussi fait déplacer des milliers d’habitants de Bria vers Ippy, Bambari (centre-est).

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