Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 23:10

 

 

Bangui-transport.jpg 

 

Selon une étude très récente, rendue publique par une radio internationale, la capitale du CENTRAFRIQUE, BANGUI, occuperait l'avant-dernière place des villes au monde où il ne faudrait pas s'aventurer, tant la dangerosité de la conduite automobile y a atteint des sommets. En effet, l'étude  place BANGUI juste après BAGDAD, mais avant PORT-AU-PRINCE dans ce classement des villes à éviter. A noter que même des villes croulant au moment où nous parlons sous des tonnes de bombes, ont un bien meilleur rang que notre pauvre capitale. C'est dire !

 

BANGUI fut connue à une époque pas très lointaine comme l'une des villes les plus coquettes d'Afrique, un berceau qui accueillait avec bienveillance, dans son havre de paix,  les visiteurs  venant de tous les coins du monde. Elle est aujourd'hui une ville à éviter, une ville qui fait fuir. Tout cela à cause du cynisme d'un homme et d'une équipe au pouvoir. Un homme incapable de voir les choses, un homme incapable  du moindre effort de clairvoyance, de vision, pour ne pas parler de prévision, un homme entouré de parasites qui ne peuvent vivre autrement qu'en applaudissant à ses égarements, en contre partie des pauvres porte-feuilles ministériels ou autres titres obtenus par d'insoutenables flagorneries.

 

A ce point, l'on serait tenté de croire à un je-m'en-foutisme caractérisé et caractériel. Un je-m'en-foutisme qui pousse à penser que celui qui gouverne le CENTRAFRIQUE aujourd'hui n'est pas centrafricain. Car si centrafricain il l'était vraiment, il pourrait à la limite éprouver quelque sentiment de honte face à l'image du CENTRAFRIQUE qu'il fait afficher partout dans le monde, qu'il soit couché dans l'une de ses multiples chambres à BANGUI ou en province, ou qu'il soit perdu dans un hôtel quatre ou cinq étoiles à l'étranger.

 

Il devrait avoir honte de ce qu'en dépit des milliards de cfa que les institutions internationales ont pompés dans le grenier financier du CENTRAFRIQUE pour lui donner un peu plus de souffle, aucun changement positif n'a été enregistré, eu égard à l'amélioration des conditions de vie des CENTRAFRICAINS, pire !

 

Il devrait avoir honte car de tous les hommes qui ont eu l'honneur de présider aux destinées de ce pays, lui seul a pu bénéficier de toutes les aides les plus significatives qui auraient pu donner au CENTRAFRIQUE un visage nouveau, un visage beaucoup plus attirant.

 

Force est de constater que c'est malheureusement sous son règne, « impitoyable », que le CENTRAFRIQUE dévale à toute allure la pente de la colline menant au royaume des morts, aux enfers tout simplement.

 

Le Président actuel est-il vraiment centrafricain ? S'il l'est, eh bien, il est grand temps qu'il le prouve. Il est grand temps car si le peuple peut continuer à boire de l'eau polluée pendant un bon moment, s'il peut continuer à avaler des microbes pendant un bon moment en espérant que cela ne l'amènera pas à l'agonie, ce qui est sût, c'est que ce peuple finira un jour par avoir mal. Et Dieu sait que quand quelqu'un a mal, vraiment très mal, il se fiche des carats de diamant et des liasses de billets qu'on pourra lui miroiter pendant les affres de sa maladie, car il est désormais prêt à tout.

 

Le Président, centrafricain, doit comprendre cela.

 

NOUS SOMMES FIERS D'ETRE CENTRAFRICAINS.

NOUS AVONS HONTE DE L'IMAGE QU'AFFICHE NOTRE PAYS AUJOURD'HUI.

NOUS AVONS HONTE DE CEUX QUI LE MENENT  A LA DEROUTE.

 

ME AYEKE TI MA NA NDO.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 18:22

 

 

 

Bozizé ailleurs


« Placé dans les mêmes conditions, les faits produiront toujours les mêmes effets ». Nos propensions au comportement de l’éternel adolescent politique ne manqueront pas de produire les mêmes effets désastreux sur la vie quotidienne du peuple si nous n’en prenons pas garde. Ainsi nous ne devrons pas perdre de vue que les recettes d’hier, qui ont prouvé leur limite, ne sont pas forcément adéquates pour nous sortir de la crise multiforme que connait actuellement le pays.

Quelques compatriotes, victimes de sévère amnésie politique, s’évertuent à nous convaincre de l’urgente nécessité de la tenue d’un dialogue politique, pensé et proposé par le Président BOZIZE, comme l’unique alternative à l’impasse politique actuelle alors que certains d’entre eux, du fait de la mascarade électorale de 2011, persistent dans une certaine logique politicienne à qualifier le quinquennat de Monsieur BOZIZE d’illégitime et d’illégal soulevant ainsi la pertinente question de droit qui fera, certainement, jurisprudence en Centrafrique si nous les suivons, tête baissée, dans cette ivresse politique.

Cette question de droit élémentaire consiste à savoir si les actes posés actuellement par Monsieur BOZIZE, Président convaincu, selon l’opposition radicale, de l’illégitimité et de l’illégalité sont-ils légitimes ? En d’autres termes, est ce que l’opposition radicale qui, à l’issue des élections frauduleuses de 2011, ne reconnait pas la légitimité et la légalité du quinquennat de Monsieur BOZIZE a-t-elle déjà vidé le contentieux fort relatif à cette illégitimité et à cette illégalité avant d’entamer le processus de dialogue avec ce dernier ?

Si ce contentieux n’est pas encore vidé, tout acte que posera le président frappé d’illégitimité c’est-à-dire celui dont l’élection ne remplit pas les conditions requises par la loi, qui n’est pas conforme au bon droit, qui est contraire à l’équité sur le plan moral, matériel et intellectuel, ne produira aucun effet juridique reconnu par le droit positif car, tous ses actes sont manifestement, entachés d’illégitimité indélébile.

Qu’en est-il d’un Président illégal ? Un président illégal est celui qui s’inscrit, logiquement, dans la dynamique d’un Président dépourvu de toutes balises juridiques se rendant ainsi éligible aux qualificatifs de Président frauduleux, de Président douteux, de président illicite, de Président interdit ou de Président prohibé.

En définitif un Président illégitime et illégal est, en toute logique, « infréquentable ».

Ceci étant, vouloir dialoguer avec un Président que l’on qualifie soi-même d’illégitime et d’illégal apparait, de toute évidence, contraire au bon sens, criminel à l’égard du droit positif et insultant à l’égard de l’intelligentsia et de tous les juristes centrafricains. C’est une question de mathématique politique. Ce n’est pas, la sommité juridique centrafricaine, maitre ZARAMBAULT-ASSINGAMBI qui me contredira !

A QUAND L’ANNULATION ET LA REPRISE DES ELECTION DE 2011 ?

Si l’opposition radicale respectait sa propre logique, elle devrait s’abstenir de sauter pieds et mains liés dans ce traquenard de dialogue politique qu’elle confond avec un fora qui nécessite la mobilisation, au préalable, de divers moyens matériels, humains et financiers, précédés d’une saine volonté politique de part et d’autre des protagonistes.

D’aucuns s’ergotent à présenter le dialogue politique comme la seule et unique alternative offerte par Monsieur BOZIZE à l’opposition politique permettant à cette dernière de sortir de sa longue agonie léthargique consécutive à la tentative de plastiquassions orchestrée par les pyromanes de KNK à la place dite Marabena lors de son unique tentative de rentrée politique en public.

Depuis ce jour, l’opposition radicale avance à reculant, évitant visiblement avec la peur au ventre, de faire parler d’elle négativement selon les critères retenus par le KNK, de croiser le regard très menaçant de la junte KNK,  préférant plutôt les communiqués et autres conférences de presse qui n’ont aucun impact réel sur le quinquennat de Monsieur BOZIZE. Et pourtant au sortir des élections de 2011, l’opposition radicale a retenu comme leitmotiv l’Annulation et la Reprise desdites élections, d’où la création, le 14 mars 2011 du Front pour l’Annulation et la Reprise de Elections de 2011, en abrégé FARE-2011 qui se contente seulement, aujourd’hui, de comptabiliser ses années d’existence comme si leur but premier était d’exister de cette manière jusqu’aux élections de 2016. 

LE PRINCIPE JURIDIQUE DE  ‘’NON BIS IN IDEM’’ EST A L’EPREUVE

Dans tout système démocratique, le dialogue politique est permanent comme en témoignent les multiples rencontres entre le pouvoir de Bangui et ses partenaires extérieurs, sans forcément faire l’objet d’un tapage à travers un fora à per diem débouchant, si nécessaire, sur la mise en place d’un gouvernement anti-démocratique dit de large consensus, d’union nationale ou de grande compromission. Ce principe est inscrit en bonne place dans la convention de Cotonou en son article 8.

 Depuis lors, les acteurs politiques centrafricains devraient faire du dialogue politique leur cheval de bataille en perpétuant cette tradition par l’entremise de rencontres, à la demande des uns et/ou des autres, entre le pouvoir légitime et légal et l’opposition radicale, entre l’opposition radicale et la société civile, entre la société civile et le pouvoir légitime et légal, entre la majorité et l’opposition radicale, entre l’opposition radicale et l’opposition collaboratrice, entre l’opposition radicale et l’opposition citoyenne (en gestation), entre l’opposition citoyenne et la majorité, entre la majorité et la société civile, entre l’opposition citoyenne et le pouvoir légitime et légal, entre l’opposition collaboratrice et l’opposition citoyenne bref, entre les différents acteurs de l’arène politique sans forcément transiter par l’organisation d’un grand fora dans la mesure où les grands problèmes du pays ont déjà fait, à maintes reprises, l’objet de diagnostics sérieux à travers les différents foras dont les conclusions souffrent de la non application tels que le dialogue politique de 2003, le dialogue politique inclusif (DPI) de 2008 et le forum de la diaspora de 2010 en passant par les différents états généraux organisés dans les différents ministères en Centrafrique .

DE L’INCOMPREHENSION  A LA STUPEFACTION

L’opposition politique centrafricaine, par son comportement ambigu à l’égard du pouvoir de Bangui, inspire de l’incompréhension à tout observateur sérieux débarqué dans ce pays car, d’une part l’opposition regroupée au sein de l’entité FARE-2011 déclare que le quinquennat de Monsieur BOZIZE est illégitime et illégal donc Monsieur BOZIZE lui-même est un Président illégitime et illégal, refuse depuis 2011 de prendre part à toutes les festivités officielles à l’instar du défilé commémoratif du 1er Décembre tout en siégeant avec les ministres nommés par Monsieur BOZIZE dans le cadre de la commission de révision du code électoral permettant ainsi à Monsieur BOZIZE de disposer d’un code électoral légitime et légal, fruit d’un consensus national et, d’organiser les élections de 2016 sans l’opposition si jamais celle-ci venait à boycotter ces élections pour une raison donnée.

D’autre part, l’opposition collaboratrice regroupée au sein de l’entité «Sauvons la Centrafrique », a reconnu Monsieur BOZIZE depuis 2011 comme le Président légitime et légal, a participé activement au défilé du 1er Décembre 2011 ; le 12 Novembre 2012, « comme de braves revenants », elle déclare que le pays va mal, qu’il faille organiser un dialogue politique pour le sauver. Elle a donc boycotté le défilé du 1er Décembre 2012 juste pour solliciter le dialogue et non dans le but de soulager la souffrance du peuple centrafricain.  De l’avis de beaucoup de Centrafricains, le pays va mal depuis les élections de 2011, au moment où les acteurs de « Sauvons la Centrafrique » collaboraient gracieusement au mépris de la souffrance du peuple. 

 L’incompréhension que suscite ce mélange hétéroclite rend stupéfait, non seulement tous les observateurs de la vie politique centrafricaine mais, concourt en général à renforcer le sentiment de l’indifférence de la part du peuple qui s’estime trahi, abusé et désabusé par les Hommes politiques qui lui donnent le sentiment de ne se préoccuper que de la recherche de leurs intérêts personnels en utilisant, si besoin est, la souffrance du peuple pour atteindre leurs objectifs à l’exemple de cette déclaration : « BOZIZE et ses ministres vivent bien, ceux qui souffrent c’est nous de l’opposition! ». La parole est l’abondance du cœur dixit la bible !

A la lumière de ce qui est explicité ci haut, demander au Président BOZIZE, dont la légitimité prête à caution, d’organiser un fora est l’expression d’une fuite en avant de l’opposition qui, à défaut de pouvoir occuper de manière efficiente l’espace politique nationale, se saisit de cette bouée de sauvetage à elle jetée par le même BOZIZE dont elle a affublé le quinquennat de qualificatif d’illégitime et d’illégal pour se donner une fausse conscience d’exister.

Paris le 4 Décembre 2012

Léopold Bara

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 05:21

 

 

 

course pirogue 1er décembre 2012

 

 

A tous ceux qui sont morts pour la patrie centrafricaine, nos prières vous accompagnent et paix à vos âmes.

 

A tous ceux qui sont morts pour la commémoration du 1er Décembre 2012, en sacrifice pour un pouvoir égoïste sinon imprégné de pratiques rebouteuses, magiques, néfastes et machiavéliques censées les maintenir  le plus longtemps possible au pouvoir et aux commandes du CENTRAFRIQUE.

 

Nous pensons à ces bourgeons de jeunes filles employées comme majorettes chargées d'aller faire la joie du prince à BOUAR, alors qu'il y a de nombreuses jeunes filles  sur place qui auraient bien pu être formées pour jouer le même, ces jeunes bourgeons que la mort a cueillis de plein fouet sur des routes sur lesquelles le roi de CENTRAFRIQUE ferme les yeux pour ne pas voir la dangerosité qu'elles représentent compte tenu de l'état de délabrement avancé qui les caractérisent, paix à leurs âmes, nos prières les accompagnent.

 

Nous pensons à ces naufragés de l'oubangui qui, en voulant se réjouir et faire plaisir à leurs compatriotes lors de cette journée qui normalement doit être une journée de liesse populaire, une journée de plein bonheur pour tous, cette journée du 1er Décembre si chère à tous les CENTRAFRICAINS, nous pensons donc à ces naufragés de ce 1er Décembre 2012, dont les noms viennent rallonger la liste de tous ceux-là qui ont perdu leur vie pour le bien-être de ce pays, ces victimes qui, aujourd'hui, ont sacrifié leur souffle pour permettre à un pouvoir moribond et irresponsable de se donner l'air de s'occuper de ce « pauvre » pays et de son « pauvre » peuple, en laissant croire à tous qu'ils célébraient la fête nationale alors qu'ils n'étaient que des outils de propagande et des offrandes sacrificielles aux mannes occultes.

 

CENTRAFRICAINS, CHERS PARENTS, LA COUPE EST PLEINE.

 

Nous perdons nos filles, nos sœurs, nos frères, nos mères dans un pays qui se dit souverain.

 

Nous perdons nos filles, nos sœurs, nos frères et nos mères sur des routes qui ne sont que des coupe-gorge, et pourtant nous avons un « gouvernement » chargé d'assurer notre sécurité dans nos déplacements à l'intérieur de ce pays qui est le nôtre.

 

Nous perdons nos filles, nos sœurs, nos frères et nos mères à cause de quelques bandes armées qui nous empêchent de vivre dans la quiétude, et pourtant nous avons une armée censée nous protéger, quelque soit l'endroit où nous nous trouvons sur le territoire national.

 

CENTRAFRICAINS, CHERS PARENTS, LA COUPE EST PLEINE.

 

Un 1er Décembre 2012, pendant que certains de nos frères et sœurs meurent ce même jour pour le pays, non pas de maladie mais des causes d'une gouvernance calamiteuse d'arrivistes et d'opportunistes  regroupés sous la forme d'un clan, le roi de la jungle fait tomber sur ses acolytes une pluie  d'élévations militaires et de grades en tous genres.

 

Des petites bandes armées mettent le peuple CENTRAFRICAIN à genoux, voilà que l'armée centrafricaine, parce  que le roi doit s'assurer la totale obédience de ses chefs militaires, se retrouve avec une cohorte de généraux, des gradés d'un des derniers échelons militaires, qui ne manqueraient pas de prendre leurs jambes à leur cou dès le sifflement de la première balle ennemie.

 

HONTE A EUX, HONTE A CES GENERAUX DE PAILLE !

 

Eux que la honte a quittés depuis. Ont-ils encore le sens de l'honneur ? Accepter de se faire épingler des étoiles sur la poitrine quand le peuple se fait égorger dans les champs, sur les routes alors qu'ils savent qu'ils n'ont même pas la mitrailleuse dont les crépitements pourraient faire fuir plus d'un, alors qu'ils savent très bien qu'ils n'ont pas l'étoffe du chef militaire qui conduirait ses troupes à la victoire en cas d 'affrontement ! Comment accepter de porter les galons d'un des chefs d'une armée qui n'est que l'ombre d'un rassemblement d'hommes sans pouvoir de nuisance ?

 

Même les éléments de la garde territoriale que PAPA BOGANDA avait combattue à l'époque, étaient beaucoup plus efficaces et plus redoutables que le simulacre d'organisation militaire que nous avons aujourd'hui.

 

Et le ridicule de tout ça, c'est que dans la même famille, le CENTRAFRIQUE se retrouve avec deux généraux. Allez savoir.

 

Allez savoir et cherchez à savoir combien de pays au monde ( mises à part les républiques bananières ) disposent d'un tel effectif de généraux dans une seule et même famille.

 

CENTRAFRICAINS, CHERS PARENTS, LA COUPE EST PLEINE.

 

Le roi de BANGUI se moque du CENTRAFRIQUE, il se moque des CENTRAFRICAINS tout comme il se moque de notre armée car s'il y avait encore des militaires valables dans cette armée, ils ne toléreraient pas une telle dérive.  Nous ne parlerons pas de la représentation nationale, qui n'est constituée que d'une bande d'affamés ne songeant qu'à remplir leur ventre et qui font fi de toute la misère autour d'eux, alors qu'ils auraient dû se préoccuper d'une telle anomalie,                        qui n'est pas loin d'une mégalomie qui ne veut pas dire son vrai nom.

 

DEUX GENERAUX DANS LA MEME FAMILLE, IL NE RESTE PLUS QU'A  AVOIR LE

PRESIDENT ET L'UN DE SES FILS COMME PREMIER MINISTRE.

 

Attendons de voir  ce que nous réservera la révision constitutionnelle si nous laissons faire les choses. Ce à quoi nous ne pouvons pas croire.

 

YETI VOUNDOU

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 14:05

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

 

Mon odyssée en Centrafrique, en juillet 2012, à l’occasion de l’ordination épiscopale des quatre nouveaux évêques du pays, m’a véritablement permis de saisir in situ l’ampleur de l’agonis du peuple centrafricain. Devant un tel chaos, l’interpellation de l’Eternel dans la Genèse face au crime fratricide de Caïn trouve ici toute sa résonnance et m’amène à hurler d’exaspération : « Caïn où est ton frère Abel ? »  Abel, c’est le peuple centrafricain qui se meurt inexorablement écrasé par ses sinistres bourreaux dans un abject dessein  habilement planifié depuis les événements de 2003 de sinistre mémoire.

« Caïn où est ton frère Abel ? »

La terrible question de l’Eternel à Caïn m’a hanté et m’a taraudé durant tout mon séjour banguissois, les yeux embués de larmes, la pensée et l’âme en berne, la joie de vivre et l’espérance envolée.

Bangui une ville fantomatique ; Bangui la coquette est devenu Bangui la roquette ; une triste cité sans foi ni loi, privée de lumière et d’eau courante, bardée de ruines et de ponts coupés.

De fait, le pays s’éteint sous la férule implacable de multiples groupes armés qui le pillent, le rançonnent sous le regard impuissant et complice de ses soi-disant dirigeants. Bangui a subi une dégringolade d’un demi-siècle depuis l’apothéose de 1960, la mémorable année de son indépendance.

« Caïn où est ton frère Abel ? »

C’est au Magistrat suprême, le Chef de l’Etat, que s’adresse d’emblée cette question à laquelle il s’est toujours dérobé arguant de son « immunité si impériale d’être élu démocratiquement » et de ne pas être « le gardien de son frère », donc des centrafricains.

« Caïn où est ton frère Abel ? »

Et les magistrats et les autres hauts dirigeants de dénier leurs responsabilités. Que dire ?

Ils ne sont que des exécutants passifs voués à l’élaboration et à l’application stricte des lois et décrets au bon vouloir de la Très Haute Autorité.

 « Caïn où est ton frère Abel ? »

L’opposition et la société civile doivent être vigilantes et engagées en se gardant de se faire phagocyter par un pouvoir démagogue et vorace ; elles doivent donc œuvrer pour une alternance responsable, évitant ainsi de s’engluer dans cette vertigineuse descente aux enfers du pays.

« Caïn où est ton frère Abel ? »

Les responsables religieux de toutes les confessions ne sont guère épargnés par cette interpellation divine, eux qui, tout en montrant des mains, prient et bénissent Caïn tous les jours que Dieu fat.

« Caïn où est ton frère Abel ? »

Que dire des parents ? Leur mutisme, leur   dérobade face aux désespérés de leurs enfants qui sont assassinés comme Abel !                                                                                                                                                                 

« Caïn où est ton frère Abel ? »

A chacun de nous tous, à toute la diaspora centrafricaine mesurons nos responsabilités et demandons-nous ce que nous pouvons faire pour soutenir et aider notre pays en dérive. Prenons garde à l’œil d’Abel implacablement fixé sur chacun de nous. Personne ne peut se défausser. En chacun de nous, Caïn peut se loger prêt à tuer sans remords son frère Abel, en reniant par exemple notre, en déniant nos responsabilités dans les facilités, les complicités, les compromissions, l’indifférence, la soumission, la peur…

Soyons des êtres libres, responsables, résolument debout pour le développement et la prospérité de notre pays et le triomphe de la démocratie.

Faute de nationalisme, de militantisme, d’abnégation, d’altruisme et de solidarité, la Centrafrique poursuivra inévitablement sa descente aux enfers avec la troublante question divine adressée à nous tous « Caïn où est ton frère Abel ? »


 NGARO Socrate

Homme de la rue

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 00:23

 

 

 

nouvel aéroport Bangui Mpoko maquette

 

Suite à la publication  du contre-projet Bangui-Béréngo en lieu et place de la rénovation de Bangui-Mpoko, le Professeur Yves Boulvert, ancien Directeur de l’ORSTOM à Bangui et actuellement membre de l’Académie Française des Sciences d’Outre-Mer a écrit à Clément Boutet-Mbamba une lettre pour donner son opinion sur ce projet en contribuant au débat.

Rédaction CAP

 

Yves Boulvert

À

Clément De Boutet

 

Paris, 2/12/2012

 

Monsieur,

 

 

         Demeurant très attaché à la RCA et à Bangui, J’ai lu avec intérêt votre note sur Bangui-Mpoko […].

         Rappel : avec mon ouvrage sur le Centenaire de Bangui, avait été coédité par l’ORSTOM et l’IGN un atlas cartographique sur Bangui 1889-1989. Je suis revenu à Bangui en 2004 (cf. Mondes et Cultures, Séance à l’Académie des Sciences d’Outre-Mer du 7 janvier 2005 : « Retour à Bangui quarante ans après … ». Enfin, à côté de ma participation au tome XI d’Hommes et destins (ASOM – L’Harmattan, 2011, 789 p.), avec J. Callède, nous avons publié un CDRom : « Le bassin de l’Oubangui », monographie hydrologique en soulignant effectivement les potentialités hydroélectriques de la Lobaye. Toutefois l’inauguration du barrage de Boali vers 1995 aurait dû être accompagnée d’une nouvelle usine remplaçant Boali 1-2-3 vétustes.

         Pour moi, le mauvais classement international de la RCA est dû à une mauvaise gouvernance : B. Boganda n’a pas été remplacé. Il ne peut y avoir d’investissements massifs dans ce pays tant que l’insécurité des routes et pistes y empêche tout commerce et développement agricole. Ce n’est pas le 14ème problème.

         Je me méfie des estimations démographiques, ne croyant qu’aux recensements fiables : la dépopulation de l’Est centrafricain doit se poursuivre : exode rural.

         Problème 7 : je crois plus au péril fécal qu’aux industries polluantes : lesquelles ?

         Je suis surpris du temps de livraison des bagages : 2 à 3h ! En 1990, il y avait encore 3 vols hebdomadaires vers Paris contre un aujourd’hui.

         J’ai vu construire il y a un demi-siècle, l’aéroport de Bangui-Mpoko dans un secteur alors mal drainé et inhabité. Le trafic est-il suffisant pour justifier son déplacement à Bérengo, construit effectivement pour les seuls besoins personnels de Bokassa, une folie alors ! Pourquoi pas ? Il y a là un site dégagé, inoccupé.

 

 

         A propos de chemin de fer, la seule locomotive centrafricaine (un objet de musée) subsistait en 1990 dans un hangar près des rapides de Zinga qu’elle servait à contourner autrefois.

         Une dernière remarque : tous les grands travaux projetés pour Bangui impliquent le renoncement au transfert de la capitale vers Bambari ou Sibut, Grimari, Bossembélé. Qui financerait un tel transfert ?

         Avec tous les vœux pour une vie meilleure pour les Centrafricains dans un pays modernisé.

Yves Boulvert

2/12/2012

       

CV

 

BOULVERT Yves

Membre titulaire 4e section,

Élu le 02/12/1994

Directeur de recherche à l’IRD depuis 1984 (ex-ORSTOM) (er)

Chercheur pédologue à l’ORSTOM au Niger, Sénégal, en Centrafrique depuis 1963

Membre de la Société de Géographie depuis 1982

Membre de la Société des explorateurs français depuis 1993

Domaine de compétences :

Afrique noire : géographie physique, pédologie, géomorphologie, phytogéographie, histoire des explorations. Pays étudiés : Centrafrique, Guinée, Niger. Pays ou régions parcourues : Afrique occidentale, centrale, orientale et australe ; Amérique du Nord et du Sud ; Asie (du Proche à l’Extrême-Orient) ; Pacifique (de l’Australie aux Galapagos), Europe

Biographie :

Yves Boulvert est diplômé de Paris-Grignon puis Agro-Paris Tech (Ingénieur agronome en 1961). Il obtint une licence ès-sciences (Sorbonne, 1962) et devint docteur d’État ès sciences naturelles (Dijon, 1990).

Il fut responsable à l'ORSTOM (Office de la recherche scientifique et technique outre-mer) en Centrafrique en 1989.

Bibliographie :

Carte pédologique de la République centrafricaine. ORSTOM, 1983

Carte phytogéographique de la République centrafricaine. ORSTOM, 1986 et 1987

Agroclimatologie du Centrafrique. ORSTOM, 1988

Bangui 1889-1989 : un siècle de croissance. Atlas – IGN, 1989

Bangui 1889-1989 : points de vue et témoignages. Sépia, 1989

Documents phytogéographiques sur les savanes centrafricaines. ORSTOM, 1995

Étude géomorphologique de la République centrafricaine. ORSTOM, 1996

Notice et carte morphopédologique à 1/500 000 de République de Guinée (accompagnée de volumes annexes : éléments du climat guinéen, documents phytogéographiques...).  IRD, 2003

Carte morphopédologique interactive à 1/200 000 de République de Guinée (cédérom). IRD, 2005

Le bassin de l’Oubangui : hydrométrie, climatologie… (cédérom). IRD, 2010

Source : http://www.academieoutremer.fr/academiciens/fiche.php?aId=223 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 20:25

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

*   *   *

1er Décembre 1958 – 1er Décembre 2012 : 54 ans écoulés depuis la transformation, juridique, de l’ancien territoire français d’Outre-Mer en Afrique Centrale dénommé« OUBANGUI-CHARI » en « RÉPUBLIQUE », d’où sa nouvelle dénomination actuelle de : « RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE » ou, pour faire court : « CENTRAFRIQUE » (Le).

Que d’espérance suscitée à l’époque, au sein de la Nation toute entière, par cette proclamation mais, aussi, que d’affreuses déconvenues, depuis la mort accidentelle de l’exceptionnel concepteur et promoteur de la Nation qu’est Barthélémy BOGANDA !

L’état de décrépitude actuellement atteint par la Nation ne devrait, en tout état de cause, que conduire à une douleur indicible, vivace et muette, face à l’impuissance avérée des autorités, depuis les années 60, à promouvoir une concorde nationale fiable et stable, ainsi qu’un développement socio-économique digne de la vision, profondément digne et hautement patriotique, de Barthélémy BOGANDA.

Personnellement, je ne me laisserai pas abattre par cette tragique réalité, et invite mes chers compatriotes, quels qu’ils soient, où qu’ils se trouvent et quoi qu’ils fassent, à ne point se laisser abattre : nous crucifierions alors une seconde fois, et à notre tour, Barthélémy BOGANDA.

En son honneur, et en souvenir de son sacrifice, relevons la tête, essuyons nos larmes, souhaitons-nous, les uns les autres, une bonne fête de la proclamation de la République Centrafricaine puis posons, radicalement, dès aujourd’hui et sans hésitation, le tout premier acte fondateur d’une concorde nationale renouvelée, imperméable à toute crise ultérieure éventuelle, et donc des plus stable, pour le devenir bien compris de nos descendants. Cet acte fondateur n’est autre, à mes yeux, que le pardon des offenses subies dans nos familles, nos quartiers, nos villages, nos villes, notre profession, nos relations citoyennes, ecclésiales, etc.

Réconcilions-nous, même avec plus petits que nous, le cas échéant, mais après avoir confessé, nous-mêmes, nos propres défaillances à l’égard des uns et des autres, qu’ils soient petits ou grands, car nul de nous n’est parfait.

Dans ce but, prenons tout ce mois de Décembre 2012, si cela est bon à vos yeux, et travaillons à rétablir nos relations interpersonnelles brisées, en toute discrétion, bien entendu, mais en toute sincérité puis, le 1er janvier 2013, prenons le temps d’élever nos cœurs et nos mains, désormais purifiés, devant le trône de la grâce pour ceux qui connaissent Jésus-Christ, qui nous a réconciliés avec Dieu le Père par le sacrifice volontaire de Sa propre vie.

Alors seulement l’Éternel des cieux entendra nos cris de détresse et y répondra, c’est absolument certain de Sa part, en transformant les circonstances et les acteurs de l’extrême misère sévissant actuellement sur toute l’étendue du territoire national.

Nous en reparlerons.

Bonne et heureuse fête de ta proclamation en tant que « République », Centrafrique, mon pays.

CENON, le 1er Décembre 2012

C. MABADA-MABAYE - Pasteur

http://www.philadelphie-infos.net/

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 03:35

 

 

Boz et IDI

 

Tchadactuel.com  le 30 nov, 2012

 

Le Président Bozizé aurait enfin osé ! Installé au pouvoir par l’armée tchadienne et sécurisé par cette même armée, le Président centrafricain est considéré dans la sous-région comme étant le plus docile des caniches de Deby. Tous les Présidents de la sous-région ont pris un à un leur distance : sa suffisance, son arrogance et son manque de savoir-faire et savoir dire ont fini par agacer ses pairs, seul le centrafricain continue à s’aplatir devant Deby. Mais toute chose à sa fin.

Le Président centrafricain aurait pris la mesure des dégâts négatifs collatéraux sur l’opinion centrafricaine et internationale, de sa proximité avec le despote de N’Djamena ; alors il aurait commencé à prendre du recul. Bozizé aurait pris des contacts avec des pays ou personnalités dont jadis il passait par Deby, pire, pour ce dernier, Bozizé aurait envoyé un bon contingent centrafricain être formé en Afrique du Sud en vue de remplacer la garde rapprochée tchadienne. Autant des petits gestes d’indépendance que le despote n’ pas apprécié et en représailles, il retira le contingent tchadien chargé de la sécurité  de Bozizé.

En retirant les éléments tchadiens affectés à la protection rapprochée du Président Bozizé, Deby pensait que ce dernier courrait pour venir attraper ses pieds et s’excuser de ses mauvaises manières de ces derniers temps; mais non! Le Président Centrafricain, qui a longtemps souffert de l’étouffement de son grand voisin et de son Président envahissant, semble avoir pris goût de cette indépendance. Il s’est donc tourné carrément vers d’autres partenaires pour assurer sa protection avec plus d’indépendance et de dignité. Cette attitude de lèse-majesté n’a pas plu au dictateur tchadien, alors il a chargé le sinistre Abdoulaye Miskine de créer une rébellion anti-Bozizé à partir du sud du Tchad, bien sûr en mettant à sa disposition les résidus des combattants de Baba Ladé et des moyens matériels et financiers colossaux. On assistera dans quelques jours à une situation de désolation, de massacre et de pillage au sud du Tchad et au nord de RCA. Tout ceci à cause d’un despote qui ne trouve la quiétude que dans le malheur des  autres.

Beremadji Félix

N’djaména – Tchad

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 00:50

 

 

carte_centrafrique_432.gif 

 

Selon une information datée du 30 Novembre 2012 de l'AGENCE CENTRAFRIQUE PRESSE,  neuf leaders de l'opposition politique centrafricaine ont fait preuve d'une maturité politique notoire susceptible de donner beaucoup d'espoir au peuple centrafricain quant au calvaire que lui fait subir le pouvoir en place aujourd'hui à BANGUI.

 

En effet, à travers une « lettre de vœux » adressée à leurs militants à l'occasion de la célébration de la fête nationale du 1er Décembre à BOUAR, ces leaders ont eu la clairvoyance, qu'il faut saluer ici, de demander à leurs adhérents de ne pas prendre part aux festivités de cette fête, qui aurait dû être une liesse nationale en temps normal.

 

Comment peut-on accepter d'un « Président », qu'il se déplace dans un chef-lieu de Préfecture plongé depuis belle lurette dans l'obscurité, pour célébrer une fête qui n'est que sa propre fête ? Pourquoi a-t-il laissé BOUAR longtemps dans l'obscurité pour l'éclairer juste parce qu'il devait aller  y célébrer la fête nationale ? Et les habitants de BOUAR, pour ne pas parler des centrafricains en général, sont-ils assez naïfs, assez dupes pour avaler allègrement une telle pilule si amère ?

 

Les ponts qui se sont écroulés ailleurs sur toute l'étendue du territoire doivent-ils attendre une célébration nationale pour être enfin réparés ? Pauvre CENTRAFRIQUE ! Pauvres CENTRAFRICAINS !

 

Le pays n'est pas aussi pauvre que cela !

 

CENTRAFRICAINS, vous n'êtes pas aussi pauvres que cela !

 

On ne peut pas tromper un pays, un peuple à ce point. On ne peut pas tromper ce pays et son peuple de cette matière, tout le temps !

 

Quand est-ce que l'homme fort de BANGUI comprendra-t-il,  que la souffrance des banguissois qui doivent faire de longs détours pour contourner les ponts cassés dans la capitale, est une chose insupportable ? Quand comprendra-t-il, en tant que « soldat aguerri, s'il l'est vraiment », que la source de l'invasion d'une partie du territoire par des troupes rebelles vient du fait qu'on a été chercher des « soldats » ailleurs pour conquérir le pouvoir dans le pays et permettre ensuite à ces derniers de connaître le territoire pour y patrouiller en toute tranquillité et y exploiter les situations exploitables ?

 

A travers son déplacement à BOUAR pour y célébrer « sa » fête nationale, après avoir apporté la lumière à la ville qui est restée dans l'obscurité pendant des années et des années, l'homme fort de BANGUI fait la preuve que pour que ce pays sorte de son marasme, il suffit de multiplier les « fêtes nationales », pour lui donner l'occasion d'électrifier les villes de province, de réparer les ponts cassés en province, bref, de donner de la joie au peuple affamé et de le soigner de toutes les maladies dont il souffre.

 

Drôle de manière de gouverner un pays, de lui donner une orientation positive durable.

 

Le Palais omnisports de BANGUI est resté en état de délabrement pendant des années et des années. Il a fallu qu'une descendance de l'arbre royal soit hissée au-dessus de la hiérarchie basket-ballistique centrafricaine pour qu'en moins de deux mois, cet édifice, qui fut jadis le joyau du basket africain, renaisse de ses cendres.

 

Nous n'écrivons pas cet article parce que nous sommes farouchement opposé à ce qui se fait dans ce pays de BOGANDA, mais pour montrer tout simplement qu'avec un peu plus d'amour patriotique, un peu plus d'amour de nos pauvres parents, un peu plus de fierté,  beaucoup moins d'égoïsme, beaucoup moins de tribalisme, d'esprit recroquevillé sur la cellule familiale, et avec davantage d'amour pour le bien-être de tous, il est possible de soulever des montagnes avec le peu de moins dont on dispose, pour alléger les souffrances d'un plus grand nombre, et faire que la vie soit supportable pour tous.

 

Nous saluons les leaders de l'opposition qui ont pris une bonne initiative en demandant à leurs militants d'adopter un comportement qui n'est pas antinational, loin s'en faut, mais une attitude qui permet de mettre le doigt sur une dérive qui mérite d'être corrigée, corrigée le plus rapidement possible.

 

POUR LE BONHEUR DU CENTRAFRIQUE,

 

                                                                            QUE NE FERONS-NOUS PAS ?????????

 

ZAPA  AYEKE

 

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 02:07

 

 

 

centrafrique psd bozize 0

 

Par Roger  ANDJALANDJI

 

 Dans sa déclaration préliminaire du 28/11/2012, l’opposition Centrafricaine accuse le Président Centrafricain de « s’apprêter à procéder à la révision de la constitution, notamment les articles 24 et 108 du texte constitutionnel en vue de faire sauter les verrous du mandat Présidentiel ». La réaction du gouvernement  ne s’est pas fait attendre par la voix du Ministre GOUANDJIKA : « le projet de modification de la constitution est un acte démocratique ». En clair, le Président Centrafricain envisage de faire sauter le verrou résultant de l’article 108 du texte constitutionnel qui stipule que : Sont expressément exclus de la révision :

 

 La forme républicaine et laïque de l’Etat ;

Le nombre et la durée des mandats présidentiels ;

Les conditions d’éligibilité ;

Les incompatibilités aux fonctions de chef de l’Etat ;

Les droits fondamentaux du citoyen.

 

C’est l’occasion ici de faire le point sur les enjeux de ce débat qui risque indiscutablement d’empoisonner la vie politique Centrafricaine dans les trois années à venir et par conséquent de diviser le peuple Centrafricain.

 

S’il est évident  qu’une constitution n’est pas un texte définitif et qu’elle est appelée à se modifier  selon les circonstances politiques, il n’en demeure pas moins que,  n’ayant aucun texte au-dessus d’elle, toute modification ou révision de la constitution n’est rendue possible que parce que la constitution le prévoit elle-même. C’est dire,  qu’il est parfois nécessaire de compléter la constitution par une loi organique ou de réviser  le contenu de la constitution par une loi de révision constitutionnelle.

 

Seulement, dans le cas d’espèce qui préoccupe l’opposition Centrafricaine, la révision annoncée de l’article 24 est une révision  expressément exclue par l’article 108 du texte constitutionnel tel que stipulé ci-haut.  Dès lors on peut se poser la question de savoir : est ce qu’une telle procédure de révision constitutionnelle non prévue par la constitution, à l’initiative du Président de la République ou du législateur, peut-elle être engagée ou poursuivie dans le contexte constitutionnel Centrafricain ?

 

La réponse est évidemment non, prévue pour réviser le contenu de la constitution, la loi de révision constitutionnelle envisagée par le Président BOZIZE  est par hypothèse inconstitutionnelle.

 

Alors se pose une deuxième question de savoir qui doit déclarer l’inconstitutionnalité de la loi de révision constitutionnelle que le législateur Centrafricain s’apprête à voter ?

 

La portée du rôle dévolu à la cour Constitutionnelle  par l’article 73 de la constitution se limite à « juger de la constitutionalité des lois ordinaires et organiques,  promulguées ou en instance de promulgation, ainsi que du règlement  intérieur de l’Assemblée National ».  De fait, la constitution de décembre 2004 n’accorde pas à la cour constitutionnelle le pouvoir de statuer sur une révision constitutionnelle. Ainsi, la cour Constitutionnelle pourra « politiquement » se déclarer incompétente en cas de saisine par l’opposition pour pouvoir laisser la place à une utilisation détournée du droit  par le Président BOZIZE qui pourra ainsi soumettre, en toute liberté, la loi fondamentale à l’épreuve de ses ambitions personnelles.

 

Toutefois, le même l’article 73 fait de la cour constitutionnelle l’interprète et le gardien de la constitution. A ce titre, la Cour Constitutionnelle se doit d’élargir la protection qu’elle offre contre l’inconstitutionnalité des lois ordinaires ou organiques à l’inconstitutionnalité des lois de révision constitutionnelles en  vérifiant si la procédure de révision constitutionnelle en cours d’élaboration respecte bien les «  limitations touchant à la forme républicaine et laïque de l’Etat, le nombre et la durée des mandats présidentiels, les conditions d’éligibilité, les incompatibilités aux fonctions de Chef de l’Etat, les droits fondamentaux du citoyen » telles que instituées par l’article 108. Le contraire serait un délit de prévarication de la part de la Cour Constitutionnelle.

 

Roger  ANDJALANDJI, Paris.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 02:01

 

 

Gabirault.JPG

 

 

L’indescriptible, l’incessante souffrance  de la population centrafricaine et l’évident blocage du pays sont le résultat à la fois de la gestion hasardeuse, égoïste, inexcusablement inconsciente du pouvoir, ainsi que de l’attitude de l’opposition politique qui n’a pas joué réellement, honnêtement le rôle que lui a confié la constitution, certains de ses membres ayant constamment en tête la perspective de gains faciles ou de l’entrée au gouvernement au prix d’une trahison neutralisante permanente .

 Tant que les acteurs centrafricains  ne comprendront pas que le pouvoir doit servir l’intérêt général, et qu’on y accède uniquement pour ce but avec le sacrifice nécessaire, notre pays tournera en rond avec comme éternelle victime l’innocente  population.

Le Dialogue Politique est certes une bonne solution. Cependant il n’a de sens que lorsque les différentes parties qui l’ont choisi comme mode approprié sont de bonne foi et respectent ses recommandations, afin que la crise dont elle est l’objet cesse définitivement.

Avant de penser à un nouveau Dialogue Politique, l’opposition qui le réclame doit tout d’abord se poser les  questions essentielles suivantes  et y répondre :

 La première question devrait être de savoir pourquoi ce Dialogue est-il nécessaire ?                           Si la réponse concerne la situation actuelle du pays, la seconde question serait alors de savoir si toutes les solutions dégagées lors des deux précédentes rencontres (Dialogue National de 2003 et Dialogue Politique Inclusif de 2008) ont été insuffisantes pour l’éviter ou    y faire face ?

 En cas de réponse affirmative, il appartiendrait dans ce cas à  l’opposition de proposer  très clairement un thème au  Dialogue, avec bien évidemment des garanties de l’exécution effective des recommandations qui s’en dégageraient.

J’ignore personnellement quelles solutions les deux précédents dialogues n’ont pas proposées  pour qu’un troisième forum sur la seule période  de dix ans depuis 2003 se tienne, en dehors des véritables causes de la situation actuelle qu’il convient de supprimer tant au niveau du pouvoir que de l’opposition elle-même.  

Un rapide coup d’œil sur un passé récent permet de comprendre  l’origine profonde de la crise actuelle ainsi que la responsabilité de chacun  des deux principaux acteurs de la vie nationale, c'est-à-dire l’opposition et le pouvoir.

  RESPONSABILITE DU POUVOIR DANS LA SITUATION DU PAYS                           

Le Président BOZIZE a raté plusieurs occasions pour créer un déclic national et engager le pays sur la voie du développement.

Il est étonnant que les conseillers du pouvoir en place n’aient pas perçu tous les déclics qui se sont présentés au régime en place depuis dix ans pour l’intérêt de la nation, alors que leur rôle devrait être de  réfléchir en permanence sur les différents aspects de la société centrafricaine.                                                                                                                                         

a)COUP D’ETAT DU 15 MARS 2003 : PREMIER DECLIC RATE                           

Le premier déclic devrait être créé après le coup d’Etat qui, bien que sanglant et destructeur par les pillages à grande échelle qui l’ont accompagné, avait suscité néanmoins l’euphorie (bien que naïve) de la population et l’enthousiasme  (également prématuré) de certains leaders politiques qui n’ont pas hésité à  qualifier l’évènement de «sursaut patriotique ».                                                                                                                                   

b) DIALOGUE NATIONAL DE 2003 : DEUXIEME DECLIC RATE                           

La deuxième occasion d’un déclic que le pouvoir a ratée a été celle du Dialogue National de 2003. En effet, tout gouvernement recherche une adhésion à sa politique, à son programme. Or le Dialogue National qui a réuni en 2003 toutes les composantes de la nation pour faire l’autopsie du pays depuis l’indépendance et proposer des solutions pour son relèvement, avait donné une occasion inespérée au nouveau régime pour mettre tout simplement en application des mesures approuvées par l’ensemble de la nation, opposition politique comprise. Ces mesures n’ont pas été appliquées et les mêmes maux du passé ont donc ressurgi très rapidement.

c)ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2005 : TROISIEME DECLIC RATE

 

La troisième occasion ratée a été également celle des élections de 2005, à l’issue desquelles un tournant décisif devrait créer un déclic (les conditions de ces élections mises de côté).

En effet, même après deux ans de tâtonnement, un régime qui a réellement la volonté de servir le pays aurait pu rectifier sa marche en profitant de  ces élections pour changer, penser surtout au problème de sécurité, son seul cheval de bataille pendant la campagne, pour la simple raison que son chef est un militaire de carrière. Cette occasion a également été ratée et les Centrafricains en vivent les conséquences dans leur chair et dans leur âme.

 

d) DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF DE 2008 : QUATRIEME DECLIC RATE

 

La quatrième occasion ratée a par ailleurs été le Dialogue Politique Inclusif de 2008. La crise objet de ce forum est née essentiellement de l’inexécution des recommandations du Dialogue National de 2003.

 En effet, les recommandations concernant la bonne gouvernance qui auraient pu assurer le redressement du pays dans différents domaines n’ont pas été exécutées. Par ailleurs, non seulement les recommandations devant surtout permettre une réconciliation nationale effective et une paix durable n’ont pas été appliquées, mais celles prévoyant le recours systématique au dialogue dans tout conflit, n’ont pas non plus été respectées, malgré les incessants appels de la communauté nationale et internationale.

Un régime qui ne respecte pas ses engagements surtout pour l’intérêt supérieur de la nation perd  toute confiance, toute autorité auprès de sa propre population et toute crédibilité au sein de la communauté internationale. Or le régime du Président BOZIZE ne respecte rien, depuis la constitution jusqu’à la parole donnée en passant par les lois et règlements et surtout les actes du Dialogue National par lesquels les composantes de la Nation entendaient tourner définitivement le dos au cauchemar vécu dans le pays, qui malheureusement a ressurgi très rapidement.

e)ELCTIONS PRESIDENTIELLES DE 2011 : CINQUIEME DECLIC RATE                                      

Une  occasion de ce déclic est malgré tout celle qui s’est présentée à l’issue des élections de 2011.

  Ces élections  ont été une catastrophe qui a assombri davantage le régime au pouvoir et par ricochet le pays par l’ampleur éhontée des fraudes. Elles ont permis de comprendre très clairement que seul le pouvoir intéresse les autorités en place, au détriment de la misère dans laquelle est noyée de plus en plus profondément la population centrafricaine.

Malgré ces tricheries devenues effarantes pour les autorités elles-mêmes, celles-ci n’ont rien fait pour changer dans la manière de diriger l’Etat, s’illustrant paradoxalement par des dérives de plus en plus épouvantables, ce qui ne fait malheureusement qu’accroître la tension dans le pays devenu l’un des plus pauvres du monde avec la plus faible espérance de vie,  dont la population meur chaque jour par balle,  famine, maladie faute de soin, où les problèmes d’éducation auront des conséquences très graves dans l’avenir, du fait que l’école n’a plus la place qui était la sienne pour la construction nationale.

 

f) VISITE A BANGUI ET CONSEILS DU PRESIDENT IDRISS DEBY : SIXIEME DECLIC RATE

 

Indépendamment de l’ancien Président du Burundi Son Excellence Pierre BUYOYA envoyé plusieurs fois par l’OIF à BANGUI au sujet de la situation préoccupante de la République Centrafricaine, le Président tchadien s’est déplacé pour conseiller à son homologue centrafricain la nécessité d’un dialogue avec l’opposition. Alors que la solution conseillée avait un caractère urgent, non seulement elle n’est pas appliquée depuis plusieurs mois déjà, signe très clair d’un manque de volonté politique, mais la situation du pays s’aggrave chaque jour.   

 

2°REPONSABILITE DE L’OPPOSITION DANS LA SITUATION DU PAYS

 

L’opposition centrafricaine est sans idéal véritable, existe beaucoup plus pour ses intérêts. Elle n’a tiré aucune leçon du passé et doit se remettre en cause si elle veut jouer son véritable rôle et susciter un minimum de confiance de la population. Depuis 2003, elle n’a été unanime et ferme qu’au sujet du rejet injustifié des candidatures à l’élection présidentielle de 2005. Mais cela n’a pas duré longtemps car au cours de cette même élection, certains  leaders de l’opposition l’ont trahie en foulant littéralement aux pieds l’engagement consistant à battre campagne et voter pour son candidat qui arriverait au second tour, dans le cadre d’un programme commun de gouvernement.                                                                                                                                                   A l’occasion des élections de 2011, le même scénario s’est répété lorsqu’il a été question de s’assurer des conditions du vote, de ne pas se présenter dès l’instant où celles-ci  ne garantissaient pas l’égalité de chance des différents candidats, sans compter bien évidemment son discrédit par un  mutisme total face à la mauvaise gestion des fonds  de la CEI(Commission Electorale Indépendante) dont elle était membre etc.

 Les faiblesses de l’opposition centrafricaine sont historiques, incessantes, connues et exploitées en permanence par le pouvoir qui,  ayant obtenu sa division, la manipule à distance comme il veut avec de l’argent et des promesses de postes ministériels, tant convoités par les cadres centrafricains.

  Avant le Dialogue Politique Inclusif de 2008, un séminaire dont j’ai été l’un des animateurs a été organisé en faveur de l’opposition afin de tirer les leçons  des faiblesses du Dialogue National de 2003 quant à l’absence de dispositions qui auraient pu obliger le pouvoir à appliquer ses  recommandations.                                              .                                                                                                                                                                                                                                                          Au cours du Dialogue Politique Inclusif, l’opposition s’est neutralisée elle-même par des                                                                                                                                                                                                              contradictions internes. Non seulement, l’opposition n’a pas été en mesure de proposer et obtenir ce qui avait été arrêté à l’issue de ce séminaire pour faire appliquer les recommandations du Dialogue Politique Inclusif, mais elle s’est beaucoup plus intéressée à l’éventualité d’un poste de Premier Ministre, pendant que le forum se déroulait encore.  L’enthousiasme de cette seule perspective a été tel qu’elle a même oublié de faire voter une recommandation consacrant ce principe, ce qui a donné lieu par la suite à des tensions inutiles pendant plusieurs semaines au sujet du poste de Premier Ministre, alors que l’objectif de ce forum consistait prioritairement à faire ramener la paix dans le pays.

  Aujourd’hui elle  est formée de deux groupes distincts, ayant des objectifs différents, l’un réclamant l’annulation des élections de 2011, mais pas l’autre, ce qui n’est déjà pas un signe d’entente et d’efficacité. Il est plus facile aux partis politiques de se rassembler chaque fois que la situation du pays l’exige pour constituer une force de circonstance face au pouvoir, par exemple pour obtenir un Dialogue Politique comme ce qui est envisagé actuellement. Malheureusement, cette volonté s’explique toujours par la perspective d’une opportunité personnelle et ne va jamais plus loin pour l’intérêt de la population, le « koudoufarisme » étant la principale faiblesse de nos partis politiques.

L’opposition centrafricaine a un comportement totalement paradoxal. D’un côté, elle réclame l’annulation et la reprise des élections de 2011, ce qui revient à dire qu’elle ne reconnait pas des organes comme le Président de la République et  l’Assemblée Nationale issus de ces élections,  de l’autre, elle participe à l’élaboration du code électoral qui sera soumis à une Assemblée qu’elle est censée ne pas non plus reconnaître, sans compter bien évidemment le Dialogue Politique actuellement réclamé auprès du Chef de l’Etat. Tout cela ne peut pas paraître clair dans l’esprit de la population et la discrédite malheureusement, surtout que n’ayant  pas pu faire infléchir le gouvernement au sujet des élections de 2011, il serait peu probable qu’elle le réussisse si le pouvoir fait par exemple modifier à son détriment par  une Assemblée Nationale acquise au pouvoir le projet du code électoral. Il en serait  également de même s’il n’applique pas comme d’habitude les recommandations d’un troisième Dialogue Politique.

 En 2006, j’avais averti l’opposition de la perte de sa crédibilité au sein de la population à cause de son attitude, ce qu’elle n’a pas rectifié malgré sa promesse de le faire.                                                                                                            En novembre 2007, en prévision du Dialogue Politique Inclusif prévu en 2008, j’avais averti les acteurs politiques que l’échec de ce forum ne profiterait à personne et la situation actuelle confirme cette déclaration.

 Aujourd’hui, l’organisation d’un Dialogue Politique est demandée avec insistance par l’opposition. Elle a certainement ses propres raisons qui seront exposées. Cependant, le rappel de sa responsabilité quant à l’absence totale de son rôle de contrepoids ainsi que celle du pouvoir pour sa gestion hasardeuse aux conséquences dramatiques, a pour but de leur faire prendre conscience de leurs attitudes qui ont été nuisibles à l’intérêt national, nécessitant un véritable changement pour voir en face la souffrance de la population, en évitant que cette occasion soit encore l’objet d’un nouveau calcul cynique  pour des  intérêts purement égoïstes.

                                      

Fait à Paris le 29 novembre 2012

Emmanuel Olivier GABIRAULT

Personnalité Politique Indépendante,

Ancien Vice-président du Comité de Suivi des Actes du    Dialogue national de 2003,

Ancien Vice-président du Présidium du Dialogue Politique Inclusif de 2008

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Opinion