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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 02:38

 

 

 

Nguérékata en Martinique

 

 

Dans tout mouvement démocratique, la démission est une pratique courante, voire banale. Cependant, ce qui l'est moins c'est la volonté affichée de s'attaquer à l'honneur d'un homme, lorsqu'on est mû par l'esprit de vengeance. En effet, une campagne de dénigrement, savamment orchestrée par trois membres démissionnaires du CNRC-FB, vise le Pr Gaston MANDATA N'GUEREKATA. Certains termes utilisés sont d'une rare violence, genre je cite : "Je vais donner toutes mes forces pour organiser les funérailles médiatiques des fossoyeurs de la renaissance, de la démocratie, de l'espérance, de l'alternance, de la sécurité et de la paix ..." fin de citation. Quelles sont les causes d'un tel dérapage ?

 

La Centrafrique est une nation multi - ethnique. Ce fait de l'histoire est incontestable. Qu'on le veuille ou non. Dès lors, toute entité à vocation nationale se doit de prendre en compte un certain équilibre en termes de représentativité. Les lois de l'équilibre sont des lois universelles. Elles régissent la plupart des systèmes éclatés, qu'ils soient visibles ou invisibles et assurent leur cohésion. Un défaut d'équilibre entraîne dans bon nombre de cas une situation de rupture. Sans aucun doute, la compétence est un critère incontournable. Mais, à compétence égale, ne faut-il pas faire valoir d'autres critères ? En particulier, si l'on tient compte de la configuration éclatée de notre pays, n'est-il pas possible de considérer l'appartenance ethnique et/ou la parité femme/homme ? Pour ma part, je reste convaincu qu'il soit possible de bâtir un modèle d'intégration tenant compte de nos réalités que de vouloir transposer des modèles de toute évidence inapplicables.

 

Ce thème mérite à mon avis un débat, d'autant que notre pays vient de faire face à une rébellion armée, sur fond de revendications justifiées, à connotation ethnique. Ce drame, devrait interpeller tout centrafricain quel qu'il soit. Les accords de Libreville ont permis la formation d'un Gouvernement d'Union Nationale , où les ex-rebelles sont représentés. Fallait-il en arriver là, c'est à dire à la prise des armes pour se rendre compte que le pays a besoin d'être uni ? N'y avait-il pas moyen de prévoir ce drame qui somme toute a engendré plus de problèmes que de solutions ?

 

Doté d'une vision politique avant-gardiste, le Pr Gaston MANDATA N'GUEREKATA est un fervent défenseur d'équilibre ethnique et de la parité femme homme au sein du CNRC-FB. Toutefois, il est faux et mensonger d'écrire qu'un des candidats battus a mis en avant son origine ethnique pour exiger le poste de Vice -Président, démarche cautionnée par le Président N'GUEREKATA. D'abord, parce que ce candidat est le seul à présenter son Curriculum Vitae. Ensuite, lorsqu'on est titulaire d'un doctorat de physique et de surcroit Consultant en Energies Renouvelables, et Professeur Certifié des Sciences Physiques et chimiques, on est blindé vis-à-vis de ses éventuels concurrents en termes de compétence. Enfin, le fait d'occulter tout le parcours professionnel de ce candidat pour ne retenir que son appartenance ethnique en dit long sur la personnalité des cosignataires de ce texte dont le but est de vilipender le Pr N'GUEREKATA.

 

De même, prétendre qu'il y a eu déni de démocratie est un mensonge éhonté, puisque le vote a été invalidé à cause de très nombreuses irrégularités. En particulier, les articles 16, 17 et 18 du règlement intérieur n'ont pas été respectés. De plus, le scrutin a été organisé par ceux-là mêmes qui se sont portés candidats. Il y a donc conflit d'intérêt, les organisateurs étant juges et parties.

 

J'ai cru comprendre qu'il fallait faire la politique autrement   ....    Suivez mon regard.

Que Dieu protège la RCA contre ces prédateurs en devenir.

 

 

Á Fort-de-France, le 06 Février 2013

 

François MBOLIDI

Docteur en physique

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 02:23

 

 

 

Lionel Saraga Morais

 

 

Les larmes du Centre- Afrique,

L’alarme de l’humanité,

Les armes pour reconstruire.

 

 Cela ne peut plus durer !


On attendait un gouvernement d’union nationale et nous avons eu un gouvernement de division nationale. Désormais, l’occupation de toute la RCA par des hommes en armes va aggraver la situation apocalyptique dans laquelle le peuple vit déjà.

Voilà maintenant plus de 30 ans que nous, le peuple des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille », improvisons notre vie au gré des hommes d’armes. Le peuple des victimes, le peuple de ceux qui ne choisissent pas leur mort, ne veut plus de ces dirigeants d’armes.


J’accuse tous les instituts internationaux de sur-militariser la RCA, de surcharger la sécurité centrafricaine, nous les « sans voix », les « sans grade », les « sans famille », n’avons pas besoin de cette armée de tous les dangers, loin d’assurer notre sécurité.


La Centrafrique est désormais livrée au terrorisme, aux mercenaires, aux bandits, aux assassins, aux hommes sans foi ni loi, dont certains sont issus de la rébellion de 2003.


Ces hommes, sous la bannière de la rébellion aujourd’hui éclatée, mettent en esclavage le peuple des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille », des démunis, des innocents.


C’est pourquoi nous vous supplions Hommes des armes, Hommes de pouvoir, décideurs de vie ou de mort. Nous vous implorons de cesser de nous tuer, de nous affamer, de nous déshumaniser, de nous ramener à nos instincts primitifs, quand la bête prend le dessus sur l’homme.


Avoir perdu le goût de vivre, avoir perdu la foi, et tant de lendemains incertains, font que nous sommes devenus des agneaux, jetés en pâture.

Alors, Mes Seigneurs cessez de brader nos vies.

Nous avons vu, nous avons compris la gravité des actes commis. Nous ne voulons plus mourir désormais.

Nous les « sans voix », des « sans grade », des « sans familles »nous disons NON.

 

Nous sommes désormais décidés à vivre, à prendre notre destin en main, décidés à choisir nos engagements, décidés à choisir la manière dont nous voulons mourir. Sachez Messieurs que la mort des nôtres n’est pas différente de celle des vôtres.

De quel droit, des hommes enterrent les autres vivants ? Au nom de quoi, des hommes affament leur peuple ?

Un cri de coeur, un cri des sans voix, un cri des pauvres, en espérant que les pays développés, dits de liberté, l’entendent.


Vous, arbitres du Monde, faites un geste pour l’humanité, sauvez le peuple Centrafricain, c’est un peuple de paix, de foi, de joie, de famille, de solidarité.


Ne laissez pas la haine les envahir, ne laissez pas le malin le pénétrer, le peuple des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille »ne veut plus ni du Président Bozizé et de son système obsolète qui persiste en RCA, ni de la rébellion, ni de ses hommes d’armes.

Vous les pays puissants, aidez-nous à faire partir ses hommes d’armes, rebelles, qui se disputent encore le butin, suite aux braquages de l’état centrafricain de 2003.


Aujourd’hui, on voit le vrai visage, à savoir celui du terrorisme, de la discorde, du pillage, de la maltraitance, le visage de ces faux libérateurs, de ces dits « patriotes », qui ont qualifié leurs actes de 2003, comme un sursaut patriotique.


Depuis ces dix dernières années, derrière les multiples dialogues, de l’argent a été amassé et dépensé pour régler un conflit que vous avez introduit dans le pays.


Vous mobilisez toutes les institutions internationales par des dialogues et des mesures jamais respectées, jamais tenues, en vous tirant dessus les uns les autres sans jamais vous atteindre !

Mais à coup sûr, vos balles atteignent le peuple centrafricain.


Les innocents, les « sans voix », les « sans grade », les « sans familles »meurent.


Nous vous avons suffisamment prouvé notre amour, dociles et résignés, faisant la queue pour aller mourir pour vous, pour vos intérêts personnels, comme si cette soumission était une fatalité. Même Dieu ne voudrait pas voir les hommes mourir sans se révolter car il ne le comprendrait pas.

 

La Centrafrique si tu ne l’aimes pas, tu la quittes.


Le peuple des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille »n’a pas besoin d’hommes ayant fait l’Ecole de Guerre mais besoin d’hommes ayant fait l’Ecole de la Paix contre la loi du plus fort, la loi de la Justice !


Vous, pays industrialisés ! Vous, pays décideurs ! Vous, pays des forces d’arbitrage !

Au nom de quoi vous cautionnez ces actes de barbarie que votre ingérence rend responsables ?

Vous avez les capacités de faire cesser cela immédiatement. Nous l’avons vu au Mali, et dans d’autres Etats.

Oui ! Les « sans voix », les « sans grade », les « sans famille »peuvent se relever et retrouver leur dignité !


Ils sont capables d’engagement.

L’engagement des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille », vous propose de vous aider à mettre fin à cette déchéance humaine en mettant en place un projet de prévention que j’ai nommé « Explorateur ».


La méthode est bien connue.

Sa forme est celle du «Service National obligatoire » et nous voulons l’asseoir en RCA.


L’objectif :


- Protéger le peuple des opprimés, des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille ».

- Garantir un minimum de sécurité des personnes et des biens, la sécurité alimentaire, l’hygiène, le respect de la vie sociale.

Afin que la RCA puisse commencer à pallier ses carences et devienne un partenaire de la sécurité dans le monde.  

 

Moi, Lionel Saraga Morais, j’ai conçu ce projet depuis 20 ans indispensable et davantage encore aujourd’hui aux besoins de la RCA, sa situation étant de plus en plus précaire.

Située au coeur géographique de l’Afrique, la RCA doit :


- se protéger des groupes terroristes de toute nature,

- se préserver des appétits grandissants tant des pays émergents que des pays développés.

Le nier conduirait à la mort certaine de toute une civilisation.


Mon projet ambitieux est surtout un projet de volonté. C’est le projet d’un partenariat qui répond aux exigences du moment et à l’insécurité tous azimuts dans le monde. La RCA est francophone. Elle a une histoire forte avec la France, puisqu’il y a encore à peine plus de 50 ans, la RCA était française.

La RCA, cent fois soumise, cent fois tyrannisée.


Nous, les « sans voix », les « sans grade », les « sans famille », nous ne voulons pas de cette occupation qui nait dans les provinces des rebelles, qui rend esclaves les familles centrafricaines, une occupation de peuples soumis. Ça se passe maintenant, aujourd’hui. Quels seront les sentiments de ces enfants, ces femmes et ces hommes enrôlés ?


Le risque n’est-il pas qu’ils deviennent à leur tour des femmes et des hommes frustrés, qui répercuteront cette situation. Alors nous disons STOP, nous le peuple des « sans voix », des « sans grade », des « sans famille », nous avons besoin d’être guidés. La RCA a besoin de nous, l’heure est grave.


La RCA a besoin d’hommes capables de mener un projet à terme. Je fais partie de ses hommes, ayant la maitrise de la sécurité à l’international et bénéficiant d’un réseau de connaissances pour lutter contre le terrorisme. Ma meilleure preuve, est le résultat de 20 ans de réflexion avec mon projet « Les explorateur - le Service National obligatoire à but éducatif et développement économique » est indispensable à la sortie de crise en RCA. Pour que l’effort national à dimension patriote puisse atteindre son but, il faudrait, je vous le dis, que ce problème d’insécurité et que toutes les carences centrafricaines soient une affaire de citoyen sans distinction ethnique, de religion, de rang social, ou de race. Ce problème doit devenir le problème de tout le peuple centrafricain.


Nous voulons une armée du peuple, faite du peuple, une armée tournante, un service national de 2 ans, qui concerne les jeunes filles et les jeunes garçons volontaires de 16 à 24 ans, ou le recensement est multi ethnique. 5 sites identifiés ayant un potentiel de développement économique facile seront implantés au nord, ouest, est, sud, centre.


Le centrafricain appelé sous les drapeaux est « «Explorateur de la République ». Il sera emmené tout au long de son temps de devoir citoyen, à découvrir la RCA, et ses richesses multiples et variées tant sur le plan économique que traditionnel. Dans chacune des régions, il aura à accomplir un séjour d’au moins 5 mois, et sera formé au métier de survie, à l’agriculture (élevage et culture), aux constructions (maisons, routes). Il sera sensibilisé à la santé et à l’hygiène de vie, formé à la mécanique adaptée, à acquérir des notions en géopolitique. On lui enseignera l’histoire de la RCA. Il sera initié aux valeurs ancestrales, au langage numérique Internet et sa traduction, il sera informé pour une meilleure compréhension de la mondialisation. L’objectif pédagogique vise à un programme de conscientisation à l’effort, de psychologie de groupe avec des stratégies de travailler ensemble. Obtention des résultats avec des récompenses. Application des méthodes incitatives. Motivation par l’exemple de réussite.


Et tous les 5 mois, la rotation se fera par la marche de l’explorateur, qui le conduira vers une nouvelle région, ou il s’appropriera les moeurs et coutumes de cette région, en ayant toujours comme objectif l’éducation et le développement économique de celle- ci.


L’encadrement sera fait par des militaires de métier ayant une qualification, n’ayant pas été mis en cause dans les troubles du passé et ayant prêté serment à respecter le programme des Explorateurs, ainsi que tout centrafricain bénévole, actif ou retraité, ayant une qualification et étant capable de la transmettre.

Toute personne étrangère volontaire, bénévole, ayant une qualification et capable de la transmettre, également.


Des partenariats d’encadrement existent d’ores et déjà avec l’association française COMS (Compétence Ouverte au Monde des séniors) ainsi qu’avec les Compagnons du Devoir.

Des partenariats financiers sont prêts.


Nous avons vu d’autres civilisations se construire grâce à un programme commun d’effort qui dépasse tous clivages ethniques et religieux. Cela est une question de volonté.

 

 

Le Conseiller stratégique du Collectif Des Oubanguiens (CDO)

 

Lionel SARAGA MORAIS

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 19:12

 

 

 

logo CNRC-FB

 


Mais si nous n’acceptons pas le changement de comportement et de mentalité, tous ce que nous rêvons  ne deviendra qu’une utopie.


A tous mes amis, frères, et autres avec qui j’ai eu à un moment fait des échanges importantes et intéressantes au sein du CNRC-FB, sachez-le, je suis vraiment déçu de votre attitude et ça je vous le dis haut et fort.


La trahison pour moi n’est pas une solution en politique, la recherche des intérêts perso, n’est pas pour moi faire de la politique.


J’avais vraiment beaucoup de respect dans vos discours mais aujourd’hui, je vois claire dans ce qui n’est que du mensonge, vous ne respectez pas le peuple Centrafricain. Vos solutions portées pour le redressement de notre pays n’est qu’un tissu de mensonges. Votre rêve est d’obtenir de la misère des Centrafricains une place sur la scène politique, idem pour les idées que vous portez au sein du FRAP et des autres partis ou mouvement que vous allez créer.


Triste, vraiment triste !!!!


Il est temps pour ceux qui n’attende rien, qui ne pense qu’au bonheur du peuple d’être vigilant, de mener « un vaste programme de sensibilisation et de conscientisation contre ces genres de mouvement que vous êtes en train de créer » afin de monter chaque enfant de pays contre l’autre, c’est vous qui amené la guerre dans ce pays.


Vous avez écrit et défendu les couleurs du CNRC-FB, aujourd’hui vous nous crachez dessus, quelle honte !!!


Honte à vous parce que vous êtes tous centrafricains et mes frères, mais je suis vraiment déçu de vous. Il y avait mieux que cette solution de démissionner et de jeter disgrâce sur le Président Mr Gaston Nguérékata.

 

C’est pas comme ça, que nous jeunesse du pays, nous qui nous disons « aimer » notre pays allons réussir « le changement », ce mensonge ou trahison que vous venez de faire laisse un grand goût amer en moi. Vous ne faites que de répéter l’histoire, problème de « Mara », d’ethnie, de groupe et vous manipulez le peuple….et vous profitez pour créer un parti, un mouvement. Soyons digne et regardons-nous dans la glace, pensons aux familles qui sont touchés par vos manipulations.


Vous avez eu un comportement qui mine le développement, qui mine la confiance du peuple Centrafricain aux discours des politiques. Vous agissez comme le président Bozizé, en traitrise et vous le condamnez…


Assoiffé de reconnaissance en politique, vous abusez des gens dans des situations de trouble !!! Vous utilisez la même méthode que les autres pour vous faire reconnaître. Vous faites comme le PM en CDD et qui sait bien que ses objectifs ne seront pas atteints mais il y va quand même... J’ai beaucoup d’estime pour l’homme, mais sur ce coût NON !!! Les entraves à ses actions qui ne l’a pas pensé. Dites-moi quels investisseurs viendront en Centrafrique sachant que le pays est en eau trouble. Quel projet concret pour le peuple allons-nous réussir…


Vous n’aimez pas votre pays !!!


Sachez-le, le temps de guerre est bientôt fini en Centrafrique, vous parlez de constitution, des règles de droit ou autres mais rien de cela ne sort ou ressort dans votre comportement.


Le patriotisme vous ne l’avez pas en vous.


Et ça je vais l’assumer en criant haut et fort avec la jeunesse qui veut utiliser son intelligence au profit de SON  PAYS, de dénoncer votre non patriotisme.


-       Je proposerais au président du CNRC-FB, de mettre l’accent sur une « charte des valeurs », à tous nos adhérents afin de : permettre à tout citoyens, quelle que soit son origine, son parcours, sa position de ne plus être observateur, mais participer à la vie et au destin commun de notre Centrafrique.


-       Je proposerais au président du CNRC-FB, que nous proposons aux Centrafricains d’être ensemble pour créer une Sté créative et solidaire.


-       Je proposerais au président du CNRC-FB, de présenter aux peuple Centrafricain, une république dont le Centrafricain doit être fiers.


-       Je proposerais au président du CNRC-FB, que notre parti, Le CNRC-FB favorisera « le dialogue » à la division et  avec tous les Centrafricains nous rêverons d’une démocratie exigeante et juste.

On vous observera plus de la même façon, on ne vous laissera plus venir détruire et mentir le peuple Centrafricain. !!!!


Je vous souhaite bon vent…


Que ceux qui croie encore au Professeur Mr Gaston Nguérékata, ne vous faites pas manipuler, « leur masque » tombera un jour…


Que Dieu bénisse les actions du Pr  GastonNguérékata, de notre président, que Dieu bénisse les idées qu’il porte en lui pour notre pays.


Que tous ceux qui veulent continuer l’aventure avec le CNRC-FB, s’engage pour notre pays.


Le CNRC-FB est une famille, et une famille se défend avec courage et fraternité. Voilà le sens de mon engagement au CNRC-FB et je veux partager avec les non démissionnaires : Fidélité et détermination.


Vive le CNRC-FB !


Eric Kokouendo

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 00:55

 

 

 

Zameto

 

 

La crise qui couvait au CNRC-FB depuis deux mois vient d’éclater au grand jour à la suite de graves divergences entre ses membres les plus éminents lorsque le Professeur Gaston NGUEREKATA, Président du mouvement, a refusé de valider le Bureau Exécutif dont les membres viennent d’être élus par la majorité des Conseillers Nationaux nommés par lui-même, en violation de l’article 132 des statuts qui stipule que :

 

« Article 132 L'Assemblée Constituante élit provisoirement les membres du Conseil National et du Bureau Exécutif du CNRC-FB. Ils seront confirmés ou pas dans leurs fonctions respectives par vote lors du 1er Congrès du CNRC-FB. »

 

Cette violation des statuts a cependant été tacitement acceptée par tous les militants du CNRC-FB, soucieux de ne pas soulever les questions qui fâchent, jusqu’à l’annulation autoritaire du scrutin mettant en place le Bureau Exécutif élu et contesté.

 

Une querelle sur les appartenances ethniques des membres du Bureau Exécutif élu est venue envenimer le débat sur la régularité des votes lorsque l’un des candidats battus a mis en avant son origine ethnique pour exiger le poste de Vice-Président. La question du panachage ethnique est discutable, mais elle n’aurait jamais dû être opposable à un vote démocratique de la majorité des Conseillers Nationaux pour mettre en place un Bureau Exécutif qui, somme toute, était provisoire jusqu’au Congrès. Or elle a été cautionnée par le Président Gaston Nguérékata, au risque d’écœurer ceux qui lui reprochaient déjà une gérance « despotique et antidémocratique » (sic) du mouvement.

 

A l’occasion de cette crise, il est apparu très clairement qu’il y a un fossé abyssal entre ceux qui pensent que :

1) lorsqu’on se dit démocrate, on respecte le verdict des urnes qu’il faut préférer aux nominations,

2) l’appartenance ethnique ne doit plus jamais être un argument pour accéder à des fonctions ni dans l’administration et les structures de l’Etat, ni dans les instances des partis politiques,

3) la vision politique de la Nation centrafricaine qu’ils aspirent à bâtir, loin d’être une collection d’ethnies, est celle d’une Nation unifiée où tous les citoyens jouissent des mêmes droits fondamentaux, quelle que soient leur sexe, leur appartenance ethnique, leur croyance religieuse ou philosophique, leur région d’origine ;

 

et ceux qui pensent que l’on doit absolument, même au mépris de tout vote démocratique, établir des coefficients ethniques comme paramètres secondaires incontournables afin de garantir, coûte que coûte, un équilibre ethnique et une parité homme/femme dans les instances des partis et les structures administratives et politiques de l’Etat.

 

Il est évident que cette dernière posture valide la pratique funeste du dicton « Tî mo sï », « Bo mè sè », « Ko mè sè » « Edjé ze kani » (qui signifie « Les tiens d’abord » en sango, manza, gbaya, banda). La société centrafricaine n’évoluera jamais si on ne fait rien aujourd’hui pour la faire évoluer progressivement dans le sens de l’UNITÉ de tous ses ressortissants, si une culture citoyenne de l’identité centrafricaine primant sur les identités ethniques n’est pas inscrite dans l’ADN de nos pratiques politiques et sociales.

 

Voilà pourquoi plusieurs des Conseillers nationaux du CNRC-FB ont démissionné, en commençant par Marcel DIKI-KIDIRI (Conseiller national administrateur), suivi de Faustin ZAMETO (Conseiller national chargé du projet politique et de la Bonne gouvernance), Jean-Pierre REDJEKRA (Conseiller national chargé de stratégie et de la mobilisation et nombre d'entre nous qui ont préféré l'anonymat.

 

Ceux qui ne comprennent pas les explications données ci-dessus ne comprendront jamais pourquoi nous avons quitté le CNRC-FB et continueront toujours de penser que nous voulions nous emparer du mouvement alors qu’il nous appartenait tout autant qu’à ceux qui y sont restés. Si nous voulions nous « emparer » du parti, nous aurions avalé la couleuvre et attendu le Congrès pour arpenter les couloirs des lobbies afin de nous faire élire massivement dans la plupart des postes de responsabilité, comme font les vieux politiciens retords ! Mais il n’y avait aucun « calcul » pour soi-disant s’emparer de quelque chose où nous avions toute notre place ! C’est une question de valeur et de principe. Quand nous disons que nous voulons faire la politique autrement, c’est vraiment « autrement » qu’il faut la faire.

 

Fait à Mauléon-Licharre, le mardi 5 février 2013

 

Marcel DIKI-KIDIRI

Faustin ZAMETO

Jean-Pierre REDJEKRA

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 00:53

 

 

 

zone sous contrôle Séléka

 

 

 

Indignation d’un compatriote suite à la déclaration irresponsable de monsieur Simon ALALENGBI ( adepte d’une opposition stérile et systématique )

 

En surfant sur internet, j’avais fait la découverte d’un blog qui apparemment est celui de : « LES AMIS DU PRESIDENT ANNDRE KOLINGBA - PRESIDENT FONDATEUR DU RDC »

 

Tout en haut de ce blog, figurent la photo de monsieur Simon ALALENGBI et  celle du feu président André KOLIGNBA, un homme qu’on doit respecter pour l’importance qu’il a accordée à la paix pendant son règne, même si nous ne sommes pas d’accord avec lui sur tous les points. A côté de la photo de l’ancien président on peut lire :

 

Notre combat, c'est la Démocratie.

Notre vocation, c'est le Rassemblement.

Notre passion, c’est la Réussite de notre pays.

Avec le RDC, la Démocratie nous rassemble.

 

Je suis surpris de constater sur Centrafrique presse que monsieur ALALENGBI se transforme aujourd’hui en porte-parole et je dirais même président fondateur en devenir du Rassemblement non-Démocratique Centrafricain en faisant la déclaration ci-dessous :

 

« Pourquoi l'opposition du FARE a-t-il choisi d'accepter les accords de Libreville alors que sa version initiale demandait le départ de Bozizé?

 

"Cette même opposition écrivait que la résolution de la crise avec Bozizé au pouvoir, serait une solution sans issue pour notre pays"

Tiangaye et ses alliés ont donc choisi de composer avec Bozizé, ils vont boire la tasse jusqu'à la lie avant de sombrer.

 

En attendant la population de Centrafrique continue de souffre.

Pour que le processus déclenché par La Séléka reprenne son cours et chasser Bozizé du pouvoir, Tiangaye doit démissionner.

 

Il faudra dès maintenant créer une autre opposition véritable pour préparer l’avenir de nos enfants. »

 

Je n’ai pas réussi à faire la corrélation entre cette déclaration et ce qui est écrit sur le blog.

 

Je souhaite que monsieur ALALENGBI m’aide à faire cette corrélation en répondant aux questions suivantes : Où sont  « la Démocratie, le Rassemblement, et les bases de la Réussite de notre pays» dans votre déclaration ?  Dans cette déclaration, je n’y vois qu’une opposition stérile, systématique et antipatriotique.

 

A peine le gouvernement nommé, voilà que monsieur ALALENGBI demande la démission du premier ministre et la reprise des hostilités par le bais de la coalition SELEKA.

 

Monsieur ALALENGBI, notre pays traverse une situation difficile. Lorsqu’on est dans une telle situation, on doit se battre pour s’en sortir. Sortir notre pays de cette situation nécessite de la sagesse et l’implication personnelle de toutes les centrafricaines et tous les centrafricains en faisant abstraction à nos appartenances ethniques, régionales, religieuses, politiques (pour ceux comme vous, monsieur ALALENGBI, qui en ont), ….

 

Je peux vous signaler que les centrafricains ne sont pas dupes, ils ont commencé à bien comprendre vos manœuvres consistant à alimenter la haine et la division pour vous permettre de progresser sur le chemin de la politique politicienne en nourrissant vos ambitions pour des fins égoïstes.

 

Il n’y a que des inconscients comme vous monsieur ALALENGBI, qui ont pris notre pays en otage depuis des décennies et l’empêchent de progresser ; car des incapables comme vous ne pourront jamais aspirer à la gouvernance de ce pays s’il retrouve la paix, la sérénité et toutes valeurs chères au président fondateur B. BOGANDA (Unité, Dignité, Travail, l’Instruction, …). Ces valeurs sont aujourd’hui bafouées par des soi-disant hommes politiques que vous êtes.

 

La réussite de notre pays ne passera jamais par l’abstraction du peuple, l’incitation à la haine, la démagogie et tout le cortège de vos idées démagogiques et narcissiques.

 

On ne peut pas se dire démocrate et ignorer le dialogue tout en  prônant la guerre. Monsieur ALALENGBI, savez-vous que beaucoup de centrafricains (des militaires des FACA, de pauvres civiles, …) ont perdu la vie dans ces derniers événements sans oublier les victimes des précédentes crises ?

 

Je vous invite à avoir un peu d’amour pour ce pays car dans la vie tout ne peut être blanc ou noir. Le gris a aussi son importance.  Si nous aimons vraiment notre pays, arrêtons de souhaiter l’échec de la Centrafrique par le biais de celui d’un gouvernement qui vient d’être nommé pour essayer de nous sortir de cette crise.  Pour rappel, il y a eu Dialogue. Un dialogue est une communication entre plusieurs personnes. Or la communication est l'action d'établir une relation avec autrui. Lorsqu’on on accepte de négocier, on ne doit pas faire la sourde oreille au détriment des intérêts de la nation. Dans une négociation, on doit aussi chercher à coller ses revendications à celles des autres et éviter toutes idées rigides au profit de l’ouverture d’esprit et de la flexibilité des pensées. Il n’y a que monsieur ALALENGBI qui ne connaît pas ce principe qui peut se permettre de dire ceci : «  Pourquoi l'opposition du FARE a-t-il choisi d'accepter les accords de Libreville alors que sa version initiale demandait le départ de Bozizé? »

 

Je trouve irresponsable que quelqu’un qui se dit responsable politique se permet de raisonner comme un dictateur en faisant la déclaration ci-dessus et ensuite comme un danger pour la démocratie en déclarant ceci :  « Pour que le processus déclenché par LA séléka reprenne son cours et chasser Bozizé du pouvoir, Tiangaye doit démissionner. »

 

Pensez-vous votre solution est propice à la maladive économie centrafricaine ?

Franchement, pour qui roulez-vous ?  Pour le peuple centrafricain ? Pour vos propres intérêts ?

 

Il n’y a que vous, monsieur ALALENGBI, qui pouvez penser que l'instabilité de la situation sécuritaire de notre pays est un atout pour son développement. Je pense que le fond de vos idées est ailleurs.  En vous lisant, j’ai juste envie de dire une chose « Il faut sauver la démocratie des prédateurs de votre espèce ». Vous n’aidez pas ce pays à créer des conditions de son développement ; vous êtes content qu’il reste otage de vos ambitions politiques sinistres.

 

En vous lisant, on n’a pas besoin de réfléchir 36 heures pour comprendre que vous faites  partie de la classe qui cherche à profiter de la déstabilisation du pays par des tiers pour rechercher le pouvoir.

 

Pour nous centrafricains qui sommes apolitiques, nous ne souhaitons qu’une chose : la paix, la sécurité et la justice. Car nous aimerions bien voir la RCA décoller économiquement, et ceci ne peut être fait que si elle jouisse pleinement de l’Unité de tous les centrafricains, la Dignité dans le comportement et les déclarations, et le Travail.

 

Je vous invite à calmer votre soif de pouvoir qui se manifeste au détriment de l’intérêt général. Evitez l’opposition systématique, stérile et égoïste.

 

Les centrafricains souhaitent la réussite de leur gouvernement quel que soit le parti politique ou le camp politique qui le dirige, car le développement de notre pays en dépend. Même si le premier ministre s’appelait Simon ALALENGBI, on ferait pareil.

 

Aimons notre pays !

 

Vive le bon Rassemblement,

 

Vive la Démocratie intelligente,

 

Vice la Centrafrique !

 

 

Constant SEPO

 

Citoyen centrafricain, Toulouse (France)

Mail : kolinatu31@yahoo.fr

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 02:25

 

 

 

 

Boz centrafrique

 

 

http://www.centrafriquelibre.info   le 05 fév 2013

 

 

Habitués aux manœuvres dilatoires de Bozizé, le gouvernement contesté de Me Tiangaye a fait la part belle aux canonniers et anciens compagnons de lutte de Bozizé.


Alors que le premier ministre ne souffre guère de son parcours linéaire qui l’a conduit à la tête du gouvernement de transition, un bon nombre de ses ministres doivent leur place aux coups de canon ou à la méthode Bozizienne qui privilégie les médiocres aux brillants.


Ce fait témoigne qu’en Centrafrique, il n’est plus utile de faire des études pour réussir, les armes sont devenues de facto la voie royale de réussite. La méritocratie est belle et bien renvoyée aux calendes grecques.


Dans les pays normaux l’attribution d’un poste ministériel est la consécration accordée à un génie spécialisé dans un domaine bien défini. On peut également confier un ministère au membre d’un parti qui a la capacité de défendre la politique du gouvernement.


La liste des membres du gouvernement de transition de Me Tiangaye   nous montre que certaines  personnalités qui y figurent, ne répondent pas aux critères définis par ce dernier.


En plus des marges de manœuvre très réduites du premier ministre Nicolas Tiangaye, le dictateur Bozizé  à oser tricher en mettant sa touche sur la liste des ministres quelques heures avant la publication du décret. Les centrafricains connaissent désormais les fossoyeurs de la République: Bozizé et son clan privilégient les armes au détriment des hommes honnêtes épris de la paix et de la justice . On recense dans cette équipe un important repris de justice et parent de Bozizé qui à travers cette promotion continue de cumuler ses postes.


Monsieur Édouard Ngaïssona député, président de la Fédération Centrafricaine de Football, membre de la commission des affaires financières de l’Assemblée Nationale, trésorier du parti PDCA de Jean Serge Wafio, PDG des Établissements Ngaissona qui ont l’exclusivité du marché de fournitures de bureau, et désormais promu ministre de la Jeunesse par le canonnier Bozizé.


Plusieurs ministres ont accompagné Bozizé lors de son expédition victorieuse en 2003 avant de se retourner contre lui pour non respect de partage de butin de guerre.


Ces derniers en plus des enveloppes qu’ils ont reçues grâce à la politique Bozizienne de distribution de billets aux canonniers viennent  encore d’être récompensés à l’exemple d’Abakar Sabone promu ministre du tourisme.


Cette promotion intervient à un moment où de nombreux intellectuels, des ingénieurs ou des techniciens supérieurs centrafricains contribuent au développement des nations dans lesquelles ils ont étudié.

Les malchanceux, au chômage  errent dans les pays étrangers bien que diplômés. Pendant ce temps, les ministres canonniers une fois devenus riches en si peu de temps n’hésiteront pas à utiliser les armes pour s’emparer du pouvoir.


Fort de ses soixante six années de vie sur la terre, Bozizé a sans doute oublié sa nombreuse progéniture dont certains ont moins de cinq ans. La RCA est partie pour demeurer instable, ce qui augure un avenir sombre aux jeunes  centrafricains qui attendront la paix pendant  de nombreuses années.


« Les voies d’accès à la richesse et à l’arrogance ne passent que par la puissance publique » dixit l’intellectuel centrafricain Gervais DOUBA. C’est la raison qui pousse tous les apprentis politiciens centrafricains à avoir un engouement pour le poste de ministre.


Les leaders des partis politiques doivent maintenant affirmer leur pugnacité en utilisant la rue pour dégager Bozizé et sa bande d’escrocs. Les canonniers doivent faire la place aux technocrates, si la RCA veut écrire son histoire pour les générations futures.

 

 Wilfried Maurice SEBIRO

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 01:23

 

 

 

JOseph-Nestor-Ouamba-Patas.jpg

 

 

Il n’y a rien de plus important que la postérité. Elle est au cœur de l’organisation de la  société. De l’individu à la famille ; de la famille à la politique ; de la politique à l’économique ; de l’économique à la liberté ; de la liberté à la réalisation de soi-même : la postérité est l’un des instantanés récurrents et permanents de la pensée que l’on devrait  retrouver chez tous les politiques. Génération, avenir, futur, enfant, héritier, progéniture, famille et successeur sont des  synonymes de postérité. Et l’Etat, dans son organisation politique, œuvre toujours pour la sécurité, la défense, la protection, le bien-être et la prospérité de la postérité. De Tony Blair à Gordon Brown, et David Cameron, le Premier Ministre actuel de la Grande-Bretagne, la postérité est au cœur de la politique. C’est elle qui fait vivre,  et le politique et la politique. Le politique britannique n’agit que dans le sens de la préservation des intérêts de sa postérité.


Dans tous les discours politiques des Présidents Barack Obama des Etats-Unis d’Amérique et François Hollande de France ; la postérité est la pierre angulaire de leur politique : améliorer la condition de vie de la postérité. Notamment leur fournir tous les moyens nécessaires pour affronter les défis, les surmonter et les éliminer. La postérité, c’est d’être toujours la puissance ou la surper-puissance dans tous les domaines d’activité. Ils préservent leur postérité pour perpétuer les vertus de la Démocratie. Il en est de même pour le Premier Ministre Japonais Abé. La postérité est une question de culture, de civilisation, de puissance économique et technologique. Ces politiques précités trouvent dans leur postérité un motif politique raisonnable d’existence de l’Etat et sa continuité. Ils oeuvrent tous pour le bien-être de leur postérité.  Mais, ce qui n’est pas le cas des politiques en Centrafrique. 


De 1960 à 2013, du moins pour l’instant, la classe politique dans son entier n’a pas un Agenda politique pour la postérité. Le chômage est lésion parmi les jeunes. Le taux d’illettrisme et d’analphabétisme est effarant, reflétant ainsi l’état d’une économie en  déconfiture ou plutôt déphasée par rapport à l’économie moderne qui s’applique à l’échelon international. La Centrafrique au travers le Gouvernement d’Union Nationale doit asseoir une politique en faveur de la postérité. C’est sur celle-ci que son économie et sa politique doivent se fonder.  La postérité de la Centrafrique doit se bâtir au travers les petites et moyennes entreprises. Elle se trouve dans l’éducation et la formation professionnelle [plomberie, électricité, boulangerie, coiffure, pâtisserie, couture, en un  mot des artisans,   etc ].


La postérité doit être une priorité pour ce Gouvernement d’Union Nationale. Les petites et moyennes entreprises sont celles qui résorbent à grande échelle le chômage. Le politique doit investir massivement dans l’organisation et la modernisation des infrastructures pouvant inciter les centrafricains ou les étrangers à créer des petites et moyennes entreprises. Le secteur pétrolier recrute peu en raison de la haute technologie utilisée dans ce secteur. C’est à tort de penser que le secteur pétrolier embauche en grand nombre.


Mais ce qui est vrai, les bénéfices tirés de l’exploitation du pétrole peuvent aider à créer d’emplois si ces bénéfices sont investis dans d’autres secteurs d’activité. Ici, cela exige une bonne gouvernance et de l’ingéniosité de la part des politiques. Cela dit, le politique centrafricain doit toujours agir en  fonction des intérêts de la postérité. Ainsi, la postérité, c’est la relance économique ; c’est la sécurité, la paix, la santé, l’éducation et l’instruction, l’information et la communication, le transport, la construction des bretelles,  la Démocratie, la liberté d’expression et surtout la liberté d’entreprendre. La puissance économique de la Centrafrique réside dans la réelle prise en compte des intérêts de sa postérité par les politiques. Ceux-ci doivent s’inspirer des exemples des grandes Démocraties précitées. Il est temps que les politiques centrafricains se mettent en valeurs et contribuent à la réalisation des intérêts de la postérité. La Centrafrique l’exige.


Joseph-Nestor Ouamba-Patas (Strasbourg).  

 

 

 

The most recurring word which often appears in policymakers speeches of high-developed countries is posterity. From Tony Blair to Gordon Brown, via David Cameron, Great-Britain’s Prime Minister, posterity is the core of their political agenda. From Barack Obama to François Hollande posterity is the cornerstone of their political framework. In Japan, what is in the heart of Prime Minister Abe is to make better place for its posterity. From United Nations to its institutions over the world, posterity is its main purpose. Indeed, what does mean this attitude? It is easy to understand. Those who are policymakers, lawmakers, elites and entrepreneurs have a duty through their activities to procure security, prosperity, well-being and peace to posterity.

They ensure to posterity a better future. And they are firm in this policy. By the way, they perpetuate the culture of Democracy, the practice of freedom, the alternation on Power of the State, rules of law, free-market, competition and the righteousness. It means that policymakers and lawmakers are obliged to set an example of good governance and respect of Human of Rights to posterity.  As United States of America, France, Great-Britain, Japan and other high income countries do well to secure their posterity, policymakers in Central African Republic ignore its. There is no place for posterity in this country. Confusion is set to be found in all level of society. Greediness of policymakers  seems to impair Central African Republic posterity.

There is not political agenda for the posterity. Central African Republic lacks both political identity and political philosophy in the matter. In high income countries posterity is on the base of all their policy including the way of living, culture and civilization. Why does so Central African Republic neglect its future generation? Responding to this question is not complicated. Turning to 1960 to 2013, some  so-called elites of this country had considered posterity as not relevant. They had sought their own interests to the detriment of the country and its posterity. Future generation’s fate appears to be gloomy. Posterity is in lee-way at that time in Central African Republic. Jobless, illiteracy, poor education, poor infrastructure, lack of training are so rampant and severely hit posterity. What is to be done?

Posterity in Central African Republic deserves to be listened. It should be a political priority to the National Unity Government. The strength and the prosperity of this country depend on the way by which posterity issue has dealt. Massive investment must be made in this scope for the sake of the country. Central African Republic needs plumbers, electricians, hairdressers, bakers, confectioners, craftsmen. By them many small and medium-sized enterprises could be created. They constitute a breeding ground for Job. National Unity Government must encourage small and medium-sized enterprises. It is not important for this Government to invest more in the Oil sector. This sector uses high technology which replaces labour. It economically recruits more less and cannot curb unemployment. To improve the condition of posterity, Government must press on small and medium-sized enterprises, education and professional training. 

Policymakers in Central African Republic should take posterity into consideration in their political map or political agenda. They must do like United States of America, Great-Britain, France, Japan and other developed countries. By doing so, this country will overcome its hindrances. For that, political pundits have to adapt their way of thinking to the era of globalization. Central African Republic must stick to its posterity to reinforce Democracy and to revive economy. Democrats have to adopt on this way.     

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 22:32

 

 

 

Bozizé l'air hagard

 

Après deux semaines de consultations et de conciliabules prises par le PREMIER MINISTRE pour composer un gouvernement d'union nationale comme le préconisaient les accords de LIBREVILLE, les CENTRAFRICAINS se sont réveillés le dimanche matin, 3 Février 2013, avec l'annonce de la composition d'un gouvernement supposé d'union nationale, gouvernement qui va donner beaucoup d'espoir aux CENTRAFRICAINS qui se croyaient enfin sortis d'une longue période d'incertitude et d'angoisse, tant la situation du pays était floue et sans horizon clair.

 

Le désenchantement du peuple n'a pas tardé à se faire jour, à cause une fois de plus du comportement combien honteux de celui qui prétend présider aux destinées de ce pays. Par ce qu'il croit être de la ruse ou encore de la roublardise, BOZIZE ne fait que mettre en relief la HAINE qu'il a pour le CENTRAFRIQUE et son PEUPLE.

 

Pendant les dix années qu'il a passées au pouvoir, il n'a fait qu'enfoncer le CENTRAFRIQUE dans l'abîme. Toutes les photos prises du CENTRAFRIQUE aujourd'hui sont là pour le prouver. Il suffit de voir l'état des hôpitaux, des établissements scolaires, des bâtiments publics, des routes et de tout ce qui fut hier la représentation de ce qui n'était qu'un embryon d'infrastructures pour s'en convaincre.

 

Pendant dix ans, BOZIZE a réussi à faire classer le CENTRAFRIQUE au premier rang des pays les plus pauvres au monde, et il ne s'en est pas caché en déclarant lui même que le CENTRAFRIQUE était un « pays pauvre » parmi les plus pauvres, un pays pauvre qui a fait de ses fils et de ses neveux des millionnaires si ce sont des milliardaires.

 

La naissance du FARE 2011 a été possible grâce aux fraudes de grande ampleur enregistrées lors des élections présidentielle et législatives, élections truquées pour perpétrer le pouvoir d'un individu parvenu à la magistrature suprême par le biais d'un coup de force antidémocratique.

 

Tout comme le FARE 2011, la coalition SELEKA a vu le jour à cause de l'entêtement d'un individu qui ne souhaite que le mal pour ce pays. Un individu qui verrait d'un bon œil le sang des CENTRAFRICAINS couler le long des routes, ou remplacer l'eau des canalisations des villes.

 

Ceux qui ont vu les images du RUANDA dans les périodes les plus difficiles de la barbarie humaine ne peuvent pas accepter qu'on distribue des machettes aux parents et fans « embrumés » pour leur demander de réagir, comme on a vu des frères décapiter leurs propres frères, leurs propres amis sans le moindre tressaillement d'horreur.

 

De là à comprendre le funeste dessein qui consiste à chercher à engager çà et là des hommes pour mettre le feu à tout moment dans BANGUI et dans d'autres villes de province, il n'y pas deux pas à faire.

 

A partir de ce constat, il convient de se demander pourquoi BOZIZE a tant de haine pour le CENTRAFRIQUE. Il convient de savoir ce que le pays et son peuple lui ont fait pour qu'il puisse avoir un tel comportement eu égard à l'avenir de ce territoire.

 

Des dix années qu'il a passées au pouvoir, il n'a jamais porté la vraie casquette de chef de l’État, car un chef de l’État n'est rien d'autre qu'un père, un père pour son pays et pour son peuple.

 

Les CENTRAFRICAINS ont pris leur courage à deux mains pour sortir du pays afin d'aller laver leur linge sale à LIBREVILLE, BOZIZE n'a rien compris à cela ou du moins comme le pays lui importe peu, il savait qu'il allait toujours compter sur ses fourberies pour berner une fois de plus ceux qui veulent un autre avenir pour ce pays.

 

Si seulement il avait l'amour du pays, il aurait compris qu'il revenait de très très loin du moment où la coalition SELEKA a mis de l'eau dans son vin en acceptant qu'il continue à assumer les fonctions qui sont actuellement les siennes jusqu'à la fin de son mandat. Il aurait compris qu'il revenait de très loin quand on exigeait son départ et l'annulation des élections dont il est le grand bénéficiaire.

 

Passer outre les accords de LIBREVILLE, publier un gouvernement qui n'a pas été approuvé par les parties prenantes de ces accords, est indigne de quelqu'un pour qui on doit du respect, quelqu'un qui au titre qui est le sien, doit mériter ce respect.

 

BOZIZE n'a trahi personne car il ne sait certainement pas ce que trahir veut dire. Ce qui est certain c'est qu'il éprouve une haine viscérale pour le CENTRAFRIQUE et son PEUPLE.

Le comportement dont il fait montre et son indifférence vis à vis de ses paires, de ses partenaires et de ses adversaires politiques le disqualifie des responsabilités de chef de l’État et font désormais qu'il ne mérite même pas de revendiquer quoi que ce soit au niveau de la formation du gouvernement de CENTRAFRIQUE, dont il souhaite le plus grand mal.

 

Il appartient à l'opposition politique et à la coalition SELEKA de le comprendre, car BOZIZE a montré que tout gouvernement qui inclurait des membres de la « frauduleuse majorité présidentielle » est une équipe vouée à l'échec.

 

Face aux agissements de BOZIZE, l'opposition politique centrafricaine et la coalition SELEKA doivent prendre à témoin le médiateur de la crise CENTRAFRICAINE, et prendre leurs responsabilités en n'acceptant plus dans la composition du gouvernement que des hommes neufs, qui n'ont jamais servi quelque gouvernement que ce soit, et cela en tant membres, et en veillant à ne pas dédoubler les portefeuilles ministériels, comme BOZIZE a cru rouler le monde avec son funeste projet.

 

Un gouvernement de transition est un gouvernement missionnaire, qui n'a pas besoin d'être trop large pour être efficace.

 

Le PEUPLE attend un gouvernement de confiance, le CENTRAFRIQUE veut avancer dans la voie de la PAIX , de la JUSTICE et du PROGRES.

 

Etienne MOWORO

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 20:05

 

 

 

Boz et Djotodia

 

 

Association des Centrafricains de la diaspora en France «Touche pas à ma Constitution ».

                  Défenseur  des  valeurs Constitutionnelles et des  Droits de l’Homme.

                Enregistré  par la Préfecture Haute Garonne  sous  le N° W313017876.

               81, rue Saint- Roch- BP 74184 31031 Toulouse cedex (France).

 

                                Mail: collectifcentrafricain@yahoo.fr

                                                                    

                                            Communiqué de Presse

 

Suite aux  déclenchements  des hostilités  militaires  par la SELEKA en date du 10 Décembre 2012, une grande partie de la République est placée sous contrôle de ce mouvement rebelle.

 

Alors pour garantir la paix et l’unité Nationale les Chefs de la CEEAC ont joué la grande  carte de la Diplomatie pour obtenir le cessez-le-feu entre les parties belligérantes à l’issu de la signature de l’accord de 11 janvier 2013 à Libreville prévoit surtout la mise en place d’un Gouvernement de Transition et d’autres  fortes recommandations faisant partie de cet accord.

 

Après la dissolution du Gouvernement TOUADERA III, par le Chef de l’Etat, le 17 janvier  2012, Maître TIANGAYE a été nommé comme Premier ministre chef du Gouvernement avec mission de mettre en place un Gouvernement d’Union Nationale.

 

 Au terme  du Décret N° 13.035 du 03 Février 2013 un Gouvernement de « Haute Trahison des valeurs républicaines » vient de se mettre  place en violant les dispositions de la constitution Centrafricaine du 27 décembre 2004.

 

Le collectif « Touche pas à ma Constitution » souligne qu’au regard de la Constitution Centrafricaine, il n’est jamais prévu un poste  de vice premier  ministre et deuxième vice premier ministre.  Le collectif dénonce la répartition des gâteaux à travers  ce gouvernement et le qualifie  purement d’anti - constitutionnel.

 

Le Collectif  prend d’ores et déjà la Communauté nationale  internationale et notamment les Chefs d’Etat les Chef de la CEEAC à témoin  des conséquences qui découleront après la mise en place de ce gouvernement.

 

 

                                                         Fait à Paris, 03. 02. 2012

 

                                         Pour le Collectif, le Représentant porte parole

 

                                    Godfroy- Luther  GONDJE- DJANAYANG   

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 20:02

 

 

 

Simon Alalengbi

 

 

 

Depuis quelques jours le PM Tiangaye est resté inactif, sans  initiative et sans objectif.

 

La publication ce jour 03 Février 2013 d'une composition du gouvernement par Bozizé sans son accord est un secret de polichinelle.

 

C'est le président  de la République qui signe le décret.  il a encore ses pleins pouvoirs.

 

Pourquoi l'opposition du FARE a-t-il choisi d'accepter les accords de Libreville alors que sa version initiale demandait le départ de Bozizé?

 

"Cette même opposition  écrivait que la résolution de la crise avec Bozizé au pouvoir, serait une solution sans issue pour notre pays"

 Tiangaye et ses alliés ont donc choisi de  composer avec Bozizé, ils vont boire la tasse jusqu'à la lie avant de sombrer

 

En attendant  la population de Centrafrique continue de souffre .

 

Pour que le processus déclenché par LA séléka reprenne son cours

et chasser Bozizé du pouvoir, Tiangaye doit démissionner.

 

Il faudra dès maintenant créer une autre opposition véritable pour préparer l’avenir de nos enfants.

 

Bordeaux, le 03 Février 2013

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