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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 02:36

 

 

 

 

Radio-Centrafrique.JPG

 

 

En dépit de la diffusion hier sur les ondes de radio Centrafrique de la diffusion de la décision du ministre de la communication retirant de la grille des programmes de cette station des trois émissions à problème que sont « Yé so élingbi ti hinga », « Bango ndo ti gbia ti kodro » et « Patara », la première d’entre elles a encore été diffusée ce mardi 26 février en mi-journée et en soirée.


Le thème du jour a ciblé le ministre de la communication en personne qui selon l’animateur de l’émission, ne travaillerait pas comme son prédécesseur. Toujours selon lui, au lieu de s’en prendre par la force contre les émissions incriminées qui émanent de la cellule de communication de la présidence de la République, la première des institutions de l’Etat – ce qui équivaut à « chercher des poux sur un crâne rasé » - il ferait mieux de s’atteler à faire déguerpir les occupants sauvages du terrain du centre émetteur d’ondes courtes de Bimbo, de doter radio Centrafrique des moyens de son fonctionnement, etc.

 

Qu’adviendrait-il désormais d’eux, les animateurs de ces émissions si réellement elles venaient à être définitivement retirées ? Il n’ose envisager cette hypothèse car ces émissions ont pour vocation d’informer les Centrafricains qui ont le droit de savoir ce qui se passe dans leur pays.

 

Dès la signature des accords de Libreville, renchérit-il, le chef de l’Etat a rempli sans rechigner sa part d’engagement, qu’il s’agisse de la dissolution du gouvernement, de la nomination d’un Premier Ministre ou de la mise en place du gouvernement. A contrario, SELEKA n’a pas respecté ses engagements ; qu’il y a autant de porte-paroles qu’il y a de tendances ; pas plus tard qu’hier lui le ministre de la communication est intervenu sur RFI alors qu’il y a un porte-parole du gouvernement, et que leurs éléments ont occupé des villes après ces accords. etc.

 

Bref, des propos qui prouvent à l’évidence que Bozizé vient d’ouvrir un autre front dans le gouvernement contre un des ministres dont il est certainement entrain de regretter sa désignation à ce poste. On n’est donc pas à l’abri de surprises. La diffusion de ces émissions retirées de la grille des programmes de Radio Centrafrique impérativement s’arrêter. Il y va de la crédibilité du ministre de la communication et au-delà, celle du PM et du gouvernement d’union nationale dans son ensemble.

 

Le médiateur congolais doit maintenant réagir. Le Premier Ministre TIANGAYE ne peut plus avaler une seconde couleuvre en plus de celle résultant de la mise en place du gouvernement où BOZIZE a réalisé un coup de force qui aurait pu compromettre sérieusement la cohabitation actuelle si le PM avait répondu du tic au tac mais ce dernier, par souci d’apaisement et pour éviter au pays un inutile blocage par bras de fer, a choisi de saisir plutôt le Président du Comité de suivi.

 

Tout indique que BOZIZE veut que les hostilités militaires et la guerre reprennent dans le pays. Gonflé et rassuré par la présence des troupes sud-africaines qu’il a fait venir massivement dans le pays, il pense être maintenant en mesure de défier les hommes de Séléka. D’où ses manigances et les défis qu’il lance par ses sous fifres interposés.  

 

La Rédaction

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 16:44

 

 

 

David Gbanga heureux au banquet

David GBANGA 

 


MARDI 26 FÉVRIER 2013 / PAR FRED KROCK

 

(De notre correspondant)

 

Le directeur général de la Radio-Centrafrique, M. David Gbanga a engagé un bras de fer avec son ministre de tutelle, M. Christoph Gazam-Betty. A l’origine, la suspension des émissions propagandistes et révoltantes de la cellule de communication de la présidence de la République, notamment « Yéso é linbgi ti inga » et « la vision du chef de l’Etat ».

 

 « Yeso é lingni ti inga » est une émission de la radio-Centrafrique réalisée et animée par la cellule de communication de la présidence de la République. Seulement, cette émission est très contestée par la plupart des Centrafricains étant donné que le contenu est révoltant et que les animateurs sont amateurs ne respectant ni la déontologie ni l’éthique dans leur présentation.


L’une des missions assignées au gouvernement d’union nationale est de reformer l’administration publique qui est devenue pourrissante et improductive. Or, les réformes qui sont en train d’être mises en place par le gouvernement se heurtent à une résistance farouche de certains cadres inféodés au parti du président de la République.


Le Ministre de la communication, M. Christophe Gazam-Betty a été empêché d’entrer à la radio par des éléments de la garde présidentielle instruits dit-on d’en-haut. Son péché c’est d’avoir suspendu deux émissions de la haine réalisées par la cellule de communication politique de la présidence de la République, notamment « Yéso é lingbi ti inga » et « Vision du chef de l’Etat », deux émissions intouchables nées de la volonté du Président Bozizé. Ces rendez-vous télévisés répandent à longueur de journées des injures, de la grivoiserie, des propos d’appel à l’intolérance politique contre des fils du pays qui osent penser différemment sur la gestion des affaires de leur propre pays.


M. Gazam-Betty le savait. Il ne se faisait non plus d’illusion sur la résistance farouche de Bozizé à une éventuelle décision de suspension de ces espaces qui ont transformé les médias d’Etat en champs de propagande au service d’un individu soit-il le président du parti au pouvoir. Or, en prenant fonction, le patron de la communication a insisté sur la liberté des journalistes et l’indépendance de l’appareil de communication de l’Etat. Raison pour laquelle, il faudra bien prendre le taureau par les cornes si besoin en est réellement de relever le défi de la gouvernance démocratique qui a discrédité le pays à ce jour.


Mais d’où vient la force du directeur général de la radio au point qu’il s’oppose à la décision de son ministre ? Certainement de Bozizé ou de ses caciques qui parfois posent des actes à son insu. Mais là encore faut-il se demander dans quel intérêt Bozizé ferait cela, puisque les accords de Libreville ont tout ficelé d’avance et que la moindre erreur entrainera des conséquences fatales pour son régime.


Signalons que lorsque le ministre Gazam-Betty a appris qu’en dépit de la décision de suspension des émissions en question, le directeur général de la radio publique en a fait passer sur les ondes, il a tiqué et a pris immédiatement une décision, mais cette fois-ci pour supprimer purement et simplement ces émissions. Une persistance dans la diffusion de cette émission serait le bouton rouge pour une nouvelle situation de crise, puisque cela peut entraîner la démission du ministre de la communication et ainsi l’embrasement de tout le système.


Cette situation au Ministère de la communication inspire certainement plus d’un observateur quant à la nature de la cohabitation au sein de ce gouvernement d’union, surtout dans les ministères occupés par les représentants du Séléka ayant pour ministre délégué, des personnalités du régime au pouvoir.

 

 

 

NDLR : Le DG de la radio nationale David GBANGA a donné lui-même lecture à l’antenne hier lundi 25 février de la décision du ministre GAZAM BETTY du retrait de la grille des programmes de Radio Centrafrique des émissions controversées et décriées. A-t-il enfin pris conscience qu’on ne peut engager un bras de fer avec un ministre de la République ! On le saura dans les tout prochains jours pour ne dire les prochaines heures.   

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 16:32

 

 

 

Christophe-Gazam-Betty

 


Bangui 26.02.2013 à 13h36 ( Xinhua ) - Trois semaines après la formation du gouvernement d'union nationale en République centrafricaine (RCA) dirigé par l'opposant Nicolas Tiangaye, les rebelles de l'alliance Séléka refusent leur cantonnement en vue de leur désarmement, contre l'avis de leur leader Michel Am Nondroko Djotodia, nommé vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale.


Une coalition hétérogène de plusieurs mouvements rebelles opposés au pouvoir du président François Bozizé, Séléka, apparue en décembre dans le cadre d'une offensive lui ayant permis de prendre le contrôle d'une partie du territoire centrafricain qu'elle continue d'occuper, est aujourd'hui minée par des divergences entre sa direction et sa base sur l'application des accords de paix conclus le 11 janvier à Libreville au Gabon.


Source de désaccords, le cantonnement des combattants rebelles visant à les amener à déposer les armes afin d'être par la suite intégrés pour une partie dans l'armée régulière et pour l'autre reversée dans la vie civile en marge du processus DDR (désarmement, démobilisation, réinsertion) est une des clauses du compromis signé entre le régime de Bozizé et ses adversaires, qui a favorisé une accalmie dans les hostilités entre les deux camps.


Lors d'une visite le 21 février à Vangué, localité proche de Damara, ville du Centre du pays décrétée « ligne rouge » par la Force multinationale de l'Afrique centrale (FOMAC) pour protéger la capitale Bangui contre l'avancée rebelle, Djotodia, qui participe au gouvernement avec quatre autres membres de la rébellion, a exhorté les troupes à favoriser la réalisation de ladite opération prévue sur trois sites : Kaga-Bandoro (Centre- Nord), Bria et Ndélé (Nord-Est).

 

« Nous avons choisi ces villes parce que les bases de la FOMAC sont présentes dans ces localités, pour que vous bénéficiiez des meilleures conditions de vie. Si aujourd'hui nous acceptons de signer l'accord de paix de Libreville, alors respectons nos engagements. Car, la communauté internationale a les yeux rivés sur nous », a lancé l'ancien fonctionnaire du ministère centrafricain des Affaires étrangères précédemment aussi consul à Nyala, au Soudan.

 

Comme avec la formation du gouvernement d'union nationale où ils réclamaient sept postes ministériels contre les cinq obtenus, les chefs militaires de Séléka n'approuvent pas cette position. A la suite du général Mahamat al Katime, commandant des opérations à Damara, le colonel Michel Narkoyo, un des porte-parole de la rébellion, joint lundi par Xinhua est formel : pas de cantonnement et de désarmement tant que les revendications ne sont pas satisfaites.

 

 

DEUX EXIGENCES FONDAMENTALES



Deux exigences fondamentales sont formulées : le départ de la RCA des soldats sud-africains et ougandais chargés de prêter main forte au régime du président Bozizé et puis la libération des détenus politiques en relation avec la crise.


« Nous attendons toujours la réaction du gouvernement. A Libreville, on a signé beaucoup de papiers. Jusqu'à présent, ni les Sud-africains, ni les Ougandais, personne n'a quitté notre pays. On se demande pourquoi le président Bozizé garde encore ces forces étrangères dans notre pays », a souligné Narkoyo, ex-soldat de deuxième classe de la gendarmerie nationale devenu colonel dans la rébellion.


Selon lui, ce retrait devait avoir lieu une semaine après la signature des accords de Libreville. « Nous sommes prêts pour le cantonnement, nous ne sommes pas résistants. On ne peut pas aller au cantonnement alors que nos frères restent en détention », a-t- il en outre mentionné, faisant valoir que s'il y a blocage dans l'application des accords de paix, c'est du côté du camp de François Bozizé, accusé de « manque de volonté politique » pour faire avancer le processus.

 

A l'en croire, ce blocage ne permet pas au « président Djotodia de contrôler totalement la situation en tant que ministre de la Défense. Il n'a pas le contrôle de l'armée. D'après nos informations, le président Bozizé a augmenté le nombre des Sud- africains t des Ougandais. Son fils qui fut ministre de la Défense est allé récemment à l'extérieur chercher des avions et des pilotes. Ils ont monté des hélicoptères et des avions de guerre. »


Les mêmes accusations avaient été entendues à l'approche de l'ouverture du dialogue politique tenu en janvier dans la capitale gabonaise, sous l'égide des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC, à laquelle la RCA appartient). Elles sont aussi reprises par Eric Massi, porte- parole international de Séléka à Paris en France, qui a exigé que « le président Bozizé exécute de bonne foi les engagements qu'il a pris à Libreville ».


« Il n'y a pas de divergences. Nous sommes d'accord pour la mise en oeuvre des accords. C'est les modalités qui restent à définir. Nous considérons que le processus ne peut pas être unilatéral. Nous avons arrêté notre offensive, nous sommes allés au dialogue à Libreville, nous avons accepté de signer l'accord de cessez-le-feu, nous avons accepté que le président Djotodia et les autres entrent au gouvernement malgré que la composition de ce gouvernement ne nous convient pas », a-t-il ajouté.


Massi, dont les propos rejoignent ceux des chefs militaires de la coalition rebelle, a appelé la Commission des droits de l'homme des Nations Unies à se rendre en RCA pour « aller visiter les prisons et s'enquérir de leur situation afin qu'ils soient libérés ». « Les arrestations doivent cesser, car, actuellement à Bangui les arrestations continuent », a-t-il poursuivi.



MISE EN GARDE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION



Ministre de la Communication, Christophe Gazam Betty, également membre de Séléka, s'est désolidarisé de cette ligne politique. « Moi, je n'assumerai pas la responsabilité de me mettre à dos les dix chefs d'Etat de la sous-région et la communauté internationale. Il faut être réaliste et responsable », a-t-il dit, précisant que les arguments soulevés sont des « aspects légitimes, mais ils ne sont pas liés au regroupement et au désarmement des combattants ».

 

« Celui qui prendra le risque de faire bloquer cette machine- là va s'expliquer. Vous n'allez pas souhaiter que ce qui se passe au Mali arrive ici. Ça voudra dire qu'on a passé trois mois à dépenser de l'énergie pour rien. Personne n'a intérêt à ce que le processus s'arrête ou capote », a mis en garde Gazam Betty en annonçant des préparatifs avec l'envoi des équipes sur le terrain et la mobilisation du matériel (tentes et bâches) avec le concours des partenaires internationaux tels que l'UNICEF pour le cantonnement des troupes.


D'après le ministre de la Communication, « nous travaillons. On n'est pas au gouvernement avec une étiquette. On est ministre de la République, on n'est pas membre de Séléka. Il y a une équipe qui est sur place là-bas (fief rebelle, NDLR) en train de faire des réglages. Je souhaiterais qu'à la fin de la semaine, ce soit réglé ».


Il a fait part de la préoccupation de libérer le pays de l'asphyxie économique dans laquelle la nouvelle crise politique l'a plongé. « Il faut libérer les voies pour qu'on apporte les vivres à la population. Aujourd'hui, on est au bord de la famine. Les enfants ne vont pas à l'école. La question est d'ordre humain et d'ordre humanitaire ».


Si les rebelles annonçaient 4.600 combattants au début de leur offensive, les chiffres exacts des troupes à cantonner ne sont pas encore précisés, en dehors des 1.684 hommes déclarés à Damara, ville située à quelque 90 km de Bangui et où Séléka occupe une position à 5 km depuis sa récente progression en janvier, selon le colonel Narkoyo.

 

 

 

 

Centrafrique Gouvernement d'union L'Accord de Libreville à l'épreuve du terrain

 

http://www.linfodrome.com   26 février 2013

 

La rébellion du Séléka refuse de se faire encaserner tant que les forces étrangères n'auront pas quitté la Centrafrique.

 

 

Un mois après sa formation, le gouvernement d'union formé par le pouvoir et la coalition de l'opposition civile et armée, fait face à ses premières difficultés. Le cantonnement des rebelles, première phase du processus DDR, pose déjà problème.

 

Le dimanche 24 février était la date retenue pour le début du cantonnement des rebelles du Séléka sur les deux sites de Kaga Bandoro et Bria, deux localités conquises dans le centre du pays. Mais cette opération qui donne le ton au processus Désarmement, Démobilisation et Réhabilitation (DDR),  a été reportée sine die. Les rebelles ont posé des conditions avant de quitter leur base de Damara à 75 kilomètres au Nord de Bangui la capitale. Le ministre de la Communication, Christophe Gazam Betty, lui-même issu de la rébellion, justifie cet échec par des raisons logistiques.

 

Les troupes de la rébellion n'auraient pas pu être transportées faute de moyens. La vérité que cache le ministre, ce sont les exigences des éléments de son camp qui sont entre autres, la libération de leurs hommes arrêtés, le départ des soldats étrangers notamment sud-africains et un cessez-le-feu. Les difficultés actuelles sont prévisibles, car l'accord de Libreville du 11 janvier 2013 aura été pour Bozizé, un calice d'un breuvage amère dont il aura avalé le contenu jusqu’à la lie.

 

En acceptant donc de gouverner le pays avec ses ennemis, pis, de leur confier des ministères de souveraineté comme la Défense et la Communication, le président centrafricain a néanmoins pris des précautions. Au plan sécuritaire, le maintien des soldats étrangers en l'occurrence sud-africains, le préserve de toute surprise. Certes, la force régionale de l'Afrique centrale sécurise toujours la capitale, mais «Boz», comme l'appellent ses partisans, préfère avoir plusieurs boucliers de protection.

 

Au plan politique, François Bozizé a contourné la cohabitation que Libreville lui a imposée. Chaque ministre rebelle est flanqué d'un ministre délégué qui est un de ses fidèles. C'est en fait sur ce «shadow cabinet» (cabinet occulte) que le président s’appuie pour exercer la parcelle de pouvoir qui lui reste. Pour sa communication, le président dispose de son propre appareil de propagande que sont les médias privés proches du pouvoir.

 

Le ministre de la Communication a fait prendre récemment des mesures contre l'un de ces organes. Ces premiers faux pas de la cohabitation donnent raison à ceux qui ont parié sur une existence éphémère du gouvernement d'union dirigé par un Premier ministre, Nicolas Tiangaye que Bozizé ne peut révoquer de son propre chef.

 

Charles d'Almeida

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 02:33

 

 

 

des-éléments de-la-séléka-au-nord-de-damara-le-21-févr

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 25 Février 2013 15:30

 

Les opérations du cantonnement des rebelles de la coalition Séléka a du plomb dans l’aile. Une partie des éléments, opérant au village Vangué (12 kilomètres de la ligne de démarcation de Damara), vient de donner un ultimatum de 48 heures au gouvernement centrafricain pour lui demander de respecter les clauses de l’accord de Libreville signé en janvier dernier. Une voie pacifique pour aller vers le cantonnement.


Ces rebelles, au nombre de plus de 1600, ont ainsi rejeté en bloc les opérations de leur cantonnement. Joint au téléphone par la Rédaction de Radio Ndeke Luka, le Général Arda, sous-chef d’Etat-major de la Séléka, a indiqué que « le gouvernement a mis la charrue avant les bœufs. Les points contenus dans l’accord de Libreville n’ont pas été respectés par le pouvoir de Bangui ».


Pour preuve a-t-il mentionné, « certains prisonniers politiques non libérés, les portefeuilles ministériels inéquitablement repartis, l’Assemblée Nationale non dissoute, des forces supranationale à l’exemple des Sud Africains non rapatriées ».


« Face à cette violation dudit accord, on nous demande d’aller au cantonnement, chose qu’on conteste à ce jour. Car, notre objectif n’est pas de nous regrouper et de nous distribuer de la nourriture. Devant une telle situation, passé les 2 jours, nous reprendrons simplement nos armes et barreront tout accès à nos zones : seul l’avenir nous le dira », a martelé le Général rebelle.


Ce changement de position est intervenu après que le gouvernement ait officiellement reporté les opérations faute de moyens logistiques liés à l’intendance et aux vivres. Des opérations initialement prévues pour le dimanche dernier à Damara (75 kilomètres nord de Bangui) en présence du Premier ministre Nicolas Tiangaye.


Sur le terrain, la nouvelle du cantonnement a été accueilli comme un ouf de soulagement par les populations de Damara et Vangué. Pour elles, une fois ces rebelles cantonnés, des cas de viols de vols, bref d’exactions seront enrayés. Une opportunité pour ces populations de retrouver la quiétude.


Toutefois, les habitants de la ville de Kaga Bandoro se sont déjà opposés au cantonnement de ces rebelles à 12 kilomètres de ladite ville. D’après ces derniers, « la cohabitation avec les rebelles poserait de sérieux problèmes : disputes, altercations, pillages, viols. Cette situation engendrerait certainement des conflits avec les rebelles ».

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 23:22

 

 

 

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Par RFI dimanche 24 février 2013

 

En Centrafrique, les opérations de cantonnement des rebelles de la Seleka, qui devaient commencer ce dimanche 24 février, ont été reportées à une date ultérieure. La rébellion dénonce le non-respect des points contenus dans l'accord de paix signé à Brazzaville le 11 janvier 2013. Le gouvernement invoque quant à lui des problèmes techniques. 

Les rebelles centrafricains de la Seleka refusent leur cantonnement, annoncé samedi 23 février par la Force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac). La rébellion, qui a menacé de faire chuter par les armes le général-président Bozizé en décembre dernier, refuse donc pour l'instant cette étape de la démobilisation de ses troupes.

 

La Seleka accuse François Bozizé de pas respecter des points cruciaux de l'accord sur la Centrafrique, signé à Libreville le 11 janvier dernier sous les auspices du président congolais Denis Sassou-Nguesso et de ses homologues gabonais et tchadien Ali Bongo et Idriss Déby.

 

« Le président Bozizé n'a pas exécuté la part de l'accord de cessez-le-feu, à savoir la libération des prisonniers et le départ des troupes étrangères, explique Eric Massi, porte-parole de la Seleka. Il y a une mise au point qui est actuellement en cours pour trouver une position commune vis-à vis de l'ensemble du processus permettant de ramener la paix dans le pays. »

 

Et M. Massi d'ajouter : « Il faut savoir que trois éléments de la Seleka ont été arrêtés à Damara et emmenés à Bangui il y a trois jours, et qu'il y a deux jours, un élément de la Seleka a été arrêté, mis dans un sac de farine et emmené à Bossambélé. Donc, cela a créé une tension vive au sein des troupes, car certains sont prêts à la reprise des activités pour mettre un terme à cette situation. »

 

Du côté du gouvernement centrafricain d'union nationale et de transition - qui associe des ministres de la Seleka -, on avance une explication technique à ce report. Ainsi, l’opération devrait - dit-on - commencer par le regroupement de quelque 1 700 éléments rebelles stoppés dans la ville de Damara, considérée comme la ligne de démarcation par les dirigeants d'Afrique centrale ayant arbitré les négociations de Libreville.

« Le gouvernement a estimé que le déplacement pour le démarrage effectif du cantonnement devait être reporté pour des raisons techniques, liées parfois à des questions d'intendance, explique Christophe Gazam Betty, ministre centrafricain de la Communication. Le Premier ministre a décidé que nous reportions ce déplacement, afin que ces questions soient réglées. »

 

« Nous profitons de cette occasion pour appeler la population centrafricaine, et surtout les familles qui sont dans les zones occupées, à ne pas se laisser aller au découragement, ajoute le ministre. Ce cantonnement tant attendu se fera très vite. Cette volonté politique existe, elle n'a pas varié et s'est plutôt amplifiée. »

 

 

 

 

Faute de moyens techniques, le cantonnement de la Séléka reporté

 

 

rebelles de Séléka sur le terrain


Radio Ndéké Luka Dimanche, 24 Février 2013 13:41

 

« Le gouvernement a estimé que le démarrage effectif des opérations du cantonnement des rebelles de la coalition Séléka devrait être reporté pour des raisons liées à la logistique notamment l’intendance ». Déclaration faite ce 24 février 2013 par le ministre de la Communication et porte-parole de la Séléka Christophe Gazam-Betty.

 

Cette déclaration annonce ainsi le report des opérations de cantonnement de ces rebelles initialement prévues pour ce dimanche à Damara (75 kms au nord de Bangui).

 

Dans un point de presse tenu la veille, le Général commandant les Forces Multinationales de l’Afrique Centrale (FOMAC) Jean-Félix Akaga, a indiqué qu’une délégation conduite par le Premier ministre Nicolas Tiangaye « devrait se rendre ce dimanche sur l’axe Damara-Sibut pour le regroupement de ces rebelles ».

 

Le ministre Gazam-Betty, qui n’a pas précisé une date exacte, a mentionné que « ces opérations auront lieu dans un bref délai, une fois que ces détails techniques seront réglés ».

Il a de ce fait invité la population des zones occupées par la Séléka de « ne pas céder au découragement. Car, le gouvernement travaille d’arrache-pied pour rétablir un climat de paix, source de libre circulation de biens et des personnes ».

 

Sur le terrain, les combattants se disent déjà favorables aux opérations. D’après le Colonel Arda de la Séléka « ces éléments au nombre de plus de 1600 sont à ce jour prêts. D’ailleurs nous avons ouvert ces derniers jours l’axe que nous occupons aux populations ».

 

Par ailleurs, les organisations de la société civile s’impliquent  aussi dans la recherche de la paix. Elles entendent lancer à partir du lundi 25 février 2013 des actions de sensibilisation auprès des populations et les acteurs de la crise militaro-politique en République Centrafricaine.


Selon Blaise Maïtovo,  Secrétaire technique de la coordination des organisations de la Société civile pour la Paix en Centrafrique, « les organisations membres devront mener des actions de collecte de don et sensibilisation sur les valeurs de la paix et la Réconciliation nationale ».


Dans le même ordre d’idée, les confessions religieuses ont organisé samedi dernier une prière dite prière de repentance, de pardon, de la paix et de bénédiction en faveur de la République centrafricaine. L’activité a eu lieu à l’Hémicycle de  l’Assemblée Nationale à Bangui. Plusieurs dénominations chrétiennes et musulmanes ainsi que quelques représentants des députés y ont participé.

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 20:33

 

 

 

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 général Jean Félix AKAGA de la FOMAC

 

 

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Radio Ndéké Luka Samedi, 23 Février 2013 13:10

 

Les rebelles de la coalition Séléka seront bientôt cantonnés. Les opérations démarreront le 24 février 2013 à Bria et Kaga Bandoro (nord-est et nord). L’annonce a été faite dans la matinée de ce samedi au cours d’un point de presse par le Général Jean-Félix Akaga, commandant la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC).


Il s’agit ainsi de la mise en œuvre de la 2ème phase de l’accord de Libreville signé en janvier dernier entre le pouvoir de Bangui, la Société civile, l’Opposition politique et la Séléka. Un accord qui a mis fin aux hostilités déclenchées en décembre dernier par ces rebelles.


Selon le Général de la FOMAC, « le lancement de cette activité se fera en présence des nouveaux membres du gouvernement d’union nationale sous l’égide du Premier ministre Nicolas Tiangaye à Damara (75 kilomètres nord de Bangui) ».


Selon lui, « les opérations consisteront à regrouper, identifier et cantonner les rebelles sur des sites déjà choisis à cet effet. Ces opérations précéderont la 3ème phase qu’est le programme de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) de ces combattants. Nous sensibilisons depuis un mois ces rebelles sur l’importance de leur cantonnement ».


Au sujet de la prise en charge des rebelles sur le terrain, le Général a rassuré que « toutes les dispositions ont été prises pour réussir les opérations : des Primes Globales d’Alimentation (PGA) et des vivres seront donnés à ces derniers. Nous avions veillé à ce que les rebelles ne soient pas mélanger avec la population locale. Pour preuve, ceux de Kaga Bandoro seront cantonnés à 12 kilomètres de la ville. Même schéma pour la ville de Bria.


Concernant l’effectif exact des rebelles, le commandant de la FOMAC s’est dit « incapable de fournir une telle information. Seul le terrain déterminera. A ce jour, notre vœu est de voir le pays retrouver une paix durable pour son développement ».


Par ailleurs, le ministre de la Communication Christophe Gazam-Betty a été interdit d’accès, vendredi dernier, aux locaux de la radio Nationale par les éléments de la Garde Présidentielle en faction à l’entrée. L’interdiction du membre du gouvernement fait suite à la censure portée sur 2 émissions de la cellule de communication de la présidence à savoir : « Yé so é lingbi ti inga » (ce que nous devons savoir en langue nationale) et « Bango ndo ti Gbia ti Kodro » (la vision du Chef de l’Etat).


Il faut également dire qu’une bonne nouvelle s’annonce pour les 4000 réfugiés centrafricains fuyant les exactions de la Séléka et vivant en République Démocratique du Congo (RDC). Le gouvernement de ce pays voisin vient de leur affecter un nouveau site dans la localité de Inke, située à 40 kilomètres de Gbadolité. L’affectation de ce site fait suite à une mission conjointe humanitaire d’évaluation de la situation des réfugiés centrafricains au Nord-Equateur.

 

 

 

NDLR : Selon nos informations, les GP en faction devant l'entrée de la maison de la radio et le capitaine qui les commande font partie de la mafia mise en place par David GBANGA le DG de la radio pour vivre des prébendes et de diverses escroqueries, c'est de notoriété publique à Bangui. Cette mafia ne doit sans doute pas s'attendre à ce qui est en train de lui arriver avec un nouveau ministre de la communication qui ose faire retirer de la grille des programmes de radio Centrafrique, des émissions de flagornerie de BOZIZE et de dénigrement et lynchage des opposants. C'est au moins la preuve que dorénavant la bozizie ne peut plus dormir tranquille et tourner en rond comme auparavant. Depuis Libreville, même de manière imparfaite, quelque chose a changé.  

 

 

 

RCA: début des opérations de cantonnement des combattants de la Seleka


Par RFI samedi 23 février 2013

 

En République centrafricaine, la Fomac, la force multinationale de l'Afrique centrale, a annoncé le début du cantonnement des rebelles de la Seleka, des rebelles qui ont signé un accord de paix avec le pouvoir il y a 40 jours. L'opération doit débuter dès ce dimanche 24 février par la région de Bria et de Kaga Bandoro. Le but de ce cantonnement est de permettre la libre circulation des personnes. Plusieurs voix se sont en effet élevées pour dénoncer le blocage des routes et des marchandises. Parmi elles, la conférence épiscopale de RCA. Mais la Seleka rejette ces accusations et pointe du doigt les autorités. Le colonel Christian Narkoyo est l'un des porte-parole de la rébellion.

 

Colonel Christian Narkoyo Porte-parole de la Seleka

 

« Le problème de la circulation dans le pays, ce n’est pas nous qui en sommes à l’origine. C’est beaucoup plus le gouvernement qui a bloqué l’entrée et la sortie au niveau du PK12, et c’est ça qui a fait peur à la population, de ne pas entrer dans Bangui (…). Sinon dans toutes les zones que nous avons récupérées, la circulation est bonne, tout le monde vaque à ses occupations (…). Il n’y a que des barrages de formalité, sinon on n’a bloqué aucune circulation. Il n’y a pas de problème de ravitaillement ».

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 05:08

 

 

 

 

David Gbanga heureux au banquet

David GBANGA

 

 

 

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Séverin Vélé FAIMINDI

 

 

Zama Javan Papa

Javan Papa ZAMA

 

 

 

La courageuse décision prise par Christophe GAZAM-BETTY quelques jours après son entrée en fonction le nouveau ministre de la communication, de la réconciliation nationale et de la promotion civique d’interdire d’antenne de radio Centrafrique les trois émissions de division nationale, de haine et de lynchage des opposants, bien que très appréciée par une écrasante majorité de Centrafricains, a déclenché comme il fallait s’y attendre, une vive réaction des intéressés qui, avec le soutien  et la complicité du DG de la station nationale le plus que zélé David GBANGA, ont encore eu droit à un temps d’antenne pour proférer leurs délires mais cette fois-ci sans venin comme l’a expliqué Me ZARAMBAUD dans un récent billet sur Centrafrique-Presse.


Comme le dit clairement la décision du ministre  Christophe GAZAM-BETTY, les trois émissions de Javan Papa ZAMA, Abakar PIKO et Séverin Vélé FAIMINDI “Yé so é lingbi ti inga” (Ce que nous devons savoir), « Bango ndo ti gbia ti kodro » ou (Le point de vue du Chef de l’état) et « Patara » (Discussions) qui sont « initiées par la Cellule de Communication de la Présidence de la République », « sont retirées de la grille des programmes de Radio Centrafrique et de Télé Centrafrique ».


Ce faisant, le ministre GAZAM-BETTY aurait comme déclaré la guerre à ces bozizistes qui avaient mis en place un véritable système mafieux avec la bénédiction du ministre de la communication d’alors et également la complicité du fameux DG de radio Centrafrique, qui leur permettaient de soutirer des prébendes à certains dignitaires de la bozizie à commencer par BOZIZE en personne qui les gratifiait de temps en temps de bagnoles et d’enveloppes par exemple à l’occasion de la journée mondiale de la presse.


Abakar PIKO par exemple, n’est qu’un vulgaire voleur de bétail. Il a fini par se faire apprécier par BOZIZE qui l’a même nommé un moment donné Préfet de la Lobaye en guise de récompense, en raison de son venin diffusé à longueur d’antenne sur les ondes de la station nationale mais une fois à Mbaiki, il passait le plus clair de son temps à arracher de force les bœufs des éleveurs du coin qui se sont plaints des étranges méthodes  de ce Préfet. Informé, BOZIZE a fini par le limoger par un décret muet, c’est-à-dire non diffusé à la radio nationale, comme par hasard.


Un autre dossier dans lequel le ministre GAZAM-BETTY a aussi donné un grand coup de pied dans la fourmilière est celui des véhicules du département de la communication que se sont appropriés les DG de la radio nationale et de la télévision d’état ainsi que leur ancien patron et même son prédécesseur. Alors que le DG de la télé Centrafrique n’a pas tardé à restituer le véhicule du ministère que le nouveau ministre a réclamé, celui de la radio, David GBANGA, s’est lui, entêté à refuser de rendre la Nissan Maxima du département qu’il gardait par devers lui.


Dans sa réponse écrite au Dircab du ministère de la communication qui l’avait sommé de restituer la voiture, il a répondu que celle-ci est un « don personnel de Son Excellence Monsieur le Président de la République,  Chef de l’Etat ». Il oublie malheureusement d’indiquer la source de l’argent avec lequel le généreux auteur de ce don a pu faire cette largesse.

 

Mieux, David GBANGA, malgré l’injonction qui lui a été faite par l’Inspection Générale d’Etat de restituer la voiture en question,  s’est même permis de suggérer au ministre de la communication dans son courrier, de penser aussi à exiger de son prédécesseur qu’il restitue les deux véhicules du département qu’il garderait également depuis belle lurette à son domicile sous prétexte de les faire réparer.


Généralement, les véhicules du département de la communication proviennent des « dons » de certains pays amis, France, Allemagne, Chine, Japon, USA ou de certaines institutions telles que l’UNESCO, l’OIF et autres pour le fonctionnement de certains services, mais sont souvent détournés soit par les ministres ou les DG radio et télé zélés comme  David GBANGA afin de frimer et jouer au grand patron. La question se pose de savoir quelles motivations peuvent justifier que BOZIZE lui fasse don à titre personnel d’une voiture fût-il un DG boziziste zélé de la radio nationale.


On est ici au cœur du système de prédation et de corruption de la bozizie avec ces tristes et humiliantes affaires de véhicules d’état et autres biens matériels, souvent objets de maigres dons faits par certaines ambassades étrangères de Bangui, (téléviseurs grand écran plasma et matériel de bureautique, ordinateurs PC, imprimantes, photocopieurs, onduleurs électriques, etc…) détournés purement et simplement au profit personnel de certains ministres et hauts dignitaires du régime.


Lors de la fulgurante avancée de Séléka vers Bangui en décembre dernier, craignant l’entrée des rebelles dans la capitale, plusieurs bozizistes « propriétaires » des véhicules d’état immatriculés en véhicules privés, avaient retiré les plaques minéralogiques pour faire disparaître toutes traces mais malheureusement pour eux, Séléka n’est pas entrée dans Bangui.

 

La Rédaction 

 

 

 

 

 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 02:50

 

 

 

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soldats tchadiens ici à Niamey


 

Mali : combats meurtriers entre soldats tchadiens et jihadistes

 

De violents combats se sont produits entre l'armée tchadienne et des jihadistes dans le massif des Ifoghas, dans le nord du Mali. Les affrontements ont fait 65 morts parmi les jihadistes et 13 morts parmi les soldats tchadiens, a annoncé vendredi l'état-major tchadien.

 

L'armée tchadienne a détruit cinq véhicules, a précisé l'état-major dans un communiqué publié à N'Djamena. L'armée tchadienne participe aux opérations en cours contre les islamistes, repoussés vers le nord depuis le début de l'intervention militaire française au Mali, le 11 janvier dernier.

 

Attentat contre des Touareg

 

Par ailleurs, la rébellion touareg du Mali, qui collabore avec l'armée française dans le nord-est du pays, a été la cible d'un attentat-suicide qui a fait cinq morts, au moment où l'armée malienne tentait de "nettoyer" Gao, la plus grande ville du Nord infiltrée par les islamistes.


Cette région montagneuse des Ifoghas, entre Kidal et Tessalit, sert de refuge à de nombreux islamistes armés liés à Al-Qaïda traqués par l'armée française depuis plusieurs semaines. Elle est aussi le berceau des Touareg.

 

Drones américains

 

Les Etats-Unis ont déployé plusieurs drones au Niger, en soutien aux forces françaises au Mali, a déclaré un responsable américain. Les appareils, des Predator de l'armée américaine, doivent effectuer des vols de surveillance au-dessus de la zone de conflit.

 

Ils sont déployés sur une base de Niamey, où sont stationnés une centaine de membres du personnel de l'armée de l'air américaine, a précisé ce responsable sous couvert de l'anonymat.



(ats / 23.02.2013 01h39) 

 

 

 

 

 

Décès du Commandant des Forces Spéciales Tchadiennes au Mali


Le Commandant Abdel Aziz Hassane Adam, Commandant des Forces Spéciales tchadiennes au Mali, est décédé ce jour du 22 Février à 5h45 à Kidal au Nord du Mali. Le Commandant Abdel Aziz est lauréat 2001/2003 de l’Ecole d’Etat Major, au Mali. Entre 2004 et 2005, il a été tour à tour à Burundi, Cote d’Ivoire, RCA, etc., dans le cadre des opérations de maintien de la paix.

 

Au sein de la DGSIE, il était Directeur adjoint de la Direction des Actions Réservées (DAR). C’est une direction des opérations très spéciales, rattachée directement à Deby, c’est le fer de lance de Deby à l’encontre de toutes les rebellions que ce dernier a eu à combattre à travers le monde.


A la différence du reste de la troupe tchadienne, les Forces spéciales forment un corps à part et sont en première ligne avec les Français.


Avec la mort du Commandant, saura-t-on exactement la situation des tchadiens sur le front malien ? On sait tout simplement qu’ils sont face à face avec les djihadistes, seuls avec les français. Selon certaines sources, les tchadiens sont déployés les premiers avant les français et ce sont eux qui encaissent en premiers les coups.

 

Combien des blessés tchadiens depuis leur séjour au Mali ? Combien des morts ? Le régime de Deby garde un mutisme coupable. Il y a eu d’autres morts tchadiens avec le Commandant des forces spéciales. Selon nos sources, « le kamikaze djihadiste est carrément monté sur les couchages des tchadiens.»

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 01:59

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Vendredi, 22 Février 2013 14:04

 

L’opération de sensibilisation pour  le cantonnement des rebelles de la coalition Séléka a débuté le 21 février 2013 sur le site de Damara (75 kilomètres nord de  Bangui). C’est le 1er Vice Premier ministre chargé de la Défense nationale Michel Djotodia Am Nondroko qui a personnellement conduit la délégation.


Le ministre de la Communication, Christophe Gazam- Betty  et celui de l’Administration du Territoire Léon Diberet l’ont accompagné. Une mission sous haute surveillance des Forces Multinationales de l’Afrique Centrale (FOMAC).


L’envoyé spécial de Radio Ndeke Luka a raconté que c’est vers midi que le leader de la Séléka, habillé d’une tenue relaxe, a été accueilli au village Vangué par 1 683 soldats rebelles.


Vangué, un village situé à 12 kilomètres de Damara, déclarée « ligne rouge » à ne pas franchir par les rebelles et les Forces Armées Centrafricaines (FACA). Cette ligne a été tracée par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).


Dans une conversation de quelques heures, le ministre de la Défense rassure ses éléments sur les efforts enclenchés par le  gouvernement centrafricain et certains partenaires au sujet de leur cantonnement qui ne tardera pas à se concrétiser.  Une phase qui précède le programme du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR), a indiqué l’envoyé spécial.


Selon le numéro I de la Séléka, « la descente sur Damara a été une réussite. Car, elle permettra de rouvrir le couloir humanitaire tant réclamé par les ONG de cette filière. Pour lui, la vie reprend peu à peu dans les zones occupées par ses troupes notamment à Damara. Des commerçants à bord des véhicules de fortune ont commencé à vaquer à leurs occupations quotidiennes ».

 

 

 

NDLR : Cantonner les éléments du terrain de Séléka est une bonne chose mais à quand la libération par BOZIZE des prisonniers politiques et le démantèlement du « Guantanamo » de Bossembélé ? 

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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 04:24

 

 

 

rebelles de Séléka en RCA

 

 

BANGUI Mardi 19 février 2013 18:40 UTC (Xinhua) - Les rebelles de la coalition Séléka qui ont occupé depuis deux semaines la ville de Mobaye, dans le sud de la République centrafricaine, ont été évacués dimanche dernier par les forces multinationales en Afrique centrale (FOMAC). Aucun incident n'a été signalé, selon les témoins joints ce mardi matin.


L'évacuation s'est produite après des jours de négociations entre les chefs de mission de la Fomac et les chefs des opérations de la Séléka dans la ville, d'après Pascal Dadou, un agent de l'Etat qui se trouve dans la localité. « Les rebelles ont quitté la ville sans aucune résistance. Ils ont été encadré par les éléments de la Fomac, sans brutalité », a-t-il dit.


Les éléments de la Séléka ont quitté la ville à bord de cinq véhicules de la Fomac, précise Marcel Kolissoura, un habitant de la ville. Après le départ des hommes de la Séléka, certaines personnes qui avaient fui vers la République démocratique du Congo et dans les villages environnants ont commencé à regagner la ville de Mobaye, selon les témoins.


 Le nouveau ministre de la Défense et chef de la coalition Séléka, Michel Djotodja, a affirmé que les villes de Kaga-Bandoro (centre), de Bria (Nord-est) et de Ndélé (Nord-est) ,sont prévus pour le regroupement des rebelles avant le processus de leur désarmement, démobilisation et réinsertion. 

 

Toutefois, les attaques de petite envergure menées par des éléments de la Séléka sont rapportées. A Kouango, une localité située à l'ouest de Mobaye, des sources religieuses affirment qu'une dizaine des éléments de la Séléka ont fait irruption en fin de la semaine passée, au domicile d'un conseiller du chef de l'Etat, dans la ville de Bombala, située à 40 kilomètres de la ville, sur la route de Grimari.


Lundi à Kaga-Bandoro, les rebelles ont pillé la maison d'un commerçant, qu'ils avaient assassiné, il y a de cela quelques jours dans la ville de Kabo (Nord), a confié un habitant. Leurs leaders qui se trouvent à Bangui, disent que ces actes de violence sont perpétrés par des éléments incontrôlés. Ils promettent de les cantonner dans un bref délai dans les villes précitées.

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