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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 12:53

 

 

 

bangui-republique-de-centrafrique.jpg

Bangui, entrée principale du Palais de la Renaissance

 

 

06/01/2013 à 10:23 (AFP)

 

Au moins 200 soldats sud-africains sont actuellement basés dans la capitale centrafricaine non loin de la résidence du président François Bozizé pour "sécuriser" Bangui, a-t-on appris de source militaire dimanche. 


"Ce contingent sud-africain bien équipé est arrivé en milieu de semaine", a indiqué cette source. "Il a pour mission de sécuriser la capitale centrafricaine", a-t-elle ajouté. Ces soldats rejoignent en Centrafrique "un contingent militaire sud-africain déjà déployé dans la cadre de la coopération militaire", a précisé la même source militaire. 


Après l'arrivée des militaires sud-africains, le coordonnateur de la Coalition citoyenne contre les rébellions armées (COCORA), Lévy Yakité, a appelé dimanche à la radio nationale les jeunes de son mouvement à "lever les barrières" qu'ils avaient érigées dans la capitale pour éviter les tentatives d'infiltrations rebelles. 


"(...) Je vous demande de lever à compter d'aujourd'hui toutes les barrières et de laisser le soin aux Sud-Africains d'assurer la sécurité de Bangui", a affirmé Lévy Yakité. 


Les rebelles centrafricains de l'Alliance Séléka, qui ont lancé une offensive le 10 décembre, ont pris deux nouvelles villes samedi, et stationnent à seulement 160 kilomètres de Bangui. Des préparatifs sont en cours pour des négociations la semaine prochaine à Libreville entre pouvoir et rebelles centrafricains.

 

 

 

NDLR : Les gesticulations du gouvernement sud africain ne peuvent tromper personne. Pourquoi découvre -t-il subitement la nécessité de "sécuriser" la ville de Bangui alors que celle-ci était depuis belle lurette en proie à toutes sortes d'insécurité ? Pourquoi en plus des forces de la CEEAC et de l'armée française déjà présentes dans la ville, faudrait-il encore des troupes sud-africaines ? C'est qu'en réalité Bozizé ne fait pas du tout confiance aux troupes de la FOMAC et de la France. Sous prétexte de "sécurisation" de Bangui", le gouvernement d'Afrique du Sud cherche en réalité des raisons pour assurer le maintien au pouvoir de Bozizé avec lequel il fait du business et un juteux trafic d'armes de guerre.

 

L'Afrique du sud fournit régulièrement des armes de guerre comme elle vient encore d ele faire à ce moment de crise, et des mercenaires sous le couvert de coopération militaire dont les clauses sont toujours secrètes à l'heure où la transparence est la règle partout dans les relations internationales.. C'est honteux pour l'Afrique du Sud de Mandela de qui le peuple centrafricain attendait plutôt la manifestation d'une solidarité dans la lutte qu'il mène contre un dictateur prédateur de ses ressources comme François Bozizé. Ce n'est pas un hasard si dès le déploiement des troupes sud africaines dans Bangui, le patron de COCORA et des soi-disant "patriotes" Lévy Yakité ordonne la levée des barrières d'épuration ethnique anti-musulmans. Cela illustre la complicité totale entre le gouvernement d'Afrique du sud et le dictateur sanguinaire Bozizé.  

 

 

 

NDLR : 

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 04:50

 

 

 

 

Tiangaye-et-Ziguele-du-FARE-2011.jpg

 


RFI dimanche 06 janvier 2013

 

La délégation de l’opposition centrafricaine aux négociations de Libreville sera en principe formée de neuf leaders et d’une équipe technique. Elle a continué à travailler ce samedi 5 janvier sur ses propositions de sortie de crise. Pour l’instant, elle veut rester discrète sur ce que seront ses principales revendications.

 

De notre envoyé spécial à Bangui,

 

La liste des membres de la délégation de l’opposition est prête depuis vendredi. Mais ce samedi, les neuf partis politiques qui seront représentés à Libreville se sont retrouvés au domicile de l’un des leaders pour peaufiner les documents qui seront remis en leur nom à tous, et notamment un mémorandum.

 

« Ce mémorandum essaie de retracer les causes de la crise. Mais il n'y a pas que le mémorandum, il y a aussi une proposition de sortie de crise commune à l'ensemble des neuf partis membres du collectif de l'opposition démocratique centrafricaine. Nous en réservons la primeur au chef d'Etat de la Communauté des Etats de l'Afrique centrale », explique Maître Nicolas Tiangaye, chef de la délégation de l’opposition démocratique à Libreville.

 

Maître Tiangaye espère que tous les sujets permettant de sortir de la crise pourront être abordés à Libreville, au-delà des thèmes du dialogue politique inclusif et du DDR, Désarmement démobilisation et réinsertion. « Il faudrait pouvoir parler des questions institutionnelles, dit-il, mais aussi des questions économiques et sécuritaires ».


L'opposition dément toute manipulation de la Seleka


L’opposition répond par ailleurs à l’accusation lancée contre elle par Abakar Sabone, le chef d’un mouvement politico-militaire appelé MLCJ (Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice). Il accusait l’opposition d’avoir manipulé la coalition rebelle Seleka pour qu’elle adopte des revendications plus politiques.


Maître Crépin Mboli-Goumba, le coordonnateur adjoint du collectif de l’opposition centrafricaine, dément l’existence de tels liens. Il en profite pour mettre en garde contre le risque de faire participer aux négociations des rebelles ralliés aux autorités.

 

Me Crépin Mboli-Goumba


« On est très souvent passé à côté des vraies solutions parce qu'on n'a pas eu le courage de traiter des vrais problèmes avec les vrais acteurs »

 

 

NDLR : Abakar Sabone est effectivement un ex-rebelle qui fut naguère le compagnon d’exil et de prison de Michel Djotodia à Cotonou mais qui a définitivement rallié Bozizé en s’étant mis au service de ce dernier depuis le Dialogue Politique Inclusif. C’est ainsi qu’il a efficacement travaillé dans la CEI aux côtés du vrai faux pasteur Joseph Binguimalé pour la mise en œuvre du plan de hold-up électoral de Bozizé en organisant toutes les fraudes massives qui ont eu lieu lors de la mascarade électorale u 23 janvier 2011. Ce n’est donc pas par hasard qu’il milite pour le maintien de Bozizé aux commandes en demandant que son ex compagnon Djotodia ne puisse pas faire de la question du départ du pouvoir de Bozizé un des préalables aux discussions de Libreville. 

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 02:11

 

 

 

Carte-RCA-prefectures.JPG


 

RFI  samedi 05 janvier 2013

 

En Centrafrique, les versions des rebelles et du gouvernement divergent ce soir, samedi 5 janvier, après la prise de deux nouvelles villes par les hommes de la Seleka. Ces derniers assurent n'avoir fait que se « défendre après des provocations des troupes gouvernementales ». Pour le directeur de la communication présidentielle, cela témoigne plutôt du manque de fiabilité de la Seleka, alors que des négociations doivent débuter entre le pouvoir, la rébellion et l’opposition la semaine prochaine à Libreville, au Gabon.


Alors que des discussions doivent se tenir dans les jours prochains au Gabon, les rebelles de la Séléka sont entrés samedi 5 janvier dans deux nouvelles villes, Alindao et Kouango, respectivement à 100 kilomètres au sud-est et au sud de Bambari. Ces deux villes se situent à l'est de Sibut, la ville où ils avaient arrêté leur progression.


Selon Javan Zama, directeur général de la presse présidentielle de François Bozizé, cette avancée démontre que les rebelles ne sont pas crédibles et sont incapables de tenir parole. « La population s’est réveillé le matin avec des coups de feu de partout et les rebelles sont rentrés. Nous sommes au courant de 6 morts déjà à Alindao et trois à Kouango », a-t-il déclaré.

 

Javan Zama, directeur général de la presse présidentielle de François Bozizé


« C’est un véritable mensonge. Les autorités ont donné des instructions fermes aux forces de l’ordre. Ce sont les rebelles qui, dans l’esprit de destruction qu’ils continuent de nourrir, sont en train de faire mal à la population. »


De leur côté, les rebelles prétendent qu'ils n'ont fait que répondre à des provocations des troupes du régime, comme l’explique François Nelson Ndjadder, coordinateur et délégué en Europe de la CPSK, l'une des composantes de la coalition Seleka :« Ce sont les éléments du général Bozizé qui ont attaqué nos positions. Nous avons donc lancé une offensive sur ces deux villes. » François Nelson Ndjadder reconnaît aussi l’importance stratégique de ces deux villes pour les rebelles, qui accusent François Bozizé d’envoyer « discrètement ses mercenaires et ses milices » à Bambari afin d’attaquer les positions de la Seleka.


François Nelson Ndjadder, un des porte-parole de la rébellion


« Je vous assure qu’il n’y a pas eu de pertes civiles, nous n’avons pas fait de mal à la population ».

 

 

Par ailleurs, Sylvain Groulx, le chef de la mission de Médecin sans frontières (MSF), affirme que le conflit centrafricain affecte des dizaines de milliers de personnes, tout en estimant que la situation humanitaire n’est « pour le moment » pas « alarmante », car les Centrafricains sont «malheureusement habitués » à des événements de ce genre.


« Dès qu'il y a des rumeurs ou des sons de coups de feu, les populations fuient les villes, généralement en direction de leurs champs », a-t-il expliqué, précisant toutefois que la crise pourrait s’aggraver si elle venait à durer.

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 00:52

 

 

 

Bozizé Bangui M'poko


(Alwihda) Adil Abou - 5 Janvier 2013 modifié le 5 Janvier 2013 - 20:56

 

Le Président Bozizé accuse discrètement que les autorités tchadiennes ont relâché des opposants centrafricains parmi lesquels deux colonels, dont l'un est le vice pérsident de Charles Massy.

 

Dans son entretien téléphonique avec le Président français, François Bozizé aurait confié qu'il est prêt à quitter le pouvoir, accusant le Tchad d'être derrière la rébellion et d'avoir préparé son remplaçant. Le message n'est pas passé par plusieurs canaux pour arriver à l'oreille du Président tchadien qui intervient immédiatement par un communiqué officiel mettant fin au suspens. Dans son communiqué, le Président Idriss Déby a appelé les deux parties à la négociation, en les mettant en garde contre toute tentative de franchir la ligne de démarcation fixée au niveau de la ville de Damara. Le Président Bozizé accuse discrètement que les autorités tchadiennes ont relâché des opposants centrafricains parmi lesquels deux colonels, dont l'un est le vice-président de Charles Massi.

 

Les rebelles du Séléka ont été ainsi contraints par le Tchad , qui contrôle la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC), de stopper leur marche vers Bangui et d'accepter de négocier avec Bozizé. "Nous n'avons pas la chance de s'emparer de Bangui et désormais on la verra à la télévision", a ironisé un responsable de Séléka, dans une déclaration à Alwihda. Même si les rebelles ont avancé d'un pouce en occupant aujourd'hui deux petites villes (Alindao et Kouango), force est de constater qu'ils sont obligés de participer à la rencontre de Libreville. "On se dirige tout droit vers un gouvernement d’union nationale assorti d’un départ négocié pour le président centrafricain garantissant sa sécurité", analyse pour Afrik.com Lydie Boka, manager de Strategico. 
Aux dernières nouvelles, le Président François Bozizé aurait transféré sa famille à Kigali, la capitale rwandaise. 


Abou Adil   Alwihda actualités

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 23:56

 

 

 

soldats-tchadiens-pres-de-Damara.jpg

soldats tchadiens près de Damara

 

 

http://www.francetvinfo.fr  03/01/2013 | 18:22 ,

 

Elle a surgi de nulle part le 10 décembre 2012. Un amalgame de plusieurs rébellions en guerre larvée contre le régime à Bangui. Mille, deux mille hommes peut-être. En Centrafrique, pays dévasté par la pauvreté et l'incurie de l’Etat, la coalition de la Séléka ("alliance" en sango, la langue nationale) prend une série de villes avec une facilité déconcertante.


En moins de trois semaines, la coalition venue du nord-est traverse de part en part un pays plus grand que la France. Devant elle, les Forces armées centrafricaines (Faca) s'évanouissent. Parfois même sans tirer un coup de feu. Et les rebelles finissent par déboucher à Sibut, à seulement 160 km de "Bangui la coquette", devenue Bangui la panique.


La Séléka, qui réclamait hier l’application d’accords de démobilisation, notamment des indemnisations, revoit alors ses ambitions à la hausse. Elle n’exclut plus de prendre la capitale. Mais aux portes de la ville, elle se ravise. Les rebelles, qui souhaitent pourtant la tête du président François Bozizé, s'immobilisent et acceptent mercredi 2 janvier de prendre part à des négociations. Pourquoi ce revirement ?


Parce que le rapport de force a changé


Devant l'avancée des rebelles en décembre, François Bozizé saisit vite que la situation est en train de mal tourner pour lui. Il appelle d'abord à l'aide son voisin tchadien. Le président Idriss Déby Itno l'a aidé à accéder au pouvoir en 2003. Il l'a aidé encore à reprendre une ville stratégique du nord-est du pays en 2010. Cette fois, il lui envoie un contingent qui prend position entre les rebelles et Bangui. Mais, bizarrement, ces troupes redoutables sont passives. Les amis tchadiens et congolais sont-ils en train de lâcher "Boz" ?


Il perd un peu de son sang-froid et attise le sentiment antifrançais. Le 26 décembre, des proches de son parti s'en prennent à l'ambassade de France. L'ancienne puissance coloniale refuse cependant d'intervenir. Mais elle renforce son dispositif militaire qui passe de 250 à 600 hommes. Officiellement, pour défendre les ressortissants étrangers. Officieusement, pour inviter les rebelles à y réfléchir à deux fois avant de fondre sur la capitale.


Au même moment, les pays d'Afrique centrale qui mènent une médiation s'interposent. La Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) se déploie à Damara, dernier verrou avant Bangui. Elle doit atteindre 760 hommes d'ici vendredi. Son chef est formel : désormais, "Bangui est sécurisée".


François Bozizé se montre encore plus prudent. Selon un porte-parole de la Séléka cité par le blog spécialisé Afrikarabia, trois mystérieux avions "gros porteurs en provenance d'Afrique du Sud" se seraient posés à Bangui. A leur bord, "un groupe de mercenaires sud-africains ainsi que du matériel", affirme-t-il.


Parce que le régime a fait des concessions


Cerné, François Bozizé est contraint de lâcher du lest. Il assure d'abord qu'il ne modifiera pas la Constitution pour briguer un troisième mandat. Il promet aussi un gouvernement d'union nationale.


Mieux, il "est prêt à se rendre à Libreville [Gabon] ce jour-même" si ses pairs le lui demandent, et accepte un dialogue avec la rébellion "qui doit conduire à un gouvernement d'union nationale", annonce dimanche 30 décembre le président du Bénin et de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi.


Trois jours plus tard, les rebelles annoncent qu'ils iront aux négociations à Libreville. Presque au même moment, François Bozizé relève de leurs fonctions son chef d'état-major et le ministre de la Défense. Ce dernier est son propre fils, Jean-Francis. Beaucoup le voyaient prendre sa succession et il devait obtenir prochainement le grade de général.


Parce que les rebelles sont divisés


Si la Séléka s'est rendue maîtresse du pays avec fulgurance, de nombreuses questions restent en suspens sur ce mouvement inconnu quatre mois plus tôt. On ignore précisément qui la dirige, d'où viennent ses armes, si elle dispose de soutiens à l'étranger et quelles sont ses composantes (Bangui les accuse de venir de pays de la région).


Déjà, des fractures apparaissent au sein de la coalition où fleurissent "porte-parole" et "commandants" autoproclamés. Jeudi, Armel Sayo, présenté par TV5 Monde comme le commandant militaire du Séléka, déclare qu'"il est hors de question jusqu'à preuve du contraire que la Séléka puisse participer à des discussions". Pour lui, ce serait "comme si nous avions abandonné le peuple. (...) Nous ne pouvons plus reculer." Il ajoute ne pas avoir été consulté pour d'éventuelles négociations "Si c'était le cas, nous n'accepterions jamais. Une discussion avec le gouvernement, ce serait comme un ralliement."


Mercredi, une "source proche du dossier", s'inquiétait auprès de l'AFP : les rebelles "se retrouvent aujourd'hui avec des hommes qui ont faim, qui ont soif. Le risque, c'est qu'ils se transforment en coupeurs de route." Un autre fléau de la Centrafrique.

 

 

Zuma.jpg

 

 

NDLR : Selon des informations concordantes, l'Afrique du Sud a effectivement livré à Bozizé 8 chars de combat actuellement parqués au Palais de la Renaissance et également une importante quantité d'armes de guerre stockées à l'Ecole Nationale de Police non loin de Sassara. On signale également à Bangui un certain nombre de mercenaires sud africains venus initialement pour lancer une contre-offensive contre les hommes de SELEKA afin de reconquérir les villes occuppées par celle-ci mais l'interposition des forces de la FOMAC compromet quelque peu leur projet. Ce commerce d'armes de complaisance coupable du gouvernement sud africain à l'égard de Bozizé est criminel et doit être dénoncé et fermement condamné. Comme par hasard, l'ambassadeur de Bozizé à Pretoria, le général Paul Dimassi est actuellement à Bangui pour superviser ce trafic d'armes et de mercenaires. Ce n'est pas ce genre de politique de soutien à son bourreau que le peuple centrafricain attend de la nouvelle Afrique du Sud post apartheid de Nelson Mandela.  

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 23:05

 

 

 

 

Boz gros plan

 


BANGUI 04/01/2013 à 06:39 (AFP) - La crise en Centrafrique devrait être au coeur de pourparlers dans les prochains jours à Libreville sous l'égide de la Communauté des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), qui a annoncé l'arrivée dimanche au Gabon d'une délégation de la rébellion, malgré les réticences de certains rebelles.

 

Ces discussions avaient été proposées la semaine dernière par le président centrafricain François Bozizé, alors que les rebelles du Séléka se trouvaient, après une offensive éclair, à seulement 160 kilomètres de la capitale, Bangui, protégée par un verrou de la Force multinationale d'Afrique Centrale, composée en grande partie d'unités tchadiennes rompues au combat. 


Les rencontres pourraient se tenir mardi dans la capitale gabonaise. Pour le moment, cette date est "une référence de travail" et reste "indicative", ont précisé des sources concordantes au sein de la CEEAC comme de la présidence centrafricaine. 


"Le secrétaire adjoint de la CEEAC (le général Guy-Pierre Garcia) a un contact ferme avec les rebelles. Leur chef Michel Djotodia a pris la décision. Ils partiront le 6 pour Libreville. Ils sont au nombre de dix", a indiqué à l'AFP une source à la CEEAC. 


Cette même source a assuré que le président de l'alliance Séléka, Michel Djotodia, son porte-parole, Eric Massi, ainsi que le colonel Djouma Narkoyo et sept autres personnes étaient attendus à Libreville. 

Mais le porte-parole de la rébellion, Eric Massi, basé à Paris, s'est étonné de ces informations, assurant ne pas avoir été contacté. "Je ne suis pas au courant. Je l'apprends par l'AFP, c'est incroyable", a-t-il dit. 


M. Massi a par ailleurs réaffirmé que la coalition du Séléka, qui réunit différentes ex-rébellions centrafricaine, excluait "toute négociation avec Bozizé". 


Le départ de Bozizé réclamé

 

"Le seul point qui serait à négocier à Libreville porte sur les conditions du départ de Bozizé", a-t-il dit, rejoint sur ce point par des opposants rassemblés dans un Front commun pour l'alternance et la Paix (FRAP), créé fin décembre à Paris. 


"La démission du président Bozizé est un préalable à tout pourparler", a affirmé dans une déclaration, transmise à l'AFP, le président du FRAP Manoël Mageot. "Nous sommes tous unanimes pour que Bozizé démissionne. Ensuite, nous nous réunirons entre Centrafricains. C'est l'ultime occasion pour le peuple centrafricain de trouver une solution à cette crise", a assuré le porte-parole du FRAP, Guy Simplice Kodégué. 


Rassemblement hétéroclite de différentes factions rebelles, la Séléka affirme avoir repris les armes le 10 décembre pour réclamer "le respect" d'accords de paix conclus entre 2007 et 2011, qui prévoyaient notamment un programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion et sont restés lettre morte depuis. 


De son côté, la présidence centrafricaine a réitéré sa volonté d'aller à la table de négociations "sans condition". 


Toutefois, "il est hors de question de négocier le départ du président", a souligné le secrétaire général de la présidence, Stanislas Mbamgot. "Les accords de N'Djamena du 21 décembre ont fixé le cadre des négociations. Il s'agit de discuter d'autres sujets. Le président a un mandat qui court jusqu'en 2016 et il a précisé aux diplomates que ce qu'il le préoccupait, c'est de mener le reste de son mandat à son terme", a-t-il dit à l'AFP. 


M. Bozizé, au pouvoir depuis un coup d'État en 2003, avait fait des concessions la semaine dernière, proposant notamment un gouvernement d'union nationale. 


Vendredi, le gouvernement centrafricain s'est penché sur la liste des personnes qui iraient à Libreville, notamment des membres de l'opposition politique, des rebelles ayant signé les accords de paix et des représentants de la société civile, selon une source au ministère de l'Administration territoriale. 


Le principal opposant, Martin Ziguélé, a confirmé: "Nous irons aux négociations. Sur le principe, je suis d'accord mais je n'ai encore reçu aucune information sur la date de celles-ci". 


"Si nous acceptons d'aller négocier à Libreville alors que Bozizé est toujours au pouvoir, nous allons nous retrouver +en short+. On va se faire manipuler et on aura combattu pour rien", déclarait pour sa part vendredi soir une source de la rébellion du Séléka à l'AFP.

 

 

 

NDLR : Ce n'est pas à Bozizé et ses doungourous de fixer l'ordre du jour des discussions de Libreville. Il ne doit pas rester au pouvoir pour le plaisir de rester au pouvoir jusqu'en 2016 alors qu'il est incompétent et ne sait pas diriger le pays, la preuve, une coalition de rébellions aux portes de la capitale.  Bozizé fait courir le risque d'une vraie guerre civile au pays et n'a qu'une seule chose à faire : DEMISSIONNER !!!!

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 04:23

 

 

 

CEEAC.jpg

 

 

LIBREVILLE, 3 janvier (Xinhua) — Le secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Nassour Guelengdouksia Ouaïdou, a indiqué jeudi à Libreville qu’il est très difficile à ce jour de confirmer une date précise concernant l’ouverture des pourparlers entre la rébellion du Séléka qui menace de marcher sur Bangui, capitale de la République centrafricaine, et le gouvernement du président François Bozizé.

« La date des pourparlers, je ne peux pas vous le dire exactement parce que les rebelles sont un peu dispersés », a déclaré Guelengdouksia Ouaïdou lors d’une conférence de presse au siège de la CEEAC à l’issue d’une série d’audiences accordées aux diplomates japonais, américains et congolais au sujet de la crise centrafricaine.

Deux hypothèses sont envisagées pour faire venir les rebelles à Libreville, selon le secrétaire général de la CEEAC.

« Il est question de les faire venir ici à Libreville, soit ceux qui sont en France directement sur Libreville, soit ceux qui sont en Centrafrique qu’on les fasse venir à Yaoundé (Cameroun) pour les transporter ensuite ici à Libreville », a-t-il expliqué, ajoutant que ces pourparlers pourraient avoir lieu la semaine prochaine sous la présidence du chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso. Guelengdouksia Ouaïdou a insisté que la rencontre aura lieu à Libreville mais présidé par le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso en sa qualité de président du comité de suivi de l’accord de paix en Centrafrique signé à Libreville en 2008.

La CEEAC, qui compte dix Etats membres, assure la médiation entre les protagonistes centrafricains. Elle supervise également la force d’interposition de l’Afrique centrale qui campe actuellement dans la ville centrafricaine de Damara, située à 75 km de Bangui.

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 03:09

 

 

 

armée française

 

FOMAC Tchadiens à damara

 

convoi FOMAC àn Damara

 

 

Bozizé Bangui M'poko

 

Jeudi, 03 Janvier 2013 14:36   Écrit par David Nouwou   

 

Les chefs d’Etat d’Afrique centrale qui vont envoyer les troupes contrer les rebelles centrafricains, redoutent le même sort.


Depuis que  des combattants descendus du Soudan et regroupés autour de la coalition Séléka ont décidé il y a un mois  de  marcher sur  Bangui, la capitale de la République centrafricaine, rien ne semblait jusque-là arrêter leur progression. Surtout qu’aux cris de détresse de François Bozizé vers la France et les Etats unis, le français, François Hollande,  a répondu sèchement à celui qui s’était imposé par les armes, que l’ancienne puissance coloniale ne se mêlera point des problèmes internes à ce pays de l’Afrique centrale. Parce que ces vielles pratiques de la Françafrique relèvent  désormais  du passé.  Un message qui est partie tout droit dans les oreilles des autres chefs d’Etats qui croyaient encore qu’ils peuvent toujours compter sur l’ancienne métropole, au nom des accords usés que l’on de plus en plus du mal à appliquer aujourd’hui. 


L’américain, Barack Obama, a simplement réagi en fermant son ambassade à Bangui. Un autre message fort.  Des réactions qui ont manifestement rassuré les rebelles quant à la vulnérabilité de l’ancien putschiste qui, depuis une dizaine d’années, donne l’illusion de se vêtir du manteau  de démocrate. Mais c’était sans compter avec la réaction des présidents de la Communauté économique des Etats  d’Afrique centrale (Ceeac). Le parrain et protecteur de toujours, Idriss Deby Itno du Tchad, avait tôt fait  d’expédier à Bangui, dès les premiers bruits de bottes, quelques centaines de ses hommes pour assister son ami Bozizé, comme par le passé. Un effectif qui s’est rapidement avéré insuffisant devant la puissance de feu des assaillants.


Il y a quelques jours, c’est Denis  Sassou Nguesso du Congo qui y a envoyé un peu plus d’une centaine de ses hommes. Des informations de sources concordantes indiquent que Paul Biya, le Camerounais, a décidé lui aussi de fournir un contingent de quelques 120 éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir), une unité d’élite de l’armée camerounaise bien entrainée au combat et  lourdement équipé. Ils sont déjà sur le terrain en République centrafricaine.  Ali  Bongo  du Gabon a promis de se joindre à la coalition.  Dans la sou-région Afrique centrale, seul Teodoro Obiang Nguema Basogo de la Guinée équatoriale, ne s’est pas encore prononcé. Il ne semble pas apparemment avoir les mêmes préoccupations que ses autres pairs de la Ceeac.  Pour l’instant.


«Cette mobilisation des chefs d’Etat d’Afrique centrale n’est point innocente. Ils jouent la carte de leur propre survie politique dans leurs pays respectifs. Ils savent  que les rebelles de Bozizé, en s’installant à Bangui, peuvent ouvrir la voie d’entrée dans les pays voisins», explique un  spécialiste.  Ces hommes qui descendent du Soudan, selon des sources, comptent dans leurs rangs des mercenaires venus d’horizons divers, dont des pays de l’Afrique centrale. Et il n’est pas exclu que ceux qui  pourront aider à prendre Bangui pourront solliciter, après la victoire, selon des accords, que les Camarades d’armes les aident  aussi à prendre le pouvoir dans leurs  pays. Suivez le regard.


On se rappelle que Museveni avait  renversé le pouvoir de Kampala avec l’aide des Laurent Désiré Kabila de l’ex-Zaïre et de Paul Kagame du Rwanda. Par la suite, c’est la même coalition qui a  lancé la conquête de Kigali au Rwanda avec le Front patriotique rwandais de Paul Kagame. Puis ils se sont tournés vers l’Ex- Zaïre avec une colonne qui a déraciné le régime du vieux maréchal Mobutu. Cette image a de quoi hanter les chefs d’Etat d’Afrique centrale qui partagent d’ailleurs en commun un profond déficit de légitimité, en  s’étant vissés à la tête de leurs  pays depuis des décennies à la suite d’élections truquées et vivement contestées par l’opposition.


Dans cette perspective, pour eux, sauver, même provisoirement le régime de Bozizé, c’est surtout se prémunir contre d’éventuelles surprises qui viendraient des inconnus installés à Bangui.




Source : http://www.lanouvelleexpression.info/actu/10434.html

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 01:39

 

 

 

FOMAC Tchadiens à damara

Bozizé et ses partisans

 

convoi FOMAC àn Damara


WEDNESDAY, 02 JANUARY 2013 22:31 BARK BIIGA

 

La Force multinationale d’Afrique centrale (Fomac) peut estimer avoir fait œuvre utile en empêchant les rebelles centrafricains de la coalition Séléka de prendre possession de Bangui, siège du pouvoir vacillant du général François Bozizé. Ses soldats étant désormais incapables de le protéger contre l’avancée des forces dissidentes, c’est à la force sous-régionale qu’il doit un salut provisoire. C’est tout à l’honneur de la Fomac qui a réussi à préserver la capitale centrafricaine de l’inévitable bain de sang que peut provoquer un affrontement entre les rebelles et la garde présidentielle.


Même si le soldat Bozizé sauve sa peau pour le moment, la coalition de la Séléka ne démord pas de son exigence de le voir quitter le pouvoir. Ce, malgré les appels au dialogue et au compromis entre toutes les forces vives de la Centrafrique. Se voyant près du but, les rebelles n’ont cure de la proposition de partage du pouvoir que leur propose le président François Bozizé, en désespoir de cause.



Visiblement, ils tiennent aussi s’installer au pouvoir par les armes. Comme l’a fait le général Bozizé sept ans plus tôt et d’autres avant. Aussi longtemps que les organisations sous-régionales africaines laisseront commettre ce viol contre l’Etat, ce sera la porte ouverte à toutes les formes de mal gouvernance. Et de rébellion. Le tout n’est donc pas de sauver le président naufragé de Bangui, mais de réconcilier la République centrafricaine avec un mode de dévolution légale et légitime du pouvoir d’Etat.

 

 

NDLR : En effet, un dialogue de sourds est à craindre à Libreville. Bozizé excluant déjà de quitter le pouvoir, aura en face de lui aussi bien les rebelles de SELEKA que sans doute les partis de l’opposition démocratique, qui poseront indiscutablement la question de son départ du pouvoir. On peut comprendre pourquoi d’ores et déjà SELEKA réclame dès à présent qu’il soit fait appel à la médiation de la communauté de Sant’Egidio qui possède l’expertise de la médiation des conflits difficiles. (voir extrait de l'interview de Mohamed Moussa Dhaffane sur RFI)  

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 00:50

 

 

 

Josue-Binoua.JPG

 

Par RFI jeudi 03 janvier 2013

 

Selon le gouvernement centrafricain, la Seleka abriterait des éléments venus de l'étranger, et même des jihadistes prônant le wahabisme. C'est le ministre de l'Administration du territoire qui l'affirme. Les insurgés démentent, estimant que Bangui cherche à tromper la population. Dans ce contexte, Paris appelle les deux parties à s'asseoir à la table des négociations, à l'occasion des discussions prévues au Gabon la semaine prochaine.


Le sujet suscite une guerre de communication naissante en RCA. Le ministre Josué Binoua accuse la Seleka, coalition rebelle qui a progressé significativement en direction de la capitale Bangui en quelques semaines, d'abriter au moins en partie des rebelles soudanais dans ses rangs, ainsi que des jihadistes prônant le wahabisme, une version intégriste de l'islam.

 

Josué Binoua Ministre centrafricain de l'Administration du territoire

 

« Si certains responsables de cette rébellion sont d'authentiques Centrafricains, il n'en est pas de même de la grande partie de la troupe »

 

03/01/2013 par Laurent Correau

 

Pour l'alliance rebelle, l'accusation constitue cependant un tissu de mensonges visant à tromper les Centrafricains. Le général Dhaffane Mohamed Moussa, pour qui les négociations de Libreville - qui doivent réunir les deux parties la semaine prochaine - ont peu de chances d'aboutir, affirme même que la Seleka pourrait faire appel à la médiation de la communauté catholique de Sant'Egidio pour assurer une médiation dans ce conflit. Une façon subtile de couper court aux accusations de wahabisme.

 

Général Dhaffane Mohamed Moussa Leader de la Convention patriotique pour le salut du kodro (CPSK), membre de la coalition Seleka

 

« Il n'y a aucun étranger parmi nous »

 

 

03/01/2013 par Ghislaine Dupont


Info ou intox, cette charge de Bangui vise en tout cas à discréditer la coalition Seleka. La double affirmation (éléments étrangers et partisans du wahabisme) peut servir deux objectifs : revigorer le sentiment nationaliste au profit du pouvoir, et susciter une plus grande attention de la part de la communauté internationale, au moment même où les activités de divers groupes intégristes (Boko Haram au Nigeria ou encore al-Qaïda au Sahel) inquiètent et mobilisent les institutions continentales et internationales.


Bangui, l'enjeu majeur

 

Autre sujet de friction entre Bangui et la rébellion : l'étendue de l'avancée de la Seleka. Cette dernière, qui a traversé tout le pays en quelques semaines, faisant tomber les localités les unes après les autres, affirme contrôler désormais 80% de l’ensemble de la Centrafrique.

 

« Nous laissons des hommes dans chaque ville que nous avons prise pour assurer la sécurité des populations », assure l’un de ses porte-parole, le colonel Narkoyo. Et c'est cette fois le gouvernement qui dément, parlant de « statistique fantaisiste », à laquelle il oppose ses propres chiffres. Toujours selon le ministre Josué Binoua, la Seleka ne serait présente que dans 47 communes sur les 175 que compte le pays. Moins d’un quart, donc.

 

« Il n’y a pas réellement de contrôle dans les zones qu’ils citent, affirme d'ailleurs M. Binoua. Même dans ces 47 communes, les rebelles ne sont que quelques-uns, juste pour assurer une certaine présence. »

 

Au cours des discussions de Libreville, les rebelles entendent demander le départ du président François Bozizé, en affirmant qu’il ne contrôle plus le pays. D'où l'importance de ces chiffres. Mais en réalité, le contrôle du territoire centrafricain demanderait des moyens en hommes et en matériels qu’aucun des deux camps ne peut déployer pour l’instant. Bangui, la capitale de RCA, reste à l’heure actuelle le principal enjeu de ce conflit.

 

Candidats malheureux à la présidentielle conviés

 

Dans cette guerre de communication, la France mise encore sur les négociations de Libreville. Telle est du moins la position officielle de son ministère des Affaires étrangères. Le Quai d'Orsay espère que les pourparlers, qui doivent se tenir les 8 et 9 janvier dans la capitale gabonaise, permettront de trouver une solution à la crise armée.

 

Paris semble privilégier deux axes de résolution du conflit. D'abord l'axe régional, puisque la France rappelle que c'est seulement sous l'égide de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) que les pourparlers de paix doivent se tenir. Ensuite, l'axe centrafricain lui-même : le Quai d'Orsay appelle à des négociations les plus ouvertes possibles, incluant bien évidemment d'abord l'opposition armée de la Seleka.

 

Selon une source diplomatique, les négociations de Libreville devront aussi être ouvertes à l'opposition démocratique légale, et notamment aux principaux opposants Martin Ziguélé et Jean-Jacqus Demafouth, tous deux candidats malheureux à l'élection présidentielle de 2011.

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