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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 01:59

 

 

 

Christophe-Gazam-Betty

 


Afrik.com  VENDREDI 25 JANVIER 2013 / PAR FRED KROCK

 

(De notre correspondant)



Le porte-parole des rebelles du Séléka, M. Christoph Gazam Betty a reconnu le dérapage qui a eu lieu dimanche dernier avec la prise des villes de Kémbé et Djimbi dans l’Est du pays par ceux qu’il appelle des « éléments incontrôlés ». Toutefois, il a indiqué que c’est une situation exceptionnelle qui nécessite une solution exceptionnelle.

 

 

C’est finalement le 23 janvier que le Séléka s’est prononcé sur les attaques des villes du Sud-Est, notamment Kémbé et Djimbi. Le porte-parole a d’abord reconnu devant les journalistes que les attaques des villes précitées sont bel et bien l’œuvre de certains éléments incontrôlés de la rébellion. Des témoins déplorent la destruction des installations des réseaux téléphoniques, des bâtiments administratifs et le pillage des commerces des particuliers avec une psychose généralisée à Bangassou, chef-lieu de la Basse-Kotto.

 

Ces attaques interviennent comme une rupture dans le processus de retour à la paix enclenché à Libreville, la capitale du Gabon, et entrent en contradiction avec l’esprit des accords qui ont été signés le 11 janvier dernier. « Nous ne sommes pas dans une logique qui serait une logique électorale mais dans une logique de crise politique et de crise militaire et sécuritaire », a-t-il dit. Or, les parties en belligérance, notamment le pouvoir et les rebelles n’ont rien à gagner en violant les termes de ces accords chèrement arrachés grâce à la dextérité des chefs d’Etat de la sous-région de la CEEAC.

 

Le porte-parole a expliqué qu’il s’agit dans les récentes attaques, de certains éléments incontrôlés qui, pour des questions de survie, ont posé ces actes déplorables. Le porte-parole a ajouté que « Nous ne sommes pas des bandits. Il n’y a pas des bons et des mauvais mais nous défendons une cause nationale. Je ne suis pas ici pour défendre un intérêt personnel. Il faut éviter un tant soit peu ce vieux démon. Nous l’avons fait à Libreville tout le monde s’y est mis, continuons dans ce sens ».

 

Mais comme le mal est déjà fait, M. Gazam Betty a déclaré que la situation en présence est exceptionnelle et nécessite d’emblée, une solution exceptionnelle. Il a rappelé que les pourparlers de Libreville ont abouti à la signature des documents importants dont l’accord de cessez le feu qu’ils tentent de mettre en exécution dès la signature du contrat, en respectant l’esprit et la lettre de ces accords. A cet effet, tout doit être mis en œuvre pour éviter que l’édifice qui est en train d’être entrepris en commun ne soit pas fissuré. Le 2e volet concerne le respect de l’accord global qui inclut la formation d’un gouvernement d’union de transition, les efforts sont en cours pour leur mise en œuvre.

 

Signalons que suite à ces dernières attaques, le patron du Séléka, M. Michel Djotodja a pris son bâton de pèlerin le 22 janvier pour effectuer une tournée dans les zones occupées, notamment Sibut, Bambari, Ippy, Bria, Kaga Bandoro, Sam Ouandja et Ouadda pour l’application du cessez-le-feu sur le terrain. Aujourd’hui, le général Dhaffane, à la tête d’une importante mission, par la voie routière est descendu sur le terrain à cet effet.

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 01:45

 

 

 

godillots gabonais 

 


25/01/2013 à 16h:00 Par Vincent Duhem Jeune Afrique

 

 

Militaires français, contingent sud-africain, troupes des pays d'Afrique centrale. Pendant la crise centrafricaine, au début de l'année, un nombre important de soldats étrangers avaient été déployé à Bangui. Y sont-ils toujours, près de deux semaines après la signature de l’accord de Libreville qui demande notamment le "retrait progressif des toutes les forces militaires non communautaires" ?

 

Le 11 janvier, les rebelles de la coalition Séléka, l'opposition politique non armée et les représentants du pouvoir en place à Bangui signaient un accord de sortie de crise à Libreville (Gabon). Parmi les points de l’accord figurait en outre le « retrait progressif du territoire national des toutes les forces militaires non communautaires en fonction de la situation sécuritaire sur le terrain ».

 

Deux semaines plus tard, les soldats sud-africains (250 hommes) sont toujours présents à Bangui. « On les voit au quotidien, mais nous n’avons aucune information », confie un militaire français. « Leur présence agace au plus haut point les chefs d‘État de la sous-région », affirme un observateur.

 

Un certain flou avait déjà accompagné leur déploiement, décidé le 7 janvier par le chef de l'État sud-africain, Jacob Zuma. Officiellement, les troupes étaient chargées de sécuriser la capitale, en vertu d'un accord entre les deux pays portant sur la formation et le conseil à l'armée centrafricaine. Mais pour beaucoup, Pretoria avait également dans le viseur l'uranium, l'or et les promesses pétrolières de la Centrafrique. « Il y a certainement eu un important contrat minier négocié, estime Roland Marchal, spécialiste de la Centrafrique au Centre national de la recherche scientifique français (CNRS). Quel que soit le deal, la question est maintenant de savoir qui va payer. »

 

Le redéploiement des soldats français, débuté début janvier, a, lui, pris fin vendredi 25 janvier. « Le but est qu’il ne reste à Bangui que les 250 hommes présents dans le cadre de l’opération Boali », affirme le colonel Depit, attaché de défense à l’ambassade de France. Au plus fort de la crise centrafricaine, près de 600 soldats français s'étaient installés dans la capitale. Deux hélicoptères Puma en provenance de N’Djamena avait était envoyés, une compagnie d’infanterie de parachutistes (150 hommes) en provenance de Libreville avait été déployée sur la base de M’Poko de l’aéroport de Bangui, ainsi qu'une compagnie du 2e régiment étranger d'infanterie et un élément de commandement des Forces françaises au Gabon. « Leur présence n’est aujourd’hui plus nécessaire », précise le colonel Depit.

 

Côté ougandais, des troupes se trouvent toujours en Centrafrique. Mais, elles sont basées uniquement dans le sud-est du pays et ne sont censées lutter que contre la LRA de Joseph Kony.

 

Changement de mandat pour la Fomac

 

Suite à l’avancée rebelle, près de 500 hommes de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac) ont été mobilisés dans le cadre de la Mission de consolidation de la paix de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (Micopax), le gros des troupes se positionnant à Damara, à 75 km de Bangui. En tout, 780 soldats de la Fomac étaient présents.

 

Le mandat de la Micopax a été redéfini par l’accord de Libreville. La Fomac intervient désormais « en appui de l’application du cessez-le-feu et des décisions » de l'accord. Son contingent devrait être rapidement porté à 900 hommes, commandement inclus. Il sera composé d’unités de police, d’unités militaires de maintien de la paix, d’un détachement des observateurs militaires, de policiers et de gendarmes.

 

Depuis la mise en place de la Fomac en 2008, le nombre de soldats présents dans le cadre de cette opération a évolué. Au début, près de 800 hommes avait été envoyés. Mais en août dernier, les ministres de la Défense des pays membres de la CEEAC avait décidé de procéder au retrait progressif des troupes. Le contingent était ainsi tombé à moins de 300 hommes chargés de former les militaires et les policiers centrafricains. C'était six mois avant les attaques rebelles et la perte de contrôle de la moitié du pays par le pouvoir de Bangui. Retour à la case départ, donc...

 

Vincent Duhem (@vincentduhem)


 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 18:53

 

 

 

militaires sud af

 

 

NEW YORK (Nations unies), 24 jan 2013 (AFP) - Les troupes étrangères qui se trouvent en République centrafricaine (RCA) doivent rester dans le pays pour empêcher celui-ci de devenir "un nouveau Mali", a estimé jeudi la représentante spéciale de l'ONU en RCA.


Ces soldats étrangers --notamment des Français, des Sud-Africains et des Tchadiens-- doivent contribuer à "créer un pare-feu en Centrafrique pour empêcher les mouvements que nous voyons dans le Sahel de venir par ici", a expliqué Margaret Vogt.


"Cet endroit peut facilement devenir un nouveau Mali", a-t-elle affirmé, lors d'une téléconférence avec des journalistes organisée depuis Bangui.


Après une offensive éclair en décembre, qui les ont amenés aux portes de Bangui, les rebelles du Seleka avaient accepté à Libreville un cessez-le-feu et le retrait des zones occupées. Mais le gouvernement centrafricain les accuse de poursuivre leur "conquête" dans le nord et le centre sud.


"La communauté internationale doit maintenant s'impliquer plus énergiquement, sur les plans diplomatique et financier, pour empêcher la RCA de sombrer", a estimé Mme Vogt: "La RCA occupe une position stratégique (car) ce qui se passe en RCA aura un impact sur tous les pays de la région".


Le Conseil de sécurité a adopté jeudi une résolution qui prolonge d'un an le mandat de sa mission dans le pays, le Bureau intégré des Nations unies pour la consolidation de la paix en RCA (Binuca).


La résolution "appelle a la mise en oeuvre prompte et intégrale de l'accord" de Libreville et "se félicite de la nomination d'un représentant de l'opposition au poste de Premier ministre du gouvernement d'unité nationale".


Le Conseil demande à "toutes les parties, en particulier le Seleka, d'autoriser l'acheminement sans entrave, en toute sécurité et au plus vite de l'aide humanitaire à ceux qui en ont besoin et de protéger les civils contre toute forme de violence".


Le Seleka est aussi sommé "d'empêcher l'enrôlement et l'emploi d'enfants" soldats. Le Conseil demande par ailleurs au gouvernement centrafricain "d'enquêter sur les informations faisant état de violations des droits de l'homme dans le pays, notamment à Bangui, et de veiller à ce que les responsables soient traduits en justice".

 

 

 

NDLR : Les troupes plus qu’« étrangères » dont le principe du retrait au plus vite a été acté à Libreville sont essentiellement celles de Jacob Zuma que Bozizé a fait venir en vertu des accords opaques de business qui les lient via le mafieux Didier Pereira. Il ne s’agit pas de celles de la FOMAC qui étaient déjà là depuis belle lurette et dont les effectifs ont été augmentés pour une intervention en urgence dans un cadre bien précis. Elles ont l’appui logistique de la France, là aussi dans un contexte bien défini. 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:07

 

 

 

Bozizé en difficulté
 

 

deux-complices-copie-1.JPG

 

 

24/01/2013 à 19h:07 Par François Soudan Jeune Afrique

 

L'accord conclu à Libreville le 11 janvier place le chef de l'État, François Bozizé, sous surveillance. La plupart de ses prérogatives, c'est au nouveau Premier ministre qu'elles reviennent.


Le chef est nu, mais il reste le chef. À en juger par les attendus de l'« accord politique de Libreville sur la résolution de la crise politico-sécuritaire en République centrafricaine » signé le 11 janvier sous la houlette - et parfois la dictée - des présidents tchadien et congolais Déby Itno et Sassou Nguessole général François Bozizé est désormais, et pour les trois années à venir, un chef d'État sous tutelle. À l'image en somme de ce qu'est devenu son propre pays. Contraint de concéder l'essentiel du pouvoir exécutif à un gouvernement de transition dirigé par un Premier ministre, Nicolas Tiangaye, issu des rangs de l'opposition, réputé peu malléable et de surcroît irrévocable, le président centrafricain ne pourra pas compter sur une Assemblée nationale à sa dévotion pour bloquer ou contourner son action. En attendant des législatives anticipées, les députés sont en effet tenus de voter « en l'état » les projets de loi adoptés par le gouvernement.


François Bozizé, dont l'accord du 11 janvier précise qu'il « ne peut se présenter pour un autre mandat » en 2016, est donc rentré à Bangui à bord du vieux C-130 Hercules présidentiel, délesté de la plupart de ses prérogatives et sous haute surveillance de ses pairs d'Afrique centrale, qui ont prévu un étroit mécanisme de contrôle de la « bonne foi des parties ». En échange, le chef de l'État centrafricain demeure l'hôte du Palais de la renaissance, alors que ses adversaires exigeaient son départ immédiat. Un maintien dans les lieux payé au prix fort.


Quelle posture pour Bozizé ?


C'est désormais l'heure des choix pour François Bozizé. Soit il adopte une posture, nouvelle pour lui, de sage au-dessus de la mêlée, arbitre et régulateur des conflits qui ne tarderont pas à survenir dans la perspective de sa succession, tout en préparant sa sortie. Soit il compte sur le temps, l'usure et les divisions déjà apparentes entre les rebelles de la Séléka et une classe politique dont les principaux leaders se bousculent au portillon de la future élection présidentielle pour élargir sa marge de manoeuvre, se réintroduire dans le jeu, et, qui sait, rebattre les cartes.


Dans cette éventualité, il lui faudra, à lui comme aux autres, s'assurer ce qui en Centrafrique plus qu'ailleurs est la condition essentielle de toute survie : des moyens financiers, d'autant plus convoités qu'ils sont rares. En dehors des très faibles recettes budgétaires classiques, dont la gestion reviendra au Premier ministre, qui demain contrôlera les revenus du diamant et des contrats miniers ? Le président va sans doute exciper de l'article 8 de l'accord de Libreville, qui le fait « garant de la sécurité des personnes et des biens sur l'ensemble du territoire national », pour exiger sa part. Nul doute qu'elle lui sera âprement disputée. 

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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 08:33

 

 

 

rebelles-rca.jpg

ex-rebelles de l'APRD; Laurent Djim-Woie ici au centre

 

 

RFI   jeudi 24 janvier 2013

 

De notre envoyé spécial à Bangui

 

En Centrafrique, la Seleka exige la libération de tous les prisonniers politiques. La semaine dernière, le président François Bozizé a promis qu’il était prêt à libérer tous ces détenus, mais il a demandé en contrepartie aux rebelles de se conformer à l’accord de Libreville en cantonnant leurs hommes. Pendant ce temps, les prisonniers attendent.

 

En raison de ses maigres moyens et de la tension qui régnait alors dans Bangui, Clarisse Ngamba savait que cette année, Noël ne serait pas fastueux. Cependant, elle ne s’attendait pas à vivre un tel calvaire. Le mois dernier, son compagnon Laurent Djim-Woïe, un ancien cadre de l’ex-rébellion de l’Armée populaire pour la restauration de la République et de la démocratie (APRD), a été arrêté par la garde républicaine et transféré à la section recherche et investigation de la gendarmerie.

 

« Il a été arrêté le 24 décembre. Je suis partie là-bas le matin, je l'ai vu. Il avait des blessures partout. On dit qu'il est le chef rebelle de Paoua. Mais les gens de Paoua ont déjà déposé les armes », s'insurge la compagne de Laurent Djim-Woïe. D'après elle, il est détenu en dehors de toute procédure judiciaire.

 

A Bangui, d’autres familles vivent dans l’effroi, incapables d’obtenir la moindre information sur le sort de leurs proches portés disparus. Combien sont-ils ? Impossible à dire. Selon nos informations, le Comité international de la Croix-Rouge n’a toujours pas eu accès à plusieurs centres de détention, dont la prison militaire de Bossembele, que les Centrafricains ont surnommée Guantanamo.

 

 

 

NDLR : Des prisonniers politiques en Centrafrique aujourd'hui, il n'y a pas Laurent Djim-Woie et il n'y en a pas qu'à la SRI. Il y en a encore et toujours dans les geôles du camp de Roux et au "Guantanamo" de Bossembélé. Les accords de Libreville demandent pourtant clairement leur libération immédiate. Tout cela n'est pas de nature à ramener le calme et la paix dans le pays. Le jeudi dernier lors de la réunion théâtrale de Bozizé au palais, il avait été interpelé par Michel Djotodia au sujet de la libération des prisonniers politiques mais jusqu'ici, rien ne se fait. Quid du sort de Serge MAGNAN ? Le Centrafricain MACKPAYEN est toujours détenu au camp de Roux et sa santé se détériore compte tenu de ses antécédents cardiologiques. Son procès avait brutalement interrompu et puis plus rien. Son cas est précisément celui d'un prisonnier politique et entre dans la situation de ceux qui doivent être libérés au plus vite ainsi que ceux nombreux de la prison spéciale et personnelle de Bozizé à Bossembélé. C'est un scandale ! Qu'attendent les organisations de droits de l'homme et la Croix Rouge pour mettre les projecteurs sur ces cas manifestes de violation de droits de l'homme.   

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 10:30

 

 

 

militaires sud af


 

 

 

RFI  mercredi 23 janvier 2013

 

En Centrafrique, plusieurs forces internationales sont toujours présentes dans le pays. Outre les Ougandais qui pourchassent la LRA dans le sud-est du pays, des soldats français, d’Afrique centrale et d’Afrique du Sud restent positionnés dans la capitale centrafricaine.

 

De notre envoyé spécial à Bangui

 

La crise militaire est passée et les soldats, qu’ils soient Centrafricains ou étrangers, sont moins visibles. L’armée française a été appelée vers un autre théâtre d’opération, le Mali, et dans les rues de Bangui, les treillis frappés du drapeau tricolore sont désormais beaucoup plus rares. « Avec la crise, nous sommes montés à 604 personnels. Les 240 personnels qui resteront d'ici la fin de la semaine reprendront la mission initiale qui est d'assurer un soutien logistique et technique à la Fomac. Et bien sûr, si la situation venait de nouveau à se dégrader, ils assureraient la protection de nos ressortissants et de nos intérêts », explique le lieutenant-colonel Benoît Fine, commandant du détachement français sur place.

 

La force multinationale d’Afrique centrale, elle, n’est pas en phase de désengagement. Ses effectifs devraient passer de 780 à 900 militaires. Mais sa mission évolue. « Nous allons remplir la mission qui est la nôtre, c'est-à-dire reconduire les rebelles à leur base originelle, tel que ça a été décidé dans les accords de Libreville. Il n'y a pas de raison qu'ils refusent puisqu'ils les ont signés », avance le général Jean-Félix Akaga, le patron de la Fomac.

 

Dernière force étrangère présente sur le terrain, près de 250 soldats sud-africains sont encore à Bangui. Si l’on aperçoit de temps à autres leurs véhicules surmontés de mitrailleuses, pour eux aussi l’urgence est passée. Ce mardi, certains d’entre eux faisaient leurs emplettes dans les magasins de souvenirs.

 

Source : http://www.rfi.fr/afrique/20130123-rca-forces-internationales-toujours-bangui-fomac

 

NDLR : Et les troupes sud-africaines et ougandaises dans tout cela. Elles plient bagage quand ? 

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 02:43

 

 

 

cyriaque-gonda.jpg

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 22 Janvier 2013 14:04


Cyriaque Gonda, porte-parole de la Majorité présidentielle a réagi ce 22 janvier 2013, pour dénoncer les exactions commises ces derniers temps par les rebelles de la coalition Séléka dans l’Est de la République Centrafricaine. Des exactions commises dans les villes de Dimbi et Kémbé (centre-est).


L’information du pillage dans ces villes a été confirmée ce mardi à Radio Ndeke Luka par plusieurs témoins dont Monseigneur Aguiré, Evêque de Bangassou. D’importants cas de pillages dans l’Administration ainsi que chez les particuliers ont été même enregistrés.


L’ancien ministre d’Etat à la communication a exprimé son mécontentement alors qu’il a été reçu par le nouveau Premier ministre du pays, Maître Nicolas Tiangaye. La rencontre de ces personnalités a porté sur les consultations entamées par la primature, relatives à la composition de la nouvelle équipe gouvernementale de transition.


Selon Cyriaque Gonda, « la nouvelle conquête provoquée par Séléka a constitué l’un des points épineux débattus au cours de son entretien avec le Premier ministre. Ces violations des Droits de l’Homme ne vont pas dans le sens de l’accord de paix signé le 11 janvier dernier à Libreville. Un accord qui a prévu de garder la sérénité, le retrait, le cantonnement des rebelles, donc de s’abstenir de toutes exactions. Une manière de pouvoir former un gouvernement d’Union nationale pour un retour définitif de la paix dans le pays ».


Revenant sur les consultations, le président du Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN) a indiqué qu’ « il a été question de voir avec son interlocuteur la méthodologie du travail, comment les choses devraient être faites. Une fois rassembler les éléments, rendre compte au président de la République François Bozizé qui suit avec intérêt la question ».


A propos de cette nouvelle avancée de la Séléka, l’inquiétude monte à ce jour d’un cran à Bangassou (est). La plupart de la population a fui en brousse. Raison évoquée : des rumeurs font état d’une attaque imminente de la ville par Séléka.


L’autre souci soulevé par les habitants de Bangassou est aussi la présence des rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony qui est loin de prendre fin.

 

 

 

NDLR : A quand le départ des troupes sud-africaines et des mercenaires ougandais et autres congolais de RDC ? 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 01:17

 

 

 

gl Issa Issaka cema de Séléka à dte et le gl Arda Hakoum

 

 

http://www.afrik-online.com   janvier 15th, 2013

 

Les négociations de Libreville ont coupé la pomme de discorde en deux : Bozizé reste mais c’est comme s’il n’était plus président. Président honorifique dirait-on, président sur papier, puisque dorénavant, il ne pourra plus cumuler la présidence et le portefeuille de la défense, véritable gilet par balles qui a eu pas mal des trous les jours passés.


En face, nous avons une rébellion hétéroclite qui doit ranger ses chargeurs et ravaler sa détermination. La récréation est terminée. On arrête de se faire peur. Il faut oublier Bangui et rentrer dans les rangs (enfin, pour quelques-uns). Du coup, les chefs militaires se sentent quelque peu trahis car la « bande » s’était donnée le mot pour ne rien céder au départ de l’ogre de Bangui et de focaliser les tractations sur un seul et unique thème : comment Bozizé va quitter le pouvoir ?


Denis Sassou N’Guesso et ses pairs ont eu raison des ambitions pénales de la Séléka contre Bozizé. Une proposition fantaisiste qui n’avait d’ailleurs aucune chance d’aboutir. Et ils le savaient déjà.


Les chefs militaires doivent maintenant se rendre à l’évidence. Ainsi en a décidé Libreville. Les dissidents ont beau dire ne pas être concernés par les accords signés avec leur chef, ils sont obligés de s’y faire : Bozizé reste en place jusqu’en 2016 et doit entre-temps nommer un tout-puissant premier ministre consensuel et « inzapable » proposé par l’opposition politique et la rébellion.


Pour l’heure, seul le nom de Maître Nicolas Tiangaye (« mets-moi », en Lingala, langue parlée au Congo-Brazzaville, pays frontalier de la RCA). François Bozizé espère que la rébellion puisse lui faire une autre proposition mais l’évidence conduit à penser que Maître Tiangaye sera le seul candidat à ce poste, celui-là même qui avait proposé la destitution de Bozizé pour haute trahison et la dissolution de l’assemblée.  Il doit choisir entre Tiangaye ou Tiangaye, ce qui revient au même !


Entre ce dernier et Michel Djotodia, le chef du Séléka, le courant passe d’ailleurs très bien !


“Je vais partir de suite pour Brazzaville. Je reviendrai demain (mardi) à Bangui avec Michel Djotodia” avait annoncé l’encombrant très potentiel PM à l’AFP


Dire que cela donne du fil à retors à Bozizé est un euphémisme. En gros, il sauve son fauteuil Présidentiel mais doit se séparer de son gouvernement. C’est ce qui s’appelle se tirer une balle dans le pied. Une expression pas très compliquée pour une personne qui a fait carrière dans le métier d’armes. Il va y avoir des grincements de dents de ce côté-là aussi.


En attendant, Bozizé fait languir les Banguissois. Il fait durer le plaisir. De toute façon, ce sera la dernière fois où il prendra une décision capitale en tant que président. Ça ne s’invente pas ! 

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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 00:45

 

 

joseph-kony-wanted

 

 

21 jan. 2013

 

Le porte-parole de l’armée ougandaise, Felix Kulayigye, annonce aujourd’hui qu’un des gardes du corps de Kony, le général Binani, a été tué le 18 janvier lors d’un accrochage avec des troupes ougandaises dans la jungle centrafricaine, à environ 380 kilomètres au nord de Djéma, à proximité de la frontière sud-soudanaise. « Nous avons eu un renseignement selon lequel le groupe se trouvait là et des escouades ont été déployées pour leur donner la chasse », explique M. Kulayigye. Selon le porte-parole de l’armée ougandaise, le général Binani était également responsable de la collecte de nourriture et des opérations d’enlèvements d’enfants.

 

(Source : AFP)

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 01:43

 

 

 

rebelles Séléka

 

Centrafrique : insatisfaction de certains rebelles


RFI  20 jan. 2013

 

RFI rapporte aujourd’hui que de nombreux rebelles du Séléka s’estiment insatisfaits des accords de Libreville. « Cet accord-là, nos chefs l'ont signé, mais nous ne sommes pas satisfaits parce qu’on a déjà signé des accords avec Bozizé il y a fort longtemps. Six années se sont écoulées depuis, et aujourd’hui encore, nous vivons comme des singes : pas de route, pas d’eau potable, pas d’école. Bozizé n’a rien fait! On va encore signer des accords, mais combien de temps va-t-il encore s’écouler avant qu'ils ne portent leurs fruits? », s’indigne un vétéran de l’UFDR et membre du Séléka, le colonel Hamadine Guidam. « Nous avons patienté de 2006 à 2012, mais on ne va pas patienter de 2013 à 2014. Nous voulons le dialogue et s’il ne se réalise pas nous sommes prêts. Nous avons toutes les forces pour rentrer dans Bangui », poursuit un autre rebelle, Oumar Oscar. Par ailleurs, avec plusieurs autres combattants, M. Oscar tient un barrage à l’entrée de la ville de Bambari et taxe chaque personne voulant entrer ou sortir de la ville.

(Source : RFI)

 


RCA: qui sont vraiment les combattants de la Seleka?

 

Par RFI lundi 21 janvier 2013

 

 

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 Le chef d’état-major de la Seleka, le général Issa Issaka (d) et

le chef des opérations le général Arda Hakouma 

 

 

Il y a une dizaine de jours, la Seleka a signé un accord avec les autorités de Bangui. De cette rébellion qui a mené une offensive fulgurante en direction de la capitale, on sait qu’elle est une alliance de rébellions précédentes. Mais dans l’ensemble, elle reste assez mystérieuse.


« Ce sont des mercenaires venus du Soudan, des wahabbites soutenus par des puissances étrangères qui veulent exploiter notre pétrole », assurait il y a peu un ministre de François Bozizé.


Pour démentir cette accusation et montrer aux yeux du monde qu’ils sont bien des enfants du pays, les rebelles de la Seleka ont déployé un drapeau centrafricain à la première barrière marquant l’entrée de leur territoire.


Le colonel Christian Djouma Narkoyo affirme haut et fort que le seul agenda de cette alliance, née il y a 40 jours, est national. Et qu’il n’y a pas d’islamistes dans ses rangs : « Hier, on nous traitait d’islamistes et de wahabbistes pour la simple raison que l’islam est entré par le Nord et que l’on est à 90% des musulmans. Ce que je sais, c’est que je suis Centrafricain, on est tous des Centrafricains, il n’y a pas de raison de traiter l’un de nous d’étranger. »


L’attitude sur le terrain des combattants confirme cette affirmation. Ceux-ci sont plus souvent préoccupés par l’idée de taxer une cigarette au visiteur de passage que de prêcher une lecture rigoriste du Coran. Aujourd’hui, si la Seleka est composée de diverses rébellions actives au nord du pays, d’anciens militaires mécontents ou de jeunes engagés de la dernière minute, dans les localités de Damara, Sibut, Grimari et Bambari, la quasi-totalité de la troupe est issue de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR).


Ce n’est donc sûrement pas un hasard si le président, le chef d’état-major, le chef des opérations et le porte-parole de la Seleka proviennent de ce mouvement.


Sur le terrain, les combattants sont équipés de kalachnikov, de fusils de brousse, de lance-roquettes, de mortiers ou bien même de couteaux. Les véhicules tout-terrain surmontés de mitrailleuses sont peu nombreux. Un armement sommaire mais qui s’est révélé suffisant pour mettre l’armée en déroute.

 

Comment on vit sous le joug de la Seleka

 

A Bambari, Grimari ou Sibut, on n’a jamais connu l’opulence. Mais depuis que la Seleka a conquis ces villes, le quotidien a sérieusement empiré. Dans la seule de ces trois localités à avoir connu des combats, Bambari, toutes les administrations ont été saccagées. Des entreprises ont été pillées. Paroles d’habitants inquiets ou en colère :


« Il n' y a plus de marchandise ici, se plaint un homme. Le sucre, le sel, le savon... tout est cher ! Il n’y a pas de ravitaillement, la route est bloquée. Comment va-t-on vivre ? Auparavant, ce n’était pas comme cela. Maintenant,vers 10-11h, le marché commence à se vider et tout le monde a peur ». « Le problème, c’est la nuit, renchérit une femme. Si on ouvre la porte, les rebelles ramassent tout ce qu’ils peuvent prendre, les assiettes, les marmites… tout est parti. »


Les combattants de la Seleka ne seraient donc que de vulgaires pillards ? Jean Franklin, un jeune de Sibut, tempère cette accusation : « Les vrais rebelles sont très disciplinés et ils ne causent pas que des dégâts. Ce sont les volontaires, ceux qui suivent les rebelles, qui se promènent avec de longs couteaux. Ceux-là pillent par-ci par-là. Ils prennent les garçons et les maltraitent en les tabassant et en les fouettant », raconte-il.


Pour contrôler les troupes et punir les voleurs au sein des rangs de la rébellion, des brigades de surveillance ont été mises en place. Une initiative encore trop embryonnaire pour que la population se réconcilie avec la Seleka.

 


Source : http://www.rfi.fr/afrique/20130120-rca-combattants-seleka-centrafrique

 

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