Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 23:37

 

 

Ban Ki moon

 

UNOCA/ Communiqué de presse N° – 008 Bis 

UNOCA/Libreville (Gabon), 11 octobre 2011 – Les questions relatives à la lutte contre l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) ont dominé les travaux du Séminaire du Bureau Régional des Nations Unies pour l`Afrique centrale (UNOCA) sur le renforcement des efforts sous-régionaux en matière de paix et de sécurité, tenu du 10 au 11 octobre à Libreville, capitale du Gabon.

A l’issue des débats, les participants ont exprimé le vœu que la communauté internationale s’implique profondément dans le combat contre la LRA, en prenant des mesures nécessaires pour la mobilisation des ressources et en continuant à soutenir les efforts de l’Union Africaine ainsi que ceux des institutions régionales et sous-régionales.     

Les Représentants spéciaux du Secrétaire général de l’ONU en République démocratique du Congo (RDC), au Burundi, auprès de l’Union Africaine et en Afrique centrale, ont partagé avec les experts et des collègues du Système des Nations Unies, les informations utiles sur ce mouvement de rébellion, qui sévit en République Centrafricaine, en RDC, au Soudan et en Ouganda.  

Mr. Abou Moussa, Représentant Spécial du Secrétaire général de l’ONU en Afrique et chef de l’UNOCA, présentera un Rapport détaillé sur ce dossier  sensible lors de la session du Conseil de Sécurité de novembre prochain.  

Par ailleurs, les participants au Séminaire de Libreville ont lancé un appel afin que « l`approche sécurité humaine » soit davantage prise en compte dans les mécanismes de consolidation de la paix et la prévention des conflits.

Le Centre pour les Droits de l`Homme et la Démocratie en Afrique centrale a invité les acteurs concernés, y compris les équipes pays des Nations Unies, la Communauté économique des Etats d`Afrique centrale (CEEAC) et l’UNOCA, à renforcer leurs actions dans ces secteurs. Il s`est félicité de l’ouverture de l’UNOCA, expliquant qu’il peut en améliorer la coordination et, aussi, « prêter sa capacité politique stratégique de plaidoyer et de dialogue pour faciliter la coopération avec les Etats, les organisations sous-régionales et les partenaires au développement bi et multilatéraux ».  Dans cette démarche, une place importante devrait être accordée à la situation des femmes et des enfants.  

Cette responsabilité est d’autant plus importante que l’UNOCA assure depuis peu le Secrétariat du Comité consultatif permanent des Nations Unies pour les questions de sécurité en Afrique centrale, mission jadis assumée par le Centre régional de l`ONU pour le désarmement en Afrique (UNREC) basé a Lomé, au Togo.

  

Contact presse : Dr. Norbert N. OUENDJI – Public Information Officer - UNOCA / ouendji@un.org- Tél. 00 241 04 62 04 16

 

A PROPOS DE L’UNOCA. Inauguré en mars 2011, le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) basé à Libreville (Gabon), a pour mission, entre autres, d`aider les pays de la sous-région dans les domaines de la prévention des conflits et la mise en place des mécanismes de gestion commune des crises potentielles. A cet effet, il accompagne les institutions sous-régionales, dont la CEEAC, son principal partenaire, dans le renforcement de leurs capacités d’alerte et de médiation. L’assistance dans l’organisation des élections libres et pacifiques, la promotion de la collaboration avec les Agences, Fonds et Programmes de l’ONU dans la sous-région dans le cadre du renforcement de la Bonne gouvernance, du respect des droits de l’Homme, de la lutte contre le crime organisé transnational et le trafic d’armes légères, etc. mobilisent également l’UNOCA, qui couvre dix pays : Angola, Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, République du Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République démocratique du Congo (RDC), Sao Tomé et Principe, Tchad.  Le Bureau est dirigé par Mr. Abou Moussa, Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations Unies

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 23:56

 

 

 

Jan Grauls 

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 10 Octobre 2011 13:58

Les Nations Unies entendent évaluer les actions menées par le pouvoir de Bangui dans le cadre de la consolidation de la paix, la sécurité et la lutte contre la pauvreté. A cet effet, une mission conduite par Jan Grauls, ambassadeur onusien et président de la Configuration RCA de la Commission de Consolidation de la Paix est arrivée ce lundi 10 octobre 2011 en Centrafrique.

La mission fait suite à l’adoption formelle le 13 septembre dernier à New York, de la 2ème revue du Cadre Stratégique pour la Consolidation de la Paix arrivée à expiration.

Objectif, apprendre davantage sur l’état de finalisation du document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté de 2ème génération (DSRP II), évaluer les progrès accomplis dans le processus de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR) ainsi que sur la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) avec un accent sur la stratégie de réintégration. Aussi, évaluer la mise en œuvre des pôles de développement, identifier les moyens par lesquels le fonds de Consolidation de la Paix peut apporter son soutien et s’engager avec la partie nationale dans l’identification des points d’achoppement dans le processus de consolidation de la paix dans le pays.

La question de la réconciliation nationale après les élections législatives et présidentielles de 2011 et leurs résultats est également à l’ordre du jour. Le message est axé sur  l’encouragement des autorités nationales à travailler avec toutes les parties (majorité et opposition) afin de jeter les bases d'un dialogue ouvert et inclusif en ouvrant l'espace politique.

Il s’agit également de discuter de la bonne gouvernance et de l’Etat de Droit, des conséquences des conflits armés sur les enfants, de la violence sexuelle dans les conflits et des pôles de développement.

L’ambassadeur Jan Grauls compte aussi au cours de sa mission, se rendre personnellement à Ndélé et Kaga Bandoro au nord-est du pays pour toucher du doigt la situation des populations de ces régions en proie à l’insécurité.

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 02:04

 

 

Ban Ki moon

 

BANGUI, République Centrafricaine, 7 octobre 2011 / African Press Organization (APO)

Son Excellence Monsieur Jan Grauls, Ambassadeur, Représentant Permanent de la Belgique auprès des Nations Unies à New York et Président de la Configuration RCA de la Commission de Consolidation de la Paix ainsi que des membres de la Configuration centrafricaine à la Commission de Consolidation de la Paix, entreprendront une mission en Centrafrique du 10 au 15 octobre 2011, pour discuter avec les autorités, les partenaires nationaux et internationaux du processus de consolidation de la paix dans le pays.

La mission souhaite ainsi évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des priorités clés identifiées pour la paix en RCA dans le Cadre stratégique pour la consolidation de la Paix et sur la base de la deuxième revue du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix, adoptée de manière informelle à New York le 13 Septembre 2011 et poursuivre la discussion sur l'engagement futur entre la Commission de Consolidation de la Paix et la RCA après l'expiration du Cadre stratégique pour la consolidation de la paix.

Il s'agira de promouvoir le principe de l'appropriation nationale par le Gouvernement centrafricain, principe qui a fait ses preuves par le développement d'une vision partagée et inclusive pour l'avenir du pays à travers la consolidation de la Paix et le développement. La question de la réconciliation nationale après les élections législatives et présidentielles de 2011 et leurs résultats sera à l'ordre du jour. Le message sera axé sur l'encouragement des autorités nationales à travailler avec toutes les parties (majorité et opposition) afin de jeter les bases d'un dialogue ouvert et inclusif en ouvrant l'espace politique. Il s'agira également de discuter de la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS) et du processus de Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR), de la bonne gouvernance et de l'Etat de Droit, des enfants et les conflits armés et la violence sexuelle dans les conflits et des pôles de développement.

Les objectifs de cette mission seront :

Aâ) D'apprendre d'avantage sur l'état de finalisation du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté de deuxième génération (DSRPII) ;

ââ) D'évaluer les progrès accomplis dans le processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) et sur la Réforme du Secteur de Sécurité (RSS), avec un accent sur la Stratégie de Réintégration et l'élaboration d'une stratégie à long terme de la RSS ;

ââ) D'évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre des pôles de développement et identifier les moyens par lesquels le Fonds de Consolidation de la Paix peut apporter son soutien ;

ââ) De s'engager avec la partie nationale dans l'identification des points d'achoppement dans le processus de consolidation de la paix du pays.

Monsieur Grauls et la délégation qui l'accompagne se rendront aussi à Ndélé, dans le Bamingui Bangoran, au Nord-est du pays.


La délégation est composée de :

- Mr. Jan GRAULS, représentant permanent de Belgique auprès des Nations Unies et Président de la Configuration RCA à la Commission de Consolidation de la Paix ;

- Mr. Charles Armel Doubane, Représentant Permanent de la République Centrafricaine auprès des Nations Unies ;

- Mr. Abulkalam Abdul MOMEN, Représentant Permanent du Bangladesh auprès des Nations Unies ;

- Mr. Frederic JUNG, Premier Secrétaire à la représentation permanente de la France auprès des Nations Unies ;

- Mr. Filip VANDEN BULCKE, Premier Secrétaire à la représentation permanente de la Belgique auprès des Nations Unies ;

- Mr. Amador SANCHEZ RICO, Premier Secrétaire à la représentation permanente de la Commission de l'Union Européenne auprès des Nations Unies ;

- Mme. Alessandra TRABATTONI, Officier de consolidation de la paix, au Bureau d'appui de la Consolidation de la Paix ;

- Mr. Brian Williams Chef PBF au Bureau d'appui de la Consolidation de la Paix;

- Mr. Régis ONANGA, de la mission du Gabon aux Nations Unies.


SOURCE : BINUCA



Copyright 2011 African Press Organization.
Tous droits réservés.

  

 NDLR : Si les Nations Unies avaient tout fait pour garantir la tenue de vraies élections avec des résultats incontestatbles, on en serait pas aujourd'hui. Jan Grauls et Mme Zewde Work portent une responsabilité certaine dans le fait d'avoir tout fait pour que ces élections se soient déroulées sans listes électorales informatisées ni cartes d'électeurs fiables. Il était inévitable qu'elles aient logiquement débouché sur le hold-up de Bozizé dont les limites et les conséquences  s'étalent à présent sous leurs yeux, avec une assemblée nationale monocolore et quasi familiale dont l'opposition est totalement absente.

La RCA en est toujours au même point qu'avant les dernières élections s'agissant de l'insécurité que sèment les différents mouvements de bandits armés tels que la LRA de Joseph KONI et le FPR de Baba LADDE que le gouvernement de Bozizé est incapable de bouter hors du pays. Si les rebelles de l'APRD ont été plus ou moins désarmés dans l'Ouham-Pendé, d'autres régions du pays comme la Vakaga, la Haute-Kotto avec son chef-lieu Bria sont toujours dans l'oeil du cyclone.

Les contradictions entre l'UFDR de Damane et les différentes ailes de la CPJP continuent de faire de nombreux morts. Où est la paix que les Nations Unies veulent consolider ? La RCA est un Etat en faillite totale. Son ministre des finances est considéré comme persona non grata aux USA.Son président est malade mais le cache.  Sa capitale vit quasiment sans eau potable ni courant du fait des délestages chroniques qui empirent. Une épidémie de choléra vient de se déclarer. Il faut regarder cette réalité en face. C'est vraiment l'apocalypse...!    

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 22:19

 

 

 

Bourgi

 

Par RFI jeudi 06 octobre 2011

Interrogé, le 22 septembre 2011, par les policiers de la brigade financière dans l'enquête préliminaire ouverte après ses accusations de financement occulte de politiciens français par des chefs d'Etat africains, l'avocat franco-libanais est à nouveau entendu ce jeudi 6 octobre 2011. Cette fois, c'est le juge chargé de l'instruction du dossier des « biens mal acquis » qui doit l'auditionner.

Trois chefs d'Etat, ainsi que plusieurs membres de leurs familles, sont visés par cette procédure judiciaire dite des « biens mal acquis » : le Congolais Denis Sassou Nguesso, l'Equato-Guinéen Téodoro Obiang Nguema, et feu le Gabonais Omar Bongo. Ils sont suspectés de détournements de fonds publics et de blanchiment d'argent.

Mais ils font également partie des chefs d'Etat cités par Robert Bourgi comme ayant versé des fonds en espèces à l'ex-président Chirac, à son Premier ministre Dominique de Villepin, ou encore à l'ancien leader d'extrême droite Jean-Marie Le Pen. Cette diplomatie parallèle des mallettes intéresse évidemment le magistrat instructeur des « biens mal acquis ». Car l'argent des deux dossiers est probablement le même.

Qu'il s'agisse de financements politiques occultes ou d'achats de biens en France, propriétés prestigieuses, oeuvres d'art, voitures de luxe, les dizaines voire les centaines de millions d'euros engagées proviennent de captations présumées de rentes pétrolières, forestières et de détournements probables de richesses nationales. Il s'agit là du fond de l'affaire des « biens mal acquis ». C'est en tout cas le principal réquisitoire dressé contre les familles dirigeantes du Congo, du Gabon et de Guinée équatoriale par Transparency International France et Sherpa, les deux associations à l'origine de la procédure, et qui demandaient cette audition d'Albert Bourgi, un homme rompu à ces arcanes peu reluisants de la Françafrique.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 23:09

 

 

 

La-Chine.jpg

 

Boz-et-Hu-Jin-Tao.jpg

 

 

Bangui AFP / 04 octobre 2011 22h08 - Un nouvel hôpital offert par la Chine à la Centrafrique, a été inauguré mardi à Bimbo au sud de Bangui, par le président François Bozizé, a annoncé mardi soir la radio nationale.

 

D'un coût estimé à 4 milliards FCFA (61 millions d'Euros), et d'une capacité de 100 lits, cet hôpital bâti hors de Bangui est la seconde structure sanitaire construite par la Chine après l'Hôpital de l'Amitié situé à la sortie nord de Bangui.

 

C'est aussi le premier grand centre de santé de la région qui regroupe l'Ombella M'poko et la Lobaye, deux préfectures affectées par une épidémie de choléra.

 

Vendredi, le ministre centrafricain de la santé avait annoncé que le pays était touché par une épidémie de choléra ayant fait au moins une dizaine de morts.

 

L'hôpital, a été baptisé Elisabeth Domitien, du nom de la première femme centrafricaine nommée Premier ministre par Jean-Bedel Bokassa dans les années 70.

 

Outre ces deux hôpitaux, la Chine a également construit gratuitement ces dernières années dans la capitale centrafricaine un stade de 20.000 places, 100 logements sociaux à 15 kilomètres à l'ouest de Bangui, et achève la construction d'une usine hydroélectrique à Boali III à 95 km au nord de Bangui.


(©)

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 22:52

 

 

Ntsimi.jpg

 

Bangui, 03.10.2011 - 13H - (L'Indépendant) - Le camerounais Antoine Ntsimi, président de la Commission de la CÉMAC (Communauté économique et monétaire des États d'Afrique centrale) aurait été limogé lundi par le président congolais Denis Sassou Nguesso qui est en même temps le président chargé des réformes de la sous-région.

M. Ntsimi qui préside la commission de la CÉMAC depuis avril 2007 et qui a pourtant bénéficié d'astronomiques indemnités de départ (plus de 2 milliards de CFA, une première dans l'histoire de toutes les institutions de la CÉMAC) aurait été limogé pour "gestion opaque", a-t-on appris lundi auprès d'une source à Brazzaville.

 L'information n'a pas encore été confirmée de source indépendante. Contactés, les services de la CEMAC ne souhaitent pas pour le moment réagir. Toutefois, nous fait-on savoir qu'Antoine Ntsimi se trouve depuis le mois d'avril au Cameroun.

 Du côté de la présidence congolaise, c'est le silence radio.

Selon les nouvelles règles de rotation adoptées lors du 10ème sommet de l'organisation tenu à Bangui en janvier 2010, le poste de président de la commission de la CÉMAC devrait revenir à la République Centrafricaine.

Un sommet de la CEMAC est prévu d'ici peu.

 

Parfait-Mbay-portrait.jpg

NDLR : Selon nos informations, Parfait Anicet Mbay se verrait bien comme successeur de ce Antoine Ntsimi à la CEMAC mais aux dernières nouvelles, Bozizé aurait refusé ce qui aurait mis le malheureux prétendant dans tous ses états. Après avoir dilapidé toute la trésorerie du BARC, ce serait une véritable prime à la casse que Mbay puisse se retrouver à la CEMAC.  

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 23:47

 

 

 

Lettre-felicitation-MLPC-au-PS.JPGLettre-felicitation-MLPC-au-PS-finJPG.JPG

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 02:30

 

 

 

 

Baba laddé signe l'accorde Bangui

 

 

Par Kpangbandjé - 28/09/2011 JdB

Ils se sont rendus dans le fief du rebelle tchadien pour discuter avec lui

 

Le groupe des ambassadeurs africains en poste à Bangui en collaboration avec le HCR, le BINUCA et le ministère centrafricain de la communication et de la culture démocratique et civique, ont effectué un déplacement de 48 heures à Kaga Bandoro dans la préfecture de la Nana Gribizi du dimanche 25 au lundi 26 septembre 2011. L’objectif principal de ce déplacement était de rencontrer le chef rebelle Baba Laddé pour discuter avec lui. Auparavant, ils étaient dans la préfecture de la Lobaye où ils ont célébré la journée internationale de la paix avec des pygmées Aka. L’équipe est composée du doyen des ambassadeurs africains à Bangui M. Gaspard Mugaruka, ambassadeur de la République démocratique du Congo ; de M. Yahaya Tabare Zaria ambassadeur de la République fédérale du Nigéria, de la représentante spéciale du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, de Mme Margaret Vogt, Chef du Bureau intégré des Nations unies en Centrafrique, de M. Alfred Taïnga Poloko, ministre centrafricain de la communication et de la culture démocratique et civique.

D’après une source diplomatique, le vrai but de ce déplacement était de rencontrer le chef rebelle tchadien Abdel Kader Baba Laddé présent dans cette préfecture depuis 2008. Le Médiateur de la République centrafricaine s’y est pourtant rendu à plusieurs reprises afin de discuter avec Baba Laddé sur son retour au Tchad mais malheureusement, la négociation du prélat était vouée à l’échec puisque Baba Laddé a toujours gardé sa position. Ce serait la première fois que le groupe des ambassadeurs africains en poste à Bangui se rendent auprès du patron du FPR depuis le début de la crise. Pour l’instant, rien n’a filtré de cette rencontre mais il convient de signaler que le problème du retour de Baba Laddé a beaucoup préoccupé ces diplomates. De mémoire fraîche, une rencontre avait eu lieu entre ces ambassadeurs et le Médiateur Pomodimo et, quelques jours après, avec Mme Margaret Vogt dont le thème principal du débat était la présence de Baba Laddé dans le pays. S’ils se sont rendus cette fois physiquement auprès de ce dernier, on se demande s’ils réussiront à faire vraiment entendre raison à Baba Laddé.

 

NDLR : C’est tout simplement ahurissant ! Il n’y en qu’en Centrafrique que des choses comme cela peuvent se passer. C’est le résultat de l’invraisemblable incapacité des autorités politiques et militaires de Bangui à régler le cas de ce chef rebelle tchadien qui a trouvé son sanctuaire sur le territoire centrafricain depuis maintenant trois ans en toute impunité et dont les éléments sévissent, volent et pillent les paysans et éleveurs dans les zones rurales de la RCA. Est-ce la vocation de ces ambassadeurs et autres diplomates africains de suppléer aux carences et à la démission du gouvernement centrafricain ? On marche vraiment sur la tête à Bangui et maintenant les diplomates africains s’y mettent aussi… !

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 19:27

 

 

 

jean_eyeghe_ndong.jpg 

 

 

 Le Pen

 

Par Olivier Rogez RFI mercredi 28 septembre 2011

Omar Bongo s'est vanté d'avoir donné de l'argent à Jean-Marie Le Pen. C'est du moins ce qu'affirme sur RFI, Jean Eyeghe Ndong, ancien Premier ministre d'Omar Bongo, devenu aujourd'hui, l'un des chefs de file de l'opposition. L'ex-chef du gouvernement confirme par ailleurs la pratique généralisée des valises sous la présidence d'Omar Bongo

RFI: Vous êtes l’ancien Premier ministre gabonais, vous avez été en fonction jusqu’en 2009. On parle beaucoup en France de l’affaire des valises d’argent entre les présidents africains et les responsables politiques français. Vous-même, lorsque vous étiez Premier ministre, avez-vous entendu parler de ces histoires de valises d’argent qui transitaient du Gabon vers la France, ou vu des valises d’argent transiter du bureau de feu le président Bongo vers la France ? 

Jean Eyeghe Ndong: J’en ai entendu parler comme beaucoup mais je n’en ai pas vu personnellement. Mais je sais qu’il a été question de valises d’argent entre le Gabon et la France. 

RFI: C’était une pratique courante ?

J.E.N: C’était une pratique courante, entre le président de la République gabonaise et certaines autorités françaises.

RFI: Est-ce que Omar Bongo en parlait ?

J.E.N: A ceux à qui il faisait des confidences. Moi je sais qu’il m’a fait la gentillesse de me dire un jour qu’il a eu quelques gentillesses avec le président de l’extrême droite française. 

RFI: Il vous l’a confirmé ?

J.E.N: Il me l’a confirmé.

RFI: Est-ce qu’il parlait de ses relations avec Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy ? 

J.E.N: En ce qui me concerne je dirais qu’il m’en a parlé en termes tout à fait normaux. Il me parlait des problèmes d’Etat français et gabonais. C’est ce que je peux dire. Mais je ne peux pas vous le dire, non pas parce que je ne dois pas vous le dire, mais bien parce que ce n’est pas le cas : le président Omar Bongo ne m’a pas parlé de ses relations personnelles avec ces messieurs. 

 
 

RFI: Quand Omar Bongo vous a parlé de versements d’argent à Jean-Marie Le Pen, c’était pour en rire, pour s’en vanter ?  

J.E.N: C’était vraiment pour en rire. Pour en rire uniquement. Pas pour s’en vanter ! Puisqu’il le faisait avec d’autres... Mais pour en rire, en disant « ce Monsieur, pourtant il est raciste mais il n’empêche que je lui ai fait cette gentillesse des valises d’argent ». 

RFI: Est-ce que vous avez croisé Robert Bourgi à Libreville au palais présidentiel?  

J.E.N: Oui, je l’ai croisé plusieurs fois au cabinet du président ! Nous étions souvent, deux ou trois matins dans la semaine en salle d’attente, quand lui ou moi devions être reçus par le président de la République. On se voyait, on se disait bonjour, c’est tout.

RFI: Et qu’y faisait-il ?

J.E.N:  Il attendait d’être reçu pour s’entretenir avec le président et faire son travail d’avocat de l’Etat gabonais. Mais je peux dire à titre de conseil à monsieur Bourgi qu’il avait intérêt à se taire. Puisqu’il en sait beaucoup, à mon avis il ferait mieux de se taire. Ses révélations doivent servir à assainir les relations franco-gabonaises, pour ne pas dire les relations franco-africaines. 

RFI : Si c’est l’objectif, ne doit-il pas donc au contraire crever l’abcès ? 

J.E.N: Justement, puisque, semble-t-il, la justice doit s’en saisir. C’est une occasion pour Bourgi non seulement de confirmer ses dires mais (surtout) de préconiser des solutions qui tendraient à assainir les relations entre les hommes politiques français et gabonais. Entre l’Etat français et l’Etat gabonais. 

RFI: Comment fonctionnait ce système de versements occultes ? Est-ce que c’était des rétrocommissions sur de l’argent versé par la France ou est-ce que c’était l’argent du pétrole gabonais ?  

J.E.N: Cher monsieur, vraiment, croyez moi, j’ai été Premier ministre de 2006 à 2009. Je n’en sais rien. Et les Gabonais savent que le dernier Premier ministre d’Omar Bongo ne sait rien de ces pratiques. 

 

Jean-Marie Le Pen ancien président du Front national

J'ai rendu visite à Monsieur Bongo, mais j'ai rendu visite au roi du Maroc, à Monsieur Houphouët-Boigny, aux responsables du Congo-Kinshasa, j'ai rencontré le président Reagan. Aucun de ses personnages ne m'a donné d'argent...

28/09/2011 par Guillaume Naudin

RFI: Vous ne savez rien de ces pratiques mais vous en avez été le témoin ?  

J.E.N: J’ai eu connaissance de ces pratiques de par mes fonctions et parce que j’ai eu la possibilité d’avoir des conversations avec des personnalités de tout bord. Mais je n’en sais pas plus. 

RFI: Donc Omar Bongo disposait de sommes d’argent en liquide qui n’apparaissaient pas au Trésor ni dans les comptes publics ? 

J.E.N:  S’agissait-il de l’argent personnel d’Omar Bongo? De l’Etat gabonais? De l’argent du pétrole ? Je n’en sais rien. Mais les pratiques de valises, c’est réel. 

RFI: Omar Bongo ne vous a jamais demandé à vous, personnellement, de vous charger de ces tâches ?  

J.E.N: Pas du tout. 

RFI: Selon vous, pourquoi faisait-il ça ? Etait-ce pour lui une façon d’entretenir des rapports de proximité absolue avec la classe politique française ?  

J.E.N: Vous savez, les relations entre la France et le Gabon datent de longtemps. C’est séculaire n’est-ce pas. Et Omar Bongo était une pièce maîtresse dans les relations franco-gabonaises depuis les années 1959/1960. Par conséquent, devenu président de la République, il a continué de l’être et c’est à ce titre là qu’il a opéré comme il l’a fait, à sa manière. Qu’il ai eu raison ou tort, ça le regarde. Mais je ne peux pas le juger. Vous savez, chez nous, on respecte les morts. Monsieur Omar Bongo doit être respecté malgré tout. Qu’ils le laissent tranquille, là où il est. 

RFI: Puisque vous pensez que la justice française doit faire la lumière sur cette affaire, pensez-vous qu’au même titre, la justice gabonaise doit faire la lumière sur ces pratiques de l’époque Bongo ?  

J.E.N: Mais bien sûr ! Si la justice gabonaise est une justice indépendante, et s’il y a des Gabonais qui saisissent la justice, elle devra faire son travail ! On verra pour cet aspect, ce qu’il convient de faire. Mais il est souhaitable que la lumière soit faite pour ce qui concerne l’argent gabonais. 

RFI: Est-ce que vous pensez que les pratiques d’Omar Bongo ont cessé depuis la présidence de son fils Ali Bongo ?  

J.E.N: Je n’en sais rien, mais ce que je peux dire c’est que je serais étonné que de telles pratiques cessent immédiatement, comme par enchantement. Cela m’étonnerait. 

RFI: Pourquoi ?  

J.E.N: Vous le savez comme moi, ce sont des pratiques qui sont courantes dans certains cercles…et il serait quelque peu étonnant qu’elles cessent du jour au lendemain ! Quelles sont les dispositions qui sont prises pour que de telles pratiques cessent ? 

RFI: Manifestement c’est une question de volonté personnelle. Si le président Ali Bongo souhaite mettre un terme à ces pratiques il le peut ? 

J.E.N: Bien-sûr ! Mais est-ce sa volonté ? Et même s’il le voulait, il y a la partie française, dont il faut également s’assurer de la volonté. S’il y a volonté de part et d’autre, je comprendrai que vous me demandiez si ces pratiques ont cessé. Mais je n’en sais rien… je serais étonné. 

 

RFI: Venons-en au chapitre politique. Le Gabon prépare les élections législatives qui devraient se tenir en théorie avant la fin de l’année, d’après le calendrier fixé par les autorités. Serez-vous candidat aux législatives ? 

J. E.N: Monsieur, je ne peux pas vous dire que je serai candidat dans la mesure où je ne suis pas d’accord avec la tenue des élections telles que le gouvernement veut les organiser, c’est-à-dire sans que les conditions de transparence soient réunies (…) : la technique biométrique doit être insérée dans le processus électoral, mais aussi le fonctionnement de la Commission électorale. Vous vous souvenez d’ailleurs - en tout cas moi je m’en souviens - que le ministre de l’Intérieur, lors de la dernière élection présidentielle, est venu proclamer les résultats des élections alors que la Commission électorale n’avait pas encore fini de centraliser les résultats. C’est vous dire… Il en est de même de la Cour constitutionnelle. Vous savez qu’il y a ce qu’on appelle la récusation. (Or) le président de la Cour constitutionnelle a des liens familiaux avec Ali Bongo. Normalement, il devrait être récusé. Cela n’a pas été le cas. Cette Cour s’est chargée, comme si de rien était, de proclamer les élections présidentielles et de dire qu’Ali Bongo était élu, dans toute l’irrégularité du monde. 

RFI: Si les conditions que vous exposez ne sont pas prises en compte, l’opposition boycottera-t-elle le scrutin ? 

J.E.N: Nous aviserons. Mais ce que je peux vous dire, c’est qu’au jour d’aujourd’hui, nous nous organisons pour que le gouvernement prenne en compte nos revendications, qui sont les revendications légitimes du peuple gabonais qui, depuis des années, souhaite que les élections se déroulent dans la démocratie la plus totale, dans la sincérité la plus totale, afin que ces élections soient crédibles, c’est tout. C’est tout ce que nous demandons. 

J.E.N: Vous appartenez à une formation qui a été dissoute par le gouvernement, parce que son président, André Mba Obame, avait proclamé sa victoire à la présidentielle. Si demain, individuellement ou non, vous participez aux législatives, n’est-ce pas une façon de reconnaître finalement, la présidence d’Ali Bongo

RFI: S’il vous plaît! Monsieur Mba Obame a revendiqué sa victoire à l’élection présidentielle en qualité de candidat indépendant, c'est-à-dire avant que l’Union nationale ne voit le jour ! C’est vous dire qu’il n’est pas normal qu’on dissolve le parti Union nationale pour cette raison. C’est une décision illégale de notre point de vue, qui participe de la dictature instaurée par Ali Bongo depuis qu’il est à la tête de l’Etat. Quant à reconnaître monsieur Ali Bongo comme président de la République, pour l’instant, et pour ce qui nous concerne, il n’en est pas question ! Nous le disons depuis le lendemain du 30 août 2009 : Ali Bongo a volé les élections. Il a été mis à la tête de l’Etat dans des conditions douteuses et on ne peut donc pas le reconnaître comme président de la République. 

J.E.N: Est-ce que A. Mba Obame à l’intention de rentrer au Gabon ? 

RFI: Bien sûr qu’il en a l’intention, après ses soins en Afrique du Sud. Il est en convalescence et sera de retour dans quelques semaines au Gabon.

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 00:11

 

 

drapeaux_rca_ue_200.jpg

 

 

Dans l’après-midi du jeudi 22 septembre 2011, M. Nicolas Westcott, directeur général Afrique du service Européen pour l’action extérieure, a conféré au siège de l’Union Européenne à Bangui avec les représentants de l’opposition centrafricaine regroupés au sein du Front pour l’Annulation et la Reprise des Elections (FARE-2011).

Cette rencontre, pour le FARE 2011, était d’importance, car les leaders de l’opposition persistent dans leur détermination de la non-reconnaissance des résultats des élections du 23 janvier 2011.

 Des agissements contraires aux principes démocratiques

 Pour le FARE-2011, ce qui s’est passé le 23 janvier 2011 n’est ni plus ni moins un hold-up électoral relevant des violations de la Constitution du 27 décembre 2004, de la loi portant Code Electoral, ainsi que des recommandations pertinentes du Dialogues Politique Inclusif de décembre 2008.

Les leaders du FARE 2011, pour attester de la véracité de leurs propos, ont mis en évidence les rapports de l’Union Européenne, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de l’Electoral Institute of South Africa (Eisa) et de l’Observatoire National des Elections (ONE). Puis, ils ont expliqué à Nicolas Westcott les fondements de leur lutte qui s’inscrivent dans la sensibilisation et la mobilisation de l’opinion nationale et de la communauté internationale contre des agissements contraires aux principes démocratiques qui sont les aspirations profondes du peuple centrafricain. Le FARE-2011 a dénoncé avec la dernière vigueur ce qu’il a qualifié de ‘’fraudes industrielles’’ opérées par le régime qui refuse tout dialogue malgré que l’opposition démocratique se dise disposée à toute ouverture pour éviter une crise postélectorale dont la République Centrafricaine pourrait faire l’économie.

 Il faut réunir toutes les compétences

Evoquant l’hypothèse de l’Annulation et la Reprise des élections législatives et présidentielle du 23 janvier 2011, le FARE-2011 estime que l’opposition a été exclue de l’Assemblée Nationale sur des bases frauduleuses et non conformes aux principes démocratiques. La préparation des nouvelles élections pour l’opposition démocratique ne peut être que l’œuvre d’un gouvernement digne de confiance rassemblant toutes les sensibilités. Ce gouvernement devrait avoir pour mission de définir, de respecter et de faire appliquer un agenda précis, qui comporterait la révision du Code Electoral, la recomposition de la Commission Electorale Indépendante, le recensement électoral, l’édition des cartes et listes électorales informatisées. Parmi d’autres tâches qui seront assignées à ce gouvernement au-dessus de tout soupçon figurent le redécoupage des circonscriptions électorales, le libre accès des partis politiques d’opposition aux médias publics, la neutralité de l’Administration et des forces de défense et de sécurité. Pour la banqueroute qui se profile à l’horizon, le FARE-2011 préconise que soient utilisées toutes les compétences pour adopter et faire appliquer un programme d’urgence.

Pour que ces propositions aboutissent, le FARE-2011 n’exclut pas le rétablissement de la paix, qui passe par la finalisation du DDR avec l’appui de la communauté internationale et l’éradication des rébellions étrangères installées en République Centrafricaine, notamment le Front Patriotique pour le Redressement (FPR) de Baba Laddé et l’Armée de Résistance du Seigneur de l’ougandais Joseph Koni.

Œuvrer et sauver le peuple centrafricain

 Scandalisé par les différentes interdictions faites à l’opposition de tenir ses meetings, le FARE-2011, au cours de la rencontre avec le directeur général Afrique du Service Européen de l’Action Extérieure, a posé la problématique fondamentale de l’existence et du libre fonctionnement des partis politiques de l’opposition démocratique. Cette problématique, a souligné le FARE-2011, se pose avec une acuité sans précédent. Dans ce chapitre, l’opposition démocratique s’est insurgée contre le rôle partisan des médias publics qui passent le plus fort de leur temps à diaboliser le FARE-2011 et les autres partis n’appartenant pas à la majorité présidentielle. Le FARE-2011 a également fait ressortir les interdictions de sortie du territoire national dont ont été victimes ces leaders pendant un certain temps après les élections législatives et présidentielle. Dans les mesures anti-démocratiques prises par le pouvoir en place, l’opposition démocratique centrafricaine n’a pas manqué de citer le sabotage du meeting du FARE-2011 du 27 août 2011 et l’interdiction de la rentrée politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) qui devait se dérouler le 10 septembre 2011.

Comme pour mieux enfoncer le clou, les leaders du FARE-2011 ont conclu par l’instrumentalisation de la Cour Constitutionnelle, qui n’a aucune possibilité de dire le droit et qui contribue à fermer ainsi toute perspective à la résolution de la crise postélectorale actuelle par voie légale. La situation en Centrafrique, selon l’opposition, est préoccupante et menace toute la sous-région. C’est ainsi qu’elle lance un appel à la communauté internationale pour œuvrer et sauver le peuple centrafricain.

Source : quotidien Le Confident du 27 sept 2011

 

Partager cet article
Repost0
Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales