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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 15:44

 

 

 

 

boganda.jpg

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 29 Mars 2012 14:29

Le peuple centrafricain rend hommage ce  29 mars 2012, à Barthélémy Boganda. Il s’agit de la commémoration de  l’anniversaire de la disparition tragique en 1959, dans un accident d’avion, de Barthélémy Boganda, fondateur de la République. La journée est décrétée fériée, chômée et payée.

L’ensemble du gouvernement centrafricain, avec à sa tête le président François Bozizé, a rendu hommage à celui que tout homme politique dans le pays, considère, pouvoir comme opposition, comme la référence.

Haut-lieu de cette commémoration, le village Boganda. François Bozizé s’y est rendu, ainsi que les partenaires au développement, pour une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs et défilé funéraire suivie par la visite des huit sites des épaves de l’avion. C’est à proximité de ce village que l’avion qui transportait Barthélemy Boganda s’est écrasé.

La cérémonie de Bobangui situé à 75 kilomètres de Bangui dans la Lobaye (sud du pays) , a été présidée par Célestin Leroy Gaombalet, président de l’Assemblée Nationale. Après le défilé, il s’est rendu à Bérengo avec sa suite pour déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de l’ancien président Jean-Bedel Bokassa.

La particularité cette année est que, tous les défunts Chefs d’Etat ainsi que certains leaders sont aussi à l’honneur. Des gerbes de fleurs sont déposées par certains membres du gouvernement et autorités locales sur les tombent des anciens présidents tels que  Ange-Félix Patassé, André Kolingba, David Dacko, Jean-Bedel Bokassa, sans oublier le professeur Abel Goumba.

Se souvenir de Boganda leader charismatique centrafricain ne se résume pas seulement à Bobangui. Selon certains Banguissois interrogés par Radio Ndeke Luka, les circonstances de la mort de ce dernier devraient être « clarifiées ».

D’ailleurs certains auteurs centrafricains commencent à tenter de faire la lumière sur cette tragique disparition. Le cas de Béngué Bossin qui dans un ouvrage, a affirmé que Boganda est décédé plusieurs années après le crash de l’avion de 1959, suscite un vif débat dans la classe politique centrafricaine.

Dans sa rubrique intitulée « Lissoro » consacrée à cette commémoration, Radio Ndeke Luka s’est aussi posée plusieurs questions relatives « à la vérité sur le décès de Baganda qui tarde à venir. Et la radio de remarquer que sous le régime du défunt président André Kolingba, la commémoration du 29 mars a été suspendue. Cette décision politique mérite réflexion, indique la radio ».

Pour d’autres, notamment les jeunes générations  qui le connaissent par ouïe dire, il a « beaucoup contribué au développement du pays, sa lutte n’avait pas encore atteint son apogée, il reste et demeure le père de la nation centrafricaine. L’exemple de Boganda mérite d’être copié par ses successeurs, car c’était un homme généreux qui aimait son pays ».

Seulement affirment d’autres, depuis la disparition de Boganda, « aucun homme politique n’a réellement mis en œuvre l’héritage sinon les idéaux politiques de ce grand homme. Chaque régime pense d’abord à s’enrichir avec son clan, son entourage. Ces dirigeants se livrent ainsi à la gabegie, au détournement bref, à la mal gouvernance au détriment du peuple qui souffre quotidiennement ».

La commémoration du 29 mars de cette année intervient dans un contexte social très précaire. La ville de Bangui ainsi que certaines villes des provinces manquent cruellement d’eau potable. Pour illustration, il y a plus d’une semaine, la population de Bangui peine à s’approvisionner. La raison évoquée par la seule Société d’Etat de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA) est la difficulté liée au captage de l’eau pour traitement depuis le fleuve Oubangui. Une situation provoquée par l’étiage sévère enregistré cette année.

A cela s’ajoutent des remous sociaux issus des conséquences de la suspension des Conseils d’Administration des entreprises publiques. La décision a perturbé le fonctionnement de ces sociétés conséquences : perlée de grève dans les principaux hôpitaux du pays voire d’autres secteurs tels la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).

L’autre aspect à mettre en lumière en relation avec cette fête est l’insécurité grandissante provoquée par les rebellions étrangères. De multiples cas d’exactions perpétrées ces derniers temps par les éléments de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) sur les populations des préfectures de Mbomou et Haut Mbomou et la traque en janvier dernier du Général rebelle tchadien Baba Ladé par le Tchad et la République Centrafricaine, en sont une parfaite illustration.

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 00:49

 

 

 

Les images se passent de commentaire et résument assez clairement la fascination de Bozizé Yangouvonda pour l’œuvre destructrice de Bokassa mais aussi et surtout le mimétisme de ce dernier dans son modèle de gestion des affaires de la République Centrafricaine et de l'équilibre entre ces différentes composantes... La RCA, le seul pays au monde où l'histoire bégaie ou se répète régulièrement.

 

 

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Bokassa-et-son-aide-de-camp-Bozize-place-Tien-An-Men.JPG

  Bokassa et son aide de camp Bozizé ici à droite derrière son patron place Tien An Men (Pékin)

 

 

Fraçois Bozizé et Bokassa

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 00:27

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

17 artisans miniers tués sur ordre dun chef de parc à Nguinguidja

Radio Ndéké Luka Mercredi, 28 Mars 2012 15:45

Les droits des animaux primeraient-ils sur les droits de l’Homme? Difficile de répondre à cette interrogation. 17 artisans miniers ont été torturés et tués par des archers sur le chantier d’exploitation de l’or de Nguinguidja, localité située dans la sous-préfecture de Bakouma (extrême-est).

L’ordre de cette tuerie a été donné par le responsable d’un parc national appelé « Safari Kawa ». Il a reproché aux jeunes le fait qu’ils aient illégalement procéder à l’exploitation artisanale de l’or sur un site interdit qu’est justement le parc.

Des témoins interrogés le 27 mars 2012 par le correspondant de Radio Ndeke Luka ont affirmé que « pour intimider ces artisans miniers, le responsable de ce parc leur a présenté 3 crânes humains ».

Alertées, les forces de défense et de sécurité se sont rendues sur les lieux. Elles ont procédé à l’arrestation de ce responsable. Il a été par la suite transféré à la Section de recherches et d’investigations (SRI) à Bangui pour nécessités d’enquête.

Face à ce comportement inhumain, la population s’est soulevée et a brûlé un véhicule de cette société. Aussi, une marche pacifique a été organisée pour dénoncer ce qu’elle appelle « un carnage humain ». Un mémorandum a été remis au préfet de la région.

Dans le document en question, les mécontents ont exigé la traduction effective de ce présumé criminel et ses complices devant la Justice et la fermeture immédiate du site de la Safari Kawa.

Le préfet de la région a convoqué une réunion d’urgence avec la population pour calmer la tension. Il a promis aux manifestants de tout mettre en œuvre pour trouver une solution à leur revendication.

A titre rappel, en 2011, des archers de la ville de Bambari (centre-est) ont été engagés par les opérateurs économiques du secteur minier de Mbomou et Haut Mbomou pour sécuriser les chantiers. Il s’agit d’une réponse aux exactions de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, une rébellion qui sévit en maitre dans ces préfectures.

 

 

La mangue, une manne qui comble la ration alimentaire à Bangui

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Radio Ndéké Luka Mercredi, 28 Mars 2012 15:47

Il suffit de se balader dans la ville de Bangui ou de faire le tour de certains ménages pour se rendre à l’évidence que la mangue est en passe de devenir le principal aliment très prisé par les centrafricains. Pendant que certains la mangent pour complément en vitamine ou calories, d’autres en  mangent comme complément ou en remplacement des repas.

Ceci démontre que la saison des mangues apparait comme un moment de bonheur pour certaines familles surtout démunies. Ces mangues viennent combler le vide de la ration alimentaire dans ces familles.

Seulement, la cueillette des mangues contribue à un fort taux de la déperdition scolaire si non d’absentéisme chronique de certains élèves. Ces derniers préfèrent plutôt sécher les cours au profit de la recherche de la mangue.

Selon certains consommateurs interrogés ce 28 mars 2012 par Radio Ndeke Luka, « n’ayant pas la possibilité d’avoir 3 repas par jour comme vainement prôné par le gouvernement, nous sommes obligés de faire recours aux mangues pour assurer la ration alimentaire de notre famille. Aussi, pour contourner la montée en flèche des prix des denrées alimentaires, les mangues constituent une porte de sortie facile pour joindre les 2 bouts. Nous consommons les mangues parce qu’elles sont très digestives ».

Selon Léon Modomalé, Chef de section de l’information, éducation et communication au Ministère de la santé, « la mangue est riche en vitamine, sels minéraux et glucide. Sa consommation est bonne pour l’organisme, car elle calme la faim. Toutefois, indique-t-il, des précautions hygiéniques méritent d’être prises pour éviter d’avaler les microbes : Bien la laver, se laver les mains ».

Léon Modomalé  conclut que « la consommation excessive de la mangue provoque la constipation ».

 

NDLR : Voilà à quoi sont réduits les Centrafricains aujourd’hui sous le règne de Bozizé-Ndoutingaï-Findiro. C’est bien triste ! Le pays produit au moins des mangues contrairement à quelqu’un qui disait qu’il ne « produirait rien et n’exporterait aussi rien !

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 00:17

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

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L’eau potable, une denrée rare à Bangui

Radio Ndéké Luka Mardi, 27 Mars 2012 14:31

L’eau potable devient de plus en plus une denrée rare dans certains quartiers de la ville de Bangui. Les populations parcourent des dizaines de kilomètres à la recherche de ce précieux liquide indispensable à la vie humaine. Le constat a été fait le 26 mars 2012, par les reporters de Radio Ndeke Luka.

De Gobongo à Boy-rabe, en passant par la cité Jean XXIII jusqu’au PK 11 et bien d’autres secteurs, la crise d’eau potable se fait sentir. Plusieurs bornes fontaines sont fermées.

Des enfants, pousse-pousse en mains, accompagnés de leurs mères avec des cuvettes sur la tête, parcourent tous les quartiers à la recherche de cette denrée.  Parfois, ils se réveillent à trois heures du matin afin de trouver un peu d’eau. Mais ces efforts sont souvent vains. Dans certains quartiers, c’est même une veillée qui est organisée autour des fontaines avec tous les risques, ceci en vue de ramener l’eau à la maison.

« Nous ne savons quoi faire pour nos procurer de l’eau potable. Pourtant, la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA) nous envoie régulièrement des factures que nous payons, même si l’eau n’a pas été consommée », ont clamé certains consommateurs interrogés par Radio Ndeke Luka.

Mais cette pénurie ne demeure pas sans explication. Pierre-Alfred Lébaramo, directeur technique de la SODECA justifie cette situation par le fait que « la rivière Oubangui a complètement tari. Cet étiage sévère ne permet plus à cette unique société de distribution de collecter l’eau dans sa pompe. Pour lui, les difficultés ne viennent pas des installations techniques ».

Toutefois, pour pallier cette situation, la SODECA a engagé des piroguiers pour faire le dragage des zones de captage en vue d’avoir de l’eau pour ses consommateurs.

Cette pénurie d’eau dans plusieurs quartiers de Bangui intervient moins d’une semaine, après que le pays ait célébré la journée mondiale de l’eau. Le constat fait à cette occasion était que c’est presque l’ensemble du pays qui est touché par ce problème d’approvisionnement en eau potable malgré un réseau hydrographique dense.

 

Un officier de la FOMAC grièvement blessé et une femme tuée, calme précaire à Combattant

Radio Ndéké Luka Mardi, 27 Mars 2012 14:40

Un calme précaire est revenu dans la matinée de 26 mars 2012, au quartier Combattant situé dans 8ème arrondissement de la ville de Bangui. Une accalmie intervenue suite à l’agression dans l’après-midi du dimanche, d’un officier des Forces Multinationales d’Intervention en Afrique Centrale (FOMAC) par des bandits riverains au Camp M’poko, où sont basés les militaires.

Dans les faits ont expliqué des témoins à Radio Ndeke Luka, « l’officier en question de nationalité congolaise de Brazzaville, a été poignardé par 2 malfrats. Ces derniers ont tenté de déposséder leur victime de ses biens. La victime suit encore ce lundi des soins intensifs au dispensaire de ce camp».

« Cette situation a occasionné une réaction systématique de ses frères d’armes qui ont improvisé une descente musclée  dans le quartier suspecté d’abriter les malfrats. Ils ont procédé à des fouilles dans plusieurs ménages, pour rechercher les auteurs de ce crime crapuleux », ont indiqué d’autres témoins.

« Les actions menées en représailles par les éléments de la FOMAC, ont entrainé  la mort d’une femme et de nombreux cas de blessés graves. Du coup, une vive tension s’est déclenchée entre les parties en conflit », ont remarqué certaines sources.

Par peur de représailles, plusieurs autres personnes ont du quitter  le secteur, pour trouver refuge dans d’autres quartiers. La Police et la Gendarmerie ont multiplié des actions pour rétablir l’ordre dans ce quartier.

Il faut dire que les relations entre les éléments de la FOMAC et une partie de la population riveraine sont toujours conflictuelles. Ces militaires en mission d’appui à un retour définitive de la paix en République Centrafricaine ont toujours fait l’objet de vol.

A titre de rappel, en avril 2011, un lieutenant du contingent congolais a été poignardé par des malfrats. Il a été évacué à Libreville au Gabon. Au mois de mai de la même année 2 militaires du contingent tchadien  ont été victimes d’une agression. L’un d’autres eux était décédé.

Le 11 mars 2012, un autre militaire toujours de nationalité congolaise a été dépossédé de son téléphone portable et d’une somme de 20 000 francs CFA (environ 30 euros). Dimanche 18 mars de cette même année, 2 éléments du contingent gabonais ont été pris en otage par la bande de ces mêmes bandits. Une importante rançon leur a été versée par les frères d’armes  des otages avant toute libération.

Il y a juste une semaine au PK 12, un militaire du Bataillon d’Intervention Territorial (BIT) a tiré à bout portant sur un élément de la garde présidentielle. Le décès de ce militaire avait provoqué des vives tensions avant la gendarmerie n’ait calmé la situation.

 

Plus de 20 personnes atteintes de la rage à Bozoum

Radio Ndéké Luka Mardi, 27 Mars 2012 14:38

Difficile de se promener ces derniers temps dans la ville de Bozoum sans risque d’être mordu par un chien enragé. Plus de 20 personnes sont déjà atteintes de cette maladie. Elles manquent de vaccin contre la rage. La situation perdure depuis  2 semaines.

L’information est confirmée ce mardi 27 mars 2012 par le correspondant de Radio Ndeke Luka. Pour l’instant, les professionnels de santé de la localité peinent à dire avec exactitude le nombre exact des personnes infectées.

Selon le correspondant, « le centre de santé de Bozoum vient de commander des vaccins depuis Bangui, des vaccins destinés à immuniser les chiens et les personnes infectées contre la maladie ».

 

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 16:32

 

 

 

RCA carte-2

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 26 Mars 2012 14:50

Un habitant du village Gofo, localité située à 9 kilomètres de Bantangafo (nord), a été décapité le week-end dernier à l’aide d’une épée par des personnes armées non identifiées. L’acte s’est produit aux environs de 10 heures locales (11TU).

Il s’agit d’une énième attaque en l’espace d’un mois. Les malfrats sont assimilés à des éleveurs venus du Tchad qui multiplient des attaques contre les populations autochtones.

Un habitant de Batangafo interrogé par Radio Ndeke Luka a indiqué que « les assaillants avaient pour cible les bœufs des paysans. Ils ont été repoussés par les villageois constitués en auto-défense, ceci devant la passivité des forces de défense et de sécurité basées dans la ville ».

Rappelons que depuis plusieurs mois, les régions de Batangafo et de Kabo (nord) sont en proies aux attaques répétées de ces hommes armés non identifiés.

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 00:39

 

 

 

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine

Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

 

Bangui, 24 Mars 2012

Bangui : Joseph Kony serait en RCA à la tête d’environ 700 hommes

 

Abou Moussa UNOCA

 

 

D’après les informations, le chef de l’Armée de résistance du seigneur (LRA), Joseph Kony, se trouverait sur le territoire centrafricain à la tête d’un effectif allant de 200 à 700 hommes, a annoncé hier Abou Moussa, représentant spécial des Nations Unies pour l'Afrique centrale, dans une vidéo-conférence à Entebbe en Ouganda, selon une dépêché de l’Agence France Presse (AFP).

En séjour actuellement à Entebbe pour une réunion destinée à élaborer une stratégie régionale de lutte contre la LRA, Abou Moussa a relevé que malgré cet effectif apparemment insignifiant, « la LRA reste un danger pour la région ».

L'envoyé spécial de l'Union africaine pour la lutte contre la LRA, Francisco Madeira, a pour sa part souligné dans son intervention l'importance de la coopération entre les pays qui connaissent les atrocités de la LRA, à savoir la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, l’Ouganda et le Sud-Soudan. En plus de cette coopération transfrontalière, il a mis l'accent sur l'importance des renseignements.

D’après les informations, 5000 soldats des pays concernés devraient être formés et basés au Sud-Soudan à la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC) pour poursuivre la lutte contre la LRA. La mission de cette troupe consistera à arrêter Joseph Kony, le neutraliser.

Début janvier 2012, des conseillers militaires américains ont été dépêchés dans la Sous-région pour appuyer les forces armées des quatre pays affectés, par des encadrements, la communication et les renseignements en vue de renforcer la lutte.

Ces derniers jours, la région de Rafaï, au sud de la République centrafricaine, connait fréquemment les attaques de la LRA. Des hommes et des femmes qu’ils trouvent sur le chemin sont obligés à porter leur bagage à une certaine distance dans la forêt avant d’être libérés.

Depuis 1988 Joseph Kony dirige le mouvement terroriste de la LRA contre le régime de Kampala. A cause de ses multiples exactions, il est inculpé de viol, mutilations, meurtres et recrutement d'enfants soldats par la Cour pénale internationale (CPI).

 

Bangui : L’ONU et l’UA déterminées à neutraliser la LRA en 2012

Kony fri

 

 

« Nous sommes optimistes, et notre détermination est grande pour que 2012 connaisse des résultats significatifs dans le traitement du dossier LRA », a déclaré le représentant spécial des Nations Unies pour l’Afrique centrale, Abou Moussa dans un communiqué de presse publié par le bureau régional de l’ONU pour l'Afrique centrale (UNOCA) depuis Libreville au Gabon.

« C'est une priorité pour l'Union africaine et les Nations Unies », a-t-il rappelé avant d’entamer une mission conjointe ONU-UA qui consiste à visiter à partir du dimanche 25 mars, les différents pays affectés par la LRA de Joseph Kony.

La mission sera constituée du représentant spécial de l'ONU pour l'Afrique centrale, Abou Moussa, et de l'Envoyé spécial de l'UA pour la question de la LRA, Francisco Madeira et visitera le quartier général de la Force régionale d'intervention de lutte contre la LRA situé à Yambio, au sud-ouest du Soudan du Sud.

Elle ira aussi à Nzara, à 16 kilomètres de Yambio où se trouve l'Etat-major de secteur des troupes soudanaises engagées dans la Force régionale d'intervention. Ce déplacement permettra aux deux personnalités d’exprimer « la solidarité de l'Union africaine et des Nations Unies aux victimes des attaques de la LRA dans cette région, notamment les personnes déplacées », indique le communiqué.

Ce samedi 24 mars, Abou Moussa et Francisco Madeira vont assister à Juba, capitale sud-soudanaise, à la cérémonie officielle de lancement de l'Initiative de coopération régionale contre la LRA.

Il convient de rappeler que cette mission s’inscrit dans le cadre des activités conjointes ONU/UA pour mettre fin aux atrocités de la LRA en Centrafrique, en Ouganda, au Sud-Soudan et en RD Congo.

 

Bangui : La gendarmerie continue de veiller au redressement de la SONATU

 

bus SONATU

 

La priorité de l’équipe de coordination des activités de la Société nationale de transport urbain (SONATU), est de ‘’conserver en l’état’’ les 43 bus en circulation, a confié samedi le Directeur Général de la gendarmerie, le Colonel Pierre Chrysostome Sambia, au cours d’un entretien avec le RJDH.

« La nouvelle équipe essaie de préserver tous les véhicules qui sont en état de fonctionnement et d’assurer leur maintenance par un suivi quotidien (samedi et dimanche)», a-t-il annoncé faisant remarquer que certains bus immobilisés nécessitent une importante somme d’argent pour leur réparation, mais « d’autres ont des pannes de batterie, de tambour de frein, de radiateur, des jeux de garnitures de freins et d’autres petites pannes réparables ».

 S’agissant des dispositions prises sur la situation du personnel qui accuse un retard de salaire de 3 mois, le Colonel Sambia a précisé que des efforts sont en cours pour résoudre ce problème. « J’ai privilégié le retard de salaire, et je demanderai des conduites à tenir aux autorités qui m’ont désigné », a-t-expliqué.

Par ailleurs, compte tenu de la situation critique de la caisse de la Société et le nombre réduit de véhicules en circulation, il propose, dans les prochains jours, de revoir l’effectif du personnel, notamment celui des chauffeurs et des hôtesses, en attendant la fin de la crise.

« D’ici le 1er avril 2012, je serai amené à demander aux chauffeurs et aux hôtesses qui sont en surnombre de rester chez eux en attendent qu’une administration soit mise en place et reprenne ceux qui mériteraient d’être retenus et ceux qui doivent être remerciés », a annoncé le Colonel Sambia.

Il a par ailleurs conseillé aux usagers d’exiger les tickets de versement avant de descendre du bus afin d’éviter les cas de tickets parallèles.

Le Colonel Sambia s’est par ailleurs réservé de se prononcer sur la situation des personnalités interpellées dans l’affaire SONATU. « Nous devons laisser la justice faire son travail, je ne suis pas habileté à dénoncer quelque chose, du moment où une enquête est en vue sous la direction du Procureur de la République », a-t-il relevé.

Rappelons que le Directeur général de la gendarmerie, le Colonel Pierre Chrysostome Sambia a été désigné par le Conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics, pour assurer la coordination des activités de la SONUTA à cause de la crise qu’elle traverse depuis quelques semaines.

 

NDLR : Gérer une société de bus de transport urbain n’est pas la vocation d’une gendarmerie nationale. En décidant de confier la gestion même momentanée de la SONATU à la gendarmerie, Bozizé apporte la preuve qu’il est bel et bien un élève de Bokassa qui avait naguère désigné des militaires pour diriger la CNTR après la faillite des bus de SOTRECA, deux entreprises dont les Centrafricains se souviennent encore. Confier aux gendarmes ou aux militaires la gestion des entreprises n’est pas nécessairement un gage d’efficacité. Au sein même de la gendarmerie, il y a aussi des brebis galeuses qui cassent des véhicules et commettent des malversations.

 

Bouar : Les communautés invitées à une gestion rationnelle de l’eau

La population de Bouar a été sensibilisée hier sur la nécessité d’une gestion rationnelle des points d’eau dans la ville, a rapporté ce radio Maïgaro.

Initiée par le ministère de l’énergie et de l’hydraulique en partenariat avec l’Unicef et la Fao, cette rencontre vise à conscientiser les communautés sur l’impact d’une bonne gestion de l’eau sur la vie quotidienne de l’homme.

« Le but de cette rencontre est de sensibiliser les groupements agricoles à la bonne gestion des points d’eau et l’importance de l’eau dans les cultures vivrières, en particulier la culture maraichère», a souligné Constant Nganowa, directeur régional de l’hydraulique.

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 19:28

 

 

 

Boz garde à vous (2)

 

Les étudiants de l’Université de Bangui et la notion d’Etat de Droit

Radio Ndéké Luka Jeudi, 22 Mars 2012 14:43

Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en partenariat avec Radio Ndeke Luka vient de lancer ce 21 mars 2012, une émission publique sur le programme de Renforcement de l’Etat de droit (PRED).

L’activité a eu lieu à la faculté des droits à l’Université de Bangui. Etudiants, universitaires, partenaires au développement, cadres des ministères de la Justice, de la Défense ainsi que des curieux ont pris part à la rencontre. Le public cible a été bien sûr les étudiants en droit.

L’objectif recherché à travers cette émission publique est de faire connaitre aux centrafricains, le fonctionnement de l’appareil judicaire de leur  pays. Aussi,  impliquer les acteurs concernés dans le strict respect des procédures judiciaires dans un Etat dit démocratique. Il s’agit également de sensibiliser les étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques, les futurs hommes de la loi sur les principes de base de la justice.

Beaucoup d’étudiants ont participé au jeu concours organisé durant la sensibilisation. Les questions ont porté notamment sur le respect de la loi en cas de détention. C’est par exemple, le délai légal de garde à vue, les procédures de recours en cas de détention, la définition d’un Etat de Droit et les actes qui constituent une violation des Droits de l’Homme.

Tous les concurrents ont reçu des prix : un code de procédure pénale, un code de la famille et une loi portant protection de la femme. Ils se disent très satisfaits, car ils ont beaucoup appris à travers l’émission.

PourJean-Jacques  Ninga Wong, expert national au PRED / PNUD interrogé par Radio Ndeke Luka, « l’émission a pour mission d’attirer l’attention des étudiants de droit qui sont les juristes et futurs praticiens de droit sur un certain nombre de principes et pratiques liés à leur formation ».

Pour les étudiants, c’est un moment de joie, de partage d’expérience et de pratique sur les acquis du droit que l’université met à leur disposition.

Signalons qu’il s’agit d’un top qui vient d’être donné. Des séries de formations des acteurs judiciaires de Bangui et des provinces et des sensibilisations sur RNL s’ensuivront pour faire connaître au centrafricain ses droits.

 

NDLR : Cette initiative est une très bonne chose pour les étudiants en droit mais en RCA aujourd’hui, ce sont surtout les plus hautes autorités du pays qui ont besoin d’une formation en matière de respect de l’Etat de droit, à commencer par celles qui la foule systématiquement aux pieds comme Bozizé, Findiro et Ndoutingaï. Leur conception de la justice est si moyenâgeuse qu’on ne saurait parler d’Etat de droit aujourd’hui en Centrafrique devenue une véritable république bananière et la risée du monde entier.

 

 

pompe à eau Obo

 

penurie-eau.jpg 

 

RCA : difficile accès à l’eau potable

Radio Ndéké Luka Jeudi, 22 Mars 2012 14:41

En République Centrafricaine, malgré un important réseau hydrographique, l’accès à l’eau potable reste l’une des principales préoccupations de la population. Le pays ne dispose que d’une seule société d’eau qui est la Société de Distribution d’Eau en Centrafrique (SODECA).

Pour preuve, la répartition de l’eau potable reste inéquitable. Les quartiers du sud, de l’ouest et du nord sont mal desservis. On assiste souvent pour les quelques rares quartiers alimentés, à des coupures intempestives de l’eau. Un quartier peut rester plusieurs jours sans eau.

La population se rue souvent sur l’eau de puits ou encore l’eau de quelques forages construits à la ceinture de la ville. La pénurie d’eau a aussi conduit aux soulèvements populaires. Des soulèvements parfois durement réprimés par la police.

Toutefois, dans sa politique de distribution d’eau à ses habitants, le gouvernement avec l’appui de ses partenaires, tente ces derniers temps de construire surtout des forages dans les provinces du pays.

Le difficile accès à l’eau potable n’est pas toujours l’apanage de la ville de Bangui. Dans la ville de Bozoum, explique le correspondant de Radio Ndeke Luka, « les femmes doivent parcourir des kilomètres pour chercher l’eau de source. Elles se réveillent à l’aube pour s’approvisionner de cette denrée presque malpropre à la consommation humaine. Des maladies liées à la consommation de ces eaux sont fréquentes dans cette ville ».

A Bambari (centre-est), la SODECA n’arrive pas à satisfaire le besoin de la population en eau potable. A cela s’ajoute le nombre insuffisant de forages. La population est obligée de consommer l’eau des puits et des sources avec toutes les conséquences sanitaires possibles. La Croix Rouge Française et l’ONG Triangle Humanitaire souhaitent apporter leur soutien en donnant de l’eau potable.

« Pour la ville de Kaga Bandoro (nord), on compte moins de 20 bornes fontaines. 3 ou 4 quartiers peuvent posséder une seule borne fontaine. Les femmes sont obligées de se ruer sur les sources, l’eau des marigots ou de la rivière avec tous les risques sanitaires », raconte le correspondant de Radio Ndeke Luka.

Trouver de l’eau potable à Bria (nord-est) est aussi un parcours de combattant. La ville ne dispose que de 8 pompes manuelles. Selon les chiffres des services hospitaliers, 0,1% de la population accède à l’eau potable. L’eau courante est inexistante.

Selon les sources de Radio Ndeke Luka, « ce dysfonctionnement vient du fait que lors des affrontements sanglants en septembre 201, entre les principales ethnies de cette région que sont les Ronga et les Goula, plusieurs puits ont été fermés. Certains belligérants ont préféré jeté les cadavres dans les puits pour effacer les traces des crimes commis ».

La planète célèbre ce 22 mars 2012, la  journée mondiale de l’eau sur le thème « Sécurité de l’eau et de l’alimentation ». Cette journée a été recommandée lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement en 1992, et exécuté pour la première fois le 22 Mars 1993.

A travers cette journée, les Nations Unies ont voulu attirer l’attention du public ainsi que les dirigeants  sur l’importance de l’eau et soutenir la gestion durable des ressources en eau douce.

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 02:00

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

Batangafo : 1 personne tuée et 240 maisons incendiées par des hommes armés

Mardi, 20 Mars 2012 14:58

1 personne tuée, 2 autres grièvement blessées et plus de 240 maisons incendiées. C’est le bilan d’une attaque commis par des hommes armés non identifiés le week-end dernier. L’évènement a eu lieu aux alentours de Batangafo et Kako (nord). Il s’agit entre autres des villages Ouima, Boutima et Ouana (nord).

« Ce drame, le 2ème du genre en moins d’un mois, a ainsi fait déplacer les populations affectées vers Batangafo. Malheureusement, la ville ne dispose d’aucune structure pour accueillir les fuyards », a indiqué un témoin joint ce 20 mars 2012, par Radio Ndeke Luka.

Les personnes déplacées par cet évènement se servent désespérément des troncs d’arbres pour s’abriter et sont dépourvues de tout : vivres, ustensiles de cuisine, vêtements voire couchage.

Le même témoin précise que les malfrats sont assimilés aux éleveurs. Toutefois, un d’entre eux atteint par balle lors de l’attaque, a été retrouvé non seulement armé, mais en tenue militaire.

 

Progressif retour des ONG humanitaires à Rafaï après 3 semaines de fuite

Radio Ndéké Luka Mardi, 20 Mars 2012 14:56

La sous-préfecture de Rafaï (est) reprend vie 3 semaines après l’attaque en février dernier du village Agoumar (4 kilomètres de la ville) par la LRA. Des ONG humanitaires reprennent progressivement leurs activités dans la ville.

Il s’agit du Comité International de la Croix Rouge CICR, Merlin, Mercy Corps et Première Urgence. Ces ONG avaient quitté la ville à cause des exactions perpétrées par les rebelles de l’Armée de Résistance du Seigneur sur la population civile. Elles avaient craint pour leur sécurité.

Selon un envoyé spécial de Radio Ndeke Luka qui a confirmé l’information le 19 mars 2012, « Rafaï porte encore les stigmates d’une ville meurtrie par les attaques de la LRA  devenues récurrentes ces deniers temps ».

« La population vit dans une psychose généralisée. Il suffit de sortir dans les rues, quartiers et marchés pour se rendre à l’évidence de la prolifération des armes de fabrication artisanale », a indiqué l’envoyé spécial.

Les gens qui partent aux champs portent systématiquement sur eux leurs armes. Interrogés sur le mobile de ce port quotidien et inhabituel de ces armes, ces derniers ont déclaré que « ces armes leur servent de faire face à d’éventuelles attaques de la LRA ».

Même ceux qui restent à la maison, a-t-il constaté, ont « leurs armes accrochées  au fauteuil ou à la chaise sur lesquels ils sont assis. Ils ont affirmé sans détour qu’ils sont obligés d’être sur le qui-vive pour protéger leurs familles. Car, les « Tongo-Tongo » (appellation locale de la LRA) sont imprévisibles avec la spontanéité de leurs attaques ».

« D’autres habitants ont affirmé que face à la démission de l’Etat, ils sont obligés d’assurer leur auto défense. A ce jour, il est presque impossible d’aller au-delà de 4 kilomètres de la ville de Rafaï sans courir le risque d’être kidnappé par ces bandits de grand chemin. D’ailleurs, un arrêté préfectoral fait interdiction à la population de se rendre dans les champs éloignés de la ville de Rafaï », a précisé l’envoyé spécial.

A titre de rappel, en 3 semaines, il y a eu 2 attaques. La 1ère le 23 février dernier perpétrée au village Agoumar : 6 personnes dont 3 femmes ont été prises en otage. Les 2 autres otages sont restés en captivité.

La 2èmeest celle du 17 mars dernier. Elle s’était produite à 30 kilomètres de Rafaï au village Bamboula sur l’axe Bangassou (est). 4 membres de l’équipage avaient eu la vie saine et sauve.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 23:33

 

 

 

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François Joseph Bozizé alias "Djodjo" ici lors de l'investiture de son président de père le 15 mars 2011

 

L'une des nouvelles les plus consternantes pour la RCA de cette nouvelle année 2012 est sans aucun doute l’élection de François Joseph Bozizé délinquant fils de son présidentiel de père, comme Président de la Fédération Centrafricaine de Basket-Ball. Les Centrafricains sont d’autant plus accablés que ce rejeton a été non pas désigné mais bel et bien élu à l’issue d’un vote supervisé par le colonel Gaston Gombor en présence de tout le gotha du basket centrafricain et avec la bénédiction du Comité National Olympique et Sportif Centrafricain et ses dirigeants légendairement inamovibles que sont entre autres Jacob Gbéti et Gilbert Grézenguet et une certaine presse alimentaire de Bangui.

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                                      le colonel Gaston Gambor ici au centre

 

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le gotha du basket-ball centrafricain lors de l'AG de la FCBB ayant élu le fils de Bozizé. On reconnaît ici le colonel Gaston Gambor en veste blanche à l'extrêmité gauche

 

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 Djodjo Bozizé ici tout à fait à l'extrêmité droite en grand boubou et savates aux pieds avec son bureau de la FCBB

 

Que recherchent ces fils du pays sinon la satisfaction de leurs intérêts égoïstes au détriment de ceux de la jeunesse de Centrafrique à travers la pratique du basket-ball. C’est un clin d’œil adressé à Bozizé, géniteur de ce délinquant sans foi ni loi, dans l’espoir d’un renvoi d’ascenseur quelconque. Si une telle attitude n’est pas de la prostitution, cela y ressemble beaucoup… ! Tous ceux qui rampent et se font aujourd’hui complices de la bozizie en vue de l’obtention de quelques prébendes auront à rendre compte au peuple centrafricain tôt ou tard.

Cette élection est révoltante parce qu’elle insulte tous les repères moraux. On ne peut que pointer la légèreté avec laquelle le CNOSCA, les dirigeants de club et d'anciens fauves ont donné leur bénédiction à l’élection de ce garçon qui ne pourra jamais remettre les pieds en France et dans tout l'occident. On se demande comment il va gérer cette fédération.

Ce fameux Djodjo depuis la France où il glandait naguère, officiait comme Chargé de Mission en matière de Jeunesse à la Présidence.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 23:09

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

Les transports perturbés à Bangui par la grève à la SONATU

Radio Ndéké Luka Lundi, 19 Mars 2012 13:50

Les usagers des transports en commun  ont souffert ce 19 mars 2012 pour se rendre sur les différents endroits d’activités. Cette situation est due à la grève d’un jour des receveurs et chauffeurs de la Société Nationale des Transports Urbains (SONATU).

Les grévistes ont exigé le payement de leurs 3 mois d’arriérés de salaire et une condition décente de travail. La grève intervient quelques jours après l’arrestation de 8 cadres de la SONATU. Une arrestation liée au détournement d’environ 2,5 milliards de francs CFA (environ 18. 300. 000 euros) de cette société.

Quand bien même une rencontre négociée avec la direction générale de la gendarmerie qui assure désormais la gestion quotidienne de la SONATU a eu lieu, les grévistes ont maintenu leur position. Tous les bus ont été parqués au Complexe Sportif Barthélemy Boganda.

Les reporters de Radio Ndeke Luka ont déclaré que « la circulation a été perturbée surtout aux heures de pointe : Elèves, travailleurs, commerçants paysans se sont livrés à des scènes de bousculade pour attraper un taxi ou un bus n’appartenant pas à la SONATU ».

A la veille de ce mouvement de grève, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a porté  plainte contre la SONATU pour  « non déclaration d’une partie de son  personnel ». Une information publiée par le Réseau des Journalistes en Droit de l’Homme et relayée par Radio Ndeke Luka.

D’après la source de ces journalistes, le service de recouvrement de la CNSS  s’était  rapproché de la  direction de la SONATU le 25 janvier 2011, pour répertorier tout son personnel, en vue de faire « le calcul de la part patronale et salariale ». Au cours de cette opération, les dossiers de 159 employés ont été présentés et enregistrés alors qu’ils n’ont pas été déclarés.

Selon le calcul, la SONATU doit 49.370.000 FCFA (environ 759553 euros) à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale pour le compte des 159 agents. Seulement, cette somme n’a jamais été versée. C’est ainsi que la Caisse nationale a décidé de poursuivre en justice la SONATU à cause de cette non-déclaration qui est une violation des droits du personnel.

Selon d’autres sources, la société comptait environ 300 employés au départ. Mais seuls 159 ont été présentés à la caisse nationale de sécurité sociale. D’après un conducteur de bus de la société, les responsables profitent des erreurs des employés pour les licencier.

D’après cette même source, sur un salaire mensuel de 150.000 FCFA (environ 230 euros) prévu dans le contrat pour les chauffeurs, c’est la somme de 75.000 FCFA (environ 115 euros) qui est perçue. Les responsables de la société ont affirmé verser la différence à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

En attendant la mise en place d’un nouveau conseil d’administration, toutes les sorties et les entrées des bus sont enregistrées par la gendarmerie. Au moment des versements des recettes journalières, les caissières et les caissiers sous garde à vue à la Section de recherches et d’investigations (SRI), sont ramenés à la direction pour enregistrer les recettes. De même, l’achat de carburant à la pompe se fait sous la supervision de la gendarmerie, afin d’éviter d’autres débordements.

Cette décision intervient après les cas de malversation et de détournement signalés au sein de la société et dont les principaux présumés coupables ont été interpellés par la justice.

 

Un véhicule des travaux publics attaqué par la LRA à Rafaï

Lundi, 19 Mars 2012 13:54

Les rebelles de l’Armées de Résistance du seigneur continuent de dicter leur loi dans la région de Rafaï (est). Ils viennent encore de frapper le week-end dernier un véhicule de marque Hilux appartenant aux travaux publics. L’attaque a été perpétrée dans l’après midi du 17 mars dernier au village Bamboula (30 kilomètres de la ville sur l’axe Bangassou (est). Il n’ya eu aucune victime. La pare-brise du véhicule a été complètement détruite et les impacts de balles sont visibles sur la partie avant du véhicule.

« Les 4 passagers membres de l’équipage ont eu la vie saine et sauve grâce à la témérité du chauffeur. Ce dernier ne s’est pas arrêté, malgré d’intenses tirs ouverts sur le véhicule par les malfrats », a expliqué l’envoyé spécial de Radio Ndeke Luka à Rafaï.

D’autres sources ont affirmé que « peu de temps après cette attaque, un véhicule des prêtres qui avait emprunté le même axe n’a constaté aucune présence des éléments de Joseph Kony ».

Du coup, les interrogations fusent de partout sur les stratégies d’attaques des éléments de la LRA dans cette région en proie à l’insécurité : Sont-ils mal équipés, donc à court de minutions ? En tout cas il est difficile d’y répondre. Il est à noter qu’en 3 semaines, 2 attaques sont déjà enregistrées. En février dernier, 6 personnes dont 3 femmes ont été prises en otage suite à l’attaque du village Agoumar. Les 3 femmes plus un homme ont été libérés.

Il faut dire que cette situation a fait fuir la population vers Rafaï. Des ONG humanitaire telles que Merlin, Mercy Corps et Première Urgence avaient plié bagage. Toutefois, elles ont entamé un retour progressif, a indiqué l’envoyé spécial.

 

Obo, la lampe tempête source d’énergie à l’hôpital

Radio Ndéké Lundi, 19 Mars 2012 13:55

La population de Obo (est) ne dispose pas d’énergie électrique. L’unique groupe électrogène installé pour l’ensemble de la région pendant la Journée Mondiale de l’Alimentation en 2010 est tombé en panne depuis 3 mois. Cette situation crée de sérieux disfonctionnements dans les services hospitaliers de la ville.

Le personnel soignant se voit obliger d’utiliser soit la lampe tempête soit la lampé torche pour des interventions chirurgicales ou accouchement, a précisé ce 19 mars 2012, l’envoyé spécial de Radio Ndeke Luka de retour à Bangui.

L’envoyé spécial a fait remarquer que depuis l’indépendance, la ville ne dispose non plus d’une station d’hydrocarbure. Pour ravitailler Obo en carburant, certains commerçants prennent le risque d’aller à Bangassou (est), malgré la présence régulière des combattants de la LRA sur le tronçon.

Une fois réussit l’achat du carburant et son transfert à Obo, c’est la surenchère : Un litre d’essence coûte 1500 francs CFA et celui du pétrole 600 francs.

Interrogé,Raymond Yamowa, infirmier anesthésiste au bloc opératoire de l’hôpital de Obo, interpelle le gouvernement de doter  cet hôpital d’un groupe électrogène.

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