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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 01:37

 

 

 

 

FACA-drapeau.jpg

   

 

 

Libreville (Gabon) 2012-08-30 16:50:45 (APA) Les Forces armées centrafricaines (FACA) doivent intégrer la Mission du conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale, d’ici à fin décembre 2013, date du retrait de la MICOPAX de la Centrafrique conformément à un accord signé, mercredi à Libreville, a-t-on appris à l’issue de la réunion des ministres de la Défense de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) tenue à Libreville.


Selon l’accord, les FACA doivent intégrer progressivement la MICOPAX en deux rotations de deux bataillons de 1200 soldats, qui bénéficieront ainsi d’une expertise technique et opérationnelle pour sécuriser le pays.

L’armée centrafricaine sera également formée dans les domaines du formatage et de la formation des unités, la mise en œuvre des structures et des normes de vie en troupe, ainsi que dans certaines activités civiles et militaires devant contribuer au renforcement du lien de confiance entre les armées et la population.

Les ministres de la Défense de la CEEAC ont mis en place un comité de pilotage pour suivre régulièrement le déroulement du déploiement.

La commission doit se réunir une fois par trimestre et adresser un rapport au secrétaire général de la CEEAC, au conseil des ministres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) et au chef d’Etat chargé de la mission de consolidation de la paix en République centrafricaine.

Ouverte lundi à dans la capitale gabonaise, la réunion des ministres de la Défense de la CEEAC, élargie aux membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX), avait pour but d’évaluer le travail accompli par la MICOPAX depuis son déploiement en Centrafrique en juillet 2008, de mettre en place un plan de retrait de ce pays des soldats de la MICOPAX et le transfert progressif des compétences aux Forces armées centrafricaines (FACA).

La MICOPAX a officiellement remplacé la Force multinationale en Centrafrique (FOMUC). Créée en octobre 2002 par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la FOMUC avait à son tour été remplacée par la Mission des Nations unies en République centrafricaine (MINURCA).

Cette force, dont le mandat prend fin en décembre 2013, bénéficie du soutien financier de l’Union Européenne (UE) et de l’appui logistique de la France. Elle a pour missions de consolider le climat de paix et de stabilité, d’aider au développement du processus politique, de soutenir le respect des droits de l’homme, de coordonner l’aide humanitaire et de prendre part à la lutte contre le VIH/SIDA.

Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) ont engagé mercredi à Libreville le processus de redéploiement des troupes de la Mission du Conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale (MICOPAX) par la signature d’un accord qui va permettre à l’armée centrafricaine d’intégrer la MICOPAX.

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29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 16:26

 

 

 

 

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Le ministère centrafricain délégué à la Défense nationale est à pied d’œuvre pour se rassurer si le chef rebelle Baba Laddé se trouve bel et bien sur le territoire centrafricain.


Dans une interview qu’il a accordé à Radio Ndeke Luka ce 28 août, le ministre Francis Bozizé, révèle que d’après les dernières informations parvenues au ministère de la Défense, le Général Baba Laddé du Front Patriotique pour le Redressement, « serait dans la zone de Hippy ».


Pour des vérifications sur la probable présence de ce chef rebelle, « j’ai fait déployer des éléments sur le terrain, la gendarmerie et le chef de détachement de la 5ème région militaire pour porter des informations beaucoup plus concrètes », ajoute le ministre délégué à la défense.


Dans l’annonce faite par Baba Laddé sur internet la semaine du 20 août 2012, le chef rebelle a clairement précisé qu’il revient en Centrafrique combattre l’un de ses lieutenants qui se serait mal conduit en République Centrafricaine. Pour cette action, il entend négocier avec le gouvernement centrafricain.

 

Sur ce, le ministère centrafricain de la Défense, par le biais de son ministre délégué Jean Francis Bozizé, trouve que «  parler de négociations,  c’est un peu trop vite ». Ce qui prime pour le moment selon le ministre, c’est d’abord de « constater sa présence effective sur le territoire » ensuite « des dispositions seront prises au niveau sécuritaire avant d’autres dispositions ».

 

Baba Laddé actuellement en Centrafrique n’est pas du tout acceptable pour certaines figures politiques centrafricaines dont celle du président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme, Joseph Bindoumi qui a, pour sa part, exigé que « les autorités confirment » si Baba Laddé se  trouve en ce moment  en RCA. Au cas où l’information serait authentique cela sera considéré comme « une provocation », a déclaré Joseph Bindoumi.

 

Une position presque semblable à celle du président du Mouvement de libération du Peuple Centrafricain (MLPC), Martin Ziguélé qui a martelé fermement ce 27 août que « Baba Laddé n’est pas un centrafricain… il est un tchadien…un criminel ». S’il y a lieu de négocier quoique ce soit avec un Gouvernement ou un Chef d’Etat, « le Président Deby a plusieurs fois démontré son ouverture aux opposants armés tchadiens ». Que Baba Laddé prenne «  contact avec les autorités tchadiennes pour rentrer chez lui », a conseillé Martin Ziguélé au chef rebelle qui se trouverait à actuellement dans la ville de Ippy dans le Centre-est centrafricain.

 

Sur cette question, seule une déclaration prochaine du ministère centrafricain de la défense sur la présence ou non de Baba Ladé pourra être rassurante.

 

 

 

 

NDLR : Un soi-disant ministre de la défense qui cherche à avoir le coeur net sur ce qui se passe sur le territoire dont il censé défendre l'intégrité à partir de ce qu'il lit dans les médias, cela est vraiment inquiétant mais pas étonnant. C'est la preuve s'il en est besoin, que le territoire centrafricain est un véritable moulin où n'importe qui peut venir s'y promener et faire ce qu'il veut. D'où les allées et venues de ce Baba Laddé pour qui les frontières territoriales des états sont une passoire.

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 23:24

 

 

 

abdoulaye-issene-président-de-la-cpjp-photo-rjdh-hippolyte



Radio Ndéké Luka Mardi, 28 Août 2012 14:34

 

« C’est avec un sentiment de satisfaction que nous avons appris la nouvelle de la signature week-end dernier de l’accord de paix Global entre le Gouvernement et la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP). Toutefois, nous regrettons le fait que le document paraphé entre les 2 parties n’ait pas pris en compte la réparation des victimes des affrontements meurtriers du septembre 2011 à Bria (nord-est) ».


« Des affrontements sur fond de mains mises sur les ressources minières de la Haute Kotto (nord-est) entre la CPJP et l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) », a déclaré ce 28 août 2012 sur les ondes de Radio Ndeke Luka, Ernest Meda, président de l’Association des Ressortissants de la Haute Kotto.


Il a ainsi réagit à cet accord signé en présence des autorités nationales et internationales dont la Représentante Spéciale des Nations Unies en République Centrafrique et celle de l’Union Africaine.


Selon Ernest Meda, « il a été question d’une surprise pour le victimes de ces conflits armés qui ont coûté la vie à plus de 45 personnes et d’importants dégâts matériels enregistrés de constater ce cas d’omission dans une telle décision nationale. Des conflits d’ailleurs auxquels les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont participé de manière indifférente ».


L’autre réaction sur cet accord de paix a été aussi celle du député de Birao II, Gotron-Herbert Djono-Ahaba. Pour lui, ce consensus a été un heureux aboutissement du processus d’encrage de la paix définitive dans la région de la Vakaga (nord). L’heure est venue non seulement d’enterrer la hache de guerre, mais aussi de se concentrer sur le développement et soutenir les actions du gouvernement au détriment des bruits de bottes.


La signature de l’accord de paix Global de paix de Libreville par la CPJP fait suite à celui dit de cessez-le-feu conclut il y a plus d’un an. Or, l’accord de paix Global a été déjà signé par les autres factions rebelles nationales dont l’Armées Populaires pour la Restauration de la Démocratie (APRD). Une rébellion qui a été déjà bénéficiaire du processus Désarment Démobilisation et Réinsertion de ses combattants.

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 01:57

 

 

 

 

 

HILTON Roissy

 

banquet de la honte

 

indépendance trahie

 

Bozizé en galante compagnie KNK

 

 

Bozizé et Sylvie Mazoungou

 

 

Bernard Bonda et Willybiro Sako

 

 

Boz tribune Hilton

 

 

BB Matou et son groupe

 

 

 

 

 

Alors que les retraités de la fonction publique ont repris ces dernières semaines leur attroupement devant les caisses du trésor public en plein centre-ville de Bangui dans l’espoir de percevoir leurs maigres pensions et qu’on leur fait comprendre que les caisses sont désespérément vides, Bozizé quant à lui, s’est envolé du pays le dimanche 12 août dernier en ayant soutiré au trésor la bagatelle de 150 millions de F CFA comme caisse d’avance, non compris les frais de location et de carburant ainsi que les taxes et droits aéroportuaires à  du Bourget pour le Falcon qui l’a transporté, tout cela pour entre autre, offrir le champagne, du vin rouge et le fameux banquet avec des chenilles, du chikwangue et du maboké au menu et faire la bamboula au Hilton de l’aéroport Charles de Gaulle de Roissy le 13 août, prétextant d’une rencontre avec les Centrafricains de France.

 

Toujours selon nos sources, si l’on ajoute au montant de la caisse d’avance emportée par Bozizé à Paris ce que le trésor a aussi déboursé pour la prétendue évacuation sanitaire de Ndoutingaï au Maroc, on n’est pas loin de la somme de 200 millions de F CFA.

 

Si on ajoute à cela le coût des titres de transport aérien et autres frais de mission de plusieurs ministres et autres « doungourous » de l’imposante délégation qui l’a précédé à Paris et qui a pris ses quartiers à l’hôtel Ibis de Roissy en face du même Hilton, pour quels résultats, il y a de quoi se poser tout de même quelques questions. A quoi a réellement servi la venue de Bozizé à Roissy sinon d’occasionner toutes dépenses dont on aurait pu faire l’économie ?

 

Aussitôt rentré au bercail, Bozizé n’a pas hésité à limoger illico presto le DG du trésor Serge Mokomsset Ouarassio qu’une fiche de délation a accusé d’avoir dit aux retraités qui lui réclamaient le paiement de leurs pensions, que le président Bozizé serait parti en France avec tout l’argent qui aurait pu servir au versement des pensions et qu’il n’y avait plus rien dans les caisses du trésor.

 

La Rédaction

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 23:54

 

 

 

 

 

Triste réalité sur l'état des routes en Centrafrique actuellement pendant la sason des pluies. Les bien-pensant diront encore que c'est Centrafrique-Presse qui dénigre son propre pays ou ne montre que ce qui ne va pas. Aujourd'hui, qu'est-ce qui va bien en Centrafrique en dehors des dignitaires de la bozizie et la famille de Bozizé seules qui mangent à leur faim et s'exhibent?

 

La Rédaction 

 

 

 

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tronçon Berbérati carnot

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 23:23

 

 

 

 

 

C'est actuellement la saison des pluies en RCA et à Bangui la capitale. La rédaction de Centrafrique-Presse a réalisé pour le choc de ses lecteurs, onze prises de vue différentes du célèbre quartier Lakouanga "climatisé" désormais aussi à l'abandon comme le reste de la République centrafricaine ayant à sa tête un certain François Bozizé et son premier ministre Faustin Archange Touadéra. Cela se passe de commentaires mais c'est une honte nationale. Y-a-t-il des autorités dans ce pays ?

 

La Rédaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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le building administratif

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 17:50

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

340 tonnes de vivres largués à 11 000 personnes vulnérables dans la Vakaga

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 23 Août 2012 14:14

 

Une grande première dans la région de la Vakaga (nord). 340 tonnes de vivres ont été largués le 22 août 2012 à 11 000 personnes vulnérables. Cette action d’aide réalisée par les ONG humanitaires nationales et internationales dont le Programme Alimentaire Mondial (PAM) est destinée aux déplacés internes et habitants des localités de Tiringoulou, SékéKédé et Boromata (nord).

 

Ces vivres sont largués en raison de l’impraticabilité du réseau routier dans ces régions. Ils sont composés de haricot, huile, sel, semoule pour ne citer que ceux-ci.

 

Il s’agit d’une réponse aux récurrentes crises alimentaires qui ont durement frappées ces personnes vulnérables touchées par les conflits armés dans la région de la (Vakaga).

 

La situation humanitaire liée à cette crise alimentaire a été d’ailleurs présentée mercredi au grand public, à l’occasion de la célébration de la 4ème édition de la Journée Mondiale de l’aide Humanitaire.

 

Dans son allocution à l’occasion de cette journée, Modibo Touré, Coordonnateur des ONG humanitaires en Centrafrique a indiqué que « les pensées de l’heure s’orientent toujours vers les braves populations qui peinent et qui souffrent des affres des violences dont les conflits armés. Les soutenir dans la pauvreté et l’insécurité devient une urgence de ces ONG qui œuvrent aux côtés des autorités du pays pour cette cause ».

 

Selon le Chef du Bureau OCHA, Magalie Carpy Botoulou, « ces vivres pourront être distribués sur une période de six semaines au cas où les conditions météorologiques le permettent ».

 

Toutefois, l’assistance humanitaire ne se limite pas seulement qu’aux vivres. Elle touche aussi le domaine de la santé. A titre d’illustration, l’ONG anglaise Merlin travail dans ce sens et apporte un soutien aux populations des zones de la Lobaye (sud), de la Nana Mambéré (ouest), du Mbomou et du Haut Mbomou (est).

 

DocteurLom’s Lombelelo, Directeur Médical à Merlin-RCA a affirmé que son entité intervient essentiellement dans le secteur sanitaire, mais a également un pied dans la nutrition. L’ONG couvre à ce jour 4 000 personnes vulnérables.

 

Dans les chiffres rendus publics mercredi par OCHA, pour une population cible de près de 1,9 millions, les ressources financières mobilisées en appui à l’Appel Consolidé sont passées de 90% en 2008 à 54% en 2012.


Cette baisse de ressources en faveur de l’aide humanitaire, malgré les énormes besoins du pays, n’est malheureusement pas accompagnée d’une augmentation notable des ressources affectées au relèvement et au développement, ont précisé ces chiffres.

 


 

Berberati coupée des alentours et de Bangui


Radio Ndéké Luka Jeudi, 23 Août 2012 14:18

 

Le pont sur le marigot Batouri est actuellement impraticable. C’est une information donnée par le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la Mambéré-Kadéï.


Ledit pont se trouve à environ 5 Kilomètres de Berbérati, chef-lieu de la préfecture  de la Mambéré Kadéï  sur l’axe allant à Carnot. Les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville et ses environs ont fait déborder le cours du marigot cette semaine du 20 août 2012.


La pluie a encore eu raison d’un second pont de déviation  construit par une entreprise de la place le trimestre dernier.

Le correspondant de Radio Ndeke Luka rapporte que l’eau coule à flot au niveau du pont Batouri et que les enfants et les femmes hésitent d’y passer.


Le pont forestier est devenu  également impraticable. Les piétons ont de la peine à y marcher. La circulation des motocyclettes et des véhicules est bloquée. Les cultivateurs et les enfants qui partent pour le ramassage des chenilles prennent le chemin du retour.


Les techniciens de l’entreprise MATIERE sont en train de prendre des dispositions pour la construction d’un passage provisoire pendant qu’elle poursuit la construction d’un nouveau pont. Un des ingénieurs déclare qu’il faut encore plusieurs mois pour que les travaux prennent fin, poursuit le correspondant.


L’impraticabilité du pont Batouri constitue un sérieux problème pour l’économie centrafricaine vue que la Mambéré Kadéï représente l’un des  greniers de l’économie centrafricaine. Nombreuses sont les personnes et les véhicules qui empruntent cette route pour différentes activités dont celles commerciales.

La population doit user de patience avant qu’une solution lui soit trouvée en vue de relier Berberati et les autres villes centrafricaines.


Les difficultés de circulation dues à la vétusté et la dégradation avancée des routes en République Centrafricaine continuent de faire couler de l’encre. Que ce soit dans la capitale Bangui ou dans la majorité des préfectures centrafricaines, l’état des routes laissent globalement à désirer.


Pour pallier le délabrement des routes, plus d’une vingtaine de jeunes du 6ème arrondissement de Bangui ont, de leur gré, décidé de rendre praticable quelques ruelles de leurs quartiers. Ils ont commencé cette opération depuis le 20 août et les remplissages de quelques nids de poules sur les ruelles du quartier Ngongonnon se poursuivent actuellement. Une initiative qui est à saluer !

 

 

 

Le procureur tente de contrer la défense de Bemba


Radio Ndéké Luka Jeudi, 23 Août 2012 10:59

 

Le substitut du procureur, Eric Iverson, a tenté mardi 22 août 2012 de contrer les propos de l’officier français, qui affirme que Jean-Pierre Bemba n’avait pas le contrôle sur les troupes du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), envoyées en renfort au président Ange-Felix Patassé, menacé, en 2002 et 2003, par les rebelles de François Bozizé.

 

L’audition de l’expert Jacques Seara, premier témoin appelé par la défense de Jean-Pierre Bemba, se poursuivait ainsi devant la Cour pénale internationale (CPI) avec le contre-interrogatoire du procureur.

 

Les combattants de l’Armée de libération du Congo (ALC, bras armé du MLC), envoyés en Centrafrique par l’accusé n’étaient « pas sous le commandement et le contrôle opérationnel de Monsieur Bemba, mais aux ordres des autorités centrafricaines », a de nouveau asséné le témoin, ajoutant qu’il « était normal qu’ils fassent des rapports quotidiens » à Gbadolite, QG de Jean-Pierre Bemba en République démocratique du Congo (RDC), puisqu’ils conservaient « néanmoins leur appartenance à l’ALC».

 

Lors de son interrogatoire, l’expert avait affirmé qu’il était impossible de commander une force à plusieurs milliers de kilomètres de distance. «Si on suit votre raisonnement, les commandants de l’Otan déployés à Bruxelles n’ont aucune possibilité de contrôle sur leurs troupes en Afghanistan? », a demandé le procureur. « Vous parlez d’une guerre de 2012, qui n’a rien à voir avec la situation en République Centrafricaineoù on est dans un conflit de fantassins », a rétorqué le témoin.

 

« Mais il [Jean-Pierre Bemba] avait des moyens, il avait un Thuraya [téléphone satellitaire], le colonel Mustafa aussi. Alors pourquoi tirez-vous ces conclusions ? » a encore interrogé Eric Iverson. « Il n’était pas informé en temps réel et n’avait pas toutes les informations qu’il faut pour commander. A Gbadolite, il ne pouvait pas être au courant » de la position des forces, de la situation du terrain. « Le colonel Mustafa était sur le terrain, il possédait tous les éléments nécessaires à la prise de décision. C’est le colonel Mustafa qui commandait la force sur le terrain », a de nouveau répété le général Seara.

 

Le procureur s’est aussi étonné qu’il n’y ait eu aucun accord écrit, entre les forces centrafricaines et le MLC sur les « formalités d’engagement ». « Je n’ai vu aucune trace d’un document traitant de ce sujet », a signalé l’expert.

 

Le procès pour crimes contre l’humanité intenté contre Jean-Pierre Bemba a débuté en novembre 2010. La défense a commencé a présenté ses preuves le 14 août et dispose de huit mois pour appeler ses 63 témoins à la barre.

 

 

 

Plus de viande à Obo, les chasseurs craignent la LRA

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 23 Août 2012 14:16

 

Depuis plus de 2 semaines, la population de la ville d’Obo éprouve d’énormes difficultés à se ravitailler en viande fraîche ou boucanée provenant de la chasse.

 

Cette pénurie brusque, fait suite à un climat de psychose sociale liée à une probable présence des éléments de l’armée de la Résistance du Seigneur aux alentours de la ville de Obo. Troublés par cette  nouvelle, presque la totalité des chasseurs de la ville s’abstiennent de rentrer dans la forêt pour chasser le gibier afin de les revendre à la population. Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la ville, « les chasseurs craignent de tomber entre les mains des miliciens de la LRA ».

 

Sur le marché hebdomadaire et le marché central de cette ville centrafricaine, l’on ne trouve que de la viande de bœufs. Or, les habitants de Obo préfèrent le plus la viande fraîche ou boucanée provenant de la chasse.

 

Le correspondant de RNL laisse entendre que la population trouve que la consommation  de la viande de bœuf n’est pas suffisante pour une famille nombreuse. Le kilogramme coûte  1.000 FCFA soit 1,5 euros.

 

C’est ce qu’affirme Hortense Mbolinikpa, mère d’une famille habitante de la ville de Obo dans le Mbomou,  «  1 kilo de bœuf est très insuffisante pour les 8 membres de ma famille ».

 

Il faut dire que cette situation est récurrente dans la ville de Obo, surtout avec les rumeurs d’une présence rebelle dans la région.

 

Pour apaiser la tension et réinstaurer la quiétude sociale dans la ville d’Obo de Mboki et autres, les troupes américaines basées dans la région pour traquer la LRA se sont réunies ce 15 août avec les autorités communales. A l’issue de cette rencontre, un consensus a été dégager et consiste à signaler tout déplacement suspect et susceptibles d’être celui des éléments de Joseph Kony.

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 21:01

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Elles dénoncent l’abus d’autorité dans la prison de Bozoum


Radio Ndéké Luka Mercredi, 22 Août 2012 15:45

 

Les gardiennes de la maison carcérale de la ville de Bozoum (nord-ouest) sont montées ce 21 août 2012 au créneau pour dénoncer les abus d’autorité dont elles font objet de la part de certaines personnalités de la localité. Elles ont de ce fait menacé d’observer un arrêt de travail et exigé par la même occasion de meilleures conditions de travail.


Selon les informations rapportées ce mardi par le correspondant de Radio Ndeke Luka, « tout part de l’irruption d’un adjoint au commissaire de la ville de Bozoum dans cette prison pour ordonner la libération de sa belle-sœur. Un acte posé malgré le refus de ces gardes en charge de la maison carcérale ».


Pour ces gardiennes, « un tel comportement traduit sans doute le non-respect par cet officier de la Police de leur profession. Elles se sont dites prêtes à tout abandonner et à porter l’affaire devant leur hiérarchie ».


« Le mot d’ordre de cet arrêt de travail a été d’ailleurs déjà lancé. Nous attendons d’entrer dans la phase pratique a affirmé Natacha Ndokoyanga », responsable de ces gardiennes.

Interrogé à son tour, le commissaire adjoint mis en cause a rejeté en bloc cette accusation. J’ai simplement voulu rendre visite à ma belle-sœur et non pour la libérer comme l’ont attesté ces gardiennes, a-t-il indiqué.


Signalons qu’aucune négociation ou réaction officielle n’est encore enregistrée sur cette affaire afin de décrisper la tension entre ces 2 parties.

 


 

Ban Ki-moon : « l'esprit d'entraide améliore les conditions humaines pour tous »


Radio Ndéké Luka Mercredi, 22 Août 2012 15:38  

 

Dans son adresse à la planète à l'occasion de cette journée célébrée le 19 août dernier, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a indiqué que : « Cette année, la Journée mondiale de l'aide humanitaire offre une occasion historique de rassembler un milliard de personnes du monde entier, pour soutenir une idée puissante : l'entraide des gens ».  Pour lui, « un simple geste d'un voisin à un autre, l'esprit d'entraide améliore les conditions humaines pour tous ».


Le patron de l'organisme onusien a parlé aussi « de la nécessité d'apporter des vivres au Sahel et une aide urgente aux civils syriens victimes des bombardements de la guerre qui oppose le pouvoir en place et les rebelles depuis plus d'une année. Cette action sera, selon lui, la meilleure manière de rendre également hommage aux nombreux travailleurs humanitaires morts en service ».


En prélude à la commémoration de cette journée, les Nations unies ont lancé depuis quelque temps une campagne pour sensibiliser l'opinion internationale à l'importance des activités humanitaires dans le monde.

À ce jour, cette campagne a franchi le cap des 100 millions de participants, marquant, d'après le secrétaire général de l'ONU, une « première étape cruciale » vers l'objectif d'un milliard, qui doit être atteint le 19 août à l'occasion de la Journée mondiale de l'aide humanitaire.


Intitulée « I Was Here », la campagne orchestrée par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha), permet aux participants de transmettre des messages de soutien dans lesquels ils s'engagent en faveur d'une action humanitaire, quelle que soit son envergure.


A titre de rappel, la Journée mondiale de l'aide humanitaire a été proclamée par l'Assemblée générale de l'ONU en 2008 afin de sensibiliser l'opinion publique au travail humanitaire dans le monde.

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 23:23

 

 

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 21 Août 2012 15:13


Environs 16 maisons écroulées et 100 personnes issues de 58 familles dont 68 enfants logent actuellement dans les salles de classes de l’Ecole Fondamentale 1 de Bangui-Bouchia dans le Sud-ouest centrafricain. Ceci est le bilan de l’inondation du village Bangui-Bouchia ce 19 août 2012.


Le correspondant de Radio Ndeke Luka dans la région parle d’un bilan provisoire. Il relaie que Joseph Bindji, l’un des habitants du village Bangui-Bouchia qu’il a réussi à joindre au téléphone, a confirmé que « quelques cases continuent de tomber dans la journée dimanche ».


Junior Florentin Gokagba, chef du village a expliqué que la « plupart des victimes sont les riverains du Lac Bassala situé au centre de Bangui-Bouchia. S’il continue de pleuvoir, plusieurs familles seront sans abris ».


Les sinistrés n’ont pas d’autre choix que de crier à l’aide car selon le correspondant, « les victimes lancent un appel aux autorités et ONG afin de voler à leur secours ».


A Bangui, une forte pluie a causé une scène de désolation dans les  des 3e et 6e arrondissements de la capitale centrafricaine dans la nuit du 19 au 20 juillet dernier. Cette situation a ralenti les activités dans lesdits arrondissements.


En mai 2010, 24 responsables des catastrophes de la Croix Rouge Centrafricaine venus des provinces ont été formés à Bangui sur la gestion des situations d’urgence. Ces derniers ont été formés pour apporter une réponse aux victimes des crises militaro-politiques, des inondations et des incendies.


C’est ici l’occasion, pour ces 24 responsables de mettre en application les aquis de leur formation.

 


 

2 personnes abattues par des malfrats dans l’Ombella M’poko

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 21 Août 2012 15:12

 

Les habitants du village Bouguili dans l’Ombella M’poko connaissent ces derniers temps une situation sécuritaire précaire. 2 personnes ont été encore abattues le 20 août 2012 par des hommes armés non identifiés. Le forfait a été commis au village Bouguili situé aux périphéries de la ville de Boali (95 kilomètres de Bangui).

 

Cette nouvelle tuerie porte à 4 le nombre des civils froidement abattus par ces bandits de grand chemin dont l’identité n’est toujours pas connue.

 

Selon les témoins qui ont confirmé l’information au correspondant de Radio Ndeke Luka, « les victimes sont un adulte et un garçon de 25 ans issues d’une même famille ».

 

Dans les faits ont raconté ces sources, « l’adulte en question a été abattu à bout portant alors qu’il sortait de sa chambre. Or, le jeune a quant à lui pris fuite dans un premier. Ne pouvant pas supporter le cri de douleur de sa mère sous les tortures des assaillants, il s’est vu obliger de revenir avec une machette pour agresser l’un des malfrats ».

 

Face un geste jugé criminel par ses bourreaux, ont précisé ces sources, « ces derniers lui ont tiré une balle à bout portant et s’est écroulé par la suite. Les hommes armés ont de ce fait terrorisé tous les habitants avec des tirs nourris avant de fouiller maison par maison certaines personnes ».

 

« Devant cette scène, la population a pris peur : le village s’est vidé. La majeur partie de ses occupants ont pris la fuite vers Bossembele et Boali (nord) », ont indiqué ces sources.

 

La montée de ces actes de violences intervient au moment où un bataillon des Forces Armées Centrafricaines (FACA) vient d’être déployé dans cette région. Dans un passé récent, des échanges de tirs ont eu lieu entre les FACA et des personnes armées toujours dans cette localité.


Au rang des exactions perpétrées par ces bandits de grand chemin dans cette région, figure le viol de plus de 4 femmes au village Kouzindoro (70 kilomètres de Boali). A cela s’ajoute le pillage des biens dont des bœufs appartenant aux villageois qui résident aux périphéries de Boali.

 

 

 

 

 

895 millions FCFA de la France pour appuyer une initiative en RCA

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 21 Août 2012 14:59

 

La France appui à nouveau l’Initiative Pour la Transparence dans les Industries Extractives, ITIE


Elle alloue une aide financière à hauteur de 895.778.000 FCFA (soit 13 676 €) à cette structure. La signature de l’accord a lieu ce 21 août 2012 à 15 h au ministère centrafricain des Mines et de l’Hydraulique à Bangui.  Elle se fait  entre l’Ambassadeur de France en Centrafrique, Serge Mucetti et le Secrétaire Technique de l’ITIE, Robert Moidokona.

 

Cette aide permettra : de diffuser le deuxième rapport de l’ITIE-RCA dans cinq Préfectures à savoir, la Nana-Mambéré, la Mambéré-Kadéï, la Sangha-Mbaéré, l’Ouham et l’Ouham-Péndé.

 

Elle permettra aussi d’organiser des ateliers de renforcement de capacités des membres des comités préfectoraux dans ces cinq préfectures. Ce financement français vient en complément des deux autres précédemment accordés par la France en 2009, pour un montant global de 3.062.059.500 deFCFA (soit 46 749€).

 

Pour mémoire, l’ITIE est une coalition composée de gouvernements, d’entreprises, de groupe de la société civile, d’investisseurs et d’organisations internationales.

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 02:56

 

 

 

 

 

Bozizé met les galons de colonel à son fils Francis

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 20 Août 2012 14:22


La ceinture sécuritaire se renforce à Boali dans l’Ombélla M’Poko. Dans la nuit du 18 au 19 août 2012, un effectif important d’hommes du bataillon de génie se sont déployés dans cette ville. Leur nombre exact demeurent secret mais les habitants de la ville estiment à plusieurs dizaines d’hommes.


Selon un officier des Forces Armées Centrafricaines en charge de ces contingents dépêchés à Boali, « la mission est de sécuriser Boali et Bossémbélé, de protéger les biens et les personnes. Surtout, d’assurer la quiétude des éleveurs de la région ».


Le déploiement de ces éléments des forces républicaines  pour sécuriser Boali et ses environs intervient juste après les scènes de barbaries commises par des hommes armés non identifiés dont la présence a été signalée depuis plus d’un mois.


Ces bandes armées dont le nombre n’est pas toujours pas connu avec exactitude ont, dans leurs exactions, tuées 2 personnes lors d’un accrochage avec l’armée centrafricaine à environ 20 kilomètres de Boali. Ils ont brutalisé certains habitants et ont de plus dépouillé certaines populations de leurs biens.


Pour stopper cette hémorragie sécuritaire à Boali, un détachement militaire a quitté Bossémbélé la semaine dernière pour prêter main forte à celui de Boali.


Le correspondant de Radio Ndeke Luka à Boali, rapporte que ce déploiement a été vivement salué par l’ensemble de la population de la ville et des villages voisins.

 

 

 

 

 

 

NDLR : Force est de constater que les bruits de bottes se rapprochent de plus en plus de Bangui. Ceci peut expliquer cela.

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