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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 00:46

 

 

 

 

logo MLPC

 

 

 

BUREAU SOUS-FEDERAL DU SENEGAL

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°001

 


 

L’an deux mille treize et le 03 du mois de février à 16 Heures 00 , s’est tenue  à Dakar (Sénégal)  précisément à l’Université Amadou Hampate Ba (UAHB) de Dakar la réunion de l’Assemblée Sous Fédérale du M.L.P.C


Ordre du jour :


Rapport annuel  d’activité du Bureau Sous Fédéral de 2012

Election des nouveaux membres du Bureau

Etude et adoption des projets de sensibilisation dans la sous-région

Questions diverses.


Les membres cités ci-dessous ont été élus conformément à la disposition règlementaire et statutaire du parti


1. Président : Apollin Médard YAPENDE

  

2. 1er Vice Président : Clotaire TOYEN


3. 2ème Vice Président : Eloge Priva DOUNGOU


4. 3ième Vice Président : Crispin DOYEMET


5. Secrétaire Général : Gérard NGA BOUKANGA GONOGUELE


6. 1er Secrétaire Général : Rodrigue NINGATA


7.  2ième Secrétaire Général : Marie Laure NAKOE


8. Trésorier Général : Ulrich Klinsor NDOUBENOUE


9. Trésorier Général Adjoint : Yolande NGANAFIO


10. Conseiller Politique : Moustapha LY


11. Conseiller à l’Organisation et à l’animation : Kenny ZOUNGARANI

                                                                                                           

 

Pour le  BUREAU

 


Président : Apollin Médard YAPENDE                     Secrétaire Général : Gérard NGA BOUKANGA

                                                  

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 18:21

 

 

 

 seleka véhicule

 

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 005/SG/08/03/13

 

Le 1er MARS 2013, avec stupéfaction, nous avons suivi sur les ondes de la Radio NDEKE LUKA la déclaration de Monsieur Christophe GAZAMBETTY, Ministre de la Communication, au sujet de l’attaque de la ville de Sido. Le Ministre, de manière surprenante, tenait pour responsable le Général Adam NOURREDINE, Vice-président du Conseil Suprême de la SÉLÉKA, qui, selon ses allégations, a fait venir des hommes du Tchad pour mener cet acte qu’il qualifie de folie, en concluant que ce dernier allait se mettre à dos les Chefs d’Etat de la Communauté Économique des États d’Afrique Centrale.


Nous apportons un démenti formel à ces propos ignobles qui visent à discréditer la SÉLÉKA et à l’affaiblir intérieurement et nous dénonçons, avec vigueur, ces cercles obscurs et abjects qui cherchent à détruire notre détermination et à nous diviser par la désinformation.


Nous rappelons qu’il ne s’agit aucunement d’une attaque de la ville de Sido, contrairement à ce que propage, insidieusement, Monsieur le Ministre dans l’opinion publique nationale et internationale. En l’espèce, le Haut Commandement Militaire de la SÉLÉKA, étant saisi de la demande de ralliement des éléments des Forces Armées Centrafricaines basées à Sido, a dépêché vers eux une mission de concertation. A 15 km de l’entrée de la ville, nos éléments sont tombés dans une embuscade tendue par quelques soldats égarés des FACA. Suite aux tirs de semonce de nos vaillants combattants, ceux-ci ont pris la fuite dans la brousse environnante. La population prise de panique par ses détonations a été rassurée par nos combattants de cet incident mineur et le calme est vite revenu dans la localité. Le ralliement voulu par les Forces Armées Centrafricaines de la ville de Sido est devenu effectif, depuis.


En outre, avec consternation, lors de la sortie médiatique du Ministre GAZAMBETTY, nous constatons son silence à propos de la violation des Accords de Libreville de Janvier 2013 par le Général François BOZIZÉ : sur la configuration du Gouvernement d’Union Nationale ; sur la libération des personnes arrêtées en relation avec la crise sécuritaire ; sur le retrait des troupes étrangères non communautaires ; sur l’existence des milices à la solde du pouvoir ; sur la présence des mercenaires dans des points stratégiques du pays et les exactions permanentes sur des personnes jugées proches de la SÉLÉKA.


Il en ressort que le maintien des troupes sud-africaines sur notre territoire ne constitue, aucunement et assez curieusement, ni une préoccupation, ni une atteinte aux Accords de Libreville de Janvier 2013 pour Le Ministre Christophe GAZAMBETTY.


Nous prenons donc acte des déclarations du Ministre de la Communication, issu de nos rangs SÉLÉKA, et qui ne cadrent aucunement avec la vision de notre Mouvement.


Fait à Sibut le 08 Mars 2013

 

Justin KOMBO, Moustapha 

 

Secrétaire Général                           

SÉLÉKA

É-mail : zokoyzosozola@yahoo.com

 

 

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 02:21

 

 

 

Entête Collectif Touche pas à ma Constitution

 

 

 

 

 

DECISION N° 016

 

 

Vu le décret n°76-0040 du 16 Janvier 1976, portant réglementation des associations en République du Sénégal ;

  

Vu le récépissé n°274 du 27 avril 2012 délivré par le ministère de l’intérieur de la République sénégalaise ;

 

Vu les dispositions du statut  et de règlement intérieur du collectif «  touche pas à ma constitution » ; 

Vu le procès verbal de l’assemblée générale constitutive du 28 février 2012 portant  mise en place du collectif  Centrafricain « TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION » ;

 

                                                      DECIDE

 

Article 1er : Monsieur, Maxime YATANGA est nommé Représentant du Collectif à Ndjamena (TCHAD).

 

Article 2 : la présente décision prend effet à partir  de la date de sa signature sera enregistré  et publié partout ou besoin sera.

 

                                                               Fait à Dakar, 4 Mars 2013

 

                                                        Le Coordonnateur General

 

                                                             Kenny ZOUNGARANI 

 

 

 

 

 

 

«  COLLECTIF TOUCHE PAS À MA CONSTITUTION »

                                Tél : 00221 77 869 29 61/77 732 85 13

                              E-mail :collectiftouche@yahoo.fr

 

 

 

DECISION N° 017

 

 

Vu le décret n°76-0040 du 16 Janvier 1976, portant réglementation des associations en République du Sénégal ;

  

Vu le récépissé n°274 du 27 avril 2012 délivré par le ministère de l’intérieur de la République sénégalaise ;

 

Vu les dispositions du statut  et de règlement intérieur du collectif «  touche pas à ma constitution » ; 

Vu le procès verbal de l’assemblée générale constitutive du 28 février 2012 portant  mise en place du collectif  Centrafricain « TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION » ;

 

                                                      DECIDE

 

Article 1er : Monsieur, Wilfried Bonaventure MBOROHOUL est nommé Conseiller du Collectif à Bamako (Mali)

 

Article 2 : la présente décision prend effet à partir  de la date de sa signature sera enregistré  et publié partout ou besoin sera.

 

                                                               Fait à Dakar, 4 Mars 2013

 

                                                        Le Coordonnateur General

 

                                                             Kenny ZOUNGARANI 

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 14:12

 

 

 

logo-of-the-african-union

 

 

 

AFRICAN UNION                                                                            UNION AFRICAINE

UNIÃOAFRICANA

Addis Abéba, Éthiopie, B.P.: 3243 Tél.:(+251‐11) 5513 822 Télécopie:(+251‐11) 5519 321

Courriel:situationroom@africa‐union.org

 

 

Communiqué de Presse


 

L'UNION AFRICAINE SOULIGNE LANÉCESSITÉ D'EFFORTS ACCRUS POUR LA MISE EN ŒUVRE DES ACCORDS DE LIBREVILLE SUR LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

 

 

Addis‐Abéba, le 2 mars 2013: La Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Dr Nkosazana Dlamini Zuma, continue de suivre de près l'évolution de la situation en République centrafricaine (RCA). Elle est, en particulier, préoccupée par les dissensions persistantes au niveau des parties aux Accords politique et de cessez‐le‐feu de Libreville du 11 janvier 2013 et leur impact négatif sur la mise en œuvre desdits Accords.

 

La Présidente de la Commission souligne que tout blocage dans la mise en œuvre des Accords de Libreville pourrait conduire à une nouvelle dégradation de la situation politique et sécuritaire en RCA. Elle exhorte tous les acteurs concernés à faire preuve de l'engagement et de la volonté politique qu'appelle la situation, et, dans cette perspective, encourage le Gouvernement d’union nationale à travailler au cantonnement des différentes forces en présence, ainsi qu’à la mise en œuvre du processus de désarmement, de démobilisation et réintégration (DDR). Elle souligne que ceux qui entravent la mise en œuvre des Accords de Libreville seront tenus comptables de leurs actes.

 

La Présidente de la Commission encourage les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à continuer de s’impliquer activement dans les efforts en cours en RCA. Dans ce contexte, elle attend avec intérêt la mise en place du Comité de suivi des Accords de Libreville etle démarrage, dans les meilleurs possibles, des activités dudit Comité. En outre, la Présidente de la Commission lance un appel à la communauté internationale pour qu'elle contribue, avec l'urgence qu'appelle la situation, aux efforts de paix en RCA, sous peine de voir les progrès accomplis remis en cause, avec les conséquences négatives qu'un tel état de fait induirait pour la paix et la stabilité régionales.

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 20:14

 

 

 

 

gl-Dhaffane.JPG

 

 

 

                               COMMUNIQUE DE PRESSE

                                                                 relatif à l’incursion dans la ville de Sido

 


Le 1er mars 2013 un groupe d’hommes armés a pris d’assaut la ville de SIDO, ville frontalière avec le Tchad.


La Direction politique de la SELEKA ainsi que tout son Commandement militaire, choqués et surpris, condamnent avec la plus grande fermeté cet acte qui aurait pu mettre un arrêt au processus de paix né des Accords de Libreville.


Des renseignements de terrain ont établi que cette unité appartient à l’une des composantes de la SELEKA qui avait pris part aux assises de Libreville. Nous affirmons qu’à l’état actuel des choses, toute dissidence armée unilatérale ne peut être tolérée ni par la Communauté nationale ni par la Communauté internationale et encore moins par les Chefs d’Etat de la CEEAC qui se sont engagés personnellement dans la résolution de cette crise Centrafricaine.


Des négociations internes qui avaient été entreprises auparavant se poursuivent pour tenter de résoudre le problème posé. Les revendications sont les mêmes. D’ors et déjà, instruit, l’Etat Major Militaire de la SELEKA a mis en place un dispositif spécial de défense.


Aussi, nous profitons de l’occasion pour réitérer notre grande inquiétude car, lors de la formation du Gouvernement, les attentes de la SELEKA ont été simplement balayées d’un revers de main sans discussion ni justification. Ayant réclamé sept (7) portefeuilles ministériels dont celui des Finances et des Mines, seulement cinq (5) lui sont accordés dont quatre (4) assortis de Ministres délégués. Ainsi par mesure d’équilibrage politique et par nécessité de paix, la SELEKA demande le réaménagement technique du gouvernement, étant donné que la réponse de la Haute Médiation Congolaise est attendue à ce sujet.

 

Enfin, la SELEKA rappelle que depuis la signature des Accords de Libreville, plusieurs conditions prioritaires pour le rétablissement de la confiance sont et demeurent inaccomplies à ce jour, notamment :


La libération immédiate des prisonniers politiques, et l’arrêt de nouvelles arrestations et autres tortures enregistrés ça et là,


Le démantèlement des milices et des barrières illégales, ainsi que les intimidations politiques qui persistent encore et toujours,


L’ouverture des couloirs humanitaires (surtout entre Bangui et Damara), puisque les zones SELEKA sont accessibles sans tracasseries,


Le départ progressif des troupes étrangères à la CEEAC du Territoire national. Là au contraire, on remarque plutôt le renforcement des dispositifs militaires sud africain et ougandais, la création d’un pont aérien avec remise à l’état des hélicoptères de guerre et un réarmement par le convoyage de plusieurs conteneurs stockés à Bossembélé, Bossangoa, Salo, Bangui et autres.


Toujours disposée à œuvrer pour la paix, la sécurité et la relance économique pour la reconstruction nationale, la SELEKA demande l’appui de la Communauté internationale pour éradiquer toute forme de blocage à l’application des Accords de Libreville.

 

Fait à Bangui le 02 mars 2013

 

Pour la SELEKA,


PO/ Général Mohamed M. DHAFFANE,

Ministre des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche,

de l’Environnement et de l’Ecologie

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 20:08

 

 

 

Nelson Ndjadder

 

 

CONVENTION PATRIOTIQUE POUR LE SALUT DU KODRO

(CPSK)

 

DEMISSION

 

 


Chers Compatriotes ;


La seule chose que nous sommes tous appelés à conserver après avoir tout perdu reste notre Nation. Même au moment où j’écris ces quelques lignes, un autre propriétaire de la Nation Centrafricaine est en train de naître. Je veux juste montrer que personne ne peut interdire un Compatriote à se sentir mieux et à s’épanouir chez lui, dans son propre pays. Lorsque je décidais de prendre mes responsabilités face à la situation chaotique dans laquelle nous a plongé François BOZIZE, responsabilités qui m’ont conduit à co-créer la coalition SELEKA, à travers le mouvement CPSK dont je suis le coordonnateur Délégué Europe, je prenais conscience du mal que ressent tout le peuple Centrafricain et à la nécessité de tenir avec BOZIZE le seul langage qu’il peut comprendre, « celui des armes ». Malgré mon jeune âge j’ai fait confiance à mes ainés, dans le respect de nos traditions, pour prendre la tête de la lutte avec pour objectif principal « LE DEPART DE BOZIZE DU POUVOIR ».


Force aujourd’hui est de constater, avec regret, que j’ai été naïf au point de penser que ces ainés à qui j’ai fait confiance ressemblaient aux autres et qu’ils ne visaient en substance que le bout de pain que BOZIZE allait leur tendre et sur lequel ils devraient plonger sans se poser de question, je veux ici citer la bande des DJOTODJA ; DHAFFANE ; GAZA-MBETY et autres. « A MALIN ; MALIN ET DEMI », les voilà coincés au point de renier leur principe et leurs objectifs.


Aujourd’hui, j’annonce solennellement, ma démission de la coalition SELEKA version DJOTODJA, DHAFFANE et suite, j’apporte tout mon soutien inconditionnel aux vaillants combattants qui ont délogé ces militaires figurants de SIDO (Ville frontalière avec le Tchad). La communauté internationale et tous nos frères de l’Afrique Centrale ont parfaitement compris que BOZIZE n’a aucune intention de pacifier notre pays, ils ont aussi compris que BOZIZE est le principal facteur d’insécurité dans la sous-région.


Jamais notre pays ne réussira à se construire avec un BOZIZE à sa tête.

 

François Nelson NDJADDER
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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 03:54

 

 

 

des-éléments de-la-séléka-au-nord-de-damara-le-21-févr

 

 

Vers la caducité des Accords de Libreville provoquée par François BOZIZÉ

 

Séléka réitère qu’elle prend acte de la constitution du Gouvernement national de transition (GUN) issu des Accords de Libreville sous les auspices des Chefs d’États des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CÉÉAC) dont la concrétisation vient d’être compromise par la composition du Gouvernement, à l’image de Bozizé, qui s’écarte carrément de l’entente signée, le 11 janvier 2013 à Libreville au Gabon par toutes les parties impliquées, dont la SÉLÉKA .

 

Séléka porte à l’intention tant de la population centrafricaine qu’à celle de la communauté internationale qu’elle ne se retrouve pas dans ce nouveau Gouvernement national de transition (GUN) pour bris d’entente de la part du Président M. Bozizé et du Premier Ministre désigné, Me Tiangaye.

 

Voici quelques éléments illustrant le bris d’entente :

 

1. Le Ministère de la défense nationale échoirait à La Séléka pour assurer la sécurité des populations et de leurs propriétés au pays et l’intégrité territoriale de la République Centrafricaine. Cela n’est pas le cas, puisque ce Ministère est flanqué d’un Ministre délégué (à la solde de Bozizé) absolument inutile dans les circonstances de la transition et un chef d’état-major imposé par Bozizé. On peut en dire autant pour plusieurs ministères dont ceux des Finances, chargé du Budget ; Économie, plan et coopération internationale chargé des pôles de développement ; Développement rural chargé de l’élevage ; Éducation nationale chargé de l’enseignement fondamental et confessionnel ; Eaux et Forêts chargé de l’Environnement et de l’Écologie.

 

2. Bozizé s’est octroyé malhonnêtement 22 postes ministériels clés sur 32 composés; ce qui correspond à 80 % de l’équipe gouvernementale d’union nationale de transition. Bozizé a tenu à donner à ses suppôts qui ont une passion débordante pour les biens publics communs pour qu’ils s’en servent volontiers, sans honte ni vergogne, et détruire tout ce qu’ils ne peuvent pas dérober avant de quitter définitivement le pouvoir.

 

3. Bozizé a saboté les premiers accords de Libreville du 28 mars 2008 et il est en train de torpiller les accords récents du 11 janvier 2013, ce qui prouve que Bozizé est non seulement un homme de mauvaise foi qui ne respecte pas sa parole, mais surtout un homme qui n’aime pas la paix, le peuple et notre pays la République Centrafricaine.

 

4. Les troupes des armées étrangères des pays autres que celles des pays membres de la CÉÉAC, notamment les troupes sud-africaines, sud-soudanaises, ougandaises devraient quitter le territoire centrafricain dans un délai d’une semaine à compter du jour de la signature des accords susmentionnés. Le Président Bozizé, non seulement, refuse le retrait de ces troupes, il les renforce et surtout, il les éparpille dans des zones névralgiques de notre pays. Séléka veut éviter la présence des pléthores de soldats étrangers sur le sol centrafricain, pour des raisons de souveraineté nationale, entre autres.

 

5. Bozizé ne veut pas la paix et il fait tout pour qu’il n’y en ait en Centrafrique afin que le peuple continue à souffrir davantage. Actuellement, il est à la recherche, en Roumanie, de pilotes d’hélicoptères militaires qu’il compte utiliser pour bombarder la population civile.

 

6. Les prisonniers politiques arrêtés arbitrairement devraient être libérés immédiatement et sans condition. Ils croupissent toujours dans les prisons du pays dans des conditions que nous ignorons. Les parents des détenus peuvent écrire à Séléka à l’adresse suivante : zokoyzosozola@yahoo.com en vue de la documentation des dossiers et suivis.

 

7. Séléka a accordé son appui au Premier Ministre, Me Tiangaye, en vue de résorber la crise politique au pays en constituant un gouvernement d’union nationale de transition équilibré. Or, à l’évidence, ce Gouvernement montre que le Président Bozizé l’a imposé au Premier Ministre Tiangaye, pourtant assuré du fort soutien de Séléka, qui n’a pas pu lui résister ou s’imposer au bénéfice du peuple. Il se révèle comme un Chef de gouvernement très faible et malléable. Le peuple a besoin d’un Leadership fort.

 

Aussi, Séléka, dans le strict respect de l’esprit et la lettre des accords de Libreville du 11 janvier 2013 pour résoudre la crise politique en Centrafrique, soumet-elle au Comité du suivi de ces accords sa désapprobation de la constitution de ce Gouvernement national de transition (GUN) puisque qu’elle est, quant à nous, inspirée des gens de mauvaise foi en commençant par le Président Bozizé lui-même qui, à l’évidence, veut pérenniser cette crise pour que le peuple Centrafricain continue à souffrir davantage.

Le combat de Séléka ne se résume pas aux portefeuilles ministériels. Séléka veut implanter la paix au pays en plus de porter un projet de société pour la République Centrafricaine assorti d’un idéal de liberté, de prospérité pour le plus grand nombre possible de nos concitoyens, sans aucune espèce de discrimination, qui sera soumis à l’ensemble du peuple Centrafricain au moment opportun.

Les membres du Comité du suivi des accords de Libreville (Gabon) du 11 janvier 2013 sauront équitablement apprécier ce triste constat à sa juste valeur. D’avance, soyez-en remerciés.

Fait à Damara (RCA), le 1er mars 2013

Justin Kombo, Moustapha

Secrétaire Général

SÉLÉKA

É-mail : zokoyzosozola@yahoo.com

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 01:40

 

 

 

 

Ndomby-Saturnin.JPG

 

 

Depuis son indépendance, notre Pays, le Centrafrique peine à s’engager dans la voie de la stabilité et de son développement. A la lumière des changements politiques successifs et des crises multiformes de notre histoire, nous pouvons désormais espérer le Changement qualitatif fondé sur un projet démocratique qui allie compétences et intérêt général.


Le pouvoir doit redevenir de manière irréversible un instrument au service du bien-être collectif et  du développement. Nous devons refuser avec énergie que le pouvoir demeure le refuge de tous ceux qui ont conduit notre Pays dans le désordre, la misère et qui perpétuent la division et les anti-valeurs


La récente crise politico-militaire née de l’incapacité de notre Pays et ceux qui incarnent le pouvoir à observer et à appliquer les différents accords devant nous conduire définitivement à réaliser la concorde nationale, exige de tous les dignes fils et filles de Centrafrique qu’ils mettent tout en œuvre et avec responsabilité pour que le Changement véritable devienne réalité. Nous avons le devoir générationnel de trouver des solutions aux problèmes que rencontre notre Pays et ce, dans la continuité de notre Etat, dans une République à construire et où force doit rester du côté de la loi et où chaque Centrafricain d’où qu’il se trouve doit vivre en Paix et œuvrer par son travail pour l’épanouissement national.


Le temps est venu pour que nous œuvrons ensemble afin de changer notre destin commun et de bâtir ensemble notre République, une République qui rassemble et qui intègre, une République Laïque et Fraternelle, une République protectrice et garante de notre identité. Ce Changement auquel aspirent  légitimement tous les Centrafricains devra être conduit par des hommes et des femmes aux valeurs qui les placent au-dessus de toute appartenance nuisible et dont l’intelligence, le sens de l’intérêt général et la sagesse nous aideront à réaliser la Paix véritable qui seule, nous conduira à la stabilité et mettra tout le monde au travail dans la concorde en garantissant la rentabilité des capitaux investis.

 

Fait à Paris, le 27 Février 2013.


Saturnin NDOMBY, Président du FODEM.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 01:08

 

 

 

gl Issa Issaka cema de Séléka à dte et le gl Arda Hakoum

 

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 002/CS/VP/Séléka/RCA/27/02/13

 


 

Le Conseil Suprême de la SELEKA exprime sa préoccupation face à la volonté manifeste du Général François BOZIZÉ de prôner l’inexécution des Résolutions de l’Accord de Libreville du 11 Janvier 2013, au moment où tout le peuple centrafricain attend de pieds ferme la sortie de crise, en prouvant à l’évidence, qu’il n’est pas un homme de parole.


Le Conseil Suprême de SÉLÉKA constate, avec regret, de manière successive que :


1/ La composition du Gouvernement d’Union Nationale et de Transition (GUNT) est contraire à la Lettre et l’Esprit de l’Accord de Libreville, en ce qui concerne la répartition des postes ministériels par entité. En effet :


Sur le plan qualitatif, en lieu et place d’un véritable Gouvernement d’Union Nationale et de Transition, on assiste à ce jour à la mise en place d’un Gouvernement, dans la forme et a priori d’Union nationale mais dans le fond et a posteriori bicéphale avec plusieurs postes de ministres délégués créés en toutes pièces, pour les besoins de la cause du régime BOZIZE et confiés à des proches dans le seul objectif de vider la substance des responsabilités ministérielles confiées aux responsables de l’opposition démocratique ou armée ;


Sur le plan quantitatif, les attentes de la SELEKA ont été simplement balayées d’un revers de main sans discussion ni justification.


Le réaménagement technique du Gouvernement visant la représentativité équitable annoncée par le 1er Ministre Nicolas TIANGAYE est un vain mot.


2/ Les prisonniers politiques, qui devraient être libérés sans condition en application de l’Accord de cessez-le-feu du 11 janvier 2013, croupissent encore dans les prisons privées du Général François BOZIZÉ en dépit de sa déclaration tonitruante faite au Palais de la Renaissance le 17  janvier 2013 par laquelle il affirmait : « Je libère tout le monde à la minute, mais vous aussi, faites ce que vous avez à faire ».


3/ Aucune lumière n’est aujourd’hui faite sur les assassinats politiques et le régime BOZIZE multiplie les arrestations arbitraires. Quatre éléments de la SELEKA stationnés à Damara ont été arrêtés depuis quelques jours puis transférés à la prison politique de BOSSEMBELE. L’un d’entre eux au moment de son arrestation fut attaché, torturé et mis dans un sac avant d’être jeté dans le véhicule qui devrait l’emporter à une destination inconnue.


4/ Le Général François BOZIZÉ continue de s’approvisionner en armes et munitions de guerre. Il vient de mettre au point deux hélicoptères de combat de type MI 24 en vue d’une contre-offensive contre les positions de la SELEKA. Une mission secrète dirigée par son fils Jean Francis BOZIZÉ et composée de l’ancien Ministre des Finances Albert BESSE et de son frère le Député Jean-Roger OUEIFIO séjourne depuis quelques jours en Roumanie en quête des Pilotes et des mécaniciens d’hélicoptères de combat.


5/ Au lieu de procéder au retrait des troupes étrangères  non communautaires et des mercenaires qu’il a recrutés, conformément aux Accords de Libreville, François BOZIZE s’emploie activement au contraire à renforcer leurs positions. En plus d’un pont aérien qu’il a mis en place depuis la base militaire de BERENGO à 79 km de Bangui vers la sortie sud pour le ravitaillement en hommes et en matériel, il a fait déployer des troupes ougandaises, sud soudanaises et sud-africaines à quelques points stratégiques du pays afin de prendre de revers et de dos les combattants de SELEKA.


6/ Le Général BOZIZE refuse délibérément  de démanteler les barrières illégales instaurées par ses milices COCORA et autres dirigées par Levy YAKITE Stève YAMBETE, Christian NGUENEBEM  à qui il a fait distribuer des dizaines de milliers de machettes. La SELEKA se demande à quand le ramassage de ses machettes ?


7/ Le Ministre de la Communication, Monsieur Christophe GAZAM-BETTY, est interdit d’accès aux locaux de la Radio Nationale sur instruction personnelle du Général François BOZIZÉ après avoir interdit des émissions de flagornerie de BOZIZE, de dénigrement et de lynchage des opposants politiques.


Au lieu de s’atteler à l’exécution des obligations  que lui imposent les Accords de Libreville de janvier 2013 en vue d’un retour définitif à la paix, François BOZIZE s’emploie à mettre la pression sur la SELEKA en vue d’obtenir sans garantie le cantonnement de ses troupes.


Fort de ce qui précède, le Conseil Suprême de SÉLÉKA rejette toutes les opérations précipitées et non concertées de cantonnement de ses troupes. A ce jour, aucun document officiel sur les conditions d'un meilleur cantonnement de ses troupes ne lui est adressé pour être étudié et approuvé par son instance de décision. Il précise qu’au lieu d’un travail concerté, ses membres ainsi que ses Chefs d’État-major sont exclus des travaux techniques de préparation des opérations du cantonnement.


Le Conseil Suprême de SÉLÉKA rappelle que l’Article 17 de l’Accord Politique de Libreville sur la résolution de la crise Politico-Sécuritaire en République Centrafricaine stipule que les éléments armés doivent être cantonnées dans les localités à convenir de commun accord sous la supervision de la MICOPAX.


Toujours disposée à œuvrer pour la paix, la sécurité et la reconstruction nationales, le Conseil Suprême de la SELEKA décline toute responsabilité à venir quant aux conséquences incalculables du blocage de l’application des accords signés à Libreville au Gabon. Il dénonce avec la dernière rigueur la volonté délibérée du Général BOZIZE de fouler aux pieds les Accords de Libreville dont il est pourtant cosignataire.

 

Fait à Bambari le 27 Février 2013


Pour le Conseil Suprême de la Séléka


Le Vice-président


Général Noureldine ADAM


É-mail : zokoyzosozola@yahoo.com

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 01:48

 

 

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Le Pape JEAN PAUL II  lors de sa visite en Centrafrique en août 1985, déclarait « Jeunes de Centrafrique, vous devenez des hommes libres et débout ». Fin de citation.


Chers compatriotes,


Dans l’incertitude d’itinéraire que prend aujourd’hui notre cher beau pays, nous nous tournons tous vert le Bon DIEU pour que la PAIX revienne durable et définitive. Nous devons avoir un  reflex d’observer des choses telles qu’elles sont afin d’en trouver des solutions durables.


Alors que l’Afrique représente un continent d’avenir pour les investissements étrangers, au moment où l’occident s’embourbe profondément dans une crise économique et  l’Afrique devient l’eldorado du monde, la République Centrafricaine notre pays depuis son fin gouffre n’a même pas droit au chapitre contrairement aux autres gouvernements Africains prêt pour ce rendez-vous, seul notre Pays n’a pas un avenir prometteur et ne fait que s’engluer dans de grises militaro politique interminables.


Depuis plusieurs décennies, la jeunesse centrafricaine a été oubliée et abandonnée à son triste sort. Les maux sont innombrables, la seule université du pays, celle de Bangui créée le 12 novembre 1969 manque cruellement de places. L’absence d’une politique cohérente de formation d’une part et la quasi inexistence du secteur privée d’autre part sont les principales cause de chômage qui gangrène la jeunesse centrafricaine. Avec une instabilité chronique, la République Centrafricaine classée parmi les pays à risque n’attire pas les investisseurs malgré la richesse de son sous sol.


Face à la libéralisation de l’économie et du commerce mondial, notre pays ne dispose d’aucun atout ni de moyen pour  protéger son marché national et son agriculture face la prédation des économies organisées.


Devant ce constat désastreux après 53 années d’indépendance nous pensons que l’heure est grave, chaque centrafricain doit prendre ses responsabilités notamment la jeunesse de Centrafrique qui n’a plus droit à l’erreur et ne doit pas rater ce tournant.


Nous rendons ici un vibrant hommage au président François Bozizé qui a pris ses responsabilité devant l’histoire en annonçant  qu’il ne se représenterait pas à sa succession en 2016, offrant ainsi l’occasion au peuple centrafricain en particulier à la jeunesse centrafricaine de prendre sa destinée en mains.


Fort de ce qui précède, je lance un appel à la jeunesse centrafricaine de se mobiliser pour une concertation en vue de l’organisation d’un forum à Bangui, qui aura pour objectif :


Le renouvellement de la classe politique ;


L’Elaboration d’un projet de société et d’un pacte de bonne gouvernance ;


L’Organisation d’un primaire ouvert à tous centrafricains de 30 à 50 ans.


Rejoignez nous !

     Christian MOROUBA  

    

Contacts : Tél : 0632596004

E mail : christian.morouba@neuf.fr

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