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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 04:36

 

 

 

 

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE 002/CS/VP/Séléka/RCA/25/02/13

 

 


Le Conseil Suprême de la SELEKA exprime sa préoccupation face à la volonté manifeste du Général François BOZIZÉ de prôner l’inexécution des Résolutions de l’Accord de Libreville du 11 Janvier 2013, au moment où tout le peuple centrafricain attend de pieds ferme la sortie de crise, en prouvant à l’évidence, qu’il n’est pas un homme de parole.


Le Conseil Suprême de SÉLÉKA constate, avec regret, de manière successive que :


1/ La composition du Gouvernement d’Union Nationale et de Transition (GUNT) est contraire à la Lettre et l’Esprit de l’Accord de Libreville, en ce qui concerne la répartition des postes ministériels par entité. En effet :


Sur le plan qualitatif, en lieu et place d’un véritable Gouvernement d’Union Nationale et de Transition, on assiste à ce jour à la mise en place d’un Gouvernement, dans la forme et a priori d’Union nationale mais dans le fond et a posteriori bicéphale avec plusieurs postes de ministres délégués créés en toutes pièces, pour les besoins de la cause du régime BOZIZE et confiés à des proches dans le seul objectif de vider la substance des responsabilités ministérielles confiées aux responsables de l’opposition démocratique ou armée ;


Sur le plan quantitatif, les attentes de la SELEKA ont été simplement balayées d’un revers de main sans discussion ni justification.


Le réaménagement technique du Gouvernement visant la représentativité équitable annoncée par le 1er Ministre Nicolas TIANGAYE est un vain mot.


2/ Les prisonniers politiques, qui devraient être libérés sans condition en application de l’Accord de cessez-le-feu du 11 janvier 2013, croupissent encore dans les prisons privées du Général François BOZIZÉ en dépit de sa déclaration tonitruante faite au Palais de la Renaissance le 17  janvier 2013 par laquelle il affirmait : « Je libère tout le monde à la minute, mais vous aussi, faites ce que vous avez à faire ».


3/ Aucune lumière n’est aujourd’hui faite sur les assassinats politiques et le régime BOZIZE multiplie les arrestations arbitraires. Quatre éléments de la SELEKA stationnés à Damara ont été arrêtés depuis quelques jours puis transférés à la prison politique de BOSSEMBELE. L’un d’entre eux au moment de son arrestation fut attaché, torturé et mis dans un sac avant d’être jeté dans le véhicule qui devrait l’emporter à une destination inconnue.


4/ Le Général François BOZIZÉ continue de s’approvisionner en armes et munitions de guerre. Il vient de mettre au point deux hélicoptères de combat de type MI 24 en vue d’une contre-offensive contre les positions de la SELEKA. Une mission secrète dirigée par son fils Jean Francis BOZIZÉ et composée de l’ancien Ministre des Finances Albert BESSE et de son frère le Député Jean-Roger OUEIFIO séjourne depuis quelques jours en Roumanie en quête des Pilotes et des mécaniciens d’hélicoptères de combat.


5/ Au lieu de procéder au retrait des troupes étrangères  non communautaires et des mercenaires qu’il a recrutés, conformément aux Accords de Libreville, François BOZIZE s’emploie activement au contraire à renforcer leurs positions. En plus d’un pont aérien qu’il a mis en place depuis la base militaire de BERENGO à 79 km de Bangui vers la sortie sud pour le ravitaillement en hommes et en matériel, il a fait déployer des troupes ougandaises, sud soudanaises et sud-africaines à quelques points stratégiques du pays afin de prendre de revers et de dos les combattants de SELEKA.


6/ Le Général BOZIZE refuse délibérément  de démanteler les barrières illégales instaurées par ses milices COCORA et autres dirigées par Levy YAKITE Stève YAMBETE, Christian NGUENEBEM  à qui il a fait distribuer des dizaines de milliers de machettes. La SELEKA se demande à quand le ramassage de ses machettes ?


7/ Le Ministre de la Communication, Monsieur Christophe GAZAM-BETTY, est interdit d’accès aux locaux de la Radio Nationale sur instruction personnelle du Général François BOZIZÉ après avoir interdit des émissions de flagornerie de BOZIZE, de dénigrement et de lynchage des opposants politiques.


Au lieu de s’atteler à l’exécution des obligations  que lui imposent les Accords de Libreville de janvier 2013 en vue d’un retour définitif à la paix, François BOZIZE s’emploie à mettre la pression sur la SELEKA en vue d’obtenir sans garantie le cantonnement de ses troupes.


Fort de ce qui précède, le Conseil Suprême de SÉLÉKA rejette toutes les opérations précipitées et non concertées de cantonnement de ses troupes. A ce jour, aucun document officiel sur les conditions d'un meilleur cantonnement de ses troupes ne lui est adressé pour être étudié et approuvé par son instance de décision. Il précise qu’au lieu d’un travail concerté, ses membres ainsi que ses Chefs d’État-major sont exclus des travaux techniques de préparation des opérations du cantonnement.


Le Conseil Suprême de SÉLÉKA rappelle que l’Article 17 de l’Accord Politique de Libreville sur la résolution de la crise Politico-Sécuritaire en République Centrafricaine stipule que les éléments armés doivent être cantonnées dans les localités à convenir de commun accord sous la supervision de la MICOPAX.


Toujours disposée à œuvrer pour la paix, la sécurité et la reconstruction nationales, le Conseil Suprême de la SELEKA décline toute responsabilité à venir quant aux conséquences incalculables du blocage de l’application des accords signés à Libreville au Gabon. Il dénonce avec la dernière rigueur la volonté délibérée du Général BOZIZE de fouler aux pieds les Accords de Libreville dont il est pourtant cosignataire.


Fait à Bambari le 25 Février 2013


Pour le Conseil Suprême                        

Le Vice-président


Général Noureldine ADAM

 

É-mail : zokoyzosozola@yahoo.com
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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 01:50

 

 

 

rebelles de Séléka sur le terrain

 

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 


C’est avec stupeur et indignation que nous apprenons à travers les médias les accusations répétées et non fondées des ONG locales contre la SÉLÉKA sur la situation sécuritaire et la profanation des symboles de l’Église chrétienne dans les régions que nous avons libérées. Il n’est pas surprenant que ces ONG locales reprennent la même vision du Ministre, ancien Porte-parole du Gouvernement défunt, qui accablait de mensonges sur les médias internationaux les Dirigeants de SÉLÉKA de prôner le WAHHABISME, de recruter les JIHADISTES et de limiter notre mouvement aux seuls natifs des régions de VAKAGA et de BAMINGUI-BANGORAN.


Nous condamnons fermement toutes ces affirmations fausses voire toutes ces allégations fallacieuses qui relèvent de la pure manipulation dans le but d’égarer l’opinion nationale et internationale sur le caractère noble de notre mission. Nous constatons avec peine que certains valeureux fils de notre pays ont pris en compte de telles accusations erronées, sans recherche préalable de leur véracité.


Nous sommes mieux indiqués pour affirmer notre profond attachement aux lieux saints. Jamais nous ne saurons profaner un quelconque lieu de culte dans les régions qui sont sous notre autorité. Aussi, toute exaction, tout pillage et toute violation des Droits de l’Homme sont sévèrement réprimandés.


 Dans la plupart des villes de nos régions sous contrôle de SÉLÉKA, la vie a repris son cours normal et les populations vaquent sereinement à leurs occupations, suite aux rencontres que nous avons eues avec les autorités locales (chefs de groupement, chefs de village, parents d’élèves et autres). Nous allons poursuivre nos efforts dans ce domaine.


La SÉLÉKA regroupe les compatriotes issus de toutes les régions et de toutes les confessions religieuses de notre pays. Nous sommes fiers de cette diversité ethnique, culturelle et religieuse, à l’image de notre Nation. Nous affirmons solennellement notre attachement à la laïcité chère à notre Père Barthélémy BOGANDA, Fondateur de La République Centrafricaine. Cela ne sert à rien de distraire l’opinion publique sur des prétendus conflits qui risquent d’opposer les pratiquants de religions différentes.


Soyons tous ensemble pour reconstruire notre pays afin qu’il retrouve sa place sur l’échiquier international. La SÉLÉKA est déterminée à s’y atteler jusqu’à atteindre cet objectif.


Cependant, nous rassurons l’opinion nationale et internationale de notre volonté sincère de respecter l’Accord de paix et de sécurité de Libreville de Janvier 2013 si et seulement si l’esprit de l’accord est respecté.


Fait à Damara (RCA), le 22 février 2013

 

Justin Kombo, Moustapha


Secrétaire Général pour

Le Conseil Suprême de SÉLÉKA 


É-mail : zokoyzosozola@yahoo.com

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 03:05

 

 

 

Touche-pas-a-ma-Constitution.-2-JPG.JPG

 

 

Fait à Dakar, 14février 2013

 

                                                                                      

Le Collectif  Centrafricain « Touche pas à ma Constitution » tient à attirer l’attention des leaders de la coalition SELEKA, sur  les exactions perpétré par leurs éléments sur les paisibles populations Centrafricaines dans différente régions du pays sous leurs contrôles.


Depuis plus d’un certain temps la paisibilité des pauvres habitants de ces localités est perturbé.  Ceux-ci ne peuvent pas vaquer librement à leurs activités par crainte de ces éléments, des femmes sont violés, des cas de pillages, d’exécutions sommaires sont rapportés la plus récente,le lundi 4 février 2013 à Mobaye.

 

En effet l’excuse lamentable « des éléments incontrôlés » ne sera pas toujours valable, un chien bien dressé ne mords pas à tout bout de champs, le peuple Centrafricains est pris entre le marteau de la garde présidentielle du Général BOZIZE  qui enlèvent, maintiennent arbitrairement  en prison et l’enclume de vos hordes d’éléments incontrôlé qui commettent des exactions, pillent, tuent les paisibles populations, résultat le Centrafricain lambda se retrouve pris en otage par la volonté de  la Seleka et celle de BOZIZE.


Ainsi la SELEKA et le général François BOZIZE se rendent coupable des violations des articles 1er, 3, 4 alinéa 1er, de la constitution Centrafricaine.


Le collectif recommande aux leaders de la SELEKA de prendre leurs responsabilités en mettant fin aux exactions, pillages, exécutions sommaire commisent par leurs éléments.


En vertu des charges qui leurs incombent à l’issue du gouvernement d’union national, le collectif suggère de s’atteler à la restauration urgente de l’armée Centrafricaine seul moyen de garantir l’intégrité du territoire national.

 

 

 

Le Coordonateur-Général


   Kenny ZOUNGARANI

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 01:01

 

 

 

logo-MLPC-copie-1.jpg

 

 

Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) porte à la connaissance du public qu'il organise au Centre Jean XXIII de Bangui du 20 au 22 février 2013, date du 34ème anniversaire de la création du MLPC, la première session de formation de l'Ecole du Parti.

 

Les apprenants seront :


-  les membres du Conseil Politique National du MLPC présents à Bangui

 
- les membres du Bureau Politique

 
- les membres des Bureaux natinaux du MLFC et du MLJC

 
- les membres de la Commission de Contrôle et d'Arbitrage du Parti

 
- les membres du Conseil des sages 

 

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 00:50

 

 

logo CNRC-FB

 


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 


Mise à terme de la participation du CNRC-FB aux activités du Front Républicain pour l'Alternance et la Paix (FRAP)

 

 

Réf. 13-02-28/002/COM/CNRC-FB/CN/Retrait FRAP

 

 

Devant la gravité de la crise militaro-politique née de la reprise des combats armés entre le régime du Général Bozizé et les forces de contestation armée regroupées au sein de la coalition Séléka, le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine (CNRC-FB) a initié une rencontre de concertation entre les partis politiques  d'opposition, les organisations de la société civile, les personnalités politiques indépendantes ainsi que tous les démocrates centrafricains présents en Europe afin de débattre des modalités de coordination des efforts visant la sauvegarde de l'unité nationale, l'alternance politique et la paix en Centrafrique.

 

Au cours de la rencontre tenue à Paris (France) le 27 décembre 2012, il a été décidé de la mise en place d'une plateforme de coordination dénommée : Front Républicain pour l’Alternance et la Paix (FRAP)

 

Comme stipulé dans la déclaration finale de la rencontre qui a été rendue publique, le FRAP a pour mission prioritaire : de définir et de mettre en oeuvre les modalités de la transition consensuelle, après le départ forcé ou volontaire du Président Bozizé.

 

Etant à l'initiative de la création du FRAP, c'est avec conviction et ardeur que le CNRC-FB a contribué aux activités de cette plateforme. Ceci dans une parfaite entente et une franche collaboration avec toutes les autres organisations composantes.

 

Aujourd'hui, la situation nationale a évolué avec la cessation des combats militaires, la signature des accords de Libreville, la nomination d'un nouveau Premier Ministre issu de l'opposition civile et la désignation des membres du Gouvernement d’Union Nationale.

 

Certes, cette évolution ne constitue en rien la résolution des problèmes de fond, particulièrement le départ du pouvoir du Général Bozizé, l'insécurité généralisée, les graves atteintes aux droits humains, le délabrement du tissu économique, la misère qui touche une frange importante de la population, etc. Mais, elle doit être appréciée à sa juste valeur. En effet, alors que tout semblait complètement figé avant le lancement des opérations militaires par la coalition Séléka le 10 décembre 2012, il apparait aujourd'hui que les lignes ont fini par bouger dans le sens d'une ouverture des possibilités pour l'alternance démocratique, la paix et la reconstruction nationale.

 

Au vu de la nouvelle situation politique du pays, le CNRC-FB estime que la mission assignée à la plateforme du FRAP est devenue pour l'essentiel caduque.

 

De ce qui précède, le CNRC-FB a décidé de mettre un terme à sa participation aux activités du FRAP.

 

Fait à Baltimore, le 13 Février 2013


Pour le Bureau Exécutif

 

Professeur Gaston M. N’GUEREKATA

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 14:26

 

 

 

localisation-de-la-ville-de-mobaye

 

 

 

 

declaration-ressortissants-de-Mobaye.JPGdeclaration-ressortissants-de-Mobaye.-2-JPG.JPG

 

Me ZARAMBAUD ASSINGAMBI       GRESENGUET GILBERT       VICKOS JEAN BRUNO

 

 

 

 

LE MINISTRE GAZAM – BETTY  INAUGURE SA FONCTION PAR LA CENSURE

 

 

            Après avoir déclaré lors de la passation de services entre lui et son prédécesseur qu’il rétablirait l’indépendance des journalistes des medias publics, le Ministre GAZAM – BETTY s’est aussitôt contredit en censurant la déclaration du collectif des ressortissants de Mobaye du 12 février2013.

 

            Cette déclaration dénonçait les saccages des édifices publics, le pillage de l’Eglise catholique ainsi que des biens des particuliers, les atteintes intolérables aux droits de l’homme et la terreur instaurée à Mobaye par les rebelles de la coalition SELEKA.

 

            Selon le Ministre GAZAM – BETTY, si l’on en croit son Directeur de Cabinet, la déclaration serait en quelque sorte devenue caduque, au motif qu’une mission de la FOMAC se serait rendue ou devrait se rendre à Mobaye pour ramener ses incontrôlables ouailles à Bambari et les y cantonner.

 

            Selon le communiqué du sieur Eric MASSI, porte parole de la coalition SELEKA, ses rebelles auraient investi Mobaye parce que cette ville servirait de porte d’entrée aux troupes étrangères hostiles qui soutiennent le Président BOZIZE.

 

            A supposer que les troupes de la FOMAC se soient rendues ou doivent se rendre à Mobaye, en quoi cela pourrait-il effacer rétroactivement les exactions déjà commises ?

 

            A supposer que des troupes hostiles à la coalition SELEKA aient débarqué en Centrafrique par Mobaye, ce qui reste à prouver, en quoi cela pourrait-il justifier le saccage des édifices publics, le pillage des biens de l’Eglise catholique et des particuliers, ainsi que les intolérables atteintes aux droits de l’homme qui ont entraîné la fuite en exil de plus de 2300 innocents ?

 

            Quant aux journalistes, pourquoi ont – ils jugé utile de solliciter l’autorisation préalable du Ministre pour diffuser une information véridique et d’une particulière gravité ?

 

            Chassez le naturel, et il revient au galop, le naturel étant ici une culture d’auto - censure.

 

            Le Ministre GAZAM – BETTY, comme le Président MAC – MAHON, doit se soumettre ou se démettre !

 

            Fait à Bangui, le 13 Février2013.

 

            Pour le Collectif des Ressortissants de Mobaye,

 

 

 

                                                                 Maître ZARAMBAUD Assingambi.

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13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 13:45

 

 

 

Bozizé en difficulté

 

 

 

 

      Association des Centrafricains de la diaspora en France «Touche pas à ma Constitution ».

                Défenseur  des  valeurs Constitutionnelles et des  Droits de l’Homme.

                Enregistrée  par la Préfecture  de Haute  Garonne  sous  le N° W313017876.

                  81, rue Saint- Roch- BP 74184 31031 Toulouse cedex (France).

 

                                                         Mail: collectifcentrafricain@yahoo.fr

                                                              

                                                                                           A

   SON  EXCELLENCE François BOZIZE Président de la République Centrafricaine

                                                    Palais de la Renaissance à Bangui (R.C.A)

 

Objet : Libération immédiate de tous détenus politiques en RCA.

              

Excellence Monsieur le Président de la République,

 

Suite à la dernière crise qui a secouée la République Centrafricaine en date 10 décembre 2012

Dans le seul souci de garantir la paix et l’unité nationale, un dialogue a eu lieu entre les parties antagonistes y compris les forces vives de la nation, à l’issu de ce  pourparler un accord de paix a été obtenu le 11 janvier 2013.

 

Il ressort dans les dispositions de cet accord « que tous les détenus politiques en République centrafricaine doivent  être libérer ».

 

Pendant la dernière rencontre du Chef de l’Etat en date du 17 janvier 2013, au Palais de la renaissance en présence de toutes les parties politiques y compris les Représentants de la Séléka et la toute la presse, la question de libération de tous les détenus politiques a été soulevée par un Représentant de la Séléka.

 

« Le chef de l’Etat François BOZIZE a promis publiquement de libérer tous les détenus politiques  ».

 

Malheureusement aucun prisonnier n’est libre à ce jour, tous sont encore dans les locaux des différentes prisons. Face à ce manque de volonté politique d’appliquer le récent accord de Libreville.

 

Le Collectif Touche pas à ma Constitution  exige immédiatement la libération sans condition de tous détenus politiques en République Centrafricaine.

 

Le Collectif prend déjà l’opinion nationale et internationale à témoins des conséquences fâcheuses qui peuvent avoir  sur la République et invite le Gouvernement de Maître TIANGAYE et le Président de la République de respecter le présent accord de Libreville dont ils sont tous signataires.

Veuillez recevoir Excellence Monsieur le Président de la République nos salutations Républicaines.

 

                                                                                 Fait à Paris le 11. 02. 2013

                                                                

                                                                   Pour le collectif son Représentant en France

 

                                                                 Godfroy – Luther GONDJE- DJANAYANG                                                            

                                                                           

Amphiations:

 

A Son Excellence le Haut Médiateur dans la crise Centrafricaine, le Président  Denis SASSOU NGUESSO.

 

A SON Excellence Monsieur le Premier Ministre Chef du Gouvernement.

 

A Son Excellence Monsieur le Monsieur  de la Justice.

 

A  Son Excellence Monsieur l’ Ambassadeur de France à Bangui.

 

A Son Excellence Monsieur l’ Ambassadeur des USA  à Bangui.

 

A  Monsieur le Secrétaire Général de la CEEAC à Libreville.

 

Au Président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme.

 

A toute la Presse.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 17:47

 

 

 

Eric Massi Séléka

 

 

Le Conseil Suprême des forces combattantes de SELEKA, exige la mise en œuvre immédiate des accords de cessez-le-feu par le Président François BOZIZE et le Premier Ministre Nicolas TIANGAYE.


Nous rappelons que les courageux combattants de SELEKA, conscient du fait que le Peuple Centrafricain souhaite l’instauration d’une Paix durable permettant l’amélioration immédiate de ses conditions de vie, ont arrêté leur offensive militaire sur notre capitale Bangui et cela afin de préserver la Paix et l’Unité Nationale.


Aujourd’hui, un mois après la signature des accords de Libreville du 11 janvier 2013, nous constatons que le Président François BOZIZE n’a toujours pas procédé à la libération des prisonniers et au départ des Forces étrangères appelées à son secours.


Alors même que nous avons privilégié le Dialogue et l’Unité Nationale en acceptant :


de stationner sur nos positions,


de signer les accords de Libreville,


de constituer un Gouvernement d’Union Nationale (GUN),


de libérer nos prisonniers,


Nous constatons tous les jours que le Président François BOZIZE continue de déployer et d’entrainer « ses forces » dans les villes de Bangui, Bérengo, Bossembele, Bangassou et Damara. Ainsi, rien qu’entre Damara et Bangui, nous dénombrons une vingtaine de barrières toujours présentes actuellement.

 

Nous portons donc à l’attention des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CÉÉAC) que le fait pour le Président François BOZIZE :


de continuer à maintenir et à déployer des forces étrangères en provenance de l’Afrique du Sud, de l’Ouganda, du Sud-Soudan et de la République Démocratique du Congo,


de continuer à acheter et à recevoir des armes lourdes (hélicoptères) et des officiers étrangers sans en aviser le Ministre de la Défense,


-      d’utiliser des « prisonniers civils non combattants » comme moyen de pression afin d’obtenir le désarmement de nos forces en violation du droit international humanitaire,


Est de nature à remettre irrémédiablement en cause les Accords de Libreville ainsi que le statu quo que nous avons choisi d’observer dans l’intérêt du peuple Centrafricain et de toute la sous-région.


Déjà nos forces combattantes ont du se positionner à Mobaye car ce secteur est utilisé par le Président François BOZIZE comme voie de passage de ses forces mercenaires.


Aussi, la SELEKA, dans le strict respect de l’esprit et la lettre des Accords de Libreville du 11 janvier 2013 pour résoudre la crise politique en Centrafrique, soumet-elle, une fois encore, au Comité du suivi, sa demande. Nous avons l’espoir qu’elle reçue avec la considération utile et nécessaire qui permettra de favoriser la Paix et l’Amélioration immédiate des conditions de vie du peuple centrafricain.


Fait à Paris, le 11 février 2013

 

Pour le Conseil Suprême de SÉLÉKA


Le porte-parole officiel

 

Eric NERIS-MASSI

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 22:47

 

 

 

Florian Bédaya Ndjadder buste

 

 

 

DECLARATION OFFICIELLE DU PRESIDENT DE L'UNION DES FORCES REPUBLICAINES (UFR) DE LA COALITION SELEKA A PROPOS DES ACCORDS LIBREVILLE DU 11 JANVIER 2013 ET DE LA PRETENDUE FORMATION DU GOUVERNEMENT D'UNION NATIONALE (VERSION BOZIZE)

 


OBJET : APPEL A L’IMPLICATION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONAL POUR UNE PAIX DURABLE EN CENTRAFRIQUE.

 


Les Accords de Libreville du 11janvier 2013, ont été obtenus aux forceps par les les Chefs d'États de la CEEAC en vue de permettre aux Centrafricains d'entrevoir une sortie de crise heureuse.


Nous tenons à féliciter tous ces éminents Chefs d'États pour les efforts incessants qu'ils mènent pour aboutir à un début de processus de Paix dans la sous-région d'Afrique Centrale en général, et en Centrafrique en particulier.  L'intégration sous régionale en dépend:


Son Excellence, Monsieur IDRISS DEBY ITNO, Président de la République du TCHAD, Président en exercice de CEEAC pour son attachement aux valeurs de la paix, de la stabilité de la sous-région d'Afrique Centrale.

Son Excellence, Monsieur DENIS SASSOU NGUESSO, Président de la République du CONGO, Président du Comité de Suivi, pour son engagement personnel et son sens élevé d'altruisme dans la résolution de cette crise centrafricaine


Son Excellence, Ali BONGO ODIMBA, Président de la République du Gabon pour avoir accepté la tenue de ce dialogue dans son pays pour la énième fois


Son Excellence, Monsieur TEODORO OBIANG NGUEMA MBASOGO, Président de la République de Guinée Équatoriale, qui a accepté de faire le déplacement de Libreville malgré ses lourdes charges.


La France notre ami de toujours, et sur la base des liens historiques qui unissent nos deux États, s'est résolument engagé à soutenir tous ces efforts pour la stabilité de la Centrafrique.


C’est ici l'occasion de rendre hommage au Président de la République Française, Monsieur François HOLLANDE, pour sa détermination à appuyer les africains et non à leur imposer des solutions toutes faites.


Nous saluons aussi l'engagement de toutes les partenaires venu au chevet de mon Pays la République Centrafricaine, le grand malade et sous perfusion, à savoir les Représentant des Nations Unis, l’Union Africaine, qui se sont mobilisés à nos côtés pour trouver les solutions durables à cette crise dont les causes sont profondes, qui, ajoutée à bien d'autres, ont mis en péril l'Unité Nationale et empêche notre pays de se développer.


Mais force est de constater que malgré la bonne volonté des Forces Vives de la Nation à faire d'importantes concessions au nom de la Paix, Monsieur François BOZIZE se croyant très rusé, sournois ; violent ; méprisant et mauvais, vient comme à l'accoutumée de violer ces Accords :


Rappelons tout d'abord qu'une myriade d’Accords n'ont jamais été appliqués dans leur intégralité:


Les Recommandations du Dialogue National 2003

Les Accords de Paix de 2007.

L’Accords Global Inter Centrafricain de Libreville du 21 juillet 2008 ;

Le Dialogue Politique Inclusif de décembre 2008 ;

Le Holdup Electoral du 23 janvier 2011au mépris de l'appui financier international…etc.

 

Alors que la Coalition SELEKA au terme du dernier Accord du 11.01.2013, a déjà procédé promptement a la libération des prisonniers de guerre FACA qu’elle détenait et les a même remis au CICR, à l’inverse François BOZIZE n’a encore jusqu’ici libéré aucun prisonnier. Par contre il reste déterminer à ne pas démanteler les milices COCORA, à distribuer des machettes à ses partisans, à s'acheter des armes pour mâter la Révolution de SELEKA avec l'appui des mercenaires Sud-Africain et Angolais.


Dans les tous les cas BOZIZE prépare comme on a vu au Rwanda un scénario du type où on a vu des frères décapiter leurs propres frères et sœurs, leurs propres amis et voisins sans le moindre tressaillement d'horreur. BOZIZE n'éprouve qu'une haine viscérale pour la Nation Centrafricaine.


Les tergiversations ayant précédé la nomination du Premier Ministre Nicolas TINAGAYE, étaient des signaux avant-coureurs de l'irresponsable attitude de Monsieur BOZIZE vis à vis de son peuple mais aussi et surtout de la Communauté Internationale qui a pesé de tout son poids pour son maintien au pouvoir malgré les graves crimes relevant de la cour pénale internationale dont il est auteur avec son clan.

 

Comme cela ne suffisait pas, habitué à la roublardise et à la manipulation, BOZIZE n’en a fait qu’à sa tête en faisant diffuser prématurément une liste du gouvernement d'union nationale à lui dans laquelle plusieurs portefeuilles n’ont pas fait l’objet d’entente préalable avec Nicolas TIANGAYE et pire ,avec une méthode criminelle de dédoublement des postes favorable à lui, d'où l'instauration d'un Gouvernement de conflit.

 

BOZIZE a nommé dans son quota des personnes de moralité douteuse telles que des voleurs et autres escrocs quasiment analphabètes et illettrés afin de siéger au gouvernement de la République simplement pour assouvir ses ambitions démesurées quand on connait la profondeur de cette crise.

 

Face à cette cacophonie digne d'une république bananière, l’UFR constate malheureusement que c'est un Gouvernement fantoche et mort-né, objet d'arrangement politiciens et qui n'est pas à la hauteur de la gravité de la crise actuelle.


Ce gouvernement composé de manière unilatérale par le Président BOZIZE avec le consentement implicite de Maitre NICOLAS TIANGAYE, est truffé de personnes incompétentes, analphabètes, illettrées et de moralité douteuse pour des faits de vols et d'escroqueries avérés. Le pire des cas c'est que des étrangers assument des fonctions dont la constitution le leur interdit.


L'UFR avait naïvement cru que la désignation de Maître TIANGAYE, Homme de droit donc juriste, permettrait d'entrevoir des lendemains propices à une véritable alternance Démocratique et l'amorce d'un processus de Paix durable.


La posture effacée de ce dernier depuis sa nomination, a surpris plus d'un alors qu'il prétendait sur Radio France Internationale que nous citons:


«… la question des convictions philosophiques mérite d’être écartée de ce débat. Il s’agit ici d’une question politique et, de ce point de vue, le gouvernement qui est constitué est un gouvernement d’Union Nationale. Ce n’est pas un gouvernement de TIANGAYE ou bien de gens qui appartiennent à une certaine confrérie. Il appartient à toutes les forces politiques et sociales du pays de se battre pour sortir le pays de la crise. Parce que nous sommes au bord du gouffre»…  fin de citation.


Comment le Premier Ministre peut- il expliquer le monopole par le Président BOZIZE des postes dits de souveraineté et qui contrôle en tout 22 Ministères au total sur 31 ?

Au nom de quel principe, le Premier Ministre qui jouit d'une légitimité dans une période de crise exceptionnelle, doit-il rester constamment en retrait et garder un silence face à des grands enjeux du destin Centrafricain ?


Le Premier Ministre et les neuf partis politiques d'opposition qui veulent s'accommoder aux diktats de BOZIZE doivent prendre leur responsabilité et boire le vin jusqu'à la lie.


En conséquence, l’UFR prend acte de l'échec des Accords de Libreville et appelle tous les compatriotes à envisager une vraie Transition Démocratique en Centrafrique.


En Accord avec la base, et sur le Principe Universel du droit des Peuples Opprimes consacres par les Instruments Juridiques Internationaux, l’UFR déclare solennellement que les revendications qui précèdent les Accords de Libreville à savoir :


La Démission sans condition de BOZIZE et l’ouverture d’une enquête Internationale sous l'égide de la Cour Pénale Internationale (CPI) reste et demeure valable et demande au Médiateur le Président Dénis SASSOU NGUESSO de transmettre sans délai ces dossiers à la CPI pour que Justice soit rendue aux victimes du Président François BOZIZE.

 

Fort de ce qui précède, l’U FR invite les Chefs d'États de la CEEAC, à être du côté du Peuple Centrafricain dans sa quête d’une Paix durable en Centrafrique et dans la sous-région qui passe par le départ du Président François BOZIZE... Il est l’arbre qui cache la Forêt.

 

Nous voulons une Paix durable avec le concours de la Communauté Internationale, les partenaires habituels de la RCA, les pays Amis comme la France et les États Unis d'Amérique, les institutions que sont l'Union Africaine, l'Union Européenne et les Nations Unies, afin de s’impliquer dans cette crise aux côtés des pays membres de la CEEAC et du Médiateur, Le Président Dénis SASSOU NGUESSO, pour une sortie de crise définitive et global comme au Mali, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

 

Fait à Libreville le 07.02.2013

 

Le Président de l’UFR de la Coalition SELEKA.

 

Colonel Florian François BEDAYA-N'DJADDER

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 16:52

 

 

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A2R /n° 015 du 07 février 2013


COMMUNIQUE  OFFICIEL

 


Le dimanche 3 février, le Général Bozizé a prononcé l’oraison funèbre des accords de Libreville.


A ceux qui ont dansé au bal des fossoyeurs; à ceux qui ont cru et fait accroire que la bonne foi était redevenue une nature centrafricaine, à ceux qui se sont invités aux noces du borgne et du paralytique, le Général vient de leur servir un plat de punaises et de morpions en commettant, une fois de plus un autre crime de lèse légitimité dont il est coutumier.


Des signes avant-coureurs auraient dû alerter et éveiller les esprits : tergiversation et baroud d’honneur à l’occasion de la nomination du Premier ministre, les nominations hâtives au sein des Forces Armées Centrafricaines etc…


Le général Bozizé incarne et personnifie par sa gestion, les ombres centrafricaines qu’il a mises dans la lumière avec le dernier gouvernement. Des ombres nourries de comportements de concussion, de calculs inavoués, d’omerta et d’influences occultes. In fine, la tragédie qui se joue en RCA ressemble à un sacrifice humain à grande échelle dont le dessein est de satisfaire les visées occultes des auteurs et leurs complices.


De ce qui précède, l’A2R avait rappelé à l’opinion nationale et internationale, que le mirage de Libreville sera un ersatz d’accord qui n’apportera rien de positif au quotidien du Centrafricain. Un accord qui depuis la gestation jusqu’à sa signature a subit nombre abus et violations pour venir s’abimer dans les bottes de son principal assassin : François Bozizé.


Alors que sous d’autres cieux les loges, les confréries et les obédiences ont été des vecteurs de progrès significatifs des sociétés humaines, en RCA elles participent d’un spectacle de bêtise et de honte, comme si le Centrafricain est un étalon humain d’espèce désuète. Pour preuve, pendant que la situation du peuple se dégrade irrémédiablement, c’est au nom de ces loges, confréries ou obédiences qu’un groupuscule « d’initiés » s’engraisse, s’enrichit ignoblement sous le regard impuissant d’une grande frange de la communauté nationale.


Depuis 2006, le quotidien des Centrafricains n’a été rythmé que par des souffrances et des morts (civils et militaires). Ces compatriotes, éternels oubliés n’ont jamais eu droit ni à une plaque commémorative érigée en leur mémoire, ni à une minute de silence lors de ce qu’il est convenu d’appeler le dialogue de Libreville. Le repas étant servi, à bas les souffrances infligées aux familles, au peuple, vive l’axiomatique du ventre.


Alliance pour la Renaissance et la Refondation/Mouvement politique alternatif en RCA courriel : renaissancerefondation@gmail.com


A ce jour, les causes profondes des incessantes crises politico-militaires ayant rythmé la vie du pays, n’ont jamais été réellement explorées et aucune solution véritable n’y a été proposée.


L’Alliance constate avec effroi que la finalité des soulèvements armés à ce jour ainsi que des agissements politiques n’a été que la compromission et l’appât du gain.


L’A2R demeure convaincue, au regard de ce qui prévaut que la Centrafrique ne pourra plus faire l’économie d’une constituante dans l’optique de revisiter les fondements de la Nation et aborder l’avenir avec sérénité


Elle renvoie les acteurs d’hier et fossoyeurs d’aujourd’hui aux conclusions de la rencontre Kodro général Bozizé du 07 décembre 2002 à Gonesse : « les participants décident de créer une coordination et adhèrent à un programme politique qui se donne pour objectif la mise en place d’une transition consensuelle pour reconstruire le pays dans l’unité, la paix, la sécurité et la liberté.


Plus de dix années après, le constat est triste. Le pays n’a jamais autant régressé sur tous les plans et nous nous retrouvons à la case départ.


Fait à Juba le 07 février 2013


Le coordonnateur de l’Alliance


Salvador EDJEZEKANE

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