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Le 24 mars 2013, soit dix ans, jour pour jour après la prise du pouvoir par le général François Bozizé, la République centrafricaine connaissait un changement de régime. Cette révolution acclamée par la population mettait ainsi fin à la dictature bozizéenne.
François Bozizé, qui s’était présenté aux centrafricains le 15 mars 2003 comme le sauveur, après avoir renversé Ange Félix Patassé, allait plus tard revêtir le manteau d’oppresseur oubliant sa promesse : « Je suis venu sauver le peuple centrafricain. Et après, ma mission s’arrête là. » Mais les aléas de la politique et les ambitions personnelles en décidèrent autrement et cet ardent chrétien, qui entourait son pouvoir de références religieuses, annonça en décembre 2004 qu’à l’appel du peuple, il n’avait « d’autre choix que d’obéir » et de se présenter à l’élection présidentielle de 2005. Vox populi vox dei, dit le latin. Le général putschiste qui n’aura pas compris que la voix du peuple, qui n’est pas la sienne, est la voix de Dieu l’apprendra à ses dépens. Michel Djotodia prenait ses responsabilités pour écourter la souffrance du peuple centrafricain.
La France, pays colonisateur en prenait acte et la communauté internationale condamnait mollement cette révolution des œillets à la centrafricaine ; un message qui laisse transparaitre clairement que Michel Djotodia est arrivé en libérateur.
Néanmoins, en réactions aux actes de pillages, des sanctions ont été prises par les États-Unis d’Amérique notamment la révision de leurs soutiens financier à la République Centrafricaine ;
L’Union Africaine a également sanctionné, selon ses principes, les artisans de la révolution, pis, elle a suspendu le pays de ses instances.
On ne bat pas un bébé affamé qui pleure.
Considérant que la République Centrafricaine sort d’un coma ;
Vu que les populations sont suffisamment éprouvées par des années de paupérisation galopante ;
Observant que les sanctions de ce genre n’ont jamais rien résolu en Afrique et notamment en pareille situation, et que de surcroit ce sont les populations qui en payent le lourd tribut ;
Le MAIRE recommande la levée immédiate de toutes les sanctions pour permettre au peuple centrafricain d’amorcer dans la quiétude et la sérénité les défis nouveaux et se tourner résolument vers la dynamique de cohésion nationale qui sera lancée par la Séléka.
Par ailleurs, nous exhortons les bailleurs de fonds à voler urgemment au secours de cette nation convalescence pour lui éviter une « hémorragie ».
Certes, Jean Ping, l’ex président de la commission de l’Union Africaine disait : « Il n’y a pas de bon coup d’État » mais l’antithèse de cette affirmation nous amène à soutenir que face
à l’assassinat de la démocratie, les coups d’État ne peuvent que se relever démocratiques surtout quand ils ont l’onction du peuple dans sa majorité tel que fut le cas en Côte d’Ivoire
le 24 décembre 1999 quand le Général Ibrahima Coulibaly dit IB, évitait à notre pays le chaos.
En conséquence, au nom du Mouvement d’Actions pour l’Intégration et le Renouveau (MAIRE), nous voudrions saluer cette prise de responsabilité de la Séléka et lui apporter notre soutien inconditionnel.
Aussi, voudrions-nous encourager Michel Djotodia à rapidement amorcer les grands défis qui l’attendent ; la sécurité des personnes et des biens, la réconciliation et surtout le respect des accords de Libreville, gage de l’unité nationale.
Toutefois, et en définitive, considérant que l’histoire est un témoignage, et que c’est dans l’adversité, mais aussi dans l’exercice du pouvoir et de ses responsabilités que les hommes révèlent leur nature profonde, nous voudrions encourager Son Excellence Michel Djotodia à respecter ses promesses jusqu’à la fin de sa mission, car comme le dit la Sainte Bible : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu […] En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. », d’où la puissance de la parole qu’il ne faut jamais trahir.
Vive l’Afrique digne et libre,
Dieu bénisse la République centrafricaine
Fait à Accra, le 27 Mars 2013
Pour le MAIRE
Le président
Ex Porte-parole et chef du cabinet privé du
Général Ibrahima Coulibaly dit IB
Ben Rassoul TIMITE
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RASSEMBLEMENT DEMOCRATIQUE CENTRAFRICAIN Fraternité – Travail – Progrès
BUREAU FEDERAL France-EUROPE |
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Communiqué n°09
Le dimanche 24 mars 2013, la coalition rebelle dénommée SELEKA, s’est emparée par les armes du pouvoir politique, mettant fin aux dérives dictatoriales du président François Bozizé. Le chef des rebelles, Monsieur Michel Djotodjia, s’est autoproclamé Président de la République.
Le bureau fédéral du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) France-Europe prend acte de cette nouvelle donne. Il déplore cependant la tournure dramatique des événements et le vandalisme immature caractérisé par les pillages, par le saccage des entreprises, par les violations massives et flagrantes des droits humains.
Le RDC appelle instamment les nouvelles autorités à prendre toutes les dispositions qui s’imposent dans le respect des droits pour arrêter ces dérives qui risquent à terme de compromettre les chances de réconciliation entre les citoyens de notre pays.
Le Rassemblement Démocratique Centrafricain reste fondamentalement attaché à son idéal de paix et de concorde nationale chères à notre Feu Président Fondateur, le Général d’Armée André KOLINGBA.
Dans un esprit de justice et d’équité, le RDC invite la coalition SELEKA à faire l’économie d’une inutile chasse aux sorcières, tentation toujours très grande en de telles circonstances, préjudiciable à la réconciliation nationale.
Le bureau de la Fédération RDC France-Europe se réjouit de l’engagement du groupe SELEKA à respecter l’esprit des accords de Libreville du 11 Janvier 2013.
Le respect de l’esprit des accords de Libreville doit conduire le plus rapidement que possible les différentes parties en présence à se réunir, sans attendre, autour d’une table ronde avec tous les partenaires et pays amis de la République Centrafricaine afin de définir d’un commun accord le cadre de la nouvelle gouvernance devant conduire aux élections législatives et présidentielles : la transition.
La fédération RDC France Europe saisit l’occasion pour remercier les Présidents de la CEEAC, et en particulier les Présidents Idriss DEBY ITNO du Tchad et Denis SASSOU NGUESSO du Congo pour leur implication personnelle et forte à la résolution des problèmes Centrafricains.
Fait à Paris le 28 Mars 2013
Pour le Bureau Fédéral
Le Professeur Raymond Max Siopathis
Vendredi 29 mars 2013
Communiqué de presse
Jean-Christophe Cambadélis, Secrétaire national à l'Europe et à l'international
Ainsi qu’il l’a déjà exprimé, le Parti socialiste condamne la prise du pouvoir par la force par la Séléka le 23 mars dernier. Il déplore les meurtres et les pillages des premiers jours, et aussi les lourdes pertes en vies humaines parmi le contingent d'Afrique du Sud.
Le Parti socialiste regrette que le président déchu, François Bozizé, ait immédiatement agi à l'encontre des accords de sortie de crise signés le 11 janvier 2013 à Libreville.
Le Parti socialiste reste très vigilant à ce que le nouveau président, Michel Djotodia, garde comme objectif le respect strict de ces accords et à ce que des élections soient organisées dans les meilleurs délais possibles. En effet, il rappelle que les Accords de Libreville ont pour vocation essentielle de préparer une transition politique pacifique vers l'établissement d'un pouvoir légitime issu d'élections libres et transparentes, ne présentant pas comme candidats les acteurs de cette transition.
Le Parti socialiste observe qu'alors que les élections présidentielles devaient avoir lieu à échéance du mandat du président déchu, en 2016, son successeur ne bénéficie d'aucune raison légitime d'attendre jusqu'à ce délai.
Le Parti socialiste appelle l’ensemble des pays amis de la Centrafrique à agir dans ce sens. Il espère ainsi des Chefs d’État de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale, qui se réunissent dans quelques jours à N'Djaména, qu'ils rappellent avec vigueur les principes des Accords de Libreville, et qu'une feuille de route précise permette leur pleine application en impliquant dans la transition en cours les cinq parties prenantes de ces accords.
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Service de presse
Parti Socialiste
01 45 56 77 23 / 78 78 / 79 96 / 78 45
P .A.T.R.I.E
Parti Africain pour une Transformation Radicale et l’Intégration des Etats
DECLARATION RELATIVE AU CHANGEMENT DU 24 Mars 2013
« Triste crépuscule »
Le 24 mars dernier, la coalition « SELEKA » est finalement entrée dans Bangui, soit quatre mois après le début de son offensive militaire lancée le 10 décembre 2012, mettant ainsi un terme à 10 ans de régime BOZIZE.
La représentation de P.A.T.R.I.E. - Europe, tout en réaffirmant son attachement aux respects des valeurs de la démocratie, salue ce changement intervenu dans la douleur et exprime par ailleurs, ces sincères condoléances et compassions à toutes les familles victimes des divers pillages et agressions constatés ces derniers jours.
La reconduction le 27 mars 2013 de Nicolas Tiangaye en qualité de premier ministre étant un début gage de continuité, dans l’esprit des accords de Libreville du 10 janvier 2013, La représentation de P.A.T.R.I.E. – Europe, exhorte :
Les nouvelles autorités à la mise en place d’une transition consensuelle plus élargie,
Tous les acteurs politiques, associatifs et militaires de la RCA à se mobiliser pour un retour rapide à la cohésion sociale,
Tous les responsables religieux à œuvrer pour une tolérance interreligieuse et une coexistence apaisée des populations.
Fait à Paris le 27 mars 2013
Hugues TCHEUMENI
Représentant PATRIE - Europe
« Demain sera un autre jour si nous savons oser et croire » Appel du 26 juin 2003
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27 mar, 2013
L’Union des Forces de la Résistance (UFR) a accueilli l´excellente nouvelle, la chute du dictateur Centrafricain Francois Bozizé avec grande satisfaction. l´ UFR partage cette joie et se réjouit de la victoire de votre coalition la Seleka. Nous vous adressons nos vives et sincères félicitations.
Cette Coalition, au-delà de sa dimension nationale, a donné l´exemple aux oppositions africaines de surmonter leurs querelles internes et faire face aux ennemis de Peuples qu’on appelle communément les “Dictateurs Africains ».
L´ UFR salue cette victoire méritée du peuple Centrafricain qui doit être mis en exergue d’autant plus que vous avez consacré beaucoup de temps, d’efforts, et consenti de nombreux sacrifices pour parvenir à ce résultat idoine.
Ainsi, l´Ufr prend acte de cette nouvelle situation et appelle les nouvelles autorités du pays à faire preuve du sens de
responsabilité aigu pour l´édification de l´unité nationale de ce pays.
La République Centrafricaine a beaucoup souffert sous la dictature féroce de Francois Bozizé soutenu par son
pair Idriss Deby.
L´Ufr appelle aussi L´ Union Africaine (AU), l´ Union Européenne (UE), les Etats-Unis et toutes les organisations internationales à aider le peuple Centrafricain à travers la Seleka et la reconnaitre comme l´autorité légitime du pays.
A l´image de cette victoire Centrafricaine, l´Ufr convie toute l´opposition intérieure et extérieure de conjuguer leurs efforts afin de bouter la dictature de Deby…
A bas la dictature et vive la démocratie
Fait à Francfort le 25.03.13
Pour l´Union de Forces de la Résistance – UFR
Youssouf Hamid
Représentant en Europe
Le Collectif des Oubanguiens organise un Débat public sur le changement politique survenu en République Centrafricaine depuis le 24 mars 2013. Quelles sont les attentes des Centrafricains?
La participation à ce Débat est réservée aux invités parmi lesquels :
des personnalités politiques centrafricaines,
des personnalités indépendantes leader d’opinion,
des observateurs de la vie politique centrafricaine.
Le Coordonnateur du Collectif des Oubanguiens.
Contacts : tél. 06 28 92 17 04
E-mail : faustin.zameto@orange.fr
Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine – Finî Bêafrîka (CNRC-FB)
Communiqué de presse
Devant la situation de crise et de changement de régime politique en Centrafrique, le Conseil National pour la Renaissance Centrafricaine-Finî Bêafrîka (CNRC-FB) invite la
Communauté centrafricaine des Etats Unis d'Amérique, particulièrement du Maryland, de Virginia, de Pennsylvania, de Washington et DC ainsi que les amis et sympathisants de la République Centrafricaine à une Rencontre qui se tiendra :
le Samedi, 30 Mars 2013 a 14H00 (2PM)
à l'adresse suivante : 8741 Ashwood Drive, Capitol Heights, MD 20743
Metro: Blue Line, Arret: Addison Road, Seat Pleasant
L'ordre du jour portera sur:
1. Mot de bienvenue et brève présentation du CNRC-FB
2. Point sur la situation en Centrafrique suivi de débat, analyse et propositions d'actions
3. Divers
Compte-tenu de l'urgence de la situation nationale et de l'importance des points à l'ordre du jour, la présence du plus grand nombre est vivement souhaitée.
Le 25 Mars 2013
Pour le CNRC-FB
Jonathan Bako de GOURMATH et Charles MALISSARA
Pour toute information complémentaire sur cette Rencontre, veuillez contacter :
Charles Malissara au 443-527-6529 - email: renaissanceca2@gmail.com
Bako de Gournath au 215-594-9752 - email : jonathanbako@hotmail.com
NB: Un pot d’amitié sera partagé a la fin de la Rencontre.
CONVENTION REPUBLICAINE POUR LE PROGRES SOCIAL (C.R.P.S)
COMMUNIQUE DE PRESSE 26 MARS 2013
La Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS) prend acte du départ de François Bozizé, principal mal centrafricain de la dernière décennie, obstacle de tous les processus de Libreville pour ramener la paix au pays. Autant nous félicitons, autant nous condamnons les dérives qui ont accompagné l’acte ayant provoqué ce départ.
Car ce qui aurait du être l’occasion d’une liesse populaire s’est transformé en cauchemar, pire en calvaire pour une grande partie de la population Centrafricaine.
Par ailleurs, la CRPS exprime sa profonde compassion avec le peuple Sud Africain pour la perte subie par son contingent dans son soutien à la protection de Bozizé qui reste le responsable principal de cette situation catastrophique que vit notre pays et qui n’aurait jamais eu lieu si les accords de Libreville avaient été respectés à la lettre. Bozizé a été et restera le responsable devant l’histoire. LA CRPS regrette ce manque de stratégie des autorités sud africaines qui ont privilégié l’indéfendable soutien à Bozizé au lieu de s’associer aux forces de la FOMAC pour protéger le peuple contre l’indéfendable politique de Bozizé.
La CRPS condamne avec la dernière énergie la gestion par les combattants de la coalition SELEKA qui n’ont pu empêcher les pillages et autres destructions de biens publics et privés. Nous croyons que ces actes, accompagnés de règlements de compte opérés par certaines personnes mal intentionnées, feront le lit des nouvelles frustrations, source de nouvelles rébellions, expérience que nous ne souhaitons sûrement plus revivre dans l’avenir.
La CRPS demande aux nouvelles autorités militaires de se différencier de Bozizé par le strict respect de la parole donnée. Elles doivent en faire preuve en donnant toutes les garanties pour que le nouveau Premier Ministre puisse réussir dans l’accomplissement de la difficile tâche qui lui est proposée.
La CRPS en appelle à la Communauté Internationale, en particulier à la France, aux Etats-Unis, au Conseil de Sécurité de l’ONU, à l’Union Européenne, à l’Union Africaine et à la CEEAC d’apporter tout leurs soutiens au peuple Centrafricain dans cette situation difficile créée par Bozize afin que la RCA puisse :
Œuvrer pour la mise en place immédiate de solutions de réparations
Etablir la vérité sur les responsabilités de Bozizé
Réorganiser l’Etat dans les meilleurs délais
Mettre en place une nouvelle légalité constitutionnelle
Fait à Paris le 26 Mars 2013
Jean-Pierre MARA, ancien candidat de la CRPS