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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 14:59

 

 

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BANGUI 19/05/2011-(Xinhuanet)- Quatre des six abus graves des droits des enfants faisant l'objet d'une surveillance des Nations Unies, à savoir, l'enlèvement, le recrutement ou l'emploi d'enfants soldats, les attaques contre des écoles et le refus d'autoriser l'accès des organisations humanitaires aux enfants, sont constatés en République Centrafricaine, selon un rapport humanitaire rendu publique ce mercredi.

Ce rapport présenté mercredi à Bangui par Watclist, un réseau d'Ong humanitaires basé à News York et l'Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC), précise que, "en Centrafrique, les enfants sont confrontés à des abus graves de leurs droits humains" à cause des nombreux groupes armés dans plusieurs régions du pays, notamment l'Armée de résistance du seigneur (LRA) de Joseph Kony qui dans ses exactions enlèves des enfants, la rébellion Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) qui enrôlerait encore des enfants soldats et des groupes d'autodéfense formés par la population.

"Lorsqu'ils sont retenus en captivité par la LRA, les garçons sont entrainés à l'emploi des armes avec lesquelles ils sont forcés de commettre des atrocités comme le pillage et l'incendie de villages, l'assassinat de villageois et l'enlèvement d'autres », indique le rapport à propos des garçons de la ville d'Obo dans le Sud-est de la RCA. De même les filles sont forcées de faire des travaux domestiques et subissent une sorte d'"esclavage sexuel des commandants".

Par ailleurs des enfants sont recrutés dans les groupes d'autodéfense formés par les communautés en première ligne des combats, obligés de faire des patrouilles la nuit, ce qui ne leur permet pas d'aller à l'école.

La rébellion de l'Armée pour la restauration de la démocratie (APRD) est en outre félicitée dans le rapport pour avoir facilité la libération de 535 enfants dans le cadre du programme de réinsertion des enfants soldats. Mais il lui est reproché l'occupation des écoles.

Le gouvernement centrafricain est interpellé en première position pour renforcer les capacités de l'armée en effectifs et en formation sur les droits humains dans les zones affectés par les conflits et de mettre fin au système d'autodéfense ; surtout négocier un accord de paix avec la CPJP en vue de faciliter la collecte des informations sur les enfants en Centrafrique.

Watclist et IDMC recommande à la CPJP de libérer tous les enfants de moins de 18 ans actuellement dans ses rangs et d'arrêter à tout nouveau recrutement d'enfants soldats. Alors que l'APRJ devra quitter les établissements scolaires qu'elle occupe comme des bases militaires.

Du côté de la communauté internationale, le rapport recommande au groupe de travail du Conseil de sécurité des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés de renforcer la dimension protection de l'enfance au sein de son bureau en Centrafrique.

© Copyright Xinhuanet

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 00:55

 

 

 

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Liberté de la presse, le Secrétaire général de l’OIF prend position

Mercredi, 04 Mai 2011 16:30

 « Les mouvements démocratiques actuels qui traversent l’hémisphère Sud de notre planète devraient nous conduire à nous interroger encore plus sur le rôle des journalistes dans les démocraties contemporaines et sur la portée réelle des nouveaux médias et réseaux sociaux » a déclaré Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, hier, le 3 mai 2011, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse.

 Il a souhaité exprimer une pensée particulière pour ces journalistes, qui, partout dans le monde et particulièrement lors du « printemps arabe », ont contribué, parfois au péril de leur vie, à accélérer la démocratisation de leurs sociétés.

Tout en insistant sur l’absolue nécessité, pour ces nouveaux systèmes de transmission de l’information, du long apprentissage des règles éthiques et déontologiques du journalisme, le Secrétaire général a annoncé que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) va tenir, en partenariat avec le Conseil de l’Europe un Colloque sur « La liberté d'expression à l'épreuve des évolutions démocratiques dans les pays d'Europe centrale et orientale » à Sofia (Bulgarie), les lundi 30 et mardi 31 mai 2011.

Durant cette manifestation, le rôle actuel des médias dans les pays arabes sera analysé sous l’éclairage des changements politiques qui se sont produits il y a plus de deux décennies dans les pays d’Europe de l’Est. De nombreux représentants des médias des pays francophones du monde arabe participeront à cet événement.

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) accorde une place particulière à l’appropriation, par les populations francophones, des technologies de l’Information et de la Communication. Lors du dernier Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Montreux (Suisse), en octobre 2010, les Chefs d’États et de Gouvernements de la Francophonie, ont, dans une déclaration unanime, « réaffirmé leur volonté de faciliter, par les pays francophones du Sud, l’appropriation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) afin de les aider à mieux intégrer l’économie numérique mondiale ».

Pour rappel, l’OIF a toujours accordé une attention particulière à la liberté des journalistes, clairement exprimée dans l’article 18 de la Déclaration de Bamako de novembre 2000 qui appelle les Etats et gouvernements à « veiller au respect effectif de la liberté de la presse et  assurer l'accès équitable des différentes forces politiques aux médias publics et privés, écrits et audiovisuels, selon un mode de régulation conforme aux principes démocratiques ». Dans ce domaine prioritaire de son action, l’OIF multiplie ses interventions en appui aux médias et aux institutions de régulation de ses États et Gouvernements membres dans le cadre de son programme consacré aux « Pluralisme des médias et à la liberté de la presse ».

Source : www.francophonie.org

 

 

 

  Déclaration de Simplice Kodéguet

 

 

A l’occasion de la Journée Internationale de la Presse, qu’il nous soit autorisé de présenter à tous les hommes de médias l’expression de notre profonde gratitude pour le courage et la ténacité qui les caractérisent dans les combats quotidiens pour les vertus de vérité et de justice.

 

Nous rendons également hommage à cette occasion à tous ceux qui ne sont plus de ce monde, à cause de leur engagement mérité, qui ont permis à nos nations de faire un pas supplémentaire dans le processus de promotion de la liberté de la presse, de démocratie, des droits humains et du droit des peuples.

 

« Messagers de la paix » comme l’a cru à juste titre le Feu Président PATASSE, les hommes de médias restent et demeurent dans nos sociétés le quatrième pouvoir que personne n’a le droit de s’en approprier.

Notre pensée va vers ceux qui sont privés de liberté dans le monde en général et en particulier Stéphane TAPONIER, Hervé GUESQUIERE, ainsi que leurs trois accompagnateurs retenus en Afghanistan.

 

A l’heure où le symbole du terrorisme vient d’être neutralisé, en évitant un amalgame avec une pratique religieuse respectueuse des valeurs et de modes de vie des nations civilisées ; nous exhortons très vivement toutes les institutions du monde à la mise en œuvre d’une feuille de route consensuelle pour un combat planétaire contre toutes formes de terrorisme.

 

Que la béatification du Pape Jean Paul II, grand combattant de la liberté puisse ouvrir des perspectives nouvelles pour une implication inconditionnelle de toutes les autorités morales et spirituelles pour la paix dans le monde.

 

Fait à Bangui, le 3 Mai 2011

 

signature Kodéguet

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 16:47

 

 

 

journaux de Bangui

 

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 03 Mai 2011 13:59

Le Groupement des Editeurs de la Presse Privée Indépendante de Centrafrique (GEPPIC) a bel et bien célébré ce 3 mai 2011, la  20e Journée Mondiale de la Liberté de Presse, à l’instar de leurs confrères du monde entier. Une célébration pourtant reportée au 9 mai prochain par l’Union des Journalistes centrafricains (UJCA) en raison de la coïncidence de la date avec la rentrée parlementaire des députés de la 5e législature.

« Le 3 mai, c’est le 3 mai, la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse doit être respectée en Centrafrique comme partout ailleurs », s’exclame Albert Mbaya, président du GEPPIC.

C’est dans cette optique qu’une cérémonie officielle s’est tenue dans la matinée du 3 mai au Centre Jean XXIII à Bangui. Plusieurs personnalités ont répondu présents à l’invitation du GEPPIC dont le président du Haut Conseil de la Communication (HCC) Pierre Samy Mackfoy, qui dit « venir soutenir la presse dans son ensemble ».

« Il n’y a pas à soutenir qui que ce soit, nous sommes venus soutenir la presse et le monde des médias centrafricains » a affirmé le président de l’organe de régulation de l’espace médiatique centrafricain.

Se référant au thème de l’année, « Nouvelle frontière, nouvelle barrière », Mme Aïssatou Laba Touré, responsable de la section communication du Bureau Intégré de Nations Unies en Centrafrique (BINUCA), relève que les journalistes centrafricains ont fait énormément de progrès dans le domaine des nouvelles technologies de l’information. « Avant il fallait faire le porte à porte pour porter l’information aux journalistes centrafricains mais aujourd’hui à travers l’internet, tout se passe très facilement et très rapidement » précise-t-elle.

Présente dans la Salle, Margueritte KOFIO, présidente de l’Organisation des Femmes Centrafricaine (OFCA), affirme que les difficiles conditions de travail des journalistes en RCA, découragent les femmes pourtant bien disposées à investir le métier. C’est ainsi qu’elle demande au gouvernement et aux partenaires d’« appuyer les filles à pouvoir émerger dans ce corps parce que c’est un métier noble, mais il faut des moyens pour rendre ce métier plus noble encore ».

L’Institut Panos Paris qui accompagne les journalistes, et les medias dans l’amélioration des leurs capacités, est également représenté dans cette cérémonie, par son coordonnateur résident en Centrafrique.

Cependant à Bouar, les journalistes locaux réclament de meilleures conditions de travail et la protection dans l’exercice de leurs fonctions. Ils déplorent à cet effet le manque de moyens matériels et demandent d’être pris en charge. Ils ont ainsi organisé une campagne de sensibilisation de la population sur le travail du journaliste.

 

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 02:16

 

 

 

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Lundi 2 mai 2011 1 02 /05 /Mai /2011 13:19

La FIDH et ses organisations membres d’Algérie, de Côte d’Ivoire, d’Égypte, de Tunisie, du Burkina Faso, du Togo, de Guinée-Conakry, du Sénégal, du Soudan et du Zimbabwe présentes à l’ouverture de la 49ème session de la CADHP, le 28 avril 2011, appellent la Commission à soutenir les mouvements démocratiques sur le continent en adoptant des résolutions sur la situation en Afrique du Nord et condamnant les violations des droits de l’Homme perpétrées notamment en Libye, au Burkina-Faso, à Djibouti, en Côte d’Ivoire et au Burundi.

La FIDH et ses ligues libyenne et burkinabé appellent la Commission à adopter des résolutions sur ces pays, dont les rapports périodiques seront examinés lors de cette session. afin qu’au Burkina-Faso, le droit de manifestation, le droit de ne pas être détenu arbitrairement ou la droit à la vie et à l’intégrité physique encore récemment bafoués soient enfin garantis. Concernant la Libye, la FIDH et sa ligue libyenne renouvellent leurs félicitations à la Commission pour avoir transmis leur communication à la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples concernant les violations massives et systématiques des droits de l’Homme perpétrées par le pouvoir de Mouhamar Khadafi. Au vu de la poursuite des attaques systématiques contre les civils en Libye et du refus des autorités libyennes de se conformer aux préconisations de la Commission et de la Cour pour arrêter les violences, la Commission doit adopter une nouvelle résolution condamnant la fuite en avant du régime criminel de Mouhamar khadafi.

La Commission a par ailleurs l’occasion de renouveler, par une résolution, son soutien au vent de démocratie qui souffle notamment en Tunisie et en Égypte. La Commission devrait ainsi décider de se rendre dans ces pays, de soutenir l’établissement d’institutions démocratiques et les aider enfin à garantir de façon effective les droits reconnus par la Charte africaine et les instruments africains de protection des droits de l’Homme. « Les mouvements démocratiques d’Afrique du Nord constituent un moment et une opportunité historique pour l’Afrique dans son ensemble. En ce 30ème anniversaire de la Charte africaine, la Commission a rendez-vous avec l’histoire, en soutenant les aspirations des africaines et des africains à vivre libre et en paix » a déclaré Me Sidiki KABA, président d’Honneur de la FIDH, qui a ouvert le Forum des ONG par ces mots.

Face aux situations de violations graves des droits de l’Homme en période pré ou post-électorale comme en Côte d’Ivoire, à Djibouti ou au Burundi, la Commission doit condamner ces violations et appeler les pays à ratifier et se conformer aux dispositions de la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la bonne gouvernance. La Commission doit renouveler sa réprobation de toute impunité pour les auteurs de ces crimes.

Depuis 2005, la FIDH et ses ligues ont accompagné la Commission et son groupe de travail sur la peine de mort dans la rédaction d’un rapport sur la peine capitale en Afrique qui doit recommander la rédaction d’un protocole prohibant la peine de mort sur le continent africain. « La Commission doit adopter le rapport du groupe de travail sur la peine de mort à cette session pour permettre aux instituons africaines de se doter d’un instrument juridique pour en finir avec la peine de mort en Afrique » a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.

Enfin, la FIDH et ses ligues appellent les États de l’Union africaine à ne pas entraver le travail de la Commission africaine des droits de l’Homme et des Peuples comme certains l’ont fait au dernier sommet des chefs d’États et de gouvernement qui s’est tenu à Addis Abeba en Janvier 2011 en n’adoptant pas le rapport de la Commission en raison de la condamnation par celle-ci des violations des droits de l’Homme dans certains pays africains. Au contraire, « les États de l’UA se doivent de garantir et soutenir l’indépendance et le mandat de la Commission en particulier au moment où de nombreux peuples africains recherchent leur liberté et revendiquent légitimement les droits qui leur sont garantis par les instruments africains de protection des droits de l’Homme » a ajouté Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 15:53

 

 

 

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Radio Ndéké Luka Lundi, 02 Mai 2011 14:13

Une polémique s’instaure sur l’organisation et la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse en Centrafrique. Qui du Groupement des Editeurs de la Presse Privée et Indépendante) de Centrafrique (GEPPIC)   et de l’Union des Journalistes de Centrafrique (UJCA) est habilité à organiser cette journée dédiée aux professionnels des médias ?

Cette interrogation reste sans réponse à la veille du 3 mai, journée dédiée à la liberté de la presse dans le monde entier. Les deux organisations affichent des positions différentes. L’UJCA se prononce pour le report de cette journée. Elle justifie sa position par le fait qu’elle « coïncide avec la rentrée parlementaire de la 5ème Législature ». Pour sa part, le GEPPIC qui ne donne pas les raisons de sa décision, déclare qu’« il est hors de question que cette manifestation qui évalue les contraintes et avancées liées à la profession du journalisme dans le monde et en Centrafrique soit renvoyée».

Il faut ajouter à cette querelle un troisième larron. Il s’agit de la cellule de communication de la présidence de la République. Elle a mis en place un comité de gestion dans le but d’inviter le Chef de l’Etat centrafricain à recevoir les journalistes pour la circonstance.

Des sources concordantes font état d’un profit « financier » que chaque entité guette avec appétit. Toutefois, cette journée intervient à un moment où la presse centrafricaine traverse une crise sans précédent dans son histoire. « La division au sein du GEPPIC, la confection de la carte de la presse qui tarde à venir malgré la mise en place  depuis belle lurette  d’un comité de gestion », en sont quelques illustrations.

L’autre problème épineux qui demeure jusqu’aujourd’hui sans réponse est « la régularisation des conditions de vie descentes des journalistes. Ces derniers pensent avoir fourni assez d’efforts, notamment informer la population, pour une rémunération dérisoire, comparativement aux confrères de la sous région ».

Au nombre des difficultés que rencontrent les journalistes centrafricains en général et ceux de la presse privée en particulier dans l’exercice de leur fonction figure « une impossibilité d’accès aux sources d’informations gouvernementales ».

Certains font l’objet de « menace » de mort par venant de certaines personnalités politiques et militaires dés lors qu’il s’agit d’informations qui touchent leur domaine de prédilection.  Pour preuve un journaliste de la télévision Nationale  a été molesté par le représentant d’un candidat aux dernières législatives. Sa caméra a été  endommagée. Un incident resté sans condamnation par les autorités du pays.

En dépit de ces aléas, les autorités centrafricaines sont entrain de mener des réformes pour un « climat attractif » de ce secteur. A titre d’exemple, « la mise en place du département de journalisme en partenariat avec  l’Unesco, la dépénalisation des délits  de presse ». Il est à souligner « qu’aucun journaliste n’a été mis en prison depuis ces 5 dernières années ». On enregistre quand même quelques cas d’arrestations « qui ne durent pas plus d’une semaine ».

Il faut souligner que cette journée a été instaurée par l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993, après la tenue du Séminaire pour le développement d'une presse africaine indépendante et pluraliste. Ce séminaire s'est déroulé à Windhoek (Namibie), en 1991, et a conduit à l'adoption de la Déclaration de Windhoek pour la promotion de médias indépendants et pluralistes en Afrique.

 

NDLR : Il est difficilement compréhensible qu'en raison seulement de la rentrée parlementaire KNK, la célébration de cette journée soit reportée en Centrafrique. La relation de cause à effet est en effet très difficile à établir et dans tous les cas pas perceptible a priori sauf si le pouvoir en place n'est pas à la manoeuvre avec quelques espèces sonnantes et trébuchantes à l'appui.   

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 01:58

 

 

 

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Source : Gaboneco.com 27-04-2011   

La radio panafricaine Africa N°1 est coupée du monde. Ses auditeurs dans les nombreux pays africains et même sur d’autres continents, n’en ont reçu aucune émission depuis ce matin du 27 avril. Explication : Inter Sat, l’opérateur qui permettait à cette radio d’émettre via un satellite, a coupé le signal du fait des impayés qui ont atteint 200 millions de francs CFA, une ardoise qui traine depuis un bon moment et qui ne cesse de s’alourdir au fil des jours.

Un journaliste d’Africa N°1 joint au téléphone et ayant requis l’anonymat soutient que c’est la deuxième fois que cette radio se retrouve dans une telle situation depuis l’entrée des Libyens dans le capital, il y a près de six ans.

L’antenne parisienne continue cependant d’émettre dans la région parisienne où elle diffuse sur la bande FM. Elle est toutefois privée des journaux et magazines d’information, qui provenaient de Libreville, ainsi que des émissions Kilimandjaro, Flashback, La Corbeille, la Perche, entre autres.

Vraisemblablement, aucune solution d’urgence n’est envisageable. Certaines indiscrétions font état de ce que les dirigeants de la station à Libreville ont rencontré ce 27 avril les autorités gabonaises du ministère de la Communication. Selon ce qui en a filtré, une solution sera certainement trouvée. Mais, dans le sens d’une urgence ne «rien de concret ne se profile», assure une bonne source.

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 22:13

 

 

 

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La crise que connaît la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH) depuis déjà quelques années perdure au grand dam des militants centrafricains et autres combattants des droits de l’homme. Cette crise s’est même aggravée depuis la brutale disparition du président de cette noble et importante institution, le regretté Me Goungaye Nganatoua Wanefiyo, et cette situation est de nature à faire les affaires du régime dictatorial et sanguinaire de Bozizé qui profite de ce vide pour se donner à cœur joie et perpétrer ainsi en toute impunité et en silence de nombreuses et massives violations de droits humains sans craindre quelque dénonciation que ce soit.

Appelée et venue au secours de la LCDH, la Ligue Tchadienne des droits de l’Homme a effectué des missions d’évaluation, de diagnostic et de propositions de solutions de sortie de crise qui n’ont malheureusement pas été respectées et suivies par le Conseil Exécutif provisoire dirigée par l’ancien Procureur Général Joseph Bindoumi dont la gestion de l’ONG des droits de l’homme n’est pas exempte de tout reproche, c’est le moins qu’on puisse dire.

De guerre lasse, les experts tchadiens qui ont été appelés au chevet de la LCDH ont tenu à Bangui le 12 avril 2011 un point de presse pour rendre compte de leur mission et pointer du doigt les responsabilités de Bindoumi dans le pourrissement de la situation et la poursuite de cette fâcheuse dérive de la LCDH. En effet, alors qu’il s’était préalablement engagé à ne plus briguer quelque fonction que ce soit à la LCDH, ce dernier s’était tranquillement fait reconduire à la tête du Conseil Exécutif provisoire, décourageant ainsi les partenaires stratégiques pourtant bien disposés à aider la LCDH et compromettant aussi les chances de résolution de cette crise qui n’a que trop duré. Il a appartient aux Centrafricains et les militants de la cause et de la défense des droits de l’homme de prendre le taureau par les cornes en se penchant sans tarder et sérieusement sur le sort de la LCDH afin de la remettre à flot.

Rédaction C.A.P     

 

Point de presse sur l’évaluation globale du processus d’accompagnement de la Ligue Centrafricaine des Droits de l’homme (LCDH)

Madame, Messieurs les journalistes, Chers camarades et sympathisants de la LCDH,

Tout d’abord, je voudrais vous remercier d’avoir accepté de faire le déplacement de ce matin à l’hôtel Wendy pour ce point de presse, l’objet étant de fournir des éclairages nécessaires sur le programme d’accompagnement de la LCDH, engagé depuis mars 2009 par CORDAID, une ONG hollandaise et d’en fournir l’évaluation terminale, programme pour lequel ma personne et mon collaborateur ont été commis en tant qu’experts.

L’objectif du programme tenait à ceci : redynamiser la LCDH à travers,(i) : planification stratégique et opérationnelle des activités : (ii) mise en place des outils de gestion d’une organisation des droits de l’homme ; (iii) mise en place d’une base de données ; (iv) réseautage, plaidoyer et monitoring.

Le programme a démarré en mars 2009, par une mission de contextualisation et d’évaluation de la LCDH à Bangui, des rencontres d’échanges avec des militants en vue, anciens et nouveaux, les organisations de la société civile, les médias indépendants, les autorités au niveau gouvernemental, certaines représentations diplomatiques, les responsables d’organismes onusiens et européens, pour communiquer sur le programme de la LCDH et explorer les opportunités locales sur le plan technique et/ou financier et autres qui pourraient s’offrir à la LCDH et les OSC nationales.

La mission s’est soldée par des conclusions suivantes : la LCDH, d’abord fortement influencée par un triple contexte, celui marqué par la crise militaro-politique, de la paix retrouvée, mais extrêmement fragile en Centrafrique et aggravée en cela par la disparition tragique de son président est sous l’emprise de multiples crises. Crise institutionnelle : textes de base inadaptés, pas de congrès depuis 2002, donc pas de renouvellement de la classe dirigeante (Direction réduite à 02 personnes) et des structures, donc perte de légitimité ; crise administrative, matérielle et financière, crise relationnelle avec les homologues nationales et internationales, elle est sous le coup de mesure de suspension de la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme) en tant que membre affiliée, crise entre responsables de l’organisation.

Ces difficultés ont entraîné la LCDH dans une situation où elle a été, depuis 2000, dans l’impossibilité de développer et de mettre en œuvre des programmes de promotion et de protection des droits de l’homme. Tout cela a privé la LCDH de toute visibilité et toute lisibilité.

Au terme de la mission de contextualisation et avec la participation de la LCDH, une période de transition est déterminée, un agenda 2009 a été formulé, et des recommandations adressées à des partenaires stratégiques et financiers.

A l’attention de CORDAID

1.      Au regard de la fragilité organisationnelle et opérationnelle de la LCDH et des opérations conjoncturelles à mettre en œuvre par elle, un suivi du processus est indispensable. Ce suivi aura le double mérite de poursuivre le renforcement de la LCDH sur un plan technique, notamment : encadrer, aider à la formulation de projets à exécuter durant la période transitoire, et jeter les bases de la formulation d’un plan stratégique annuel ou biannuel post congrès. La FIDH pourrait être associée à cette opération sur une base concertée avec CORDAID.

2.      Accorder un appui financier d’urgence pour la phase de transition (Juin-décembre), cet appui visera au recrutement et à la prise en charge de l’Administrateur Gestionnaire du ou de la Secrétaire, du planton et du gardien et des charges locatives, de communication, d’électricité, du Congrès ordinaire en même temps que la LCDH assurera les charges de consommables et de la révision des textes statutaires sur ses propres ressources, notamment sur la base de recouvrement des cotisations des membres.

3.      Programmer et financer l’élaboration d’un plan stratégique annuel ou biannuel à Bangui. Sur ce plan, l’expertise de la LTDH est disponible et celle de la FIDH souhaitée.

A l’attention de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH)

1.      Envisager une mission à Bangui au cours du semestre courant, avant le congrès de novembre/décembre. Cette mission, d’ordre politique et technique, vise à l’appropriation des enjeux stratégiques actuels ou qui se dessinent, à savoir : la contribution aux efforts de consolidation de la paix extrêmement fragile, à la bonne gouvernance vue sous les angles de réforme de la justice, de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance, du processus électoral en vue de la création d’une commission nationale des droits de l’homme, de la sécurité en lien avec le programme DDR ; cette mission vise aussi à rediscuter avec les organismes internationaux, l’ambassade de France et des USA des opportunités techniques et financières disponibles pour la LCDH et les OSC, et les modalités d’implication de la FIDH.

2.      Doter la LCDH d’équipements informatiques, d’outils d’opération (enregistreurs, caméras etc.. ;) et de communication.

3.      Appuyer techniquement et/ou financièrement la formation de formateurs prévue en prélude du congrès ordinaire. Cet appui pourrait être effectué sur une base concertée avec CORDAID, le BINUCA et l’ambassade de France à Bangui qui ont exprimé chacune, leur prédisposition technique et/ou financière. Cette formation est ouverte aux autres organisations de la société centrafricaine. CORDAID accède à l’appel des experts : la LCDH obtient un financement pour assurer son fonctionnement et l’organisation des activités de formation que vont assurer les experts. Ainsi, conformément à la planification 2009 : Mars 2009 : la LCDH se dote d’un Conseil Exécutif provisoire de la LCDH. Ce Conseil assure la transition et conduit la poursuite des activités du mouvement jusqu’au prochain congrès ordinaire dans le même temps qu’elle passe à la restructuration des huit Comités d’arrondissement de Bangui et recrutement d’un personnel d’appui.

Avril : premier atelier de formation des responsables nationaux et régionaux de la LCDH, des responsables des OSC centrafricaines ont été associés à cette formation pour répondre aux perspectives de renforcement du réseautage et de la mutualisation des capacités. Le Diagnostic organisationnel (DO) de la LCDH est réalisé en cette circonstance.

Mai 2009 : deux ateliers sur le management associatif, le changement associatif, les principes de base de la planification, du budget, des procédure de gestion administrative et financière, l’éthique et la déontologie d’une ONG des droits de l’homme, les méthodes d’enquête, de collecte, de traitement d’information sur les violations de droits de l’homme, l’intégration de la politique genre aux droits de l’homme. Des organisations de la société civile et la presse ont été associées à ces formations.

La restructuration des comités régionaux est programmée pour la période de mai à septembre.

Il faut noter que la LCDH a apporté une part de contribution financière et matérielle à la réalisation de ces activités.

Dans la même période, la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH) engage des initiatives visant à réintroduire la LCDH sur l’échiquier régional et international. Elles se traduisent par sa participation à des conférences internationales en 2009, 2010 et 2011 au Tchad, au Cameroun, en France, en RD Congo, sur les questions liées à l’uranium et de gouvernance en lien avec les industries extractives. Des relations sont nouées avec CORDAID (Pays-Bas) et le National Endowment for Democracy (NED USA). Il faut noter que ces relations vont être très vites torpillées par des détournements de fonds par un membre du Conseil provisoire, notamment les fonds destinés aux frais d’un billet d’avion pour une conférence en Tanzanie en 2010.

Toujours dans le même temps, des contacts sont pris avec les anciens membres du Conseil Exécutif  par les experts en vue de les mobiliser autour du processus et du congrès qui était annoncé. Il est recommandé avec insistance au Conseil Exécutif provisoire de se rapprocher de ces responsables, de repérer tout militant pour une participation ouverte, résorber la crise interne et de la sorte, imprimer une caution et une légitimité aux organes qui naîtront de ce congrès. Il semble sur ce plan que très d’efforts  ont été consentis.

Au sein d’une organisation fortement fragilisée, et qui tente de s’en relever, la mise en œuvre du processus de redynamisation, sur le plan opérationnel marque le pas. Le congrès ne peut se tenir, selon les prévisions. Par conséquent, en mai 2010, un nouvel agenda indicatif est déterminé, qui place au centre, les opérations devant conduire à la tenue d’une formation internationale et du congrès, fixés consensuellement pour septembre /octobre 2010.

1 . Restructuration des comités préfectoraux (juillet 2010)

2. Formation et planification du programme biennal 2010-2012 (juin/juillet 2010)

3. Révision des textes de base LCDH (statuts, règlement intérieur) (juin/juillet 2010)

4. Préparation du congrès extraordinaire (juin/juillet 2010)

5. Evaluation de l’agenda : fin juillet 2010

6. Tenue du congrès  (septembre/octobre 2010)

7. Formation du nouveau bureau (octobre/novembre 2010)

8. Suivi/Evaluation (novembre/décembre 2010)

 

Ce programme n’a pas été, encore une fois, retenu après évaluation faite à Bangui en octobre 2010. Un nouveau chronogramme a établi de façon participative et il était question de consacrer la période de novembre 2010 à janvier 2011 à la finalisation des documents. C’est-à-dire toiletter les textes de base, finaliser le programme biennal et assurer de façon professionnelle l’organisation du congrès ainsi que la formation des militants de base et du bureau issu du congrès.

La LCDH a choisi plutôt de tenir son congrès en décembre 2010, soit un mois après le départ de la mission, alors que les accompagnateurs ont obtenu un fonds d’environ 6 millions de F CFA pour l’organisation de cette activité sur une enveloppe globale de 12 millions alloués dans le cadre de cette redynamisation.

Mesdames Messieurs,

Aujourd’hui, que reste-t-il de ce processus ?

 

Sur le plan des engagements

 

1.      La réforme des textes de base, le programme biennal, la restructuration des organes de base n’ont pas été produits, demeure donc toujours la problématique de la légitimité : le changement organisationnel attendu, la restructuration et la consolidation des structures de base ; le congrès était aussi vu comme une occasion de réconciliation, matérialisée par un retour des anciens fondateurs pour soutenir les jeunes à présent démobilisés.

2.      Une légalité de la direction nationale issue du congrès contestable : la convocation du congrès par le président du Comité préparatoire, la conduite des affaires fondées sur des textes illégaux

3.      Le maintien du président du Conseil provisoire à l’issue du congrès est très mal vécu par l’opinion, une forte majorité de la société civile centrafricaine, les autres membres fondateurs et les partenaires stratégiques et financiers mobilisés en faveur de la LCDH. Celui-ci avait, en mai 2009, pris l’engagement de ne pas se présenter à cette fonction, ni à un quelconque poste ; la levée de la suspension de la LCDH au sein de la FIDH était conditionnée par cet engagement. Les relations avec les partenaires extérieurs, ainsi que les opportunités d’appui local en phase de construction, se trouvent ruinées.

4.      Aucun rapport narratif ou financier sur les activités et les fonds alloués par CORDAID. Se pose la question de crédibilité. Compte tenu de sa fragilité résultant d’une très longue période de cassure, les partenaires financiers campent à raison, dans un climat de confiance durable, même avec les bonnes intentions qui se manifestaient ici et là. Sur ce plan, les accompagnateurs dans le processus étaient en discussion avec CORDAID, en vue de pouvoir assurer le suivi, au sortir d’un congrès incontestable, le suivi en matière de gestion et de rédaction des rapports.

Sur le plan des capacités

5.      La problématique des droits de l’homme en RCA au sein de la LCDH et de la société civile, repose dans la faible capacité de monitoring, de suivi, de plaidoyer, d’informer et de s’informer, elle repose surtout dans la faible capacité d’utiliser les mécanismes des droits de l’homme existants pour que la situation des droits de l’homme soit connue, cette faible capacité réside aussi dans l’utilisation des mécanismes de communication nouvelle, la formation internationale, envisagée en prélude du congrès avec l’expertise de la FIDH et les accompagnateurs apparaissait, enfin, comme étant une opportunité pour la LCDH et les associations de RCA d’avoir une capacité de renverser la situation.

6.      Au regard du double contexte électoral, des violations graves et massives des droits de l’homme et de la paix retrouvée mais toujours fragile, le processus engagé pour la LCDH, vu sous un angle fédérateur, visait à renforcer les capacités des ONG au regard des enjeux, notamment les élections et la participation des populations, et les suites du Dialogue Politique.

Mesdames, Messieurs, voilà la teneur de l’évaluation finale ainsi réalisée, il ne nous appartient pas de juger, notre rôle se bornera à produire le rapport final sur le processus de redynamisation de la LCDH à CORDAID, à charge pour elle de déterminer la suite à donner.

Bangui le 12 avril 2011

Les experts :

M. Massalbaye TENEBAYE Président de la Ligue Tchadienne des droits de l’Homme(LTDH)

Tél : +235 66 29 23 26 / +235 99 83 66 11 E mail : mastenebaye@yahoo.fr

M. Baidal OYAMTA, Coordonnateur National de la Ligue Tchadienne des droits de l’Homme (LTDH)

Tél : +235 66 29 39 56 E mail : vbaidail@yahoo.fr

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 23:32

 

 

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Mardi, 08 Mars 2011 10:47

Ai- Rca- Service Marie Annick Zamba. C’est le nom de la nouvelle présidente du comité ad hoc du groupement des éditeurs de la  presse privée indépendante de Centrafrique (Geppic), élue le  6 mars au cours d’une assemblée générale extraordinaire tenue à Bangui, la capitale.

Organisée par les membres du Geppic, cette assemblée générale extraordinaire a été présidée par Michel Ngopélé, directeur de publication du journal « le quotidien de Bangui ».

« On reproche au bureau précédent sa gestion peu orthodoxe de la chose, un dysfonctionnement notoire au sein de l’ancien bureau et son engagement très politique, chose interdite par le statut et règlement intérieur du groupement »,  a souligné M Ngopélé.

« Je viens d’être élue à la tête du comité ad hoc du Geppic qui aura pour mission de diriger le Geppic pendant au moins deux mois »,  a  confié Mme Zama.

Et de poursuivre : « notre mission est de pouvoir faire un projet de révision des  statuts et règlements intérieurs et de pouvoir  représenter le Geppic auprès des différentes institutions nationales et internationales enfin d’évacuer des affaires courantes  et d’organiser d’ici le 7 mai prochain une assemblée générale élective ».

A en croire la nouvelle présidente du comité ad hoc, au cours de cette assise,  on a eu à déceler certaines pratiques qui n’honorent pas le métier du journaliste. Et le nouveau bureau s’engage, selon elle, à ne pas reproduire les mêmes erreurs du passé.

Pour mémoire,  l’ancien bureau a été mis en place au mois de juin 2010 et comptait plus de 6 membres sous la présidence de Albert Mbaya, directeur de publication du quotidien « Agora ».

Selon des indiscrétions, l’affaire de détournement des fonds de l'association  se trouverait actuellement au niveau du parquet de Bangui.

Il convient de préciser que le nouveau comité mis en place est composé de 5 membres.

Kabongo, Ai Bangui

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 19:25

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

24/02/2011 à 17h:41 Par Marianne Meunier, envoyée spéciale Jeune Afrique

Bien implantée à travers le pays, Radio Ndeke Luka fait figure d’exception pour son impartialité, dans un paysage médiatique où les commentaires partisans des journalistes sont fréquents.

À l’heure où Bangui sombre dans le noir (faute d’éclairage public) et où se vident les ministères, les journalistes entrent en effervescence au siège de Radio Ndeke Luka (RNL). Entre 18 et 20 heures, ils parleront de toute la Centrafrique à… toute la Centrafrique. En français mais surtout en sango, la langue véhiculaire.

Chaque jour, pendant trois heures (de 9 à 10 heures et de 18 à 20 heures), RNL émet en ondes courtes sur l’ensemble du territoire. Les auditeurs peuvent l’écouter en FM 24 heures sur 24 à Bangui, Bouar et Bambari. Avec treize correspondants à l’intérieur du pays (pour seize préfectures) en plus des onze journalistes basés à Bangui, elle dispose du réseau le plus dense du pays.

Dans le paysage médiatique centrafricain, Radio Ndeke Luka (« l’oiseau de la chance » en sango) fait aussi figure d’exception pour son impartialité. À l’approche des élections du 23 janvier – présidentielle et législatives –, la grille de programmes spéciale avait mis l’accent sur l’égalité du temps de parole entre candidats quand, dans la presse écrite et sur d’autres ondes, on « roule » pour tel ou tel. Le jour du vote, RNL a diffusé seize heures de programmes en direct. Au lieu de commentaires fantaisistes ou partisans, les journalistes ont livré des informations précises sur les bureaux de vote (affluence, déroulement technique des opérations).

Gage d’indépendance

Son indépendance, RNL la doit à ses origines. Elle est née en mars 2000 d’un partenariat entre le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et Hirondelle, une fondation suisse soutenant des médias d’information dans des pays en guerre ou qui s’en remettent (Radio Okapi en RD Congo notamment). Aujourd’hui, il ne reste plus qu’un lien juridique entre RNL et le Pnud. En revanche, Hirondelle lève son budget (1,3 million d’euros en 2010) auprès de partenaires comme l’Union européenne, l’Organisation internationale de la francophonie, la coopération suisse. Autre gage d’indépendance : la nationalité du directeur, Martin Faye, Sénégalais. « Nous avons besoin d’un expatrié capable de dire non aux hommes politiques », explique Samuel Turpin, directeur de projet à la Fondation Hirondelle. Des salaires confortables – de 350 à 750 euros, pour les cadres – sont également censés inciter les journalistes centrafricains à résister à la corruption.

La classe politique ne s’habitue pas aux principes en vigueur à RNL. La veille du vote, un samedi, raconte Martin Faye, le ministre de la Sécurité, Jules Ouandé, a téléphoné à la radio pour une aimable mise en garde : « Il nous a dit : “À partir de lundi, vous avez intérêt à passer la nuit dans les locaux, car si vous êtes dans les quartiers on va sortir vos cadavres à 4 heures du matin.” » Contacté par Jeune Afrique, le ministre s’en défend : « Je ne peux pas me permettre de prononcer de telles phrases. Je ne suis pas un enfant ! » Et de reprocher à RNL de se comporter en Centrafrique en « terrain conquis ». « Les hommes politiques nous aiment et nous détestent quand ça les arrange », explique Martin Faye.

L’ambivalence permet une relative tranquillité. Mais Martin Faye est prudent. Des réserves alimentaires pour trois jours sont stockées dans les locaux de la radio. Et dans la cour, une petite porte bleue ouvre directement sur les locaux du Pnud pour une évacuation rapide. « Je vérifie régulièrement que ma clé fonctionne toujours », avoue-t-il.

Par Marianne Meunier, envoyée spéciale à Bangui.

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 00:18

 

 

RADIO ND K LUKA

 

 

 

 

Suite à la diffusion de l’émission PATARA par la Station Radio NDEKE LUKA le Samedi 19 Février 2011,

Des pressions et menaces dignes d’une République bananière sont exercées sur les responsables de ladite Station par :

-      Le Président de la Cour Constitutionnelle ;

-      Un Membre zélé du Haut Conseil de la Communication en la personne de Monsieur Gaston GAMBOR ;

-      Et la Présidence de la République,

En interdisant la rediffusion de cette émission en violation flagrante des dispositions Constitutionnelles relatives à la liberté de la Presse et de Communication.

L’Ancien Président, Ange Félix PATASSE, Membre d’Honneur de la Cour Constitutionnelle et Candidat Indépendant à l’Election Présidentielle du 23 Janvier 2011 proteste contre cette vision étriquée, irresponsable  et anti-démocratique de la liberté de la Presse et de Communication.

Dénonce avec fermeté les multiples entraves dont sont victimes les hommes de médias en général et depuis le début du processus électoral le personnel de la Radio NDEKE LUKA.

-      Exige la rediffusion intégrale de l’émission PATARA pour l’édification du Peuple Centrafricain et que cesse immédiatement toutes formes de pressions et menaces sur les hommes de médias.

Apporte son soutien inconditionnel à tous les hommes de médias pour leur contribution combien positive à l’instauration d’une véritable démocratie en Centrafrique.

Aussi, le Président PATASSE relève que le Haut Conseil de la Communication qui s’est révélé impuissant voire amorphe face aux agissements de la Presse Présidentielle à travers les émissions de Radio Centrafrique d’une part et d’autre part des déclarations irresponsables du Porte-Parole du Gouvernement Monsieur Fidèle GOUADJIKA, ne peut donner des leçons de bon sens, de déontologie et de démocratie.

En conséquence, le Président PATASSE se réserve le droit d’engager des actions judiciaires contre les auteurs connus ou inconnus de ces violations graves.

 

Fait à Bangui, 21 Février 2011

Le Porte Parole

 

Guy Simplice KODEGUE

 

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