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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 16:37

  


Sud online  lundi 4 mai 2009

Le président de l’Union des journalistes de Centrafrique (Ujca), Maka Gbokossotto, a déploré hier dimanche, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, à Bangui, la dégradation de la liberté de la presse en République centrafricaine.


Maka Gbokossotto a fait remarquer que malgré la dépénalisation des délits de presse, le Haut Conseil de la Communication (HCC) demeure toujours le bourreau de la presse. Il a indiqué que depuis les assises des premiers Etats généraux des médias centrafricains (Pegmc), en août 2007, les recommandations sont devenues lettres mortes.


M. Gbokossotto a également plaidé pour le renforcement de la structuration et de la solidité financière des médias qu’il invite à clarifier leur ligne éditoriale afin de garantir leur indépendance et diminuer leur vulnérabilité face aux tentatives de pression des pouvoirs politiques et économiques.


On rappelle que le président du Haut Conseil de la Communication, Pierre Sammy Macfoy, a ordonné la suspension du journal l’Hirondelle pour une durée de quinze (15) jours, pour publication d’un document appelant à la sédition des Forces armées centrafricaines (Faca).

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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 14:28







LIGUE CENTRAFRICAINE                                 REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

DES DROITS DE L’HOMME                                            Unité-Dignité-Travail

(LCDH)

dliguecentrafricaine@yahoo.fr

CONSEIL EXECUTIF

N° 129/CE/09

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Les 29 et 30 mars 2009, il a été diffuse sur les ondes de la radio NDEKE LUKA un communiqué de M. Nicolas TIANGAYE, ancien président de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme (LCDH).

Le même communiqué a été publié le 31 mars 2009 par les journaux.


Le Citoyen n° 3105 : « Me TIANGAYE Nicolas ancien président de la LCDH dénonce le nouveau bureau du Conseil exécutif présidé par M. BINDOUMI »

Le Confident n° 2097 « LCDH : Me Nicolas TIANGAYE désavoue Joseph BINDOUMI »

L’Hirondelle n° 2049 « TIANGAYE Nicolas dénonce l’attitude de BINDOUMI »

M. TIANGAYE Nicolas a ensuite transmis des copies de son communiqué à tous les organismes internationaux en RCA et à toutes les ambassades.


           
Dans ce communiqué rempli d’insultes gratuites et inutiles du genre « imposteur, trahison, inhumain, immoral, cynique…etc » M. Tiangaye qui est chef d’un parti politique CRPS en quête de publicité et imbu de sa personne, prétend que son auguste nom a été utilisé pour justifier le Conseil exécutif actuel.


           
Il cite de manière désordonnée les articles des statuts et du règlement intérieur de surcroît amendé au Congrès de juin 2002.

            Il utilise tout au long de ce communiqué le décès de Me GOUNGAYE Wanefiyo pour assouvir d’autres ambitions.

            Il prétend que l’actuel Conseil exécutif est illégal et illégitime.

            Le Conseil exécutif tient à relever ce qui suit :


           
1°) La qualité de membre fondateur et ancien président de la LCDH qu’utilise TIANGAYE Nicolas n’est pas statutaire.

L'article 7 des statuts dispose : « La Ligue Centrafricaine des Droits de l'Homme comprend des membres actifs, des membres Honoraires et des membres bienfaiteurs ».


           
2°) Le Congrès de Juin 2002 avait déjà tranché la question de la haine viscérale que voue TIANGAYE Nicolas à BINDOUMI Joseph.

            L'organe suprême de la LCDH avait désavoué TIANGAYE Nicolas devant les invités étrangers quand il voulait exclure BINDOUMI Joseph de l'Association.


           
3°) Monsieur BINDOUMI Joseph n'a jamais démissionné du Conseil Exécutif de la LCDH comme le soutient TIANGAYE Nicolas qui, aussi ridicule que cela puisse paraître prétend que « BINDOUMI n'assistait plus depuis 4 ans aux réunions de la LCDH du mandat de GOUNGAYE »  alors que lui même n'était plus membre du Conseil Exécutif après avoir démissionné pour se lancer dans une aventure politique.


           
4°) Le Conseil Exécutif relève que le mandat du Conseil Exécutif issu du Congrès de Juin 2002 était arrivé à terme en Juin 2005 ; que les membres du Conseil Exécutif ont protesté verbalement et par écrit contre la poursuite dans l'illégalité des activités de l'Association.


           
Les mandats des Comités d'Arrondissement, Préfectoraux et Sous­Préfectoraux étaient expirés et certains, ont du être renouvelés sans la présence du Conseil Exécutif.           

            Les arriérés de loyer du siège de la LCDH atteignent 12 mois.

            La sentinelle et le Planton ont chacun 17 mois d'arriérés de salaire.

            L’électricité, l'eau, le téléphone et le FAX ont été coupés.

            Toutes les communications de la LCDH étaient adressées aux différents contacts de son Président.

            Les grands dossiers de la LCDH étaient inconnus des autres membres du Conseil Exécutif et exposaient l'Association à la manipulation.

            C’est face à ce tableau sombre que tes militants, la Communauté nationale et internationale préoccupées, ont envisagé des solutions de sortie de crise.

             Une ONG Hollandaise nommée CORDAID a décidé de se porter au chevet  de la LCDH. Une première mission de cette ONG est descendue à Bangui au dernier trimestre de 2008 avant le décès de Maître GOUNGAYE-WANFIO.

            Une deuxième mission conduite par le Président de la Ligue tchadienne des Droits de l'Homme a séjourné à Bangui du 02 au 09 Mars 2009.

            Elle a rencontré toutes les personnes utiles pour la relance des activités de la LCDH.  

            Avec le Magistrat BINDOUMI Joseph cette mission a été reçu entre autre par le Ministre de la Justice Garde des Sceaux, et l'Ambassadeur de France lui même Ambassadeur de l'Union Européenne auprès de la CEMAC.

            De toutes les rencontres il a été conseillé à la LCDH de se restructurer pour convoquer le Congrès, et relancer les activités de l'Association.

             Le Secrétaire Général Adjoint chargé de l'Information, de la Formation et de la Communication, membre fondateur Joseph BINDOUMI a été chargé de cette mission.

Des  convocations ont été adressées à toutes les personnes ressources y compris Monsieur TIANGAYE Nicolas.


                       
L'ordre du jour portait sur:

                        1°) La relance des  activités de la LCDH

                        2°) Divers.

 

                        Monsieur TIANGAYE Nicolas n'est pas venu à cette réunion.


Conclusion


           
A) Le communiqué de M. TIANGAYE Nicolas est un acte hostile à la LCDH.

Il tend à empêcher la LCDH de recevoir les moyens dont elle a besoin pour installer ses comites d'Arrondissement de Bangui, ses Comités Préfectoraux et Sous­Préfectoraux, régler tes loyers, payer les personnels et convoquer le Congrès.

            B) Ce communique expose la LCDH, son Conseil Exécutif et son président, aux actes négatifs de tous les interlocuteurs du mouvement parmi lesquels les pouvoirs publics.

            C) Ce communiqué expose le peuple Centrafricain victime des violations actuelles, massives et systématiques des Droits de l'Homme à l'abandon.

            Le Conseil Exécutif actuel ne sera pas manipulé.

            Il  poursuivra sa mission jusqu'au' Congrès envisagé pour le dernier trimestre 2009 et cela contre le gré de TIANGAYE Nicolas.

            D’ailleurs le Conseil Exécutif achèvera au cours de ce mois d'Avril 2009 l’installation des Comités d'Arrondissement de Bangui.

            Il demande à tous ses militants de ne pas en vouloir à Maître TIANGAYE Nicolas pour cet acte rarissime au sein de l'Association.

            Il encourage les bienfaiteurs qui se sont engagés à aider la Ligue pour sortir de cette crise à continuer de le faire.

Fait à Bangui le 1er avril 2009

Le Vice-Président du Conseil exécutif de la LCDH

 

Abbé Célestin KETTE

 

 

AMPLIATIONS :

-large diffusion; ;

-Comité d'Arrondissement ;

-Comités Préfectoraux et

Sous Préfectoraux

-Organismes internationaux ;

-Ambassades ;

-FIDH;

-UIDH;

-CORDAID; ;

-Site Internat de la LCDH ;

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 10:45

 

La 3e chambre préliminaire de la Cour pénale international a demandé le 4 mars dernier au Procureur, Louis Moreno Ocampo, une révision des charges retenues contre l’ancien leader du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), Jean Pierre Bemba, arrêté début 2008 pour les actes de pillage, de viols et de tortures commis par ses hommes en République Centrafricaine en 2002. La CPI a demandé à son procureur de requalifier «le type de responsabilité pénale» retenue contre l'ex-vice-président congolais Jean-Pierre Bemba qui pourrait être inculpé comme chef militaire et supérieur hiérarchique.

 

 

La responsabilité de l’ex vice-président congolais, Jean-Pierre Bemba, dans les crimes de guerre qui lui sont reprochés a été remise en cause le 4 mars dernier par la 3e chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI).

Les conclusions de cette chambre de la CPI indiquent que l’ancien leader du Mouvement pour la libération du Congo (MLC), arrêté par la CPI début 2008, pourrait ne pas être pénalement responsable des crimes dont l’accuse le procureur de la Cour pénale internationale (CPI).

Au lieu de la poursuite ou de la conclusion de l’audience de confirmation des charges attendue, les juges de la CPI ont demandé au Procureur, Louis Moreno Ocampo, de leur présenter avant le 30 mars prochain un état amendé des charges retenues contre Jean Pierre Bemba.

La défense de Bemba avait qualifié son arrestation «d'arbitraire» et dénoncé une manipulation politique dans cette affaire où l’homme politique congolais est tenu responsable des actes de pillage, de viols et de tortures commis par ses hommes en République Centrafricaine en 2002

«Cette force de stabilité était placée sous l’autorité des présidents libyen et soudanais, sous la coordination du chef de l’Etat centrafricain et du représentant du secrétaire général de l’ONU. Et l’intervention du MLC s’inscrivait également dans le cadre de l’article 3 du Pacte d’Assistance mutuelle entre les Etats membres de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) dont la RDC est signataire», rappelle la défense de Jean-Pierre Bemba, indiquant que «l’assistance militaire du MLC, qui s’est limitée essentiellement à mettre à disposition de la République Centrafricaine entre 1.000 et 1.500 soldats, était ainsi légitime».

«L'Accusation a considéré que le fait pour monsieur Bemba d’exercer le commandement et le contrôle des forces MLC en RDC, impliquait par cela même, qu’il avait ipso-facto, le contrôle et le commandement des troupes MLC envoyées en RCA. Alors que, la même accusation, déclare dans l’acte d’accusation que les troupes MLC en RCA, étaient sous commandement des autorités militaires et gouvernementales de cet Etat», s’insurge les avocats de l’ex vice-président congolais.

Les juges de la CPI ont estimé que la qualification juridique des faits qui sont reprochés à Jean-Pierre Bemba pourrait indiquer un autre type de responsabilité pénale, à savoir une responsabilité en tant que chef militaire et supérieur hiérarchique.

A cet effet, Le secrétaire général du MLC, François Muamba, a estimé qu'en toute logique, lorsque les charges alléguées ne sont pas confirmées à l'encontre d'un prévenu, il tombe sous le sens que celui-ci doit être libéré, déplorant que le procureur Moreno obtient de revenir à la charge avec des prétendus nouveaux éléments.

Le procureur Moreno avait gagné sa notoriété début 2008 en arrêtant Jean-Pierre Bemba à Bruxelles dans une procédure qui, selon les avocats de ce dernier, avait tout l’air d’un guet-apens.
Le mandat d’arrêt international, mis sous scellé, n’était devenu légal que quelques heures avant l’arrestation de Bemba, alors en vacances à Bruxelles.

Le nouveau développement repousse jusqu’au mois de juin prochain la décision finale mais les partisans du leader du MLC affirment que tout porte à croire que la 3e chambre préliminaire chercherait à sauver Luis Moreno Ocampo qui serait encore une fois en difficulté dans un dossier impliquant leur charismatique leader.

 Source : Gaboneco

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 10:32

L’Action tchadienne pour l’unité et le socialisme (ACTUS), a exprimé sa condamnation et son indignation face à la décision du Cour pénale internationale (CPI) de lancer un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar El Béchir. Dans son plaidoyer, ce parti dénonce la partialité de la CPI dans le traitement des régimes et des conflits à travers le monde, accusant l’institution judiciaire de servir des intérêts politico-économiques occidentaux au détriment de la souveraineté des Etats, notamment sur le continent africain.

 

Le parti politique de l’Action tchadienne pour l’unité et le socialisme (ACTUS) vient de publier un communiqué le 4 mars dernier pour dénoncer le lancement par la Cour pénale internationale (CPI) d’un mandat d’arrêt international contre le président soudanais Omar el Béchir.

L’ACTUS brandi le spectre de l’impérialisme des puissances occidentales et dénonce une décision (…) sous-tendue en filigrane par des motivations politico-économiques contre un président africain en exercice.

Ce parti a apporté son soutien au chef de l’Etat soudanais dont le pays fut déjà classé injustement dans les années 90 par les USA, comme faisant partie de l’empire du mal aux côtés de la Corée du Nord, de Cuba, de l’Iran, de la Syrie et de l’Irak.

Le président de la commission de l'UA, Jean Ping a déclaré que cette décision menace la paix au Soudan. Nombre de dirigeants africains qualifiés de pro-occidentaux, parmi lesquels le Président Abdoulaye Wade du Sénégal, se sont opposés à cette croisade. La Ligue arabe dans son communiqué du 11 mars 2009 désapprouve cette décision, l’Organisation de la conférence islamique la condamne. L’Egypte pro-occidental a aussi exprimé sa désapprobation à laquelle viennent s’ajouter celle de la Russie et la Chine deux pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont exprimé leur scepticisme, rappelle le communiqué.

La cruelle vérité (…) sciemment occultée par les médias occidentaux est le soubassement politico-énergétique, le pétrole, dont regorge ce pays arabo-africain, affirme l’ACTUS.

L’association politique dénonce le soutien par les régimes occidentaux des criminels dictateurs tels que Mobutu en RD Congo, Suharto en Indonésie, Batista à Cuba, Pinochet au Chili, Eyadema au Togo, le Shah en Iran, Idriss Deby au Tchad», et dénonce l’apathie de ceux-ci dans d’autres régions, comme «non loin du Soudan, dans la région de Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo, [où] se poursuit une horrible guerre, la plus meurtrière après la seconde guerre mondiale. Elle a déjà englouti plus de 5 millions de Congolais depuis 1995.

L’ACTUS avance que l’Occident voit déjà d’un mauvais œil l’exploitation actuelle du pétrole soudanais par le groupe pétrolier chinois (CNPC) qui augmenterait davantage sa production dans les années à venir. Ce qui compromettrait dangereusement le projet de contrôle exclusif du pétrole africain par les multinationales occidentales.

Le parti dénonce des actes de terrorisme occidental, en citant la décision des Etats-Unis en 1996 de geler les avoirs du gouvernement soudanais pour ce qu’il ferait partie de l’empire du mal, ou le bombardement le 20 août 1998 par les Etats-Unis l'unique usine de médicaments du Soudan sous prétexte qu'elle fabriquerait des armes chimiques, alors qu’elle produisait 60% des médicaments disponibles au Soudan.

A la fin de l’année 2008, l’armée israélienne a envahi la bande de Gaza tuant et blessant des milliers de Palestiniens. A ce jour, les habitants subissent les dégâts collatéraux de cette occupation. Pourquoi la CPI n’a-t-elle pas réagi contre les auteurs de ces crimes de guerre et crimes contre l’humanité ?, rappelle l’ACTUS.

La décision du gouvernement soudanais de ne pas appliquer cette décision de la CPI est logique et ce d’autant plus que le peuple apporte son soutien massif à son président d’une part et d’autre part le Soudan n’a pas ratifié le protocole de la création de la CPI. En revanche les USA qui n’ont pas ratifié ce protocole de création de la CPI et qui refusent d’extrader leurs citoyens coupables de crimes de guerre, sont les premiers à imposer et à se servir de cette institution à des buts politiques contre tous les dirigeants du Sud qui osent mener une politique indépendante, dénonce enfin le communiqué.

Les positions de la CPI sont de plus en plus contestées par les observateurs internationaux, notamment dans l’hémisphère Sud où sa légitimité est sérieusement remise en cause au regard des œillères qui l’empêcherait de commencer par appliquer ses principes aux pays occidentaux où elle a été créée.

Source : Gaboneco

 

 

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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 12:20

Bangui, 14 fév. (ACAP) – L’Assistante juridique du projet d’appui à la sécurité juridique, Maître Carine Fornel Poutou, a effectué, mercredi 11 février 2009, à la maison d’arrêt de Sibut (188 km au nord-ouest de Bangui) une visite de travail pour s’enquérir des conditions de détention des prisonniers dans cette localité.



 

Selon le correspondant de la Radio rurale basé à Sibut, Maître Carine Fornel Poutou a constaté l’existence de nombreux cas de maladies sexuellement transmissibles et autres pathologies, telles que la diarrhée dont souffrent certains prisonniers, ainsi que des cas de grossesses liés aux actes sexuels entre les prisonniers.

Maître Poutou a également constaté la sous alimentation de ces prisonniers, due au manque de culture suffisante des produits vivriers à Sibut.

Au regard de cette situation alarmante, Maître Fornel Poutou a lancé un SOS en direction des institutions nationales et internationales en ce sens et surtout au Programme des Nations Unies pour la Développement (PNUD) pour l’accélération de la mise en œuvre du projet de réhabilitation du bâtiment de la prison devant abriter les femmes et la reconstruction de la maison d’arrêt de Sibut surpeuplée, en vue de garantir de meilleures conditions de vie des détenus.
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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 21:39

    


30 janvier 2009 – Plus de 4.500 réfugiés originaires de République centrafricaine (RCA) sont récemment arrivés dans le sud-est du Tchad, fuyant les attaques de groupes rebelles et par crainte de nouveaux combats entre les forces gouvernementales et les rebelles dans la partie nord de leur pays, affirme vendredi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (
UNHCR).


Mercredi, une mission humanitaire conjointe des Nations Unies, soutenue par la force de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (
MINURCAT) et la force de l'Union européenne EUFOR, s'est rendue dans le village tchadien de Daha près de la frontière avec la RCA.


La plupart des nouveaux réfugiés sont des femmes et des enfants. Ils sont arrivés à Daha en deux vagues un premier groupe d'environ 200 fonctionnaires locaux qui ont quitté apeurés leurs villages avec l'arrivée des forces rebelles dans la région de Ngarba fin décembre. Le second groupe de plus de 4.000 personnes a fui les 16 et 17 janvier dernier par crainte de violences imminentes entre les forces gouvernementales centrafricaines et les rebelles. Les réfugiés ont affirmé que les rebelles contrôlent toujours la zone, ce qui la rend dangereuse pour un éventuel retour.


Selon le HCR, les nouveaux arrivants, principalement des fermiers, sont originaires d'une vingtaine de villages situés dans le nord de RCA près de la frontière tchadienne. Ils semblaient en bonne santé. Douze bébés réfugiés sont nés ces deux dernières semaines à Daha. Les réfugiés, qui sont arrivés sans rien, ont désespérément besoin de nourriture et d'une aide humanitaire. Toutes les réserves du centre local de santé ont été vidées et il n'y a plus de nourriture au marché. Les habitants de Daha, au nombre d'environ 4.000, ont partagé un peu de nourriture et d'eau. Les réfugiés se sont installés sous les arbres et ils dorment en plein air.


Le HCR a déclaré qu'il fournirait une aide d'urgence aux réfugiés comprenant des bâches en plastique et d'autres articles humanitaires de base dès que possible. Le principal défi consiste avant tout à se rendre auprès des réfugiés dans une région à ce point isolée. Mercredi, le trajet a duré trois heures à bord de l'hélicoptère de la MINURCAT depuis la base principale du HCR à Abéché, dans l'est du Tchad. Dès que la saison des pluies commencera en mai, les routes deviendront impraticables et les réfugiés seront inaccessibles.


Un autre développement préoccupant concerne la détérioration de la situation sécuritaire à Abéché ces deux dernières semaines. Le HCR et d'autres agences des Nations Unies basées sur place ont subi plusieurs attaques menées par de petits groupes de bandits armés. Il y a eu trois attaques contre des maisons abritant des employés du HCR et trois autres contre l'enceinte du HCR.

Dans l'est du Tchad, le HCR fournit une assistance à quelque 250.000 réfugiés soudanais originaires du Darfour dans 12 camps de réfugiés. Dans le sud, il y a cinq camps du HCR hébergeant 56.000 réfugiés originaires de République centrafricaine.

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 01:35

Pour son premier procès, la Cour pénale internationale (CPI) jugera à partir de lundi le chef rebelle congolais Thomas Lubanga, accusé de six chefs de recrutements d'enfants soldats. Un procès porteur d'espoir pour les enfants-soldats en Afrique, qui sonne comme un avertissement à ceux qui les recrutent.

Thomas Lubanga, premier prévenu à avoir été transféré à la Cour depuis sa création par le Statut de Rome en 2002, est accusé de crimes de guerre pour avoir enrôlé des enfants âgés de moins de 15 ans dans les rangs des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC). Il est également accusé d'avoir fait participer ces enfants aux combats qui ont eu lieu en Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), entre septembre 2002 et août 2003.

Le procès de Lubanga devrait durer plusieurs mois. Il devait initialement s'ouvrir en juin 2008, mais avait été reporté de six mois en raison d'une suspension de la procédure consécutive au refus de l'accusation de communiquer à la défense des preuves potentiellement à décharge pour Lubanga. Ces éléments de preuves avaient été fournis à l'accusation par diverses organisations non-gouvernementales, ainsi que par les Nations Unies. Elles ont finalement été remise aux juges et aux avocats ouvrant la voie au procès.

La suspension de la procédure avait conduit les juges de la CPI à demander la remise en liberté de Thomas Lubanga en juillet dernier, estimant qu'un procès équitable ne pouvait être garanti. Avant que la chambre d'appel de l'instance n'infirme cette remise en liberté en octobre, et renvoie l'affaire à la chambre de première instance de la CPI, qui statuera sur ce dossier à partir de lundi.

Issu de la tribu Hema, Thomas Lubanga a été transféré à la CPI en mars 2006, après avoir été arrêté par les autorités congolaises. Deux autres prévenus ont été transférés à La Haye dans ce dossier: Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo, tandis qu'un mandat d'arrêt a également été émis à l'encontre de Bosco Ntaganda, mais n'a toujours pas été exécuté.

Lubanga a toujours affirmé avoir agi pour ramener la paix dans la province d'Ituri, en proie à des conflits récurrents entre groupes ethniques cherchant à faire main basse sur les richesses minières de la région. Il devrait plaider non-coupable à l'ouverture des débats lundi matin devant un collège de trois juges issus de Grande-Bretagne, du Costa Rica et de Bolivie.

Son procès sera également celui du recrutement d'enfants soldats dans les conflits, et verra pour la première fois dans l'histoire du droit international des victimes participer pleinement à la procédure. Au total, les juges ont reconnu à 93 personnes la qualité de victimes autorisées à participer au procès. Leurs intérêts seront défendus par huit avocats.

"Le fait que ce soit quelque chose qui ne se soit jamais produit auparavant est un facteur d'espoir", explique Bukeni Tete Waruzi, un militant congolais qui a participé à la démobilisation de centaines d'enfants soldats dans l'est de la RDC. "Ça représente une grande leçon. Les seigneurs de guerre (au Congo, NDLR) verront que personne n'est intouchable".

"Ce premier procès de la CPI affirme que l'utilisation d'enfants dans les conflits armés est un crime de guerre et sera poursuivie au niveau international", souligne de son côté Param-Preet Singh, avocat au Programme de justice internationale de l'ONG Human Rights Watch.

Environ 250.000 enfants soldats seraient aujourd'hui enrôlés dans des conflits dans plus d'une dizaine de pays, selon les estimations des Nations unies. Certains d'entre eux rejoignent volontairement les rangs des mouvements rebelles pour protéger leurs communautés, tandis que d'autres sont kidnappés et forcés de se battre, selon Bukeni Tete Waruzi. Une fois enrôlés, les chefs de guerre utilisent toutes sortes de moyens, tels que l'administration de drogues ou la sorcellerie, pour les transformer en véritables machines à tuer.

AP

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 22:48
               
                                                                                                         

 

La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) se félicite de l'ouverture
le 12 janvier de l'audience de confirmation des charges contre
Jean-Pierre Bemba devant la Chambre préliminaire III de la Cour pénale internationale (CPI).

 

confirmation des charges contre Jean-Pierre Bemba devant la CPI : vers le premier procès des crimes internationaux La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) se félicite de l'ouverture le 12 janvier de l'audience de confirmation des charges contre Jean-Pierre Bemba devant la Chambre préliminaire III de la Cour pénale internationale (CPI).

 

"Cette audience représente une étape décisive pour que les victimes du conflit qui a ravagé la République

centrafricaine (RCA) en 2002 - 2003 obtiennent enfin justice. Cette audience est d'autant plus importante qu'elle vise

l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo, l'un des plus hauts responsables présumés des

crimes commis en RCA", a déclaré Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH.


L'audience de confirmation des charges, qui se tiendra du 12 au 15 janvier 2009 permettra à la Chambre préliminaire
III de déterminer s'il existe des éléments de preuve suffisants pour justifier un procès contre Jean-Pierre Bemba sur la base des charges retenues par le Procureur de la CPI.


Jean Pierre Bemba est accusé, "en sa qualité de Commandant en Chef du Mouvement de Libération du Congo,
d'avoir contribué de manière essentielle à l'opération militaire en RCA, décidée dans le cadre d'un accord avec le Président centrafricain Ange-Félix Patassé, en autorisant l'envoi et le maintien des combattants du MLC en RCA.


Jean-Pierre Bemba est accusé d'être pénalement responsable de viols, d'actes de tortures et de meurtres,

constitutifs de crimes contre l'humanité et crime de guerre, ainsi que d'atteintes à la dignité de la personne, notamment de traitements humiliants et dégradants, et de pillages d'une ville ou d'une localité, constitutifs de crimes de guerre. Les actes imputés sont réputés avoir été commis dans des localités particulières, précisées dans le mandat d'arrêt.


Il y a 5 ans, la FIDH portait déjà à la connaissance du Procureur de la CPI les graves crimes commis par les parties

 

De nombreuses victimes participeront à l'audience contre Jean-Pierre Bemba. A ce titre, la FIDH tient à rendre une nouvelle fois hommage à Goungaye Wanfiyo, le président de la Ligue centrafricaine des droits de l'Homme, son organisation membre en RCA, tragiquement disparu le 27 décembre 2008 et qui, après avoir largement oeuvré pour l'ouverture d'une enquête de la CPI, devait représenter de très nombreuses victimes lors de cette audience.

 

La FIDH appelle le Bureau du Procureur à continuer son enquête de manière à poursuivre d'autres auteurs des crimes de la compétence de la Cour commis en RCA. Le dialogue inclusif national en cours, qui a consisté à leur accorder une amnistie en RCA, ne saurait faire obstacle à leur éventuelle poursuite devant la CPI.

 

Des représentants de la FIDH assisteront à l'audience de confirmation des charges contre Jean-Pierre Bemba.

 

confirmation des charges contre Jean-Pierre Bemba devant la CPI : vers le premier procès des crimes internationaux Le 9 mai 2008, le Procureur avait déposé, sous scellé auprès de la Chambre préliminaire III, une requête aux fins de délivrance d'un mandat d'arrêt contre Jean-Pierre Bemba. Le 23 mai 2008, le Procureur a informé la Chambre de la possibilité de départ, vers une destination inconnue, de Jean-Pierre qui était alors en Belgique.


Le même jour, la


Jean Pierre Bemba a ensuite été transféré au quartier pénitentiaire de la CPI à Scheveningen le 3 juillet 2008.


La RCA avait saisi le Procureur de la CPI en décembre 2004. L'enquête en RCA avait été ouverte le 22 mai 2007.


Source fidh 09 janvier 09.

Cour a délivré un mandat d'arrêt, rendu public après l'arrestation de Bemba par les autorités belges le 24 mai 2008.
au conflit liés au coup d_Etat du Général Bozizé en 2002 et 2003 en RCA . La FIDH avait notamment mis en lumière la responsabilité de Jean-Pierre Bemba, pour les graves crimes commis par ses hommes venus soutenir les troupes loyalistes du président Ange-Félix Patassé. L'impunité en RCA a conduit les victimes centrafricaines à s'en remettre à la justice pénale internationale.

La FIDH et ses ligues n'ont eu de cesse de les soutenir dans cette démarche et
d'appeler la Cour à prendre en compte cette situation oubliée, en ouvrant une enquête et en entamant des poursuites contre les auteurs des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans ce pays, insistant sur l'ampleur et la gravité de la pratique des viols et autres crimes sexuels.
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Centrafrique-Presse.com - dans Droits de l'Homme et Liberté de Presse
11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 22:10




 Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugies (HCR) s'occupe actuellement de quelque 32 millions de réfugiés, déplacés internes et autres personnes dans le monde entier, a affirmé Antonio Guerres, chef du HCR, lors d'un exposé au Conseil de sécurité de l'ONU jeudi.

Le Haut Commissaire a noté que, depuis sa dernière présentation devant le Conseil de sécurité en 2006, une hausse significative des déplacements avait eu lieu, principalement en raison des conflits en Irak et en Somalie.


Aujourd'hui, le HCR travaille dans près de 120 pays et plus de 80% de ses 6.000 employés travaillent sur le terrain, dont 60% dans des lieux d'affectation difficiles et souvent dangereux, a-t- il dit.

Il a énuméré les conflits dans le monde ayant créé des millions de réfugiés et posé d'énormes défis humanitaires, rappelant que ces conflits sont désormais interdépendants et ont des conséquences majeures pour la paix et la sécurité mondiales.

En Afghanistan, a dit M. Guerres, l'intensification du conflit et la prise pour cible délibérée des travailleurs humanitaires restreignent désormais l'accès humanitaire à environ la moitié du pays. Toutefois, les réfugiés afghans continuent à rentrer chez eux avec le soutien du HCR, soit environ 278 000 personnes pour la seule année 2008, principalement depuis le Pakistan. La plupart d'entre eux ne sont cependant pas rentrés en raison d'une amélioration significative de la situation en Afghanistan, mais à cause de l'insécurité croissante et des difficultés économiques au Pakistan.

Le Pakistan a lui-même été le théâtre du déplacement d'environ 300.000 de ses concitoyens dans la province frontière du Nord- Ouest et dans les zones tribales, le long de la frontière afghane. Cela a mis en lumière le fait que la situation afghane ne pouvait être réglée seule, a indiqué le Haut Commissaire.

En Irak, le HCR travaille avec le gouvernement afin de créer les conditions nécessaires pour l'éventuel retour volontaire et la réintégration durable des réfugiés et des personnes déplacées internes, a indiqué Guterres, ajoutant que la route était encore longue avant que ce travail préparatoire ne s'effectue.

En plus de ces situations médiatisées et interdépendantes, Antonio Guterres a déclaré que d'autres conflits souffraient d'un manque d'attention de la part de la communauté internationale car leur impact est local ou au mieux régional, et parce qu'ils ne sont pas considérés comme ayant des implications sur la sécurité mondiale.

Ils incluent des crises se déroulant dans des endroits comme la République centrafricaine, où quelque 300.000 personnes ont été déracinées, ainsi que la République démocratique du Congo (RDC).

Dans la région reculée de l'est du Tchad, où le HCR gère 12 camps accueillant près de 250.000 réfugiés originaires de la région du Darfour au Soudan, a affirmé M. Guterres, ajoutant qu'une force de maintien de la paix efficace a été cruciale pour dissuader les attaques menées contre les réfugiés, pour empêcher le recrutement des enfants réfugiés par des groupes armés et pour réduire la menace du banditisme et des violences sexuelles.


Xinhua

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5 décembre 2008 5 05 /12 /décembre /2008 23:26


 

La FIDH publie aujourd’hui un rapport d’enquête sur la situation des droits de l’Homme en République centrafricaine (RCA) intitulé, « Déjà-vu : d(é)s accords pour la paix au détriment des victimes ». Ce rapport est rendu public alors qu’un nouveau Dialogue politique va s’ouvrir demain en République centrafricaine (RCA) entre les différents protagonistes du conflit qui sévit depuis trois ans dans le nord du pays et que la Cour pénale internationale (CPI) s’apprête à tenir une audience pour confirmer les charges retenues contre Jean-Pierre Bemba pour les crimes présumés commis en 2002/2003 en RCA par celui-ci et les hommes placés sous sa responsabilité.

 

Le rapport insiste sur le fait que ce Dialogue politique, s’ouvre sur fond de combats encore récents entre les Forces armées centrafricaines et les groupes rebelles dans le nord du pays avec leur lot de graves violations des droits de l’Homme. L’insécurité physique et économique des populations civiles dans le nord du pays est totale du fait des exactions commises par l’ensemble des belligérants.


Le rapport démontre que si les Forces armées centrafricaines (FACA) ont cessé la pratique de la terre brûlée, certains de ses éléments sont toujours responsables d’exécutions sommaires de civils, d’extorsion de fonds et d’arrestations arbitraires. En outre, plusieurs sources concordantes font état de détentions arbitraires, d’actes de torture et de mauvais traitements à l’égard de présumés rebelles perpétrés par les forces de sécurité centrafricaines dans les centres de détention.


Par ailleurs, certains rebelles de l’Armée populaire pour la restauration de la République et la démocratie (APRD) se rendent également coupables d’exécutions arbitraires de civils, suite à des jugements expéditifs rendus par des tribunaux d’exception, de crimes sexuels, d’enlèvements et de pillages.


Contrairement aux déclarations publiques des autorités centrafricaines, notamment du président Bozizé, les éléments des FACA qui ont commis de graves violations des droits de l’Homme demeurent pour la plupart impunis. Même si la loi d’amnistie générale, adoptée le 29 septembre 2008, exclut les crimes internationaux, le rapport de la FIDH stigmatise une nouvelle fois l’absence de volonté et de capacité des juridictions centrafricaines de juger les auteurs de ces crimes. Sans l’intervention de la CPI sur les crimes commis depuis 2005 dans ce pays, les victimes ne pourront pas exercer leur droit à un recours juste et équitable.


En 15 ans, les accords de paix et amnisties ont laissé la place à trois dialogues politiques. Pourtant les acteurs des dialogues passés sont les protagonistes des conflits d’aujourd’hui. Les multiples déclarations d’intention en faveur de la paix n’ont jamais été suivies d’effets par manque de volonté politique et l’absence d’un soutien continu de la communauté internationale.


La recherche d’une paix durable restera fragile en RCA tant que celle-ci se fera au mépris des victimes et des réformes politiques nécessaires : respect des libertés fondamentales, reconstruction de l’Etat de droit, lutte contre l’impunité, lutte contre la corruption, consolidation d’un tissu économique et social fort.

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