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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 02:05

 

 

Monwen_Goungaye_Wanfiyo1811.jpg

 

           Mlle Monwen Goungaye

Il se tenait samedi dernier la remise du prix Moumié, qui, cette année, est décerné entre autres lauréats à feu Me Goungaye. La cérémonie a eu lieu à l'hôtel Ramada Encore de Genève en Suisse, où un parterre d'invités venus de l'Afrique, des Etats Unis d'Amérique, du Cameroun, de l'Europe  y ont pris part  Camer.be qui y était présent publie ce jour  l'intégralité du discours prononcé lors de cette cérémonie par Mlle Monwen Goungaye après avoir reçu le Prix décerné à son papa.(...)

A travers moi, c’est toute la famille Goungaye, ses proches et amis, réunis au sein du Comité Vérité et Justice pour Maître Goungaye et son combat, la communauté centrafricaine et tous les hommes épris de paix et justice qui remercient la fondation Félix Moumié.

Bien évidemment, nous aurions tous souhaité que Maître Goungaye soit là personnellement pour recevoir ce prix. Connaissant mon père, ceci lui aurait donné une énergie supplémentaire pour continuer à défendre ceux, qui, malheureusement n’arrivent pas à jouir de leurs droits les plus élémentaires.

Papa, nous sommes fiers de toi, fiers de ton courage, car, ni les intimidations, ni les menaces de mort, ni ton arrestation n’ont affaiblies ton engagement et ta détermination. Aujourd’hui, l’une de nos préoccupations est que la lumière soit faite sur les circonstances de ta disparition. Jusque-là, malgré l’intime conviction de chacun, rien n’est fait pour qu’éclate enfin la vérité. Vous imaginez donc Mesdames, Messieurs, que l’intérêt porté par la fondation Moumié à la mémoire de Maître Goungaye, est pour nous un soutien moral incontestable dans notre recherche de vérité et notre devoir de perpétuer son combat pour la Défense des Droits de l’Homme.

Encore une fois merci pour cette distinction qui a valeur de reconnaissance internationale des efforts de Maître Goungaye.

Félix Moumié, Maître Goungaye et bien d’autres ont initié un mouvement. Ils ne sont plus là physiquement, cependant, il appartient à chacun de les faire revivre dans ses pensées et surtout dans ses actes.

Nous vous remercions pour votre attention

© Camer.be : La rédaction

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 23:00

 

 

Feindiro

 

 


BANGUI, République Centrafricaine, 18 octobre 2010/African Press Organization (APO)/ — Amnesty International demande au gouvernement centrafricain de libérer 11 personnes détenues arbitrairement sans avoir été jugées depuis le mois de juin 2010, uniquement en raison de leurs liens établis ou présumés avec un avocat et un homme d’affaires recherchés par les autorités. L’avocat Symphorien Balemby et l’homme d’affaires Jean-Daniel Ndengou ont fui la République centrafricaine après avoir été accusés publiquement d’être responsables de l’incendie d’un supermarché appartenant à un propriétaire privé survenu dans la nuit du 9 juin 2010 à Bangui, la capitale.

 

Parmi les 11 détenus figurent Albertine Kalayen Balemby, épouse et secrétaire de Symphorien Balemby, président de l’Association du Barreau de République centrafricaine, et Gabin Ndengou, frère de l’homme d’affaires Jean-Daniel Ndengou.

 

En outre, Bienvenu Ngaro et Prosper Gbanga sont incarcérés en raison de leur lien avec l’avocat Symphorien Balemby. Quant aux personnes détenues parce qu’elles sont liées à l’homme d’affaires Jean-Daniel Ndengou, il s’agit de Michelle Bengba, Lin Maximin Crozin Cazin, Austin Moudjikem, Michael Boda Makpevode et Mathurin Ngozoua Mamadou. On ignore encore quels liens présumés deux des détenus, Ngere Koundangba et Mathurin Francisco Willibona, entretiendraient avec Symphorien Balemby et Jean-Daniel Ndengou.

 

Ces 11 détenus auraient été inculpés d’incendie, d’incitation à la haine et d’association de malfaiteurs. Cependant, lorsque les représentants d’Amnesty International ont interrogé le Haut-commissaire aux Droits de l’homme et à la Bonne gouvernance du gouvernement centrafricain quant aux motifs de leur arrestation, il a répondu que si Symphorien Balemby et Jean-Daniel Ndengou voulaient que les membres de leur famille et leurs employés soient relâchés, il leur suffisait de se rendre aux autorités. Cette réponse indique clairement que ces 11 personnes sont incarcérées uniquement en raison de leur lien réel ou présumé avec les deux hommes que recherchent les autorités.

 

On ne saurait justifier en invoquant le droit national ou international l’arrestation et la détention d’une personne uniquement parce qu’elle est une parente ou une collègue d’une autre personne soupçonnée d’avoir commis une infraction. De telles détentions sont arbitraires et illégales aux termes du droit international relatif aux droits humains. Considérant que ces 11 personnes sont victimes de détentions arbitraires, Amnesty International exhorte les autorités centrafricaines à les libérer immédiatement et sans condition.

 

Après leur arrestation, qui a eu lieu autour du 10 juin 2010, ces 11 personnes ont été transférées au milieu de la nuit dans une prison militaire à Bossembélé, à quelque 140 kilomètres au nord de Bangui. Amnesty International a appris qu’elles ont depuis lors été transférées dans une prison civile à Bossembélé. Il semble que leurs conditions de détention se soient améliorées, mais leurs proches doivent toujours leur fournir nourriture, linge de lit et médicaments. Au moins l’un des détenus, Prosper Gbanga, souffre d’une maladie chronique et a besoin de soins constants. D’autres sont atteints de pathologies telles que la malaria.

 

Des représentants d’Amnesty International se sont rendus en République centrafricaine en juillet 2010 et se sont entretenus avec des avocats et des témoins au sujet de l’incendie qui a dévasté le supermarché Rayan. Toutes les personnes interviewées ont déclaré unanimement que les autorités n’avaient procédé à aucune enquête avant d’accuser Symphorien Balemby et Jean-Daniel Ndengou d’être les auteurs de l’incendie et de les menacer avec violence. Les agents des forces de sécurité n’ayant pas pu mettre la main sur les deux hommes, ni chez eux ni à leur bureau, ils ont arrêté les 11 personnes susmentionnées.

Complément d’information

 

Avant que le supermarché Rayan ne soit réduit en cendres, Symphorien Balemby et Jean-Daniel Ndengou étaient locataires d’un immeuble attenant, baptisé Bangui 2000. La propriété de Bangui 2000 faisait l’objet d’un litige et Symphorien Balemby représentait les intérêts de René Koffi Bodombossou, l’une des parties concernées. Le propriétaire du supermarché Rayan, Ali El Akhras, avait fait main basse sur Bangui 2000 et ordonné à Symphorien Balemby et Jean-Daniel Ndengou de quitter l’immeuble.

 

 Deux jours à peine après qu’ils eurent quitté Bangui 2000, le supermarché Rayan a été la proie des flammes. À la connaissance d’Amnesty International, les membres des forces de sécurité et les gardiens du supermarché n’ont pas vu quelqu’un mettre le feu au bâtiment, ni déclaré savoir que tel était le cas. Diverses sources à Bangui, notamment des membres de l’Association du Barreau de République centrafricaine, ont affirmé que le 10 juin 2010 le président François Bozizé s’était rendu personnellement au parquet de Bangui et avait ordonné l’arrestation immédiate de Symphorien Balemby et Jean-Daniel Ndengou. Selon les mêmes sources, François Bozizé avait parlé de « réduire en pièces » les incendiaires présumés en faisant allusion aux deux hommes. Symphorien Balemby et Jean-Daniel Ndengou ont fui le pays et n’y ont pas encore remis les pieds.

 

SOURCE :  Amnesty International

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 00:03

 

 

REPORTERS_SANS_FRONTI_RES.JPG

 

Reporters sans Frontières  7 Septembre 2010

Reporters sans frontières déplore l'arrestation arbitraire dont a été victime, le 3 septembre 2010, Alexis Remangaï, journaliste au quotidien privé Le Confident. Arrêté à Bangui suite à une plainte en "diffamation" déposée par un responsable du ministère centrafricain des Mines, le journaliste a été libéré le 6 septembre dernier, en début d'après-midi.

"Le journaliste a été victime d'un véritable guet-apens alors qu'il répondait à une convocation officielle du directeur de cabinet du ministre d'État aux Mines. Nous déplorons qu'il ait été maintenu en détention pendant plus de deux jours alors qu'il n'a commis aucun crime et espérons que les juges qui statueront sur le fond de l'affaire concluront à son innocence ainsi qu'à celle de son média, dont le seul tort est d'avoir publié une lettre. L'organisation rappelle que les auteurs du document n'ont pas été inquiétés par la justice", a déclaré l'organisation.

Le 3 septembre, Alexis Remangaï s'est présenté à la convocation d'Obed Namsio, directeur de cabinet du ministre d'État aux Mines. Celui-ci reprochait au journaliste la publication, la veille, d'une lettre adressée au ministre des Mines par le Collectif des présidents des coopératives minières centrafricaines, l'accusant d'avoir détourné trois chèques de 20 millions de francs CFA (environ 30 500 euros).

"Je me suis présenté à la convocation en lieu et place de mon directeur de publication. Monsieur Obed Namsio m'a accusé pendant les quarante-cinq minutes d'entretien d'être l'auteur de la lettre. Il n'a pas voulu me comprendre. C'est le Collectif des présidents des coopératives minières centrafricaines qui a écrit cette lettre", a confié Alexis Remangaï à Reporters sans frontières.

"A la fin de l'entretien, le directeur de cabinet m'a indiqué que j'étais en état d'arrestation. Des policiers sont entrés dans son bureau et m'ont arrêté. J'ai été placé en garde à vue dans les locaux de la section de recherche et d'investigation de la gendarmerie de Bangui", a-t-il ajouté.

Après deux jours et demi de détention, le journaliste a été présenté au procureur de la République puis libéré provisoirement le 6 septembre. Aucune date de jugement au fond n'a pour le moment été fixée.

"L'incident qui a touché le journaliste du quotidien Le Confident est particulièrement inquiétant dans le contexte préélectoral actuel. Nous redoutons que les hommes politiques centrafricains et leurs collaborateurs ne fassent preuve d'un regain de crispation envers les médias à l'approche de l'élection présidentielle prévue le 23 janvier prochain" a conclu Reporters sans frontières.

La République centrafricaine occupe la 80e place sur 175 pays, du classement mondial 2009 de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières.

 

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 01:16

 

 

makondji

 

              Mme Virginie Mokonzi

 

Suite à l’agression barbare dont a été victime une cameraman de la Télévision nationale, Mme Virginie Mokonzi, les journalistes centrafricains de la presse privée et publique soutenus par les femmes de l’Organisation des Femmes Centrafricaines (OFCA) ont marché pacifiquement ce 3 septembre sur l’Avenue des Martyrs depuis la Télévision Centrafricaine (TVCA) jusqu’à la Primature pour remettre au Premier Ministre un mémorandum dont nous publions le texte ci-dessous...

04/09/2010 |

 

MEMORANDUM UJCA

Jusqu’au cinquantenaire de l’indépendance de la République Centrafricaine, les médias de service public n’ont pas atteint leur vitesse  de croisière, ne disposent pas de matériel professionnel approprié et continuent de fonctionner de manière artisanale. Les femmes et les hommes qui y travaillent, le font dans des conditions matérielles, financières et sécuritaires souvent précaires et aléatoires. Placés dans de telles conditions, il faut le répéter, les médias d’Etat ne peuvent être compétitifs sur le marché national et international de l’Information et de la Communication.

 Face à cette situation qui n’a que trop duré et foncièrement déplorable,

 Nous, Journalistes  et Techniciens de Radio Centrafrique, Télé Centrafrique et de l’Agence Centrafrique Presse, membres de l’Union des Journalistes de Centrafrique,  réunis ce jour à Bangui, après analyse de nos conditions de vie, de travail et surtout de sécurité  qui a atteint son paroxysme avec l’agression de notre consoeur, Madame Virginie  MOKONZI, Journaliste Reporter d’Images (JRI) à Télé Centrafrique, avons décidé de porter à la très haute attention de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, ce qui suit :

 Confrontés, à leur début, à des problèmes conjoncturels de fonctionnement, les médias d’Etat ou médias de service public font face aujourd’hui à de graves difficultés d’ordre  structurel et organisationnel.

 Radio Centrafrique, instrument par excellence de  mobilisation des populations autour des objectifs de sécurité, de paix, de développement  socio-économique, de démocratie et de promotion des Droits de l’Homme, ne couvre que le tiers du  territoire national et ses émissions ne sont pas reçus à  l’intérieur du pays après 17 heures.

 Télé Centrafrique, qui devrait être d’une grande efficacité parce qu’alliant image et son, ne touche que la population de Bangui et ne dispose pas de programmes attrayants, attractifs, culturellement alléchants et variés.

 L’Agence Centrafrique Presse (ACAP) qui a pour mission de vendre sur l’Internet l’image de la RCA sur le plan extérieur, est dans un état précaire, surtout en ressources humaines et matérielles.

-           La vétusté des équipements et leur inadaptation au système numérique ;

-           l’absence d’une politique de gestion prévisionnelle des moyens de production et de diffusion ;

-           la non maîtrise de la déontologie et de l’ethique de la profession ;

-           l’insuffisance des compétences dans la création et la maintenance sont quelques-uns  des facteurs qui justifient la médiocrité des prestations des médias de service public.

Il y a, en outre :

-           le manque de Statut Particulier pour le corps de la Presse

-           l’insuffisance de crédit alloué

-           l’insuffisance   de moyens roulants

-           l’autocratie

-           le problème de climatisation

-           le problème  d’étanchéité des bâtiments de Radio et Télé Centrafrique.

-           le manque d’un groupe électrogène à la maison de la Télévision.

Toutes ces faiblesses des médias de service public ont pour suite logique le détournement des auditeurs et des téléspectateurs nationaux par les stations étrangères avec toutes les conséquences imaginables sur la culture centrafricaine.

Nombreux sont les agents des médias de service public qui se livrent à des pratiques non orthodoxes (marchandage, vente illicite, corruption, etc.…)  pour arrondir leur fin du mois.  Tous ces comportements sont imputables au salaire de catéchiste qui leur est alloué et qui   ne répond pas aux exigences du travail (pas de prise en charge des heures supplémentaires, des risques, de l’habillement, etc…) et à leurs conditions de vie.

Cet état des lieux  des médias de service public  nous conduit à formuler les suggestions suivantes : 

1-         Amélioration des conditions de vie des professionnels par l’octroi du Statut particulier du corps de la Presse.

2-         Amélioration de la couverture nationale par :

-           la mise en service de l’émetteur de 100kw ondes courtes pour Radio Centrafrique ;

-           la diffusion par satellite des programmes de Radio Centrafrique  et de Télé Centrafrique.

3-         Amélioration des productions par :

-           le renforcement des équipements de production (matériel numérique, car de reportage Radio et Télé).

-           le financement des œuvres de l’esprit.

4-         Amélioration des conditions de travail :

-           réhabilitation de la climatisation,

-           renforcement des moyens roulants par la dotation des services des reportages, des programmes et de la technique (Centres Emetteurs de la Colline des Panthères et de Bimbo)

-           l’augmentation des budgets de fonctionnement et d’investissement du Ministère.

5-         Délocalisation du Ministère de la Communication du siège de l’Agence Centrafrique Presse, jadis acquis et affecté par l’UNESCO à ladite Agence.

 

Fait à Bangui, le

Pour les Journalistes et Techniciens des Médias de service public,

 

Le Président de l’UJCA

 

MAKA-GBOSSOKOTTO

 

PJ :

-Projet de Décret relatif au Statut Particulier de la Presse.

 

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3 septembre 2010 5 03 /09 /septembre /2010 23:42

 

 

makondji.jpg

 

 

Ai-Rca Vendredi, 03 Septembre 2010 16:55 - Les journalistes centrafricains, aussi bien de la presse privée que publique, soutenus par les membres de l’Organisation des Femmes Centrafricaines (OFCA) ont organisé ce jour une marche pacifique sur l’Avenue des Martyrs. Et un mémorandum a été remis au Premier ministre Archange Touadera.

Le chef du gouvernement était entouré pour la circonstance de quelques membres du gouvernement au premier rang desquels, le Ministre par intérim de la communication et Porte-parole du gouvernement Fidèle Gouandjika, Ministre de l’Agriculture.

Le but de cette marche était, selon les organisateurs, de manifester publiquement leur mécontentement suite aux agressions et actes d’humiliation subis par la journaliste Virginie Makondji.

Cette dernière, faut-il le rappeler, a été victime dans la nuit du 15 au 16 août dernier d’une agression dans le quartier Ngongono 7 dans le 8ème arrondissement alors qu’elle revenait d’une mission. Les journalistes voulaient ainsi lui témoigner leur compassion et amour. Surtout, se jeter à nouveau dans la bataille pour l’obtention d’un statut particulier pour les journalistes de la presse publique.

Au cours de la manifestation, on pouvait lire sur les banderoles déployées par les journalistes et l’OFCA : «Soutien à notre consœur Virginie Makondji, que justice soit faite. Médias des services publics, non à l’agression et à l’intimidation des journalistes par les forces de défense et de sécurité, Médias des services publics, Journalistes Centrafricains unanimes pour un statut particulier de la Presse, 50 ans après les indépendances, nous disons non aux violences à l’égard de la femme centrafricaine. Non aux humiliations subies par notre sœur Virginie Makondji Que justice soit faite».

Pour bon nombre d’observateurs, les journalistes ont enfin pris conscience des risques liés à leur métier et se sont levés comme un seul homme pour défendre leurs intérêts.

«Nous avons une de nos sœurs qui a été attaquée et humiliée par les malfaiteurs. Nous, les femmes, nous avons nos droits. Malheureusement les hommes ne les respectent pas», a vociféré Mme Passala, enseignante à L’Ecole Notre Dame de Bangui, Présidente de l’Ong Galvp.

A l’en croire, le Premier ministre Touadera a été lui aussi touché lorsque le président de l’Union des Journalistes Centrafricains Maka Gbossokotto lui a remis ce mémorandum.

«l’OFCA se joint à cette marche parce que Mme Viriginie Makondji est une femme. C’est nous femmes qui donnons la vie et nous sommes incontournables» a conclu Mme Passala.

«Je pensais au début que mes sœurs, mes frères et tous les médias m’ont lâchée. Mais ce que j’ai vu aujourd’hui, témoigne de ce que les autres sont avec moi. Je suis très contente et soulagée», a timidement confié la victime Virignie Makondji, laissant couler quelques gouttes de larmes.

Selon les organisateurs, c’est plus d’une centaine de personnes composées de journalistes et femmes de l’OFCA qui ont manifesté, encadrées par des éléments de la Police Centrafricaine..

Kabongo, Ai Bangui

 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 01:10

 

 

Boziz--putschiste.jpg

 

Radio Ndéké Luka Samedi, 26 Juin 2010 13:13

Les cas de tortures sont souvent pratiqués en Centrafrique dans les lieux de détention. Ce constat est fait ce samedi 26 juin 2010 par maître Hyacinthe Gbiégba, président de l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture (ACAT).

Il l’a dit sur Radio Ndeke Luka à l’occasion de la célébration de la journée des Nations-Unies pour le soutien aux victimes des tortures.

D’après Maître Gbiégba, la stratégie de soutien à ces victimes consiste en des visites régulières dans ces prisons pour réduire le risque des tortures.

Il ajoute que certaines victimes de tortures craignent de dénoncer publiquement leurs cas par peur de représailles de la part de leurs bourreaux.

Le président de l’ACAT conclut que le gouvernement centrafricain n’a pas encore déposé les documents juridiques ratifiés auprès des instances onusiennes.

 

NDLR : C'est Bozizé en personne qui ordonne que les prisonniers soient battus et torturés comme ce qu'il a fait il y a deux semaines en se rendant lui-même à sa prison spéciale personnelle de  Bossembélé surnommée à juste raison par les Centrafricains,"Guantanamo" pour donner ce genre d'ordre à son bras armé le tristement célèbre Semndiro concernant ceux qui avaient été arbitrairement arrêtés et transférés là-bas dans le cadre de l'affaire de l'incendie du supermarché RAYAN.  

 

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 03:06

 

 J-D-Dengou.jpg

 

 

Paris, 24 juin (C.A.P) - Une donnée nouvelle vient d’intervenir dans l’affaire de l’incendie du supermarché RAYAN et des inadmissibles menaces d’arrestation et de mort que le général hors la loi François Bozizé a ordonnées et continue de faire peser sur le Bâtonnier de l’Ordre des avocats centrafricains Me Symphorien Balemby et le Vice Président du Conseil Economique et Social  et Directeur gérant de l’entreprise ADMN, Jean Daniel Dengou.

Très activement recherché par les services de sécurité de Bozizé, ce dernier a réussi à quitter discrètement Bangui et la République centrafricaine et vient d’arriver à Paris où il est en train d’effectuer les formalités pour l’obtention de l’asile politique en France, pays des droits de l’homme. La facilité avec laquelle Jean Daniel Dengou est parvenu à quitter Bangui et la RCA laisse pantois et donne une exacte idée de l’efficacité très relative des soi-disant services de défense et de sécurité de Bozizé ainsi que de la porosité des frontières de la RCA avec ses voisins.  

Contacté par la rédaction de Centrafrique-Presse à Paris, Jean Daniel Dengou qui a dû d’abord gagner un pays voisin de la RCA à partir duquel il a pu s’envoler pour Paris, a déclaré ne rien avoir à se reprocher et avoir la conscience parfaitement tranquille quant aux fausses accusations proférées contre lui et Me Balemby par Bozizé et son ami et financier libanais, Ali Akhrass.

Aussi souhaite-t-il donc ardemment que les autorités centrafricaines acceptent rapidement la mise en place d’une commission d’enquête indépendante pour faire rapidement la lumière sur l’incendie du supermarché RAYAN au sujet duquel le général Bozizé a pointé directement un doigt accusateur sur lui-même et le Bâtonnier Balemby, sans le moindre élément de preuve, reprenant automatiquement et purement et simplement à son compte, les accusations sans fondement du Libanais Ali Akhrass, propriétaire du supermarché.

A propos du Bâtonnier Balemby, Jean Daniel Dengou a répondu à Centrafrique-Presse n’avoir en sa possession aucune nouvelle de lui ni quelque information que ce soit sur sa position. Il a dit en outre être très inquiet pour son sort ainsi que celui de tous les parents, épouses, collaborateurs, proches et personnels domestiques, aussi bien de lui même que de Me Balemby, que la police politique du pouvoir en place a arbitrairement arrêtés et transférés à la prison spéciale de Bozizé à Bossembélé (154 km de Bangui) surnommée "Guantanmo".

En dépit des demandes insistantes des avocats du barreau et de leur Conseil de l’Ordre qui ont exigé dans un courrier adressé à Bozizé suivi d'un mémorandum, la libération immédiate et inconditionnelle de tous ces citoyens qui n’ont absolument rien à voir dans cette affaire d’incendie et qui ont été arbitrairement arrêtés et injustement détenus, Bozizé et son procureur Firmin Feindiro continuent de faire preuve d’une scandaleuse surdité.

Le bras de fer entre ces deux derniers et les avocats ainsi que les organisations de droits de l’homme se poursuit donc et met plus que jamais en évidence, le caractère dictatorial, sanguinaire et "république bananière" de ce pouvoir aux méthodes combien médiévales, le tout dans un contexte où la légitimité de Bozizé a expiré depuis le 11 juin dernier.

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 17:47

 

 

 

C'est à juste raison que Bozizé s'attire les foudres de la FIDH, lui qui se comporte comme un chef de village et un hors la loi dans la jungle et non dans une République. Comment la FIDH pouvait réagir autrement quand quelqu'un qui se dit président de la République se rend au parquet du tribunal de grande instance de Bangui pour ordonner entre autre, l'arrestation du bâtonnier de l'Ordre des avocats. C'est vraiment très osé de sa part et la preuve du grand mépris et de la haine qu'il voue aux avocats du barreau centrafricain. Pour ses intérêts, il est pourtant prompt à faire venir à Bangui Me Jacques Vergès sans résultats probants.

 

Rédaction C.A.P

 

 

 

 

FIDH-logo.jpg

 

 

Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH)

Communiqué

République centrafricaine

Les autorités politiques et judiciaires centrafricaines ne peuvent déroger aux règles de procédure pénale



Paris, Nairobi, 16 juin 2010 – La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) est préoccupée par les menaces qui pèsent à l'encontre de Me. Symphorien Balemby, Bâtonnier de l'Ordre des Avocats de Centrafrique, recherché par les forces de police suite à l'incendie d'un immeuble et dénonce les arrestations arbitraires de membres de son cabinet


Le 10 juin 2010, le Cabinet de Me. Symphorien Balemby a été investi par des éléments de la Gendarmerie nationale, sur instruction du Premier Substitut du Procureur de la République. Après avoir procédé, en l'absence de Me. Balemby, à la perquisition de son cabinet, des éléments de la Gendarmerie nationale ont procédé à l'arrestation de trois membres du cabinet se trouvant sur les lieux. Mme Albertine Balemby, M. Bienvenu Nganro et M. Prosper Gbangba sont depuis lors détenus arbitrairement à la prison de Bossembélé.


La FIDH s'inquiète de ce que cette perquisition et ces arrestations, opérées en violation des dispositions du Code de procédure pénale centrafricain et du principe d'inviolabilité des Cabinets et domiciles des Avocats, soient la conséquence directe d'une intervention du Président de la République, M. François Bozizé, auprès du Parquet du Tribunal de Grande Instance de Bangui. L'ordre qui aurait été intimé par M. Bozizé de procéder à l'arrestation de Me. Balemby, pour répondre de l'incendie d'un immeuble, mais sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui, est le signe inquiétant d'un manque d'indépendance des autorités judiciaires centraficaines. 

Me. Symphorien Balemby est désormais activement recherché par l'ensemble des forces nationales de défense et de sécurité. La FIDH craint que cette véritable chasse à l'homme ne porte sérieusement atteinte à l'intégrité physique et morale de Me. Balemby. Notre organisation craint également pour la sécurité de Mme Albertine Balemby, de M. Bienvenu Nganro et de M. Prosper Gbangba, détenus de façon arbitraire à la prison de Bossembélé et qui, d'après certains témoignages, feraient l'objet de mauvais traitements.


Ces arrestations et menaces s'inscrivent dans un climat de recrudescence des violations des droits de l'Homme et des tensions politiques en République centrafricaine qui seraient liées à l'échéance de l'élection présidentielle et à l'activité militaire des rebellions et des forces armées centrafricaines.


La FIDH appelle en conséquence les autorités centrafricaines à:

 

·  Garantir en toutes circonstances l'intégrité physique et morale de Me. Symphorien Balemby, de Mme Albertine Balemby, de M. Bienvenu Nganro et de M. Prosper Gbangba ;

·  Mettre un terme aux menaces publiques d'arrestation de Me. Balemby et d'engager, le cas échéant, une procédure judiciaire régulière à son encontre, conformément aux dispositions du Code pénal et du Code de procédure pénale, et lui garantir, en toutes circonstances, le droit à un procès équitable ;

·  Procéder à la libération immédiate de Mme Albertine Balemby, de M. Bienvenu Nganro et de M. Prosper Gbangba en l'absence de charges à leur encontre ; le cas échéant, à leur garantir le droit à un procès équitable ;

·  Enquêter sur les actes de torture et peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants qui auraient été perpétrés à l'encontre de ces derniers à la prison de Bossembélé et poursuivre leurs responsables et auteurs ;

·  Prendre toutes les mesures nécessaires, conformément au droit régional et international en la matière, pour garantir une bonne administration de la justice et notamment l'indépendance du pouvoir judiciaire vis-à-vis des autorités politiques.

Karine Appy/Fabien Maitre : + 33 1 43 55 14 12 / + 33 1 43 55 90 19

 

Karine Appy

Attachée de presse

Press Officer

FIDH

17 passage de la main d'or

75011 Paris

France

Tél : 00 33 1 43 55 14 12 / 00 33 6 48 05 91 57

Fax : 00 33 1 43 55 18 80

http://www.fidh.org

 

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 22:44

 

 

Declaration-RONGDH.jpg

 

 


                       RESEAU DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES DES DROITS DE L’HOMME

                                      Email : réseauongdh_rca@yahoo.fr

Tél (236) 21 61 82 35 / 75 50 31 51 / 75 50 38 13 / 75 70 74 45

 

DECLARATION DU RESEAU DES ONG DE PROMOTION ET DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME RELATIVE AUX MULTIPLES CAS DE VIOLATION DES DROITS DE L’HOMME

 

            Depuis ces derniers temps, les Centrafricains assistent à des situations très inquiétantes de  violation des Droits inhérents à la personne humaine au mépris de la Constitution Centrafricaine du 27 décembre 2004.

1)   Des violations à la liberté de circulation :

Il s’agit des cas suivants :

-          Monsieur Martin ZIGUELE, Président du MLPC ;

-          Monsieur Cyriaque GONDA, Président du PNCN ;

ont été empêchés de sortir du territoire, pour des motifs inavoués.

-      Maître Nicolas TIANGAYE, Président du CRPS et porte – parole de la Concertation des Forces du Changement (CFC) a vu son passeport confisqué, le jeudi 10 juin 2010, de son retour d’un voyage.

2)   Des arrestations et détentions arbitraires :

Dans la journée du 10 juin 2010, le Cabinet du Bâtonnier Maître Symphorien BALEMBY, Siège du Conseil de l’Ordre des Avocats au Barreau de Centrafrique a été perquisitionné en violation du code de procédure pénale et des statuts de la profession d’Avocats.

Son personnel  dont son épouse et celui du Conseil de l’Ordre ainsi que  quatre (4) employés de la société ADMN System, anciens locataires  de l’immeuble Bangui  2000, une dizaine d’employés du Super Marché RAYAN ont été arrêtés sans enquête préalable et transférés à Bossembele située à 147 Km de Bangui, suite à l’incendie de ce Super Marché dans la nuit du 9 au 10 juin 2010,  en violation de la loi.

Depuis lors, le Bâtonnier et Jean Daniel DENGOU, Patron de  la société ADMN System et 1er Vice   Président du Conseil Economique et Social sont activement recherchés.

Saisies par le Conseil de l’Ordre des Avocats, les autorités judiciaires et politiques ont demandé que  le Bâtonnier se livre ce, en violation du principe de la présomption d’innocence et du Code de procédure pénale. Les Avocats craignent pour sa vie, à l’exemple du militant des Droits de l’Homme du Congo Démocratique Floribert  CHEBEYA BAHIZYRE,  assassiné dans des circonstances similaires.

En effet, le Chef de l’Etat, censé veiller au respect de la Constitution, dans son discours à la nation le 10 juin 2010 en langue nationale, à l’occasion de la fin de son 1er quinquennat,  a publiquement ordonné sans ambages que les personnes qu’il a présumé auteurs de l’incendie du Super Marché RAYAN soient arrêtées et charcutées.

Maître Emile BIZON, Avocat a été retenu pendant quelques heures à la Section Recherches et Investigations (SRI) pour avoir commis le ‘’péché ‘’ de rendre visite à l’épouse du Bâtonnier alors détenue illégalement.

3)   De la Justice privée

Les forces de défense et de sécurité continuent de se faire  justice à eux – mêmes : c’est le cas de Mademoiselle KIMBEMBE Betty qui a été battue sauvagement par la Garde Présidentielle à la solde de Joseph BOZIZE, alias JOJO.

Un autre élément des FACA a coupé en plein jour l’oreille gauche de sieur TELO Prince pour une histoire de vente d’une mobylette.

4)   De l’Insécurité

Les populations du Sud –Est (Rafaï – Obo – Zémio – Mboki – Djéma – Bambouti) sont abandonnées à leurs tristes sorts entre les mains de la LRA, sans protection des forces de défense et de sécurité centrafricaines malgré, maints appels.

Quant aux populations du Nord – Ouest et du Centre, elles demeurent dans l’insécurité et la misère à cause de la lenteur dans l’exécution du Programme DDR.

Loin de faire une liste exhaustive des graves violations des Droits de l’homme dont sont victimes les populations centrafricaines, le Réseau des ONG des Droits de l’homme relève qu’il y a un grand fossé entre les discours politiques des pouvoirs publics, et le vécu quotidien des Centrafricains.

Le Réseau rappelle que par le passé, avec la complicité des pouvoirs  publics, Claude SANZE, livré à la Gendarmerie Nationale dans le cadre d’une affaire criminelle a été sauvagement assassiné.

Par ailleurs, sur ordre des autorités politiques, la maison d’un diacre de l’Eglise Kina a été incendiée.

Tous ces faits évoqués constituent un recul pour notre Démocratie en pleine construction et sème le doute dans l’esprit des citoyens.

Par conséquent, le Réseau :

-      Exige la libération immédiate et sans condition des personnes arrêtées arbitrairement ;

-      Exige une enquête régulière et indépendante, voire internationale sur l’affaire  de l’incendie du Super Marché RAYAN ;

-      Exige le respect du principe de l’inviolabilité des Cabinets et domiciles des Avocats ;

-      Encourage les parties prenantes au DDR à respecter le chronogramme défini ;

-      Demande au pouvoir public d’assurer la sécurité de la population sur toute l’étendue du territoire ;

-      Demande au pouvoir de garantir la liberté de circulation ;

-      Demande au pouvoir public d’assurer la sécurité des Avocats et les Défenseurs des Droits de l’Homme conformément à la loi.

Fait à Bangui, le 14 Juin 2010

Pour le Réseau,

La Coordonnatrice

 

Me M. Edith DOUZIMA     

 

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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 22:13

 

 

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APA - Bangui 03-05-2010 (Centrafrique) Le président de l’Union des journalistes de Centrafrique, Maka Gbokossoto, a déploré lundi le fait que la presse centrafricaine reste toujours confrontée aux difficultés d’ordre économique, manque de moyens cruels de ressources humaines, matérielles et techniques.

Il a fait ce constat lundi 3 mai 2010 à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse en Centrafrique sur le thème « la liberté d’information : le droit de savoir ».

« Dans ces conditions déplorables et dans le contexte des élections à venir, nous voudrions affirmer notre inquiétude pour une couverture médiatique correcte et efficiente », a ajouté Maka Gbokossoto.

Il a estimé que le gouvernement devra se pencher sur la question de la subvention de la presse privée en accélérant le processus d’octroi et de mise en œuvre des recommandations des premiers Etats généraux des médias centrafricains en souffrance depuis déjà trois ans.

 

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