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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 20:04

 

 

Ziguélé

 

 


BANGUI, jeudi 20 janvier 2011 (Xinhuanet) - Le président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), Martin Ziguélé, candidat à la présidentielle du 23 janvier 2011, a déclaré mercredi que lui et son parti n'accepteraient pas des résultats « d'un scrutin faussé ».

« Nous n'accepterons pas des résultats des élections, si le scrutin se déroule mal. Si nos électeurs ne peuvent pas voter, si on se rend compte qu'il y a des gens qui votent plusieurs fois, le scrutin est faussé ! Et si le scrutin est faussé, n'attendez pas du MLPC et de moi-même que nous acceptions des résultats faussés », a-t-il déclaré.

Martin Ziguélé faisait allusions aux problèmes liés aux listes électorales qui ne sont pas encore affichées par la faute selon lui de la Commission électorale indépendante (CEI).
« J'ai toujours dit que cette commission électorale nous amènera au mur, j'attends impatiemment d'être démenti », a-t-il rappelé, dénonçant le retard dans l'exécution de certaines opérations électorales, surtout les listes électorales qui selon la CEI seront affichées deux jours avant le scrutin.

« Et si par hasard beaucoup de Centrafricains ne retrouvent pas leur nom sur les listes électorales, comment on fait ? ... Il n'a pas été prévu de délai de correction », s'est-il interrogé.
Pour limiter le cas de fraude, le MLPC a décidé d'être « extrêmement vigilant » et prendre des dispositions pour avoir des représentants dans tous les bureaux de vote le jour du scrutin, ajoute-il.

« Partout où nos représentants nous diront que le scrutin n'a pas été transparent, nous en contesterons systématiquement le résultat. Et si le phénomène est majoritaire nous ne reconnaitrons pas ces résultats », a-t-il réitéré.

Le processus électoral en Centrafrique prend sa dernière ligne droite cette semaine. La campagne électorale prend fin vendredi à minuit. Les élections auront lieu le dimanche 23 janvier.

© Copyright Xinhuanet

 

 

Principaux extraits des propos de Martin ZIGUELE en réponse aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI :

 

« J’aurais des représentants dans tous les bureaux de vote et dans tout le pays…Si les élections sont transparentes, si les élections sont crédibles et que nous sommes battus à la régulière, naturellement nous accepterons notre signature du code de bonne conduite. Mais s’il s’avère qu’il ya des cartes parallèles qui circulent, si nos militants ne sont pas sur les listes, si les listes ne sont pas affichées parce qu’elles ont été tripatouillées, si le refus de publier les listes électorales est un piège qu’on tend à l’opposition pour ne publier que le jour du scrutin ou deux jours avant pour qu’on ne puisse pas les corriger, il est clair que je n’accepterai pas du tout les résultats de telles simulacres d’élections. Et je ne suis pas le seul, je vous assure »

« Nous avons fait un mémorandum que l'on a adressé au secrétaire général des Nations unies pour prendre date parce que les élections qui se préparent actuellement en Centrafrique se font pratiquement en dehors du cadre légal tracé par le code électoral. Nous avons cru devoir attirer l’attention de tous les partenaires au processus, notamment de ceux qui le financent. »

« Bozizé sera battu dès le premier tour. Je viens de boucler une tournée dans tout le sud-ouest et dans l’est du pays, il sera battu au premier tour. S’il est au deuxième tour, ce serait un miracle. Si les élections sont transparentes, nous gagnerons au premier tour. Sinon, nous serons en tête au premier tour et nous gagnerons à l’issue du deuxième tour. Il faut qu’il voyage dans le pays, il faut qu’il aille à l’intérieur du pays, il se rendra compte de son impopularité…Je reviens de l’intérieur du pays et je ne vois pas d’adversaire à la taille du MLPC. Je vous le dis en toute modestie. Le MLPC est en bonne posture pour gagner les élections dès le premier tour ».

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 20:02

 

 

bulletin de vote

 

 

Radio Ndéké Luka Jeudi, 20 Janvier 2011 12:19

Des observateurs de l’UA (Union Africaine) sont attendus à Bangui ce 20 janvier 2011 dans le cadre des élections du 23 janvier en Centrafrique. L’annonce a été faite le 19 janvier par le bureau de liaison de l’UA en Centrafrique.

La mission est composée des ambassadeurs accrédités auprès de l’Union Africaine, de parlementaires panafricains, des membres des Commissions électorales nationales, de la société civile et des membres de plusieurs organisations de défense des Droits de l’Homme. Elle sera dirigée par l’ancien ministre congolais Boussoukou Mboumba.

Selon un communiqué de presse de l’UA, l’institution entend par ce geste « apporter un appui supplémentaire au processus électoral en République centrafricaine pour que les échéances du 23 janvier prochain se tiennent de manière transparente, crédible et démocratique ».

Dans ce communiqué, l’UA se félicite du bon déroulement de la campagne électorale jusqu’à présent et réitère son appel « à tous les candidats aux élections ainsi qu’à tous les acteurs politiques centrafricains de faire montre de retenue, de respect mutuel, de dialogue et de privilégier l’intérêt supérieur de la nation pour des élections libres et transparentes sur l’ensemble du territoire centrafricain ».

Rodrigue Maïté un des coordinateurs de la CEI (Commission électorale indépendante), souhaite pour sa part que ces observateurs soient aussi dépêchés dans les zones éloignées et reculées pour mieux couvrir l’ensemble des opérations du vote.

L’équipe d’une quarantaine d’observateurs dépêchée par l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) est déjà arrivée dans la capitale centrafricaine. Elle est conduite par l’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya.

La commission électorale indépendante a indiqué que plus de 200 observateurs internationaux seront en Centrafrique pour le scrutin du 23 janvier 2011.

Par ailleurs, des observateurs nationaux ont quitté Bangui jeudi 19 janvier pour se déployer dans certaines zones reculées de la Centrafrique. C’est ce qu’a indiqué Fulgence Zeneth, coordinateur de l’Observatoire national des élections à Radio Ndeke Luka.

 

Une force conjointe pour sécuriser les élections

Radio Ndéké Luka Jeudi, 20 Janvier 2011 12:34

La commission électorale indépendante (CEI) se montre optimiste quant aux mesures sécuritaires prises pour favoriser un bon déroulement du scrutin du 23 janvier 2011 en Centrafrique. Des forces militaires sont mobilisées pour la sécurisation du vote.

Rigobert Vondo, Rapporteur Général de la Commission Electorale Indépendante  a confié à Radio Ndeke Luka ce 20 janvier qu’il existe  une coopération entre les éléments de la Micopax (Une force des Etats d’Afrique Centrale) et les Forces armées centrafricaines (FACA) pour veiller sur le matériel électoral jusqu’au jour du vote. Un renfort de deux escadrons de gendarmes camerounais est arrivé à Bangui dans le cadre de la Micopax.

Selon le rapporteur de la CEIO, au-delà de cette coopération conjointe FACA-MICOPAX, dans les zones occupées par les ex-rebellions, « ces éléments assureront le déroulement du scrutin selon un accord signé avec Bangui la semaine dernière ».

Le rapporteur de la CEI affirme également que son institution veillera d’office au bon déroulement et à la crédibilité du scrutin.

« La CEI n’a pas pris une décision pour exclure qui que ce soit sur la liste électorale » a indiqué Vondo quant à la question des cas d’omission qu’il peut y avoir pendant l’affichage des listes électorales à deux jours du scrutin.  « Nous voulons que cette élection soit apaisée et inclusive » a conclu le porte-parole de la Commission électorale indépendante.

Plus de 200 observateurs électoraux internationaux seront dépêchés en Centrafrique pour veiller sur le bon déroulement des élections groupées du 23 janvier 2011.

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 11:11

 

 

Ziguele-au-CAPE.jpg 

 

-rfi.jpg

 

 

Percutante interview de Martin Ziguele, candidat de l’opposition à la présidentielle centrafricaine

 

Par Christophe Boisbouvier RFI jeudi 20 janvier 2011

 

« Nous avons fait un mémorandum que l'on a adressé au secrétaire général des Nations unies pour prendre date parce que les élections qui se préparent actuellement en Centrafrique se font pratiquement en dehors du cadre légal tracé par le code électoral. »

Cinq candidats vont se disputer les suffrages des électeurs dimanche prochain, lors du premier tour de l'élection présidentielle. Parmi eux, l'opposant Martin Ziguele. Comme le président sortant, François Bozizé, il a engagé de gros moyens et multiplie les déplacements en province à bord d'un avion de location. L'ancien Premier ministre dirige aujourd'hui le MLPC, le Mouvement de libération du peuple centrafricain.

 

Lien pour écouter Martin Ziguélé en podcast sur RFI

 http://www.rfi.fr/emission/20110120-martin-ziguele-candidat-opposition-presidentielle-cenrtafricaine

 

On peut également écouter Martin ZIGUELE sur le site Web du candidat : 

 

 www.martinziguele.com

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 23:30

 

 

logo MLPC

 

Justice – Liberté – Travail

 

FEDERATION EUROPE-AMERIQUES-ASIE-MOYEN ORIENT-OCEANIE

 


DIRECTION FEDERALE DE CAMPAGNE

 

 

 

DECLARATION DE LA DFC EUROPE

SUR

LE DEROULEMENT DU PROCESSUS ELECTORAL EN CENTRAFRIQUE

 

 

 

Ce 23 janvier 2011 les Centrafricaines et Centrafricains sont convoqués aux urnes pour choisir Le Président de la République et les députés qui ont la charge de lourdes tâches pour sortir notre pays, le Centrafrique, dans sa condition de « sinistré ». Malheureusement à moins  de trois jours de ces échéances très importantes devant sortir la République Centrafricaine de la crise politique, sécuritaire et socio-économique, force est de constater que le processus électoral en cours soulève des graves inquiétudes. L'organisation des élections dans son ensemble est entachée d'innombrables irrégularités mettant en péril la crédibilité et la transparence de celles-ci.

 

A l’heure où nous sommes, la liste électorale n’est même pas rendue publique alors que le code électoral exige qu’elle soit validée et disponible 60 jours avant le démarrage de la campagne électorale.

 

Malgré les contestations et les réclamations des quatre candidats de l’opposition à l’élection présidentielle sur le dysfonctionnement de la Commission Electorale Indépendante (CEI), les violations permanentes du code électoral, la mauvaise préparation du scrutin, le peuple centrafricain est aujourd’hui abasourdi par l’obscurantisme  et l’entêtement aveugle du général François BOZIZE qui est resté intransigeant et décide sans concertation d’aller aux élections le 23 janvier 2011.

 

Le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) et son candidat Martin ZIGUELE réaffirment leur volonté et leur ferme détermination d'aller, sans dilatoires ni atermoiements, à des élections libres, transparentes et crédibles.

Or, les conditions dans lesquelles la population centrafricaine est contrainte d’aller aux urnes le 23 janvier 2011 traduisent clairement la crainte du général-candidat François BOZIZE qui redoute l’évidence de l’alternance démocratique et cherche à opérer un hold-up électoral pour se maintenir au pouvoir vaille que vaille.

 

Devant cette situation, la Direction Fédérale de Campagne (DFC) Europe du MLPC rappelle le climat de tension et d'insécurité entretenu par le pouvoir, sur l'ensemble du territoire national, pour intimider le peuple et étouffer toute forme d'expression démocratique.

Sans que cette énumération ne soit exhaustive, l'examen rapide du déroulement du processus révèle notamment :

*    la dépendance de la Commission Electorale Indépendante du fait de l’inféodation de son président, Joseph BINGUIMALET, au général-candidat sortant François BOZIZE dont les orientations et la conduite de ses activités sont dictées par celui-ci ;

*    les conditions sécuritaires préalables à l’organisation des élections non remplies. Pour preuve, l’enlèvement récent des candidats MLPC aux législatives qui ont été arrêtés, maltraités, dépossédés de leur matériel de campagne, de leur véhicule et dépouillés par des hommes armés, vraisemblablement des rebelles qui se livrent à des véritables opérations de guérilla. Cet acte barbare n’a  fait l’objet d’aucune condamnation par les autorités de BANGUI ;

*    les violations flagrantes du code électoral en  matière de délais et de fonctionnement. A quelques jours seulement du scrutin, les listes électorales ne sont toujours pas affichées ;

*    l’entrave à la libre circulation des centrafricains sur le territoire national car le Président de la République n’a jamais rien fait pour assurer la réussite du programme de désarmement, démobilisation et réinsertion des rebelles (DDR). Malgré l’occupation de huit préfectures sur les seize que compte notre pays par diverses rébellions armées (internes et étrangères), toujours non désarmées à ce jour, nous sommes contraints de battre campagne dans des conditions d’insécurité que tout un chacun peut imaginer ;

*    des informations de source digne de foi font état d’un plan d’élimination physique du candidat Martin ZIGUELE, personnalité politique à forte potentialité à empêcher le rêve d’un deuxième mandat présidentiel au général François BOZIZE.

Ces manquements au code électoral  et l’accord du 10 août 2010 dénoncés pourtant par les candidats de l’opposition à l’élection présidentielle se multiplient devant l’étrange silence assourdissant de la communauté internationale qui est pourtant partenaire financier du processus électoral. Mais cela n’affecte personne.

Forte de ce qui précède et soucieux de donner une chance à un changement véritable en Centrafrique à l'issue de ces consultations électorales, la DFC Europe lance un appel à l'opinion mondiale et à la communauté internationale de mettre le Président BOZIZE devant ses responsabilités en cas de fraudes.

Si le suffrage universel constitue une expression de la démocratie, un mauvais scrutin engendre cependant des frustrations et au-delà des conflits post-électoraux, voire des crises sociopolitiques. L’expérience récente de certains pays nous édifie davantage.

Nous mettons en garde contre les conséquences imprévisibles et incalculables de toute tentative de fraudes dont nous déclinons toute  responsabilité.

Nous appelons nos compatriotes et particulièrement notre électorat à la plus extrême vigilance le jour du vote face à la machine à frauder mise en œuvre par le régime de BOZIZE et à l'imposture qui risquent d’hypothéquer gravement et longuement l’avenir de notre cher et beau Centrafrique.

 

Face à l’impopularité criante du général-président sortant, la Victoire est certaine si le nébuleux « KNK » et son candidat ne se livrent pas à des techniques anti-démocratiques d’intimidation des citoyens par les armes, d’achats de conscience, de bourrages d’urnes et de falsifications de procès verbaux, méthodes qui leur ont si bien réussi pour leur hold-up en 2005. Mais « 2011 » ne ressemblera jamais à « 2005 ».

 

Nous déclarons avec la plus grande fermeté que nous utiliserons toutes les voies légales appropriées pour barrer la route à toutes tentatives, manœuvres ou artifices tendant à imposer au peuple centrafricain une mascarade électorale en vue de  consacrer un pouvoir sans substance, honni et mourant, issu de la fraude.

 

La DFC Europe en appelle à l’orgueil patriotique du peuple centrafricain pour se tenir debout, uni comme un seul Homme, afin de défendre la démocratie centrafricaine le moment venu. Elle demande à la communauté internationale, partenaire du processus électoral, en particulier la CEMAC, l’ONU, l’UA, l’UE et l’OIF, d’obtenir du général-candidat François BOZIZE les conditions d’élections transparentes, libres et crédibles afin d’éviter une n-ième crise politique aux conséquences incalculables à la République Centrafricaine.

 

 

« TOUS UNIS, NOUS VAINCRONS »

 

 

Fait à Paris, le 18 janvier 2011

 

 

Pour la Direction Fédérale de Campagne Europe

 

 

Antoine Jérémie NAM-OUARA

Directeur Fédéral

 

 

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 14:51

 

 

 

 

 Zig Mart

logo mlpc

 

 

                                         

LETTRE DE  MARTIN ZIGUELE

 

CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 23 JANVIER 2011

 

 

 

 

MES 50 PROPOSITIONS POUR CHANGER NOTRE PAYS

 

 

 

CENTRAFRICAINES, CENTRAFRICAINS,

 

MES CHERS COMPATRIOTES,

 

 

Le 23 janvier 2011, vous serez appelés à choisir votre Président de la République pour les cinq prochaines années. Ce choix conditionne votre vie et celle de vos enfants. Il est entre la continuité des politiques dangereuses mises en place par le pouvoir actuel depuis 2003, et qui ont détruit le monde rural, notre tissu économique, aggravé la situation sociale des populations et amené la guerre dans notre pays d’une part ; et, d’autre part une autre politique basée sur la démocratie, l’unité nationale, la paix et la prospérité.

Je vous propose donc un contrat basé sur mes principaux engagements.

 

SUR LE PLAN DE LA PAIX ET DE LA SECURITE

 

1)- Restaurer la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire et favoriser la réconciliation nationale. Cela passe par la formation d’un gouvernement de large ouverture, le parachèvement du processus DDR.

2)- La restructuration des forces armées et de sécurité en bâtissant une armée républicaine.

 

SUR LE PLAN POLITIQUE

3)-  Créer un Etat de droit par l’instauration de l’indépendance de la justice.

4)- Respecter  les libertés individuelles et collectives et  la volonté du peuple ; promouvoir une presse libre et protéger  la liberté d’expression des journalistes ; soutenir les acteurs de la société civile ;

5)-  Respecter les droits humains ;

6)- Appliquer la loi sur les partis politiques  et sur le statut des anciens dirigeants;

7)-   Promouvoir la bonne gouvernance dans tous les domaines ;

8)-  Œuvrer pour la réconciliation nationale en luttant contre les exclusions, le tribalisme et le régionalisme.

 

SUR LE PLAN ECONOMIQUE

 

Domaine des finances publiques et des assurances

Les réformes visent à augmenter des recettes publiques et leur gestion rationnelle ainsi que l’instauration de l’équité fiscale entre tous les agents économiques.

 9)-   Faire une réforme fiscale basée sur l’élargissement de l’assiette ;

10)-  Faire une réforme des fonciers bâtis et non bâtis ;

11)-  Créer une caisse de dépôts et de consignation ;

12)-  Mener la lutte contre la corruption ;

13)-  Favoriser un meilleur accès des populations aux produits d’assurance.

 

Domaine agricole

L’agriculture constitue la base de notre développement économique. Ceci passe par :

14)- Le développement des cultures vivrières afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire ;  la valorisation des circuits d’approvisionnement et de commercialisation, la mise en place d’organisations paysannes et de regroupements des producteurs et la construction des marchés ruraux.

15)- La relance les cultures d’exportations traditionnelles (coton, café, tabac).

16)- La diversification des cultures agricoles : cacao, palmier à huile, noix de cajou, hévéa….

 

Domaine de l’élevage

17)- Développement de l’élevage dans toutes ses composantes (gros bétail, petits ruminants et porcs) et production de poussins de un jour et autres volailles.

18)- Réformer les structures d’encadrement, d’association et de coopératives (FNEC, ANDE…)

19)- Restructurer les zones d’élevage afin de permettre d’assurer la santé animale, la sécurité des éleveurs et des animaux.

 

Domaine du développement rural

Le monde rural doit évoluer et s’adapter à l’évolution technologique nécessaire à l’augmentation de la production et de la productivité. Il s’agit d’introduire la mécanisation dans l’agriculture et l’élevage. Ce changement  prend en compte le niveau de l’éducation et de la formation des jeunes ruraux et des jeunes citadins qui  veulent retourner dans nos campagnes. Il s’agit de constituer de nouvelles générations d’agriculteurs et d’éleveurs.

20)- Développer la recherche ;

21)- Favoriser la réinsertion les jeunes diplômés dans les différents métiers de l’agriculture et de l’élevage en  favorisant leur accès aux crédits pour l’acquisition des machines avec l’aval de l’Etat ;

22)- Créer de nouveaux domaines agro-industriels ;

23)- Faire une réforme foncière pour permettre de donner une meilleure valeur à la terre, comme une garantie pour le système financier.

 

Domaine industriel et commercial

L’industrialisation est basée pour l’essentiel sur la transformation de nos productions agricoles et de l’élevage qui vont augmenter avec la nouvelle politique.

24)- Redynamiser le secteur privé en favorisant la création des PME et PMI ;

25)- Développer le secteur agro-alimentaire ;

26)- Réformer le secteur commercial pour le rendre plus attractif.

 

Domaine des infrastructures

L’objectif est le désenclavement intérieur, extérieur  du pays.

27)- Entretien et bitumage des routes (poursuite de l’axe Bangui-Gara Boulai) ;

28)-  Renforcement et réhabilitation des aérodromes ;

29)- Mise en place d’infrastructures de communication à haut débit.

 

Domaine des mines, de l’énergie, de l’eau et des forêts

 30)- Auditer le secteur des mines dans le but de sa réorganisation ;

 31)- Favoriser l’accès à l’eau potable et à l’électricité sur toute l’étendue du territoire ;

 32)- Réviser le code forestier et auditer les permis délivrés afin d’assurer le respect de la réglementation.  La gestion rationnelle des ressources est la ligne directrice.

 

Domaine des postes et télécommunications

33)- Développer et moderniser le réseau postal ;

34)- Faciliter l’accès aux services de télécommunications (redynamisation de la SOCATEL).

 

Domaine du tourisme

35)- Valoriser l’écotourisme tout en préservant l’environnement ;

36)- Construire des infrastructures hôtelières.

 

 

SUR LE PLAN SOCIAL

 

La politique dans ce domaine vise le développement et la protection du capital humain.

 

Domaine de l’éducation et la formation

37)- Rétablissement des conditions de fonctionnement normal de l’année scolaire ;

38)- L’éducation de base pour tous ;

39)- L’amélioration quantitative et qualitative des enseignements techniques et professionnels

et la réhabilitation et la construction des infrastructures ;

40)- Dans l’enseignement supérieur : Assurer l’autonomie de l’université par des élections des responsables pédagogiques ; construction des infrastructures universitaires ; adaptation des programmes au développement économique ; instauration les congés sabbatiques pour la formation des enseignants du rang magistral ;

41)- Redynamisation des écoles privées en recadrant les conditions de leur création.

 

Domaine de la santé

La santé doit devenir une priorité nationale ;

42)-  Développer les infrastructures sanitaires ;

43)- Lutter contre la mortalité maternelle et infantile ;

44)- Développer un programme spécifique de lutte contre le VIH/SIDA ;

45)- Mettre en place d’un système d’assurance mutuelle et réactiver les services sociaux pour les plus démunis.

 

Domaine des arriérés des salaires

46)- Paiement des arriérés des salaires et des pensions ainsi que des honoraires des professeurs vacataires.

 

Domaine de l’urbanisme-habitat-logement

47)-Elaboration des nouveaux schémas directeurs de la ville de Bangui et des 10 pôles de développement ;

48)- Construction de 10 000 logements en 5 ans.

 

Domaine de la culture et sports

49)- Adoption d’une loi d’orientation sur le développement du sport (mise en place d’un système semi-professionnalisme en basket-ball et le football) et valorisation de la musique centrafricaine

 

Domaine diplomatique

50)-Le pays développera une diplomatie de développement de paix, de dialogue, la concertation et de solidarité.

 

EN VOTANT MASSIVEMENT POUR MOI LE 23 JANVIER 2011, ENSEMBLE NOUS CONSTRUIRONS UN NOUVEAU CENTRAFRIQUE.

 

Je vous prie de recevoir mes salutations patriotiques.

Votre serviteur

 

Martin ZIGUELE

 


 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 14:43

 

 

AMBASS~2

 


YAOUNDE -19/01/2011-(Xinhuanet)  Déjà observée en novembre 2010 à Douala au Cameroun lors des inscriptions sur les listes électorales soldées par un mort, la tension s'annonce vive à l'occasion des élections présidentielle et législatives de dimanche en Centrafrique, a confié dans un entretien à Xinhua l'ambassadeur de ce pays au Cameroun, Louis Oguéré-Ngaïkoumon.

 

Oguere-Ngaikoumon-Louis.jpg

De l'avis du diplomate, les violences annoncées par des "informations persistantes" sont une manœuvre des rebelles du Front pour la démocratie du peuple centrafricain (FDPC, non partie prenante du dialogue politique inclusif de décembre 2008 entre le pouvoir et l'opposition) pour empêcher la tenue des élections.

Question : Comment se préparent les élections du 23 janvier au Cameroun ?

Réponse : Au Cameroun il y a très longtemps, à cause des reports, que l'on s'est vraiment préparé ici. On a les différents partis politiques qui sont là. On a le KNK (le Kwa na Kwa) du président de la République. Il y a aussi le MLPC (Mouvement pour la libération du peuple centrafricain, ndlr) qui à la fois appartenait à Patassé et Ziguélé maintenant. Le président Patassé qui est candidat indépendant a ses partisans aussi. Il y a aussi un noyau des partisans du RDC (Rassemblement démocratique du peuple centrafricain, ancien parti unique créé par le défunt président André Kolingba, ndlr). Tout ce monde-là s'est organisé il y a longtemps.

Je puis vous assurer que c'est suite à cette organisation, dont l'inscription sur les listes électorales, qu'il y a eu les événements de Douala (en novembre 2010, ndlr), liés à l'esprit non seulement du report mais du refus d'aller aux élections. Des informations persistantes signalent des troubles en vue. Les autorités centrafricaines ont été contactées et c'est dans ce contexte que nous sommes. Il y a eu mort d'homme à Douala.

Q : D'après vous, quels sont les auteurs de ces manœuvres ?

R : Il y a un groupe de rebelles dit FDPC (Front pour la démocratie du peuple centrafricain, ndlr) qui a refusé de venir au dialogue à Bangui, le dialogue politique et inclusif. Tout le monde est arrivé sauf ce groupe-là et puis c'est le groupe qui continue à faire les attaques sur le terrain.

Q : C'est le groupe qui opère dans le Nord-est ?

R : Oui, qui attaque et est chassé. Et puis ils sont à 1.000 km de Bangui, à Birao, à la porte du Darfour. Chaque fois qu'ils attaquent, ils sont chassés. Evidemment, vous comprenez que cette zone qui se trouve à proximité du Darfour est un foyer d'insécurité.

Q : Combien d'électeurs ont été recensés au Cameroun ?

R : Au Cameroun, à Yaoundé précisément, nous avons à peu près 3.000 électeurs recensés. Ça devrait être les consulats de Douala et de Yaoundé. Maintenant, avec tout ce qui s'est passé à Douala, ils sont venus, ils ont tout déchiré, ils ont tout cassé. Le consulat est fermé pratiquement, l'administration ne fonctionne pas. Alors, sur quelle liste on va aller organiser les élections à Douala ? Voilà le problème. Les machines ont été cassées, ensuite on a égorgé un jeune plancton qui n'était même pas lié au service de l'organisation des élections.

Q : A combien est estimée la communauté centrafricaine au Cameroun ? Je vous pose la question, en fait c'est pour savoir si le nombre de 3.000 électeurs traduit un engouement pour ces élections ?

R : Au Cameroun, je ne peux pas vous donner avec précision le nombre de Centrafricains. Mais, ils sont nombreux. Le groupe qui s'est réellement recensé avec précision, ce sont les réfugiés placés sous la protection du HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, ndlr). La communauté centrafricaine qui est ici se structure en trois groupes. Le premier groupe, ce sont ceux qui sont venus pour des raisons économiques et se sont installés. Le deuxième groupe, c'est ceux-là qui sont partis du pays parce qu'il y a eu des problèmes politiques. C'est eux les réfugiés. Dans ce groupe de réfugiés-là, il y a deux groupes : les réfugiés officiellement identifiés par le HCR, mais il y a aussi un autre groupe qui est là, pas clairement identifié et c'est dans ses rangs que souvent il y a des malfrats, des gens qui attaquent. Ceux-là, on les compte comme des rebelles.

Le dernier groupe, ce sont les étudiants, les diplomates que nous sommes et quelques fonctionnaires de la Banque centrale (Banque des Etats de l'Afrique centrale, ndlr) et d'autres institutions qui sont ici. Les Centrafricains sont nombreux ici parce que la région qui fait frontière avec le Cameroun est l'une des plus peuplées de la République centrafricaine ; elle est beaucoup plus proche du Cameroun que de Bangui. Pour le nombre de 3.000 électeurs, le Code électoral qui a été adopté par toutes les parties prenantes au processus électoral dit que les réfugiés ne votent pas. C'est un document consensuel qui réglemente le bon fonctionnement des élections en Centrafrique. C'est l'une des raisons pour lesquelles il y a eu des incidents en Douala.


Par Raphaël MVOGO

© Copyright Xinhuanet

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 02:11

 

 

Caravane Tiangaye CRPS

 


Bangui 18/01/2011 (Xinhua) - Tee-shirt, casquettes à l’effigie des candidats, caravanes à motos ou en véhicules, des chansons composées au nom des candidats, mégaphone à la bouche, etc...Bangui, capitale de la République Centrafricaine, vit depuis une semaine dans une fièvre en vue des élections présidentielle et législatives du 23 janvier prochain.


"Premier tour KO", c’est le slogan de la quasi-totalité des candidats, qui organisent ponctuellement des meetings. Tandis que les partisans, ils parcourent les arrondissements dans la journée et le soir, ils veillent dans les quartiers généraux de leurs candidats, chantent et dansent promettant la victoire qu’ils souhaitent avoir.


Aucun incident majeur n’a été signalé jusqu’aujourd’hui, mais un grand souci demeure : la liste électorale n’est toujours pas affiché et tous les voteurs ne disposent pas la carte d’électeur.


Quant à l’agression subie par deux candidats aux législatives du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) en campagne dans le Nord-ouest, "ce sont des cas isolés, vous savez, le chemin du paradis est toujours semé d’embuche", a commenté le rapporteur général de la Commission électorale indépendante (CEI) Rigobert Vondo.

 

Aussi, des militants de tel ou tel parti déchirent les effigies de tel ou tel autre candidat dans certains quartiers, ce qui a été dénoncé par la CEI.


Pour sa part, le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a mis en garde les candidats qui utilisent des bâches distribuées aux réfugiés pour construire les hangars dans leurs quartiers généraux.


Au moment du passage des candidats ou de leurs représentants à la radio ou à la télévision nationale, un membre du Haut conseil est présent pour constater d’éventuel dérapage et faire un rapport qui est publié le lendemain.


"Nous espérons que la campagne électorale va continuer sur ce ton ainsi que le vote proprement dit et la proclamation des résultat", a souhaité un citoyen rencontré par Xinhua.

La semaine prochaine s’annonce décisive parce que la plupart des candidats feront leur campagne aux provinces avant de revenir sur Bangui pour la dernière phase de la campagne, qui s’achèvera le vendredi 21, deux jours avant le scrutin.

 

 

NDLR : Bozizé, Ndotingai et le KNK sont champions toute catégorie de distribution de t-shirts, casquettes, vélos et autres gadgets électoraux mais se heurtent cependant au refus des populations de participer à leur meetings.  

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 00:42

 

 

Martin Ziguélé affiche

 

 

 

PROGRAMME DE CAMPAGNE DU CANDIDAT

MARTIN ZIGUELE A L’INTERIEUR DE LA RCA

 

Date

Lieu

Activité - Meeting

Observations

Samedi 15 janvier 2011

Tournée dans la Mambéré-Kadéi et la Sangha-Mbaéré

 

 

 Carnot- Berbérati-Nola

 

Dimanche 16 janvier 2011

Basse-Kotto/Mbomou

Ouaka

 

Mobaye- Bangassou- Bambari-

 

Lundi 17 janvier 2011

Haute-Kotto et Bamingui-Bangoran

 

Bria-  Ndélé-Bamingui-Bangui

 

Mardi 18 janvier 2011

Kemo

Intervention radio et télévision

 

Mercredi 19 janvier 2011

Nana-Gribizi/ Ouham-Pendé

 

Kaga-bandoro- Paoua-Bocaranga

 

Jeudi 20 janvier 2011

Ouham

Bossangoa- Bozoum- Bouar

 

Vendredi 21 janvier 2011

 

 

Meeting de clôture de la campagne

 

Samedi 22 janvier 2011

 

 

 

Dimanche 23 janvier 2011

 

 

 

 

 

NB : Martin ZIGUELE a débuté sa campagne en province par Boda et Mbaiki dans la Lobaye, raison pour laquelle ces deux villes ne sont pas mentionnées dans ce tableau. 

 

 

NDLR : Depuis que la campagne électorale pour les présidentielles et législatives du 23 janvier a démarré, le candidat du MLPC Martin ZIGUELE, après une conférence de presse et un meeting place Marabéna à Bangui, a sauté dans l'avion pour enchaîner les meetings populaires en province et autres rencontres avec ses compatriotes.

 

Partout où il est passé, non seulement l'accueil que lui réservent les populations est des plus chaleureux et délirants mais il est littéralement escorté par les populations à pieds depuis les aérodromes jusqu'au coeur des villes (environ une dizaine de kms) où les meetings qu'il tient ensuite draînent des dizaines de milliers de Centrafricains très enthousiastes et prêts à voter pour lui pour en découdre avec le dictateur sanguinaire Bozizé.

 

C'était par exemple le cas à Berbérati samedi dernier et à Bambari dimanche où les gens ont délaissé la réunion de la candidate du KNK, la ministre du tourisme, Mme Solange Ndakala Pagonendji alias arôme Maggi, pour aller rejoindre le gigantesque meeting (environ 20.000 personnes en liesse l'ont applaudi à tout rompre) de Martin ZIGUELE au stade préfectoral de Bambari.

 

Pendant ce temps, Bozizé se rend ici et là au pas de course pour se livrer à son passe temps favori : dénigrer au maximum l'adversaire qu'il craint le plus à savoir Martin Ziguélé. A Bouar notamment, il n'a mis en tout et pour tout que 10 à 15 mn, le temps de proférer quelques menaces et chantage si on ne vote pas massivement pour lui. A Carnot également, il n'a guère mis du temps et est reparti en colère car quelqu'un dans la foule a osé lui réclamé les diamants qu'il leur a volés. 

 

On a peu d'écho de la campagne des autres candidats à la présidentielle. Patassé alias "petit frère de Jésus" par exemple, est imperturbablement cloîtré entre ses quatre murs à Bangui tout en affirmant être toujours dans la course même après avoir déposé son recours en annulation du scrutin à la Cour constitutionnelle. Va-t-il au moins mettre quand même pieds à Berbérati avant la fin de la campagne ? Rien n'est moins sûr. 

 

Les premiers observateurs internationaux du scrutin du 23 janvier commencent déjà à arriver dans la capitale Bangui. Certains n'ont pas caché leur stupéfaction de constater que les listes électorales ne soient toujours pas affichées à trois jours du vote. On semble aller tout droit vers une grande pagaille le jour J.  

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique
19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 00:34

 

 

Boz-et-Hu-Jin-Tao.jpg

 

Ai- Rca- Mardi, 18 Janvier 2011 15:34  A la tête d'une délégation de 7 personnes, le Directeur Général Zhang Min de PTI-IAS Petroleum Company, une société pétrolière chinoise, est arrivé le 17 janvier à Bangui pour la cérémonie de lancement des travaux d'études sur le Bloc B, a appris l’agence Ai.

 De sources officielles, la première pierre  a été posée ce jour  à Birao dans la Vakaga en présence du chef de l'Etat sortant François Bozize.

" Nous allons procéder ce jour à la cérémonie d’ouverture des travaux de démarrage de l'exploration pétrolière du bloc B à Birao dans la Vakaga ",  a déclaré M Lian Sheng Zhang.

De sources généralement bien informées,  le bloc B de Birao attribué  à ce consortium couvre une superficie de 800Km2.

Kabongo, Ai Bangui

 

NDLR : La Chine soutient un dictateur sanguinaire à qui elle vend d'importantes quantités d'armes de guerre et fournit des milliers de matchettes que Bozizé distribue à tour de bras à ces miliciens pour tuer des Centrafricains qui commettront la faute irréparable de ne pas voter pour lui. Cela doit être su par l'opinion nationale et internationale.   

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Relations Internationales
19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 00:30

 

 

Emile Gros Raymond Nakombo-copie-1

 

 

A partir du discours prononcé par le candidat Nakombo devant la diaspora centrafricaine de France et les interventions de ses représentants sur les ondes, on retient que le programme politique du candidat du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), un parti dit ‘‘libéral reculé’’, tourne autour du projet Sewa Oko (Une seule famille). Selon Nakombo, c’est une stratégie adoptée pour impulser le décollage de la RCA.

Avec son projet, Nakombo, élu, compte ‘élargir son gouvernement et l’administration à toutes les compétences disponibles’.

Sur le plan politique, le RDC  compte  sur l’unité nationale, facteur de paix, la sécurité sur l’ensemble du territoire, le renforcement de l’État de droit et la démocratisation, la bonne gouvernance, la transparence dans la gestion des biens publics, l’intégration régionale et la diplomatie.

En économie, le parti prône la relance et la modernisation du secteur privé par la formation et la création d’emplois pour les jeunes, l’industrialisation, le développement des activités génératrices de revenus, l’exploitation et le partage des richesses, le désenclavement extérieur ainsi que le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Au plan social, Nakombo prône l’autosuffisance alimentaire, l’accès à l’eau potable, aux infrastructures routières et  sanitaires, à l’électricité, à l’éducation, à la protection de l’environnement et à la salubrité.

Il faut, selon lui, bâtir un pays où les enfants ne tomberont pas malades et les femmes ne mourront pas en couche faute de soins de santé adéquats

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique