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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 19:54

 

 

VOTE ELECTIONS 2011 BANGUI bozize 1

 


BANGUI (AFP) - 25.01.2011 14:29 - Trois des cinq candidats à la présidentielle de dimanche en Centrafrique ont annoncé qu'ils "rejettent d'avance" les résultats de ce scrutin dont ils ont exigé l'annulation, le qualifiant de "mascarade", dans une déclaration de leur coalition mardi à Bangui.

 Trois des cinq candidats à la présidentielle de dimanche en Centrafrique ont annoncé qu'ils "rejettent d'avance" les résultats de ce scrutin dont ils ont exigé l'annulation, le qualifiant de "mascarade", dans une déclaration de leur coalition mardi à Bangui.

Les premiers résultats des élections ne seront publiés qu'à partir du vendredi 28 janvier, a annoncé lundi la Commission nationale électorale (CEI), en mettant en garde contre l'utilisation de "chiffres bruts" publiés au compte-gouttes par certains médias locaux.

La machine des élections présidentielle et législatives centrafricaines s'est grippée mardi avec la demande d'un collectif d'opposition - dont trois candidats à la présidentielle - d'annuler le double scrutin, dont ils ont rejeté les résultats avant même leur publication.

 La demande a été faite par le Collectif des forces du changement (CFC), collectif regroupant l'opposition et d'anciennes rébellions, auquel appartiennent trois des cinq candidats à la présidentielle: Martin Ziguélé, Jean-Jacques Demafouth et Emile Gros-Raymond Nakombo, ainsi que 213 candidats aux législatives.

L'ex-Premier ministre Martin Ziguélé, l'ex-ministre de la Défense et chef d'une des plus importantes ex-rébellions du pays Jean-Jacques Demafouth ainsi que Emile Gros-Raymond Nakombo, du parti de l'ex-président décédé André Kolingba, étaient en lice pour la présidentielle avec le chef de l'Etat sortant François Bozizé, élu en 2005 et qui apparaît favori, et son prédécesseur qu'il a renversé en 2003, Ange-Félix Patassé.

Le CFC "exige l'annulation de ces élections, dont les résultats sont frauduleusement manipulés et ne reflètent nullement les suffrages des populations du fait de leur caractère non transparent et non libre", indique-t-il dans une déclaration lue devant la presse par son porte-parole, Me Nicolas Tiangaye.

 Le collectif "rejette d'avance avec force et ne reconnaîtra pas les prétendus résultats de cette mascarade".

 Les premiers résultats des élections ne seront publiés qu'à partir du vendredi 28 janvier, avait annoncé lundi la Commission nationale électorale (CEI), en mettant en garde contre l'utilisation de "chiffres bruts" publiés au compte-gouttes par certains médias locaux.

Aucune estimation officielle n'était disponible mardi sur le double scrutin, marqué par un vote massif et l'absence d'incident majeur, mais aussi par des retards et "dysfonctionnements", d'après les observateurs électoraux.

Pour "faire respecter la volonté du peuple centrafricain", le CFC affirme qu'il "usera de toutes les voies de droit". Ce qui, d'après les candidats mécontents, signifie un recours en premier à la CEI et, en cas d'insuccès, à la Cour constitutionnelle.

"Mon parti (...) va saisir la CEI dès aujourd'hui" mardi, a déclaré M. Ziguélé lors d'une conférence de presse après la déclaration du CFC.

Jean-Jacques Demafouth a aussi souligné le caractère légal de leurs moyens de contestation, tout en prônant l'apaisement: "Les gens veulent qu'en Centrafrique on s'affronte et que le sang coule pour qu'ils en tirent profit, mais nous allons rester dans le cadre légal". http://jj.demafouth.free.fr 

 Cette demande d'annulation des élections intervient après plusieurs accusations d'irrégularités formulées par l'opposition, qui soupçonnait les autorités, dès avant le scrutin, de vouloir frauder pour permettre à François Bozizé de passer au premier tour. Un éventuel second tour se tiendrait le 20 mars, d'après le calendrier électoral.

 Ces accusations ont été réitérées mardi par le CFC, qui s'est interrogé sur des scores attribués au président sortant: "comment comprendre que dans l'ensemble des circonscriptions électorales du pays, le candidat François Bozizé arrive quasi-systématiquement en tête avec un score qui lui donne toujours (...) plus de 50% des suffrages exprimés, garantissant ainsi son élection dès le premier tour?".

Aucune réaction n'avait pu être obtenue dans l'immédiat auprès de l'entourage de François Bozizé, qui a régulièrement balayé les allégations, accusant ses opposants de "mauvaise foi" et affichant sa confiance en sa réélection.


© 2011 AFP

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 19:51

 

 

230111votemairie

 

 

BBC Afrique 25 janvier, 2011 - 17:45 GMT

Alors que les Centrafricains sont dans l'attente des résultats des élections générales, trois des cinq candidats à la présidentielle de dimanche ont annoncé qu'ils "rejettent d'avance" les résultats qu'ils qualifient de "mascarade".

Il s'agit de l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé, l'ex-ministre de la Défense et chef d'un des plus importants groupes politico-militaires, Jean-Jacques Demafouth ainsi qu'Emile Gros-Raymond Nakombo, du parti de l'ex-président André Kolingba.

Ces trois hommes étaient en lice face au chef de l'Etat sortant François Bozizé, candidat du parti au pouvoir, ainsi que son prédécesseur Ange-Félix Patassé, qui brigue les suffrages en indépendant.

L'opposition a invoqué des 'fraudes massives' dans toutes les circonscriptions du pays, 'une liste électorale peu fiable' et une 'intimidation' des forces de sécurité dans les bureaux de vote.

Pour faire entendre leurs voix, ils envisagent de saisir en premier la Commission électorale indépendante (CEI) puis la Cour constitutionnelle.

D'après une déclaration du Collectif des forces du changement (CFC), regroupant l'opposition et des ex-rébellions centrafricaines, ce rejet concerne non seulement les législatives mais aussi les présidentielles.

Par ailleurs, un grand nombre d'organes de presse diffusent des résultats partiels, ce qui est normalement interdit par le Code Electoral, comme l'a rappelé la CEI dans un communiqué.

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 02:36

 

 

armes-de-guerre-de-Bozize-1.jpg

 

                 Bozizé contemplant fièrement ses engins de mort achetés en Afrique du Sud

 

 blindes-sud-af-de-Bozize.jpg

 

 

EXCLUSIVITE CENTRAFRIQUE-PRESSE

 

Voici en exclusivité deux photos des véhicules de guerre achetés en Afrique du Sud par le général Président François Bozizé pour tuer les Centrafricains. Le voici en personne sur une des photos, filmé par un de nos informateurs en train d’inspecter lui-même ses belles acquisitions qui depuis, ont pris une destination inconnue, sans doute planquées quelque part dans des caches à Boyali route de Boali – Bossembélé ou autre.

Voilà le véritable projet de société de Bozizé qu’il ne peut avoir le courage de proposer ouvertement aux Centrafricains durant la campagne électorale des présidentielles. Avec quel argent achète-t-il à tour de bras tous ces coûteux engins de mort  si ce n’est l’argent du peuple centrafricain qu’il ne cesse de voler et détourner du trésor !

Voilà le fruit de certains mystérieux déplacements de Bozizé en Afrique du Sud. La seule idée qu’il a derrière la tête ne peut être que sa volonté politique de confisquer et conserver le pouvoir ad vitam aeternam, quitte à mâter ceux qui oseront le contester. Dans un pays où sévit la famine, où plusieurs dizaines de milliers d’enfants meurent ou connaissent une malnutrition infantile sévère, on ne peut ni comprendre ni admettre que la soif et  l’obsession d’un homme de mourir au pouvoir l’amène à dilapider les maigres ressources du pays pour l’achat de tels engins de mort. Il faut que les Centrafricains crient leur indignation.

Voilà les raisons pour lesquelles Bozizé et Ndoutingaï cherchent à faire jaillir le plus rapidement possible le pétrole centrafricain afin de faire main-basse sur les revenus que ce pétrole procurera pour leur permettre de continuer à stocker de plus en plus d’armes de guerre. Ce qu’ils ont déjà volé comme diamant sur les collecteurs et autres bureaux d’achat qu’ils n’ont pas arrêté de racketter et spolier, ce qu’ils ont honteusement perçu sur la délivrance des permis pour l’uranium de Bakouma, tout cela ne leur suffit plus. Il leur faut rajouter les revenus pétroliers qui sont plus substantiels et dont les Centrafricains ne verront nullement la couleur. Voilà leurs calculs !

Eu égard à tout cela, il faut que les Centrafricains prennent clairement conscience que la réélection de Bozizé sera synonyme pour eux d’une mort certaine. C’est leur propre argent que Bozizé a volé dont il leur refile quelques miettes sous forme de t-shirts, de casquettes et autres gadgets électoraux. Le malin plaisir qu’il a pris de leur jeter de temps en temps de maigres billets de 500 F CFA comme on jetterait des os à un chien, est proprement scandaleux et devrait les interpeller.  

CENTRAFRICAINS, PENDANT QUE VOUS SOUFFREZ ET MOURREZ DE FAIM, VOILA CE QUE BOZIZE FAIT AVEC VOTRE ARGENT !!!

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 00:46

 

 

bria

 

"une expérience réussie de débrouille électorale"

Radio Ndéké Luka Dimanche, 23 Janvier 2011 13:01

 

En ce lendemain d’élections, la ville de Bangui a retrouvé une ambiance normale. Magasins et marchés ouverts, avenues animées, circulation retrouvée, reprise du travail. Et bien sûr, le principal sujet de conversation reste le scrutin d’hier.

On attend à présent les résultats que la CEI doit proclamer dans un délai de 8 jours conformément aux dispositions du code électoral. Pour le moment et comme indiqué, les résultats livrés par-ci par-là, notamment par la presse sont partiels et provisoires.

On attend également les premières réactions des différentes missions d’observation. Il s’agit notamment des Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union européenne, l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique, EISA, la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale, CEAC etc. Il faut noter qu’aucun observateur n’a pu se rendre dans les zones où sévit la rébellion.

L’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya, chef de la mission d’observateurs de la francophonie, interrogé par Radio Ndeke Luka, a révélé s’être rendu dans la journée de dimanche à Sibut et à Damara et assisté au dépouillement dans certains bureaux de vote à Bangui. Il retient que « tout s’est déroulé dans le calme et avec une participation massive de la population ». Il félicite le peuple centrafricain « pour avoir répondu massivement à ces élections. C’était impressionnant et remarquable de voir la soif qu’avaient les électeurs de remplir leur devoir de citoyen ».

On attend toujours  de connaître le taux de participation du scrutin et on peut raisonnablement le situer dans une bonne moyenne. C’est vrai que les listes électorales ont été un casse-tête. C’est vrai que dans certaines zones marquées par l’insécurité, on n’a pu voter difficilement ou alors il n’y a même pas eu de vote, comme par exemple à la périphérie de Birao. On a vu presque partout,  à Bangui comme dans les préfectures, les agents de la CEI intervenir en pompiers pour trouver des solutions à des situations inattendues.

 Et le gros titre  du quotidien l’Hirondelle de ce jour résume bien tout ceci. Il s’agit d’une « expérience réussie de débrouille électorale ».

 

NDLR : Que pense Buyoya de ce que les listes électorales n’aient été affichées que la veille du scrutin ? Que pense-t-il de la prolifération et de la circulation des cartes d’électeurs le jour du scrutin et qui ont permis des votes multiples au profit de Bozizé et du KNK ? Que dit-il également du ministre pistolero Thierry Maléyombo dans le 7ème arrondissement de Bangui ? On peut multiplier ainsi les questions au sujet des innombrables anomalies et violations du code électoral. Il faut que lui et l’OIF laissent tomber leur langue de bois habituelle et voient la réalité en face. Pourquoi aucun parmi les plus de 200 observateurs n’a mis les pieds dans les zones de rébellion ? Ils ont ainsi manqué l’occasion de goûter aux délices qu’endurent les Centrafricains du monde rural avec lesdites rébellions.

 

Centrafrique  polémique sur la publication de résultats bruts

 

Par RFI

En Centrafrique, la CEI (commission électorale indépendante) devrait publier les résultats provisoires des élections présidentielles et législatives au plus tard samedi. Tous les procès -verbaux de Bangui sont traités actuellement au siège de la CEI, un premier lot de PV de province est par ailleurs arrivé dans la capitale par avion. Les Centrafricains ont voté en masse dimanche. Le président sortant François Bozizé, brigue un nouveau mandat à la tête du pays.

Avec notre envoyé spécial

La commission électorale va publier les résultats provisoires au niveau national dans les cinq jours, peut-être dès vendredi, a déclarée lundi 24 janvier 2011 le rapporteur de la CEI, Rigobert Wondo.

Il reviendra ensuite à la Cour constitutionnelle de proclamer ces résultats, mais on saura avant la fin de la semaine, si oui ou non le président sortant est en passe de remporter son pari. Car l’entourage de François Bozizé mise sur une victoire dès le premier tour, alors qu’il avait été mis en ballotage en 2005.

Tous les procès-verbaux de la capitale sont actuellement traités au siège de la CEI, et la commission a réceptionné cet après-midi un premier lot de PV de province par avion. Elle refuse de donner les résultats au compte-goutte. A ce sujet, Rigobert Wondo a convoqué des journalistes ce matin pour leur reprocher de donner des résultats bruts.

Rien ne les en empêche, les résultats sont affichés devant les bureaux de vote, mais si les résultats de la commission après traitement ne correspondent pas à ceux donnés par la presse, « certains esprits pourraient mal le prendre et on ne sait jamais ce à quoi cela peut mener », s’est inquiété le président de la commission électorale ici à Bangui.

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 00:32

 

 

cour const RCA

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 24 Janvier 2011 11:53

La cour constitutionnelle de Centrafrique a déclaré irrecevable la requête de l’ex-président Ange-Félix Patassé, candidat à l’élection présidentielle qui vient de se dérouler dimanche 23 janvier 2011. L’ancien chef de l’Etat avait saisi la Cour le 12 janvier dernier lui demandant de prononcer l’annulation des élections présidentielle et législatives pour violations graves et caractérisées de plusieurs dispositions de la loi électorale. Faisant suite à cette requête, la Cour s’est réunie le 20 janvier pour statuer.

Sa décision a été notifiée au requérant mais rendue publique seulement ce lundi 24 janvier. La Cour considère que « les élections prévues n’ont pas encore eu lieu et en conséquence la requête est irrecevable parce que prématurée et sans objet ».

 

NDLR : Cela donne déjà une idée sur la nature des décisions que rendra cette Cour au sujet des nombreux recours pour les nombreuses irrégularités et autres fraudes massives qui ont émaillé le scrutin du 23 janvier et qui ne manqueront pas de lui être soumis. Quand on  connaît le degré d’aplatissement devant Bozizé de cette Cour dont les membres sont carrément à sa solde , il sera fort surprenant qu’elle dise vraiment le droit et rien que le droit.

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 00:03

 

 

Bozizé KNK

 

 

De Patrick FORT et Christian PANIKA

BANGUI 24 janv 2011(AFP) - Les premiers résultats provisoires des élections présidentielle et législatives de dimanche en Centrafrique seront publiés à partir du 28 janvier, a annoncé lundi à l'AFP le rapporteur général de la Commission électorale indépendante (CEI), Rigobert Vondo.

"Nous publierons les résultats provisoires qui doivent ensuite être validés par la Cour constitutionnelle dans les cinq jours, c'est-à-dire à partir de vendredi", 28 janvier, a-t-il déclaré.

"Tous les PV (procès-verbaux) des bureaux de vote de Bangui sont arrivés à la CEI. Un premier avion avec des PV du reste du pays est arrivé aujourd'hui (lundi à 13H00 locales, 12H00 GMT) mais nous n'avons pas encore tous les PV", a ajouté M. Vondo.

Lundi, on a finalement pu voter dans le nord-est de la Centrafrique, où les électeurs s'étaient rendus en masse aux urnes dimanche, mais n'avaient pas pu voter dans les communes de Ouandja et Ouanda-Djallé, au sud de la ville de Birao, faute de matériel électoral, a expliqué Rigobert Vondo.

"Tout s'est déroulé sans incident", a-t-il assuré, alors que l'opposition dénonce des irrégularités du scrutin, dont le président sortant François Bozizé apparaît favori.

Dimanche, les opérations de vote avaient commencé en retard et avaient dû être prolongées tard en soirée. Le dépouillement a débuté à la lumière de la bougie et de lampes de poche faute d'électricité en beaucoup d'endroits, mais aucune estimation n'était encore disponible.

"Nous ne sommes pas encore en mesure d'avancer de chiffres", a avancé le porte-parole de la CEI. Les résultats complets provisoires devraient être annoncés dans les huit jours après le scrutin.

"Le manque de lumière, nous y sommes habitués mais c'est surtout le transfert des résultats qui pose des problèmes", a affirmé à l'AFP un membre de la CEI.

Pas facile en effet de collecter les résultats dans un pays où les communications fonctionnent mal, où tout déplacement est compliqué en raison de la faiblesse des infrastructures routières ou de l'insécurité.

Pour le coordinateur national de l'Observatoire national des élections, Fulgence Zeneth, qui a dirigé 500 observateurs sur le terrain -parmi 1.500 nationaux et étrangers- "la forte mobilisation" ainsi que la tenue des "élections sur l'ensemble du territoire" alors que "personne n'y croyait" sont des "motifs de satisfaction".

Il a toutefois souligné des "dysfonctionnements": "tous ont décrié la mauvaise organisation surtout en ce qui concerne les listes électorales soit affichées en retard, soit existantes, ou qui se retrouvaient aux mauvais endroits".

Pour la présidentielle, François Bozizé fait face à quatre autres candidats. Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003 dans un pays rendu exsangue par de multiples rébellions, mutineries militaires et putsch, il avait été réélu en 2005.

Ses principaux adversaires sont le président qu'il a renversé Ange-Félix Patassé (1993-2003), l'ex-Premier ministre (2001-2003) Martin Ziguélé, et Jean-Jacques Demafouth, ex-ministre de la Défense et chef d'une des principales ex-rébellions.

M. Ziguélé a réitéré lundi ses accusations de fraudes, en parlant de "de fausses cartes" d'électeurs, de "cas de violences à Bocaranga (ouest) où le président du bureau a fait tirer l'air pour faire partir les assesseurs", et de menaces de mort contre ses proches.

Les autres opposants ont aussi dénoncé des fraudes. Guy-Simplice Kodegué, porte-parole de M. Patassé, a évoqué le problème des listes et "des fausses cartes" ainsi que des violences à Berberati (ouest).

A plusieurs reprises la semaine dernière, le président Bozizé a balayé ces déclarations, accusant l'opposition d'être de "mauvaise foi". Le "pari des élections est un pari gagné", avait-il estimé dimanche.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.

 

NDLR : Bozizé peut balayer tout ce qu’il veut mais personne ne pourra accepter son hold-up électoral. Les milliers de fausses cartes d’électeurs dont le KNK a inondées le pays pour les besoins de sa fraude ne sont pas une invention de l’opposition. La ficelle est trop grosse.

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 23:18

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

 

Ainsi le Kwa Na Kwa de Bozizé serait un parti travailliste. Ce sont les pères anglais du travaillisme qui vont se retourner plusieurs fois dans leurs tombes de voir le nom de leur parti accolé à une dictature tropicale sanguinaire. Le coeur se soulève face à une telle usurpation ! Dans un pays normalement constitué, cette mascarade ferait débat.

Seulement la RCA n'est pas un pays normal et l'état centrafricain est une pure fiction où n'importe qui peut revendiquer n'importe quoi : c'est là que le bât blesse. .

Un parti politique digne de ce nom suppose un corpus idéologique élaboré avec un programme cohérent de gouvernement. Sait-on seulement aux bords de l'Oubangui que dans travailliste il y a le mot travail ? Sait-on seulement autour de Bozizé que le parti travailliste est un parti de gauche enraciné dans le peuple car issu des syndicats ? Faut-il rappeler à Bangui que l'Angleterre, pays de I' habeas corpus ne peut qu'accoucher d'un parti soucieux du sort des travailleurs et du petit peuple ?

La semaine de la date théorique du premier tour des élections en RCA fixée au 23 janvier 2011, on ne peut pas faire l'économie de ce débat nécessaire. A vos stylos chers compatriotes !

Pour commencer, un peu de linguistique pour nous aider à démasquer l'usurpation.

 

Tous les Centrafricains savent que selon l'intonation, un même mot Sango peut avoir des sens différents. Ainsi, le mot « kwa ou koua » signifie travail ou mort en fonction de l'intonation du locuteur. Le Kwa Na Kwa ( Koua Na Koua ) de Bozizé et de ceux qui gravitent autour de lui pour se rapprocher de la mangeoire peut s'entendre « le travail, rien que le travail » dans une noble acception ou « à la mort, à la mort ; la mort rien que la mort »  si l'on accentue le mot. Dans cette deuxième acception, le Kwa Na Kwa ( Koua Na Koua ) des tenants du pouvoir de Bangui doit se comprendre comme un serment de vulgaires brigands ( mercenaires ) pour continuer ensemble leurs rapines, leurs assassinats et se partager le butin au détriment du peuple centrafricain . En creux, ce serment promet concrètement la mort à ceux qui ne l'ont pas prêté, c'est-à-dire le peuple centrafricain dans son ensemble. Ce peuple est le mien et je refuse qu'on l'abuse. Il est temps de vous démasquer.

Puisque le mentor politique de Bozizé est un certain Bokassa qu'il s'est empressé de réhabiliter, toutes affaires cessantes, faisons comme nos compatriotes et comparons les deux hommes sur le plan agricole... par exemple. Avec son « Opération Bokassa », celui que De Gaulle appelait le soudard de Bangui a fait illusion pendant un moment en quadrillant le pays de techniciens agricoles et en introduisant la culture attelée ( cf boeufs Baoulé ). Sept ans après le coup d'état de Bozizé, où en est l'agriculture centrafricaine ? Des terres laissées en friche par des paysans obligés de se réfugier en brousse parce que traqués par la soldatesque bozizéenne, la viande devenue une denrée rare, la famine dans ce pays béni des Dieux, peu peuplé et abondamment arrosé, une absence totale de politique agricole qui hypothèque gravement l'avenir ...Bref, une agriculture délibérément sinistrée alors que c'est le seul secteur de production typiquement centrafricaine . Et ce ne sont pas les aboiements du griot Ngouandjika en plein été depuis Paris, parlant des engrais qu'il serait venu acheter qui changeraient quelque chose à cette tragique réalité. Monsieur Ngouandjika, gouverner, c'est prévoir : vos promesses à la veille des élections ne trompent personne.

Enfin je livre à la sagacité de mes compatriotes cette citation d'Albert Einstein qui tombe à propos : « le monde est dangereux à vivre, non à cause du petit nombre qui fait le mal, mais à cause du grand nombre qui regarde et laisse faire ». Ne laissez pas faire !

 

 

Kadé (France)

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 21:47

 

bulletin de vote

 

Elections présidentielles 2011

     

Comité d'Ambassade de Rabat

     
           

Nombre d'électeurs inscrits :

 

541

   

Nombre de votants:

 

449

Soit

82,99

 

Bulletins nuls

 

5

   

Suffrage valablement exprimé:

 

444

   
           

N0

Nom et prénoms

Parti

Suffrage

Pourcentage

 

1

Francois Bozizé Yangouvonda

KNK

382

86,04

 

2

Ange Félix Patassé

Indép.

8

1,80

 

3

Jean-Jacques Demafouth

NAP

3

0,68

 

4

 

 

 

 

 

5

Emile Gros Nakombo

RDC

20

4,50

 

6

Martin Ziguélé

MLPC

31

6,98

 
           
 

Total

 

444

100,00

 

 

 

 

NDLR : Dans la circonscription du 4ème arrondissement de Bangui où Me Nicolas Tiangaye croise le fer avec le dictateur sanguinaire Bozizé, les chiffres provisoires du dépouillement font état d'une situation au coude à coude entre les deux adversaires malgré les nombreuses manoeuvres d'intidimidation de Rodrigue Bozizé et autres menées frauduleuses. Un second tour est donc en vue pour les départager.

 

L'ampleur de la fraude dépasse tout ce que l'on pouvait imaginer. Par exemple dans un bureau de vote à Sibut où avaient voté un parent du candidat Demafouth et toute sa nombreuse famille qui ne pouvait voter que pour ce dernier, le président de NAP n'a curieusement recueilli que 2 voix !

 

Par ailleurs, certains partis de la majorité présidentielle comme le PNCN de Cyriaque Gonda et le PDCA de Serge Wafio commencent à se désolidariser de ladite majorité en raison de l'ampleur de la fraude électorale du KNK. Un point de presse du CFC est annoncé pour le mardi 25 janvier à 10 h au siège du RDC à Bangui. On en saura donc davantage après.    

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 20:58

 

 

RCA découpage électoral

 

Source : Fasozine.com Lundi, 24 Janvier 2011 16:37 Bark Biiga

Premier pays d’Afrique à ouvrir le bal des élections pour l’année 2011, la Centrafrique n’a pas rompu avec les vieux démons qui hantent toujours la faune politique du continent. Piégés par plusieurs années de conflits politico-militaires ce pays avait pourtant besoin de renouer avec la paix, seul gage d’un développement humain durable. Dans cette optique, le double scrutin de ce dimanche 23 janvier était destiné à ouvrir la voie à une nouvelle ère politico-sociale. Mais hélas!  

Si l’on peut saluer la forte participation des Centrafricains à ces consultations, l’organisation ne semble pas avoir été à la hauteur des attentes. Ce ne sont pas seulement les opposants au pouvoir sortant qui dénoncent des dysfonctionnements criards. La mauvaise organisation, surtout en ce qui concerne les listes électorales affichées en retard, aux mauvais endroits ou carrément introuvables, a été relevée par les observateurs nationaux et internationaux comme un des points noirs qui risque de ternir l’image de ces élections.

Et comme on doit s’y attendre, cela va apporter de l’eau au moulin des opposants qui n’ont pas attendu les résultats pour crier à la «fraude». Une levée de boucliers qui n’honore pas la Centrafrique et partant l’Afrique qui continue de donner l’impression d’être toujours imperméable aux vertus cardinales de la démocratie.

Avec toutes ces tares politiques qui font déjà trop souffrir les populations du continent, on se demande jusque à quand faut-il tolérer ces élections mal organisées qui ne débouchent que sur des calamités pourtant évitables.

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 20:54

 

 

logo UA

 

2011/Série d’élections en Afrique lundi 24 janvier 2011  par Georges Samir, © AfriSCOOP

 

On pourrait baptiser 2011 « l’année des élections en Afrique » sans risque de se tromper. Aux pays qui suivent le calendrier normal de l’organisation d’élections sur leur territoire, s’est greffé le lot de Républiques qui ont reporté leurs joutes électorales sur cette année. Devant la volonté quasi officielle de plusieurs pouvoirs en place de bloquer l’alternance via les urnes, l’Ua (Union africaine) va-t-elle plaider en faveur d’une intervention militaire systématique dans les “Etats fraudeurs” comme le monde l’exige actuellement en Côte d’Ivoire ?

2011 n’a peut-être révélé aux Africains qu’une infime partie des surprises qu’elle leur réserve… Qui aurait cru que le régime du tout-puissant Ben Ali chuterait un 14 janvier 2011 ? Quel devin aurait pu prévoir que le Sud-Soudan dirait « oui » à la sécession dans le grand Soudan avec un chiffre record ? Le monde politique en Afrique en 2011 est en train de réécrire subrepticement l’Histoire de ce continent.

La République centrafricaine a ouvert ce 23 janvier le cycle des élections dont nul ne connaît le lendemain ! Le régime de François Bozizé a jeté de la suspicion sur sa volonté d’organiser des élections justes en n’affichant les listes électorales que dans les dernières heures précédant le jour du scrutin. Une suspicion amplifiée par les opposants prenant part à ces élections en République centrafricaine et qui craignent des « fraudes massives ». Une chose est évidente : les opposants au régime de François Bozizé sont décidés à ne plus se laisser faire, s’il s’avère que leurs craintes de fraudes deviennent réalité. Des nuages en perspective dans le ciel centrafricain ? L’on ne tardera pas à être fixé sur cette actualité.

Au Tchad, en dépit des assurances que donne le pouvoir de N’djamena, l’opposition locale ne semble toujours pas croire en la sincérité du processus électoral mise en branle par le pays d’Hissène Habré. Où sont donc passés les acquis démocratiques brandis par Idriss Déby Itno et son entourage l’année dernière, quand ils célébraient les 20 ans de leur arrivée au pouvoir ? Le Tchad et la Centrafrique ont la sombre réputation de faire partie des Etats les plus pauvres de l’Afrique et du monde, en dépit des ressources dont ils disposent : le pétrole et l’uranium dans le sol tchadien, le diamant sur le territoire centrafricain.

L’UA devant l’Histoire !!

La carte politique en Afrique sub-saharienne ne devrait pas connaître de profonds changements à l’issue de la douzaine de scrutins prévue dans le courant 2011. L’on voit mal les présidents Déby, Bozizé, Biya, etc. céder le pouvoir après une défaite électorale. L’Ua qui s’est alignée derrière la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique occidentale) dans le différend ivoirien en cours va-t-elle alors plaider pour une intervention militaire dans tous les Etats dans lesquels la vérité des urnes sera mise à rude épreuve ?

A coup sûr, les opposants de tous les pays africains qui iront aux urnes dans les mois à venir et qui remporteront les élections voudront être traités comme Ado. Vont s’ouvrir alors de longues périodes de contestation qui vont saper le moral des économies locales. Le Tchad et la Centrafrique ne pourront pas, par exemple, résisté pendant longtemps à une léthargie de leur économie comme le fait actuellement la Côte d’Ivoire. Autant d’indices d’instabilité qui demandent que l’Ua pèse, à travers sa diplomatie, de tout son poids dans la préparation consensuelle et juste des élections en Afrique. « La mise en place des institutions fortes » en Afrique plaidée par B. Obama passera par cette étape douloureuse.

L’organisation de M. Ping, quand bien même elle le voudra, ne pourra pas rééditer aussi facilement sa descente militaire aux Comores qui a préservé le régime Sambi. Jean Ping ne passera pas, dans tous les cas de figure, une année faite de repos.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com - dans Politique