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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 02:47

 

 

Martin Ziguélé affiche

 

BBC Afrique 21 janvier, 2011 - 19:49 GMT  Junior Linguangé Correspondant à Bangui

Ce vendredi a été le pic de ces douze jours de campagne électorale qui s’achève à minuit. Le parti Kwa na Kwa de François Bozize actuellement au pouvoir et le Mouvement de libération du peuple centrafricain de Martin Ziguele, ont sorti l’artillerie lourde. Les deux camps ont offert aux Banguissois des spectacles inédits dignes de Hollywood.

Les autres candidats sont restés plutôt discrets à Bangui, la capitale. Emile Nakombo et François Bozize ont préféré se rendre dans des villes de province. Ange Félix Patassé, a quant à lui, mobilisé des foules jeudi à travers une grande caravane. Mais son meeting à Bangui prévu au stade de 20 000 places a été empêché.

Plus d'une centaine d'observateurs de l'Organisation internationale de la francophonie, de l' Union africaine et du Centre de ressources des Grands lacs, se trouvent déjà à Bangui. Ils vont se joindre à plus de 1000 observateurs nationaux pour superviser le vote prévu le dimanche 23 janvier.

 

La République centrafricaine se prépare à voter

Source: United Nations Development Programme (UNDP)


Bangui – 21 Jan 2011- Les élections présidentielles et législatives auront lieu ce 23 janvier.

Depuis 2008, la République centrafricaine est impliquée dans un processus de paix visant à mettre fin à des années d'instabilité et d'insécurité. La tenue des élections présidentielles est considérée comme l'une des conditions pour relancer le processus de développement.

Le PNUD finance la CEI (Commission Electorale Indépendante) depuis décembre 2009 et gère depuis 2010 un projet d'assistance électorale d'une valeur de $14,5 millions de dollars qui comprend quatre composantes :

coordination des activités de soutien électoral ;

recensement et enregistrement des électeurs ;

soutien technique et logistique auprès de la Commission électorale nationale indépendante ;

et éducation et sensibilisation des électeurs.


Le PNUD a mis à disposition de la CEI des experts pour toute la durée du projet. Ces experts participent à la gestion du programme électoral au sein d'un comité de pilotage qui gère les fonds et le calendrier électoral.

L'organisation a également aidé tout le processus de recensement des électeurs, de collecte et d'informatisation des listes électorales et cartes d'électeurs. Plus d'un million huit-cent mille électeurs sont ainsi inscrits sur les listes et le vote aura lieu dans 4 548 bureaux de vote du pays.

Le PNUD a en outre aidé à acquérir et livrer 4.700 urnes et matériel de vote -- encre indélébile, listes électorales, bulletins de vote conçus par le PNUD et matériel informatique -- sur l'étendue du territoire, dans des avions affrétés par le Bureau intégré des Nations Unies. L'armée centrafricaine et la force de maintien de la paix de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale ont aidé à transporter ce matériel et assureront la sécurité le jour du scrutin.

L'appui du PNUD a permis de déployer sur le terrain cinq groupements d'organisations de la société civile. Ces dernières ont sensibilisé les électeurs sur les procédures du vote. Une ONG s'est chargée d'expliquer l'importance du vote à des représentants à la minorité pygmée, souvent marginalisée.

Environ 15 000 agents électoraux ont en outre été formés aux opérations de vote, de la préparation des bureaux au dépouillement des bulletins.

Enfin, le PNUD, en collaboration avec des équipes de l'ONU en Côte d'Ivoire actuellement sur place, a géré les opérations de sensibilisation et d'éducation civique auprès de l'électorat, organisant des séminaires de formation favorisant la compréhension des principes, modalités et aspects légaux du vote. L'organisation a également impliqué les femmes à tous niveaux : listes électorales, administration, formation des électeurs et observation.

 

 

Centrafrique: Briefing des observateurs internationaux et nationaux

Par Sébastien lamba - 21/01/2011 Journal de Bangui

Leur présence est une disposition nécessaire pour la transparence des élections  

Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Joseph Binguimale a ouvert les travaux du séminaire relatif au briefing des observateurs électoraux sur le processus électoral en République Centrafricaine, jeudi 20 janvier 2011, à Bangui. Ce séminaire qui a pour ambition modeste de briefer les observateurs électoraux accrédités par la CEI, sur le processus électoral, notamment en leur fournissant des informations sur l’état des lieux du scrutin du dimanche 23 janvier, la cartographie électorale et l’état de la sécurisation du processus électoral, aussi, de mettre en relief, l’importance capitale et le rôle déterminant d’une observation électorale. Le Président Joseph Biguimale a indiqué que l’observation électorale instaure la confiance des citoyens dans le processus et aide à empêcher la fraude, l’intimidation et la violence. Elle sert aussi à renforcer d’autres priorités, en particulier, l’instauration et la consolidation de la paix.

La représentante du Secrétaire Général des Nations-Unies en Centrafrique, Zéwdé Shale Work a déclaré que la présence d’observateur nationaux qu’internationaux est une disposition pratique importante pour la transparence des élections. En la matière, je n’aurai pas besoin d’insister sur les comportements à avoir pendant vos différentes missions. Je souhaite que vous nous ferez de nous restituer tout ce que vous aurez constaté sur le terrain, a–t-elle souhaité.

La mission d’observation est constituée de onze personnalités notamment l’Honorable Dr. Jean Damascène Ntawukuriryayo (Rwanda), Chef de mission; Ministre Conseiller Abdelraouf Amir Ali Amir (Soudan); Ambassadeur Jerôme Ollandet, (République du Congo); Tumwesigye Sirapiyo (Uganda); Antoine Sengui Mukulu (RDC); Ingabire Immaculée (Rwanda); Silas Singayay, Coordinateur (Staff CIRGL Burundi); Isabell Kempf (UN Coordinateur Régional Droit de l’Homme DIRGL) ; Yvonne Niyonsaba (UN Coordinateur Régional Droit de l’Homme CIRGL- Burundi); Jean Bosco Nzisabira (Burundi)

 

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 02:42

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

 

François Bozizé : "Les Centrafricains ne rendront jamais le pouvoir à ceux qui les ont mis à genoux"

Jeune Afrique 21/01/2011 à 13h:34 Par François Soudan, envoyé spécial à Bangui

 

Plusieurs fois reportées, les élections générales devraient enfin avoir lieu, le 23 janvier. Candidat à sa propre succession, le chef de l’État sortant fait face à une opposition qui ne le ménage guère et en qui il voit la source de tous les maux.

À pays pauvre campagne cheap. À quelques jours du premier tour de la présidentielle (mais aussi des législatives), l’observateur habitué au déluge de banderoles, affiches géantes, casquettes et tee-shirts bariolés qui précède un peu partout les scrutins sur le continent n’y retrouve pas son folklore. 159e sur 169 selon le dernier indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la Centrafrique n’a pas les moyens de s’offrir ce type de dépenses, et les candidats ont tous (ou presque) les poches trouées. Mais une autre raison explique le degré d’hypothermie enregistré au thermomètre de la fièvre électorale banguissoise : sur les cinq personnalités dont l’acte de candidature a été validé par la Cour constitutionnelle, trois menacent ouvertement de se retirer in extremis du processus si leurs revendications, qui concernent notamment l’indépendance de la Commission électorale et la sécurisation des opérations de vote dans les zones encore troublées du Nord et de l’Est, ne sont pas satisfaites. À défaut, déclarait il y a quelques jours Martin Ziguélé – candidat malheureux en 2005 avec 35 % des voix au second tour – au Confident, un quotidien de Bangui, « nous laisserons Bozizé aller seul aux élections et les gagner. C’est ce qu’il veut. Nous le lui offrirons sur un plateau d’or ».

Une rhétorique qui laisse de marbre le général-président de 64 ans, au pouvoir depuis mars 2003 et qui – situation inédite en Afrique – retrouve parmi ses adversaires à la présidentielle celui-là même qu’il avait renversé : Ange-Félix Patassé. Alors qu’ailleurs des chefs d’État en exercice font tout pour retarder l’échéance, François Bozizé Yangouvonda se dit pressé d’aller aux urnes et las de devoir prolonger son mandat au-delà de son terme à cause des reports exigés par l’opposition. D’autant que, cette fois, la communauté des bailleurs de fonds ainsi que l’ONU semblent lui donner raison…

À Bangui la poussiéreuse au cœur de la saison sèche, là où se concentre la vie politique de ce pays de cinq millions d’habitants, la population se lève à l’aube pour gagner un pain quotidien trop souvent aléatoire. C’est dire si, de cette élection, les Centrafricains n’attendent qu’une chose : qu’elle se déroule sans heurts et que l’on tourne la page des querelles politiciennes afin de pouvoir enfin croire en des lendemains moins accablants. C’est donc sur fond d’attentisme – la participation sera l’un des enjeux de ce scrutin – que s’est déroulé l’entretien qui suit avec le président-candidat, le 6 janvier au Palais de la renaissance. Son programme, comme on le lira, se résume en une phrase dont le mérite est d’être claire : « C’est moi ou le chaos. »

Jeune Afrique : Le premier tour de la présidentielle est prévu le 23 janvier. Peut-on vraiment y croire ?

François Bozizé : Oui. Toutes les conditions sont réunies. Presque deux millions de Centrafricains se sont inscrits sur les listes électorales, soit un demi-million de plus qu’en 2005. La distribution des cartes d’électeur se poursuit normalement. Je n’ai jusqu’ici entendu aucune plainte sérieuse.

Ce n’est pas l’avis de vos concurrents. Tous ou presque disent redouter des fraudes, et certains menacent de se retirer de la course…

Si ces récriminations émanaient du comité de pilotage, que préside la représentante du secrétaire général de l’ONU, je les examinerais avec attention. Mais ce n’est pas le cas. L’opposition ici tourne en rond depuis quinze mois, en agitant sans cesse les mêmes plaintes. Comment la prendre au sérieux ?

Pourquoi avez-vous décidé de procéder au décompte manuel des voix, technique qui peut apparaître obsolète et génératrice de fraudes, plutôt qu’au décompte informatisé ?

Soyons clairs. Ce n’est pas moi qui ai pris cette décision. J’ai posé la question, au cours d’un séminaire élargi, aux représentants de l’Union européenne, du Pnud et des autres bailleurs de fonds de cette élection : voulez-vous un comptage manuel ou un comptage informatisé, sachant que dans ce dernier cas il faudrait acquérir les ordinateurs et former les techniciens, bref reporter le scrutin une nouvelle fois d’au moins six mois ? Un consensus s’est dégagé en faveur du comptage manuel, car nous ne pouvions plus attendre. C’est une décision commune. Bozizé n’a rien imposé.

Le nord et l’est de la Centrafrique sont encore peu sûrs. Le scrutin pourra-t-il s’y dérouler normalement ?

Ceux qui mettent en avant ce genre d’arguments ne veulent pas que l’élection ait lieu. En 2005, la situation était la même. Lorsque les forces de défense et de sécurité se sont déployées, le vote a pu avoir lieu sans problème.

À l’heure où nous parlons, il n’est pas exclu que plusieurs de vos adversaires décident finalement de boycotter la présidentielle, vous laissant seul face à votre prédécesseur, Ange-Félix Patassé. Qu’en pensez-vous ?

Je ne comprendrais pas que, alors que la Commission électorale indépendante [la CEI, NDLR], la Cour constitutionnelle et le Haut Conseil de la communication sont fin prêts pour gérer cette élection dans la transparence, certains se désistent au dernier moment. Vous savez, cette opposition nous a roulés dans la farine depuis trop longtemps. Il n’est pas question de jouer son jeu, encore moins de céder à son chantage.

Le président de la CEI, Joseph Binguimale, est accusé de tous les maux par l’opposition, qui le juge partial. J’imagine que vous le défendez…

Je n’ai ni à le défendre ni à l’attaquer. La CEI est un organisme indépendant et Binguimale a été élu par ses pairs, pas par moi. S’ils estiment qu’il a failli, eh bien qu’ils le démettent. Mais qu’on ne me rende pas responsable de ce que fait ou ne fait pas M. Binguimale.

Un audit a été réalisé sur la gestion de la CEI. Pourquoi ne pas le rendre public ?

Cet audit est là, effectivement. Mais je ne souhaite pas susciter des vagues inutiles pour l’instant, dans le contexte que nous connaissons.

On peut donc supposer que ses résultats sont critiques…

Non, pas vraiment. Mais, encore une fois, je préfère qu’il soit traité ultérieurement, dans un cadre serein, loin du jeu politicien de l’opposition.

L’argent joue un rôle important dans la campagne, et sur ce plan vos moyens sont nettement supérieurs à ceux de vos concurrents. Les dés sont-ils pipés ?

C’est vous qui le dites. Si mes adversaires ont choisi d’être candidats, c’est qu’ils doivent, j’imagine, avoir les moyens de leurs ambitions. Toute campagne a besoin d’argent. Se lancer démuni dans une telle aventure serait irresponsable.

On va vous reprocher d’utiliser les moyens de l’État – si ce n’est déjà fait…

Croyez-vous vraiment que ce sont les moyens de l’État qui font la différence ? On a vu dans d’autres pays des présidents en exercice perdre des élections. Ce qui fait la différence, c’est le bilan, l’image, la confiance.

Ange-Félix Patassé s’est plaint dans J.A. que vous refusiez de le recevoir alors qu’il demande à vous rencontrer depuis plus de deux mois afin d’éviter tout risque de dérapage. Pourquoi faites-vous la sourde oreille ?

J’ai vu Patassé à deux ou trois reprises depuis son retour à Bangui. Mais je ne peux pas me permettre de le recevoir à chaque fois qu’il le souhaite. Lui a tout son temps, moi j’ai mes occupations absorbantes de chef de l’État. Et puis j’ai d’autres choses à faire que de m’entretenir sans cesse avec des politiciens chevronnés qui ont consacré toute leur carrière à nuire au pays. Je préfère les tenir à distance.

Apparemment, vous allez mener une campagne pugnace…

Non, pourquoi ? Tout le monde me connaît. S’il ne s’agissait que de moi, la Centrafrique serait depuis toujours un pays cool.

Disons qu’il existe deux François Bozizé. Celui qui s’exprime en français et dont le message se veut consensuel, et celui qui s’adresse en sango aux populations. Là, le langage est beaucoup plus dur.

C’est votre opinion. En français, je m’adresse avant tout à la communauté internationale. En sango, je parle aux citoyens, avec leurs mots de tous les jours. On se comprend.

Tout de même, vous n’y allez pas toujours de main morte. Il y a trois mois, vous avez fait expulser manu militari un député d’opposition, Joseph Bendounga, qui vous avait interpellé lors d’une conférence publique. C’est un peu rude, non ?

Je n’accepte pas que l’on manque de respect au chef de l’État, a fortiori lors d’une réunion publique, télévisée en direct, devant les diplomates et tous les corps de l’État. J’ai simplement demandé qu’on l’évacue de la salle.

Ce que votre garde rapprochée a fait sans prendre de gants. Bendounga s’est plaint d’avoir été passé à tabac.

Les membres des services de sécurité, ici comme ailleurs, ne caressent pas les gens qu’ils interpellent. Ce ne sont pas des enfants de chœur.

Vous avez décidé, à l’occasion des célébrations du cinquantenaire de l’indépendance, le 1er décembre, de réhabiliter l’ancien dictateur Bokassa dans tous ses droits, à titre posthume. Certains y ont vu une manœuvre préélectorale. Pourquoi ce geste ?

Treize ans après la mort de Bokassa, il fallait tourner la page et effacer le passé. J’ai fait revenir à Bangui les ex-présidents Kolingba – aujourd’hui décédé – et Patassé. Pourquoi Bokassa continuerait-il d’être exclu de la réconciliation nationale ? D’autant que cet homme, quoi qu’on en dise, a travaillé pour le pays. Voir dans cette décision une quelconque manœuvre relève de la mauvaise foi.

Si l’on en croit vos partisans, votre objectif est d’être élu dès le premier tour, le 23 janvier. Est-ce exact ?

S’il le faut, oui, c’est exact. Je suis confiant. Mon parti est prêt, en ordre de bataille pour la campagne. C’est d’ailleurs ce qui fait peur à mes adversaires, lesquels envisagent, semble-t-il, des faux-fuyants pour ne pas avoir à m’affronter. Mais laissons le peuple se prononcer.

L'heure du dépouillement dans un bureau de vote de la capitale, lors des précédentes élections générales, en mai 2005.

En 2005, il y a eu deux tours. Et un résultat relativement serré…

Nous sommes en 2011. Je crois que les électeurs sauront faire la différence entre mon bilan et celui d’une opposition qui a passé son temps à criailler, à faire du juridisme et de la démagogie. La caractéristique de la situation centrafricaine, c’est que tous les candidats de l’opposition ont à un moment ou à un autre exercé le pouvoir dans ce pays. Pour quel résultat ? Le peuple n’est ni amnésique ni manipulable. Pensez-vous qu’il veuille le retour de ceux qui lui ont amené les Banyamulenge et les vingt à trente mois d’arriérés de salaire ? Croyez-vous qu’il a oublié que pendant cinq ans, à l’époque, les cotonculteurs et les planteurs de café ne perçurent aucun revenu ?

Reste que le vote ethnique est une réalité en Centrafrique. Et qu’il n’a que faire des bilans.

Sur ce plan, je suis serein. Je travaille avec toutes les ethnies alors que mes opposants, lorsqu’ils étaient aux affaires, n’ont travaillé qu’avec leurs frères et leurs cousins du village. Il faut le dire : c’est cela qui les a condamnés. Sous Patassé, le président, le Premier ministre, le chef d’état-major étaient du même village. Moi, je suis à l’aise partout, dans le Nord, dans l’Est, dans l’Ouest, à Bangui. Partout.

Imaginez-vous être battu ?

Non. Le peuple sait à quel point je me démène pour lui. Je doute fort qu’il choisisse à nouveau la voie de la misère et rende le pouvoir à ceux qui l’ont mis à genoux.

Tout de même : accepterez-vous le verdict des urnes, s’il vous est défavorable ?

Bien sûr. Nous verrons ensuite les conséquences.

S’il fallait décerner une note sur 20 au bilan de votre dernier mandat, laquelle vous attribueriez-vous ?

18 sur 20.

Mention très bien ? C’est beaucoup…

C’est juste. Compte tenu de toutes les difficultés, organisées par l’opposition, qui se sont dressées sur mon chemin, ce que j’ai accompli est une œuvre de gladiateur. Et cela sans aide extérieure ou presque. Nous avons dû racler le fond de la marmite pour pouvoir s’en sortir. À certains moments, nous avons été à deux doigts de craquer.

Quelle est, selon vous, votre principale réussite ?

Avoir ramené la paix et fait renaître la confiance dans le cœur des Centrafricains.

Et là où vous auriez pu mieux faire ?

La sécurisation complète du pays. La situation des sociétés d’État aussi.

Et la corruption, l’impunité ?

Oui, c’est bien vrai. On peut, on doit mieux faire. Mais n’oubliez pas d’où nous venons… Lorsque je suis arrivé au pouvoir, en 2003, la plupart des Centrafricains ne croyaient plus en l’avenir de leur pays. Beaucoup de cadres avaient émigré. Aujourd’hui, la diaspora revient. L’espoir est là.

Impossible de ne pas vous interroger sur la grande crise du moment : la Côte d’Ivoire. Vous sentez-vous interpellé par ce qui se passe à Abidjan ?

Évidemment. C’est une affaire pénible. Tout a été géré convenablement jusqu’à l’atterrissage, qui s’est hélas mal passé.

Avez-vous une position ?

Nous nous alignerons toujours sur la position de l’Union africaine.

Faut-il ou non négocier avec Laurent Gbagbo ?

Par principe, je préfère la négociation à la guerre. On ne sait jamais comment, ni après quels dégâts, se termine une guerre.

Vous allez bientôt avoir un nouvel État à votre frontière : le Sud-Soudan. Quel est votre sentiment ?

J’attends. Cela dépendra de la façon dont les choses vont se dérouler et de l’attitude du pouvoir de Khartoum. À l’époque de la guerre, de nombreux réfugiés venus du Sud-Soudan ont franchi notre frontière. Nous sommes en première ligne.

Connaissez-vous le futur président, Salva Kiir ?

Un peu. Nous nous sommes salués à plusieurs reprises, notamment à Khartoum. Mais nous n’avons pas encore vraiment parlé.

Pourquoi les électeurs centrafricains devraient-ils vous renouveler leur confiance ?

Lorsque j’ai provoqué le changement de mars 2003, le pays était éteint. Depuis lors, Bangui et le reste de la Centrafrique ont connu de vraies avancées économiques et sociales. Il faut continuer en ce sens plutôt que de redonner les clés à ceux qui ont mis la République à feu et à sang. Nous avons acquis désormais l’expérience nécessaire pour mener le combat de la reconstruction. Au cours des cinq prochaines années, si Dieu le veut, l’uranium, l’or et peut-être le pétrole centrafricains seront entrés en phase d’exploitation. On ne s’arrête pas en si bon chemin.

Si vous êtes réélu, ce sera votre dernier mandat…

Oui, en principe, puisque la Constitution stipule deux mandats consécutifs et que j’en ai déjà accompli un. Mais vous savez, tout dépend du peuple. Si le peuple m’oblige à rester au-delà, moi, je suis un militaire. Je suis au service du peuple.

Propos recueillis à Bangui par François Soudan

 

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 02:37

 

 

Emile Gros Raymond

 

 

COMMUNIQUE

Les Coordonnateurs France-Europe du comité de soutien au candidat Émile Gros Raymond NAKOMBO informent tous les Militants et Sympathisants du RDC résidant en France, ainsi que les Amis de NAKOMBO de se rendre massivement dans les bureaux de vote de leur localité (Paris, Lille, Lyon, Bordeaux et Toulouse) pour accomplir leur devoir civique dans le calme et la sérénité.
A cet effet, ils prient chacun et chacune de se munir de son récépissé de carte d’électeur obtenu lors de l'inscription sur la liste électorale.

 

Médard POLISSE-BEBE

Coordonnateur France


ALLONS TOUS AUX URNES : VOTONS ÉMILE GROS RAYMOND NAKOMBO

En dépit des nombreuses irrégularités constatées dans l’organisation des élections présidentielles et législatives de 2011 en République Centrafricaine, le Comité de Soutien Europe-France du Frère Émile Gros Raymond NAKOMBO, candidat du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) et de la Plate-forme SEWA OKO aux présidentielles, invite les Centrafricaines et les Centrafricains à se rendre massivement aux urnes le Dimanche 23 Janvier 2011 pour élire le Président de la République et les Députés.

Les électeurs auront, certes, le choix entre 5 Candidats aux élections présidentielles. L’heure est donc venue, pour nous tous, de choisir à la fois le modèle et le projet de société que nous voulons pour la République Centrafricaine. Ce choix doit créer pour la République Centrafricaine les conditions de confiance, de paix et d’unité nationale entre tous les Centrafricains. En effet, seule la confiance et la stabilité politique engageront notre pays si riche en ressources diverses sur le chemin de la modernité.
Beaucoup parmi vous, nous le savons, vont porter leur choix sur Émile Gros Raymond NAKOMBO qui incarne cette vision de SEWA OKO et qui est un homme d’action capable de réaliser nos ambitions, en transformant nos richesses naturelles en prospérité, pour le bien-être de tous !
Le Dimanche 23 Janvier 2011, en accomplissant cet acte de civisme et de fierté, nous imposerons une nouvelle image de crédibilité de notre pays dans le monde et rétablirons chaque Centrafricaine et Centrafricain dans la dignité et la liberté perdues. La République Centrafricaine ne peut se permettre de perdre cette chance pour réécrire son Histoire.

VOTONS ÉMILE GROS RAYMOND NAKOMBO !
L’heure du changement a sonné et nous devons tout changer.

Marcel NGAO-LOEMBE       
Coordonnateur Europe      

 

 

 

SEWA OKO 

 

 

 

Quinze défis pour réconcilier la République Centrafricaine avec elle-même et le 21ème siècle.

 

1 -  Le défi de la paix, de la sécurité et de l’instauration effective de l’autorité de l’Etat ;

2 -  Le défi de l’unité nationale ;

3 -  Le défi de l’autosuffisance alimentaire et du développement rural ;

4 -  Le défi de l’accès aux soins et aux infrastructures de santé garanties pour tous ;

5 -  Le défi à l’accès à l’eau potable et de l’électrification ;

6 -  Le défi de la préservation de l’environnement et de la salubrité ;

7 -  Le défi de l’éducation, de la formation et de l’emploi ;

8 -  Le défi de la réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Démocratie locale ;

9 -  Le défi des nouvelles technologies de l’information et de la communication ;

10 -    Le défi de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit ;

11 -    Le défi de la relance et de la modernisation de notre économie ;

12 -    Le défi de la promotion du secteur privé et di progrès social ;

13 -    Le défi de l’industrialisation ;

14 -    Le défi du désenclavement interne et externe ;

15 -    Le défi de l’intégration régionale et de la diplomatie.

 

 

 

Dix-sept actions pour y arriver.

 

1.      Faisant de la fin des rebellions une priorité et en menant la bataille contre la LRA ; 

2.      Luttant contre le tribalisme, le clanisme et l’exclusion ;

3.      Réorganisant l’Etat et Relançant l’économie ;

4.      Assainissant les finances publiques ;

5.      Développant les infrastructures ;

6.      Relançant l’agriculture ;

7.      Redressant le système éducatif

8.      Améliorant le système sanitaire ;

9.      Promouvant le sport, l’art et les loisirs ;

10.  Faisant de l’emploi des jeunes et des femmes une priorité ;

11.  Instaurant une couverture maladie à tous les Centrafricains ;

12.  Promouvant une Nouvelle Force de défense et de sécurité ;

13.  Instaurant une commission Vérité et Réconciliation ;

14.  Luttant contre le SIDA et le Paludisme ;

15.  Menant une bataille contre l’insalubrité ;

16.  Garantissant l’accès à l’électricité pour tous les Centrafricains ;

17.  Luttant efficacement contre la famine.
 

Vive la République Centrafricaine !

 
Patriotiquement,
 
 
NAKOMBO Team
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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 16:44

 

 

Feindiro

 

 

BANGUI - AFP / 21 janvier 2011 15h06 - Le patron d'une société pétrolière américaine, accusé par l'Etat et le président centrafricains de "diffamation, menaces et escroquerie", a été condamné à Bangui à 5 ans de prison et à 152 millions d'euros de dommages et intérêts, selon l'avocat des plaignants vendredi.

M. Grynberg, qui dirige la société pétrolière RSM Production Corporation, "a été condamné (jeudi) pour diffamation, menaces et escroquerie à une peine de cinq années (de prison) ferme avec mandat d'arrêt international", a déclaré à l'AFP Me Emile Bizon.

Selon lui, le patron, qui s'était fait représenter au procès en décembre à Bangui, doit également verser des "dommages et intérêts de 100 milliards de FCFA (152 millions d'euros) au total".

Cette somme se répartit entre 75 milliards de FCFA (115 millions d'euros) pour l'Etat centrafricain, 15 milliards de FCFA (23 millions d'euros) au chef de l'Etat François Bozizé et 10 milliards de FCFA (15 millions d'euros) au ministre des Mines Sylvain Ndoutingaï, tous plaignants.

Au centre de cette bataille judiciaire se trouve un différend autour de l'exécution d'un contrat pétrolier dans le nord du pays.

Obtenu par RSM Production Corporation sous la présidence d'Ange-Félix Patassé (1993-2003), ce contrat avait été suspendu par M. Grynberg après le coup d'Etat de M. François Bozizé en 2003, jugeant qu'il s'agissait d'un "cas de force majeur", a expliqué Me Bizon.

Selon l'avocat, le contrat entre la Centrafrique et la société était entaché d'"irrégularités" alors que M. Grynberg a souhaité qu'il soit prorogé suite à la suspension, a-t-il poursuivi.

M. Grynberg a été condamné pour avoir accusé MM. Bozizé et Ndoutingaï "de lui avoir demandé des pots-de-vin à hauteur de deux millions de dollars (près de 1,5 million d'euro)" devant une juridiction américaine devant laquelle il a "obtenu une condamnation à hauteur de 5 millions" de dollars (plus de 3,7 millions d'euros), a dit l'avocat.

(©)

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 16:36

 

 

Zigu-l-.jpg

 

 

Bangui, AFP  21/01/2011 | Mise à jour : 14:53  L'ex-Premier ministre Martin Ziguélé, candidat à la présidentielle de dimanche en Centrafrique, a dénoncé aujourd'hui à Bangui des irrégularités dans le déroulement de la campagne électorale, précisant qu'il ne reconnaîtrait pas le résultat du scrutin s'il constatait des fraudes.

Il a dénoncé d'ores et déjà la circulation de "fausses cartes électorales", déploré la non-publication des listes électorales et aussi accusé le président sortant François Bozizé, également candidat, d'avoir "volé de l'argent de l'Etat" pour sa campagne. Arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2003 et élu en 2005, M. Bozizé brigue un nouveau mandat de cinq ans.

"Des élections régulières et crédibles ? Ma réponse est 'non'. Au moment où je vous parle, je ne peux même pas vous dire si, moi, je vais voter puisqu'on n'a pas vu les listes" électorales, a déclaré M. Ziguélé.

Parmi les principaux candidats à la présidentielle, figurent aussi l'ex-président Ange-Félix Patassé et l'ex-ministre de la Défense, chef d'une ex-rébellion, Jean-Jacques Demafouth. Quelque 1,8 million d'électeurs sur une population de 4,5 millions sont appelés aux urnes dimanche pour choisir leur président et également leurs députés.

 

Centrafrique: Les résultats de la présidentielle et des législatives seront annoncées 8 jours après le scrutin

21/01/2011 à 11:40 - La Commission électorale indépendante (CEI) a indiqué, vendredi, que les résultats provisoires des élections présidentielles et législatives en Centrafrique seront annoncés dans les huit jours après la clôture du scrutin.

La CEI publie le résultat général provisoire de l'élection présidentielle dans un délai maximum de 8 jours, a affirmé aux médias Joseph Binguimalé, président de la CEI. La loi stipule que c'est la Cour constitutionnelle qui proclame les résultats définitifs dans un délai de quinze jours qui suivent le scrutin, a-t-il ajouté.

Quelque 1,8 million d'électeurs sont appelés aux urnes dimanche pour choisir leur président et leurs députés.

La CEI a pris des précautions, à Bangui, afin que ces listes soient affichées quelques heures avant le début des opérations de vote, a fait savoir le porte-parole de la Commission.

 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 16:04

 

 

Bozize-KNK-ridicule.jpg

 

 

Bozizé compte sur l'aide de la Cour constitutionnelle qui est à ses ordres pour être réélu.

 

Par Christophe Boisbouvier RFI

 

« Non, il n'y a pas de cafouillage, la CEI a préparé son travail depuis longtemps et le réprésentant des candidats aux élections seront dans les différents bureaux de vote. Les choses doivent fonctionner comme cela l'a été en 2005 »

Qui va gagner l'élection présidentielle en Centrafrique qui a lieu après-demain (dimanche) ?

Le chef de l'État sortant, François Bozizé, affronte 4 candidats, dont l'ex-président Patassé et l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé - celui-là même qui l'avait mis en ballotage en 2005. Est-il prêt à envisager un nouveau second tour, voire une éventuelle défaite ?

 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 15:59

 

 

vote d'une Africaine

 

Démission collective de la CEI du 8e arrondissement

Radio Ndéké Luka Vendredi, 21 Janvier 2011 14:13

30 membres de la Commission Electorale Indépendante (CEI) du 8ème arrondissement de Bangui ont collectivement déposé leur démission le 20 janvier 2011 à la Coordination de la CEI. Pour cause, ils se disent intimidés par Jules Bernard Ouandé, un des candidats aux législatives de la localité et ministre sortant de la sécurité publique. Ces commissaires ont du suspendre la formation des membres des bureaux de vote qu’ils avaient démarré dans la matinée.

Dans une lettre collective adressée au président de la CEI, ces commissaires dénoncent « les pressions qu’ils subissent depuis la déclaration de la candidature de Jules Bernard Ouandé, candidat indépendant dans cet arrondissement » et le « silence complice » selon eux, du président de la CEI.

Mais l’acte de trop qui a conduit à leur démission est l’opposition « farouche » de Jules Bernard Ouandé à la formation des membres des bureaux de vote de cet arrondissement. « Opposition parce que le candidat n’a pas vu le nom de ses hommes de main dans la liste des personnes retenues pour la formation » a confié Jean Jacques NDAMA, 2ème vive président de la CEI locale du 8ème à Radio Ndeke Luka.

« Le ministre candidat s’est lui-même rendu sur les lieux de la formation, après avoir appelé le président de la CEI, le Pasteur Joseph Binguimalé nous sommes envahis par la police à la tête de laquelle un commandant qui a sorti une nouvelle  liste et nous impose de poursuivre la formation avec les personnes indiquées sur sa liste » a expliqué Jean Jacques Ndama.

Il a encore affirmé qu’ « une fraude électorale se prépare, car la liste envoyée quelque temps après par la CEI pour préciser les noms des gens qui devraient être formés ne reflète pas celle proposée par la CEI locale ».

« La circonscription du 8e arrondissement a 7 candidats en lice. Nous ne pouvons pas travailler seulement avec les représentants d’un seul candidat » dit-il.

Les commissaires sont résolus à ne pas reprendre leur travail tant que la liste envoyée par la CEI leur est imposée. Radio Ndeke Luka n’a pu obtenir la réaction des personnes indexées davantage d’éclaircissement sur cette situation qui surgit à deux jours du Scrutin.

 

Dernier jour campagne, euphorie dans les états major

Radio Ndéké Luka Vendredi, 21 Janvier 2011 14:02

Les quartiers généraux des candidats  aux élections en Centrafrique sont ce vendredi 21 janvier 2011, dans l’effervescence à 48 heures du vote. Plusieurs caravanes parcourent les rues de la capitale Bangui dans l’euphorie caractérisée par les slogans et les klaxons des voitures. Des caravanes sont aussi signalées dans quelques villes de province.

Les différents reporters de Radio Ndeke Luka ont pu constater qu’une centaine de véhicules dont plusieurs semi-remorques, transportent des groupes de danses traditionnelles, des artistes musiciens, et des milliers de militants du candidat n°01 François BOZIZE YANGOUVONDA du parti Kwa Na Kwa.

Tous ces sympathisants du président sortant sont habillés en couleur orange. Une liesse populaire qui va parcourir toute la ville de Bangui, avant la clôture à minuit de la campagne électorale.

Même ambiance du coté des militants du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), dont la caravane sillonne également les grandes artères des arrondissements de Bangui. Ce convoi est composé de plusieurs dizaines de véhicules remplis de partisans du candidat à la présidentielle Martin ZIGUELE.

Chaque tête de caravane est pilotée par des taxis moto. Ceux-ci ouvrent le passage, et c’est un véritable spectacle qui s’offre aux habitants des différents quartiers traversés de Bangui. Les cortèges des deux candidats, François Bozizé et Martin Ziguélé, se sont croisés au carrefour des quartiers Ben-zvi et Miskine à Bangui. Il s’en est suivi des huées de part et d’autre et même des invectives mais aucun incident sérieux n’a été déploré.

A la mi-journée, on attendait encore la sortie des cortèges des candidats présidentiables, Jean Jacques DEMAFOUTH de la Nouvelle Alliance pour le Progrès, Ange Félix PATASSE indépendants et Emile Gros NAKOMBO du Rassemblement Démocratique Centrafricain.

Dans la plupart des villes du pays c’est la dernière phase d’acheminement des matériels lourds voire sensibles. Une opération couplée avec la formation des membres des bureaux de vote sur le monitoring des élections.

Malgré  cette effervescence, dans le quatrième arrondissement de Bangui, quelques militants se plaignent des intimidations d’autres camps. D’autres estiment être lésés dans la répartition des matériels électoraux.

 

Les centrafricains en Côte d’Ivoire ne voteront pas

Vendredi, 21 Janvier 2011 14:12

La diaspora centrafricaine en Côte d’Ivoire ne votera pas ce 23 janvier 2011, date des élections générales en Centrafrique. L’annonce a été faite ce 20 janvier 2011 par la Commission Electorale Indépendante (CEI). C’est suite à une décision prise par la CEI d’invalider le comité d’ambassade de la RCA en Côte d’Ivoire.

Rigobert VONDO, rapporteur général et porte-parole de la CEI justifie cette invalidation par un souci de sécurité de la communauté centrafricaine en Côte d’Ivoire.

« Les élections relèvent de la souveraineté d’un Etat. Elles doivent se tenir dans un cadre approprié », a indiqué le porte parole de la CEI. « En matière de processus électoral, il faut respecter les lois d’un pays. Mais s’il y a une dérive quelconque, à quelle loi et à quelle autorité nos compatriotes vont-ils recourir ? », s’interroge-t-il au micro du journaliste de Radio Ndeke Luka.

Joint depuis Abidjan par Radio Ndeke Luka Sériol Feïdongari, rapporteur général et porte-parole de la CEI d’Abidjan pense que la logique serait de « nous contacter sur le terrain à Abidjan, parce que c’est nous qui connaissons la réalité de ce que nous vivons sur le terrain ».

La communauté centrafricaine en Côte d’Ivoire a bloqué depuis mardi 18 janvier l’ambassade centrafricaine à Abidjan. Sériol Feïdongari a expliqué que ce blocus est fait pour deux raisons. « Le non paiement des agents de la CEI de la Cote d’Ivoire et l’annulation de leur suffrage » dit-il. « Le blocus sera levé si et seulement si les indemnités des agents de la CEI sont versées » a-t-il ajouté.

Mais Rigobert Vondo invite les commissaires à « prendre leur mal en patience, car Célestin Namkpéa, Coordonnateur de la zone Afrique est déjà en tournée dans plusieurs pays et arrivera chez eux le moment opportun ».

 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 03:23

 

 

Rigobert Vondo

 

 

BANGUI, (AFP) 20.01.2011 | 20:02 - La Commission électorale indépendante (CEI) de Centrafrique, chargée de l'organisation des élections générales du 23 janvier procèdera à partir de vendredi à l'affichage des listes des électeurs en dehors de la capitale, Bangui, a annoncé jeudi à l'AFP son porte-parole.

"Dans l'arrière-pays, les listes électorales seront affichées dès demain (vendredi). Les comités locaux de la CEI et les autorités locales sont à pied d'oeuvre", a déclaré le porte-parole, Rigobert Vondo.

"En ce qui concerne la ville de Bangui, la CEI a pris des précautions pour faire en sorte que ces listes soient affichées quelques heures avant" le début des opérations de vote pour les élections présidentielle et législatives, a-t-il affirmé, sans préciser à partir de quel moment exact.

Selon lui, la CEI a décidé, en réunion plénière, d'afficher les listes "48 heures avant les scrutins" en prenant en compte des risques de détérioration de ce fichier, qui n'est pas informatisé.

"Ce sont des listes manuelles et qui courent le risque de se détériorer facilement", a-t-il précisé, en soulignant que la décision du lieu et de la date d'affichage des listes relevait des prérogatives de la CEI.

M. Vondo a par ailleurs indiqué que les Centrafricains qui n'étaient pas inscrits pourraient voter par ordonnance, favorisant un processus électoral "apaisé, inclusif".

"Nous avons donné les moyens à tous les Centrafricains de s'inscrire. Mais si d'aventure il y a un Centrafricain qui ne s'est pas inscrit, il peut voter par ordonnance (dérogation donnée par la justice). La CEI dira le moment venu à la population, comment se présente la procédure quant à ce vote par ordonnance", a-t-il expliqué.

Quelque 1,8 million d'électeurs sur une population de 4,5 millions sont appelés aux urnes dimanche pour choisir leur président et leurs députés.

Dans le pays, miné par des années d'instabilité, l'opposition est très critique sur l'organisation de ces élections dont l'enjeu principal est la paix. Les opposants dénonçaient notamment le non-affichage des listes, évoquant une voie ouverte à la contestation.

Parmi les candidats à la présidentielle, figurent trois responsables de partis d'opposition: l'ex-Premier ministre Martin Ziguélé et l'ex-ministre de la Défense, chef d'une ex-rébellion Jean-Jacques Demafouth ainsi qu'Emile Gros-Raymond Nakombo, de la formation de l'ex-président décédé André Kolingba.

Ils sont en lice face au chef de l'Etat sortant François Bozizé, candidat du parti au pouvoir partant favori, ainsi que son prédécesseur Ange-Félix Patassé, qui brigue les suffrages en indépendant.

La campagne électorale, ouverte le 10 janvier, doit se clôturer vendredi.

 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 01:01

 

 

Martin Ziguélé affiche

 

 

 

Par RFI jeudi 20 janvier 2011

En Centrafrique c’est la dernière ligne droite pour les cinq candidats à l’élection présidentielle de dimanche 23 janvier.( http://jj.demafouth.free.fr) . C’est un scrutin groupé les candidats aux législatives mènent aussi campagne. Le président François Bozizé vise un deuxième mandat mais il affronte des candidats déterminés pour certains, désabusés pour les autres. L’ancien chef d’Etat Ange-Félix Patassé accuse en effet le gouvernement de lui mettre des bâtons dans les roues.

« Allez-votez Patassé dimanche et ne vous énervez pas. » Porte-voix à la main Ange-Félix Patassé, est debout sur le siège avant de son 4x4 Hummer, sur l’avenue Koudoukou.

La réunion publique au stade de vingt mille places de l’ancien chef d’Etat vient d’être annulée par le directeur du stade. Patassé l’accuse de prendre ses ordres auprès de François Bozizé. « C’est encore un fait marquant d’illégalité et le non-respect du code électoral. Le gouvernement se disqualifie et je le laisse se ridiculiser »

L’équipe de campagne de Bozizé dément catégoriquement être intervenue. Elle est persuadée d’une victoire au premier tour pour le candidat du Kwa na Kwa.

Dans la caravane du candidat Martin Ziguélé on affiche la même confiance. Thierry Sama est candidat à la députation pour le parti MLPC de l’ancien Premier ministre, il est convaincu que dans le monde rural, le message de Ziguélé est très bien passé.

« Vous voyez bien qu’on n’exporte plus le café, le tabac,… tout est bloqué. Le MLPC cherche beaucoup plus à faire sortir ces produits là pour que nous fassions rentrer des devises ici en Centrafrique. », dit Thierry Sama.

La campagne officielle prendra fin vendredi soir 21 janvier à minuit.

 

NDLR : Selon des informations dignes de foi, des consignes ont bel et bien été données par le clan KNK pour rationner en carburant les véhicules et même certains avions de location des candidats de l'opposition devant se rendre dans les provinces pour battre campagne. Cela fait bien partie de la panoplie des méthodes et pratiques déloyales en violation du code de bonne conduite et du code électoral de Bozizé et ses partisans qui redoutent terriblement des élections à la régulière.

Conformément à son programme de tournée à travers l'arrière-pays, le candidat Martin ZIGUELE a bouclé sa campagne marathon en province en se rendant successivement ce jeudi à Bossangoa, Bozoum et Bouar où ce fut encore un accueil et des meetings délirants. La veille, il était à Kaga-Bandoro, Paoua et Bocaranga. Le pauvre, il n'a presque plus de voix...! Il clôturera la campagne avec un grand meeting ce vendredi à Bangui et une dernière intervention au cours de sa tranche d'antenne sur Radio Centrafrique. Il appartiendra aux Centrafricains de prendre leur destin en main en sachant user de leur bulletin de vote dimanche. Selon le choix qu'ils feront, ils décideront de l'alternance politique qui apportera le vrai changement qu'ils attendent tous avec Martin ZIGUELE ou la poursuite de la misère et de la pauvreté avec l'incapable et sanguinaire Bozizé.   

 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 00:05

 

 

Tiangaye

 

 

La Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS) exprime ses vives préoccupations sur la fiabilité du fichier électoral, élément essentiel d’une élection crédible.

Le Président de la CEI, une fois de plus, a pris la grave décision d’autoriser des personnes non inscrites sur les listes électorales à participer au scrutin sur simple présentation de la carte d’identité ou d’un acte de naissance, en violation flagrante du code électoral.

Actuellement, il participe activement avec le soutien du pasteur Sylvain Féréma de l’Eglise Cité de la foi à la fourniture des cartes d’identité aux enfants de la rue, dont des mineurs, afin que ces derniers non-inscrits, puissent voter le 23 janvier 2011.

La généralisation de cette pratique entraînera inéluctablement des fraudes massives alors que d’autres problèmes ne sont pas encore résolus (affichage des listes provisoires en vue d’y apporter les correctifs nécessaires, utilisation des récépissés en lieu et place des cartes d’électeurs, contentieux des candidatures non encore vidé par les juridictions, choix arbitraire et partisan des Présidents des bureaux de vote, insécurité dans certaines provinces etc…)

La Convention Républicaine pour le Progrès Social attire l’attention de l’opinion nationale et des partenaires extérieurs que des consignes ont été données à certains Présidents de bureaux de vote de s’abstenir de signer les procès-verbaux des opérations de dépouillement dans la perspective d’obtenir l’annulation des résultats si ceux-ci sont favorables à tel ou tel candidat.

Cette consigne concerne particulièrement la circonscription du 4ème arrondissement de la ville de Bangui qui, malheureusement, a déjà connu la fâcheuse expérience en 2005.

Fort de ce qui précède, la Convention Républicaine pour le Progrès Social :

-          Exige l’affichage des listes électorales provisoires en vue des corrections nécessaires conformément à l’accord portant adoption du chronogramme révisé relatif au processus électoral de 2010 ;

 

-          Dénonce la décision unilatérale du Président de la CEI de faire voter massivement des non-inscrits;

 

-          Dénonce la manipulation de certains Présidents de bureaux de vote dans le 4ème arrondissement de Bangui, lesquels s’exposent à des poursuites judiciaires.

Bangui, le 18 janvier 2011

Convention Républicaine

pour le Progrès Social

(CRPS)

Le Président

Me Nicolas Tiangaye

 

 

NDLR : Jamais élections n'ont été aussi mal préparées en Centrafrique que celles du 23 janvier 2011. Les mensonges et fuites en avant du nullissime vrai faux pasteur ont atteint leurs limites et on se prépare à assister à une grande pagaille le jour J. En tout cas le décor est planté. Est-il concevable qu'à quarante huit heures du scrutin, l'opposition continue encore de dénoncer les graves insuffisances qui vont être autant de motifs de contestation et feront l'objet de contentieux électoral sitôt le vote achevé ! Espérons que les observateurs des institutions internationales dont certains comme l'ex-Président burundais Pierre Buyoya qui sont déjà arrivés à Bangui, ont débuté leur mission par prendre bonne note de ces graves carences et violations du code électoral qui vont faire le lit d'inévitables contestions et recours post-électoraux.      

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