Le Président de La CEI confirme la date du 23 janvier pour les
élections en Centrafrique
APA Bangui (Centrafrique) 18 janvier 2011 - Le Président de la Commission
Electorale Indépendante (CEI), de Centrafrique, Joseph Binguimalet, a confirmé la date du 23 janvier 2011 pour la tenue des élections
présidentielle et législatives.
‘’L’objectif de la CEI est de
tenir les élections le 23 janvier prochain et elle y parviendra’’, a –t-il soutenu lundi à Bangui, lors d’un point de presse. Il a rassuré que par mesure de précaution, les listes
électorales seront bel et bien affichées avant le jour du scrutin.
‘’Si ces listes qui sont
manuelles se perdent ou subissent des actes de vandalisme, la CEI ne les aura plus, et cela peut causer des désagréments aux électeurs’’, a –t-il assuré.
Joseph Binguimalé a également rassuré que les missions de
déploiement du matériels électoral lourd sont parvenues à destination après vérification. Le matériel sensible (bulletin de vote, encre indélébile, cachets et autres) est en train d’être mis en
route.
Selon lui, la CEI dispose à cet effet de quarante (40) camions et de trois (3) avions pour les localités lointaines,
difficiles d’accès par la voie routière. Pour les candidatures aux législatives la CEI a publié la liste définitive comprenant huit cent quatre et vingt-neuf (889) candidats.
Six cent vingt et quatre (624) proviennent des partis politiques soit 70% tandis que deux cent soixante et cinq (265)
candidats se présentent comme indépendants représentant 29,80%.
En plus du Premier ministre, Chef du Gouvernement, quinze (15) ministres sur trente et deux (32) sont candidats (50%)
notamment dans les circonscriptions électorales.
Cinq (05) présidentiables sont candidats aux législatives dans les circonscriptions électorales(le Président sortant
François Bozizé, Ange-Félix Patassé, Emile Gros Raymond Nakombo, Martin Ziguélé, Jean
Jacques Démafouth).
Centrafrique : Cap sur le scrutin du 23 janvier 2011!
Par Sébastien Lamba - 18/01/2011
Les listes ne seront affichées
que le jour de l’élection parce qu’elles sont manuelles
Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Joseph
Binguimalé a déclaré dans un point de presse, à Bangui, ce 17 janvier que l’objectif pour la CEI est le 23 janvier 2011. En faisant l’état des lieux du processus électoral a rassuré que
les listes électorales seront bel et bien affichées avant le jour de l’ouverture du scrutin. La CEI, par mesure de précaution, retarde l’affichage car si ces listes qui sont manuelles se
perdent ou subissent des actes de vandalisme (ce que je ne souhaite pas), la CEI ne les aura plus, et cela peut causer des désagréments aux électeurs a-t-il avancé
Le Président de la CEI, Joseph Binguimale a également rassuré que les missions de déploiement du matériels
électoral lourd sont parvenues à termes après vérification. Le matériel sensible (bulletin de vote, encre indélébile, cachets et autres) est en train d’être mis en route. Selon lui, la CEI
dispose à cet effet de quarante (40) camions et de trois (3) avions pour les localités lointaines, difficiles d’accès par la voie routière. Il faut retenir que pour les candidatures aux
législatives la CEI a publié la liste définitive comprenant huit cent quatre et vingt neuf (889) candidats. Six cent vingt et quatre (624) proviennent des partis politiques soit 70% tandis que
deux cent soixante et cinq (265) candidats se présentent comme indépendants représentant 29,80%.
En plus du Premier ministre, Chef du Gouvernement, quinze (15) ministres sur trente et deux (32) sont candidats (50%)
notamment dans les circonscriptions électorales. Cinq (05) présidentiables sont candidats aux législatives dans les circonscriptions électorales ci-après: 4ème arrondissement de Bangui, le
Président sortant François Bozizé; A Berbérati I, Ange-Félix Patassé et
Emile Gros Raymond Nakombo; Bocaranga II, Martin Ziguélé; Sibut, Jean Jacques Démafouth. http://jj.demafouth.free.fr
Le bulletin unique en usage pour le scrutin du 23 Janvier
2011
Par S.-P. Ndouba, jde - 17/01/2011
Environs 2, 2 millions
d'exemplaires sont disponibles et seront distribués par la commission électorale indépendante
Pour la deuxième fois consécutive, les électeurs centrafricains vont utiliser un bulletin unique pour élire le président
de la République et les députés à l'Assemblée nationale. Ce bulletin, dont environ 2, 2 millions d'exemplaires ont été livrés à la CEI le 4 janvier dernier, est une bande de papier glacé de 51, 5
cm de long sur 20 cm de large. Plié en quatre, ses dimensions sont ramenées à 20 cm sur 10, permettant un passage aisé par la fente de l'urne. Il offre suffisamment d'espace pour disposer les
numéros d'ordre, noms et logos d'une quinzaine de candidats ainsi que des cases destinées à être cochées par l'électeur. Une fois dans l'isoloir, ce dernier peut donc cocher, à l'aide d'un
cachet, la case correspondant au candidat de son choix, avant de revenir glisser son bulletin dans l'urne.
Le vote de cette année est facilité par le nombre relativement réduit de candidats à la présidentielle, à savoir 5
(contre 11 en 2005), ce qui a permis de disposer sur le bulletin des photos suffisamment éloquentes des candidats. La multiplicité des bulletins de vote appartient désormais à l’histoire. Adopté
par l'Assemblée nationale en 1999, le choix du bulletin unique pour mettre un terme à la multiplicité des bulletins de vote a été entériné par le Conseil national de transition (CNT, parlement de
transition) mis en place après le coup de force qui porta le général François Bozizé au pouvoir, le 15 mars 2003. L'argument qui avait
prévalu lors des débats était que ce bulletin était plus économique et, surtout, plus adapté au profil de l'électorat centrafricain dont une bonne frange est analphabète.
Certains électeurs banguissois ont conforté cet argument par leurs réponses. L’identification des candidats sur le
bulletin unique se fera sans encombre parce que «chaque candidat se trouve au côté de son
emblème». Le bulletin unique libère la femme de la pression du mari, qui était tenté, autrefois, de chercher à vérifier le vote de son épouse. Désormais, cette pratique n’est plus
possible.
NDLR : Une des preuves de la médiocrité et de l'incompétence de Binguimalé et sa clique de la CEI est la
photo de l'ex candidat Justin Wilité pourtant disqualifié par la Cour constituttionnelle qui figure sur le bulletin de vote. C'est un cas d'annulation du scrutin.
Voici quelques chiffres et modalités pratiques à propos des élections de
23 janvier
Par journaldebangui.com - 16/01/2011
La campagne électorale s’arrête le 21 janvier 2011 à minuit
Selon la liste mise à disposition par la commission
électorale indépendante, ils seront quelques 885 candidat aux législatives à aller solliciter les suffrages des électeurs dimanche 23 janvier. Il est clair que ce dimanche 16 janvier, les
électeurs ne savent à quels saints se vouer. Les listes des électeurs ne sont pas encore disponibles sur les lieux de votes. Tout au plus les centres de votes sont connus. Le reste n’est pas
disponible. Certains électeurs ont des cartes d’autres pas. Cependant chaque citoyen centrafricain inscrit sur une liste est convoqué pour aller voter.
La liste définitive des candidats aux élections législatives du 23 janvier 2011
Malgré le non affichage des listes électorales on dénombre au total: 5 candidats à la présidentielle et 885 aux
législatives. Ils iront chercher les suffrages des électeurs.
1 842 160 électeurs sont recensés sur les listes pour 4573 bureaux de votes provisoirement validés, soit 423 bureaux
supplémentaires par rapport à 2005
2 millions de bulletin disponibles aussi bien pour la présidentielle que pour les législatives
160 000 listes manuelles d’émargement photocopiées
C’est avec la carte manuelle que les électeurs iront voter. L’idée des cartes d’électeurs informatisées ayant été
abandonnée. Si l’on est inscrit sur une liste sans carte, l’on peut aller voter soit à l’aide de la carte d’identité, soit sur le témoignage du chef de quartier.
Les bureaux de vote sont généralement installés dans des écoles. En cas de force majeur, ils peuvent être installés dans
lieux publics aménagés pour cela.
Dans un bureau de vote il y a un président et deux assesseurs dont le second fait office de secrétaire. Tous doivent
signer tous les procès-verbaux à la fin du scrutin.
Les bureaux de vote ouvrent le matin à six heures et ferment à 13 heures. C’est alors qu’ils se transforment en centre
de dépouillement.
La diaspora votera à travers 8 représentations à savoir, au Congo Brazzaville, au Tchad, au Cameroun, au Gabon, au
Benin, en Côte d’Ivoire, au Maroc et en France.
La commission électorale indépendante continue les préparatifs du
scrutin
Par S.-P. Ndouba, jde - 17/01/2011
Le document indiquant les
différentes étapes du vote est disponible à la CEI!
Au-delà des nombreux défis individuels ou catégoriels que doivent relever les Centrafricains à l'occasion des prochaines
élections générales, il y a celui qui interpelle l'ensemble de la communauté nationale, à savoir réussir, en temps et en argent, l'organisation d'un scrutin. Autrement dit, programmer et préparer
des opérations de vote, en évaluer le coût et s'en tenir scrupuleusement à ce qui est prévu.
Or, force est de reconnaître qu'à une semaine du 23 janvier, date du scrutin, nombre de données liées au processus
électoral demeurent confidentielles: le budget global, les listes électorales ou encore le nombre d'urnes estimé à 14 000 pour doter 4 573 bureaux de vote censés accueillir 1 842 160 électeurs
recensés entre septembre et octobre 2010, sans qu'on sache combien de postes de recensement avaient été ouverts. Même la publication du rapport d’audit de la Commission électorale indépendante
(CEI), dirigée par le pasteur Joseph Binguimalé et décriée pour une gestion «opaque», n’a pas été jugée prioritaire par le président
François Bozizé.
Depuis la restauration du pluralisme politique en 1991, les Centrafricains ont pourtant organisé quatre scrutins, dont
le premier a permis une alternance pacifique en octobre 1993, tandis que le dernier en date (2005) a valu à certains membres de la Commission électorale mixte indépendante (CEMI), autour de
«l’apôtre» Théodore Kapou, d'être sollicités pour mettre leur expertise au service de leurs homologues ivoiriens. Malheureusement, tout ce
capital a fondu comme du beurre en raison des nombreuses controverses qui ont fréquemment grippé le processus électoral, provoquant des reports successifs, faisant du chronogramme et du budget de
la CEI de véritables serpents de mer.
Une organisation impeccable peut redorer le blason de la
RCA
Pour redorer le blason de la République Centrafricaine en matière électorale, il faudrait que chacun des acteurs
nationaux, à savoir la CEI, le ministère de l’Administration du territoire, les agents électoraux ainsi que les électeurs, aient à cœur de sauver ce qui reste du processus, c’est-à-dire le
scrutin du 23 janvier. Or, la CEI et les agents recenseurs ne sont toujours pas quittes quant aux arriérés d’indemnités, tandis que les candidats à la présidentielle, en dehors de François Bozizé, sont entrés en campagne à reculons, continuant de réclamer le report des élections. Tout cela n’est pas de nature à rassurer le peuple
centrafricain surtout les couches les plus pauvres et les plus vulnérables, les divers partenaires et la communauté internationale qui ne sauraient tolérer des tergiversations politiciennes
tendant à saboter le processus électoral, et, ce faisant, à retarder le développement socio-économique de la patrie de
Barthélemy Boganda.