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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 00:51

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Boali : Le document de politique nationale sur la nutrition en cours de finalisation

 

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Boali, 8 août 2012 (RJDH) – Des cadres de plusieurs ministères procèdent depuis le lundi 6 août, à Boali (sud-ouest), à la finalisation du document de la politique nationale de nutrition, en réponse à la malnutrition qui sévit depuis 2009 dans certaines régions du pays.

« Le document élaboré retient trois axes stratégiques. Il y a un axe  préventif qui mène en premier lieu la sensibilisation de la population pour une alimentation équilibrée et l’hygiène, afin de lui permettre de manger sans avoir des intoxications », a expliqué l’assistant du chef de service de la direction de la santé communautaire, Elysée Dorian Dambéti.

Le deuxième  axe est curatif, poursuit la même source, qui ajoute que si la maladie se présente, il faut  envisager une prise en charge. Le dernier axe est transversal et est consacré à la communication pour un changement de comportement.

« Les secteurs comme le ministère du commerce, les affaires sociales et l’agriculture  vont  intervenir sur le volet sécurité alimentaire afin d’éradiquer la malnutrition qui sévit dans le pays », a conclu Elysée Dorian Dambéti.

Le document sera totalement finalisé le 11 août prochain.

 

Nola : Les forces de l’ordre rançonnent la population sur des barrières routières

 

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Nola, 8 août 2012 (RJDH) – Les forces de l’ordre continuent à rançonner la population de la sous-préfecture de Nola (Sud-ouest) sur des barrières routières illégales.

Les victimes sont les usagers de la route qui relie la  ville de Nola à la commune de Bilolo, les villages de Komassa et Kaka. D’après les témoignages recueillis auprès des conducteurs de mototaxis et les commerçants ambulants sur l’axe Bilolo, ces barrières seraient érigées par les agents des eaux et forêts.

« Ils se sont installés à quatre puis à huit kilomètres de la ville et exigent à tous les passants de leur donner de l’argent sous prétexte de formalité. On  ne sait pas combien de barrières légales existent dans la préfecture de la Sangha-Mbaéré », a témoigné un commerçant sous couvert de l’anonymat.

Le collectif des conducteurs de mototaxi a décidé ce mercredi 8 août, au terme d’une réunion, de rencontrer le préfet, Lazare Ngaya, le jeudi 9 août, afin de lui poser le problème. Ils affirment avoir déjà fait remonter plusieurs revendications au sous-préfet, qui jusque-là, ne s’est pas prononcé.

Le coordonnateur du comité  de démantèlement des barrières, le général Guillaume Lapo,  a annoncé le 27 juillet le démantèlement des barrières illégales sur tous les axes à l’intérieur du pays. Mais cette décision n’est pas encore totalement appliquée à l’intérieur du pays.

 

Bangui: Les 2000 branchements sociaux de la Sodeca, finalement effectifs

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Bangui, 8 août 2012 (RJDH) – Le projet des 2000 branchements sociaux de la Société de distribution d’eau en Centrafrique (SODECA) a commencé, il y a trois semaines, dans quatre arrondissements de la ville de Bangui.

« Pour le moment, nous sommes en phase d’enregistrement de nos nouveaux clients. 429 personnes  se sont déjà inscrites  sur la liste et attendent  leur branchement.  Ces travaux vont durer trois mois », a indiqué Ella Danmboye, responsable du site du 8e arrondissement.

Dans le  3ème  arrondissement, les travaux ont également démarré avec la sensibilisation de la population, menée par l’Association des femmes pour la promotion de l’entreprenariat.

« Nous avons commencé les activités par la sensibilisation de la population. Ce qui a permis l’enregistrement de plusieurs personnes. Pour le moment, nous avons détecté  de  faux dossiers », a expliqué Parfait-Désiré Ouassongo, responsable du site du 3e  arrondissement.

Selon lui, les travaux techniques n’ont pas débuté. Il faut faire la prospection des lieux et le métrage de la localité avant de mettre les compteurs.

Le lancement officiel des 2000 branchements sociaux pour les quatre arrondissements, notamment les 3e, 5e, 6e et 8earrondissements, a eu lieu le 19 juillet dernier à l’école Koudoukou dans le 3earrondissement de la ville de Bangui.

 

Bambari : Polémique entre les autorités et les jeunes au sujet de site de fabrication des briques

 

Bambari, 8 août 2012 (RJDH) – Une délégation des autorités locales et administratives de la ville de Bambari (centre) s’est rendue ce mercredi sur un site de fabrication de briques cuites pour demander aux jeunes exploitants d’arrêter les activités.

Selon Marthe Lydie Yangba,  sous-préfet de Bambari, le lieu n’est pas indiqué pour  des travaux semblables par qu’il se trouve en pleine ville et surtout à côté du pont de la Ouaka. « Les trous creusés par ces jeunes constituent un danger pour la population.  Si ces activités continuent le pont risque de s’écrouler dans les jours à venir », a fait savoir Marie Francine Baminga, maire de la ville Bambari.

« Cette descente sur le terrain nous permet de discuter avec ces jeunes sur la décision et de chercher à leur trouver un site loin de la ville », a-t-elle précisé. Elle a rappelé qu’un arrêté communal a été pris en janvier dernier interdisant les travaux de fabrication des briques proche du pont».

Richard Koussala, délégué des jeunes fabricants de briques au quartier Kidigra, a pour sa part défendu que « nous continuons à creuser parce que la mairie a promis de nous trouver un nouveau site, chose qui n’a pas été faite. Etant désœuvrés, ce petit métier nous permet de nourrir nos familles ».

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 01:10

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Bambari : Vers la réduction de la pratique néfaste à l’égard des femmes et des enfants

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Bambari, 4 août 2012 (RJDH) – Trente membres du comité de surveillance des droits de la femme ont terminé, vendredi 2 août, un atelier de formation sur les droits de la femme et des enfants, notamment la violence basée sur le genre, en vue de réduire les pratiques néfastes à l’égard des femmes et des enfants dans la sous-préfecture de Bambari (centre).

Organisé par le Centre d’écoute des femmes para-juristes en partenariat avec l’ONG Mercy-corps, cet atelier de deux jours a permis aux  participants d’être édifiés sur les notions des droits humains, en particulier la protection des  femmes et des enfants, le concept genre, l’excision et la violence basée sur le genre.

« Le rôle du comité  de surveillance est d’identifier les personnes vulnérables, les repérer  puis, informer le centre d’écoute sur leur situation et sensibiliser la population sur les violences basées sur le genre », a fait savoir Clarisse Mokolango, agent psycho-social au centre d’écoute de Bambari.

 

Obo : Deux nouveaux produits de contraception disponibles à l’hôpital préfectoral

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Obo, 4 août 2012 (RJDH) – Deux nouveaux produits pharmaceutiques de lutte contre les grossesses non désirées et pour l’espacement des naissances sont désormais disponibles  à l’hôpital d’Obo (centre-est).

Il s’agit de Jadelle et de Diu.«  Le Jadelle est un médicament qui est  installé sous la peau et le Diu dans l’utérus de la femme pour une durée de dix ans. Toutefois, le Jadelle  peut être retiré du corps de la femme lors qu’elle veut tomber enceinte », a expliqué Yvon  Jacques Gonakpa, infirmier accoucheur à l’hôpital d’Obo.

Ces produits ont été présentés ce vendredi à la population, par Yvon  Jacques Gonakpa, de retour de Nairobi au Kenya, où il est allé apprendre comment les utiliser.

Selon la même source,  les filles âgées de 18 ans peuvent utiliser ces produits contraceptifs  pour éviter les grossesses non désirées et poursuivre leurs études.  Ces produits seront distribués également dans les centres de santé de Zémio et de Mboki.

 

Grimari : Les tracasseries routières continuent

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Grimari, 4 août 2012 (RJDH) – Les passagers d’un véhicule  de marque CBH immatriculé BG 072  en provenance de Bangui et à destination de Bangassou (est) ont été bloqués, le jeudi aux environs de 20h, sur une barrière érigée à deux kilomètres, à l’entrée de la ville Bambari.

Le véhicule a été immobilisé par des agents des eaux et forêts parce que les passagers auraient refusé de verser  de l’argent de ‘’formalité d’usage’’ qu’il leur aurait demandé.

Le conducteur du véhicule explique que « ces agents extorquent à chaque voyage une somme de 1500 FCFA à chaque passager ; mais que pour cette fois, tous les passagers ont refusé de la verser, c’est pourquoi le véhicule a été bloqué».

Un décret présidentiel exigeant le démantèlement des barrières illégales érigées sur les routes a été pris en juin dernier par le chef de l’Etat, François Bozizé. Toutefois, certains  porteurs d’uniforme poursuivent cette pratique.

 

Boali : Les filles libres sensibilisées à l’utilisation systématique des préservatifs

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Boali, 4 août 2012 (RJDH) – L’association nationale des jeunes femmes actives pour la solidarité (ANJFAS), sensibilise depuis plusieurs jours, à travers un atelier, les filles libres de Boali, au port systématique de préservatifs.

Cette initiative a été prise suite au constat selon lequel plusieurs filles libres auraient  quitté la capitale, Bangui, pour se rendre dans la sous-préfecture de Boali (95 kilomètres) et se livrent à la prostitution, au risque de s’exposer au VIH /sida.

« Cet atelier vise à sensibiliser les filles libres qui ont opté librement aux activités sexuelles. Celles qui ont voulu se faire dépister, nous leur donnons des bons de test, pour la connaissance de leur statut  sérologique », a expliqué Jean-Nazer Ngaissona, chargé de suivi et évaluation de l’ANJFAS.

Celui-ci poursuit qu’il est question d’inciter ces filles libres à l’utilisation systématique et correcte des préservatifs, masculins et féminins.

« Ce ne sont pas seulement les filles libres qui sont exposées, toutes les couches sociales sont concernées par ce problème. Nous disons aux femmes et aux hommes, aux jeunes et aux adultes de se faire dépister et d’avoir un comportement responsable », a ajouté Jean-Nazer Ngaïssona.

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 22:46

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Bangui : 750 détenus libérés par des candidats malheureux des FACA

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Bangui, 3 août 2012 (RJDH) – Environ 750 prisonniers de la maison d’arrêt centrale de Ngaragba, dans le 7e arrondissement de Bangui, se sont évadés, le  jeudi 2 août, suite à la manifestation des candidats malheureux au concours d’entrée dans les rangs des Forces armées centrafricaines (FACA).

« C’est aux environs de 13 heures que nous avons entendu des bruits de foule au carrefour. Les manifestants ont brulé des pneus en chantant l’hymne national. Ils sont ensuite venus défoncer le portail de la maison d’arrêt avec un morceau de fer, puis sont entrés », témoigne un greffier de la maison d’arrêt, qui a requis l’anonymat.

Le greffier poursuit son récit. « Ces jeunes, munis  de couteaux, de machettes  et de gourdins, ont libéré les prisonniers et les autres détenus, les invitant à sortir de leurs chambres. Les manifestants ont profité de l’occasion pour voler les literies, les biens et les ustensiles de cuisine des prisonniers, pour finalement saccager les locaux ».

Selon une source digne de foi, environ 15 militaires et 20 civils qui se trouvaient en prison avant d’être relâchés sont revenus d’eux-mêmes se présenter à la maison d’arrêt après le retrait des manifestants.

En plus de la prison centrale de Ngaragba, qui a été saccagée, les manifestants s’en sont pris aux mairies du 7e et  du 8earrondissement de Bangui. Ils ont aussi tenté de détruire un pont dans le 7earrondissement. Plusieurs monuments historiques de la municipalité de Bangui ont également été détruits.

Dans une déclaration qu’il a faite aux environs de 20 heures, le mardi 02 août, le ministre délégué à la défense, Jean Francis Bozizé, a invité les manifestants au calme, tout en estimant qu’ils ont été manipulés.

En juillet dernier, un appel au recrutement des jeunes dans les forces armées centrafricaines a été lancé. Pour 600 places, environ 10 000 candidatures ont été enregistrées. La proclamation a eu lieu mercredi soir. 650 candidats ont été retenus, d’où le mécontentement des autres qui pensent que le recrutement a été fait sur une base ethnique.

 

Bangui : Les pharmaciens s’inquiètent du programme de délestages

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Bangui, 3 août 2012 (RJDH) – Les pharmaciens de Bangui s’inquiètent face au prolongement des délestages intempestifs dans la ville, en dépit des mesures qu’ils ont prises, ceux-ci craignent que certains médicaments qui nécessitent une conservation au frais périssent.

Dans une tournée de plusieurs pharmacies de Bangui effectuée, le vendredi 3 août, par le RJDH, les mesures prises par plusieurs d’entre elles semblent être les mêmes. « Nous avons un groupe électrogène qui nous aide à conserver nos produits », a affirmé un employé de la Pharmacie Notre Dame.

Seulement, cette mesure ne semble pas pouvoir tenir pour les prochains jours de délestage. « Souvent, la nuit, les batteries dont nous disposons pour la conservation de nos produits arrivent à se décharger. Et cela n’est pas bon pour certains médicaments, comme l’insuline, qui doivent être strictement conservés à basse température », précise une vendeuse de médicaments à la Pharmacie de l’Amitié.

Le souhait de tous les pharmaciens, ajoute cette vendeuse,  est de « voir l’Enerca remédier à ce problème et reprendre ses activités normales, car nous sommes dans un domaine très sensible pour la santé de toute la population ».

Les travaux en cours à l’Enerca s’effectuent sur les installations de ses usines de Boali 1 et 2. Un calendrier de planification de distribution de l’électricité a été mis en place. Les travaux en cours réduisent jusqu’à 55% de la capacité de production de l’Enerca. Celle-ci ne distribue maintenant que 8 mégawatts d’électricité pour toute la ville de Bangui. L’Enerca précise que les travaux vont durer jusqu’au 10 août prochain.

 

Bangui : Campagne de dépistage de la maladie du sommeil

 

Bangui, 3 août 2012 (RJDH) – Une campagne de dépistage actif de la maladie du sommeil, aussi appelée trypanosomiase humaine africaine, organisée par l’ONG Médecins sans Frontières (MSF), a pris fin le 20 juillet, à Mboki (sud-est).

D’après un document émis par le service de communication de cette structure, au terme de cette campagne de trois semaines, l’équipe de MSF a vu 4534 personnes, soit des réfugiés, des déplacés, des autochtones et des peulhs. Six cas de la maladie du sommeil ont été diagnostiqués et traités au sein de cet échantillonnage.

Le traitement des femmes enceintes, poursuit le même document, a fait l’objet d’une attention particulière. En début de grossesse et porteuses parfois de la maladie du sommeil, certaines futures mères ne peuvent commencer leur traitement contre cette maladie qu’au deuxième trimestre de leur grossesse, « car, administrés au premier trimestre, ces médicaments peuvent nuire à la bonne santé du futur nourrisson ».

Le docteur Brian D’Cruz, médecin de l’équipe mobile de MSF, explique qu’ «  après sept jours de traitement pour les patients  en phase 1 et dix jours de traitement pour les personnes  en phase 2, les patients vont recouvrer totalement leur bonne santé et pourront reprendre une vie normale».

La maladie du sommeil est une maladie tropicale due à un parasite transmis à l’humain par la mouche tsé-tsé. La maladie suit deux phases : la première est caractérisée par de la fièvre, des maux de tête et des douleurs articulaires ;  la seconde, dite neurologique, se produit lorsque le parasite infecte le système nerveux central.

 

Mbaïki : Une trentaine de personnes mordues par des chiens et chats enragés

 

Mbaïki, 3 août 2012 (RJDH) – Vingt-cinq personnes ont été mordues par des chiens enragés et  trois  autres, par des chats enragés,  au village de Yawa, situé à 7 kilomètres de la  sous-préfecture de Boganda (centre-sud).

 « Les prélèvements  faits sur ces chiens et ces chats, qui ont été analysés  à l’Institut Pasteur de Bangui, confirment  que ces animaux domestiques sont atteints de la rage », a indiqué Alphonse Yangué, chargé de  la société d’État de gestion des abattoirs de Mbaïki.

Les  personnes mordues par les animaux enragés attendent pour être évacuées  à  l’Institut Pasteur de Bangui pour y recevoir des traitements.

 

Bambari : La population se mobilise pour faire fonctionner sa radio

 

Bambari, 3 août 2012 (RJDH) – Une campagne de financement en vue de relancer les activités de Radio Bé-Oko, une station tombée en panne depuis le 23 mars, est lancée à travers les différents quartiers et villages de la préfecture de la Ouaka (centre).

Il s’agit d’une initiative de l’association dénommée les Amis de la radio Bé-0ko. L’objectif est de relancer les activités de la station. «En tout, 59 quartiers vont contribuer de l’argent et des enveloppes ont été distribuées aux chefs de quartiers et de villages ainsi qu’aux chefs de groupe », a fait savoir Célestin Yétomane, coordonnateur de cette association.

« Nous avons écrit  des correspondances  aux partenaires afin de nous venir en aide,  mais sans suite. C’est ainsi que nous avons décidé de faire cette nouvelle cotisation.  Au mois de mai dernier, la population avait  déjà contribué une somme de 250 000 FCFA. Si tout va bien, la radio sera opérationnelle à compter du 13 août»,  estime Célestin Yétomane.

 

Bozoum : Une campagne de vaccination des enfants contre la polio

 

Bozoum, 3 août 2012 (RJDH) – Une campagne de vaccination contre la poliomyélite, auprès des enfants de 0 à 5 ans, est organisée, ce vendredi 3 août, par le Centre de santé préfectoral de Bozoum.

« Nous avons organisé cette campagne pour des enfants de 0 à 59 mois, pour lutter contre la poliomyélite. Il faut prévenir puisque nous faisons frontière commune avec la République du Tchad où sévit cette maladie », a  expliqué le docteur Samuel Nzalapa, chef de centre de l’hôpital préfectoral de Bozoum.

Selon lui,  deux cas de polio ont été enregistrés dans la région en mai 2011. Le 1er cas a été signalé dans le village d’Amafouta, dans la sous-préfecture de Batangafo, et le second, dans la préfecture de l’Ouham.

Cette campagne de vaccination est organisée dans toute la préfecture de l’Ouham-Pendé.

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 19:08
 
 
 
 
Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)
Bangui : Manifestation des candidats malheureux au concours de recrutement dans les FACA
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La maison d’arrêt centrale de Ngaragba, située dans le 7èmearrondissement de Bangui a été détruite en partie, ce jeudi par des jeunes candidats malheureux au concours de recrutement dans l’armée centrafricaine.
Ces jeunes qui se disent victimes de discrimination ont manifesté à travers toutes les grandes artères de Bangui, pour contester, selon eux, ‘’l’opacité’’ dans laquelle le recrutement a été fait. Ils ont enlevé les portails de la prison, et plusieurs prisonniers ont profité de l’occasion pour s’évader.
Du quatrième au cinquième arrondissement en passant par le sixième et le  septième arrondissement les jeunes ont  occupé les grands carrefours de la capitale, brûlant des pneus et criant à l’injustice. Le buste du président de la République, François Bozizé, qui figure parmi ceux des cinq anciens chefs d’Etat, dans Jardin du cinquantenaire, dans le quatrième arrondissement de Bangui a été également détruit.
« Nous dénonçons la manière dont le recrutement a été fait. Nous demandons également le remboursement de nos frais  de participation qui s’élèvent à 5000 FCFA », déclarent en chœur les  manifestants.
Depuis ce matin, ce sont les forces de l’ordre qui essaient de  contenir les manifestants, elles utilisent des gaz lacrymogènes ou  tirent en l’air pour  les disperser, mais en vain.
Il faut rappeler qu’au début du mois de juillet, un appel au recrutement des jeunes  dans les forces armées centrafricaines a été lancé. Pour 600 places, environ 10 000 candidatures ont été enregistrées. La proclamation a eu lieu mercredi soir. 650 candidats ont été retenus, d’où le mécontentement des autres qui pensent que le recrutement a été fait sur une base ethnique.
Jusqu’ici, les l’Etat-major des armées ne s’est pas encore prononcé sur la situation.
 
Bangui : Vers le pourrissement du stock des aliments réfrigérés
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Bangui, 02 août 2012 (RJDH) – Le stock d’aliments réfrigérés risque de pourrir dans les prochains jours à cause des délestages intempestifs engagés par la société Energie centrafricaine (Enerca) pour ses travaux. Les vendeurs sont en train d’évacuer ces aliments, et la population craint pour sa santé.
Dans les ménages, le constat est amer. « Depuis hier, les viandes que j’achète au marché sont pourries. Je me demande si je ne suis pas en train d’empoisonner ma famille au lieu de la nourrir », s’interroge Nadine Mvogo, une habitante du quartier Benz-vi.
Au marché central de Bangui, les commerçants de la viande de bœuf, de poisson et d’œufs affirment être frappés de plein fouet en ce moment. « Nous allons connaître une grande perte puisque nos viandes sont toutes pourries. Il n’y a pas d’électricité et les chambres froides dans lesquelles nous conservons nos marchandises ne peuvent plus supporter les charges, vu que les délestages sont de longue durée », a affirmé une vendeuse de viande de bœuf au marché central de Bangui.
Pour ce faire, certains commerçants sont en train d’écouler à un  prix dérisoire leurs aliments réfrigérés. Selon Abdel Chaïb, commerçant grossiste, « nous voulons juste éviter le pire, c’est-à-dire la perte de tous nos produits, c’est pourquoi nous les vendons maintenant ».
Le ministère de la Santé publique a pour sa part mis en garde la population contre la consommation d’aliments pourris. Selon un responsable de service de prévention des épidémies, les aliments comme le yaourt, la viande et les œufs en décomposition peuvent provoquer des maladies comme la diarrhée et bien d’autres conditions, qui peuvent être nuisibles pour la santé.
Les travaux en cours à l’Enerca s’effectuent sur les installations de ses usines de Boali 1 et 2. Un calendrier de planification de distribution de l’électricité a été mis en place. Les travaux en cours réduisent jusqu’à 55% des capacités de production de l’Enerca. Elle ne distribue maintenant que 8 mégawatts pour toute la ville de Bangui. Les travaux vont durer jusqu’au 10 août prochain.
 
Bouar : Présence d’un groupe d’hommes en arme signalée
 
 
Bouar, 02 août 2012 (RJDH) – Au total, 200 hommes armés non identifiés sillonnent les alentours du village de Gnakai, à 70 kilomètres de la ville de Bouar (ouest). Cette information a fait l’objet d’une réunion, le samedi 28 juillet, entre les autorités locales et le président de la jeunesse de Bouar.
« Ces hommes armés sont rapides dans leur déplacement et ne sont pas stables. Ils sillonnent la préfecture, géographiquement  dans le nord, afin de réussir leur objectif », a témoigné  une source à la sortie de cette rencontre.
« Nous avons organisé cette réunion, avec toutes les autorités et les opérateurs économiques, pour trouver de stratégies afin de lutter contre l’insécurité causée par ces hommes armés », a expliqué Privat Lékpanga, président de la jeunesse de la ville de Bouar.
Selon la même source, « le village de Gnakai est devenu le théâtre de déplacements de plus de 200 personnes soupçonnées d’être des éléments du rebelle tchadien Baba-Laddé », a ajouté le président de la jeunesse.
 
Sido: Les habitants de Molo quittent pour le centre
 
Sido, 02 août 2012 (RJDH) – La population du  village de Molo, localité située à cinq kilomètres de Sido, a trouvé refuge au centre Sido (nord) depuis quelques jours suite à la présence d’hommes armés dans les campagnes, selon le président de l’Association locale de la jeunesse.
Selon les informations, la population a quitté la campagne pour des  raisons de sécurité. Les habitants de ce village s’inquiétaient des éléments  du Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ), un groupe armé installé dans cette localité.
Le président de l’Association de la jeunesse rapporte qu’un guetteur du village, après une visite effectuée mercredi au village de Molo, signalait que ces hommes armés avaient déjà quitté les lieux ».
Depuis quelques mois, la présence de groupes armés en mouvement est signalée dans cette localité du nord-ouest.

Boali : Deux personnes mortes pour une histoire de vol de bétail

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Boali, 02 août 2012 (RJDH) – Deux personnes ont trouvé la mort, le mardi 31 juillet, au marché à bétail  du village de Bouboui, à 45 kilomètres de Bangui, sur l’axe Bangui-Boali (ouest).

D’après les témoignages recueillis, un groupe de jeunes hommes aurait volé un bœuf  appartenant à un éleveur peulh. Ce dernier aurait suivi la trace des voleurs et les aurait surpris en train de transformer le bœuf abattu en viande boucanée.  Apercevant l’éleveur, les bandits se seraient servis d’une arme de fabrication artisanale et l’auraient tué.

Informés du drame, poursuit le même témoin, les autres éleveurs se seraient lancés à la poursuite des voleurs en fuite.  Sous le coup de la colère,  les éleveurs seraient tombés sur un passant et l’auraient abattu.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Boali  afin de trouver les coupables.

 

Bangui : L’insalubrité gagne les marchés de la ville

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Bangui, 02 août 2012 (RJDH) – Les  marchés de la ville de Bangui  sont envahis par des ordures et des flaques d’eau. D’autres commerçants vendent à même le sol. C’est ce qu’a pu constater le RJDH, qui a sillonné quelques marchés, ce jeudi 2 août.

« C’est un risque pour la santé de la population de la ville de Bangui et de ses environs. Les marchés sont malpropres et il y a des ordures un peu partout. S’il y a de la diarrhée et des maladies parasitaires, c’est à cause de ces cas d’insalubrité », a déploré Maurice Namngana, maire du 8ème arrondissement.

Selon Jean-Paul Ballet, vice-président de l’association des commerçants et commerçantes du marché Combattant,  « nous sanctionnons de trois mois de suspension de vente toute personne responsable de cette insalubrité au sein du marché ».

« Je suis obligée d’acheter des légumes qui sont vendus à même le sol. Leurs prix sont moins chers que ceux étalés sur les  tables », a confirmé Martine, une des consommatrices de légumes de Gobongo, un arrondissement de Bangui.

Quant à Adèle Biasset, vendeuse des légumes au marché de Combattant, elle explique que  les clients ne sont pas assez nombreux. « Si nous vendons les marchandises sur les tables dans le marché, les feuilles de nos légumes vendus moisissent. Nous perdons des clients. C’est pourquoi nous préférons vendre au bord de la route », a-t-elle dit.

 

Mbaiki : Maltraitance des enfants pendant la période des chenilles

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Mbaïki, 02 août 2012 (RJDH) – Les enfants âgés de moins de cinq ans sont souvent exposés au paludisme  pendant la  période  des chenilles  à Mbaïki (centre-sud) et certains en meurent même parfois suite aux mauvais traitements des parents.

« Nous avons enregistré plusieurs cas de décès d’enfants ce dernier temps. Même à l’hôpital de Mbata, les  majors ont déjà totalisé trois cas de décès d’enfants dus au paludisme, dont l’origine remonte à la période de la cueillette des chenilles », a expliqué Ambroisine Maka, major à la pédiatrie de l’hôpital de Mbaïki.

Celle-ci identifie l’humidité de la forêt, le manque d’hygiène et la malnutrition comme les facteurs qui peuvent favoriser le paludisme et ouvrir la porte à l’anémie chez l’enfant.

« A Mbaïki, les femmes et les hommes accourent chaque jour dans la forêt à la recherche de chenilles (mets comestible). Chaque jour, certains enfants en provenance de ces campements souffrent de paludisme », a constaté Ambroisine Maka.

 
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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 01:14

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de lhomme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Sam-Ouandja : Deux fois plus de décès d’enfants victimes du paludisme

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Sam-Ouandja, 01 août 2012 (RJDH) – Une soixantaine de décès d’enfants liés au paludisme associé à l’anémie sévère et  à la diarrhée ont été  enregistrés, de mai à juillet, au centre de santé de Sam-Ouandja (sud-est), soit presque le double qu’à la même période l’an dernier.  Seize autres décès, cette fois de personnes vivant avec le VIH/sida, ont aussi été constatés par suite d’une rupture prolongée de produits antirétroviraux.

Selon Romaric Tchémango, assistant de santé et chef du centre de santé par intérim de la localité, un total de 62 enfants a trouvé la mort au cours de ces trois mois, comparativement à 32 cas de décès pour la même période en 2011.

«L’unique centre de santé de cette commune est  isolé de la préfecture de la  Haute-Kotto. Ce centre manque quasiment de tout : des médicaments, du personnel qualifié, et ainsi de suite. Le centre reste inefficace par rapport aux besoins de la population », a-t-il fait savoir.

Selon la même source, le prix  des médicaments vendus sur le marché est élevé. Il y a manque de produits antipaludiques dans la ville. Une ampoule d’artémethere coûte 1500 FCFA sur le marché.  Face à cette réalité, poursuit l’assistant de santé, la situation sanitaire de la population est précaire.

Par ailleurs, celui-ci a fait savoir que  les antirétroviraux sont épuisés depuis novembre 2011. Les personnes atteintes du VIH/sida, explique-t-il, ont connu du jour au lendemain des rechutes. On note actuellement environ 16 cas de décès.

Autre obstacle à l’approvisionnement en médicaments : l’état de dégradation avancée  de la  route. Depuis quelque mois, le comité de gestion du centre de santé ne peut plus s’approvisionner. Le chef de centre se trouve donc depuis le mois de juin à Bria en quête de médicaments.

« La situation géographique de la ville et la dégradation de l’état de la route  qui relie Sam-Ouandja à Bria sont de vrais problèmes. L’impraticabilité des routes affecte  le ravitaillement du centre de santé en produits pharmaceutiques », déplore le chef de centre intérimaire.

Romaric Tchémango lance un appel au gouvernement et aux humanitaires pour qu’ils viennent en aide aux personnes vivant avec le VIH/sida qui manquent de moyens financiers pour se faire soigner.

 

Bangui : Les ménages manquent d’eau à cause des délestages intempestifs

 kiosque eau Bangui

 

Bangui, 01 août 2012 (RJDH) – La Société de distribution d’eau en Centrafrique (Sodeca) n’arrive plus à distribuer de l’eau dans tous les quartiers de Bangui, depuis le dimanche 29 juillet. Les délestages intempestifs liés aux travaux sur les installations de la société de l’électricité Energie centrafricaine (Enerca) en sont la cause. Cette situation prive les ménages d’une alimentation en eau potable.

Pour s’approvisionner en eau, les femmes sont obligées de se réveiller tôt le matin et de parcourir plusieurs kilomètres à travers la capitale. « Je suis partie de chez moi à 3 heures du matin pour chercher de l’eau à Gobongo, qui se trouve à 4 kilomètres de ma maison », a témoigné Gisèle Ali, une mère dans la trentaine, habitant le quartier Fouh.

Les quelques rares puits qui contiennent encore de l’eau sont fermés à clé par leur propriétaire. « Nous sommes obligés de patienter pour que les propriétaires puisent d’abord avant de nous autoriser à puiser. Souvent, l’eau est déjà sale, mais nous sommes tenues de  faire avec », a affirmé Odette Yabada, une habitante du quartier Boy Rabe.

Le service de distribution d’eau de la Sodeca justifie ce problème par le fait que l’Enerca constitue sa principale source d’alimentation en électricité. « Nous avons des groupes électrogènes de secours. Seulement, ces groupes ne peuvent pas gérer l’ensemble de nos pompes à eau. Les groupes ne peuvent travailler que deux à trois heures par jour. En plus, chacun consomme en moyenne 100 litres de carburant par heure, puisque ce sont des grandes machines que nous utilisons », a affirmé Yves Yalanga, chef de service de production à la Sodeca.

En ce qui concerne la distribution d’eau dans toute la capitale, Yves Yalanga a expliqué que la société dispose de châteaux ayant de gros réservoirs. Après pompage et traitement, nous  envoyons l’eau dans un réseau qui l’achemine dans ces châteaux. Par la suite, nous les distribuons dans toute la ville. « Mais s’il n’y a pas d’électricité, ces travaux deviennent impossibles, car les groupes électrogènes  n’ont pas la même capacité que le courant électrique », a-t-il précisé.

Pour certains quartiers qui n’ont quasiment pas d’eau depuis le déclenchement de ce désagrément, le chef de service de production de la Sodeca affirme que « dans nos réservoirs, il y a des limites que l’eau que nous pompons doit atteindre afin que ce soit distribuée dans des quartiers à haute altitude, comme le 4earrondissement. Pour cela, il faut des heures de pompage, mais avec la situation actuelle, il nous sera difficile de les atteindre, vu que nos heures de travail sont considérablement réduites ».

Les travaux en cours à l’Enerca s’effectuent sur les installations de ses usines de Boali 1 et 2. Un calendrier de planification de distribution de l’électricité a été mis en place. Les travaux en cours réduisent jusqu’à 55% de capacité de production de l’ENERCA. Celle-ci ne distribue maintenant que 8 Mégawatts pour toute la ville de Bangui. Les travaux vont durer jusqu’au 10 août prochain.

Nola : Sept quartiers inondés- les jeunes se mobilisent

Nola, 01 août 2012 (RJDH) – Sept quartiers de la sous-préfecture de Nola (sud) ont été inondés, le 30 juillet, des suites d’une pluie diluvienne. Des jeunes de la localité se sont aussitôt mobilisés pour réhabiliter les canaux bouchés.

« Nous sommes victimes de l’inondation après les pluies abondantes du 23 au 30 juillet. Sept quartiers ont été engloutis, parce que les caniveaux sont bouchés. La circulation devient  inaccessible pendant plusieurs heures », a expliqué Pierre Moussa, chef du quartier Moussa.

Selon lui, des maisons risquent de s’écrouler si la situation perdure. Toujours selon la même source, des cas de maladies liées à cette inondation pourraient aussi être déclarées.

Face à cette situation, le chef du quartier et les jeunes se sont organisés pour réhabiliter les canaux qui ont été bouchés par l’érosion.

 

Bakouma : Le personnel de la société AREVA auditionné sur la dernière attaque de la LRA

 Bakouma sur carte google

 

Bakouma, 01 août 2012 (RJDH) – Cinq délégués du personnel d’AREVA et quelques travailleurs de cette société française d’exploration minière, ainsi que des parents de victimes d’attaques de la LRA contre cette même société ont été auditionnés par la mission spéciale du Bataillon B2, dirigée  par le commandant Guy Serge Wondi, du 22 au 27 juillet, à Bakouma (sud-est).

Selon le témoignage d’un membre du personnel auditionné, qui a requis l’anonymat, « les dépositions ont été faites sur les circonstances de l’attaque par des éléments de la LRA à la société AREVA. Aucun travailleur n’a été interpellé suite aux dépositions recueillies par la mission spéciale ».

Cette deuxième mission d’enquête, conduite par le bataillon B2, une unité de la garde présidentielle chargée d’enquêtes spéciales, a donné lieu à une réunion avec les autorités locales, le 26 juillet. Les responsables de la mission ont ensuite quitté la ville de Bakouma pour Bangui.

Aucune déclaration n’a été faite au sortir de cette rencontre avec les autorités de la localité. Le RJDH n’a pas pu joindre ces autorités de la ville de Bakouma pour des raisons techniques.

 

Bouar : Bonne gouvernance et droits humains au cœur d’un atelier de formation

 

Bouar, 01 août 2012 (RJDH) – Un atelier de formation sur la bonne gouvernance et la notion de droits humains, à l’intention des leaders administratifs et communaux de la préfecture de la Nana-Mambéré (ouest), s’est tenu le mardi 31 juillet.

« Nous avons constaté que les autorités locales n’ont pas encore saisi la notion du respect des droits de l’homme. Cette formation va les amener à comprendre la différence qui existe entre les pouvoirs législatif, institutionnel et exécutif », a expliqué Sylvestre Namdanga, officier des droits de l’homme au Bureau intégré des Nations Unies en Centrafrique (BINUCA), organisateur de l’atelier.

Selon lui, les leaders doivent être les porte-parole auprès de la population pour qu’il y ait un Etat de droit. La justice populaire est à combattre. Ensuite, il faut sensibiliser les gouvernés à la bonne gouvernance et à la consolidation de la paix.

« Ce programme va se  poursuivre dans les préfectures  de l’Ouham-Pendé, de la Mambéré-Kadéï et de la Sangha-Mbaéré, avec les mêmes objectifs », a conclu Sylvestre Namdanga.

 

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 23:19

 

 

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Bangui : Inquiétude dans les hôpitaux suite aux délestages intempestifs

 

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Bangui, 31 juillet 2012 (RJDH) – Deux jours seulement après l’entrée en vigueur de la mesure de la société de distribution du courant électrique, Energie Centrafricaine (ENERCA), visant à couper le courant dans la ville de Bangui à cause des travaux sur les usines de Boali 1 et 2, les conséquences commencent à se faire sentir dans les hôpitaux.

Les deux grands hôpitaux de la capitale sont obligés d’utiliser des groupes électrogènes afin d’alimenter leurs locaux et services, ce qui ne suffit toujours pas à leurs besoins en électricité. La journée du lundi 30 juillet marque le début des malaises ressentis dans toute la ville de Bangui. Dans les hôpitaux et autres centres sanitaires, l’inquiétude est grande, les premières conséquences commencent à se faire sentir et l’on s’interroge sur ce qui pourrait advenir dans les deux semaines programmées pour ces coupures.

« Tous nos blocs opératoires ont été fermés et n’ont pas travaillé hier », a affirmé le général Romain Guitizia, directeur général de l’Hôpital communautaire de Bangui, dans une interview accordée au RJDH.

A l’Hôpital de l’Amitié sino-centrafricaine, « nous avons été plongés dans le noir pendant plusieurs minutes dans la soirée avant que le groupe électrogène de l’hôpital ne soit allumé », a affirmé Bruno Bissa, parent d’un malade admis à cet hôpital.

Dans une note signée par la direction générale de l’ENERCA et destinée aux directeurs des hôpitaux de Bangui, il est demandé à chaque hôpital de prendre ses propres mesures afin d’éviter tout désagrément.

« Nous avons reçu cette note, mais tirer notre épingle du jeu est quasiment impossible. Nous avons un groupe électrogène qui consomme 25 litres de gasoil par heure. Pour une journée complète de 24 heures, il nous faut 600 litres, ce qui revient à 522 000 FCFA, car le litre du carburant est à 870 FCFA. Si on essaie de projeter pour les 14 jours à venir, nous pouvons utiliser jusqu’à 8400 litres et atteindre 7 308 000 FCFA, somme que nous ne pouvons couvrir, vu que nos recettes sont désormais versées directement au trésor public », a précisé le général Guitizia.

Comme mesure, le directeur de l’Hôpital communautaire a publié un communiqué radiodiffusé demandant à toutes les personnes qui ont des parents décédés de sortir les corps de la morgue dans les plus brefs délais afin de parer à toute éventualité. Les dépouilles plus récentes ne seront gardées que pour une durée de 48 heures.

« Ce sera vraiment difficile pour nous, car pour l’instant nos moyens sont insuffisants. Le gouvernement n’a pas encore pris de mesure face à ce problème qui risque d’avoir des répercussions sur la santé de toute la population », a mentionné un responsable de santé à l’Hôpital de l’Amitié, qui a requis l’anonymat.

Un calendrier de planification de distribution de l’électricité a été mis en place par l’ENERCA. Les travaux en cours réduisent jusqu’à 55% la capacité de production de l’ENERCA. Elle ne distribue maintenant que 8 mégawatts d’électricité pour toute la ville de Bangui. Les travaux vont durer jusqu’au 10 août prochain.

 

Obo : La LRA continue de faire des victimes dans le Mbomou

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Obo, 31 juillet 2012 (RJDH) – Deux personnes ont été tuées et une autre a été enlevée, le 25 juillet, par des éléments du rebelle ougandais Joseph Kony, dans le village de Namongo, à 45 kilomètres de la ville de Démbia, dans la sous-préfecture de Rafaï (sud-est).

L’information a été divulguée le lundi 30 juillet, par un officier américain en charge de la réunion hebdomadaire sur l’état de la situation sécuritaire dans la région.  Celui-ci était de retour d’une tournée de sensibilisation de la population, la semaine passée, sur le partage des informations concernant l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) sur l’axe Obo-Démbia.

Selon les informations livrées lors de cette réunion,  les deux victimes étaient au sein d’un groupe de cinq personnes. Les éléments de Joseph Kony les ont surprises à cinq heures du matin. Les rebelles ont alors ouvert le feu sur le groupe.

La première victime a reçu une balle à la tête et la seconde, à la poitrine. Une autre personne a d’abord été capturée, puis est parvenue à s’enfuir vers 11 heures. Deux autres personnes ont également réussi à prendre la fuite.

Il ressort de cette réunion que les éléments de la LRA, dont la présence a été signalée, le 9 juillet, à 70 kilomètres d’Obo, se sont repliés sur le bord de la rivière Bogodo, dans un village localisé à 70 kilomètres de Rafaï.

Pendant la tournée, les conseillers américains ont fait don de médicaments à un centre de santé situé à 40 kilomètres de la ville de Zémio.

 

Sido : La présence d’hommes armés dans la brousse inquiète la population

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Sido, 31 juillet 2012 (RJDH) – La population de la ville de Sido (extrême-nord) s’inquiète de la  présence d’environ cinquante hommes armés qui sillonnent la brousse depuis le 25 juillet.

L’information a été confirmée, ce mardi 31 juillet,  par  le maire de la commune, Moussa Ali Fatala, joint par le RJDH. Selon lui, ces hommes armés seraient les éléments du rebelle tchadien Baba-Laddé  dispersés  au mois de février dernier.

D’après le témoignage du maire,  deux éléments de ce groupe armé qui auraient déserté seraient des éléments de Baba-Laddé associés à d’autres groupes de bandits. « Ils  ont pour cibles les Forces armées centrafricaines, et non la population civile », a-t-il indiqué.

Le maire précise que les cultivateurs effrayés par le mouvement de ces hommes armés quittent les champs et reviennent vivre en ville.

« La population vit dans l’inquiétude et prend des  risques pour  se rendre aux champs, travailler et revenir. On constate aussi qu’un  nombre  important des éléments  de l’armée  tchadienne, bien équipée en armes de guerre, se trouvent à la frontière Centrafrique-Tchad, prêts à la traque de ces hommes », a ajouté la même source.

Du côté centrafricain, poursuit le maire Moussa Ali Fatala, la gendarmerie et les officiers des Forces armées centrafricaines sont informés de la présence de ces troupes, mais aucune  réaction de leur part n’a été constatée jusqu’à présent ».

 

Bakouma : Deux personnes interpellées relativement à l’affaire CAWA

 Eric Mararv

 

Bakouma, 31 juillet 2012 (RJDH) – Deux personnes ont été interpellées et sont en voie d’être transférées à Bangui au terme d’une deuxième mission d’enquête judiciaire sur la mort de 13 personnes, survenue en mars, dans une concession minière de la société de safari CAWA, à Bakouma (sud – est), et sur l’attaque récente de la société AREVA.

Selon des informations communiquées, ce mardi 31 juillet, par le porte-parole de la société CAWA, Jacques Aïmoussa, les deux arrestations seraient en lien avec le meurtre des 13 personnes survenues sur le territoire de la société Cawa.

Par ailleurs, le président de l’Association des parents des victimes, Faustin Bandoulou, aurait été la cible d’une attaque de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, le samedi 21 juillet,  à 30 kilomètres du village de Ndénguilo, sur l’axe de la société Cawa.

À cette occasion, les forces armées centrafricaines ont été interpellées, mais n’ont pu localiser les éléments de la LRA.

Cette deuxième mission d’enquête, conduite par le bataillon B2, une unité de la garde   présidentielle chargée d’enquêtes spéciales, a été menée par le commandant Guy Serge Wondi.

 

 

Boali : Formation des volontaires de la Croix-Rouge

 

Boali, 31 juillet 2012 (RJDH) – L’atelier de formation axé sur la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH/SIDA, qui a regroupé plus d’une trentaine de volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine venus de Bangui et des provinces, a pris fin, le lundi 30 juillet, à Boali.

Cet atelier de formation a permis à ces volontaires de s’approprier des acquis nécessaires sur le respect des personnes vivants avec le VIH/SIDA. L’atelier a aussi exploré le respect des différentes étapes dans l’élaboration de projets qui concernent ces personnes malades et la mise en exergue de leurs problèmes.

C’est la Croix-Rouge centrafricaine, avec l’appui financier du Comité International de la Croix-Rouge, dans l’organisation de cet atelier de trois jours.

 

 

Mbaïki : Des leaders communautaires engagés dans la prévention du choléra

Mbaïki, 31 juillet 2012 (RJDH) – Des leaders communautaires ont été entretenus sur la prévention du choléra par l’épidémiologiste Patrick Gamba, au cours d’une réunion tenue le samedi 28 juillet, en présence de la sous-préfète de Mbaïki (centre-sud), Edith Yolande Ohokodélambo.

« Le manque de latrines et d’eau potable dans les villages riverains, de même que l’absence d’hygiène corporelle, environnementale et alimentaire, sont des facteurs de contamination », a expliqué Patrick Gamba

Dans ses explications aux leaders, l’épidémiologiste a mis l’accent sur le mode de contamination, comment l’éviter, et comment adopter un comportement pour une bonne mesure préventive.

Il a aussi rappelé aux leaders communautaires qu’ils doivent être des interprètes auprès de leur communauté respective.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 00:05

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Birao : Les droits humains sont méconnus de la population

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Birao, 3O juillet 2012 (RJDH) – Le catéchiste de la paroisse Saint-Pierre de Birao, Jules Pierre Gambo, dans un entretien réalisé la semaine dernière, avec l’envoyé spécial du RJDH,  estime que les femmes ne sont pas bien considérées dans la communauté.

« Les femmes s’occupent de la maison. On ne les considère pas. Les enfants non plus ne jouissent pas de leurs droits »,  a affirmé Jules Pierre Gambo.  Selon lui, l’ignorance des droits humains  par les chefs du foyer fait que les droits ne  sont pas respectés.  Il souhaite que  le gouvernement  ou les structures de droits de l’homme mettent en place un programme de sensibilisation ou de formation dans la localité afin de mieux sensibiliser la population sur cette thématique.

La ville de Birao n’a pas encore compris ce que sont les droits de l’homme, affirme pour sa part, Bernard Zackarias Mbangué, président préfectoral de l’Observatoire centrafricain des droits de l’Homme (OCDH), dans la préfecture de la Vakaga.

«  Les mœurs font que ces droits, poursuit la même source, sont ignorés de la majorité de la population et qu’une bonne partie de la population continue à subir des sévices, des viols, des exactions et d’autres formes d’abus ».

Zackarias Bernard Mbangué conclut en disant que ces violations continuent d’avoir lieu dans cette localité parce que le bureau sous-préfectoral de l’OCDH, mis en place en 2008, n’a pas pu œuvrer pour dénoncer les violations des droits, à cause des conflits.

«  Empêché par le conflit militaro-politique, ce bureau a peur de se faire remarquer par les rebelles en excursion ou les bandits. Il n’a donc pas fonctionné », a-t-il avancé comme explication.

 

Obo : Destruction de munitions pour lance-roquettes

Obo, 30 juillet 2012 (RJDH) – L’armée ougandaise a procédé, le dimanche 29 juillet, à une destruction des munitions des lance-roquettes à 12 kilomètres de la ville d’Obo (sud-est), vers l’aérodrome Nginingini, sur l’axe Obo-Mboki.

Le lieutenant Okuruck, de l’armée ougandaise, a précisé que les munitions détruites appartiennent aux rebelles de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony, en fuite dans la localité.

« Les munitions utilisées par les ennemis portent toujours malheur, d’où la nécessité de détruire ces armes », a-t-il ajouté pour justifier cet acte.

Bambari : Démantèlement d’une barrière sur l’axe Bangui

Bambari, 30 juillet 2012 (RJDH) – Le samedi 28 juillet, la population a assisté au démantèlement de la barrière de Kidjigra, située en plein cœur de Bambari, sur l’axe Bangui, deux semaines après la publication de la commission Justice et paix de Bambari sur le démantèlement des barrières illégales.

A cet effet, le cantonnement forestier de Bambari a adressé, le 17 juillet, une correspondance à tous les agents forestiers qui sont sur les cinq barrières de la localité, les invitant à ne plus percevoir de taxes sur le bois de chauffe lorsqu’intercepté aux barrières.

Quelques personnes interrogées à ce sujet se sont dites satisfaites de la réaction des autorités concernant le démantèlement des barrières illégales.

Le vice-président de la commission épiscopale Justice et paix de Bambari, Désiré Fernand Kpaho, s’est  réjoui des actes positifs posés par les autorités des forces de défense et de sécurité.

« Ces actes témoignent du fait que les autorités locales ont pris en compte les doléances de la population. Cependant, beaucoup reste à faire », a-t-il  conclu.

 

Bambari : Plus de 50 mois de retard de paiement pour le personnel municipal

Bambari, 30 juillet 2012 (RJDH) – Les salaires du personnel de la mairie accusent cinq mois de retard, en dépit de la mise en place, le 22 février, d’un nouveau comité de gestion.

« Depuis la mise en place de ce nouveau  comité de gestion, ils n’ont pas versé au personnel un seul mois de salaire. Nous avons même déjà totalisé 55 mois de retard de salaires », a déploré un membre personnel sous le couvert de  l’anonymat.

Selon la même source,  la mairie de  Bambari ne disposerait d’aucun compte en banque. Mais, estime cette source, avec la mise en place du nouveau bureau de trésorerie, le personnel de la mairie devrait pouvoir récupérer son salaire.

Le personnel de la de a mairie accusait déjà 50 mois de retard de paiement avant la mise en place d’un nouveau comité de gestion censé améliorer la situation. Mais cette nouvelle équipe n’a pu verser un mois de salaire, d’où un total de 55 mois d’arriéré de salaire.

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 18:38

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Obo : Des médicaments pour l’hôpital préfectoral

Obo, 28 juillet 2012 (RJDH) – L’ONG Merlin a donné une quantité importante de produits pharmaceutiques à l’hôpital préfectoral de la ville d’Obo, le vendredi 27 juillet.

Le médecin chef de l’hôpital préfectoral d’Obo, le docteur Romaric Zarambaud, a expliqué que ces produits vont renforcer la prise en charge médicale de la communauté, surtout en matière d’accès aux soins.

Par ailleurs le docteur Zarambaud s’est dit inquiet de l’augmentation des cas de paludisme dans la ville, depuis le mois de juin,  malgré la distribution des produits antipaludiques.

D’après les informations recueillies, les zones les plus touchées sont le quartier Gbambito, les quartiers situés sur l’axe Obo-Mboki, et la cité des personnes déplacées.

Une vaste campagne de lutte contre l’insalubrité sera lancée dans la ville, a annoncé le jeudi 26 juillet dernier, le maire d’Obo, Joseph Kpéssikani, lors d’une réunion avec les notables et les chefs de quartiers et villages, afin de réduire les cas de paludisme.

 

Bangui : Des dons pour des enfants en difficultés

Bangui, 28 juillet 2012 (RJDH) – L’association  ‘’Vivre en société’’ a fait un don de matériel aux associations et centres de prise en charge des enfants en situation difficile,  le vendredi 27 juillet.

Ce don est composé entre autres d’ordinateurs, de médicaments, de lits, de matelas et des vêtements.  Les structures bénéficiaires de ce don sont le complexe pédiatrique de Bangui, le centre de la mère et de l’enfant, le centre de l’enfant HDP Joseph Gody, l’ONG Action pour la compassion en Centrafrique et l’orphelinat des sœurs oblates de Saint Charles.

Le directeur du complexe pédiatrique de Bangui, le docteur Jean Chrysostome Gody s’est réjoui de ce don qui va, selon lui, soulagé son service qui a des problèmes de lit.

L’association Vivre en famille est une structure qui intervient dans la prise en charge des enfants vulnérables, notamment en matière d’adoption des enfants orphelins et handicapés et le parrainage des actions humanitaires.

Bambari : Pas de ration alimentaire pour les prisonniers depuis un mois

Bambari, 28 juillet 2012 (RJDH) – Les prisonniers de la ville de Bambari (centre-est) ne reçoivent pas leur ration alimentaire depuis un mois, de sorte qu’ils se livrent au vol pour survivre.

« Nous avons constaté avec regret que les multiples cas de vol enregistrés dans la ville proviennent des prisonniers. Ils sortent la nuit en complicité avec les gardiens de la maison d’arrêt pour aller voler la population », a déploré Jean-Claude Zoupana, commissaire de la police de la sous-préfecture de Bambari, qui confirme la rupture de la prise en charge des détenus depuis plus d’un mois.

D’après les informations recueillies par Radio Linga, les détenus sont privés de ration parce que la direction de la prison n’a pas reçu le crédit d’alimentation de la part du ministère de la justice Un gardien de prison qui a requis l’anonymat a expliqué que les prisonniers se retrouvent dans les quartiers pour voler parce que les portes de la geôle sont en mauvais états.

 

Bouar : L’explosion d’une grenade fait un blessé grave

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Bouar, 27 juillet 2012 (RJDH) – Un jeune homme âgé de 17 ans a été grièvement blessé à la suite de l’explosion d’une grenade, le jeudi 26 juillet, au camp militaire Leclerc de Bouar (ouest).

Selon la mère de la victime, épouse d’un militaire habitant ce camp, le jeune homme s’amusait avec ses frères dans une maison inhabitée lorsque l’incident s’est produit. « J’ai entendu une détonation  dans la maison, je suis courue pour voir ce qui s’est passé,  et j’ai retrouvé mon fils allongé au sol, couvert de sang », a-t-elle expliqué.

Dans cet incident la victime a perdu son testicule droit ainsi que son pouce de la main droite et des blessures graves au niveau du visage.  La grenade dont il s’agit se trouverait dans la maison abandonnée.

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 23:38

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de l’homme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

Bangui : MSF lutte contre le paludisme et autres maladies dans le sud-est

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Bangui, 25 juillet 2012 (RJDH) – La question du paludisme, des infections respiratoires, de la diarrhée  et la formation des agents de santé communautaires, a été au centre des activités de la mission d’une équipe de l’ONG Médecin Sans Frontière (MSF), basée à Mboki, d’après un communiqué reçu du service de communication de cette organisation.

Cette équipe MSF de Mboki a sillonné la préfecture du Haut- Mbomou (sud-est) pour sensibiliser la population sur ces différentes maladies. Le déplacement a permis également d’assurer la prise en charge des personnes atteintes du paludisme et de chercher à connaitre les causes de cette maladie qui sévit dans le sud-est de la République centrafricaine.

A cet effet, des agents de santé communautaire des communes de Zémio, de Mboki et de Djéma ont été formés à la prise en charge de ces maladies, car ces communes ne disposent pas de structures sanitaires et des personnels soignants.

« Dès notre arrivée à Mboki, nous avons constaté que l’hôpital était presque abandonné. Il n’existait aucune structure sanitaire. Il y a aussi un manque de produits de première nécessité pour les personnes souffrant du paludisme, des infections respiratoires et de la diarrhée », a expliqué Claude Bitaronga, infirmier de MSF de Mboki.

Ces agents de santé communautaire formés par MSF, auront pour tâche de sillonner les quartiers, les villages, les marchés et aussi des églises afin de sensibiliser la population à se faire soigner à l’hôpital en cas de syndrome de cette maladie.

« Nous essayons de sensibiliser les femmes enceintes sur les complications qui peuvent arriver lors des accouchements à la maison, et sur la conduite à tenir pendant la grossesse. Nous sillonnons tous les quartiers de Mboki pour faire la sensibilisation. Parfois nous nous rendons aussi dans des églises  le dimanche pour sensibiliser les gens », a déclaré Paul Nicaise Sadouyo, agent de santé communautaire dans le projet de MSF à Mboki.

Berberati : Le soin des petits en danger à l’hôpital

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Berberati, 25 juillet 2012 (RJDH) – Les agents de santé de l’hôpital préfectoral de Berberati ont refusé de travailler, depuis le  lundi 23 juillet,   pour des raisons de conflit de compétence et d’intérêt ; ce qui joue sur la prise en charge des enfants malades.

« La plupart des infirmités des enfants de la sous-préfecture de Berberati sont liées à des mauvaises ou non-respect des techniques de soin par le personnel. Certains infirmiers ne savent pas faire des injections. Ce qui cause des cas d’infirmité chez les petits enfants », a souligné un infirmier qui a requis l’anonymat.

Pascal Doé, président du conseil de gestion de l’hôpital de Berberati et Rémy Fédangamon, préfet de la Sangha Mbaéré, sont en train de chercher à résoudre le problème, pour que les activités reprennent.

 

Mbaïki : Pénurie de sucre sur le marché

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Mbaïki, 25 juillet 2012 (RJDH) – La pénurie de sucre remarqué à Bangui affecte aussi la ville de Mbaïki (sud), chef-lieu de la préfecture de la Lobaye.

Les informations recueillies par Radio Songo révèlent que les quelques rares boutiques qui en disposent ont augmenté les prix. Sur deux magasins visités,  1 kilogramme de sucre coûte 1200 FCFA au lieu de 800 FCFA.

Un consommateur qui a requis l’anonymat s’est plaint de la hausse du prix et s’est interrogé si le respect de l’arrêté de gel de prix des produits de première nécessité du ministère du commerce.

«Quelle disposition  prendre pour que la mesure prise par le ministère du commerce puisse être appliquée, afin de permettre aux Centrafricains d’avoir des produits de première nécessité à prix abordable ? », s’est-il interrogé.

Bangui : Les correspondants communautaires du RJDH en formation

 un journaliste centrafricain en formation de linstitut pano

 

Bangui, 25 juillet 2012 (RJDH) – Au total 16 correspondants du Réseau des journalistes pour les droits de l’homme (RJDH), venus de l’intérieur du pays prennent part, depuis le lundi 23 juillet, à un atelier de formation sur « le correspondant en état d’alerte ».

Initié  par l’ONG internationale Internews, cet atelier de cinq jours vise à « maintenir en état d’alerte les correspondants du RJDH, afin de  recueillir les informations (humanitaires et des droits de l’homme) pour le réseau », a fait savoir  Roger Clavet, chef du programme d’Internews qui assure la formation.

Selon lui, ces correspondants auront à  aiguiser leurs outils de collecte. Et comme ils sont les yeux et oreilles du RJDH dans leurs localités respectives, « nous pensons qu’une telle formation pourra développer chez eux des réflexes pour sélectionner les éléments d’information les plus signifiants de leurs communautés », a-t-il indiqué.

Evrard Bondadé, secrétaire général de l’Observatoire centrafricain des droits de l’homme (OCDH), invité pour présenter les activités de son organisation en matière de défense et de protection des droits de l’homme a fait savoir que le but de tout ce travail commun est d’améliorer les conditions de vie de la population en luttant contre toutes les formes de violation de  ses droits.

Il a aussi rappelé aux correspondants l’importance de  la neutralité dans leur travail quotidien, la vérification des informations avant la diffusion, mais aussi la rapidité dans la publication de l’information. Car une information qui arrive à temps peut permettre de sauver des vies, a-t-il ajouté.

Il faut signaler que cette formation qui regroupe les correspondants venus des localités où il n’y a pas de radios communautaires, est la deuxième après celle qui a eu lieu d’avril à mai à Bambari.

Rappelons qu’en dehors de onze radios communautaires avec lesquelles il travaille, le RJDH dispose également d’un réseau de correspondants communautaires dans des zones dépourvues de radios communautaires. Ceux-ci contribuent à la recherche des informations humanitaires et des droits de l’homme à travers le pays.

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Centrafrique-Presse.com - dans Dépêches
25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 00:20

 

 

 

 

Réseau des journalistes pour les Droits de lhomme en République Centrafricaine (RJDH-RCA)

 

Ndélé : quatre éléments indisciplinés de l’UFDR transférés à Bangui

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Ndélé, 24 juillet 2012 (RJDH) – Quatre éléments du groupe armé de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), basés dans le village de Léméné (nord-est), qui ont attaqué le lundi 16 juillet, le camp safari de Christophe Lomé à 22 kilomètres de la base militaire de Ndélé, ont été transférés à la section de recherche et d’investigation (SRI) à Bangui.

Ces combattants avaient été attrapés la semaine dernière, alors qu’ils s’étaient livrés à une  opération de braquage au sein de safari de Christophe Lomé. Après environ une semaine de détention à Nadélé, ceux-ci viennent d’être transférés à Bangui où ils devront répondre de leurs actes.

« Les éléments de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), mal  intentionnés doivent eux-aussi répondre de leurs actes devant les autorités compétentes », a indiqué leur leader, Abdoulaye Issène, de retour de Bangui après une mission à Ndélé depuis le samedi 21 juillet.

Pour ce lui, « l’arrestation et le transfert des éléments mal intentionnés de UFDR à Bangui servira de leçon aux autres, car nul n’est au-dessus de la loi. Nous sommes dans un pays de droit et lorsqu’on veut violer la loi, les documents juridiques sont là », a-t-il  conclu.

 

Obo : Evaluation des conseillers militaires américains

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Obo, 24 juillet 2012 (RJDH) – Une équipe des chercheurs culturels américains est  à Obo (nord-est),  depuis la semaine dernière dans le cadre de suivi et évaluation des conseillers américains basés sur place, a annoncé la Radio Zéréda  après une réunion de sécurité tenu le  lundi 23 juillet.

« Cette mission permet de voir la cohabitation des forces des Etats Unis et la population autochtone, en vue d’améliorer les relations entre ces deux groupes », a expliqué  l’envoyé spécial des Etats Unis à  Obo.

Selon lui, « l’équipe d’évaluation ne fait pas partie des forces américaines,  mais  permet d’informer la population sur le travail fait par les  conseillers américains surplace à Obo qui est celui d’encadrer les forces armées centrafricaines et ougandaises dans la lutte contre la LRA de Joseph Kony ».

Lors des dernières réunions de sécurité, « l’on a  constaté l’absence des forces armés centrafricaine (FACA), et celles des forces Ougandaises », a souligné un sous-officier américain.

 

Bangui : Les étudiants réclament la reprise des cours

  Université Bangui amphi Fac des Lettres

 

Bangui, 24 juillet 2012 (RJDH) – Les étudiants de l’Université de Bangui réclament ce 24 juillet 2012, la reprise des cours, suspendus depuis une semaine à cause de la grève des enseignants. Pour eux, la décision des enseignants du supérieur de reconduire leur grève, le jeudi 19 Juillet a une répercussion négative  sur les activités académiques.

Suite à la décision des enseignants du supérieurs, de reconduire la grève qu’ils ont entamée la semaine dernière, pour une durée illimitée, les étudiants de leur côté, revendiquent leur droit à l’éducation et à la formation.

« Nous réclamons seulement notre droit à l’éducation et à la formation. Nous demandons au gouvernement et aux partenaires au développement, de répondre aux revendications des enseignants, afin que les activités reprennent normalement », a expliqué Eric Térékani, étudiant en droit.

Arnaud Yaliki, étudiant en lettres modernes, explique que la grève des enseignants qui revendiquent entre autre le versement de leur frais de vacation et la revalorisation de leur salaire est légitime. Mais ce sont les étudiants qui subissent plus de conséquences. Cette grève intervient au moment où certaines facultés sont en période d’examens, alors que d’autres n’ont pas encore terminé l’année.

Certains étudiants accusent le gouvernement d’être à l’origine de la crise actuelle que traverse l’Université de Bangui, car pour eux le gouvernement n’a pas tenu à sa promesse.

« Pour nous, c’est le gouvernement qui est responsable de cette grève. Nous sommes prêts à sortir sur la route si rien n’est fait, dans les jours à venir. Nous sommes largement en retard sur les autres pays qui nous entourent », a déclaré une étudiante qui a requis l’anonymat.

Les enseignants revendiquent l’application de la grille portant statut particulier des enseignants du supérieur et aussi le paiement de leur frais de vacation.

 

Birao : Un vieillard raconte sa nostalgie de la ville

 

Birao, 24 juillet 2012 (RJDH) – El Had. Abdel Mounine Oumar, un vieillard âgé de 78 ans, a raconté l’historique de la vie dans la  préfecture de la vakaga (nord-est), avant les conflits armés qui ont dévasté cette partie de la République centrafricaine. L’entretien a eu lieu  le mercredi 18 juillet à Birao avec notre envoyé spécial.

Né vers 1934, El Hadj Abdel Mounine Oumar n’a jamais mis pied à l’école moderne. Toutefois, il a fréquenté l’école coranique comme la plupart des ressortissants de la Vakaga qui est un peuple islamisé. Il affirme avoir pratiqué l’agriculture, l’élevage et le commerce avant  d’être rattrapé par l’âge.

A 78 ans, il ne s’occupe maintenant que de petites activités agricoles. Il explique que la préfecture de la Vakaga était une ville touristique. « On trouvait toute sorte d’animaux, la nourriture était en abondance et les gens mangeaient à leur à faim. La cuvette de manioc ou du  sorgho, entre autre se vendait à 1000 FCFA contre 3500 FCFA à ce jour», a-t-il ajouté.

Pour le septuagénaire, la situation actuelle de la préfecture de la Vakaga et celle de la ville de Birao qui connait une crise alimentaire est déplorable, si on se fie à son passé légendaire en matière de nourriture.

El Hadj Abdel Mounine Oumar explique que les conditions de vie de la population se sont dégradées  parce que la région  est devenue « un champ de batail des différents groupes armés. Des hommes en arme circulent librement et commettent des exactions sur la population. Cette insécurité ne permet pas à la population de travailler la terre comme avant ».

En dehors des groupes armés, il évoque le cas des éleveurs soudanais armés, en transhumance, qui détruisent les champs avec leurs bœufs.

« Cette situation ne permet pas à la population de cultiver », constate-t-il. Pour lui, ce sont là les causes de la crise alimentaire qui sévit actuellement dans la Vakaga.

El Hadj. Abdel Mounine Oumar, termine en demandant au gouvernement et aux humanitaires de jeter un coup d’œil sur la population de Birao, et de lutter contre les groupes armés et les éleveurs soudanais en transhumance dans la région.

 

Bangui : Evolution galopante du paludisme

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Bangui, 24 juillet 2012 (RJDH) – Les centres de santé de la ville de Bangui ont constaté l’évolution croissante du paludisme, en 2ème trimestre. Celui de Lakouanga, manque de produits de prise en charge pour les victimes de cette maladie.

« Le stock du coartem est en rupture il y a trois jours. C’est dangereux pour les malades victimes du paludisme. De surcroît, la statistique, prouve que le nombre augmentent de jour en jour », a souligné Aurelie-Nenette Bango sage-femme, major du centre de santé de Lakouanga.

Selon elle, « c’est alarmant. Nous avons enregistré 838 cas chez les enfants de 0 à 5 ans, et 3471 cas chez ceux de 6 ans et plus, ce 2èmetrimestre 2012 », a-t-elle précisé.

La statistique du centre de santé de Mamadou-Mbaïki (km5) est de 466 cas chez la classe de 0 à 5 ans.

« Les cas de victimes du paludisme est en hausse. L’insalubrité et la stagnation des flaques d’eau sur la route, dans les vieilles boites sont les causes de cette progression. Les moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée étaient distribuées. Mais la plupart a été vendue par le bénéficiaires », a expliqué un responsable du centre de santé de Mamadou-Mbaïki.

Le service de l’assainissement est à pied d’œuvre pour la sensibilisation de la population du 3ème arrondissement.

« Nous avons mené des multiples sensibilisations, passant de ménage en ménage pour leur expliqué le danger du paludisme. Au cours de nos activités, nous avons constaté que les ordures sont tout près des cuisines, des flaques d’eau sont aux alentours des maisons. Les moustiques sont à l’aise », a souligné Gabriel Monséna, chef de service adjoint de l’assainissement au centre de santé de Mamadou-Mbaïki.

Ces centres ont lancé un appel auprès du gouvernement et aux ONG de leur venir en aide pour lutter contre le paludisme, qui évolue progressivement.

 

Bangui : La présence du paludisme en hausse chez les enfants

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Bangui, 23 juillet 2012 (RJDH) – Au total 6550 cas de paludisme ont été enregistrés chez les enfants de zéro à cinq ans, d’avril à juin 2012, soit 44,33% de malades consultés, au centre de santé urbain de Bédé-Combattant dans le 8èmearrondissement de Bangui.

Ces données ont été communiquées ce lundi 23 juillet par le Docteur Jacques Mohénam,  médecin chef du centre de santé urbain de Bédé-Combattant, au cours d’un entretien avec le RJDH.

«Le paludisme gagne du terrain au quartier Combattant. C’est sérieux, cette zone est couverte d’insalubrité, des flaques d’eau sont partout dans les quartiers, des latrines sont en mauvais état, à cela s’ajoute le manque de moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée, dans la plupart des ménages », a-t-il dit pour justifier la résurgence du paludisme en pleine capitale.

Alors que l’utilisation des moustiquaires imprégnées reste le moyen de prévention du paludisme le plus efficace, il estime que celles qui ont été distribuées en 2011 n’ont pas couvert tous les ménages d’une part ; et les ménages qui en on bénéficié l’ont utilisé à d’autres fins.

Le Docteur Jacques Mohénam, a expliqué que le centre a été obligé d’organiser la prise en charge de certaines familles. D’abord à travers des sensibilisations puis la distribution des médicaments antipaludiques, notamment le coartem.

« Nous lançons un appel au gouvernement, aux ONG œuvrant dans le domaine de lutte contre le paludisme de venir en aide à la population de Combattant afin de lutter contre cette maladie qui affecte surtout les enfants », a conclu le médecin.

 

Boali : Le paludisme, première cause de mortalité infantile et maternelle dans la région sanitaire N°1

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Boali, 24 juillet 2012 (RJDH) – Le paludisme est la première maladie qui affecte les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes, d’après le bilan des cadres des districts sanitaires de la région sanitaire N°1, dans leur première réunion tenue du 21 au 22 juillet à Boali (centre-ouest).

Cette réunion est aussi une occasion de ces cadres d’évaluer les activités de coordination de la surveillance des maladies intégrées et des ripostes. « D’après la lecture des  données présentées sur les surveillances dans notre région, le paludisme vient en premier lieu ensuite  la diarrhée et les autres maladies ciblées par le programme élargie de  vaccination (PEV) », a précisé le docteur Donatien Bonizoui, directeur de la région sanitaire n° 1.

Selon lui, il s’agit pour les cadres de la région sanitaire n°1  de faire le bilan des activités en matière de surveillance et le programme élargi de vaccination. Et   par la même occasion examiner  toutes les activités réalisées au début depuis le début d’année en cours.

« Nous devons aussi identifier les problèmes qui a entravé la bonne marche des activités et proposer des mesures dans un plan que nous allons mettre en œuvre pour corriger ou rattraper les indicateurs que nous n’avons pas pu réaliser », a jouté le docteur Donatien Bonizoui.

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