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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 03:35

 

 

Nicolas et Michel

 

 

 

 

Libération   2 avril 2013 à 15:30 Par AFP

 

La situation reprend progressivement son cours normal à Bangui après le coup d'Etat du Séléka qui a chassé le président François Bozizé. Le nouveau pouvoir espère obtenir l'appui des Etats de la région lors d'une réunion à N'Djamena.

 

Un début de normalisation était en cours mardi à Bangui où la situation reste précaire alors que le gouvernement traverse quelques turbulences à la veille du très attendu sommet de N’Djamena sur la Centrafrique.

 

Les nouvelles autorités - le président Michel Djotodia issu de la rébellion, comme le Premier ministre Nicolas Tiangaye représentant de l’opposition - avaient appelé à une reprise mardi de l’activité administrative et économique. Des milliers de gens se déplaçaient à pied dans la ville, signe d’une reprise de la vie quotidienne. Néanmoins, cette reprise n’était que partielle à Bangui, où de nombreuses administrations sont restées fermées. Magasins et sociétés privées cherchaient plus à remettre leurs locaux en état qu’à servir les clients, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

«Nous voulons bien reprendre les activités mais la présence de ces hommes en armes nous inquiète encore», a confié à l’AFP le propriétaire libanais d’un magasin du centre-ville. A la société publique d’électricité Enerca (Energie centrafricaine), un employé a expliqué :«Il y a beaucoup d’appels de clients nous demandant des interventions(de réparation) mais tous nos véhicules ont été volés».

 

Le secteur bancaire, jugé crucial par les opérateurs, n’est pas encore actif. Les succursales de Western Union ou la CBCA (Commercial Bank on Central Africa), ont ouvert leur porte mais promettent de distribuer de l’argent qu’à partir mercredi. Quant à la sécurité, des tirs sporadiques continuaient à être entendus dans la capitale. Le cantonnement des troupes de la rébellion Séléka, toujours très présentes en ville, a commencé. Le président Djotodia a symboliquement visité mardi un commissariat, demandant à ses troupes de s’en retirer.

 

«Logique de désarmement»

 

«Il faut qu’ils libèrent les locaux de la police parce que si on demande au gens de reprendre leur service et que les locaux sont occupés (...). Il faut qu’ils partent dans les différents sites de cantonnement», a déclaré Michel Djotodia. Des files d’attente étaient visibles à l’entrée de différentes casernes occupées par le Séléka. Il s’agissait à la fois d’hommes des troupes régulières regagnant leurs unités, comme demandé à la radio nationale, mais aussi de jeunes voulant intégrer les rangs du Séléka.

 

«Nous sommes dans une logique de désarmement», a souligné une source proche du Premier ministre, espérant que le Séléka ne continuera pas à recruter. Sur le plan politique, le gouvernement a connu son premier accroc avec l’annonce de la coalition de l’opposition qu’elle suspendait sa participation au gouvernement d’union nationale.

 

Des représentants du parti du Premier ministre Tiangaye, mais aussi du Mouvement du Libération du peuple centrafricain (MLPC), principal parti d’opposition, ont signé ce document, affirmant agir au nom de leurs formations. Cette déclaration a été aussitôt démentie par le Premier ministre Tiangaye, et plusieurs ténors de cette opposition au président déchu François Bozizé.

 

«Moi, président du parti de la Convention républicaine pour le progrès social, je ne suis pas au courant de la décision qui a été prise par ce collectif. Mon parti n’est pas concerné», a réagi Nicolas Tiangaye. Au moins six des neuf ministres issus de l’opposition (sur les 34 que compte le gouvernement) ont confirmé leur participation au cabinet, toujours selon le Premier ministre.

 

Le Premier ministre devait se rendre dans l’après-midi à N’Djamena, chez le puissant voisin tchadien sans qui rien ne se fait en Centrafrique, pour le sommet mercredi de la Communauté Economique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). «Nous attendons que les chefs d’Etat de la CEEAC comprennent la situation extrêmement difficile dans laquelle se trouve le pays et aident la RCA à sortir de cette crise», a souligné Tiangaye.

 

Le président Djotodia, dont le coup de force a été condamné par la communauté internationale, ne devrait finalement pas s’y rendre. Le sommet pourrait permettre de trouver un cadre légal à la situation politique en Centrafrique où la Constitution est suspendue. «Il ne faudrait pas qu’on déshabille ou humilie M. Djotodia. Il ne faut pas oublier qu’il y a 3 000 Séléka en ville», rappelle une source proche du gouvernement.

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 02:01

 

 

 

Tiangaye et Mboli Goumba Bangui-copie-1


 

RFI   mardi 02 avril 2013

 

Ce lundi 1er avril, neuf partis de l’opposition à François Bozizé déclarent qu’ils suspendent leur participation au nouveau gouvernement d'union nationale, une annonce faite par le ministre de l'Elevage Joseph Bendounga. Les signataires de ce communiqué considèrent que le gouvernement d’union nationale a été réuni sans concertation et qu’ils ne sont pas suffisamment représentés. Une micro-crise qui semble déjà en passe d’être réglée ce mardi 2 avril.

 

Cinq ministres de l’ex-opposition étaient reçus ce matin par le Premier ministre, Nicolas Tiangaye dont le parti est lui-même signataire du communiqué publié hier. Pour eux, pas question de suspendre leur participation au gouvernement. La décision prise par le collectif de l’ex-opposition ne les concerne pas.

 

Martcel Loudegué, le ministre de l’Education, issu des rangs du MLPC (Mouvement de libération du peuple centrafricain) a sa propre lecture de ce nouvel épisode de la vie politique centrafricaine : « Lorsqu'un enfant pleure, il demande que le père ou la mère le prenne. Et si on ne le prend pas vite, il se met à casser les choses dans la maison et ça attire l'attention ». Et d'expliquer, « c'est pour eux, une manière très forte d'appuyer sur la sonnette pour que, soit le Premier ministre, soit le Président puisse les recevoir ».

 

Responsabilités

 

Avant de s’envoler pour le sommet de Ndjamena, le Premier ministre Nicolas Tiangaye assure qu’il n’hésitera pas à prendre ses responsabilités à l’égard de ceux qui ne se présenteront pas au Conseil des ministres prévu la semaine prochaine.

 

En clair, si ceux-ci ne viennent pas participer aux travaux du gouvernement, ils seront révoqués. Une menace qui résonne comme un test pour faire le tri entre ceux qui ont des motivations politiques et ceux qui espèrent uniquement des postes souvent financièrement très rentables.

 

Sur le terrain, toujours l'insécurité

 

 Le rétablissement de la sécurité se fait toujours attendre dans le pays. C'est le cas de la ville de Mbaïki à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bangui, la capitale. Selon le général Noureldine Adam, le nouveau ministre d'Etat chargé de la Sécurité, les pillages et les exactions constatées à Mbaïki ne sont pas le fait de la Seleka mais d'éléments d'un autre groupe armé dirigé par Abdoulaye Miskine.

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 00:14

 

 

 

 Crépin Mboli-Goumba

      Crépin Mboli-Goumba pointé du doigt par ses camarades de l'ex-opposition

 

 

 

BBC Afrique 1 avril, 2013 - 16:33 GMT

 

Michel Djotodia, nouvel homme fort de Centrafrique (à gauche) avec Nicolas Tiangaye, le Premier ministre, à Bangui le 30 mars 2013.

 

L’ex-opposition centrafricaine a décidé se suspendre sa participation au nouveau gouvernement d’union nationale, dévoilé dimanche par le Premier ministre Nicolas Tiangaye.

 

Au terme d’une réunion lundi du collectif regroupant 9 partis politiques, l’opposition s’est déclarée lésée par les 8 ministères qui lui ont été attribués, qualifiés d’”insignifiants”.

 

L'ex-opposition réclame aussi un réaménagement du gouvernement afin de pouvoir gérer des ministères plus importants.

 

“On n'a pas du tout été consulté”, s’insurge Jean Edouard Koyambounou, porte-parole du collectif de l'opposition démocratique.

 

“On a appris par la voix des ondes la liste du gouvernement. Ça a été un grand étonnement pour nous, surtout que le Premier ministre est issu de nos rangs”, a t-il ajouté.

 

Composé de 34 membres, le gouvernement comprend 9 ministres issus de la coalition rebelle Séléka, 8 issus de l'ancienne opposition et un ex-proche du président déchu François Bozizé.

 

Les autres portefeuilles sont répartis entre la société civile et différentes mouvances politiques.


Michel Djotodia, nouvel homme fort du pays, s’est adjugé le ministère de la Défense.

 

 

 

NDLR : L'ex-opposition a parfaitement de monter les enchères. Une injustice inacceptable. Quels sont les états de services dans la lutte contre la bozizie d'un Charles Armel Doubane qui se retrouve au ministère des finances ? Durant les dix années de règne de Bozizé il a été son conseiller diplomatique puis son ambassadeur aux Nations Unies. Pendant ce temps, un Joseph Bendounga resté au pays, se faisait soit tabasser par les GP de Bozizé ou était régulièrement menacé de mort. Quels risques a pris Charles Armel Doubane. Plusieurs responsables de l'ex-opposition pointent un doigt accusateur vers le PM Nicolas Tiangaye qui d'après eux, se serait laisser manipuler par Crépin Mboli-Goumba dont le parti ne serait réduit qu'à sa modeste personne et qui s'est néanmoins "autobombardé" disent-ils, Ministre d'Etat tout en plaçant quatre de ses parents de Rafaï et Zémio dans le gouvernement à savoir, Georges Bozanga aux finances, Charles Armel Doubane aux affaires étrangères, et d'illustres inconnus comme Anne Victoire Yakoussoubé déléguée aux AE, Pafait Kongo délégué à la régionalisation. L'ex-opposition on le voit, renoue avec ses vieux démons de la division. 

 

 

 

Centrafrique: l'opposition suspend sa participation au gouvernement

 

 

Tiangaye-et-Mboli-Goumba-Bangui-copie-1.jpg

 

 

Par RFI lundi 01 avril 2013

 

 

En Centrafrique, l'opposition a annoncé lundi 1er avril qu'elle se retirait du gouvernement d'union nationale annoncé dimanche soir. Un gouvernement principalement issu de la rébellion, de l'opposition et de la société civile, composé de 34 membres, mais que l'opposition juge déséquilibré.

 

Joseph Bendounga, opposant et ancien maire de Bangui, joint par RFI, explique les raisons du retrait de l'opposition du nouveau gouvernement.

 

« Le constat de l’opposition démocratique par rapport au gouvernement Tiangaye 2 a été très amer. L’opposition démocratique s’est réunie toute la journée, a décidé de la suspension de la participation de ses membres au gouvernement Tiangaye 2. Cette décision concerne les huit ministres de l’ex-opposition démocratique et l’association Londo qui fait 9.

 

Nous demandons la redéfinition du contour de la transition, de fixer une feuille de route précise pour la gestion de cette période de transition, et troisièmement que les consultations en vue de la mise en place du gouvernement d’union nationale de transition se fassent selon les règles de l’art et non le Premier ministre dans son pupitre qui décide et affecte les postes ministériels comme si l’opposition démocratique centrafricaine est son employé ». 

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 16:52

 

 

 

Djoto-Droko.jpg

 

 


BANGUI AFP / 30 mars 2013 15h03 - Le nouvel homme fort de Centrafrique, Michel Djotodia, a affirmé samedi, lors d'un discours public à Bangui, qu'il remettra le pouvoir en 2016, au terme d'une période de transition de trois ans et appelé à l'union et à la tolérance.

 

Je demande à Dieu tout-puissant de nous donner la force et l'intelligence à moi et mon Premier ministre (...) de bien gérer la Centrafrique pendant les trois ans à venir. Nous allons remettre le pouvoir à celui qui viendra nous succéder, a-t-il déclaré en sango, la langue nationale, devant 2.000 à 3.000 personnes venues manifester leur soutien au nouveau régime.

 

Dans une allusion aux anciens dignitaires du régime de François Bozizé, il a lancé un appel patriotique et fraternel à tous ceux qui ont pris le chemin de l'exil de revenir au pays. Il n'y aura pas de chasse aux sorcières car nous devons ériger la tolérance, le pardon et le dialogue en méthode de gestion des affaires de l'Etat.


Après une première offensive de la rébellion en décembre, un accord de paix avait été signé le 11 janvier à Libreville entre le pouvoir, la rébellion et l'opposition prévoyant la formation d'un gouvernement d'union nationale.


Selon cet accord, les hommes qui conduisent la transition du pays ne peuvent se présenter au scrutin présidentiel de 2016.


« Je lance un vibrant appel à l'endroit de la communauté internationale, aux pays amis et particulièrement à la France pour une assistance humanitaire en faveur des populations », a ajouté M. Djotodia. La veille, il avait insisté sur le rôle de l'Union européenne, qui nous donne 80% des aides extérieures.


Le président a également mis en garde les auteurs de pillages et destruction de biens, qui seront traduits devant les instances compétentes.


J'espère être le dernier chef rebelle président de la Centrafrique, a lancé M. Djotodia. Auparavant, il s'était exprimé en français, soulignant: si nous nous retrouvons à la tête de l'Etat, ce n'est pas, croyez-moi, par une quelconque ambition politique mais par devoir national.

 

Dès la prise de la capitale par le Séléka, Michel Djotodia s'était posé en nouveau maître du pays. Cet ancien fonctionnaire ayant basculé en 2005 dans la rébellion a expliqué qu'il comptait diriger la Centrafrique pendant trois ans, jusqu'à l'organisation d'élections.

 

Annonçant la suspension de la Constitution et la dissolution de l'Assemblée nationale, il a précisé qu'il allait légiférer par ordonnances.


Le Premier ministre issu de l'opposition, Nicolas Tiangaye, qui dirigeait le gouvernement d'union nationale depuis deux mois, a été reconduit dans ses fonctions mercredi par M. Djotodia.

 

Evoquant l'insécurité qui règne dans le reste du pays, il a assuré que dans deux à trois mois, nous allons chasser la LRA (Armée de résistance du Seigneur, mouvement rebelle ougandais particulièrement sanglant) du pays.



M. Djotodia a appelé tous ceux en brousse qui connaissent des gens qui commettent des exactions à leur demander de cesser, faisant référence à la LRA, aux coupeurs de route ainsi qu'aux éléments rebelles isolés.



(©) 

 

 

 


Centrafrique: Michel Djotodia promet de rendre le pouvoir dans trois ans

 

RFI samedi 30 mars 2013

 

En République centrafricaine, le nouvel homme fort du pays, Michel Djotodia, a laissé entendre hier, vendredi 29 mars, en conférence de presse, qu’il ne serait pas candidat à l’élection présidentielle prévue en 2016. Ce samedi matin, il a été encore plus clair : il a affirmé que dans trois ans, il allait remettre le pouvoir à quelqu’un d’autre.

 

Avec notre envoyé spécial à Bangui

 

 

Etait-ce son ambition initiale ou bien le fruit des pressions en interne et de la communauté internationale ? Difficile à dire, mais Michel Djotodia l’a cette fois clairement annoncé : il ne sera pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Ce samedi matin, dans une déclaration en Sango, la langue nationale, il a demandé à Dieu de lui donner la force et l’intelligence de diriger la République centrafricaine pendant les trois ans à venir et après, promet-il, quelqu'un d’autre viendra prendre la relève.

 

Cette annonce a été faite devant plusieurs milliers de Banguissois, mobilisés ce matin dans le centre-ville pour une manifestation de soutien aux nouvelles autorités. Des officiels de la Seleka, le Premier ministre, des ministres de toutes tendances, y compris pro-Bozizé, des jeunes, des vieux, des femmes, des handicapés, le collectif des victimes de licenciement abusif, des diplômés sans emploi, le président des pauvres qui ne l’est pas tant que ça, des danseuses aux hanches tournoyantes, ont pu également entendre Michel Djotodia prendre d’autres engagements.

 

Le nouvel homme fort centrafricain a une nouvelle fois lancé un appel à la concorde religieuse et politique. Il a également réitéré son engagement à rétablir la sécurité et promis de chasser la LRA, l’Armée de résistance du seigneur, du pays d’ici trois mois.

Une semaine après son coup de force, Michel Djotodia multiplie les déclarations de bonnes intentions. Il lui faudra désormais les concrétiser par les actes.

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 22:43

 

 

 

Djotodia et Nourredine

 

 

 

COLLECTIF DES PARTIS ET ASSOCIATIONS POLITIQUES

DE L’OPPOSITION DEMOCRATIQUE

************

 

DECLARATION

 

 

            Les Partis et Associations Politiques de l'Opposition Démocratique portent à la connaissance de l'opinion nationale et internationale ce qui suit :


Le Dimanche 17 mars 2013, le Général Noël Léonard ESSONGO, Représentant du Médiateur Son Excellence Monsieur le Président Denis SASSOU NGUESSO, Président la République du CONGO, Médiateur de la CEEAC dans la crise centrafricaine en compagnie des hauts représentants du système des Nations Unies en République Centrafricaine notamment :


le BINUCA

l'Union Européenne

l'Union Africaine

la FOMAC

Le Ministre en charge de l’Administration du Territoire 

les ministres responsables de la coalition SELEKA,


ont effectué à Sibut, une mission de prise de contact avec les troupes de la SELEKA à l'effet de discuter des modalités pratiques de l'application des Accords de Libreville qui tardent dans leur exécution en raison d'un manque de volonté politique.


Malheureusement, et contre toute attente, l'Etat Major de la coalition SELEKA a retenu à SIBUT ses cinq (5) ministres leaders et responsables.


Cette situation déplorable qui porte les germes d'une reprise des hostilités aux conséquences fâcheuses appelle de la part du Collectif de l'Opposition Démocratique les observations suivantes :


D'une manière générale, les Accords de Libreville qui devraient permettre la stabilité politique, la concorde nationale et une paix durable, n'ont jamais cessé d'être violés en premier et d'autorité le Président de la République, par le Général François BOZIZE et la majorité présidentielle.

 

De la déclaration de principe des parties prenantes aux négociations.

 

Cette déclaration oblige les parties prenantes aux négociations à :


- respecter solidement la déclaration des Chefs d'Etat en ce qui concerne cette crise;


- cesser les hostilités sans délai et sans condition;


- ouvrir les corridors humanitaires pour permettre aux organismes humanitaires d'apporter aide et assistance aux populations sinistrées;


- respecter les droits de l'Homme, singulièrement ceux de l'enfant et de la femme et  s'abstenir de tout acte de violence sexuelle exercée sur les femmes d'une part, et l'enrôlement des enfants soldats, d'autre part;


- mettre fin à la constitution des milices, à la distribution des armes et procéder au démantèlement des milices existantes ..


Ces engagements ne sont pas respectés par le Président de la République le Général François BOZIZE, la majorité présidentielle et plus particulièrement les milices dénommées :


COCORA de Lévy YAKITE, Cadre du KNK ;


COAC de Stève YAMBETE, Lieutenant des Forces Armées Centrafricaines, Chargé de Mission  au Ministère de la Jeunesse et des Sports ;


ANTI BALAKA basée à DAMARA, créée et entretenue par le ministre de la Sécurité, de l’Emigration, de l’Immigration et de l’Ordre Public, Josué BINOUA et qui pourchasse, dépouille et tue les peulhs et les convoyeurs de bétail.

 

2. De l'Accord de Cessez-le-feu

 

Cet accord en ses articles 1, 2 et 3 dispose :

 

l'arrêt immédiat et l'abstention de toutes compagnes médiatiques à nuire aux efforts visant à faire valoir l'esprit de fraternité et de la concorde nationale;


la libération des prisonniers politiques et de guerre;


les parties s'engagent à retirer toutes les armes ainsi que toute unité militaire ou faction armée non démobilisée.


Une fois de plus, le Président de la République le Général François BOZIZE continue de violer allégrement cet accord en autorisant des battages médiatiques contre la SELEKA et l'opposition démocratique; et a tenu des discours incendiaires le 8 mars à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme et le 15 mars 2013, l’anniversaire de sa prise de pouvoir par le coup d’Etat sans aucune retenue digne de ses fonctions de chef d'Etat; de refuser  de libérer  les prisonniers politiques et de guerre comme l'a fait la SELEKA et de distribuer des armes pour une guerre  programmée de longue date.

 

3. De l'Accord Politique


Cet Accord est aussi violé au quotidien. En effet, le Général François BOZIZE multiplie de basses manœuvres afin de déstabiliser le gouvernement d'union nationale par :          

 

- les nominations par décrets muets des caciques du KNK dans les forces de défense et de sécurité;


- les nominations unilatérales à des fonctions civiles au mépris de l’esprit de l’Accord politique;


- la modification substantielle de la liste des membres du gouvernement;


- l'interdiction de l'accès de la Radio nationale au Ministre SELEKA en charge de la Communication par la Garde Présidentielle;


- les nominations unilatérales des Directeurs de Cabinet, des Chefs de Cabinet et des Directeurs Généraux à l’insu des Chefs des Départements Ministériels


- la reprise des émissions injurieuses, inciviques et partisanes animées par les griots du Président de la République le Général François BOZIZE,


Enfin, tout le spectacle qui a entouré ignominieusement la nomination du Premier Ministre et la composition marathon du Gouvernement d'Union Nationale.


Aujourd'hui, les observateurs de la vie politique nationale observent que toutes les conditions sont réunies pour la reprise des hostilités.


Cependant, le Collectif de l'opposition démocratique pense qu'il est possible de s'abstenir de toutes velléités de règlement de compte et déplore les traitements cruels, inhumains et dégradants infligés aux populations centrafricaines et appelle les parties belligérantes à la retenue.


En outre, il exige l'application intégrale des Accords de Libreville en vue d'une paix durable et de la concorde nationale pour le bien être du peuple centrafricain pris en otage et qui n'a que trop souffert.


Enfin, le Collectif de l’Opposition Démocratique réitère ses condoléances les plus émues à toutes les familles éprouvées et celles qui continuent de souffrir .

 

Fait à Bangui le,

 

Ont signé :

 

 

signatures-partis-opposition-20-mars-2013.JPGsignatures-partis-opposition-20-mars-2013.2-JPG.JPG

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 14:02

 

 

 

 

PM-Nicolas-Tiangaye.JPG

 

 

 

DU 19 MARS 2013

 

 

Centrafricaines, Centrafricains, Chers compatriotes,

 

 

Le 17 mars 2013, cinq Ministres du Gouvernement d’Union Nationale en mission à Sibut ont été retenus par les éléments de la coalisation rebelle de la SELEKA. Ces derniers ont lancé un ultimatum de 72 heurs au Gouvernement menaçant de reprendre les hostilités.


Face à ce nouveau développement, le Gouvernement d’Union Nationale tient à apporter les éléments suivants, nécessaire à la compréhension de la situation actuelle :


Lors du sommet extraordinaire de la CEEAC à N’DJAMENA, il a été convenu que la rébellion SELEKA revienne à sa position,  initiale et engage un dialogue politique en vue de la recherche d’une paix durable ;


C’est ainsi qu’à Libreville, des Accords ont été signés le 11janvier 2013 entre la majorité Présidentielle, la Coalisation SELEKA, l’Opposition  démocratique, les militaro-politiques non combattants et la Société civile.


Aux termes de ces Accords :


ARTICLE 5 : Le Gouvernement d’Union Nationale est chargé notamment de :


Restaurer la paix et la sécurité ;


° Organiser les élections législatives anticipées après la dissolution de l’Assemblée nationale ;

 

° Réorganiser les forces de défense et de sécurité ;

 

° Réorganiser l’administration territoriale ;

 

° Réformer le système judiciaire ;

 

° Poursuivre le processus de DDR et de la RSS avec le concours et l’assistance de la Communauté internationale ;


° Engager des réformes économiques et sociales.

 

Article 13 : Les forces de la coalisation SELEKA s’engagent à se retire des villes occupées et à abandonner la sécurité.


Article 14 : Le Gouvernement s’engage à libérer les personnes arrêtées en relation avec la crise sécuritaire.


Article 15 : Les milices sont dissoutes sur l’ensemble  du territoire National.


Article 17 ; Les éléments armés doivent être cantonnés dans les localités convenues de commun accord sous la supervision de la MICOPAX.


Article 18 ; Les Etas Membres de la CEEAC œuvreront avec le Gouvernement  centrafricain pour le retrait progressif du territoire national de toutes les troupes étrangères non communautaires en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain.

 

Centrafricaines, Centrafricains, Chers compatriotes,


Lors du Sommet extraordinaire  de la CEEAC à N’DJAMENA, il a été convenu que la rébellion SELEKA revienne à sa position initiale et engage un dialogue politique en vue de la recherche d’une paix durable.


C’est ainsi qu’à Libreville, des Accord ont été signés le 11 janvier 2013 entre la Majorité Présidentielle, la Coalition Séléka, l’opposition démocratique, les militaro-politique non combattants et la Société Civile.

 

Article19 : Les Partis au présent Accord, s’abstiennent de tout recours à la force pour le règlement de leurs différends.


Article 20 : En cas de litige ou de désaccords dans la mise en œuvre du présent Accord, les parties recourent à l’arbitrage du Comité  de Suivi et si nécessaire à la Conférence des Chefs d’Etat de la CEEAC.


Relativement à ces accords, un Gouvernement d’Union Nationale a été  mis en place, cinq postes ministériels ont été attribués à la Coalition Séléka, un Comité de Suivi a été institué.


Depuis quarante huit heures, de nouvelles revendications qui n’ont jamais figuré dans les Accords de Libreville sont formulées par la Coalition de Séléka, à savoir : l’intégration dans les forces de défense et de sécurité de deux mille combattants, la reconnaissance des grades obtenus dans la rébellion.


Devant ces événements, le Gouvernement entend poursuivre la recherche de la paix par le dialogue, seule solution à la crise actuelle, car les conséquences de cette crise sont dramatiques. Un million cinq cent mille de nos concitoyens sont devenus déplacés internes et vivent dans des conditions nécessitant une assistance humanitaire urgente. Les populations civiles sont victimes de graves violations des Droits de l’Homme : assassinats, viols, pillages et vols, etc.


S’ouvrant inlassablement pour la réconciliation nationale, le Gouvernement réaffirme par la même occasion, sa totale confiance à son Excellence IDRISS Deby ITNO, Président en exercice de la CEEAC et à son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Médiateur dans la crise centrafricaine dont le Représentant est à Bangui depuis le 07 Mars et suit l’évolution de la situation.


Le Gouvernement lance donc un appel pressant à la coalition Séléka pour que l’esprit de dialogue qui a prévalu à Libreville puisse demeurer et conduire à l’application sereine et responsable des termes desdits accords.

 

Le Gouvernement demande également à la coalition Séléka de libérer les Ministres retenus afin de participer aux négociations, car les Accords de Libreville proscrivent tout recours à la force comme moyen de règlement des différends liés à la crise.


Il reste ouvert à toute discussion sur les revendications de la coalition Séléka faisant l’objet de l’Accord politique de Libreville.


De même, il est prêt à examiner dans les prochaines heures, la question de la libération des prisonniers dont il attend la liste.


Le réaménagement technique du Gouvernement peut également être envisagé dans les mêmes conditions.


Tous les autres points de divergence seront soumis au Représentant du Médiateur de la crise centrafricaine.


Le Gouvernement continue de compter sur la disponibilité de nos partenaires traditionnels qui nous ont accompagné jusqu’à la date d’aujourd’hui afin de nous éviter des conséquences humanitaires désastreuses.


Quant à vous chers compatriotes, vous qui souffrez dans vos chairs, le Gouvernement ne vous oublie pas et ne ménage aucun  effort pour abréger vos souffrances.


Nous croyons fermement, qu’entre filles et fils du même pays, il est possible de se parler et d’arriver à un accord de paix durable pour le développement de notre patrie.


Vive la République Centrafricaine.


Je vous remercie.

 

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 16:11

 

 

 

logo MLPC

 

 

 

Ziguele-Martin.JPG

 

 

 

DECLARATION DU PRESIDENT DU MLPC LORS DE LA REUNION DU COMITE AFRIQUE DE L'INTERNATIONALE SOCIALISTE A NIAMEY-NIGER- 17-18 MARS 2013

 

 

Le MLPC tient à réaffirmer son soutien politique total et sans réserve au peuple malien dans l'épreuve en cours, et salue l'intervention des troupes françaises, appuyée par des forces africaines, pour permettre à ce pays frère d'échapper  aussi bien à la balkanisation qu'à une recolonisation par des forces criminelles et obscurantistes.


Ce qui est fait pour le Mali aujourd'hui grâce à la solidarité à la fois internationale et interafricaine est un motif d'espoir pour tous les républicains et les démocrates africains. Cela nous rassure dans l'espoir que le pire n'est jamais sûr, si les femmes et les hommes de bonne volonté, décident de prendre leurs responsabilités devant l'histoire.


Cependant, il est clair qu'il appartient aux forces politiques maliennes, et principalement à la grande famille des forces politiques progressistes maliennes, de rendre irréversible, dans l'unité, le processus de refondation de l'Etat malien. J'ai pu vérifier sur le terrain, en toute humilité, qu'un très grand nombre de démocrates et de républicains maliens œuvrent pour cet objectif. Le soutien de mon parti le MLPC, ainsi que mon modeste soutien leur sont acquis. Parce que soutenir le Mali aujourd'hui, c'est nous soutenir nous -même,  car il ya d'autres Mali qui s'ignorent en Afrique subsaharienne, et que l'opinion africaine et internationale oublie. C'est le cas de mon pays, la République centrafricaine. 


  En effet, en décembre 2012, quatre mouvements de rébellion localisés dans le Nord-est de mon pays la République centrafricaine, ont repris les hostilités contre le pouvoir central de Bangui, motifs pris du fait que les engagements pris par le gouvernement centrafricain dans le cadre des Accords de Paix de Libreville de 2007 et 2008 n'étaient pas respectés.


En moins de deux semaines, les forces rebelles coalisées ont pris plus d'une dizaine de villes, occupant onze préfectures sur les seize que compte le pays, et il a fallu l'interposition d'urgence des forces tchadiennes à moins de 100 kms de Bangui, pour empêcher la chute de la capitale. Aujourd'hui encore, ce sont ces forces, appuyées par celles d'autres pays de la CEEAC dans le cadre de la MICOPAX, qui tentent de faire respecter l'accord de cessez-le-feu signé à Libreville le 11 janvier 2013, en même temps qu'un Accord Politique.


Cet Accord Politique qui vise principalement à ramener la paix et la sécurité sur toute l'étendue d'un territoire national à réunifier, afin de soulager les populations civiles en détresse, prévoit les principales dispositions suivantes:


- la désignation d'un Premier Ministre issu de l'opposition démocratique, et qui ne peut être démis pendant une période de transition d'une année renouvelable;


- la composition d'un Gouvernement d'Union nationale composées des parties prenantes aux négociations de paix que sont: la majorité présidentielle, l'opposition démocratique, la coalition rebelle SELEKA, la société civile, et les politico-militaires non combattants;


- l'organisation des élections législatives anticipées dans un délai d'un an;


- l'interdiction faite au Président actuel de la République, au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement d'Union nationale d'être candidats aux élections présidentielles de 2016.

 

Le Premier Ministre, issu de l'opposition démocratique dont il était le Coordonnateur, a été nommé en la personne de Maître Nicolas TIANGAYE. Celui-ci a formé un Gouvernement d'Union Nationale composé des parties prenantes à la crise centrafricaine, mais déjà pour la formation de ce gouvernement, le Général Président François BOZIZE a délibérément signé un décret officialisant un gouvernement en plusieurs points différents de la proposition faite par le Premier Ministre. Ceci fut la première violation de l'Accord de Libreville, et sera suivie d'autres violations dont la liste suivante n'est pas exhaustive:


l'insécurité dans la ville de Bangui entretenue par des milices se réclamant ouvertement du pouvoir alors que les Accords de Libreville ont formellement demandé aux parties signataires, dont la Majorité Présidentielle, de dissoudre toutes les milices;


la reprise d'une rhétorique de guerre totalement aux antipodes des termes et de l’esprit des Accords de Libreville et qui ne peut que faire le lit de nouveaux affrontements armés ;


du blocage de toutes natures du fonctionnement de l'appareil d'Etat, tels que l'unilatéralisme des actes  présidentiels pris en dehors des conseils de Ministres et en tout cas non contresignés par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le  refus de certains agents de l'Etat d'obéir à leurs ministres, l'interdiction "manu militari" faite au Ministre de la Communication d'accéder à la station de la Radio d'Etat qui est pourtant sous sa tutelle ; et enfin de la déperdition organisée des recettes fiscales de l'Etat.

 

En fait, le Général Président François BOZIZE , par ses actes et ses déclarations diverses, a clairement pris l'option de fragiliser le Gouvernement d'Union Nationale, dans le secret espoir de revenir au statu quo ante, c'est-à - dire à la situation antérieure aux Accords de Libreville

 

La situation s'est brusquement détérioré hier dimanche 17 mars 2013, avec le retrait des ministres membres de la Coalition rebelle SELEKA qui ont quitté Bangui pour rejoindre leurs troupes stationnés à moins de deux cent kms de Bangui, et ont lancé un ultimatum de trois jours au pouvoir pour satisfaire leurs revendications, faute de quoi cette Coalition rebelle marcherait sur Bangui.

 

La situation est à ce point grave que sans une intervention forte et immédiate des Chefs d'Etat de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) et sans une impulsion robuste donnée par la Médiation, le processus de reconstruction de notre pays risque de s'enliser et de tourner court.


Le prix de cet échec sera d'abord bien sûr payé par le peuple centrafricain,  qui a déjà trop souffert depuis près de dix ans de troubles majeurs à sa sécurité. En cherchant de manière délibérée et orchestrée à faire échouer et à disqualifier l'issue politique patiemment élaborée par de bonnes volontés nationales et internationales pour faire face à la grave crise que connait notre pays, les forces conservatrices à l'œuvre contre le Gouvernement d'Union Nationale prennent la très lourde responsabilité de remettre à l'ordre du jour de nouveaux affrontements guerriers et une recrudescence de l'insécurité sur tout le territoire centrafricain.


Notre Parti le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain appelle solennellement et très respectueusement les partis frères de l'Internationale Socialiste, à user de leur influence pour amener dès aujourd'hui les Chefs d'Etat et de Gouvernement de la CEEAC à se réinvestir en urgence dans le dossier centrafricain et à compléter l'accord obtenu grâce à eux le 11 janvier 2013 à Libreville par une série de décisions qui permettraient d'obtenir les résultats suivants:


- la libération des prisonniers politiques;


- la dissolution effective de toutes les milices, notamment dans la capitale, et de redonner effectivement le monopole de la restauration de la loi et de l'ordre aux Forces de Défense et de Sécurité, qui doivent rester sous le contrôle du pouvoir politique et non d'un parti politique ou d'un clan particulier;

 
- la récusation de tout oukase sur les nominations des responsables civils et militaires de l'Etat, et de réaffirmer le droit pour tous les membres du Gouvernement d'Union Nationale à choisir leur cabinet en accord avec le Premier Ministre, Chef du gouvernement;


- le respect du principe républicain selon lequel les nominations au sein de l'appareil d'Etat doivent faire l'objet d'un consensus entre le Président de la République chef de l'état et le Premier Ministre, Chef du gouvernement;


- le réaménagement technique du gouvernement pour faire justice aux différentes plaintes émanant des composantes du Gouvernement d'Union Nationale, et faciliter la poursuite de l'objectif essentiel qui est la réalisation du cahier des charges défini par les Accords de Libreville ;


- la réitération des engagements de toutes les parties, notamment ceux portant sur une politique appropriée de développement du Nord-est de notre pays et un processus de Désarmement- Démobilisation et Réinsertion(DDR) responsable et généreux;


- l'appui sans réserve au processus de reconstruction de l'appareil d'Etat sur l'ensemble du territoire qui passe nécessairement par un travail interministériel intense coordonné par le Premier Ministre, Chef du gouvernement dont l'autorité doit être reconnue par toutes les parties. Cet objectif ne peut être atteint dans une démarche délibérée et entretenue de division accrue et d'insubordination de l'appareil  d'Etat.


La légitimité du Gouvernement d'Union Nationale étant issu des Accords de Libreville parrainés par la CEEAC, avec le soutien politique constant de l'Union Africaine (UA), de l'Union Européenne(UE), de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de l'Organisation des Nations-Unies (ONU), le  MLPC redit avec force que seule une implication urgente et renouvelée des chefs d'Etat de la CEEAC dont les initiatives heureuses de décembre 2012 et janvier 2013 ont évité à la République centrafricaine de basculer dans le chaos, appuyée par la communauté internationale, permettra d'avancer dans cette voie de la réunification, de la pacification et de la stabilisation de notre pays, et à terme de redonner la parole et sa fierté au peuple centrafricain meurtri, divisé et déboussolé.

                                                                 

                                                                        Niamey, Niger

                                                                        18 mars 2013

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 02:44

 

 

 

Bozizé en difficulté

 


Bangui, 19 mars 2013 (CAP) -  Alors qu’il est incapable de gérer la crise en cours dans le pays,  Bozizé Yangouvonda qui prend tout le monde pour des dupes, a annoncé sans détour dans son message adressé en langue nationale sango à la population le 15 mars dernier au stade 20.000 places à Bangui, qu’il veut se présenter une fois de plus à la présidentielle de 2016. « (…) S’ils veulent être présidents, ça doit être par la voie des urnes et ils doivent d’abord me battre en 2016 » a ouvertement et clairement dit François Bozizé. Voilà qui est dit et tous ceux qui croyaient que BOZIZE quitterait le pouvoir en 2016 doivent en être pour leurs frais.  



A travers cette prise de position, on a vu les Yambete et consorts très galvanisés à poursuivre leur mission qui consiste à modifier la constitution de la République centrafricaine. En utilisant la jeunesse. C’est ainsi que Yambété vient de mettre à la tête du Conseil national de la jeunesse un autre Gbaya du nom de Kpéfio sous la bénédiction de Riva afin de mener à bien leur mission.



On les voit d’ailleurs se lécher les babines après s’être partagés même inégalement les 80 millions de Bozizé car, sur 100 millions de F CFA sortis du trésor public et donnés par Bozizé à Yambété, ce dernier a présenté seulement 20 millions officiellement à la jeunesse lors de cette fameuse conférence-débat qui s’est terminée en queue de poisson au stade. Et c’est toujours cette jeunesse qu’on a tendance à duper à tous les coups sur laquelle on veut marcher pour grimper au sommet. 

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 19:21

 

 

 

Mboli-Goumba-porte-parole.JPG

 

 

POINT DE PRESSE DU MINISTRE DE L’EQUIPEMENT, DES TRAVAUX PUBLICS ET DU DESENCLAVEMENT


PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT


MAITRE CREPIN MBOLI-GOUMBA


13 MARS 2013

 

 

Mesdames et Messieurs de la presse,


J’ai plaisir à vous accueillir aujourd’hui dans cette salle de presse, qui servira désormais de cadre aux échanges réguliers entre le gouvernement et vous.


Le Gouvernement d’Union Nationale, mis en place le 3 février 2013 suite à la signature de l’Accord de Libreville du 11 Janvier 2013, considère les journalistes comme des partenaires sur le chemin de la pacification du pays, de la démocratie et de la relance économique.

 

Il y aura donc entre vous et nous un contact permanent.


Nous aurons un point de presse à une cadence mensuelle. Naturellement, en fonction des exigences de l’actualité, d’autres points de presse seront organisés pour vous permettre de connaitre la position officielle du gouvernement.


Vous connaissez le contexte de la mise en place du Gouvernement d’Union nationale : l’attaque et l’occupation  par la coalition Seleka à partir du 10 décembre 2012 de plusieurs localités du Nord de notre pays, les négociations de Libreville, la signature de l’Accord de Libreville sur la résolution de la crise politico-sécuritaire entre la coalition Seleka, la Majorité présidentielle, l’Opposition démocratique, les Politico-militaires non Combattants et la Société Civile.

 

A travers cet Accord, les Centrafricains ont voulu lancer au monde entier un message clair : nous ne sommes pas que capables du pire, nous pouvons aussi nous réconcilier avec nous-mêmes et nous mettre au travail.


La mission dévolue au Gouvernement est résumée à l’article 5 de l’Accord de Libreville, lequel stipule que le « Gouvernement d’Union Nationale est chargé notamment de : restaurer la paix et la sécurité, organiser les élections anticipées après la dissolution de l’Assemblée nationale, réorganiser les forces de défense et de sécurité, réorganiser l’administration territoriale, réformer le système judiciaire, poursuivre le processus de DDR et de la RSS avec le concours et l’assistance de la communauté internationale, engager des réformes économiques et sociales.


Comme vous le voyez, il s’agit là d’un vaste chantier, d’autant plus que la durée de réalisation de cette mission est d’un an renouvelable.


Mais à la vérité, ce qui est décrit à l’article 5 précité n’est plus ni moins que de redevenir un pays normal, où chaque citoyen vaquerait paisiblement à ses activités, dans le respect de ses croyances, dans une république solidaire cimentée par des valeurs communes.


Maintenant, il convient de dire que l’application d’un Accord de paix n’a jamais été un chemin tranquille, dans aucun pays au monde. Cependant, il y a des limites à tout, et une différence notable entre les difficultés inhérentes à l’application d’un Accord et la volonté de ne pas l’appliquer.


Comme vous le savez, depuis le 11 mars 2013, les villes de Bangassou et de Gambo, dans le Sud-Est sont passées sous contrôle rebelle, après plusieurs heures de combats.  La population, livrée aux pires exactions, a été jetée sur la route, à pied, vers Bakouma et vers Rafai et Zémio.


A ce jour aucun bilan n’est disponible, ces deux localités étant coupées du monde. Nous pouvons simplement imaginer la tragédie que vivent les habitants de ces deux localités, comme les autres, avant eux.


Le Gouvernement condamne dans les termes les plus fermes ces attaques et occupations, qui interviennent après celle de Sido.


Il s’agit d’un énième coup de canif dans le fragile tissu de l’Accord de Libreville.  En agissant de la sorte, nous manquons à notre parole, celle de ne plus recourir à la force et aux armes pour régler nos problèmes.  Nous l’avons dit à Libreville, et le monde entier a applaudi.


Aujourd’hui, le doute, je dirai même le scepticisme s’est installé dans les esprits. Et le monde entier recommence à désespérer de nous, ce peuple prompt à tout casser, à faire la guerre, incapable de régler pacifiquement ses problèmes.


Comment ne pas comprendre, quand même le cantonnement n’a pu se faire jusque-là, ce qui aurait constitué, sans conteste, un signal fort.


Aussi imparfait qu’il puisse être, l’Accord de Libreville demeure la seule chance qui nous reste, l’unique voie pouvant nous permettre de consolider la paix,  d’éviter la désintégration de l’Etat et garantir notre existence en tant que peuple uni.


Depuis sa mise en place, le Gouvernement a pourtant eu à faire face à des difficultés, qui sont autant de défis sociaux : la situation des vacataires au niveau de l’Education Nationale, qui réclament trois ans d’arriérés, la grève du personnel contractuel qui représente plus de 50% du personnel total. 


Le Gouvernement a partiellement réglé le problème des vacataires, en prenant un arrêté d’intégration. Nous avons hérité de ce problème, qui date d’il y a trois ans déjà, et n’avons pas voulu nous défiler. Un décaissement de plus de 815 millions FCFA a été fait, reparti entre les vacataires du supérieur (566 000 000 FCFA) et du secondaire (249 000 000 FCFA), c’est vous dire l’effort consenti, surtout dans un contexte difficile. Le retard constaté est dû au toilettage nécessaire de la liste des vacataires.  Figurez-vous, sur cette liste se trouvaient des noms de maçons, mécaniciens, etc…., qui ont payé pour être là et qui sont supposés enseigner nos enfants !  Dieu merci, ce nombre ne dépasse pas celui de vrais enseignants.


Le personnel contractuel réclame quant à lui 4 mois de salaires. Leurs revendications sont légitimes. Elles seront honorées.


Sans pour autant chercher des excuses, nous voulons simplement faire comprendre aux uns et aux autres que ce gouvernement n’a été mis en place que depuis un mois. Car quand j’entends parler certains, j’ai la nette impression d’avoir été là depuis un an. Les retards constatés sont dus aux difficultés constatées  dans la mise en pratique des mesures d’assainissement des finances publiques. Nous les exhortons à reprendre le travail et à continuer les négociations, surtout qu’ils ont la chance d’avoir un Ministre issu de leur rang, compétent et qui défend leurs intérêts.


Le Gouvernement tient également à présenter ses condoléances les plus émues, ainsi que ses excuses aux familles éprouvées dans la fusillade causée par un élément de la police centrafricaine.


Cet élément, ayant surpris son épouse dans un dancing avec un autre homme, a ouvert le feu sur elle, sur des passants et s’est ensuite donné la mort.


Nous condamnons cet acte qui tant à éloigner davantage les forces de l’ordre de la population.


Voilà,   Mesdames, Messieurs de la presse, l’économie de ce que j’avais à vous dire.


Je vous remercie.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 03:39

 

 

 

 

Crépin Mboli-Goumba

 

 

RFI mardi 12 mars 2013

 

Le gouvernement centrafricain confirme que des éléments de la Seleka, la coalition rebelle signataire des accords de Libreville, ont pu prendre lundi matin 11 mars le contrôle de Bangassou dans le sud-est du pays, près de la frontière avec la République démocratique du Congo. Selon le porte-parole du gouvernement, Crépin Mboli-Goumba, c'est un convoi de sept véhicules chargés d'hommes qui est entré dans la ville. Les FACA, les Forces armées centrafricaines qui s'étaient postées en dehors de Bangassou pour la défendre, ont finalement dû se replier plus à l'est sur Bakouma. Les autorités de Bangui condamnent cet acte qui intervient selon elles alors que les revendications des rebelles sont en train d'être prises en charge.

 

« Le gouvernement condamne fermement ces attaques ... Il est absolument incompréhensibles que la Seleka se livre à ce genre d'attaques. »

 

Crépin Mboli Goumba  Porte-parole du gouvernement

 

 

NDLR : En dépit de cette prise de position du porte-parole du gouvernement d’union nationale, on constate avec étonnement qu’un autre membre du gouvernement en l’occurrence le ministre Josué BINOUA en tant que ministre assurant l’intérim du ministre délégué à la défense (le général Antoine GAMBI) a encore signé un autre communiqué diffusé ce même lundi 11 mars. Le moins qu’on puisse dire est qu’il y a en quelque sorte deux gouvernements aujourd’hui à Bangui. Celui dirigé par François BOZIZE YANGOUVONDA et le second dirigé par le PM Nicolas TIANGAYE. Dans quel pays sommes-nous ?

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