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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 02:01

La lancinante et rampante stratégie de recolonisation et de conquête amorcée il y’a quelques années de l’Afrique et du Centrafrique  par la Chine est-elle en train de passer à une vitesse supérieure ?

Le cas de la République centrafricaine est édifiant et interpelle à plusieurs égards. Les observateurs avertis n’hésitent plus à faire le parallèle entre cette stratégie venue de l’Est et celle qui a permis la colonisation de l’Afrique au début de l’ère industrielle. Il y’a un parfum du déjà vu, même si les anciens ne sont plus là pour  témoigner dans un pays ou l’espérance moyenne de vie ne dépasse pas 40 ans.

Tous les ingrédients sont réunis pour que le grand rendez-vous de l’Afrique et de la Chine ait lieu dans un exercice de charme désuet.

Dons divers, construction de stades, d’écoles ou d’hôpitaux, emprunts sans conditions, promesses alléchantes. Dans un contexte de crise économique mondiale difficile, la Chine sait là où frapper en Centrafrique et elle le démontre d’une manière presque arrogante mais désintéressée dit-elle. Une manière de dire aux Centrafricains : « vous voyez de quoi nous sommes capables en si peu de temps. Avec nous, vous gagnez du temps. Ce que les autres, entendez les occidentaux ne vous ont pas fait en deux siècles de collaboration, nous pouvons vous le faire et ce gratuitement. »

Les Centrafricains sont conquis, le message est clair, ils sont conquis par tant de pragmatisme et de générosité au point que quelques uns de nos compatriotes pensent déjà sérieusement se reconvertir au confucianisme. Les  gouvernants toujours opportunistes essaient de récupérer le retour de cette manne tant bien que mal pour faire oublier les affres d’une gestion aventureuse  et irresponsable. Les élites et autres intellectuels en ont perdu de leur sens critique au point qu’ils attendent impatiemment les prochaines donations de la Chine pour s’en aller gaillardement et sans pudeur  se rendre à l’ambassade de la Chine pour signer les protocoles d’un accord aliénant et servile.

Jamais un peuple à travers ces gouvernants que celui de la République centrafricaine et  ses élites n’ont autant collaboré et participé à la recolonisation des leurs. Tous les moyens médiatiques et politiques sont mis au service de cette nouvelle reconquête, exactement comme les colons avaient autrefois utilisé et manipulé certains chefs traditionnels et coutumiers. Il ne se passe pas un jour dans les médias centrafricains où l’on ne parle des dons de la chine à la République centrafricaine. Radio Pékin n’aurait pas fait mieux. Pékin n’en espérait pas autant de cette propagande gratuite conduite par les autorités locales eux-mêmes à longueur de journée.

Confronté à un contexte mondial difficile et à une impérieuse nécessité de satisfaire ses besoins énergétiques dictées par une politique expansionniste, la Chine a besoin de la riche terre de l’Afrique et du Centrafrique.

A l’exemple de la colonisation occidentale, la Chine emprunte les mêmes schémas. Les appellations ont changé  mais le principe est resté le même, celui de conquérir des territoires riches en matériaux de tout genre en usant de subterfuges ou des prétentions humanistes. Une fois conquis, de  soumettre ses populations afin de prendre  ou confisquer ce dont la Chine a besoin. L’on se garde bien de faire dans cette démarche un transfert de technologie ou de former du personnel d’encadrement compétent quelconque, qui pourrait plus tard susciter une velléité d’autonomie et à terme créer une situation de rivalité. Tout au plus quelques bourses d’études accordées à quelques étudiants pour aller apprendre les rudiments du mandarin. Cela ne vous rappelle-t-il pas les fameux auxiliaires de l’administration coloniale ?

C’est ainsi que nous assistons sans aucune réaction ici et là, à la grande satisfaction de nos gouvernants à la construction gratuite des stades un peu partout en Afrique. L’objectif à court terme est celui de mettre dans la poche et de distraire une jeunesse bourrée de potentialité qui s’ennuie. En offrant un stade, la Chine n’achète t’elle pas en même temps sa tranquillité auprès d’une jeunesse désœuvrée et explosive ? Puisque, le centrafricain est joueur les chinois leur a offert un endroit pour jouer. Comme autrefois les colons ont compris qu’il fallait offrir des brasseries aux autochtones pour noyer leurs ambitions, des produits manufacturiers du style casseroles, boites de conserves et autres quincailleries pour les amadouer contre des diamants, de l’or…

Aujourd’hui, ce sont les Chinois, avec des dons sans condition politique préalable dit-on ; des téléviseurs, des ordinateurs voir des machettes, des pelles et des pioches. En fait une manière de se débarrasser à bon compte de la surproduction de son industrie dont elle ne sait quoi faire. Comme dirait l’autre une histoire de bon placement et de désintéressement n’est-ce-pas ?

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 14:18

 

 

"We, citizens of Central African Republic believe in the National Inclusive Dialogue. This should take place abroad. And Libreville, capital of Gabon is well-indicated to receive such forum."

 

Central African Republic is obliged to avoid the edge of evil. Law should govern into. And this country should be convinced that it makes part of global economy and policy. As democracy reinforced by Law ; to implement democracy in the culture of  its society, Central African Republic has to set with Law. Government, politicians and elites must be submitted to Law. Requiring democracy, freedom and respect of Human Rights, means that Law governs the country.

 

Law sustains institutions. Law protects all citizens. Dealing with Law conducts the country on the way of development, growth and opportunities establishing social peace. Politicians have to manage themselves to rule the country according to the Law. Central African Republic gives the image of the edge of evil not as defined by internationalists, but by common individuals : crises, conflicts, poverty and misery of citizens. On this way, Central African Republic is an edge of evil. By the way, it must enter to new era. Era of dialogue, era of respect of Law, era of growth, era of rules of Law.

 

It depends on politicians, elites and members of civil societies to bring end of uncertainties. They have to master Law in the process of this era. Prosperity is profoundly link to Law. Making part of the global policy supposed combination of respect of Law and economic growth. Law, freedom and democracy give will to enterprise and to create. It might be deplored that, Central African Republic lacks respect of Law which is in the base of democracy. It shows the characteristics of country of out of Right and out of Law. That is why it is easy qualify as edge of evil. The legal question here is that : Does the rule of Law offer condition to get citizens in misery?  The well-known the "edge of evil.

 

Centrafrique-presse.com asks this legal question to attract attention of citizens to face its responsibilities. Then to say to International  Community that dictatorship should be ended in Central African Republic.

 

 

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La Centrafrique est acculée par ses crises parfois latentes et parfois ouvertes. L'économie est une cause majeure. Mais, à celle-ci il faut ajouter les causes politiques. Les deux causes expliquent son état terne, sombre et comateux. Si la démocratie est supposée régner en Centrafrique ; c'est du non-sens car le Droit n'est pas pris en compte dans le crédit de la démocratie. Partant celle-ci est vidée de sa signification. Et l'état actuel de la Centrafrique donne les raisons de la qualifier de l'Axe du Mal. Pas au sens du Droit International, mais plutôt  au sens politique et économique.

 

Cet Axe du Mal trouve sa définition dans la misère, la pauvreté des citoyens, le non-respect du Droit par les politiciens, un Etat hors-la-loi.  Et la démocratie en souffre. Il n'y a pas de démocratie sans respect du Droit. Mais, en Centrafrique, il n'y a pas de démocratie ; il n'y a pas de respect de Droit.  La pertinence de la qualification est telle que sa remise en cause est impossible à l'heure actuelle. Ce qui est important, c'est que la  Centrafrique doit éviter l'Axe du Mal. Exiger la démocratie, c'est asseoir l'Etat de Droit et respecter les libertés individuelles. Le respect du Droit ouvre la voie aux citoyens de participer au développement de l'Eat : croissance économique, initiative privée, créativité et l'innovation. Le Droit consolide la démocratie. Si la démocratie n'existe pas en Centrafrique, c'est parce que le Droit a été méprisé ; il a été violé. Et il continue de faire les frais de mépris de la part des politiciens. Et les valeurs de la démocratie sont vaines. Elles ne se voient guère. Et les citoyens sont horripilés.

 

A dire vrai, la Centrafrique présente toutes les caractéristiques de l'Axe du Mal. Mais, il appartient aux politiciens, aux élites et aux membres de la société civile remodéler l'espace politique et juridique de la Centrafrique. Cela passe par l'obligation du respect du Droit. Le Droit n'est pas respecté. Ce qui explique le caractère vil de l'actuelle démocratie dans ce pays. La démocratie, le Droit et la dictature. Jamais cette trilogie peut exceller. La dictature tue le Droit et enterre la démocratie. C'est l'image de l'actuelle Centrafrique : l'Axe du Mal. Il appartient aux démocrates d'y remédier : recouvrer la démocratie et le Droit. La liberté est ici.

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 05:03

 

Presque 1850 Jours se sont écoulés depuis la « libération » du 15 Mars 2003.  Monsieur Bozizé a promis le Pérou au peuple centrafricain. Le peuple centrafricain n’avait pas vu le dos du nageur et crut aux promesses à la fois alléchantes et démagogiques. « Il faut juger le maçon au pied du mur » clamait-il. Cinq ans et 4 mois déjà  et le peuple centrafricain est aux portes de l’enfer ! C’est peut-être le moment idéal de faire un bilan. Cela demande un sacré courage de la part des princes aux affaires à Bangui.

 

Les Centrafricains ont été abusés par le Président Bozizé et son clan qui, embouchant la trompette de la démagogie, assuraient qu’ils étaient venus prétendaient-ils, « sauver les Centrafricains du désastre causé par le régime de Patassé ». La critique est facile mais l’art est difficile et ne dirige pas un pays qui veut. Les Centrafricains ont cru et en sont depuis, revenus. Le bilan de Bozizé  se résume à deux points fondamentaux à savoir le chaos économique et social et les violations des droits humains.

 

La Centrafrique touche aujourd’hui le fond. Le K.O économique reflète l’absence totale de programme et de projets économiques pertinents. M. Bozizé on le sait, n’avait en tête qu’une idée : devenir un jour Président de la République et se remplir les poches. Mais il ne se doutait le moins du monde, ce que la charge de Président de la République représentait. Pendant plus de cinq ans, le régime putschiste n’a même pas posé un acte concret visant l’amélioration des conditions de vie des Centrafricains. En cinq ans, le régime a engrangé des milliards qui auraient pu lui permettre de reconstruire ce que sa propre rébellion a détruit et engager la promotion économique ardue du pays. Force est de constater qu’aujourd’hui, les Centrafricains assistent en témoins résignés, sinon à la mort du moins à l’agonie de leur pays. La misère qui les ronge est la pire qu’un peuple puisse vivre et ils n’ont jamais connu de telle. Pourquoi cela ?

 

Les différents gouvernements qui ont été constitués après le 15 mars 2003 n’ont jamais eu de pouvoir réel pour engager des mesures courageuses et salutaires pour « redresser » la situation et mener le pays sur la voie de développement. Tous ces gouvernements, à commencer par celui du patriarche Abel Goumba, n’ont fait que de la figuration, phagocytés par le tsunami vorace du clan et des courtisans obséquieux. Les concours financiers importants que la communauté internationale, notamment ceux de la sous- Région, ont été directement gérés par le cercle restreint de « l’homme fort du 15 mars » en versant avec la plus grande parcimonie et péniblement  les salaires, les pensions et bourses. Tous les Centrafricains honnêtes savent que Bozizé a reçu en si peu de temps des aides financières que Patassé n’avait réussi à obtenir en près de dix ans de pouvoir. Mais ils savent également que, bon an mal an, la vie n’était pas aussi rude. Les salaires étaient versés pratiquement tous les quarante cinq jours en dépit des troubles récurrents, religieusement entretenus par les battus et confondus des élections de 1993 et de 1999. La vie n’était pas facile mais le minimum était néanmoins assuré.

 

Il n’est pas superfétatoire de souligner que la crise énergétique qui plonge actuellement la capitale de la Centrafrique dans les ténèbres, n’est pas le fait du hasard même si le porte-parole du gouvernement tente sans vergogne de justifier sa carence en la matière. Ce fiasco est de la responsabilité exclusive de Bozizé dans la mesure où, depuis le 15 Mars 2003, c’est lui qui contrôle le ministère des mines et de l’énergie par son neveu Sylvain Ndoutingaye interposé. Tous les responsables de l’ENERCA, ont toujours été désignés dans le sérail, parmi les siens. Chacun a encore en mémoire les graves dilapidations ostensibles d’un certain Jean Serges Wafio, alors DG de cette entreprise, qui s’est fait pays frauduleusement 24 mois « d’avance de solde ! » alors que la loi n’en permet que deux. En partant de son poste de DG de l’ENERCA, M. Wafio a-t-il remboursé la totalité des sommes dues à cette Entreprise ? Rien n’est moins sûr. Ensuite c’est le tour de Tozoui, qui n’est autre qu’un compétent technicien de maintenance des installations électriques de Boali, d’être nommé à la tête de l’Entreprise familiale. Ce n’est pas un gestionnaire pour pouvoir anticiper des problèmes de gestion qui peuvent se poser. Les confortables ressources financières de l’ENERCA sont englouties dans des avantages faramineux dont bénéficient les caciques du sérail. Elles sont également dilapidées par des ventes illicites du courant électrique aux particuliers pars les responsables de cette entreprise. Pendant que les appareils respiratoires et générateurs d’oxygène des hôpitaux de Bangui sont arrêtés faute de courant électrique et que le pays tout entier est plongé dans le noir sidéral, le DG en « congé » se la coulait douce dans les hôtels de luxe à  Paris aux frais de la princesse ! Il n’a aucun compte à rendre à qui que ce soit ; ne fait-il pas partie du clan ? L’échec en matière d’approvisionnement en courant électrique et en eau potable ne peut que lui être imputé. C’est l’échec personnel de Bozizé et son clan.

 

Tout ce tableau apocalyptique laisse pantois le peuple centrafricain qui n’a pas bougé à l’instar des autres peuples qui ont vivement manifesté leur colère contre la situation générée par la crise alimentaire et la hausse du prix du pétrole. Un responsable en mission confiait dans ces terribles termes à vous glacer le sang : « Les gens ont peur, même de manifester passivement…ils sont tellement c… ( les « libérateurs ») qu’ils peuvent t’abattre pour la moindre erreur ». Cela en dit long sur ce que les Centrafricains vivent. D’autres se mettent à regretter mezza voce Patassé !

 

Que dire des droits de l’homme? Nous savons et les preuves sont légion, que Bozizé a marché sur des milliers de cadavres pour accéder au pouvoir qu’il convoitait tant. Toutes les zones occupées par la rébellion de Bozizé sont endeuillées jusqu’à présent, les exactions barbares et autres exécutions des populations civiles commises par les mercenaires zagawa et ses rebelles sont par leur durée et leur ampleur plus graves que les dérives qu’on prétend, des Banyamulenge. Ceci ne veut en rien dire que ces derniers doivent pour cela être absouts ; ne pas établir le parallèle entre ces deux barbaries signifierait que les victimes du Nord ne valent pas un clou. Ces crimes étant imprescriptibles, leurs auteurs seront tôt ou tard traduits devant les tribunaux pour être jugés. Les rébellions qui ont surgi un peu partout sont à verser dans l’escarcelle de Bozizé à cause de l’oppression qu’il a érigée en méthode de gouvernement. Une fois de plus, la responsabilité de Bozizé est entièrement engagée. Cela est tellement clair qu’il est difficile de comprendre que beaucoup de compatriotes continuent de parler des  responsabilités de « l’ancien régime » au lieu de dénoncer la faillite actuelle de Bozizé qui a réussi à détruire le pays en cinq ans. C’est plus que la mandature du Président des Etas Unis.

 

Djim-Arem MAÏTART

 

« La voix qui crie dans le désert »

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 21:35

 

A défaut d’avoir la maitrise de  toute l’énergie que peut produire la République centrafricaine qui est synonyme de souveraineté  et d’indépendance, le régime de Bangui est aujourd’hui acculé,  au pied du mur, et semble  incapable de régler  définitivement cette équation  simple mais déstabilisatrice  et fatale pour lui s’il n’y prend garde.

Aussi, le courage et la volonté politique sont ici nécessaires et primordiaux afin de placer la question de la maitrise de notre énergie en priorité. Il y’a  pour notre pays des questions plutôt urgentes que tous les régimes doivent s’appliquer à régler avant toutes les autres car elles permettront aux questions secondaires de se résoudre d’elles mêmes. Une question de simple logique sinon comment assurer la sécurité alors que le pays est plongé dans le noir ?, Comment s’assurer du bon déroulement d’une opération chirurgicale alors qu’elle peut être interrompue à tout moment ? Comment et où trouver une bière fraiche pour se désaltérer et reprendre des forces en espérant des lendemains meilleurs dans un pays qui n’offre plus rien, comment entamer l’œuvre de développement sans la maitrise de l’électricité Etc…

Il  a fallu que les infrastructures vétustes de la seule centrale hydroélectrique de Boali  s’arrêtent de fonctionner pour que nos gouvernants se rendent compte, si toutefois ils se rendaient comptent de la fragilité  du système qu’ils entretenaient  et dont tout le pays  est à présent plongé. Le délestage du courant n’est pas un langage récent pour le Centrafricain, tout comme  certaines questions vitales qui relèvent de la souveraineté de l’état. Ces questions sont souvent restées taboues, jamais évoquées, jamais traitées pour ne pas déranger la quiétude d’une minorité nantie et improductive. Raison pour laquelle ceux qui concourent désormais  à l’expression du suffrage et à l’exercice du pouvoir devraient  s’engager fermement à traiter d’abord et avant tout ces questions de souveraineté car en les traitant elles entraineront le reste dans leur sillage.

S’il y a reproche à faire au régime actuel, c’est  bien évidemment son manque de capacité à anticiper les échéances et à se fixer les priorités car gouverner c’est prévoir. C’est une maladie propre à nos gouvernants mais à présent plus que jamais criarde par un sentiment encore plus laxiste que laisse courir et se propager dans le pays un régime à bout de souffle. Au point que le gouvernement  a cru bon tout simplement de lancer  un timide communiqué de presse sur les sites et journaux centrafricains pour demander comme d’habitude de l’aide et ensuite d’attendre d’hypothétiques  généreux donateurs.

N’aurait-il pas fallu profiter de cette occasion et procéder autrement  en faisant table  rase de ces pratiques antérieures qui ont tant coûté à notre pays. Arrêter de pratiquer cette politique de recours aux dons, d’assistanat, de subordination et  recourir à une vraie  politique stratégique faite d’appel d’offre de marché  afin de provoquer une concurrence saine et responsable avec un droit de regard des parlementaires comme le font certains états africains. N’est-ce pas également l’occasion de mettre fin à une gestion monopoliste,  et surannée de la chose publique ?

 

Franck Saragba

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 21:10

 

 

 "Many are those who wonder about State and Governance in Central African Republic. They are citizens, diplomats, journalists, judges, professors, presidents, prime ministers, representatives of Non Government Organisations, artists, financiers, lawyers and recenlty monks. They say : what could be said on the State of Central African Republic ? Oh ! nothing says a few. Oh ! a trouble, a black hole,  a contradiction, a confusion, a black hole say others. For them this country is in gloom. Efforts have to be managed to overcome these predicaments. Doubts and uncertainties transcend their mind about the real worth existence of State in Central African Republic.

 

Then, questions raise about  those who lead this State. Are they clever? Do they understand the sense of State? Are they capable to eke out Central African Republic from its crises? So, despair is the final word that convenes to Central African Republic. By the way, it is a non-sense to trust such State. May be or sure there is no Power of State. That is why, for the success of the National Inclusive Dialogue on Central African Republic crises, political forum should take place abroad . And Libreville is well indicated to receive this forum, regarding the output of the former political agreement between Messr Jean-Jacques Dematfouth of APRD, Zacharie Damane of UFDR and the government "

 

 

Talking about State and Governance in Central African Republic at that moment is very relevant.  This country is exceptional. A resourceful country. Raw materials are immense. Climate is favorable for agriculture. Soil is fertile. Water is in abundance. But, it is not well-governed. It is in leeway. Those who rule the country now do not give evidence of good governance. It is so pitiful. But, they come on the Power of State by coup d'Etat. It supposes they have not the sense of State and not the sense of governance.They took the Power of State by greed just for their individual satisfaction. Making the Power of State the path of stealing the country's wealth.

 

They are predators of the State. Their obsession is to control and grasp the Power of  State. The result of such behaviour is : the institutions of the State are confused with those who rule the country. Transparency and separation of powers are squeezed. From that, State fails to offer public utilities to citizens. The case of Central African Republic is a good example which shows this inadequation. As the modernity had transformed the global world, rulers in Central African Republic have failed to assume their responsability. Since the coup d'Etat, the role of State is eroded .Incompetence of the government explains this failure. Central African Republic is becoming a failed State. Observing the state of this country, what could be said is that : the government does not understand the purpose of State.

 

Governement has to stimulate and modernise the State by playing its role as a main stakeholder of development, progress and prosperity  in the country. Unfortunately it is a despair, a desolation and a melancholy for citizens. Power of State is not in  hands of the regime of Bozize. What is important to say about this State : it is a State of disorder ; it is a State of looters. It is so heavy like a charge. But it is true. It should be right to add recurrent violation of individual rights. Poverty is obvious. Now the State under Bozize regime is in turmoil. The Power of State is failed. For that change is to be done. Bozize regime is not deserved the Power of State. This is a matter of thinking. A matter which will bring freedom and Power of State.

 

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Le régime Bozizé est singulier. L'on ne peut contester. Mais ce qui explique sa singularité est très aveuglant et même inélégant pour un régime qui pense être le sauveur de la Centrafrique. Ah!, il est où l'Etat. Tout près l'on suppute, l'Etat n'existe plus depuis le coup d'Etat. A dire vrai, la Centrafrique souffre. Et elle le dit au travers le Pouvoir de l'Etat. Celui-ci est incapable d'assurer sa mission de service public. Alors que dire de l'Etat? Il n'existe plus pour les citoyens. Par contre il existe pour le régime Bozize. Entendez, ce Pouvoir de l'Etat qui lui permet de spolier la Centrafrique ; de contrôler les richesses de la Centrafrique ; de considérer de telles richesses comme sa propriété.

 

Ainsi l'Etat est Bozizé. Et Bozizé est l'Etat. Et l'on a une symétrie par laquelle il est pertinent de mettre en valeur ce dysfonctionnement de l'Etat ou mieux encore la mort de celui-ci. La Centrafrique dispose de l'eau ; son sous-sol est très riche ; son climat favorable pour l'agriculture ; un atout précieux pour son développement économique. Mais où est l'Etat ? C'est de la chimère. Pourtant, celle-ci explique mieux la déconfiture de l'Etat. L'Etat n'existe pas. L'absence des infrastructures l'explique. Bozizé et son régime se servent de l'Etat comme passerelle pour s'enrichir. Des prédateurs, ils sont. Ils pillent la Centrafrique. Que dire de l'Etat.? Il inspire désespoir, mélancolie, grogne et rogne.

 

Le régime Bozizé ne comprend pas le sens de l'Etat, notamment le sens moderne de celui-ci. C'est dire que le régime Bozizé n'est pas salvateur comme il le croit. C'est un régime incompétent. Et le mot est approprié vu les réalités économique, sociale et économique de la Centrafrique. Le régime a failli. Au final le syndrome de Sauveur dont certains citoyens ont acquis auprès du régime Bozizé s'est dissipé. Ces citoyens discernent le bien et le mal. Alors la Centrafrique est dans l'imposture. L'Etat est en déliquescence parfaite. La désillusion fait place à la réalité.

 

Que les citoyens prennent la mesure de l'incertitude dans laquelle le régime Bozizé les a placés. Que dire de l'Etat ? En toute franchise, un failed State. Le régime Bozizé est responsable de cette déconfiture de l'Etat. La Centrafrique en est meurtrie. Elle meurt la Centrafrique. Cependant, la paupérisation des citoyens s'accroit. La Centrafrique est dans les mains des cyniques. L'Etat a disparu. Mais, il appartient aux démocrates de faire renaître l'Etat. Ce, sans Bozizé et son régime. Pour ce faire la démocratie s'invite dans le Dialogue Inclusif National. Et l'on doit faire confiance en la démocratie.

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 12:03
par Joseph Nestor Ouamba-Patas                              
 
 
 
"Central African Republic at the crucial moments of its crises should demonstrate republican vertues to obtain reconciliation, peace, law and order. Politicians have to act with trust, confidence and full real will to re-establish Administration by eliminating red tape, rampant corruption, experimenting rule of law, Human Rights and promoting severe fight against poverty. Elites and politicians, opposition or government ruling party are facing this challenge. For that, dialogue makes part of  the republican vertues. Thus, for the success of National Inclusive Dialogue on Central African Rep ublican crises ; political forum should take place abroad. Libreville is well-indicated to receive this forum regarding the output of the former recent political agreement between Messrs Jean-Jacques Demafouth(APRD), Zacharie Damane (UFDR) and the government."
 
Europe, North America and Asia give to the world lessons of republican vertues. Asia with its ecconomic booming, which dominates global world economy now is an example patriotism, the will to transform their region making it very powerful economically, socially, techonologically and poilitically. alongside with developed Europe, advanced and developed North America. So, wishing the development, the progress of Central African Republic, poiliticians and elites should take initiatives to modernise development structures of this country another way to deal with reforms. Truly Central African Republic is in need  of reforms in all discipline and scope of activities. Politicians and elites have to be bold on the case of finances, economy and technology. The world  to-day is that of  new technology and finances.

Politicians and elites are invited to creative through innovation. Telling truth, this country does not want several militaries in its territory. But this country needs schools, professors, Research & development, physicians, doctors and so on to set  its growth. Politicians and elites may know that solutions to the crises of Central African Republic will be not found in the military strategy. Solutions reside in the will of politicians and elites to combine the interests of the country with those of citizens : the defence of Common Goods. Republican vertues means to preserve the wealth of the country. Inequalities, soaring poverty, downnturn of economy explain that Central African Republic is not in good governance. By the way such situation requires vertues which should be taken by politicians and elites. Honesty, dignity, truth, courage, integrity, faith and patriotism have to preside their actions. It is not right for politcians and elites to behave as puppets putting its country interests à la merci of other countries.

As the image of Central African Republic shows thoroughly, the regime of Bozizé is sustained by France and other countries of Economic and Monetary Community in Central African. But, it depends on politicians and elites through the vertues of republic to denounce Bozizé regime which is a dictatorship. Bozizé regime deserves criticism. Bozizé regime is a profit for France not for citizens of Central African Republic. With firm belief in democracy, freedom, respect of Human Rights, elites can break down this regime. Bozizé regime is a poison pill for Central African Republic. Democracy is unique. Citzens of Central African Republic believe in the vertues of republic. To have them talking is compulsory between all politicians, elites and members of civil society. Modernity is in the vertues of republic. Central African Republic should get these vertues.
 
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La Centrafrique peut se moderniser. Elle peut se transformer. Elle peut progresser. Voyez-vous, c'est mieux d'y croire. Mais, c'est encore beaucoup mieux de participer à ce processus. Et la démocratie, la liberté, les Droits de l'Homme sont des valeurs indispensables à l'émancipation de l'Homme. Il serait temps pour les politiciens et les élites centrafricains de faire valoir les vertus républicaines aux fins de hisser le paysage politique au niveau des attentes des citoyens. Les vertus républicaines obligent les politiciens et les élites à transcender leur clivage pour se consacrer à la défense des intérêts de la Centrafrique.Cela dit, il faut de l'audace, du courage, de la fermeté et la volonté. L'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie sont des exemples des vertus républicaines. C'est le goût del'initiative qui explique la puissance économique de l'Asie.au côté de l'Europe développée et de l'Amérique du Nord avancée et développée. Si la Centrafrique veut se développer ; les politicians et les élites sont invités à prendre des bonnes initiatives pour asseoir la modernité.

Cela dit, cela s'impose par le refus de la corruption. La réforme de l'Administration, laquelle est trop bureacratique et lourde. Puis, la Centrafrique mérite des structures de modernité.Qui dit modernité dit aussi réforme.Et le politicien, les élites doivent l'accompagner dans cette voie. Il faut du courage. C'est vrai. C'est la qualité de tout politicien. Les élites et les politiques sont obligés de mettre la Centrafrique dans la modernité. Ce pays ne croit pas à la solution militaire de ses crises. Mais il est convaincu que la solution à ses crises se trouve dans la combinaison de ses intérêts avec ceux des citoyens. C'est dire que les politiciens doivent de parler. Et les élites doivent réflèchir puis proposer.

La Centrafrique veut des médécins, des ingénieurs, des professeurs, les Recherches&développements, les nouvelles technologies, les écoles, les hôpitaux, les routes ; tout ce qui améliore le quotidien de ses citoyens. Voilà le défi de la Centrafrique. La Centrafrique qui ne croit pas au régime Bozizé : c'est une dictature soutenue par la France et certains Etats de la CEMAC. Ainsi, les vertus de la république, c'est la démocratie, la liberté, les Droits de l'Homme. C'est aussi, la vérité, l'intégrité et la droiture. Il faut de la rigueur dans le respect des principes. Et le régime Bozizé expose le contraire des vertus de la république. Il faut de la modernité. Il faut changer. Il faut être libre. Le régime Bozizé ne défend pas les intérêts de la Centrafrique. C'est pour cette raison que les politiciens doivent se parler. Et le dialogue vient à point  nommer. Ce régime doit céder sa place à la démocratie.
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 01:38

 

 

"For the success of the National Inclusive Dialogue on Central African Republic crises, Bonuca and its Representative, political elites, civil society members should emphasise on the fact that : It is compulsory to set this political forum abroad. And Libreville is well-indicated to welcome this forum ; regarding the output of the recent global political agreement between Mr Zacharie Damane of UFDR, Mr Jean-Jacques Demafouth of APRD and the governement."  

 

When crises turned to be toxic, it means that solutions have to taken. To get solutions, the better way is to reach talking. A real talking, a substantive talking, a very true one by which ideas, proposals, assertives could bring gain of settlement. Dealing with talking is a peaceful method adapted to the case of Central African Republic. This country is a nest of crises. Belonging to the global world policy by the effect of globalisation, this country through its elites must give end to these elusive crises. For that, elites are invited to be true in the process of talking. What does mean being true? It is easy to put hand on the obvious causes of  the crises which blocked Central African Republic in stagnation : greed to take the Power of State ; so by all means. Thus, democracy is plunged iin the trap of this greed : rebellions appeared ; security and peace are wiped out ; law and order are collapsed ; establishment members use oppression to cast away opposition. That means dictatorship. Right Central African Republic is in dictatorship.

 

Poverty is rampant. By the way the country is set on crises. Back to the question asked above about how to be true on that situation ? It is simple to reply : being true in talking means that  Mr Ange Felix Patassé should participate to the Inclusive National Dialogue. Mr André Kolingba has to take part in this talking. Mr  François Bozizé must get talking. This is being true. This is being relevant. The representative of Bonuca  is obliged to manage the participation of Mr Ange Felix Patassé in this talk. Being true, this Inclusive National Dialogue deserves to be organised abroad. Bonuca must be sensitive on this truth. That is why, Libreville is well-indicated. As the Secretary General of United Nations, Mr Ban Ki-Moon applauded the recent global political  agreement, this is a brilliant sign which could serve all parties in this process of Dialogue to opt for Libreville.

 

Authorities of African Union and Economic and Monetary Community of Central African  (Cemac) then the Department of  United States have given support to this agreement. The regime of Bozizé should act on the way success and not of failure. And the way of success resides in organising this Inclusive National Dialogue in Libreville. Bonuca in Central African Republic could finance the trip. for those who must attend  in this Dialogue. Central African Republic should be true. Talking is wise. But getting the wise of this talking is more better. Being true requires Libreville as suitable for the Inclusive National Dialogue. This is being true.

 

************************************************************************* 

 

Le monde traverse une crise économique très grave ; signifiée par l'énergie, l'inflation et la crise financière. De l'Europe aux Etats-Unis, de l'Afrique à l'Asie c'est la montée du mal être parce que le pouvoir d'achat baisse, devient insignifiant face à la flambée des prix. Voilà l'état du monde. Mais, la Centrafrique connaît une situation plus pire en plus de celle qui est créée par l'environnement international. Double crise, ou triple crise. Qu'importe, la Centrafrique est enserrée par des crises.

 

Mais, celles qui emportent réflexion, c'est celles dont les causes sont endogènes. Pour les éradiquer un dialogue vrai s'impose. Il est plus facile d'invoquer le dialogue. Il est plus rusé d'évoquer le dialogue. A l'instant les raisons pour lesquelles le dialogue est souhaité sont fondamentales. Donc,  l'intérêt de la Centrafrique. Cela dit, il est important que le dialogue soit constructif et pertinent. Pour parler de la Centrafrique ; il faut la présence des Messieurs Ange Félix Patassé, André Kolingba, François Bozizé et d'autres élites. Inclusif s'oppose à exclusif. L'inclusif exclut l'exclusif. C'est dire l'importance des concepts est à souligner à plus d'un titre.

 

Comprendre qui pourra. Et c'est une démonstration de la volonté d'asseoir la paix et la cohésion sociale que celle dire "dialoguons ensemble"  dans la diversité des idées. Ce qui est raisonnable ; c'est de ne pas exclure ; c'est de ne pas avoir peur ;  c'est accepter l'autre tel qu'il est. Le but est de mettre en valeur des idées de la démocratie de la liberté et du respect des Droits de l'Homme. Ainsi, le gouvernement de Bozizé, le Bonuca et les politiciens doivent se résoudre d'organiser le Dialogue Inclusif National à l'extérieur de la Centrafrique.

 

C'est un gage de l'inclusion de tout le gratin politique au débat national. C'est aussi faire preuve de maturité politique. L'Onu, le Département d'Etat américain,  l'Union Africaine et la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale ont applaudi les récents accords politiques entre le gouvernement et les rebelles. C'est dire que Bonuca, Bozizé et son gouvernement doivent accepter d'organiser ce dialogue à Libreville. C'est  la voie de la réconciliation et de la dynamique politique. Bonuca dispose de fonds alloués au bénéfice des processus de dialogue.

 

Et les participants à celui-ci peuvent user de ce fonds. A dire vrai la Centrafrique n'est pa en mesure d'accueillir ce forum politique. Bozizé tient trop au Pouvoir de l'Etat, il y voit sa propriété. Centrafrique est synonyme d'exclusion au sens du dialogue. Centrafrique est synonyme de répression, et d'arrestation au sens du dialogue. C'est une dictature la Centrafrique. Donc, la Centrafrique doit se parler à Libreville. C'est mieux et politiquement raisonnable pour parler vrai et utile. Et la Centrafrique exige l'utile : la liberté.

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 19:09

(Bozizé : cause ou conséquence ?)

Par Dr Félix YANDIA

Bozizé est venu libérer le peuple des mains d’un mouvement de libération du peuple. Des cautions ont été apportées à Bozizé, et ces mêmes cautions couvrent encore et toujours les faits et les actes du Général. Le médiateur de la République se fait discret dans cette crise que traverse la RCA. Est-ce une structure de complaisance pour renforcer des complicités dans les crimes commis massivement et patriotiquement perpétrés, grâce aux cautions et aux autres trahisons ? Bozizé élu démocratiquement, a nommé son successeur, le jour de l’investiture.

Ainsi les Centrafricains qui n’étaient pas habitués à écouter « Le silence de la forêt », ne voient plus que, comme dirait le Colonel Charles MASSI, « les seconds couteaux» s’activer.

Alors qui est responsable, dans cette crise endémique ? Les causes ou la conséquence ? En tout cas, Bozizé n’est qu’une simple conséquence. Ce n’est donc pas la peine de faire le mal-lin, lin, lin. Les causes seront également tous à la CPI. Exigeant l'amnistie alors qu'on clame qu'on a rien fait, si Bozizé amnistie les autres, qui va l'amnistier. Va-t-il s'auto-amnistier ? Inscrivons juste les questions d'amnisties parmi les problèmes à débattre au dialogue.

Il faut donc que les Centrafricaines et les Centrafricains de bonne foi, réellement soucieux d’un Centrafrique débarrassé de rapaces, fassent extrêmement attention et se mobilisent. Il est étonnant que les fonctionnaires ne signent le manifeste pour un dialogue inclusif, à part les enseignants. Les prochaines grèves pour le salaire, va-t-on se cacher derrière son doigt pour manifester ? C’est l’expression démocratique, dans un pays démocratique. Signez massivement et les gouvernants, démocrates qu’ils sont, vous écouteront. Il n’y a pas que les paysans, les commerçants, les étudiants et les ménagères des éternelles victimes, aux paniers vides, qui sont courageux. Après tout, c’est déjà révélateur et instructif. Les fonctionnaires qui meurent comme des mouches dans ce pays à cause de la mauvaise gouvernance préfèrent fermer les yeux. Et les syndicats toujours prêt à taper sur des pauvres casseroles pour réclamer juste le salaire. Une culture ? Faut pas faire le malin lin-lin et participer à résoudre les problèmes de fond. Karinou est mort, Boganda est mort et les intellos continuent de croire que si ces derniers étaient vivants, ils allaient mourir encore de multiples fois pour les autres. Pour que ça continue tranquillement comme avant ! Avec ces types de comportement, comme diraient les écolos avec tout leur pléonasme et tautologie, « il faut faire un tri sélectif ».

En effet, dans cette politique centr-à-fric-haine, il y a également ceux qui s’affichent dans des petits comités bien choisis comme hommes politiques apocryphes ou des simulés responsables politiques qui, pour exister, se cachent derrière leur doigt dans des associations avec la société civile. Et c’est de la polotique ! Mais aussi et surtout pour torpiller les activités des gens sérieux. Ils sont vraiment dangereux, et ça, le pays courre toujours le risque de l’incohérence polluante, désastreuse, et souillant. Il y a ceux qui sont inexistant dans les formations politiques auxquelles (comme d’ailleurs les partis politiques en question) ils appartiennent et espèrent seulement aller manipuler et manifester ailleurs leur existence. En tout cas, il y a aussi des silences en RCA qui sont synonymes des plusieurs casquettes, empilées sur des têtes, des casquettes réversibles (Fodem, Mlpc, FDPC KNK et tout et tout). Des mange partout.

Camouflant des stratégies de l’ombre. Malsaines ! Ceux-ci veulent tout juste que ce soit les autres qui expriment publiquement leurs obscures ambitions mal cachées. Alors que le temps que l’on prend pour aller s’assoir par-ci par-là ou écrire des méthodologies ce temps suffit largement pour poser soi-même des actes concrets dans le sens qu’ils souhaitent pour leur pays. Ces manières de faire font croire qu’on a vraiment plusieurs casquettes sur la tête. Et même en étant dans une organisation indépendante pour palier et dissimuler des carences, on les exhibe plutôt, et on ne peut s’empêcher de torpiller. En espérant récolter les fruits tout seul dans son parti ? Que la société civile soit vraiment vigilante.

Comment un démocrate affiché comme Maître Lin Banékoupa peut cautionner la rébellion en affirmant que « La rébellion est légitime en RCA» ? Bozizé, lui au moins, a déjà trouvé son avocat pour la C.P.I. Pourvu que le Général ne soit pas simplement escroqué par des menteurs. Le Général paiera en espèces, sonnante et trébuchantes. Mais, pour incitation à la rébellion, avec les crimes qui s’en ont suivis, les avocats peuvent basculer du côté des accusés. Et pourquoi proférer des menaces sur ceux qui réfléchissent et contribuent à la vie véritablement démocratique en RCA ? Parce qu’on est « ami personnel » d’un Porte parole de la rébellion ? Sans être soi-même, dans ce cas, porte parole adjoint ? Vraiment, du MLPéché !

Ces silences pathétiques de tonnerre entendus du côté des soit disant démocrates est troublant mêmes chez les auxiliaires, qui réunis sous un baobab cravaté, l’arbre à palabre donc, demandent aux leaders d’avoir des opinions, de parler. Mais, parler pour dire quoi ? Pendant ce temps, le marteau de la C.P.I est déjà en l’air ! Pour tomber à la vitesse d’un éclair.

C’est l’exemple de ce représentant spécial de Patassé et autoproclamé Président d’un bureau fédéral de MLPC en Sibérie glaciale et au Sahara désertique : là où il n’y a pas de militants. Et pourtant, ce Bureau Fédéral n’existe que  dans nos têtes et pas du tout juridiquement. Et cela permet de rouler Patassé dans le mensonge, avec des ambitions démesurées, dans le mensonge. Avec tout ça, que fait-on concrètement pour obtenir le Dialogue inclusif ? Avec ces menaces proférées, sur Maître Goungaye, sans oublier les propres menaces des avocats menteurs proférées à l’encontre des autres sous le couvert de tous les titres et de tout ce qu’on dit de soi-même, sur soi-même, qu’on est le meilleur, et tout et tout aussi, vraiment, on peut quand même sortir de ce silence incompréhensible. Tout le monde se connaît en RCA, si on ne peut pas parler, c’est qu’il y a une raison. Dans ce cas il y aura toujours des gens pour dire : «celui-là aussi ? ». Et l’on a vraiment peur de ça, car Bozizé connaît bien les mêmes filières de vente de diamant. Et là je crois que beaucoup ont raison de se taire. Mais il ne suffit pas de s’introduire quelque part, là où l’on est mal connu et ne rien apporter de concret dans le débat tout juste pour manifester des ardents désirs pour le reprise de vente diamant. Au lieu de simplement entretenir la panse pour la cause, irriguons aussi nos cerveaux ! De préférence, avec de l’eau !

Puisqu’il n’y a que donner la mort qu’on connaît, ce cas de Maître Goungaye, que dit le Diacre céleste à ses brebis à propos de Ponce Pilate et de la persécution du  Christ?

En Centrafrique, aucun homme politique n’a de politique à proposer pour le pays, à expliquer au peuple afin de le préparer et le mobiliser dans la perspective de l’après dialogue. C’est ce qui explique se silence retentissant et carillonnant. On languit en attendant les ONG et le comité de préparation de dialogue pour répéter juste ce qu’ils vont proposer. Oui-OUI, ON A TOUT COMPRIS, VOUS AVEZ FAIT UN BON TRAVAIL, MAINTENANT DONNNEZ DE L’ARGENT POUR LE TRAVAIL.

Dans ce pays de voleur de cadavres d’éperviers mort au front au Tchad, Bozizé a nommé son successeur. Le jour de l’investiture ! Quoi de plus dire aux gens qui veulent aller directement aux élections ?

Et le ministre de l’agriculture de Bozizé qui, au lieu de vanter les tonnages de coton, de café etc. préfère, avec toutes ses médailles de Colonel, prendre le même chemin que le général. Qu’attend Bozizé pour le nommer Conseiller au Palais, avant qu’il ne se proclame Général dans le maquis ?

Avec tout ça, on s’active pour tuer dans le nord du pays et maintenant dans le monde et dans l’indifférence démocratique générale en RCA. A la fin de ces simples manœuvres de ralliement entre rebelles, l’ambiance au conseil :

1er chef rebelle : moi aussi, j’ai pas été à l’école, réfléchir pour dire quoi !

2ème chef rebelle : vous conseiller pour dire quoi, moi aussi, j’ai pas été à l’école !

3ème chef rebelle : je suis ici pour faire quoi, moi aussi, j’ai pas été à l’école !

4 ème chef rebelle : moi aussi, j’ai pas été à l’école, et je suis Général. Mais seulement conseiller !

5ème chef rebelle : y a pas la temps exécution !

Enfin un enfant soldat indiscipliné : whé ! Comme Ad off Itêlaire en 45, le Général vient de se suicider. S’il avait été à l’école, pour apprend à réfléléssi, il dévé réfléléssi, avant de nous nômmet comme-ça-hé.

Et tous les complices vont se mettre à courir, courir, courir, sans le protocole, plus vite que les bébés, les intellos, plus vite que les Kényans vivant à Bangui, pour abandonner les femmes : ces éternelles victimes, avant de revenir réclamer le Dialogue, les élections justes pour cautionner et légitimer les rebelles. Un Eternel recommencement !

Mais, « En attendant le vote de bêtes sauvage », que l’on n’a pas fini de fabriquer dans le nord du pays, Ziguélé-Patassé-Bozizé-Kolingba, il vaut mieux nous faire les coups habituels de ces embrassades, de ces accolades, de ces bisous devant les caméras, sans chercher à étouffer l’autre dans vos bras. Et nous dire, c’est bon, c’est bon. Pour un temps ? Un temps d’amnistie ! Pour le peuple.

Quand on va nous ramasser tous, à la CPI, le slogan est tout trouvé : le pays de Bokassa.



Ndlr : Les propos publiés dans cette rubrique n'engagent que leurs auteurs

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:06

 

 par Joseph Nestor Ouamba-Patas

 

"For the success of the National Inclusive Dialogue on Central African Republic crises ; political forum should take place abroad. And Libreville is well-indicated to welcome this forum, regarding the output of the former political agreement between Mr.Jean-Jacques Demafouth, leader of APRD and the government."

                                                                  

 

Central African Republic needs a culture of democracy. Politicians must get a culture of democracy. Having knowledge is more important. Having culture of democracy is useful for the sustaining development. Global economy and policy, so the globalisation requires the principles of freedom, democracy, respect of Human Rights and rule of law,  promotion of poverty reduction, the need to implement in the mind of citizens the notion of well-being. Knowledge brings democracy and freedom. Politicians have to participate in the culture of democracy. It means that they do oppose to oppression, dictatorship and violence. Their goal is to secure and protect the common good. To be able to act on this way, deserves knowledge, wisdom and intelligence. Politicians have no other purpose than that of dealing with democracy in order to strengthen the will of patriotism inside of citizens. So, the adequation transcends the work of politicians.

 

To be politicians supposes a better culture of democracy. It means, politicians have to hate violence, murder, mass-killing, assassination and embezzlement of  the country wealth  From politicians, citizens define the State way of ruling. It is to say that politicians should master the culture of democracy in the State. That  means, security, peace social dialogue, freedom to speech, freedom to press, freedom to move, freedom to thinking, free and fair election. Politicians do drop out of evil their country. What they must do is to work for the better of their citizens. Central African Republic is obliged to contribute to the promotion of culture of democracy. For that, politicians have to adopt a disciplineship of freedom to develop this country.

 

And  the culture of democracy means to act by truth, with truth and sincerity. By the way, politicians in Central African Republic should emphasise on what is vital for the country. Central African Republic could not be developed with cowardice, double-minded, hypocrisy of its politicians. The country is relied on its politicians to operate change. It depends on them to lead the country to economic growth. For that dictartoship is to wipe out. In freedom and with freedom Central African Republic will re-establish democracy. Politicians have to work for this purpose which is : "the culture of democracy" or the "need to be free". 

 

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 La Centrafrique doute de ses politiciens. Mais, elle exige la culture de la démocratie. Et les politiciens doivent avoir celle-ci. C'est mieux de posséder des connaissances. Et c'est très important d'avoir la culture de la démocratie. C'est une obligation pour les politiciens. Au travers la culture de la démocratie, l'on bâtit le développement durable de l'Etat. La globalisation impose les principes de liberté, de démocratie, de respect des Droits de l'Homme, de l'Etat de Droit, de la lutte contre la pauvreté ; la culture de la démocratie qui doit imprégner l'esprit des citoyens : le "Bien-Être des citoyens. Et les politiciens doivent posséder cette culture de la démocratie. 

 

Une culture qui a pour but de préserver les intérêts communs. Il faut de la connaissance, de l'intelligence et de la sagesse pour être politicien. Car celui-ci est appelé à promouvoir la manifestation de démocratie dans son Etat  Au travers lui les citoyens se font une opinion sur la gestion de la chose publique. Il s'oppose à la dictature, à l'oppression, aux violences et aux détournements des deniers publics. Il participe à la manifestation de la liberté. Parce qu'il prône la sécurité, la paix et la croissance économique, le dialogue social, la liberté de presse, la liberté de pense, la liberté d'aller et venir, des élections libres et équitables. Etant  avisé, le politicien ait le mal, l'hypocrisie et le mensonge.

 

La culture de la démocratie intègre la vérité dans le comportement du politicien. C'est dire, de lui la vérité s'installe, se renforce, se concrétise et se réalise. Ainsi, le politicien oeuvre pour le Bien et non pour le Mal de son Etat.  C'est un exemple, le politicien.  Il doit être un exemple pertinent ; car de lui, point d'inadéquation. Et ces lignes sont pour les politiciens de la Centrafrique. Celle-ci ne peut se développer qu'au travers l'esprit de responsabilité.

 

A dire vrai, la culture de la démocratie les oblige à prendre conscience de la nécessité de rétablir la démocratie et de libéraliser la pensée politique en Centrafrique. Pour ce faire, les politiciens doivent faire de la démocratie,  leur culture. Cela dit, la dictature n'a pas à perdurer en Centrafrique. Et, le rôle des politiciens est de la faire sortir de ses crises cruelles ouvertes et latentes. Pour ce, la culture de la démocratie s'impose aux politiciens. Ils doivent choisir la démocratie. Car les citoyens ont confiance dans celle-ci. Le développement de la Centrafrique réside dans la culture de la démocratie. Les politiciens le savent. Ils ne doivent pas se dérober de cette tâche : la nécessaire volonté d'être libre.

 

 

 

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Centrafrique-Presse.com - dans Opinion
17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 05:35

Par Olivier BOBY

 

 

Après moult agitation de l'opinion publique nationale et internationale, de la classe politique, ainsi que de la société civile, le peuple centrafricain fait enfin marche vers le dialogue politique inclusif tant attendu.

Mais oserions- nous vraiment ajouter inclusif ? Malgré les efforts déployés par le comité préparatoire dudit dialogue par leur déplacement , en Libye, au Gabon, au Togo et en France pour rencontrer ceux que l'homme fort du 15 mars et ces nervis considèrent comme les parias, le peuple doit en principe se réjouir et dire qu'enfin le chemin de la paix est en train de se débroussailler.

Mais vu l'ostracisme dont fait montre le régime de Bangui et la nomination de Monsieur Cyriaque GONDA comme coordinateur du comité d’organisation de ce dialogue politique nous ne pouvons nous réjouir aussitôt mais émettre un wait and see.

 

La phase la plus importante de ce pourparler demeure l'issue de la rencontre de Libreville pour la signature de l'accord global de la paix entre les sbires du khalife de Bangui et tout les leaders des mouvements rebelles qui sévi en Centrafrique sous la houlette du Président Gabonais, Son Excellence El hadji OMAR BONGO. Nous espérons qu’à l’issue de cette rencontre la loi d’amnistie générale sera promulguée pour permettre à tous les filles et fils de Centrafrique d’avoir la liberté de rentrer chez eux comme ils le veulent et qu’une décision consensuelle sera prise pour indiquer le lieu de la tenue prochaine du dialogue politique inclusif.

 

Afin de rassurer tous les participants, de préserver un climat de sérénité dans les échanges et par mesure de sécurité pour tous, le dialogue doit se tenir à l’extérieur du territoire national dans un pays qui n’est pas impliqué dans le conflit centrafricain. Bangui n’est pas en situation d’accueillir ce forum car les conditions sécuritaires ne sont pas réunies.

 

Mais le grand oublié de ce pourparler reste la jeunesse, une catégorie qui n'est pas prise en compte lors de la mise en place du comité préparatoire du dialogue politique inclusif ni dans le rapport de synthèse de ce comité, ni  même lors de la mise en place du comité d’organisation de ce dialogue. Alors nous nous posons la question de savoir si c'est un oubli où du mépris ? Quand on sait que c'est la jeunesse qui est l'artiste en live de tous les conflits socio-militaires qui secouent notre pays, on ne peut que se poser des questions.

 

Si l'état ne se rend pas à l'évidence pour donner l'opportunité à cette jeunesse afin de contribuer à préparer ce dialogue, à être aussi des dialoguistes pour jeter les bases d'une realpolitik qui pourra nous conduire à la stabilité socio-politique, ce dialogue ne sera qu'une rencontre de redondance comme l’a été par le passé des rencontres de ce genre, auréolé de toutes dénominations qui n'ont abouti à rien où à un retour à la case départ c'est à dire à un nouveau conflit qui demandera une nouvelle rencontre, dialogue, débat ou je ne sais quelle dénomination (heureusement que la langue de Molière est évolutive pour nous trouver une nouvelle appellation pour une prochaine assise).


La jeunesse en sait trop sur tout ce que traverse notre pays. Il est temps de la laisser déballer où dire au peuple pourquoi et pour qui ils ont agi, de dénoncer les tyranneaux et les maraudes du peuple centrafricain afin que ceux-ci puissent faire une contrition de tout coeur devant le peuple et devant l'histoire.

 

Ne laissons pas la jeunesse se taire ou à participer comme un simple spectateur au grand tournant de l'histoire de notre pays. Nous ne voulons pas d'un dialogue pour les dialoguistes qui ne cherchent que  des strapontins ministérielles mais d'un dialogue ou les acteurs doivent dire au peuple pourquoi ils sont en train de mettre le pays au feu et en sang. Sinon que dira la jeunesse à la génération future ? "J'ai pris les armes, j'ai tué, j'ai violé, j'ai volé, j'ai pillé ce pays mais comme on ne m'a pas donné la parole, c'est pourquoi le pays n’évolue pas". Il est temps de tirer les leçons des événements du passé pour mieux aborder le futur sinon les mêmes  causes produiront les  mêmes effets.

 

Vu la bassesse dont font montre certains hommes politiques pour pouvoir prendre part aux assises de ce pourparler, nous ne pouvons que d’emblée imaginer l’issue que prendra ce dialogue car sans la participation de la jeunesse, cette rencontre ne sera qu’une occasion parmi tant d’autre donnée aux hommes politiques de se partager la part du gâteau et cela avec la complicité de BOZIZE. Nous nous demandons aussi si BOZIZE tient vraiment à organiser un dialogue politique inclusif où est - il seulement en train de chercher des gages pour légitimer son pouvoir et préparer un hold-up électoral en 2010. 

 

Il est temps que nos hommes politiques ouvrent enfin les yeux et voient où BOZIZE est en train de les emmener car nous sommes seulement à un an et quelques mois des prochaines échéances électorales, et s’ils ne veulent pas ouvrir les yeux parce que seule la mangeaille les intéresse, c’est au peuple centrafricain de se lever et dire à ces hommes politiques véreux, à ces marchands d’illusions comme l’a dit Tiken Jah FAKOLY que « notre conscience n’est pas à vendre, qu’ils arrêtent de nous utiliser comme des chameaux vers des destinations qu’on ignore ».

 

 

 

 

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