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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 01:02

 

 

 

Dans l'affaire de la tentative d'empoisonnement du président Thomas Yayi Boni,, Moudjaîdou Soumanou, Kora Zoubérath et le Dr Cissé tous impliqués, ont été présentés au Procureur de la République puis à un juge d’instruction à Cotonou. Voici quelques images de cette ténébreuse affaire.

 

La Rédaction 

 

 

 

 

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les empoisonneurs présumés


 

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le procureur de la République du Bénin


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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 23:03

 

 

 

 

Thomas-Yayi-Boni.jpg

 

 

Bénin trois proches du président arrêtés pour avoir tenté de l’empoisonner


COTONOU (AFP) - 22.10.2012 20:55 - Par Benjamin Agon

 

Trois proches de Boni Yayi, le chef de l'Etat béninois, ont été arrêtés dimanche pour avoir tenté de l'empoisonner, a déclaré lundi le procureur de la République.


"Le parquet a requis leur inculpation pour association de malfaiteurs et tentative d'assassinat du chef de l'Etat", a déclaré Justin Gbenameto lors d'une conférence de presse.


Mudjaidou Soumanou, l'ancien ministre du Commerce et de l'Industrie, Ibrahim Mama Cisse, le médecin personnel du président béninois, et Zoubérath Kora-Séké, une nièce de Boni Yayi employée à la présidence, auraient participé à un projet d'empoisonnement du chef de l'Etat, selon la même source.


Le médecin et la nièce du président se seraient vu promettre la somme d'un milliard de francs CFA (1,5 million d'euros) chacun s'ils réussissaient à faire ingérer à M. Boni Yayi des médicaments toxiques à la place des anti-douleurs qu'il prend habituellement. L'ancien ministre, toujours selon cette source, aurait quant à lui joué un rôle d'intermédiaire dans cette affaire.


Selon le procès-verbal dressé par le parquet, "le docteur entendu a reconnu les faits et le ministre Soumanou a reconnu aussi", a ajouté M. Gbenameto.


Toujours selon le procureur, l'instigateur de ce plan criminel serait l'homme d'affaires béninois Patrice Talon, ancien proche de M. Yayi en bisbille avec le régime depuis récemment. En ce moment à l'étranger, M. Talon n'a pas pu être interpellé.


"Le 17 octobre dernier (...) lors du séjour du chef de l'Etat à Bruxelles, sa nièce qui l'accompagnait aurait été invitée dans un hôtel où logeait le nommé Patrice Talon. Ce dernier a réussi à la convaincre pour qu'elle administre au chef de l'Etat des produits qui lui seraient remis par le médecin personnel du chef de l'Etat", a déclaré M. Gbenameto à la presse.


La nièce du chef de l'Etat - qui assure actuellement la présidence tournante de l'Union africaine (UA) - a ensuite ébruité le complot qui a pu être déjoué, selon le procureur.


"Heureusement, le résultat n'a pas été atteint, Zoubérath en a parlé à sa soeur et à d'autres personnes et ce sont ces personnes informées qui ont averti le chef de l'Etat", a-t-il dit.

Après avoir été entendus par le parquet, les trois suspects ont été envoyés lundi devant le juge d'instruction et devaient être conduits à la prison civile de Cotonou.


"Nous allons effectivement délivrer un mandat d'arrêt international contre Monsieur Patrice Talon", a ajouté M. Gbenameto, contacté lundi soir au téléphone par l'AFP.

Le président Thomas Boni Yayi est au pouvoir depuis 2006, et il été réélu en 2011.


Un conseiller de la présidence, interrogé par l'AFP quant à ce qui aurait pu pousser M. Talon à commettre un tel acte, a déclaré: "M. Talon en veut peut-être au chef de l'Etat parce qu'on lui a arraché la gestion du Programme de vérification des Importations nouvelle génération (PVI)".


Le PVI est une instance mise en place par M. Boni Yayi, chargée de fixer les taxes douanières dans le port de Cotonou et censée rendre les échanges douaniers plus transparents. La gestion de ce système est confiée à une entreprise privée via un appel d'offres.


M. Talon, qui a géré le PVI pendant 5 ans, a récemment perdu ce marché.

Aussi, M. Talon bénéficiait d'un monopole des engrais et insecticides dans le secteur du coton, une situation qui a aussi pris fin récemment, selon le conseiller de la présidence.


Le procès de Lionel Agbo, un ancien porte-parole du président béninois poursuivi pour diffamation et offense au chef de l'Etat, doit s'ouvrir jeudi à Cotonou.


Il avait affirmé devant la presse, quelques mois après avoir quitté son poste, que M. Boni Yayi comptait "s'accrocher au pouvoir" au-delà des deux mandats prévus par la Constitution et que son entourage direct était corrompu.


© 2012 AFP

 

 

 

BENIN : Boni Yayi échappe à un assassinat !


BÉNIN - COTONOU LE 22 OCTOBRE 2012 © koaci.com - Un vaste complot contre le Président de la République, Boni Yayi a été démantelé dans la nuit d’hier par les services de renseignements généraux et le commissaire central de la ville de Cotonou. Suite aux enquêtes des présumés auteur et co-auteurs de la tentative d'empoisonnement de Boni Yayi en BELGIQUE: Mlle Zoubératou KORA SEKE, Maître d’Hôtel et nièce du Président de la République Dr Ibrahim MAMA CISSE, Médecin personnel du Président de la République - M. Soumanou MOUDJAÏDOU, ancien ministre de Boni Yayi et actuellement DG de la SODECO ont été arrêtés.


Récupérer le port et la filière coton. C’est ce qui serait à la base d’une tentative d’assassinat qui serait commanditée par Patrice Talon et presque mise en œuvre par l’entremise de la nièce de Boni Yayi et de son médecin personnel. Les deux ont été mis aux arrêts hier puis écoutés par la police. Il en est de même pour l’ancien ministre du commerce, Soumanou Moudjaïdou tombé entre les mains de la police hier matin.

Il est soupçonné d’avoir servi à transporter le poison qui devrait être administré par le médecin spécial du Président de la République. Selon la version qui s’échappe pour le moment des milieux de l’enquête, le médecin spécial du Chef de l’Etat a été contacté par l’entremise de l’ancien Ministre Issifou Soumanou MOUDJAIDOU (actuel DG de la SODECO). Il se serait vu proposer contre un milliard de FCFA d’administrer au Chef de l’Etat un poison lent qui le rendrait inapte à gouverner.


Selon les milieux de l’enquête, fin septembre 2012, une rencontre aurait eu lieu à New York qui a réuni les sieurs BOCO Olivier (DG de l’Association Interprofessionnelle du Coton) et Soumanou MOUDJAIDOU. Une autre aurait eu lieu à Bruxelles le 17 Octobre 2012 avec la présence effective de Monsieur Patrice TALON. C’est par Moudjaïdou Soumanou que le médecin du Chef de l’Etat aurait reçu le poison. Sur le plan clinique, les poisons auraient pour but de provoquer un traumatisme mental et même de porter atteinte à la vie du Chef de l’Etat.

Une fois ce but atteint le Président de la Cour Constitutionnelle mettrait fin au mandat du Président Boni YAYI en le déclarant inapte à gouverner. Selon les informations qui nous sont parvenues, Soumanou MOUDJAIDOU serait passé aux aveux. Il est aujourd’hui impossible de vérifier ces faits gravissimes. Pour l’heure, les principaux concernés sont aux mains de la police. Quant à Patrice Talon et Olivier Boco, ils sont toujours à l’extérieur du pays.

Si les mobiles qui sont prêtés à Patrice Talon se justifiaient, cela voudrait signifier qu’il a voulu récupérer la filière coton ainsi que le port qui lui ont été arrachés il y a quelques mois. Soumanou Moudjaïdou est un ancien ministre de Boni Yayi. Il dirige depuis 2008 la Société de développement du coton (SODECO) détenue à 51% par Patrice Talon qui en est d’ailleurs le président du Conseil d’administration.


Sékodo

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 02:29

 

 

 

 

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Slateafrique 20 oct, 2012

 

Rien ne va plus entre Paris et N’djamena. Depuis que François Hollande a multiplié les attaques contre le pouvoir de Joseph Kabila en RDC, certains pays, comme le Tchad, se sentent directement visés.

 

Quelle mouche a donc piqué le président Idriss Déby Itno du Tchad? De retour d’Afrique du Sud, il s’est arrêté le 16 octobre à Kinshasa, trois jours après avoir boudé le sommet de la Francophonie dans cette même ville.

 

Durant ce voyage, il s’est aussi rendu en Guinée équatoriale. Cherchait-il à faire diversion, et rendre banal le bras de fer actuel entre son pouvoir et les syndicats tchadiens ou a-t-il des comptes à régler avec le nouveau pouvoir français?

 

Les dirigeants de la Guinée équatoriale et de la République démocratique du Congo ont en commun le fait d’avoir été maintes fois interpellés par les défenseurs des droits humains pour manquements graves dans leur gestion du pouvoir d’Etat.

 

Récemment, ils ont encore été mis à l’index par le nouveau président français, François Hollande.

 

Le 8 octobre 2012, à l’Elysée, une première rencontre entre les deux hommes a dû être reportée. Le président Idriss Déby Itno aurait mal pris les exigences du chef de l’Etat français.

 

Celui-ci, dans sa logique de faire respecter les droits de l’Homme sur le continent africain, avait demandé un geste de N’djamena dans le sensible dossier d’Ibni Oumar Mahamat Saleh.

 

Mur d’hostilité


La France veut que la justice tchadienne et le comité de suivi mis en place s’activent pour que l’enquête sur cet opposant politique disparu début 2008, ne soit pas définitivement enterrée. Déby garde le silence.


Hollande agacé, annule le rendez-vous au dernier moment, prétextant que son agenda était trop chargé. Braqué à son tour, le chef de l’Etat tchadien, sans l’annoncer officiellement, boycotte le sommet de la Francophonie. Enfonçant ensuite le clou, il entreprit de faire une courte escale à Kinshasa, de retour d’Afrique du Sud.


Fait rare: Joseph Kabila se déplace à l’aéroport, pour un tête-à-tête qui n’a certainement pas échappé à Paris. Y aurait-il d’autres contentieux entre le Tchad de Déby et la France de Hollande?


On sait que le Tchad est peu motivé à s’embarquer dans l’intervention armée visant à chasser les groupes islamistes du Nord-Mali occupé.


Or, le dossier est piloté aux Nations unies par les Français. Les animosités iront-elles croissantes? Ironie du sort, c’est la France qui, à un moment donné de l’histoire, avait sauvé l’actuel homme fort de N’djamena des griffes d’opposants armés.

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 01:09

 

 

 

Mo-Ibrahim.jpg

 

 

Le Gabon, 1er pays en Afrique centrale et 22ème en Afrique en matière de bonne gouvernance 


APA-Libreville (Gabon) 2012-10-20 17:06:01  Le Gabon a été classé premier pays en Afrique centrale et 22ème en Afrique en matière de bonne gouvernance, selon le rapport 2012 de l’Indice Ibrahim en matière de gouvernance en Afrique (HAG).


Le Cameroun arrive à la 37ème place, le Congo à la 41ème, la Guinée-Equatoriale à la 45ème, la RCA à la 48ème et le Tchad à la 51ème.


L’indice Mo Ibrahim de la bonne gouvernance a attribué la note la plus élevée à Ile Maurice (82,8 points). Le Cap Vert arrive en seconde position, suivi du Botswana (3ème), les Seychelles (4ème), l’Afrique du Sud (5ème), le Ghana (7ème), la Tunisie (8ème), le Lesotho (9ème), la Tanzanie (10ème), Sao Tomé (11ème), la Zambie (12ème), le Bénin (13ème) l’Egypte (14ème), le Maroc (15ème), le Sénégal (16ème), le Malawi (17ème), le Burkina Faso (18ème), l’Ouganda (19ème), le Mali (20ème).


Viennent ensuite le Mozambique, le Gabon, le Rwanda, l’Algérie, le Kenya, le Swaziland, la Gambie, le Niger, Djibouti, la Sierra Leone, les Comores, la Mauritanie, l’Ethiopie, le Liberia, Madagascar, le Cameroun, le Burundi, la Libye, le Togo, l’Angola, Congo, la Guinée, le Nigeria, la Guinée-Equatoriale, la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire, le Zimbabwe, la République centrafricaine (RCA), l’Erythrée, le Tchad, la République démocratique du Congo (RDC) et la Somalie.


L’indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique confirme la tendance générale à l’amélioration de la gouvernance en Afrique.

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 01:07

 

 

 

 

 

Carte cameroun


 

APA-Yaoundé (Cameroun) 2012-10-20 14:20:00 L’association «Remember Kamerun» vient de demander à la France, ancienne puissance colonisatrice, de reconnaître sa responsabilité dans la guerre contre les nationalistes ayant lutté pour la libération du Cameroun.


Ce regroupement d’intellectuels affirme saisir au bond la récente déclaration du chef de l’Etat français, François Hollande, qui a reconnu le massacre des Algériens du 17 octobre 1961.

«La France reconnaîtra-t-elle, bientôt, les crimes qu'elle a commis au cours de la guerre sanglante qu’elle a menée contre les nationalistes camerounais, avant et après l’indépendance de 1960 ? » se demandent les responsables de l’association.


«Remember Kamerun» exige ainsi l’ouverture complète des archives françaises sur le sujet, estimant que «trop de cartons d’archives sont encore interdits d’accès aux chercheurs».

Auteure du livre «Kamerun, une guerre cachée aux origines de la Françafrique», elle demande l’organisation d’un colloque international d’historiens dédié à la guerre dans ce pays mais aussi l’octroi d’aides aux jeunes chercheurs, notamment camerounais, «qui travaillent aujourd’hui sur ce passé avec des moyens dérisoires».

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 16:04

 

 

 

 

Nkosazana-Dlamini-Zuma-15-juillet-2012.jpg

 

 

 

 ADDIS ABEBA AFP / 15 octobre 2012 12h53 - La Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a été officiellement investie lundi présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), devenant la première femme à occuper ce poste-clé de l'organisation panafricaine, a constaté une journaliste de l'AFP.


Le président de l'UA, le Béninois Yayi Boni, a souhaité du succès à Mme Dlamini-Zuma et à l'ensemble de la nouvelle Commission, l'organe exécutif de l'UA dont le siège est basé dans la capitale éthiopienne Addis Abeba.


Mme Dlamini-Zuma et la nouvelle Commission ont été élues en juillet lors d'un sommet de l'UA.

Ministre de l'Intérieur d'Afrique du Sud depuis 2009 après avoir occupé dix ans le portefeuille des Affaires étrangères, l'ex-femme du président sud-africain Jacob Zuma avait battu en juillet le sortant, le Gabonais Jean Ping, après six mois d'une bataille diplomatique qui avait opposé Afrique francophone et Afrique anglophone.


Son arrivée à ce poste stratégique renforce le poids diplomatique de Pretoria sur le continent africain.

Mais un double défi attend Mme Dlamini-Zuma, rétablir l'unité d'une organisation fragilisée par des luttes internes tout en gérant les nombreuses crises qui secouent le continent : Mali, est de la République démocratique du Congo, ainsi que les différends qui opposent Soudan et Soudan du Sud.


(©)

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 23:37

 

 

 

Hollande-et-Tshisekedi.jpg

 

 

RFI  dimanche 14 octobre 2012


Le XIVe Sommet de la Francophonie en RDC s'achève ce dimanche 14 octobre 2012. Les chefs d'Etat et de gouvernement doivent adopter en fin de matinée la «Déclaration de Kinshasa» après une première journée samedi largement dominée par les crises dans le nord du Mali et dans l'est congolais. François Hollande s'est entretenu avec le président congolais Joseph Kabila, dans une atmosphère très fraîche, puis a rencontré en soirée l'opposant Etienne Tshisekedi, avant de quitter Kinshasa. Toute la journée, François Hollande n'aura eu de cesse de placer les droits de l'homme et la démocratie au cœur de son message.


François Hollande avait commencé sa journée kinoise en rencontrant Joseph Kabila. Il l'a terminée en recevant son adversaire à la présidentielle Etienne Tshisekedi.


Mais ce dernier ne veut y voir aucun symbole. Ce n'est pas de la France qu'il attend une quelconque légitimité.


« La légitimité au Congo ne peut venir que du peuple congolais, explique-t-il. En France, je ne sais pas si quelqu'un d'autre peut venir d'en dehors pour légitimer qui que ce soit en France. C'est exactement la même chose que chez nous ».


Et l'opposant de continuer : « C'est passé, le temps où nous étions encore des mineurs d'âge, où l'on venait de l'extérieur nous imposer n'importe quoi. C'est terminé : le peuple congolais est mûr, maintenant il est capable de se prendre en charge, il n'a pas besoin d'être légitimé par l'extérieur ».


Contrairement aux autres dirigeants de l'opposition que le président français avait rencontré ensemble dans la matinée, Etienne Tshisekedi a été reçu en tête à tête à la résidence de France, eu égard à son statut d'ancien candidat à la présidentielle, explique l'Elysée.


Le chef de l'Etat français, très critique sur l'état de la démocratie au Congo-Kinshasa, devait appuyer son message en rencontrant celui qu'il appelle « l'opposant historique ».

 

Des gestes qui ne trompent pas


Avec nos envoyés spéciauxà Kinshasa

 

Quand François Hollande veut manifester de la froideur, ça se voit. Avec Joseph Kabila, il a exhibé un sourire gêné. À son arrivée, à l’ouverture de la cérémonie du XIVe Sommet de la Francophonie, il n’a échangé qu’une poignée de main furtive avec lui, alors qu’il est tombé dans les bras d’Abdou Diouf, qui était juste à côté. Et pendant son discours, il n’a pas cité une seule fois le nom de Joseph Kabila.


En fait, ses gestes d’attention, le président français les a réservés aux opposants qu’il a reçus à la résidence de l’ambassadeur de France, notamment Etienne Tshisekedi, qui a eu droit à un tête-à-tête, et surtout aux familles des victimes du régime.


Au Centre culturel français de Kinshasa, François Hollande a inauguré une médiathèque Floribert Chebeya, du nom du militant des droits de l’homme, assassiné il y a deux ans, dans les locaux de la police congolaise. Et à cette occasion, il s’est longuement entretenu pendant plus d’une heure avec les familles de Floribert Chebeya et de Fidel Bazana.


De cette première visite du président français en Afrique, on retiendra sans doute le discours de Dakar, mais aussi sans doute ses gestes de compassion à l’égard des familles des suppliciés.

 

« Cette visite va être utile, il faut en profiter pour que nous puissions affirmer les principes que nous avons (...) Les valeurs de démocratie, de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption »

 

Etienne Tshisekedi

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 23:34

 

 

 

 

 

Idriss Deby Itno

 


RFI  dimanche 14 octobre 2012

 

La Conférence épiscopale du Tchad dit avoir pris note avec une très grande tristesse de la décision du gouvernement tchadien d'expulser l'évêque de Doba. Le prélat italien a été prié de faire ses bagages et de quitter le territoire d'ici une semaine. Il est reproché à Monseigneur Michel Russo, « de s'être adonné à des activités incompatibles avec son statut ». Il semble qu'il ait notamment critiqué la gestion des ressources du pétrole au cours d'un sermon.

 

Silence radio sur cette affaire. Monseigneur Russo ne s'exprime pas pour l'instant. Les autorités non plus. Mais officieusement, au gouvernement, on estime que l'évêque italien a prêché la division, et tenté de semer la zizanie entre Tchadiens...

 

En cause, le sermon qu'il a prononcé à la messe du 30 septembre à Doba, la ville du pétrole tchadien, dans le sud du pays. Monseigneur Russo a alors pointé une mauvaise distribution des revenus de l'or noir, regretté que les populations locales n'en profitaient pas assez. Ainsi à Doba, où voilà maintenant près de dix ans que le Tchad produit du pétrole, il n'y a toujours pas d'électricité 24h/24h...

 

Quoi qu'il en soit, la radio privée qui retransmettait la messe en direct, La Voix du Paysan, s'est vu reprocher depuis par le Haut Conseil de la Communication de véhiculer des propos de nature à troubler l'ordre public.

 

Et le prélat italien a donc reçu l'ordre de quitter le Tchad d'ici le 21 octobre.

 

Les évêques du Tchad sont décidément dans le collimateur des autorités ces derniers temps. Eux qui s'expriment peu normalement s'étaient déjà mis le président Déby à dos il y a quelques mois en dénonçant l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques dans l'affaire de l'opposant Gali Gata Ngothé, condamné à un an de prison et finalement détenu deux mois pour braconnage de phacochère.

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 01:00

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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NOUAKCHOTT AFP / 14 octobre 2012 01h05 - Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, légèrement blessé par balle samedi soir, a été atteint par un tir par erreur d'une unité de l'armée contre son cortège, a affirmé le ministre mauritanien de la Communication Hamdi Ould Mahjoub à la télévision publique.


C'est un tir par erreur contre le cortège du président qui revenait de l'intérieur du pays, l'unité militaire (à l'origine du tir) ne savait pas qu'il s'agissait du cortège du président, a déclaré le ministre Ould Mahjoub.


Le peuple mauritanien peut être tranquille, le président se porte bien, il est soigné à l'hôpital national (...) Il est légèrement touché, il est descendu lui-même de la voiture à son arrivée à l'hôpital où il marchait sans difficultés a-t-il assuré le ministre.


Peu auparavant, un responsable sécuritaire mauritanien avait affirmé à l'AFP que M. Ould Abdel Aziz a été légèrement touché au bras par une balle, tiré contre lui par un automobiliste qui l'a directement visé alors qu'il se trouvait au volant de sa voiture vers Tweila, à environ 40 km au nord de Nouakchott, où il se rend pratiquement tous les week-ends en excursion.

D'après le ministre Ould Mahjoub, il a été légèrement touché par des tirs de semonce d'une unité de l'armée chargée de surveiller l'entrée nord de la ville de Nouakchott. Il n'a pas fourni d'autres détails.


(©)

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 22:11

 

 

 

 

 

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Douala (Cameroun) 2012-10-12 15:02:44 (APA) - La circulation des faux médicaments a atteint la côte d’alerte au Cameroun, selon de l’Ordre national des pharmaciens du Cameroun (ONPC) qui en appelle à la mobilisation des autorités et à la conscientisation des populations pour éradiquer ce fléau.


La célébration, ce vendredi, de la journée contre les faux médicaments a donné l’occasion aux pharmaciens et autres responsables en charge de la santé au Cameroun, de réitérer l’appel contre la consommation des médicaments contrefaits, notamment au regard des répercussions qu’elles causent auprès des consommateurs.


 Ces médicaments contrefaits à moindre coût, et généralement vendus pas des mains inexpertes, attirent beaucoup de gens, ces derniers sont peu regardants sur le fait que leur consommation comporte des conséquences fâcheuses, notamment l’intoxication médicamenteuse qui entraine parfois la mort.


Les dernières études de l’Ordre des pharmaciens du Cameroun révèlent que 97 pour cent des médicaments en circulation dans le pays ne sont pas homologués, et que 55 pour cent des Camerounais s’abreuvent à ces médicaments.


Ceci cause des conséquences néfastes aussi bien sur la santé des populations que sur l’économie du pays, d’autant que 20 millions de tonnes de médicaments représentent à peu près, 1,6 milliard de FCFA.


Malgré la répression menée contre les médicaments contrefaits et la vente illicite des médicaments, les ‘’pharmacies de poteau’’ ont du mal à disparaître, l’ONPC ayant d’ailleurs indiqué que ‘’la première difficulté des pharmacies classiques est la conséquence directe de la vente illicite des médicaments’’.

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