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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 15:42

 

 

-Joseph KABILA

 

 

KINSHASA - AFP / 25 mars 2011 15h24 - La République démocratique du Congo a décidé de rappeler son ambassadeur à Brazzaville, une décision liée à l'attaque du 27 février contre la résidence du chef de l'Etat à Kinshasa, a-t-on appris vendredi auprès du ministère des Affaires étrangères.

La RDC "a décidé de rappeler avec effet immédiat son ambassadeur accrédité à Brazzaville", indique sans autre explication un communiqué du ministère des Affaires étrangères à Kinshasa.

"Cela est lié aux évènements du 27 février. Il y a un lien entre les assaillants et (le général Faustin) Munene et Ondjani Mangbana », deux congolais de RDC détenus au Congo-Brazzaville, qui refuse de les extrader, a précisé une source au ministère des Affaires étrangères, sous couvert d'anonymat.

Plusieurs dizaines d'assaillants avaient tenté d'attaquer le 27 février dernier la résidence du président congolais Joseph Kabila et un camp militaire à Kinshasa. Onze assaillants et huit soldats avaient été tués, et plus d'une centaine de personnes arrêtés.

Le général Faustin Munene, accusé notamment par la RDC de "tentative de coup d'Etat" en novembre 2010 dans la province du Bandundu (ouest), a été arrêté mi-janvier au Congo, à Pointe-Noire, deuxième ville du Congo-Brazzaville.

Il a été condamné par contumace à la prison à perpétuité début mars par un tribunal militaire de RDC.

Détenu depuis mai 2010 au Congo voisin, Ondjani Mangbama est lui accusé d'avoir mené une insurrection fin 2009 dans le nord-ouest de la RDC, qui a notamment provoqué la fuite de 115.000 personnes vers l'extrême nord du Congo-Brazzaville, où elles sont toujours installées.

Le Congo "n'a pas la volonté de collaborer avec nous pour pacifier la région, en mettant à notre disposition ces gens", a ajouté la source au ministère des Affaires étrangères à Kinshasa.

"Il y a des réponses que nous attendons (de la part du Congo), qui tardent à venir. Ce sont des questions générales liées aux conditions de sécurité" aux frontières, par rapport aux événements du 27 février, a précisé à l'AFP le porte-parole du gouvernement Lambert Mende.

L'attaque armée contre la résidence présidentielle et un camp militaire était "l'oeuvre d'insurgés venus de l'extérieur, auxquels se sont joints quelques complices se trouvant à Kinshasa", avaient indiqué un porte-parole de la police début mars, sans citer de pays.

"Des commanditaires aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'étranger sont cités" par les personnes arrêtées dans le cadre de l'enquête, avait également déclaré le 1er mars M. Mende, sans non plus désigner de pays.

La RDC et le Congo partagent environ 1.500 km de frontière. Kinshasa et Brazzaville sont les deux capitales les plus rapprochées au monde, séparées par le fleuve Congo.

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 02:57

 

 

Chefs_d-Etat-Cedeao.jpg

 

 

Les lampions se sont éteints, hier, sur le 39ème Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, ouvert mercredi dernier à Abuja. Après deux jours de travaux, la Conférence a invité le Conseil de sécurité à se saisir du dossier ivoirien, en permettant à l’ONUCI d’imposer la paix en Côte d’Ivoire. Pour les Chefs d’Etat de la sous-région, il faut qu’ici et maintenant, le Président élu de la Côte d’Ivoire soit installé dans ses fonctions. Il faut permettre à l’ONUCI « d’utiliser tous les moyens nécessaires pour protéger la population civile et les biens », ont-ils dit. Surtout, ont-ils insisté, l’ONU doit «faciliter le transfert du pouvoir ». Voici le texte du communiqué final:


1. La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu les 23 et 24 mars 2011 sa trente neuvième Session Ordinaire à Abuja, République Fédérale du Nigeria sous la Présidence de Son Excellence Goodluck Ebele JONATHAN Président de la République Fédérale du Nigeria, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

2. Etaient présents à cette Session, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres suivants : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Guinée Bissau, Libéria, Mali, Nigeria, Sénégal, Sierra Léone et Togo. La Gambie et le Ghana étaient représentés par leur Vice-président alors que la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Niger étaient invités en tant qu’Observateurs.

3. Le Président de la Commission de l’UEMOA, le Représentant du Président de la Commission de l’Union Africaine et le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest ont également pris part à cette 39ème Session en qualité d’Observateurs.

4. La Conférence a pris acte du Rapport Annuel 2010 du Président de la Commission de la CEDEAO, du rapport de la 65ème Session Ordinaire du Conseil des Ministres, du rapport de la 28e Session Ordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité.

5. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont entériné les principales recommandations faites dans ces différents rapports puis ont procédé à l’examen approfondi des questions spécifiques suivantes :

Au titre des Performances Economiques de l’Afrique de l’Ouest

6. La Conférence s’est félicitée des différentes mesures prises par les Etats Membres pour juguler les effets néfastes de la crise économique et financière mondiale de 2009. Notant avec encouragement la reprise de l’activité économique de la région, le Sommet a exhorté les Etats Membres à poursuivre leurs réformes structurelles de relance économique à travers notamment la promotion du secteur privé, la diversification du tissu économique basée sur les complémentarités régionales et l’accroissement des investissements dans les secteurs sociaux en vue d’assurer le taux de croissance de 7% requis pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

7. La Conférence a, par ailleurs, encouragé la Commission de la CEDEAO à consolider les avancées significatives réalisées dans l’approfondissement des chantiers d’intégration, en particulier, dans la promotion du secteur privé, le renforcement de la convergence macroéconomique, la mise en oeuvre des programmes sectoriels de l’agriculture, des infrastructures et de l’énergie.

8. Au regard de la faible capacité d’absorption des ressources, le Sommet a invité le Conseil des Ministres à approfondir la réflexion en vue de proposer une solution durable pour la mise en oeuvre effective des programmes communautaires.

9. Dans ses efforts d’accompagnement des Etats Membres en sortie de crise, la Conférence a approuvé une allocation d’urgence de 30 millions de Dollars pour soutenir le Programme d’approvisionnement d’urgence en énergie électrique de la ville de Conakry. La Conférence exhorte la Commission de la CEDEAO à solliciter l’appui des partenaires techniques et financiers à l’effet de mobiliser les ressources complémentaires destinés à boucler le financement de ce programme important.

Au titre de l’Accord de Partenariat Economique (APE)

10. La Conférence a exprimé ses vives préoccupations face à l’impasse des négociations APE résultant des divergences persistantes entre l’Union Européenne et l’Afrique de l’Ouest. A cet égard, les Chefs d’Etat et de Gouvernement affirment leur position commune ainsi qu’il suit :
Préserver les ressources indépendantes des organisations régionales à travers
l’exclusion du Prélèvement Communautaire de la CEDEAO et du Prélèvement
Communautaire de Solidarité de l’UEMOA, du volet libéralisation des tarifs ;

Assurer la mise en oeuvre d’un processus de libéralisation progressif et durable propre à permettre de préserver les recettes fiscales de la région, les capacités de développement de cette dernière et partant éviter un renversement des résultats récemment acquis au titre de l’intégration régionale. Ainsi, l’Afrique de l’Ouest est prête à offrir à l’Union européenne une ouverture de marché à hauteur de 70% au maximum sur une période de 20 à 25 ans ; Tout mettre en oeuvre en vue de l’obtention de ressources financières additionnelles auprès de l’Union européenne pour le financement du Programme de Développement des APE (PDAPE). Ce volet augmentation et disponibilité des ressources doit être pris en compte dans le texte de l’Accord.

Maintenir l’espace de politique requis pour promouvoir les échanges avec les autres partenaires commerciaux, à savoir : les pays/blocs Sud-Sud au titre de la Clause de la Nation la Plus Favorisée dans l’Accord APE ;

Résoudre les divergences afin d’assurer la mise en place de Règles d’Origine simples et favorables au développement, qui prennent en compte les différents niveaux de développement des deux parties. En outre, différer l’extension des règles d’origine
préférentielles à Ceuta et Melilla jusqu’à ce que l’on soit sûr de l’impact potentiel qu’une telle initiative peut avoir sur l’Afrique de l’Ouest ;

Eviter l’adoption de mécanismes qui puissent affecter les relations commerciales régionales sur la base de sanctions politiques unilatérales au titre de la clause de non-exécution.

11. La Conférence a invité les négociateurs des deux régions à poursuivre leurs concertations en vue de parvenir à un accord quant aux divergences encore pendantes, notamment les questions des subventions agricoles de l’Union européenne et les relations de ces dernières avec la Turquie.

Au titre de la Paix et de la Sécurité Régionale

12. Après une revue de l’évolution récente de la situation politique et sécuritaire, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé de ce qui suit :

13. S’agissant de la Guinée Bissau, La Conférence a réaffirmé sa détermination à soutenir la mise en oeuvre du Programme de Réforme du Secteur de Défense et de Sécurité (PRSDS) comme un élément déterminant dans le processus de stabilisation sociopolitique de la Guinée Bissau.

14. A cet égard, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont entériné les recommandations de la 28ème Session du Conseil de Médiation et de Sécurité puis validé la feuille de route conjointe de la mise en oeuvre du PRSDS. En conséquence, la Conférence a décidé d’allouer, sur les ressources propres de la Communauté, un montant de 63 millions de Dollars à l’effet de couvrir les actions prioritaires du Programme liées notamment (i) au démarrage fonds de pension et des opérations initiales de démobilisation, de reconversion et de réintégration socioéconomique
(ii) au déploiement d’une équipe d’assistance technique de sécurité en vue de
renforcer et d’entraîner les équipes nationales de protection des institutions et des VIP, de contribuer à la protection de la Commission Nationale d’enquête et à la mise en place d’un programme de protection de témoins.

15. Tout en instruisant la Commission de la CEDEAO de prendre les dispositions nécessaires pour veiller à l’application diligente de la présente décision, les Chefs d’Etat et de Gouvernement lancent un appel à la Communauté Internationale afin qu’elle continue à apporter son soutien au développement socioéconomique ainsi qu’au processus de stabilisation et de pacification de la Guinée Bissau. La Conférence réaffirme son appui à la Guinée Bissau dans ses consultations avec les partenaires au développement, notamment l’Union Européenne.

16. Concernant la Guinée, la Conférence s’est félicitée de la conclusion du processus de retour à l’ordre constitutionnel, notamment à travers la tenue effective d’élections libres, transparentes et crédibles ayant conduit à la victoire de S. E. Alpha Condé comme Président, le 7 novembre 2010. Tout en félicitant S. E. Alpha Condé pour sa victoire, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont rendu un hommage à M. Cellou Dalein Diallo pour le comportement exemplaire dont il a fait montre en acceptant le verdict des urnes.

17. En considération de la restauration de la gouvernance démocratique, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé de lever les mesures de suspension de la République de Guinée relatives notamment à sa participation à toutes les instances de décision de la CEDEAO et à l’imposition d’un embargo sur la livraison d’armes, de munitions et de matériels militaires à la Guinée.

18. La Conférence salue la maturité politique du peuple guinéen et félicite en particulier le Président de la Transition, le Général d’Armée Sékouba Konaté pour son engagement et son leadership dans l’aboutissement de la transition.

19. Par ailleurs, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont rendu un hommage appuyé à S. E. M. Blaise Compaoré, Président du Faso, pour ses efforts de médiation en Guinée. La Conférence a exprimé sa gratitude pour le rôle joué par les partenaires au développement sous l’égide du Groupe International de Contact sur la Guinée (ICG) dans le processus.

20. S’agissant de la situation au Niger, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont noté avec satisfaction la conclusion heureuse du processus de transition au retour à la légalité constitutionnelle à travers la tenue des élections crédible, transparente et paisible. Le Sommet a félicité S. E. Mahamadou Issoufou, le Président élu et a rendu un hommage à M. Seini Oumarou pour la maturité politique dont il a fait preuve en acceptant les résultats.

21. En raison de cette évolution encourageante, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé de lever totalement les sanctions imposées à la République du Niger et qui sont définies dans l’article 45 du Protocole de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance.

22. Le Sommet a salué la maturité politique du peuple Nigérien et de tous les acteurs politiques pour leur détermination et engagement aux idéaux démocratiques. En particulier, il exprime sa gratitude pour le rôle joué par toutes les institutions de la transition y compris le Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD), le Conseil Consultatif National et les organes en charge du processus électoral. La Conférence a rendu un hommage appuyé au Général Salou Djibo pour le respect scrupuleux et ferme de ses engagements dans le processus.

23. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leur reconnaissance au Général Abdulsalami A. Abubakar, ancien Chef d’Etat de la République Fédérale du Nigéria et Médiateur de la CEDEAO au Niger pour ses inlassables efforts de médiation tout au long du processus.

24. Le Sommet a hautement apprécié enfin le rôle exceptionnel joué par la Commission de la CEDEAO dans la facilitation du retour à la légalité constitutionnel au Niger.

25. Fortement préoccupés par les cycles de violence et la détérioration rapide de la situation sécuritaire et humanitaire en Côte d’Ivoire, et considérant que cette situation constitue une menace majeure à la paix et à la sécurité régionale, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont décidé d’adopter des mesures urgentes visant à assurer la protection des vies humaines et le transfert immédiat du pouvoir du Président sortant, M. Laurent Gbagbo, et au Président élu, S. E. M. Alassane Ouattara, et à pacifier l’environnement sécuritaire.

26. A cet effet, le Sommet a adopté une résolution spéciale A/RES.1/03/11 ainsi annexé au présent communiqué.

Au titre de la Consolidation de la Démocratie

27. La Conférence félicite les Etats Membres notamment la Guinée, le Burkina Faso, le Niger et le Bénin qui ont organisé et réussi, au cours de ces derniers mois, des élections libres et transparentes. Le Sommet invite en particulier tous les candidats en lice pour l’élection présidentielle du Bénin à accepter le verdict des urnes et de recourir aux voies constitutionnelles légales pour le traitement de tout contentieux électoral. Il les exhorte à respecter les résultats définitifs qui seront proclamés par la Cour Constitutionnel. Le Sommet invite également les Etats Membres concernés par de futures échéances électorales notamment la République Fédérale du Nigeria, la Gambie, le Cap Vert et le Liberia, la Conférence les invite à prendre toutes les dispositions nécessaires afin de créer des conditions optimales pour la tenue des scrutins pacifiques, crédibles, libres et transparentes, conformément aux dispositions pertinentes du Protocole Additionnel de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance.

Au titre de la Situation en Libye

28. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leurs préoccupations et félicitent l’Union Africaine et le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour les mesures prises depuis lors pour faire face à cette situation précaire. La Conférence demande à l’Union Africaine et aux Nations Unies de poursuivre leur engagement jusqu’à la résolution définitive de la situation et d’assurer la stabilité et une paix durable dans le pays.

Au titre des Questions Institutionnelles

29. S’agissant de la répartition des postes statutaires au sein des Institutions de la Communauté, la Conférence a mis en place un Comité de cinq membres au niveau des Chefs d’Etat, composé du Guinée Bissau, du Libéria, du Mali, de la Sierra Leone et du Togo, à l’effet de réexaminer les modalités du système de rotation basé sur l’ordre alphabétique, la transparence, la prévisibilité et de soumettre des propositions à son examen au cours de la prochaine session.

30. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont renouvelé le mandat de la République Fédérale du Nigeria à la Présidence de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO jusqu’au 31 décembre 2011.

31. La Conférence a salué le rôle pionnier et l’engagement indéfectible de Feu Général GNASSINGBE Eyadéma, ancien Président de la République Togolaise et du Président Yakubu GOWON, ancien Chef de l’Etat de la République fédérale du Nigeria dans la création et la consolidation des acquis de la CEDEAO. Elle a également souligné la participation remarquable du Professeur Adebayo ADEDEJI, ancien Secrétaire Exécutif de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et de M. Edem KODJO, ancien Premier Ministre du Togo et ancien Secrétaire Général de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), à l’élaboration du Traité de la CEDEAO.


32. Pour marquer officiellement la contribution inestimable de ces hautes personnalités à la réalisation des idéaux communautaires, le Sommet a décidé d’honorer à titre posthume Feu Général GNASSINGBE Eyadéma, ancien Président de la République Togolaise. Il a décidé de conférer également le titre de “Ambassadeur Itinérant de la CEDEAO” au Président Yakubu GOWON, ancien chef de l’Etat de la République Fédérale du Nigeria, au Professeur Adebayo ADEDEJI du Nigeria, et à M. Edem KODJO du Togo, leur donnant ainsi le droit de participer pleinement à toutes les sessions de la Conférence.

33. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont enfin rendu un vibrant hommage à S. E. M. Goodluck Ebele JONATHAN Président de la République Fédérale du Nigeria, Président en Exercice de la CEDEAO pour sa disponibilité constante tout au long de son mandat et sa contribution positive à la consolidation du processus d’intégration régionale et à l’enracinement de la culture démocratique en Afrique de l’Ouest.

34. La Conférence exprime également sa gratitude à tous les partenaires au développement de la CEDEAO pour leur appui constant à la réalisation des objectifs de la CEDEAO et l’intérêt qu’ils ne cessent de porter au développement de la région Afrique de l’Ouest ainsi qu’au renforcement de la paix et de la sécurité régionale.

35. Dans le cadre du partage d’expérience, la Conférence a accordé à la République du Tchad le statut de Représentant auprès des Institutions de la CEDEAO en vue de renforcer la coopération avec ce pays dans certains aspects de l’intégration économique.

36. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leurs vifs remerciements à S. E. M. Goodluck Ebele JONATHAN Président de la République Fédérale du Nigeria et à travers lui, tout le peuple Nigérian pour l’hospitalité généreuse et toute africaine qui leur a été réservée pendant leur séjour à Abuja.

37. La prochaine session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement se tiendra à une date qui sera fixée en consultation avec le Président en exercice de la Conférence.


Fait à Abuja, le 24 Mars 2011


LA CONFERENCE

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 01:24

 

 

 

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Ai- Rca- Jeudi, 24 Mars 2011 16:17  - Les travaux de l’atelier de validation du rapport technique de l’étude de faisabilité du projet de transfert d’eau de l’Oubangui au Lac Tchad ont débuté le 23 mars à Bangui, la capitale.

C’était  en présence du Ministre délégué auprès du Ministre de l’agriculture en charge de l’élevage Youssoufa Yérima Mandjo .

Organisée  par la commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) en partenariat avec le Ministère centrafricain des eaux et forêts,  les experts des 6 pays membres de la Commission du Bassin de  Lac Tchad (CBLT) ont été  édifiés sur les différents aspects du projet  aux fins de la validation dudit rapport.

Le Directeur général des Eaux et Forêts, Point focal national du CBLT et Premier vice président du comité interministériel chargé d’appui au projet d’appui à l’étude de faisabilité du transfert d’eau de l’Oubangui Mana Boubakari, a dans son mot de bienvenu rappelé les objectifs du CBLT qui sont entre autres : arrêter l’assèchement du Lac Tchad en visant la restauration graduelle de son niveau normal comme moyen de sauvetage, de rétablir la pêche et l’agriculture irriguée au bord du Lac Tchad et le long du Chari dans une perspective de lutter contre la pauvreté,  permettre de relier les pays membres de la CBLT aux deux Congo par un canal navigable et  construire un barrage multifonctionnel dans la région de Palambo, en amont de la ville de Bangui qui permettra de contrôler l’étiage pour réguler la navigation.

A en croire M Boubakari, le monde qui bouge, le climat qui change ont des effets réels et touchent fortement la planète et les pays membres de la CBLT ne sont épargnés.

Face à cette menace, les 6 Etats membres de la CBLT ont proposé le transfert d’une partie d’eau de l’Oubangui au Lac Tchad pour limiter ou réduire au maximum les effets du changement climatique et à la forte pression anthropique due à la croissance démographique riveraine toujours croissante au tour du lac.

Pour  le secrétaire exécutif de la CBLT Mahaman Chaibou, les travaux réalisés par la société CIMA International conformément aux termes de références élaborés par la CBLT et la CICOS pour cette étude de faisabilité  ont été lancés à Bangui en novembre  2009.

« Après 23 mois de période contractuelle de travaux consacrés à l’étude des cartes, de la documentation existante, les reconnaissances sur le terrain, le  traitement des informations et la rédaction de ce rapport soumis à être examiner, je voudrais à cet effet vous exhorter à examiner professionnellement et dans un esprit de transparence et de consensus ce rapport technique qui vous est soumis »,  a-t-il précisé.

Et de conclure en assurant les experts de la détermination et l’engagement de la CBLT «  à chercher toutes les  solutions possibles et durables pour arrêter l’assèchement du Lac Tchad et  restaurer graduellement son niveau normal ».

« Votre présence ici, messieurs les experts, témoigne de l’intérêt que nos Etats attachent à cette organisation sous régionale qui depuis sa création en 1964, ne cesse d’œuvrer depuis toujours au rapprochement de nos peuples dans l’élaboration des règlements généraux de gestion de l’écosystème, saine et durable des ressources naturelles du Bassin ce Lac Tchad »,  a déclaré le Ministre centrafricain délégué auprès du Ministre de l’agriculture, en charge de l’élevages M Youssoufa Yérima Mandjo, représentant le Ministre des Eaux et Forêts  2° commissaire de la RCA auprès de la CBLT, à l’ouverture des travaux.

Il a d’abord rappelé aux uns et autres les effets néfastes de la sécheresse qui sévit depuis plusieurs décennies dans la zone sahélienne et qui contribue à la dégradation de l’environnement et des écosystèmes du Bassin de Lac Tchad avant d’en appeler à la responsabilité des experts venus pour la circonstance d’ « examiner  avec circonspection, la situation de la dégradation avancée de notre écosystème afin de trouver des solutions concrètes et urgentes de manière à peaufiner le rapport technique de ladite étude en privilégiant une stratégie qui repose sur le concept  de développement régional et durable à l’aurore de Rio+20 ans du Brésil en 2012. »

Cette organisation sous régionale qui compte en son sein  6 Etats membres a été créée en 1964 et la RCA y a fait son  entrée en  1994.

Kabongo, Ai Bangui

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 01:14

 

 

 

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Ai- Rca- Jeudi, 24 Mars 2011 16:40 - Les étudiants et stagiaires tchadiens ont manifesté ce jour devant l'ambassade de Tchad à Bangui pour réclamer leur part dans  l'enveloppe de 25 millions  de FCFA que le président Idriss Deby Itno avait donnée pour la colonie tchadienne en Centrafrique.

 Il faut rappeler en passant que le président tchadien Idriss Déby Itno était à  Bangui le 15 mars à l'occasion de la cérémonie d'investiture du président centrafricain réélu François Bozize.

Pour M Allaseraselem  Rufin,  président des étudiants stagiaires tchadiens en république Centrafricaine, il n'y a pas eu de transparence dans la gestion de cette enveloppe destinée à toutes les entités.

Compte tenu de cette situation, le bureau des étudiants et stagiaires tchadiens avait envoyé une lettre à l'ambassade pour des éclaircissements. « Lettre qui demeure sans suite », a-t-il dénoncé.

"Nous avons envoyé encore le 23 mars dernier une lettre à l'ambassade pour signifier aux autorités  que le 24 mars, les étudiants et stagiaires tchadiens vont manifester publiquement leur mécontentement et ceci pendant  trois jours" a-t-il poursuivi.

Selon  le président, lorsque les étudiants et stagiaires sont arrivés ce matin devant l'ambassade, le personnel s'est muré  et  des policiers étaient  postés devant le portail.

"Nous sommes là dehors et nous attendons jusqu'à ce que la lumière soit faite  sur  cette enveloppe"  a indiqué M Allaseraselem  tout en leur  lançant un ultimatum  de trois jours pour passer à la vitesse supérieure.

" Aujourd'hui nous allons patienter. Si jusqu’à lundi rien n'est fait, nous allons casser tout", a-t-il averti.

Selon une source proche  de l'ambassade joint au téléphone et qui a requis   l'anonymat , "le président aurait plutôt  remis une enveloppe de 5 millions de FCFA et non 25 millions comme le déclarent les étudiants et stagiaires tchadiens."

De sources dignes de foi  le président Déby de  passage à Bangui en  2008 avait  laissé une enveloppe de 15 millions  de FCFA  et  20 millions de FCFA en 2009.

Kabongo, Ai Bangui

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 00:11

 

 

blaise-compaore-gouvernement-janvier-2011

 

 

OUAGADOUGOU - AFP / 23 mars 2011 18h29  Des soldats burkinabè sont sortis de deux camps militaires de Ouagadougou et ont tiré des coups de feu en l'air durant la nuit de mardi à mercredi, pillant des boutiques, après la condamnation de cinq des leurs dans une "affaire de moeurs", a-t-on appris de sources concordantes.

"Une dizaine de personnes ont été blessées" lors de ces manifestations, a indiqué le ministère de la Défense dans un communiqué, sans plus de précision.

Le ministre Yéro Boly "en appelle au calme et à la retenue et invite les populations à vaquer normalement à leurs occupations", selon le texte.

Des soldats ont tiré à l'arme légère à partir de 22H00 (locales et GMT) au camp Sangoulé Lamizana à Goughin (quartier ouest de la ville), sont ensuite sortis en tirant en l'air dans les rues jusqu'au camp Guillaume Ouédraogo, principale garnison du pays en plein coeur de Ouagadougou, où d'autres militaires se sont joints à eux, ont rapporté à l'AFP des habitants.

Les troubles ont duré environ cinq heures, selon ces témoins.

Sur leur parcours et aux abords du marché central, des boutiques attenantes à des stations service et des échoppes ont été pillées. Dans la matinée, de petits commerçants ont protesté contre ces pillages en brûlant des pneus sur la voie publique.

"Je n'arrive pas à comprendre que des hommes en tenue me fassent ça. Ils ont cassé mes boutiques, ils ont tout pillé, ordinateurs, téléphones portables, même les accessoires. Il y a un soldat qui a laissé son arme ici", a déclaré à l'AFP un commerçant, Eloi Nikiema.

Les soldats ont tiré pour marquer leur "désapprobation d'une décision de justice" qu'ils ont "jugée trop dure", a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'armée sous couvert de l'anonymat.

"Hier (mardi) la justice militaire a condamné quatre soldats à 15 mois ferme et le principal accusé à 18 mois ferme pour une affaire de moeurs, parce qu'ils ont battu un civil qui faisait la cour à la femme" de l'un des condamnés, a-t-il affirmé.

Ce jugement "signifie que les condamnés sont radiés de l'armée, d'où la manifestation de désapprobation de leurs camarades. C'est une manifestation de solidarité de quelques soldats", a ajouté cette source.

La prison militaire, où sont détenus les cinq militaires - un sous-officier et quatre soldats -, est située dans le camp Sangoulé Lamizana.

Selon la radio nationale, les soldats protestataires s'étaient rendus dans la nuit au domicile privé du ministre de la Défense et y ont fait de "nombreux dégâts matériels". "Ils n'ont pas saccagé", a démenti une autre source à l'état-major, ajoutant que "personne n'a été blessé".

Selon cette source, "le calme est revenu, les soldats ont été sensibilisés, ils ont compris. Tout est rentré dans l'ordre. On est en train de ramasser les armes".

Des "discussions" ont été engagées par la hiérarchie militaire avec des représentants des soldats mécontents pour "examiner leurs revendications", qui ne comportent pas de "revendications salariales", a dit ce responsable.

La capitale a tourné au ralenti toute la journée et avait même des airs de ville morte dans l'après-midi, avec ses commerces et ses services publics fermés.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 04:09

 

 

Bozizé KNK

 

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En dépit de l’immensité de son territoire, de la modicité de ses moyens financiers et de la complexité de la donne politique du Niger, la classe politique de ce pays vient de donner une sacrée leçon de fair-play qui rend ses lettres de noblesse à la politique et apporte également la démonstration que les Africains ne sont pas que des barbares demeurés ou de grands enfants qui ne seraient pas encore, comme dirait quelqu’un, « entrés dans l’histoire » ni ces sauvages hermétiquement fermés à la démocratie, plutôt réservée au occidentaux. L’heureuse et pacifique issue du second tour de la présidentielle du Niger unanimement reconnue comme bien organisée et revêtue du sceau de crédibilité mérite d’être en effet saluée.

Un militaire pourtant, Salou Djibo, un général putschiste et ses camarades d'armes, forcent maintenant le respect non seulement pour avoir débarrassé ce pays de Mamadou Tandja, un tyran autiste et sourd qui a passé ses derniers moments au pouvoir à narguer non seulement son pays et ses concitoyens, mais aussi le monde entier. La junte nigérienne a scrupuleusement respecté sa parole donnée, ce qui est tellement rare pour ne pas être relevé.

Au Niger, le fair-play aussi a prévalu avant, pendant et après la proclamation provisoire des résultats entre les deux finalistes. 48 heures après la proclamation provisoire des résultats, le candidat qui a perdu, Seini Oumarou, devant une foule de militants, a reconnu sa défaite et présenté ses sincères félicitations ainsi que ses voeux de bonne chance et de succès au nouvel élu pour tout ce qu'il entreprendra de bien pour le Niger. « J'ai décidé a-t-il poursuivi, de n'ouvrir aucun dossier en contentieux électoral et de ne saisir le Conseil constitutionnel d'aucun recours en annulation, malgré les insuffisances constatées et ce, pour ne pas entraîner notre pays dans une spirale de difficultés interminables ». Quelle classe ! Bravo !

C’est tout le contraire en Centrafrique où les opérations électorales n’ont été qu’une grossière mascarade qui a débouché sur une véritable crise postélectorale ; le soi-disant vainqueur dès le premier tour avec un score à la soviétique étant vivement contesté et vient de prêter serment lors d’une cérémonie d’investiture boycottée non seulement par ses principaux adversaires mais aussi par les ambassadeurs des pays de l’Union Européenne et du Groupement de la presse privée nationale. Une plateforme regroupant les contestataires est même constituée pour exiger l’annulation des élections et leur reprise.

Cela mérite d’être d’autant plus souligné que pas tellement loin du Niger pour ne pas parler du Bénin, l’élection présidentielle qui vient de se tenir après celle du Centrafrique,  confirme « mutatis mutandis » s'il en était besoin, que le "bricolage électoral" dans certains processus électoraux en Afrique doit cesser, pour éviter à ce continent, des crises inutiles dont elle n'a vraiment pas besoin en ce moment.

Les dictateurs et autres pasteurs évangélistes d’un genre nouveau se sont visiblement passé les recettes de hold-up et de manipulation des processus électoraux pour passer dès le 1er tour afin d'éviter un périlleux second tour. La prétendue victoire dès le premier tour du candidat président sortant Thomas Yayi Boni dont la proximité avec un certain François Bozizé en Centrafrique n’est pas le simple fruit du hasard, est bien la preuve que certains dictateurs dirigeant africains ont dorénavant une assez bonne maîtrise de la technologie de la fraude électorale.  

Beaucoup doivent à présent comprendre que bien souvent, les cris ici et là des opposants ne sont pas que des caprices de  «mauvais perdants » mais une façon de poser le réel problème des élections truquées en Afrique. Ceux-ci sont piégés la plupart du temps, face à ces chefs d’Etat qui tiennent tant à s’accrocher coûte que coûte au pouvoir quitte à truquer les élections. Il sont pris en étau entre les partenaires au développement occidentaux qui sont prompts à leur reprocher et à condamner la politique de la « chaise vide » en les incitant à aller le plus vite possible aux urnes et leurs adversaires au pouvoir qui ne cessent de les accuser de n’être jamais prêts et d’avoir peur d’aller aux élections.

Une fois qu’ils se font flouer par les dispositifs de hold-up électoral, tout le monde leur exige de ne point appeler la population à descendre dans la rue mais à ne recourir qu’aux voies légales pour contester les résultats de ces élections pipés d’avance tout en sachant que les juridictions devant laquelle les contestations pourront être formulées, les cours constitutionnelles en l’occurrence, sont souvent sous le l’entier contrôle des potentats qui tablent également sur elles pour proclamer leur victoire dès le premier tour. Dès lors, quoi faire ?

 

Rédaction C.A.P 

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 21:43

 

 

 

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Par Sekodo | 21/03/2011 | 19:32:20 rédaction de Koaci.com au Bénin

Alors que la cour constitutionnelle donne réélu Yayi Boni au premier tour Adrien Houngbédji tente un coup à l'ivoirienne

La décision de cette nuit de la Cour Constitutionnelle, proclamant, le président sortant vainqueur au 1er tour de la présidentielle du 13 mars dernier n’est pas du goût du candidat de l’union fait la nation qui vient de se proclamer président.

« J’ai gagné cette élection. Je suis le Président élu des Béninois» a déclaré avec fermeté cet-après midi le candidat de l’UN, Me Adrien Houngbédji pour fustiger les résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle ce lundi à 1h15 Gmt. «Jamais je n’accepterai ces résultats. Je les rejette comme nuls et non avenus. Ce combat n’est pas celui d’un homme. A l’étape actuelle de mon existence, il s’agit pour moi de servir de défendre des valeurs qui nous sont chères, ce combat est celui de notre peuple contre la liquidation programmée de la démocratie. Les résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle et entérinant tout ce qui précède, ne sont qu’une preuve supplémentaire du grand complot ourdi contre la démocratie dans notre pays» a-t-il ajouté très remonté.

«J’ai d’ores et déjà pris des initiatives, en concertation avec les responsables de l’UN, pour qu’ensemble nous en tirions les conséquences» révèle Me Adrien Houngbédji. Il invite tous les partis politiques et alliances de partis, tous les candidats, tous les syndicats, toutes les organisations de la société civile, tous les électeurs, tous les Béninois à s’opposer par tous les moyens à leur portée, à la liquidation des acquis de la Conférence Nationale. « Il n’y a de paix que dans la justice, il n’y a de démocratie que dans la transparence et la sincérité» argumente-il.

Pour lui, le scrutin du 13 mars 2011 a été un scrutin injuste dans toute ses phases, depuis la constitution de la liste électorale jusqu’à la proclamation des résultats : exclusion de plusieurs centaines de milliers de Béninois du droit de vote, inacceptable au point que le Chef de l’Etat a présenté des plates et inutiles excuses. Il déplore l’organisation de fraudes massives allant des faux bulletins, jusqu’aux bureaux de vote fictifs et à livraison de camion d’enveloppes de dépouillement hors délai et non scellés. Le dépouillement des bulletins et compilation des résultats sans aucun souci de transparence, le Président de la CENA étant devenu un appendice de la Présidence.

Aussi a-t-il rappelé qu’il y a de cela exactement 5 ans, à l’issue des élections présidentielles organisées dans notre Pays en mars 2006, qu’il a été le premier à intervenir devant les médias pour adresser un message de félicitation à Yayi Boni déclaré vainqueur. «Je l’ai fait à peine 15 minutes après la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle, à la surprise d’une bonne partie de l’opinion publique nationale, créant ainsi dans notre pays et même dans notre sous-région, un précédent qui honore notre démocratie. Je l’ai fait pour deux raisons essentielles qu’il me plait d’évoquer aujourd’hui. Je l’ai fait d’abord parce que homme de paix, j’ai voulu étouffer dans l’œuf les signaux de colère et de frustration lancés par une partie de la population, dont certains étaient encouragés en sous mains, à contester les résultats » avoue l’opposant à Boni Yayi.

Me Adrien Houngbédji ajoute qu’il a fait ensuite parce que démocrate par conviction et non par opportunisme, il m’était apparu à l’analyse de toutes les opérations pré et post électorales, que malgré les imperfections du système, le scrutin était juste et transparent et que les résultats étaient conformes au choix des électeurs : «ma volonté de voir se poursuivre le processus démocratique dans lequel notre pays s’est engagé en 1990, a prévalu sur toute autre considération. Je reste un homme de paix et je reste un démocrate de conviction. Et encore une fois mes convictions ont été forgées dans les épreuves, et non dans le confort douillet des bureaux climatisés ou dans l’opportunité des alliances matrimoniales» conclu le candidat unique de l’Union fait la Nation.


Sékodo, correspondant de Koaci.com à Cotonou

 

Bénin: l'opposant Houngbédji rejette les résultats validés

COTONOU (AFP) - 21.03.2011 16:33

Adrien Houngbédji, principal opposant béninois, a jugé lundi "nuls et non avenus" les résultats de la présidentielle du 13 mars.

Adrien Houngbédji, principal opposant béninois, a jugé lundi "nuls et non avenus" les résultats de la présidentielle du 13 mars validés plus tôt dans la journée par la Cour constitutionnelle, et a revendiqué de nouveau la victoire, dans une déclaration à la presse.

"Jamais je n’accepterai ces résultats. Je les rejette comme nuls et non avenus", a-t-il affirmé quelques heures après l'annonce de la validation par la Cour constitutionnelle de la réélection du sortant Boni Yayi avec environ 53% des suffrages, annoncée vendredi par la commission électorale.

"J’ai gagné cette élection. Je suis le président élu des Béninois", a déclaré Adrien Houngbédji, opposant historique âgé de 69 ans, qui s'est présenté aux cinq présidentielles depuis l'avènement de la démocratie au Bénin en 1990.

Dénonçant un "scrutin injuste" et un "complot", l'opposant appelle les Béninois à mener un "combat (...) contre la liquidation programmée de la démocratie".

© 2011 AFP

 

Houngbédji se déclare vainqueur de la présidentielle béninoise 

APA-Cotonou (Bénin) 2011-03-21 18:43:19 - Le candidat de l’Union fait la nation (UN, opposition), Me Adrien Houngbédji, a déclaré lundi après-midi à Cotonou avoir remporté la présidentielle de dimanche dernier au Bénin, récusant du coup la réélection de Yayi Boni annoncé lundi matin par le président de la Cour constitutionnelle, Robert Dossou.

 « J’ai gagné la présidentielle béninoise du 13 mars dernier, je suis le président élu des Béninois », a déclaré le candidat unique de l’opposition, dénonçant au passage les nombreuses irrégularités qui ont émaillé le scrutin.

« J’invite tous les partis politiques et alliances de partis, tous les candidats, tous les syndicats, toutes les organisations de la société civile, tous les électeurs, tous les Béninois à s’opposer par tous les moyens à leur portée, à la liquidation des acquis de la Conférence Nationale », a-t-il indiqué.

« Le scrutin présidentiel du 13 mars dernier a été un scrutin injuste dans toutes ses phases, depuis la constitution de la liste électorale jusqu’à la proclamation des résultats. Il a dénoncé à ce propos l’exclusion de plusieurs centaines de milliers de Béninois du vote amenant le chef de l’Etat à « présenter des plates et inutiles excuses ».

Parlant des fraudes, il a dénoncé « les faux bulletins, les bureaux de vote fictifs et la livraison de camions d’enveloppes de dépouillement hors délai et non scellés ».

Pour lui, les résultats proclamés lundi matin par la Cour constitutionnelle donnant la victoire à Yayi Boni ne sont qu’un « véritable complot contre la démocratie béninoise ».

Selon les résultats provisoires du premier tour du scrutin présidentiel du Bénin, proclamés ce lundi par la Cour Constitutionnelle du pays, le président sortant, Yayi Boni, a été réélu avec 1.579.550 voix contre 1.059.396 voix pour son principal challenger, Adrien Houngbédji.

 

 

Bénin : Adrien Houngbédji s'autoproclame "président élu"

21/03/2011 à 19h:50 Par Margot Chevance, avec Philippe Perdrix Jeune Afrique

Adrien Houngbédji a rejeté, lundi 21 mars, les résultats de l’élection présidentielle validés par la Cour constitutionnelle. Lors d'une conférence de presse, le candidat de l’opposition a déclaré qu'il se considérait comme le "président élu".

L’opposition béninoise opte pour la confrontation directe. Sa figure de proue, Adrien Houngbédji, a jugé « nuls et non avenus » les résultats de la présidentielle du 13 mars, validés plus tôt par la Cour constitutionnelle. Le candidat, arrivé en deuxième position avec 35,6 % des voix, conteste la victoire au premier tour du président sortant Boni Yayi avec 53 % des suffrages.

Adrien Houngbédji, qui s’était déclaré en tête du premier tour, avec 47 % des voix, avant la proclamation des résultats officiels, se pose désormais comme le « président élu des Béninois ».

Dans une conférence de presse, donnée lundi 21 mars après-midi, l’opposant historique, âgé de 69 ans, a qualifié le scrutin « d’injuste dans toutes ses phases, depuis la constitution de la liste électorale jusqu’à la proclamation des résultats ».

"Liquidation de la démocratie"

Il a multiplié, sans demi-mesure, les accusations contre le président réélu. « Exclusion de plusieurs centaines de milliers de Béninois du droit de vote, organisation de fraudes massives allant des faux bulletins jusqu’aux bureaux de vote fictifs ».

Dénonçant un « scrutin injuste » et « un complot », le leader de l’opposition a appelé les Béninois à mener un « combat (…) contre la liquidation programmée de la démocratie ».

Joint par jeuneafrique.com, l’adversaire de Boni Yayi n’a pas donné de précision sur la riposte que son camp préparait après cette déclaration fracassante, mais affirme vouloir, avec ses alliés, « tirer toutes les conséquences » de cette situation.

Anéantie par la victoire par K.O du président sortant, deux possibilités restent envisageables pour l’opposition. La première consisterait à saisir, par voix juridictionnelle, la Cour constitutionnelle, qui se dit prête à étudier tous les recours.

La contestation ne prend pas

La seconde pourrait être la mobilisation de la rue. Mais le calme règne dans les bastions de l’Union fait la Nation (UN) où la contestation ne prend pas. « Les Béninois ont déjà tourné la page et vaquent à leurs occupations, malgré les protestations énergiques des leaders politiques de l’opposition », constate un membre de l’état major de campagne d’Adrien Houngbédji, encore abasourdi par la proclamation des résultats officiels.

Du côté du pouvoir, les réactions sont plus sereines. « Boni Yayi a fait la différence car il est populaire. Nous n’allons pas donner suite à la déclaration d’Adrien Houngbédji, nous n’en avons pas le temps », explique à jeuneafrique.com l’un des principaux conseillers du président réélu. Le camp du vainqueur insiste sur l’écart de 500 000 voix entre les deux candidats.

Malgré des problèmes d’organisations, notamment des retards, le secrétaire général des Nations Unis, Ban Ki-moon, avait salué « le déroulement dans le calme et de façon ordonnée » du premier tour, et l'Union africaine avait qualifié l'élection de « libre et transparente ».

 

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 12:15

 

 

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AFRICAN UNION

UNION AFRICAINE

UNIÃO AFRICANA

 

Addis Ababa, Ethiopia, P.O. Box: 3243 Tel.: (251-11) 5513 822 Fax: (251-11) 5519 321

Email: situationroom@africa-union.org

 

REUNION DU COMITE AD HOC DE HAUT NIVEAU DE L’UA SUR LA LIBYE NOUAKCHOTT, REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

 

19 MARS 2011

 

 

COMMUNIQUE

 

COMMUNIQUE DU COMITE AD HOC DE HAUT NIVEAU DE L’UA SUR LA LIBYE

 

1. Le Comité adhoc de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye créé par la 265ème

réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, tenue à Addis Abéba, le 10 mars 2011, s’est réuni à Nouakchott, le 19 mars 2011. Ont pris part à la réunion Leurs Excellences les Présidents Mohamed Ould Abdel Aziz, de la République islamique de Mauritanie ; Denis Sassou Nguesso, de la République du Congo ; Amadou Toumani Touré, de la République du Mali ; et les Ministres représentant Leurs Excellences Jacob Zuma, Président de la République d’Afrique du Sud, et Yoweri Museveni, Président de la République d’Ouganda ; ainsi que le Président de la Commission de l’UA, Dr. Jean Ping.

 

2. La réunion a permis de procéder à un échange de vues approfondi sur la situation en Libye, ainsi que sur les modalités de mise en oeuvre du mandat du Comité ad hoc de haut niveau de l’UA, qui consiste à : (i) interagir avec toutes les parties en Libye et à évaluer continuellement l'évolution de la situation sur le terrain ; (ii) faciliter un dialogue inclusif entre les parties libyennes sur les réformes appropriées à entreprendre; et à (iii) interagir avec les partenaires de l'UA, en particulier la Ligue des Etats arabes, l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), l'Union européenne (UE) et l'Organisation des Nations unies, afin de faciliter la coordination des efforts et de solliciter leur appui pour le règlement rapide de la crise.

 

3. Les membres du Comité ad hoc de haut niveau ont noté que leur rencontre intervient à un moment crucial dans la situation en Libye, marqué par la poursuite des combats, avec les

graves conséquences humanitaires qui en résultent, ainsi que par le début de la mise en œuvre des dispositions pertinentes de la résolution 1973(2011), adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 17 mars 2011, imposant, entre autres, une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye. Le Comité a noté que ladite résolution reconnaît le rôle du Comité ad hoc de haut niveau de l’UA sur la Libye dans la facilitation d’un dialogue devant conduire aux réformes politiques nécessaires en vue de promouvoir une solution pacifique et durable.

 

4. Dans ce contexte, le Comité ad hoc de haut niveau a réitéré la profonde préoccupation de l’UA face à la situation actuelle et à ses conséquences humanitaires. Elle a souligné la grave menace que cette situation fait peser sur la paix, la sécurité et la stabilité de la région dans son ensemble.

 

5. Le Comité ad hoc de haut niveau a réaffirmé la conviction de l’UA quant à la nécessité d’une action africaine urgente s’articulant autour des points suivants :

 

(i) la cessation immédiate de toutes les hostilités ;

 

(ii) la coopération des autorités libyennes concernées pour faciliter l’acheminement diligent de l'assistance humanitaire aux populations dans le besoin ;

 

(iii) la protection des ressortissants étrangers, y compris les travailleurs migrants africains vivant en Libye ; et

 

(iv) l’adoption et la mise en oeuvre des réformes politiques nécessaires pour l’élimination des causes de la crise actuelle. A cet égard, et dans le prolongement du communiqué du CPS du 10 mars 2011, la réunion a réaffirmé la légitimité des aspirations du peuple libyen à la démocratie, à la réforme politique, à la justice, à la paix et à la sécurité, ainsi qu’au développement socio‐économique, et la nécessité de veiller à ce que ces aspirations soient satisfaites de façon pacifique et démocratique.

 

6. Les membres du Comité ad hoc de haut niveau ont exprimé leur regret de ne pouvoir se rendre, comme ils l’avaient envisagé, ce 20 mars 2011, en Libye, pour y rencontrer les parties, qui ont, toutes deux, marqué leur accord pour traiter avec lui. Le Comité a, conformément à la résolution 1973(2011) du Conseil de sécurité des Nations unies, demandé l’autorisation nécessaire pour le vol devant conduire ses membres en Libye aux fins de mener à bien son mandat. Cette autorisation lui a été refusée.

 

7. Aux fins de contribuer activement à la recherche d’une solution rapide, qui s’inscrive dans le cadre de la légalité internationale telle que reflétée dans les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, le Comité ad hoc de haut niveau a :

 

(i) lancé un appel pressant à toutes les parties concernées, à savoir le Gouvernement libyen et le Conseil national de transition (CNT), pour qu’elles observent sans délai une cessation totale des hostilités et prennent d’autres mesures destinées à désamorcer la tension et à assurer la protection de la population civile. A cet égard, le Comité est convenu de saisir, formellement et immédiatement, les deux parties de son invitation pressante à réagir positivement à cette demande ;

 

(ii) réaffirmé la pertinence des éléments de la feuille de route articulée par le CPS et repris au paragraphe 5 ci‐dessus. Il a invité les autorités libyennes et le CNT à une rencontre qui, dans les plus brefs délais possibles, se tiendrait à Addis-Abéba ou dans tout autre endroit qui conviendrait aux parties, pour discuter de cette Feuille de route, y compris la mise en place et la gestion d’une période de transition inclusive qui débouchera sur des réformes politiques répondant aux aspirations du peuple libyen ;

 

(iii) demandé à la Commission de l’UA de prendre l’initiative d’une réunion, à Addis-Abéba, le 25 mars 2011, de hauts représentants de la Ligue des Etats arabes, de l’OCI, de l’UE et des Nations unies (Secrétariat et les cinq membres permanents), ainsi que d’autres partenaires et acteurs, aux fins de :

 

 (a) s’accorder sur les voies et moyens d’une sortie rapide de crise, sur la base des éléments énumérés au paragraphe 5 du présent communiqué, ainsi que du paragraphe 2 du dispositif de la résolution 1973(2011),

 

(b) convenir avec eux d’un mécanisme de consultation continue et d’actions concertées à mettre en oeuvre ;

 

(iv) décidé d’organiser, sous l’égide des Ministres des Affaires étrangères de ses pays membres, ainsi que de la Commission de l’UA, concomitamment avec la réunion mentionnée au paragraphe 6 (iii) du présent communiqué, une consultation régionale regroupant tous les pays voisins de la Libye et les différents partenaires concernés. Il s’agit, ce faisant, de promouvoir la contribution des pays de la région en vue d’une solution rapide, particulièrement au regard des menaces que la situation actuelle fait peser sur leur sécurité et stabilité, ainsi que sur leur développement.

 

8. En outre, le Comité ad hoc de haut niveau a réitéré l’appel de l’UA aux Etats membres pour qu’ils apportent un soutien logistique et humanitaire aux travailleurs migrants africains désireux de quitter la Libye, ainsi qu’aux pays voisins contraints de supporter un fardeau disproportionné et aux pays d'origine pour faciliter la réinsertion socio‐économique de ces travailleurs migrants. A cet égard, le Comité a demandé à la Commission de prendre les mesures nécessaires pour sensibiliser les Etats membres et convoquer une conférence de mobilisation de ressources.

 

9. Le Comité ad hoc de haut niveau réaffirme sa détermination à accomplir sa mission, face

à l’évolution préoccupante actuelle de la situation et au recours à une intervention armée internationale, en appelle à la retenue et s’engage à ne ménager aucun effort pour faciliter une solution pacifique, dans un cadre africain, prenant dûment en compte les aspirations légitimes du peuple libyen. Dans cette perspective, le Comité ad hoc de haut niveau agira dans le cadre de son mandat et de façon compatible avec, et complémentaire à, la résolution 1973(2011) du Conseil de sécurité des Nations unies. En conséquence, il en appelle à la communauté internationale dans son ensemble pour qu’elle apporte un appui sans réserve à ses efforts.

 

10. Le Comité ad hoc de haut niveau tiendra sa deuxième réunion très prochainement, à une date et en un lieu à déterminer après les consultations appropriées.

 

 

 

 

Une base aérienne libyenne bombardée par des avions furtifs américains

WASHINGTON - AFP / 20 mars 2011 12h04 - Trois bombardiers furtifs B-2 américains ont mené un raid contre une importante base aérienne libyenne, larguant 40 bombes, a rapporté dimanche la télévision CBS News.

Aucune confirmation officielle n'était dans l'immédiat disponible.

Selon CBS, l'opération avait pour objectif de détruire une bonne partie de l'aviation libyenne, après le déclenchement samedi d'une opération contre le régime de Mouammar Kadhafi, à la suite de l'adoption aux Nations unies de la résolution 1973.

Selon la chaîne, des appareils de l'US Air Force ont dans le même temps mené des missions à la recherche de forces terrestres libyennes à détruire.

Les appareils engagés dans ces missions n'ont enregistré aucune perte, selon CBS.

Le président Barack Obama avait souligné samedi n'avoir autorisé qu'une "action militaire limitée en Libye", insistant sur le rôle des pays alliés dans la coalition, "européens et arabes", et la nécessité de "protéger les civils libyens".

Les Etats-Unis, ainsi que le Royaume-Uni, avaient déjà lancé samedi soir et dans la nuit une vague de plus de 110 missiles de croisière Tomahawk à partir de navires et sous-marins, visant plus de 20 objectifs, dont des systèmes de défense antiaérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous sur la côte libyenne.

Côté aviation, des F-15 et F-16 américains sont déployés sur la base de Sigonella (Sicile). Les Etats-Unis disposent également de deux destroyers lance-missiles en Méditerranée orientale, le Barry et le Stout. Tous deux sont équipés de missiles Tomahawk.

Le porte-hélicoptères Bataan et deux navires de soutien doivent être dépêchés à partir de mercredi vers la Méditerranée pour relever d'autres navires.

(©)

 

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 23:32

 

 

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Wade propose la création d’un organe de veille sur la démocratie

Dakar, 19 mars (APS) - Le président de la République, Abdoulaye Wade, a proposé samedi à Dakar la création d’une commission paritaire chargée de promouvoir le dialogue démocratique entre le pouvoir et l’opposition.

Recevant des militants de son parti au palais de la République, Me Wade a suggéré la création d’une ‘’commission d’encadrement de la démocratie, une commission paritaire dans laquelle il y aura autant de membres du pouvoir que de l’opposition’’.

Au sein de cette commission, a-t-il ajouté, ‘’nous allons dialoguer’’. ‘’Nous sommes ouverts au dialogue utile et démocratique’’, a-t-il poursuivi, devant plusieurs milliers de partisans de sa mouvance.

‘’Je suis prêt à les recevoir vendredi’’, a-t-il ajouté, parlant des leaders de l’opposition. Avec sa formation, le Parti démocratique sénégalais (PDS) et ses alliés, le leader libéral a célébré samedi les 11 ans de son accession au pouvoir.

‘’Pourquoi vendredi ? Parce que je dois me rendre au sommet de la CEDEAO et effectuer une visite officielle en Centrafrique. Mais, je vais les recevoir vendredi […]’’, a-t-il souligné, ajoutant que cette audience peut même se tenir en direct à la télévision.

A l’occasion de cette rencontre avec les leaders de l’opposition, ‘’chacun restera défenseur de ses propres idées et gardera son ambition’’, a ajouté le secrétaire général national du PDS.

  

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 20:24

 

 

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  Elections Benin 2011 : Houngbédji n’entend pas se laisser faire, ABT demande l’annulation du scrutin

Par Sekodo koaci.com | 19/03/2011 | 22:50:46

Les deux grands challengers ont fait leurs premières déclarations dans l’après-midi de ce samedi. Si le candidat de l’un n’a pas mâché ses mots pour qualifier le «coup de force électoral», le second par le biais de ses lieutenants de la coalition Abt 2011 demande l’annulation pure et simple de scrutin du 13 mars.

Dans une déclaration faite à sa cellule de communication dans les résidences LAIKO à Cotonou, le candidat unique de l’union fait la nation, Me Adrien Houngbédji a fustigé les résultats donnés par le président de la Commission électorale nationale autonome. Pour lui, Boni YAYI vient de s’autoproclamer élu, alors même que les opérations de dépouillement confiées à deux structures autonomes n’en étaient qu’à leur début, qu’aucun chiffre n’a été communiqué par ces structures, et alors surtout qu’aucune délibération de la CENA n’a statué sur un chiffre quelconque, sur une tendance quelconque. «Le peuple béninois est donc victime d’un complot qui tente de nous voler nos droits et nos libertés» a déclaré Adrien Houngbédji avec un ton teinté de gravité. « Depuis l’avènement de la démocratie, notre pays en est à sa 5ème élection présidentielle. C’est le Président de la CENA tout seul, dont on sait qu’il a été nommé par Boni YAYI et donc un homme aux ordres, qui a sorti d’où on ne sait, le chiffre communiqué donnant la victoire à YAYI Boni dès le premier tour» décrit-il.

«Le Vice-président de la CENA chargé du processus électoral, en particulier le dépouillement et le traitement informatique, ainsi que les structures de dépouillement viennent de confirmer l’imposture et la forfaiture» relève le candidat de l’UN. En effet, dans cet après midi, Jérôme Alladayè, Vice-président de la Cena a fait savoir aux médias qu’aucun chiffre n’est disponible. Il a en outre relevé que les taux de dépouillement par département, ne permettent pas encore d’avoir un chiffre. «Alibori : 3%. Atacora :86%;Atlantique :36 ;Borgou 87%; Collines : 72% ; Couffo :82% ; Donga82% ; Littoral : 35% ; Mono : 81% ; Ouémé 39% ; Plateau27% et le Zou :88% »

Me Adrien Houngbédji relève qu’après avoir établi une liste électorale qui exclut des centaines de milliers de nos compatriotes du vote, après avoir créé des centaines de bureaux de vote fictifs, après avoir bourré les urnes avec de faux bulletins estampillés avec de faux cachets, après avoir livré à la CENA des camions de cantines non scellées et hors délai, au vu et au su d’une foule nombreuse, Boni YAYI pense assassiner la démocratie dans notre pays. «Des camions d’urnes sont arrivées du Mono (Athiémé et Adjaha) pas plus tard qu’hier. Hier encore et en violation de la réglementation garantissant la transparence du dépouillement, les agents de Boni YAYI ont investi la salle informatique et y sont encore, pour accomplir on se sait quelle besogne» dénonce -t-il.

«L’épisode de la CENA en annonce un autre dans les heures à venir, où le droit d’un peuple sera bafoué au profit du pouvoir en place. Boni YAYI s’est trompé» avertit l’homme de droit.
«Nous sommes certes un petit pays, nous n’avons certes pas grand-chose mais nous sommes un grand peuple. Nous sommes fiers de notre histoire ; fiers de notre indépendance, Nous sommes fiers d’être le phare de la liberté pour toute l’Afrique. Notre peuple ne renoncera pas à ce qu’il a conquis au prix de luttes héroïques, pour tomber dans la servitude de trafiquants d’élections et d’un despote» conclut le challenger de Boni Yayi.

Il faut annuler le vote

L’autre challenger annoncé 3ème demande lui l’annulation pur et simple du scrutin et l’organisation d’une autre élection. C’est par le biais de la coalition Abt 2011 que le message a été passé aux médias par l’entremise de Me Raymond Dossa, porte-parole du candidat et ex-président de la Boad, Abdoulaye Bio Tchané. Selon lui, les fraudes et irrégularités observées au cours de cette élections ne permets pas aux observateurs internationaux de la Cedeao et de l’Ua de déclarer que le scrutin est parait. Aussi a-t-il laissé entendre que rien ne justifie le comportement du président de la Cena qui sans une plénière pour valiser les résultats a manu militari proclamer les tendances en triant une dizaine de journalistes à la volée sur les centaines présents au sein de l’institution pour faire leur travail.

Sékodo, correspondant de Koaci.com à Cotonou

 

 Le principal opposant béninois revendique la victoire

COTONOU - AFP / 19 mars 2011 18h39 - Le principal opposant béninois à l'élection présidentielle, Adrien Houngbedji, a revendiqué samedi la victoire à l'élection présidentielle remporté, selon la commission électorale, par le président sortant Boni Yayi.

Houngbedji qui a qualifié M. Boni Yayi de "despote" a dénoncé des fraudes électorales et affirmé qu'il avait remporté 53% des suffrages. "Nous avons gagné ces élections, nous réclamons notre dû" a-t-il dit aux journalistes.

Notre peuple ne renoncera pas a ce qu'il a conquis au prix de luttes héroïques, pour tomber dans la servitude de trafiquants d'élection et d'un despote" a-t-il dit.

"Le peuple béninois est donc victime d'un complot qui tente de nous voler nos droits et nos libertés" a-t-il ajouté.

Selon Houngbedji, "après avoir établi une liste électorale qui exclut des centaines de milliers de nos compatriotes du vote, après avoir crée des centaines de bureaux de vote fictifs, après avoir bourré les urnes avec de faux bulletins estampillés avec de faux cachets... Yayi Boni pense assassiner la démocratie dans notre pays".

Après l'annonce vendredi de la réélection de Boni Yayi, Houngbedji avait annoncé qu'il n'allait pas rester "les bras croisés". Nous allons nous faire entendre de toute manière", avait réagi cet avocat de 69 ans, vétéran de la vie politique béninoise.

Les résultats annoncés par la Commission électorale doivent encore être approuvés par le Conseil constitutionnel, avant d'être définitifs.

Le président sortant, 58 ans, dont le mandat de cinq ans s'achève le 6 avril, a été officiellement déclaré vainqueur avec 53% des voix dès le premier tour contre 36% à M. Houngbedji.

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Bénin: la Cédéao "profondément préoccupée" par les tensions électorales

LAGOS - AFP / 19 mars 2011 19h14 -  La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) a exprimé samedi sa "profonde préoccupation" sur les tensions au Bénin après l'élection présidentielle et a appelé les principaux rivaux à se conformer aux résultats et à régler leur contentieux par voie légale.

"La Commission de la Cédéao se doit d'exprimer sa profonde préoccupation au sujet des tensions qui s'intensifient dans plusieurs parties du pays après l'annonce des résultats provisoires par la Commission électorale nationale autonome (Céna)", a indiqué l'organisation africaine dans un communiqué.

"La Commission (de la Cédéao), selon le communiqué, appelle en conséquence tous les candidats à la présidentielle (...) à se conformer aux résultats de l'élection" et à utiliser les "recours constitutionnels" pour un examen immédiat de leur requête.

La Cédéao a par ailleurs demandé aux leaders politiques de ne pas pousser leurs partisans "(à commettre) des actions qui pourraient ébranler l'intégrité du processus électoral".

Le président sortant, Boni Yayi, 58 ans, dont le mandat de cinq ans s'achève le 6 avril, a été officiellement déclaré vainqueur vendredi avec 53% des voix dès le premier tour contre 36% à Adrien Houngbedji.

La Cédéao réunit 15 pays de l'Afrique de l'Ouest dont le Bénin.

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Bénin/présidentielle: l'opposition conteste la réélection de Boni Yayi

COTONOU - AFP / 19 mars 2011 19h59 - La réélection du président béninois Boni Yayi, annoncée vendredi, a été vivement contestée par son principal adversaire à la présidentielle, Adrien Houngbedji, qui a dénoncé des fraudes et revendiqué la victoire.

Vendredi la commission électorale avait annoncé la victoire du président sortant Boni Yayi avec 53% des voix. Cette annonce doit encore être approuvée par le Conseil constitutionnel avant que les résultats soient définitifs.

Après l'annonce déjà critiquée vendredi de la victoire du président sortant, Houngbedji avait affirmé qu'il n'allait pas "les bras croisés". Samedi après-midi il a annoncé sa victoire et qualifié Boni Yayi de "despote". "Nous avons gagné ces élections, nous réclamons notre dû" a-t-il dit devant des journalistes.

"Notre peuple ne renoncera pas à ce qu'il a conquis au prix de luttes héroïques, pour tomber dans la servitude de trafiquants d'élection et d'un despote" a-t-il dit.

Samedi matin, les rues de la capitale économique Cotonou étaient calmes au lendemain de l'annonce par la Commission électorale des résultats. Selon elle le président sortant, 58 ans, dont le mandat de cinq ans s'achève le 6 avril, est vainqueur avec 53% des voix dès le premier tour contre 36% à M. Houngbedji.

A Abuja, la communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) a exprimé samedi sa "profonde préoccupation" sur ces tensions et appelé les principaux rivaux à régler leur contentieux par voie légale. Elle a demandé aux leaders politiques de ne pas pousser leurs partisans "(à commettre) des actions qui pourraient ébranler l'intégrité du processus électoral".

Quatorze candidats étaient en lice à la présidentielle du 13 mars qui avait été reportée deux fois en raison d'une préparation chaotique du scrutin.

Vendredi soir, des partisans de l'opposition, membres de la Commission électorale, avait physiquement tenté d'empêcher le président de cette instance, Joseph Gnonlonfoun, de proclamer les résultats. Des cris et des bousculades s'étaient produits avant l'arrivée de la police.

"Nous ne reconnaissons pas les résultats qu'il veut annoncer. Gnonlonfoun et sa bande veulent simplement mettre le pays à feu et à sang", avait déclaré Edouard Aho, membre de la Commission. M. Gnonlonfoun avait dû annoncer les résultats depuis son bureau.

Venu à Cotonou vendredi, le président nigérian Goodluck Jonathan qui exerce la présidence tournante de la Cédéao, a déclaré que son pays n'accepterait pas un conflit post-électoral chez son voisin béninois au moment où la Côte d'Ivoire se trouve au bord de la guerre civile avec deux présidents proclamés élus.

Samedi, le porte-parole de M. Yayi, Marcel de Souza, a remercié les électeurs et annoncé "des mesures énergiques de lutte contre la pauvreté". "Plus que jamais le président au cours de ce mandat va entrer en proximité avec son peuple", a-t-il dit à l'AFP. "Mon candidat par ma voix remercie tout les Béninoises et Béninois qui ont accepté, malgré toute la calomnie et la délation qui ont eu cours, de lui accorder leur voix", a-t-il ajouté qualifiant cette élection de "plébiscite".

Initialement prévu le 27 février, le premier tour avait été retardé d'une première semaine pour permettre la compilation du fichier électronique, utilisé pour la première fois dans ce pays d'Afrique de l'Ouest de 9,2 millions d'habitants. Puis il avait été à nouveau reporté le 4 mars à la demande de la Commission électorale mais aussi de l'ONU et de l'Union africaine.

Malgré ces problèmes d'organisation qui ont persisté le jour du scrutin avec des retards dans l'ouverture de bureaux de vote, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a salué "le déroulement dans le calme et de façon ordonnée" du premier tour et l'Union africaine a qualifié l'élection de "libre et transparente".

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NDLR :  Décidemment, les dictateurs et autres pasteurs évangélistes à la Bozizé se sont visiblement passés la recette de manipulation des processus électoraux pour passer dès le 1er tour afin de s'éviter un périlleux second tour  où ils pourraient affronter une coalition de l'opposition.

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