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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 16:10

COMMUNIQUE DU MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE, DES ANCIENS COMBATTANTS, DES VICTIMES DE GUERRE, DU DESARMEMENT ET DE LA RESTRUCTURATION DE L’ARMEE

 

L’armée nationale centrafricaine, poursuivant la traque des bandits dans notre pays, a eu un accrochage avec un groupe d’hommes armés, ce samedi 18 avril 2009, aux premières heures de la matinée dans les environs de Kabo.

 

L’action vigoureuse de ces éléments des forces armées a mis en déroute les forces ennemies, qui, en dépit de la volonté plusieurs fois affirmée des autorités de poursuivre la mise en œuvre des principales décisions du dernier Dialogue Politique Inclusif, sont demeurées fidèles à leur option rigide de maintenir coûte que coûte les régions de l’arrière-pays dans un climat d’insécurité permanente.

 

Plusieurs bandits ont été faits prisonniers par les forces régulières et les combats ont fait également dans leurs rangs plusieurs hommes blessés.

Par ailleurs, il est désormais établi qu’ils comptent parmi eux des enfants soldats enrôlés de force, préalablement enlevés à leurs familles pour servir en qualité de combattants, de porteurs, d’agents de renseignement et d’esclaves sexuels.

 

Il ne fait plus aucun doute qu’après les affrontements du lundi 13 avril intervenus à Bokayanga, ces malfrats, qui se remettent encore des lourdes pertes qui leur ont été infligées, tentent par tous les moyens de reprendre le matériel qu’ils avaient volé à l’hôpital et aux organisations humanitaires basés à Batangafo en février dernier et qui se trouve à présent récupéré par les éléments des forces armées centrafricaines stationnées à Kabo.

 

Le Ministère de la Défense nationale, des anciens combattants, du Désarmement et de la Restructuration de l’Armée voudrait à cette occasion informer l’opinion nationale et internationale que plusieurs documents trouvés en possession des prisonniers (photos, numéros de téléphones et papiers administratifs notamment) seront mis à la disposition des services compétents d’investigation de l’armée nationale et pourraient permettre d’établir des complicités internes dont bénéficient les malfrats dans leurs actions contre les forces armées.

 

 Ce faisant, ils se révèlent comme de véritables partisans de l’instabilité chronique pour qui le retour à une paix durable leur enlèverait leur raison d’être et les dispenserait du soutien matériel et financier de leurs maîtres.

Dans tous les cas, s’ils persistent dans la voie de la lutte armée, ces bandits armés trouveront sur leur chemin le peuple centrafricain et son armée.

 

Fait à Bangui, le 18 avril 2009

 

 

Le Ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense nationale, des anciens combattants, des Victimes de guerre, du Désarmement et de la Restructuration de l’Armée

 




Jean-Francis Bozizé

 




Communiqué de Presse du FDPC

 



Portant démenti des allégations du gouvernement sur l’attaque du 15 Avril


Le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), par la voie de son Chef d’Etat Major Général le Colonel AYOUB MOUSTAPHA FALL, dément formellement les allégations du gouvernement sur l’attaque du 15 Avril.

 Ce jour, les FACA ont attaqué l’une des positions des éléments du FDPC à BAKAYANGA près de BATANGAFO. Les éléments du FDPC ont repoussé l’ennemi hors du champ de bataille. Par contre, le FDPC déplore la mort d’un élément au lieu de dix (10) comme le gouvernement l’a dit. Cet élément, tombé sous les balles des FACA par embuscade, était en avant-garde.

Devant l’intransigeance des éléments du FDPC, les FACA ont dû rebrousser chemin. De retour, ils ont pillé la pharmacie villageoise de la localité et incendié les cases des villageois : preuve d’irresponsabilité de l’armée de BOZIZE. Le FDPC confirme que des otages, membres des FACA sont toujours en détention dans leur camp.

 Les règles de l’armée ont été viciées par BOZIZE et son clan, perpétrant les exactions contre les civils et mettant en péril leur vie en brûlant leurs maisons. Et cela, avec la complicité active de ceux qui brillent, sur fond de commerce, par une lutte de positionnement.

Fait à Batangafo le 16 Avril 2009

 

Le Chef d’Etat Major Général du FDPC

 
Colonel AYOUB MOUSTAPHA FALL

 

 

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16 avril 2009 4 16 /04 /avril /2009 18:58

ARMEE POPULAIRE POUR LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE

(APRD)

 

Le Président

 

COMMUNIQUE

 

 

Je viens d’apprendre ce jour l’assassinat du président sous fédéral de la fédération national des éleveurs centrafricains de la ville de Paoua par le colonel Laurent DJIM WEI.

Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux qui ternit l’image de l’APRD. Je ne peux tolérer le comportement d’un officier qui quelque soit les raisons évoquées,  s’érige en justicier dans la ville de Paoua.

En attendant les suites des enquêtes judiciaires et disciplinaires monsieur Laurent DJIM WEI est démit de ses fonctions de porte parole. Le colonel WAFIO TCHEBO Henri Bertin assurera désormais les fonctions de porte parole de l’APRD.

 

Fait à Paris le 15 avril 2009

 

Le Président de l’APRD

 

Jean Jacques DEMAFOUTH

 

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 17:40





Communiqué de Presse

 

 

Le bureau du Comité Provisoire de la Nouvelle Alliance pour Progrès (N.A.P) réuni ce jour 14 mars à Paris a décidé de la mise en place du Bureau de la Fédération Europe de la N.A.P.

 

-          Premier Secrétaire Mr. Etienne ZANGATO,

-          Deuxième Secrétaire et porte parole Mr Jean-Pierre BETINDJI,

-          Troisième Secrétaire chargé des Relations Extérieures et Partenariats Mr Christian DARLAN,

-          Quatrième Secrétaire chargé de l’Administration Mme Myriam FEUILLET,

-          Cinquième Secrétaire chargé de la recherche, du développement et des relations avec les Fédérations nationales Mr Kalamlaoulaye MOUSSA.

 

A compter de ce jour ce bureau est l’organe représentatif de la Nouvelle Alliance pour le Progrès (N.A.P) auprès des instances européennes, africaines et des organismes internationaux.

 

Le Comité a élu, comme Conseiller, à l’unanimité, les personnes suivantes :

 

- Mr Jean-Rolland JUTIER Conseiller financier chargé de la Trésorerie

- et Mr. Aubin-Roger KOMOTO Conseiller aux Systèmes d’Informations.

 

 

Fait à Paris le 14 mars 2009

 

 

 

Le Premier Secrétaire de la Fédération

 

Etienne Zangato

 

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 10:15

Bangui, 7 mars. (ACAP) Le ministre d’Etat à la Communication, porte-parole du gouvernement a annoncé vendredi 6 mars 2009 à Bangui, l’ouverture d’une enquête pour, pour déterminer les responsabilités des auteurs du meurtre du commissaire Samuel Samba, survenu le 6 mars 2009 à l’hôpital communautaire de Bangui, après un incident malheureux attribué à l’armée. 



 « Il s’agissait d’une intervention de maintien de l’ordre de la police militaire conduite par une équipe de l’armée dont en leur tête le lieutenant Gbangouma qui a tourné en une tragédie, à l’occasion de laquelle le Commissaire de la police Samuel Samba, grièvement blessé au niveau de la nuque, a succombé à ses blessures à l’hôpital Communautaire de Bangui », a précisé M. Gonda dans une déclaration radio-télévisée.

« Tous les auteurs sans exception seront arrêtés et traduits devant le tribunal pour des sanctions appropriées », a rassuré le Porte-parole du gouvernement, précisant que le président de la République a exigé que l’enquête se fasse dans un délai assez bref délai pour que les auteurs de cet acte soient sanctionnés.

Par ailleurs,  le gouvernement tout en comprenant les remords des populations du 5ème, du 8ème du 4ème arrondissements et des alentours, en appelle à la retenue et à la cessation des violences, en appelle aussi à l’arrêt de la défiance vis-à-vis de l’ordre des défenses, car la justice sera rendue , a conclu Cyriaque Gonda.

 

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 09:53

Centrafrique, Devant le refus du général Bozizé de respecter les accords de paix et les résolutions de la rencontre de Bangui, le FDPC et le MLCJ qui ont exprimé à maintes reprises leur volonté de mettre définitivement fin à la lutte armée se trouvent désormais devant une situation qui ne leur laisse d’autre choix que de reprendre la lutte armée.

 


              

Communiqué de presse conjoint

Le président du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) le général Abdoulaye Miskine et le Président du MLCJ Abakar Saboun ont tenu une réunion de travail ce jour 15 janvier 2008.

Les deux leaders de deux mouvements politico-militaires centrafricains ont étudié la situation interne du pays et les accords de paix signés avec le régime du Président François Bozizé.

Les deux parties ont constaté avec regret que le régime du général Bozizé n’a respecté aucun accord signé avec les politico-militaires.

Devant le refus du général Bozizé de respecter les accords de paix et les résolutions de la rencontre de Bangui, le FDPC et le MLCJ qui ont exprimé à maintes reprises leur volonté de mettre définitivement fin à la lutte armée se trouvent désormais devant une situation qui ne leur laisse d’autre choix que de reprendre la lutte armée.

En effet, non seulement le régime de Bozizé ne respecte aucun accord mais il continue de provoquer militairement nos fiefs, de harceler toute personne ayant un proche dans les mouvements signataires des accords de paix ; privant certains de document de voyage et les empêchant de quitter le pays même pour aller se soigner à l’étranger. Des arrestations sont opérées en pleine nuit et de disparitions ont été signalées. A Bangui, le représentant du FDPC Mr. Marcel Baghaza a été arrêté début février et mis au secret, tandis que cinq membres du MLCJ, qui se trouvaient à la prison de Bossembelé sont portés disparus.

Les deux parties condamnent avec fermeté la politique stérile du Président Bozizé et l’invitent à privilégier la paix et respecter les accords signés par tous les mouvements politico-militaires.
Les deux parties exigent la libération immédiate et sans condition de tous leurs éléments injustement arrêtés.
Les deux parties lancent un appel solennel au Guide de la révolution libyenne le colonel Mouammar Khadafi et au président du Gabon son excellence Omar Bongo, afin d’intervenir auprès du Président Bozizé pour sauver la paix.

Enfin, les deux parties se disent prêts à unifier leurs forces et reprendre la lutte armée au cas où le régime continue dans son entêtement.

Fait à Kabo le 16 février 2009

Pour le FDPC
Le Président
Le Général Abdoulaye Miskine

Pour le MLCJ
Le Président

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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 09:37

Centrafrique, L'instance dirigeante du MLCJ, mouvement politico-militaire actif dans le Nord-est du pays qui avait signé un accord de cessez-le-feu et parapher l'accord global de Libreville à Bangui avec le gouvernement centrafricain en présence de la communauté internationale le 07-12-08.

            

Pour exprimer sa bonne volonté de préserver les acquis de la paix en respectant les clauses des accords signés, le président fondateur Abakar Sabone avait pris part actif au dialogue politique inclusif (DPI) du 08 au 20 décembre 2008 en déclarant abandonner définitivement la lutte armée, mais hélas !

Le MLCJ constate avec regret le non respect des clauses des accords par le gouvernement depuis la signature ;

1/ Depuis la signature des accords, cinq de nos éléments ont été détenus à Khartoum à la demande de Bangui, et cinq autres qui se trouvaient dans la prison de Bossembelé sont portés disparus ;

2/ depuis la signature des accords, le MLCJ n’a bénéficié du PGA alors que l’APRD et l’UFDR ont bénéficié ;

3/ Le MLCJ ne se reconnait pas dans la nomination de Jean Jacques Demafouth au poste de vice président du comité de pilotage de DDR, décidée à Libreville sans notre avis ;

1. Le MLCJ demande au gouvernement la libération immédiate et inconditionnelle de ses cinq éléments incarcérés à Khartoum et la prise en charge de nos éléments ;

2. Demandons au gouvernement de nous clarifier la position de nos 5 éléments incarcérés à Bossembelé portés disparus avant l’attaque de la prison ;

3. La démission de Jean Jacques Demafouth du poste de vice président du comité de pilotage du DDR et le poste doit être confiée à la communauté internationale pour une gestion saine, juste, équitable et transparente sans dérive.

4. Le MLCJ prend à témoin l’opinion nationale et internationale que le non respect de l’exécution intégrale de nos revendications, le gouvernement sera seul responsable de toutes les conséquences qui en découleront.


Fait à Kabo le 15 février 2009

Pour le MLCJ


Le Président

Abakar Sabone

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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 14:01

Bangui, 14 fév. (ACAP) - Le ministère de la Défense nationale, des Anciens Combattants, des Victimes de Guerre, du Désarmement et de la Restructuration de l'armée, a dénoncé vendredi 13 février 2009 « l’attaque simultanée d'un groupe d’assaillants non identifiés à la base militaire et à la Maison d’arrêt de Bossembélé » (160 km au nord-ouest de Bangui), dans la nuit du 12 au 13 février.

 Selon un communiqué publié vendredi 13 février dans la soirée par le ministre délégué à la Défense, « les Forces Armées Centrafricaines (FACA) ont immédiatement répliqué, mettant en déroute les assaillants. A l’heure qu’il est, les FACA contrôlent l’ensemble de la situation ».

« Il s’agit, à n'en point douter, d'une agression destinée à compromettre les efforts que le gouvernement déploie sans cesse depuis quelques années afin de réaliser le vaste programme de la Reforme du Secteur Sécuritaire (RSS) pour laquelle une mission d’experts internationaux séjourne depuis plusieurs semaines à Bangui afin d’en évaluer le progrès », a fait remarquer le communiqué.

"Cet acte odieux qui intervient à un moment où les Centrafricains ont unanimement pris la résolution, au sortir des travaux du Dialogue Politique Inclusif (DPI) de mettre définitivement un terme à leurs différends et de restaurer un véritable climat de paix et de sérénité dans la pays" est de nature à freiner les actions de consolidation de la paix, ajoute le communiqué, qui appelle, par ailleurs, "la vaillante population de Bossembélé et des environs afin qu’elle puisse garder le calme et vaquer librement à ses occupations quotidiennes ».

Il convient de préciser que la Maison d’Arrêt de Bossembélé, cible des assaillants, renfermerait, selon le communiqué du gouvernment, de "redoutables criminels".

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 17:07

La rédaction de Centrafrique Presse publie ici la lettre de démission du Bureau Fédéral Europe de Yannick Olivier Nambélé, un fidèle lieutenant de Martin Ziguélé.




Mr NAMBELE YANNICK OLIVIER                                   FRANCE,  LE 04 JANVIER 09

PARIS/FRANCE

TEL:0663537514

e-mail : ynambele@yahoo.fr



                                                                 
A L’ATTENTION  DE LA PRESSE NATIONALE

                                                                  BANGUI (CENTRAFRIQUE)

 

 

 

Objet : Lettre de démission de la direction

            Fédérale MLPC EUROPE  AMERIQUE ASIE OCEANIE

 

 

             A l’heure ou la population Centrafricaine souffre des divers maux, je m’indigne de l’attitude de mes camarades face à la question cruciale de l’unité nationale pour sortir le peuple de la misère multiformes.

 

Alors que l’occasion nous est donnée de prouver notre capacité quand à la vision de la politique sanitaire que le MLPC veut offrir à la population par la désignation du camarade NALKE André  au ministère de la Santé et de la lutte contre la PANDEMIE du sida, le fameux bureau politique à encore fait preuve de son incapacité d’analyse politique d’utilité publique en brandissant le respect d’une ligne politique mal définie induisant les militants dans l’embrouillamini d’une alliance prématurée et contre nature avec l’union des forces vives de la nation, ce qui est aux antipodes de notre appartenance à l’internationale socialisme d’une part et à notre vocation à œuvrer pour le bien être du peuple centrafricain d’autre part.

 

 

 

Je prends donc les militants et militantes à témoin et attire l’attention des conseillers politiques nationaux sur les dérives du bureau  politique.

 

 

 

Pour ma part, je mets fin à toute activité du parti tout en restant vigilant au nom de la majorité silencieuse dans le vrai combat pour la libération du peuple centrafricain.

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                    Le conseiller politique Démissionnaire

 

 

                                                                   

                                                                                    Yannick Olivier  NAMBELE.

 

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 02:04


André Nalké Dorogo.

Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) porte à la connaissance de l'opinion Nationale et Internationale ce qui suit :

Au sortir du Dialogue Politique Inclusif, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (M.L.P.C), membre de l'Union des Forces Vives de la Nation (U.F.V.N) pour le Renouveau Démocratique, a exprimé clairement sa position au cours des différentes rencontres convoquées par le Président de la République sur la formation du Gouvernement que nous souhaitions de consensus tel que le voulaient l'esprit et la lettre de ce grand forum.

Comme chacun le sait désormais, le Président de la République, le Général François BOZIZE, a décidé de former unilatéralement son Gouvernement.

Par conséquent, l'entrée du camarade André NALKE DOROGO au Gouvernement TOUADERA II, est une initiative personnelle qui n'engage que l'intéressé.

C'est pourquoi, le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), réuni en sa séance statutaire du 23 Janvier 2009, et ayant constaté que le camarade André NALKE DOROGO a pris ses fonctions au Ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le VIH/SIDA, preuve de son refus d'obtempérer à la ligne du Parti malgré sa parole donnée, a décidé de le suspendre de ses fonctions de membre du Bureau Politique et de 4ème Vice Président à compter de ce jour jusqu'au prochain Conseil Politique National (CPN) qui statuera sur la décision définitive.

 

Fait à Bangui, le 23 Janvier 2009

Le Président

Martin ZIGUELE

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 13:53




COMMUNIQUE DE PRESSE

Nous avons appris ce mercredi 10 septembre, l’arrestation et la détention de Me GOUNGAYE Wanifiyo Nganatouwa par la soldatesque de François BOZIZE.

Cette arrestation somme toute scandaleuse et inadmissible de Me Goungaye, démontre si besoin en était encore la ferme volonté de François Bozizé et les siens qui font feu de tout bois pour bâillonner,  sinon éliminer physiquement, tous ceux qui tentent par des verbes percutants et justes de résister à leur régime d’oppression qui fait tomber avec le poids d’un mur de briques sur le peuple centrafricain, la misère et la pauvreté.

A l’heure où l’ensemble des centrafricains réclament le retour de la paix et la stabilité, le régime Bozizé prouve à suffisance par cette arrestation arbitraire  qu’il n’entend pas faire des concessions et démontre qu’il est loin de céder aux exigences légitimes du peuple martyr de notre pays.

Me Goungaye, connu pour ses prises de positions courageuses contre le totalitarisme du régime Bozizé, la mal gouvernance érigée en model de région de la chose publique par ce dernier, et les nombreuses violations systématiques des droits élémentaires humains en Centrafrique, ne saurait être un bouc-émissaire ni une victime expiatoire des errements et autres tâtonnement du pouvoir en place.   Ainsi donc :

1-      Les Patriotes Emergents exigent la libération immédiate et sans condition de ce défenseur émérite des droits de l’homme dans notre pays ;

2-      ils en appellent à la vigilance  de tous les centrafricains et les amis de Centrafrique épris de justice et de paix de se mobiliser pour faire pression sur le régime despotique et totalitaire de François Bozizé afin d’obtenir la libération de ce combattant de la justice sociale ;

3-      enfin, Les Patriotes Emergents prennent l’opinion publique nationale et la communauté internationale à témoins et tiennent François Bozizé pour responsable des conséquences dramatiques et incalculables de ce qui pourrait advenir.

Fait à Nantes le 10 septembre 2008

Les Patriotes Emergents
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