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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 03:00

 

 

 

esplanade-et-jardins-du-trocadero-paris-1304969584.jpg

 

 

Chers Compatriotes et amis,


L’autorisation de manifester samedi 6 avril 2013 de 14 h à 18 h sur le Parvis des Droits de l’Homme (Trocadéro) à Paris, en faveur des populations meurtries et des victimes de toutes les barbaries en République Centrafricaine, m’a été notifiée ce jour, en fin d’après-midi.


Je vous invite instamment, non seulement à relayer cette information dans votre famille, auprès des compatriotes, des amis Africains, Français, étrangers, femmes et hommes convaincus de la justesse, de l’universalité des droits humains mais à nous rejoindre pour exprimer, dans l’union, la dignité, la paix et la discipline  :


-         notre unanime indignation,


-         notre solidarité agissante à l’égard de toutes les victimes et leurs familles,

 

-         notre réprobation et la condamnation des personnes responsables des délits et crimes,

 

-         notre appel aux Chefs d’Etats de la Communauté des Etats d'Afrique Centrale, des pays amis et aux Nations Unies afin qu’ils apportent des concours immédiats, y compris sur le plan militaire, à la protection des populations civiles exposées et à la libre circulation des personnes et des biens.

 

 

Rappel : Manifestation statique


Lieu : Parvis des Droits de l’Homme -  TROCADERO (face à la tour Eiffel)


Horaires : 14 h à 18 h.   Il est donc impératif que les participants convergent pacifiquement sur le Parvis à partir de 13 h, dans l’ordre et la dignité sans autre objet que le drapeau centrafricain.


Métro : Trocadéro


Paris le 4 avril 2013 


Jean-Bosco PELEKET

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 00:53

 

 

 

Zarambaud

 

 

A MESSIEURS ET MESDAMES LES PRESIDENT ET

CONSEILLERS COMPOSANT LE CONSEIL D’ETAT

BANGUI

 

 

REQUETE  AFIN  D’ANNULATION  DU  DECRET  N°  013. 009  DU 31 MARS 2013 PORTANT NOMINATION DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT DE TRANSITION

 

 

            Maître ZARAMBAUD Assingambi, Avocat près les Cours et Tribunaux de Centrafrique, Ancien Bâtonnier, Représentant légal de victimes dans le Procès le Procureur contre Jean Pierre BEMBA-GOMBO à la Cour Pénale Internationale (CPI), demeurant au quartier Ben – Zvi 1 et à la Haye (Hollande), Tél. 75.50.90.93, BP 64 BANGUI ;

 

A L’HONNEUR DE VOUS EXPOSER

 

Qu’il sollicite formellement l’annulation du décret sus - mentionné, pour les motifs ci-dessous :

 

 Sur la compétence

 

Aux termes de la loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil d’Etat, cette juridiction est seule compétente pour connaître du contentieux des décrets pris par le Président de la République.

 

Le présent contentieux ne portant ni sur la légitimité ou la constitutionnalité du Président auto - proclamé de la République, ni sur son droit de nommer les membres du Gouvernement, mais exclusivement sur les conditions de cette nomination, il ne s’agit donc nullement de contester un « acte de gouvernement », dont l’examen échapperait à la compétence du Conseil d’Etat, comme il l’avait dit et jugé par arrêt du 9 Juin 2008, lorsque le même requérant l’avait saisi en annulation de l’auto – nomination du Président de la République à la fonction de Ministre de la Défense Nationale, alors qu’il ne s’agissait pas de contester le droit de nomination, mais la qualité d’une personnalité, en l’occurrence le Président de la République, personnalité dont la nomination à toute autre fonction était interdite par la Constitution, étant observé qu’un « acte de gouvernement » ne peut être supérieur à la Constitution et en légitimer, « constitutionnaliser », ou légaliser la violation.

 

Il s’ensuit que le Conseil d’Etat est parfaitement compétent pour connaître du présent contentieux.

 

4-1 : Au cas où le Conseil d’Etat estimerait qu’il y a une question préjudicielle de constitutionnalité, il lui appartiendrait de surseoir à statuer et de solliciter l’avis préalable de la Cour Constitutionnelle, encore que celle-ci n’existe pas, le mandat de ses membres ayant expiré depuis le mois de Septembre 2012 sans que de nouveaux membres n’aient été installés.

 

Sur la recevabilité

 

Quant au délai

 

Le décret sus-mentionné ayant été pris le 31 Mars 2013 et la présente requête étant déposée le 4 Avril 2013, soit dans un délai de moins de 3 mois, ladite requête est parfaitement recevable.

 

Quant au droit d’agir (intérêt)

 

Le strict respect de la Constitution et de la loi, notamment la constitutionnalité et la légalité de la nomination des membres du Gouvernement, une des conditions de la bonne gouvernance dont doivent bénéficier tous les citoyens étant de l’intérêt de chaque citoyen et du pays, chaque citoyen, dont le requérant, y a un indéniable intérêt.

 

Ce strict respect est d’autant plus impérieux lorsqu’il s’agit d’une première nomination effectuée par un Président de la République qui vient de prendre le Pouvoir, Président de la République qu’on ne doit donc pas laisser violer la Constitution et la loi dès ses premiers actes, même si cette violation n’est pas intentionnelle comme on peut le présumer.

 

Les citoyens doivent d’autant plus se sentir libres d’exercer leurs droits constitutionnels et légaux que le nouveau Président de la République les a rassurés dans sa déclaration à l’Eglise des Frères que nul citoyen ne sera inquiété pour avoir exprimé son opinion.

 

Sur les motifs

 

Rappel des faits et des textes fondateurs

 

Le 24 Mars 2013, une coalition de rebelles dénommée SELEKA a pris le Pouvoir et le Président de cette coalition, Monsieur Michel AM NON DROKO DJOTODIA s’est auto – proclamé Président de la République.

 

Le 26 Mars 2013, il a publié l’Acte Constitutionnelle n° 1, aux termes duquel il a suspendu la Constitution du 27 Décembre 2004, mis fin aux Fonctions du Président de la République (bien entendu celui renversé et non lui-même), du gouvernement nommé par l’ancien Président de la République, dont il était membre, dissout l’Assemblée Nationale et s’est attribué les fonctions de Président de la République, Chef de l’Etat (pièce n°1).

 

Le même jour, 26 Mars 2013, il a publié l’Acte Constitutionnel n° 2 portant organisation provisoire des Pouvoirs de l’Etat (pièce n° 2).

 

Le même jour, 26 Mars 2013, il a publié un décret portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement de Transition (pièce n°3).

 

Le 31 Mars 2013, il a publié le décret n° 013 009 portant nomination des membres du Gouvernement de Transition (pièce n° 4), comportant 11 originaires de la seule Préfecture de la VAKAGA, l’une des 3 Préfectures les moins peuplées, selon le décompte du Journal MEDIAS + du 4 Avril 2013.

 

Exposé des motifs

 

Aux termes de l’article 2 alinéa 2 de l’Acte Constitutionnel n° 2 « sur proposition du Premier Ministre, il (le Président de la République) nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions »

 

En conséquence, la mention de la proposition de nomination des membres du Gouvernement faite par le Premier Ministre doit figurer expressément sur le décret de nomination, seule preuve que ladite proposition a effectivement été faite, comme ce fut le cas pour le décret signé par le Président de la République déchu et portant nomination des membres du Gouvernement dit « TIANGAYE 1 » dont l’actuel Président de la République était Premier Vice-Premier Ministre chargé de la Défense Nationale, quoique la fonction de Vice – Premier Ministre ne figurait pas dans la Constitution du 27 Décembre 2004.

 

15-1 : En effet, la constitutionnalité et la légalité des conditions de forme étant nécessaires et préalables aux conditions de fond, il est de la plus haute importance que les conditions de forme soient strictement respectées, qu’il s’agisse de propositions ou d’avis préalables, de prises de décisions en conseils des Ministres ou de contre – seings des Ministres, notamment, lorsque la Constitution, des Actes constitutionnels ou la loi les prévoient, conformément à l’adage « forma dat esse rei ».

 

Or le décret querellé ne comporte pas la mention d’une proposition de nomination faite par le Premier Ministre.

 

Il s’ensuit que, formellement, le Président de la République a nommé les Ministres sans que le Premier Ministre ne les lui ait proposés, de sorte que le décret de nomination est nul comme entâché d’excès de pouvoir et qu’il y a lieu de l’annuler.

 

PAR CES MOTIFS

 

Recevoir l’exposant en sa requête et l’y déclarer fondé.

 

En conséquence, annuler le décret querellé.

 

Mettre les dépens à la charge du Trésor Public.

 

Sous toutes réserves.

 

Bangui, le 04 Avril 2013,

 

 

 

Maître ZARAMBAUDAssingambi.-

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 16:46

 

 

 

 

Nicolas et Michel

 

 

http://www.lefigaro.fr  Par AFP  le 04/04/2013 à 15:40

 

Le nouvel homme fort de CentrafriqueMichel Djotodia, a approuvé aujourd'hui la mise en place d'un processus de transition démocratique prévoyant la désignation d'un président pour moins de 18 mois, suivant les propositions des chefs d'Etat d'Afrique centrale.


Ce matin, M. Djotodia a reçu à Bangui une délégation composée des ministres des Affaires étrangères des pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) et de représentants de l'Union africaine et de l'Organisation internationale de la francophonie. L'ancien chef rebelle a alors a accepté les propositions des chefs d'Etat d'Afrique centrale, réunis hier en sommet à N'Djamena.


Selon l'annonce faite par le président tchadien Idriss Deby, un Conseil national de transition (CNT) formé par toutes les composantes de la société centrafricaine désignerait un président pour une période qui ne devrait pas excéder 18 mois. Cet organe serait chargé de rédiger une nouvelle Constitution et jouerait également le rôle législatif d'une Assemblée.

 

 

Centrafrique: le Bénin prêt à accueillir le président déchu Bozizé

 

Boz et Yayi Boni


BANGUI ‘ avril (AFP) –  Le Bénin est prêt à accueillir le président centrafricain déchu François Bozizé, a affirmé jeudi à Bangui le ministre des Affaires étrangères béninois, Nassirou Bako-Arifari.

 

"Le Bénin a été sollicité (par les chefs d'Etat d'Afrique centrale) et si le président (Bozizé) en faisait la demande officiellement, le Bénin donnerait une suite" à cette requête, a déclaré à l'AFP le ministre béninois.

 

Copyright © 2013 AFP. Tous droits réservés

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 16:40

 

 

 

Bozizé et Zuma

 

militaires-sudaf.jpg

 

Libération 4 avril 2013 à 10:10 (Mis à jour: 15:59)

 

La décision du retrait des soldats survient au lendemain d’une demande de l’opposition sud-africaine, exhortant le gouvernement de retirer ses troupes de Centrafrique.


Par AFP

 

L’Afrique du Sud a décidé de retirer ses soldats de Centrafrique, a annoncé jeudi le président Jacob Zuma, faisant valoir que l’accord passé entre les deux pays n’était plus valable depuis le renversement du régime de François Bozizé le 24 mars.

 

«Nous avons pris la décision de retirer nos soldats. Nous étions en République centrafricaine sur la base d’un accord entre les deux pays», a dit Zuma, selon les propos rapportés par la radio et de télévision publique sud-africaine SABC, peu après un sommet extraordinaire consacré à l’avenir de la Centrafrique qui s’est achevé mercredi soir à N’Djamena. «Notre mission était d’aider à l’entraînement des soldats. Depuis le coup d’Etat et la prise du pouvoir par les rebelles, il était clair que le gouvernement n’était plus en place», a dit Zuma à une équipe de la SABC ayant voyagé avec lui au Tchad pour ce sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).

 

Les forces sud-africaines étaient présentes en Centrafrique dans le cadre d’un accord de coopération bilatérale portant sur la formation de l’armée centrafricaine. L’Afrique du Sud avait renforcé ses effectifs en début d’année dans ce pays d’Afrique centrale où ses soldats étaient déjà présents notamment pour former une unité de protection des VIP, selon un accord de 2007.

 

La décision de l’Afrique du Sud de retirer ses militaires avait d’abord été annoncée mercredi soir par le président tchadien Idriss Déby à l’issue du sommet. «Le président Zuma a décidé de retirer les forces sud-africaines qui sont à Bangui», avait dit Deby. Il «reste disponible à la demande de la CEEAC pour nous appuyer en envoyant des forces si cela est nécessaire», avait-il souligné.

 

Jacob Zuma avait fait le déplacement avec trois de ses ministres (Relations internationales et Coopération, Défense, Sécurité d’Etat), signe de l’importance de cette épineuse affaire pour l’Afrique du Sud. Au moins 13 soldats sud-africains avaient été tués le 24 mars par la rébellion qui faisait alors son entrée dans Bangui, quelques heures avant de renverser le régime de François Bozizé. A Bangui, des sources centrafricaines, proches de la présidence et des services sécuritaires, ont affirmé que Zuma et Bozizé avaient passé un «deal», avec à la clé accès d’entreprises sud-africaines à des richesses pétrolières, diamantifères et aurifères.

 

Le Bénin prêt à accueillir le président déchu Bozizé

 

Le Bénin est prêt à accueillir le président centrafricain déchu François Bozizé, a affirmé jeudi à Bangui le ministre des Affaires étrangères béninois, Nassirou Bako-Arifari. «Le Bénin a été sollicité (par les chefs d’Etat d’Afrique centrale, réunis en sommet mardi et mercredi à N’Djamena, NDLR) et si le président (Bozizé) en faisait la demande officiellement, le Bénin donnerait une suite» à cette requête, a déclaré le ministre béninois.

 

«Il (le président Bozizé) est un Africain, le Bénin est une terre d’accueil et donc si le Bénin peut contribuer, se faisant, à apporter la paix en Centrafrique, pourquoi pas ? Le président (Thomas Boni Yayi) a écouté et n’a pas d’objection particulière», a-t-il ajouté. Bako-Arifari faisait partie de la délégation de ministres venus à Bangui présenter les recommandations issues du sommet de N’Djamena.

 

Ces recommandations ont toutes été acceptées par le nouvel homme fort de Centrafrique Michel Djotodia, au pouvoir depuis que la rébellion Séléka a renversé le régime du président Bozizé, qui s’est réfugié au Cameroun voisin.

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 19:46

 

 

 

Michel-Am-Nondroko-Djotodia.jpg

 

N'DJAMENA  AFP / 03 avril 2013 20h30 - Les chefs d'Etat d'Afrique centrale ont estimé mercredi impossible de reconnaître le chef rebelle Michel Djotodia comme président de la Centrafrique, demandant l'élection d'un président de transition, a l'issue d'un sommet à N'Djamena au sujet de la crise centrafricaine.


En l'état actuel des choses, il est impossible de reconnaître un président autoproclamé (...) Un collège voté par les forces vives de la Nation doit être à la tête de la transition. Ce collège va jouer le rôle de l'exécutif, et doit voter pour le président de la transition, qui ne doit pas excéder 18 mois, a déclaré le président tchadien Idriss Déby à l'issue du sommet.


(©) 

 

 

 

Centrafrique: impossible de reconnaître un président autoproclamé

 


N'DJAMENA AFP / 03 avril 2013 20h53 - Les chefs d'Etat d'Afrique centrale ont estimé mercredi impossible de reconnaître le chef rebelle Michel Djotodia comme président de la Centrafrique, demandant l'élection d'un président de transition, a l'issue d'un sommet à N'Djamena au sujet de la crise centrafricaine.



En l'état actuel des choses, il est impossible de reconnaître un président autoproclamé (...) Un collège voté par les forces vives de la Nation doit être à la tête de la transition. Ce collège va jouer le rôle de l'exécutif, et doit voter pour le président de la transition, qui ne doit pas excéder 18 mois, a déclaré le président tchadien Idriss Déby à l'issue du sommet.



Idriss Déby a également annoncé la mise en place d'un organe législatif qui va rédiger la Constitution et jouer le rôle de l'Assemblée.



Dès demain, une mission composée des ministres des Affaires étrangères des pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), les partenaires et les représentants des Nations de l'Union Africaine, de l'Union européenne et de l'Organisation internationale de la francophonie doivent se rendre à Bangui pour porter ce message aux Centrafricains a ajouté le Président.



Le Président tchadien précisé qu'à l'issue de cette mission, un nouveau sommet de la CEEAC se tiendrait à N'Djamena.



La coalition rebelle Séléka, dirigée par Michel Djotodia, a pris le pouvoir à Bangui il y a dix jours, renversant le président François Bozizé.



(©) 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 17:48

 

 

 

Mads-Brugger.JPG

 

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr  03/04/2013

 

Mads Brügger est assurément fêlé mais dans The Ambassador, son documentaire de 2011 diffusé actuellement sur Canal + à la demande (et par d'autres moyens plus illégaux mais chut...), cet investigateur danois effectue une plongée saisissante dans la Françafrique que nous connaissons malheureusement bien.

 

A coups de caméras cachées et de provocations néo-colonialistes à peine croyables, Mads Brügger s'invente un personnage à coups de dollars. Il devient officiellement (ou presque) un consul du Liberia en Centrafrique pour faciliter l'extraction illégale de diamants... Dingue.

 

Mads Brügger n'est d'ailleurs pas un journaliste en tant que tel puisqu'il se construit d'abord un personnage et se laisse volontairement emporter dans les bas-fonds, sans éthique apparente. Il est Cortzen, un entrepreneur danois semi-raciste, qui porte des bottes de cavaliers et fume des cigares sous le nez de pygmées qu'on a fait boire pour le divertir. Il danse et il rit. Et sait que le projet d'usine d'allumettes qu'il lance pour attirer l'intérêt des pouvoirs publics centrafricains ne verra jamais le jour.

 

Il joue son personnage jusqu'au bout dans un délire coûteux (135 000 € pour un passeport diplomatique libérien), souvent drôle, parfois trop trash pour être honnête. Il est à vomir. A l'image de la Françafrique, doit être la justification du réalisateur qui avait tourné un autre doc en 2009, infiltré en Corée du Nord et intitulé The Red Chapel.

 

Mais l'essentiel n'est pas là. Au cours d'une enquête de trois ans, il nous fait découvrir par le menu la Françafrique que l'on fantasme souvent. Celle de la corruption généralisée par la grâce des enveloppes du bonheur " qui l'amènent en quelques temps jusqu'au bureau du ministre de la Défense, Jean-Francis Bozizé, le fils du président François Bozizé, renversé il y a dix jours.

 

Brügger interroge un ancien légionnaire, chef de la sécurité de la présidence, tué avant la fin du tournage. Il rencontre des diplomates étrangers profiteurs, des députés pourris et M. Gilles qui va lui offrir le filon des diamants contre une première valise de 10 millions de francs CFA (15 000 €). Peu importe que la mine exploite des enfants...

Ce documentaire manipulateur et choc est aussi réjouissant qu'écœurant. A voir absolument donc.

Autant vous dire que le rôle de la France n'est pas des plus brillants. Le film l'accuse de manipuler historiquement le pays depuis Bokassa, fomenter des rébellions pour mieux exploiter ses ressources naturelles et empêcher toute perspective de développement. C'est The Ambassador qui le dit... Et comme la Centrafrique reste dans l'actualité, profitez-en.

 

Voici la bande-annonce de The Ambassador qui par un pur hasard n'a pas trouvé de diffuseur pour une sortie en salle en France en 2012...

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 03:13

 

Francis Bozizé

 

Kévin Bozizé

 

Papy BozizéSocrate Bozizé 

 


http://direct.cd  Mercredi, avril 3rd, 2013 2:36

 

La famille de l’ex président centrafricain François Bozizé est bel et bien à Kinshasa. C’est dans la ville natale de Jean-Pierre Bemba qu’elle a trouvé asile. Ironie de l’histoire quand l’on sait que le président déchu est pour beaucoup dans le drame que connait le patron du MLC dans les geôles de la Haye au Pays-Bas.  

 

Drame qui a entrainé jusqu’au décès de Jeannot Bemba Saolona, qui n’a pas résisté de voir son fils bien aimé reclus à la CPI (Cour pénale internationale).

 

La famille Bozizé, selon nos sources habitent à Macampagne sur l’avenue de la Forêt dans une villa appartenant au frère du président déchu qui était ambassadeur de la République Centrafricaine en RD-Congo.

 

La famille Bozizé aurait été aperçue à la place commerciale de Macampagne en train de prendre un pot. En tous cas pour les rd-congolais en général et les bembistes en particulier, la famille Bozize n’est pas la bienvenue car leur déchu de père (François Bozizé) est à la base des malheurs de Bemba. La RD-Congo n’a aucune raison et ne tire aucune fierté a accueillir sur son sol les rejetons d’un dictateur qui plus est a contribué à faire coffrer Bemba à la CPI.

 

MATTHIEU KEPA

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 03:08

 

 

 

 

 

Patasse-agronome.jpg

 

 

LA  FAMILLE  NGAKOUTOU PATASSE A LE REGRET D'INFORMER TOUS LES PARENTS, AMIS ET CONNAISSANCES QUE LA CEREMONIE COMMEMORATIVE DE LA DISPARITION DE NOTRE REGRETTE PERE, GRAND-PERE, ONCLE, FEU LE PRESIDENT ANGE-FELIX PATASSE,  INITIALEMENT PREVUE LE 05 AVRIL 2013 A BANGUI (PK 26 route de BOALI), EST REPORTEE A UNE DATE QUI VOUS SERA COMMUNIQUEE  ULTERIEREMENT.

 

 

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 01:53

 

 

 

 

Bozizé dépassé

 

 

http://www.camer.be  Mardi 02 Avril 2013 11:49:32

 

 

Le président déchu de la RCA, «en transit au Cameroun» depuis lundi dernier (officiellement), a assisté à une messe au monastère des Bénédictains.

 

Dieu est généralement considéré comme le dernier recours lorsque l’on a perdu tout espoir. Sans doute, François Bozizé, ex président de la République centrafricaine (RCA), l’a compris, lui qui a été chassé de son fauteuil présidentiel par les rebelles le 24 mars dernier à Bangui. Ce n’est donc pas un fait du hasard si hier, il s’est rendu à la messe au monastère des Bénédictains du Mont Fébé.

 

Précisément, le jour où la communauté catholique célébrait la Pâques, fête de la résurrection du Christ. Depuis lundi dernier (d’après un communiqué du secrétariat de la présidence), il est «en transit» au Cameroun et attend que ses pairs de la Cémac lui trouvent un pays d’asile. Le nom du Bénin est avancé mais, il «hésite. Le prochain sommet extraordinaire au Tchad éclairera mieux», fait savoir une source proche du dossier. Depuis son arrivée, il loge dans une suite du 8ème étage d’un hôtel de la place.

 

Celle-là même qui a aussi connu le passage en 2003 d’Ange-Félix Patassé, dont la situation était identique à celle de Bozizé dix ans plus tôt. Un tour dans cet établissement hôtelier hier a permis de constater que les uns et les autres continuent à vaquer à leurs occupations. Seul fait qui attire l’attention du visiteur, c’est la présence des éléments de la garde présidentielle au sous-sol de cet hôtel.

 

«On (les équipes: NDLR) se relais toute les 48h», a déclaré l’un. A l’intérieur, il faut être averti pour remarquer que des éléments des renseignements généraux arpentent de temps à autres les couloirs et font des apparitions discrètes dans le hall. «Il (François Bozizé: NDLR) nous stresse déjà beaucoup. Il faut déjà qu’il parte. Comme le président est rentré, il faut qu’il trouve vite une solution», confie un élément à un proche. En effet, c’est une situation aussi difficile pour le Cameroun que pour Bozizé.

 

«Il peut craquer et sortir. Il ne faut pas oublier qu’il a l’esprit des rebelles. À tout moment, il peut être tenté de s’en fuir et d’aller en Centrafrique. Donc, même nous nous ne sommes pas en sécurité», souffle une source proche du dossier. Elle informe aussi qu’ «il est juste en transit ici. Si Paul Biya veut communiquer avec lui, il envoie un émissaire. Il faut qu’on lui trouve rapidement un pays d’accueil».

 

Persona non grata?

 

D’après des informations recueillies à bonne sources, aucun de ses pairs de la Cémac n’a voulu de lui le 24 mars dernier. Avant d’échoir ici, il a été persona non grata dans plusieurs pays de la sous-région. «Deby a refusé de le prendre au téléphone. Sassou aussi. Il est arrivé là-bas par hélicoptère. Il y a laissé ses deux épouses et son fils. Mais pour ce qui était de lui-même, il a refusé, tout comme le Gabon. C’est donc où Biya a dit ok, c’est bon, je le prends le temps qu’on lui trouve un pays  d’accueil. Mais la patience du Cameroun a ses limites».

 

À l’heure où nous mettions sous presse, l’on attend toujours que le Bénin se prononce. L’Afrique du Sud était aussi pressentie. Seulement, «les gens sont tristes là-bas avec la maladie de Mandela. En plus, il y a les 13 soldats qui sont morts. Ça fait mal aux Sud-africains», fait savoir notre source. Même le Tchad, son allié de toujours, l’a lâché. «Il n’a écouté personne. On lui a dit de mettre l’opposition dans son gouvernement, question de gérer les trois ans qui lui restait mais, il ne l’a pas fait», explique la source. Notre source pense qu’il serait de bon ton pour le Tchad de l’accueillir car, «il peut décider de le balancer. Il connait tous ses financements occultes.»

 

 

© L'Actu : O. A

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 20:14

 

 

Djoto Droko

 

Me Nicolas Tiangaye

 

 

Liste du Gouvernement TIANGAYE - DJOTODIA

 

Ministres d'Etat    

Ministre d'état  chargé des mines, du pétrole et de l'hydraulique : Djono Ahaba

Ministre d'état à l'Equipement, travaux publics et du désenclavement, porte-parole du gouvernement : Me Crépin Mboli-Goumba

Ministre d'état chargé de la Sécurité Publique, de l'Emigration-Immigration et de l'Ordre public : Nourredine Adam

Ministre d'état des  eaux, forêts, chasse et pêches chargé de l'environnement et l'écologie : Mohamed Daffhane

Ministre d'état  chargé de la Communication, Promotion de la culture civique et de la Réconciliation nationale  : Christophe Gazam betty

 

Ministres

 

Ministre de la  défense Nationale, de la restructuration de l'armée, des anciens combattants et victimes de guerre et du programme DDR : Michel Djotodja

Ministre des Postes et télécommunications : Pouzere henri

Ministre des Affaires étrangères, de l'intégration, de la Francophonie et des Centrafricains de l'étranger :  Doubane Charles Armel

Ministre de l'économie, du Plan et de la coopération internationale :  Abdallah Kadre Hassane

Ministre du Commerce et de l'industrie: Amalas Amias

Ministre de l'Administration du territoire : Aristide Sokambi

Ministre de l'Education et de l'enseignement supérieur : Loudegue Marcel

Ministre du Transport et de l'aviation civile : Arnaud Djoubaye Abazene

Ministre des Finances  et du budget : Georges Bozanga

Ministre de la Justice, Garde des Sceaux et de la réforme judiciaire :  Arsene Sendé

Ministre de la Sante, de la Population et de la lutte contre le VIH/ Sida : Docteur Aguide Soubouk

Ministre des PME et de l'amélioration du climat des affaires : Maurice Yondo

Ministre du Développement rural : Tchimanguere Jérémie

Ministre des Affaires sociales, de la solidarité nationale et de la promotion du genre : Moussa Yadouma Marie madeleine

Ministre de la Fonction publique, du travail, de l'emploi et de sécurité sociale : Kpokolo sabin

Ministre de l'Urbanisme, de la reconstruction des édifices publics et de la réforme foncière : Risigala Ramadan

Ministre du Logement et de l'habitat : Nkouet marie madeleine

Ministre de la Jeunesse et des sports, des arts et de la culture : Abdoulaye Hissene

Ministre du Tourisme : Yacoub Ataib Mahamat

Ministre chargé du Secrétariat général du gouvernement et des relations avec les institutions: Ahamat Harol DEA

 

Ministres délégués:

 

Défense chargé de la défense, de la restructuration de l'armée et du programme DDR : Colonel  Bertrand Mamour

Finances chargé du Budget : Bounandele Koumba

Affaires étrangères, de l'intégration, de la Francophonie chargé des Centrafricains de l'étranger : Anne Victoire YAKOUSSOUBE

Pôles de développement :  Mbremaidou Christophe

Elevage : Bendounga Joseph

Education nationale, Enseignement fondamental et professionnel : Claude LENGA

Urbanisme, réforme foncière : Honore Douba

Environnement et  écologie : Michel DOKO

Régionalisation: Parfait KONGO

 

Présidence

 

Ministre directeur de cabinet à la Présidence : Mahamat  Kamoun

Dircab Adjoint: Idriss Salao

Chef de cabinet particulier: Fotor Abdel Djoubar

Secrétaire Général à la Présidence de la République : Etienne BODA

Ministre Conseiller Diplomatique et aux organisations Internationales : Dieudonné SALAMATOU

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