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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 19:16

 

 

 

Bozizé et Zuma

 

 

 

ALERTE LC/DERNIERE MINUTE

 

 

 

Lettre du Continent n°655 du 26/03/2013

 

Le scénario secret de la fuite de Bozizé


Selon une note confidentielle interne des Nations unies dont La Lettre du Continent a eu connaissance, c'est à 19h45 précises dimanche 24 mars que l’Eurocopter AS 350 Ecureuil de la présidence centrafricaine transportant François Bozizé s’est posé sur l’héliport de Batouri, chef-lieu du département du Kadey, dans l’Est du Cameroun. Une heure auparavant, l’appareil avait quitté la cour du palais de la Renaissance, à Bangui, où il était stationné en permanence depuis plusieurs mois, pour aller se poser dans cette petite ville camerounaise située à 110 kilomètres de la frontière centrafricaine. A son bord, outre le pilote et le chef d’Etat renversé, se trouvaient deux gardes du corps en short et non armés, et l’un des neveux de François Bozizé, qui passe pour être son "chef percepteur et caissier" privé. 
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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 18:51

 

 

 

 

Michel Djotodia Am Nondroko

 

 

20minutes.fr 26 03 2013

 

Michel Djotodia est le nouveau président, autoproclamé, de la Centrafrique. Cet homme âgé d’une soixantaine d’années –sa date de naissance est inconnue– était l’un des leaders de la Sekela, la coalition des mouvements de rébellion créée en 2012 et qui vient de renverser l’ex-président Bozizé.  Dans le gouvernement d’union nationale mis sur pied à la fin de l’année 2012, Michel Djotodia avait été désigné premier vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale.


Homme politique «présenté comme un intellectuel polyglotte» selon le Figaro, il a passé quatorze ans en URSS pour se former. A son retour, il entame une carrière dans l’administration centrafricaine, passant du ministère du Plan au ministère des Affaires étrangères. Il devient ensuite diplomate lorsqu’il est nommé consul de la République centrafricaine à Nyala, au Sud-Soudan. Probablement une étape essentielle de sa carrière, car c’est là qu’il aurait noué des liens avec des responsables du Tchadiens, alors que le Tchad est, avec la France, le pays le plus influent en RCA, souligne Le Figaro.

 

En exil au Bénin

 

C’est en tout cas après ce passage au Soudan que Michel Djotodia entre dans la rébellion. En 2005, il devient l’un des leaders de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UDFR). «C’est avec l’assistance [des rebelles tchadiens, ndlr] qu’il est devenu un des leaders de l’UDFR», a expliqué sur RFI Louisa Lombard, anthropologue spécialiste de la RCA. Djotodia vit alors en exil au Bénin, en Afrique de l’Ouest, mais il y est arrêté en novembre 2007 à la demande de Bozizé. Après quelques mois en prison, il  est libéré en février 2008. Entre-temps, l’UDFR s’est trouvé un autre leader, Damane Zakaria, qui signe les accords de paix avec le président centrafricain.


Michel Djotodia  rentre finalement en Centrafrique en 2011 et s’impose comme l’un des principaux leaders du mouvement Sekela, une agrégation de plusieurs mouvements de rébellion qui ont le même objectif: renverser Bozizé. Là encore, rapporte Libération, le Tchad d’Idriss Déby aurait favorisé cette coalition. D’ailleurs, ajoute le quotidien, des conseillers tchadiens proches d’Idriss Déby encadrent déjà Michel Djotodia.


Lundi, pour l'une de ses premières interventions, Michel Djotodia a déclaré: «Je ne sais pas combien de temps je vais rester au pouvoir. Dans trois ans, comme prévu par l'accord de Libreville, nous organiserons des élections libres et transparentes». Il n’exclut pas d’ailleurs de s’y présenter pour tenter de gagner son premier scrutin, alors qu’il a échoué lors de deux législatives. Il a en tout cas suspendu ce mardi la Constitution centrafricaine.


 M.P.

 

 

 

Portrait de Michel Djotodia (RFI)

 

C'est fin 2006 que le public découvre Michel Djotodia lorsque son mouvement rebelle, l'UFDR, a attaqué Birao, dans l’extrême nord-est du pays. Lui-même a dû s'exiler au Bénin et est arrêté en vertu d'un mandat international lancé par la Centrafrique. Il est mis en prison et ne sera libéré qu'en février 2008. Il disparaît alors des médias mais ses contacts avec les différentes tendances de la rébellion se poursuivent. Il revient sous le feu de l'actualité, en décembre dernier, avec les premières attaques lancées par la Seleka, une coalition qui permet, à plusieurs groupes rebelles, de se retrouver.

 

Cet ancien étudiant en ex-URSS a été fonctionnaire. Il a tenté par deux fois, d'être élu député de sa préfecture, la Vakaga, sans succès. « Ca l'a énervé et ça l'a encouragé à passer à la lutte armée », raconte un ex-cadre de la rébellion. « C'est un homme qui a des ambitions politiques », précise un de ceux qui ont travaillé avec lui.

 

Michel Djotodia a été consul de la Centrafrique au Darfour, à Nyala. Cet épisode a été décisif pour la suite de son parcours. Des rebelles tchadiens et soudanais circulent dans la zone, ce qui autorise de nombreux contacts. Djotodia parle plusieurs langues, notamment le russe et l'arabe. Son statut d'intellectuel l'a aidé à devenir la figure de proue de la Seleka : certains rebelles l'appelaient déjà, ces derniers mois, « le président Michel ».

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 22:28

 

 

 

carte_centrafrique_432.gif

 

Diaspora Centrafricaine

*-*-*-*-*

 

Chers compatriotes,


En raison de la situation que connaît notre pays depuis la dernière offensive de la coalition SELEKA,     une importante réunion regroupant différentes personnalités et associations de la diaspora Centrafricaine s’est tenue le dimanche 24 mars 2013 à Paris.


Cette rencontre a permis à la communauté centrafricaine de toutes appartenances et confessions  de se pencher sur les  questions de l’heure et de définir une position commune sur les urgences dans notre pays.


Un comité ad ‘hoc de la diaspora Centrafricaine  a été mis en place, ayant pour mission de :


Préparer et organiser un rassemblement pour la paix et la réconciliation en Centrafrique ;

Demander la convocation immédiate d’une conférence nationale souveraine en vue de :


Traiter en profondeur les maux qui occasionnent les crises  récurrentes en Centrafrique ;

Mettre en place les institutions de la transition ;

Etablir une feuille de route pour cette période de transition.


Sensibiliser la communauté internationale, les pays amis et les différents donateurs en vue de mobiliser urgemment une assistance humanitaire en faveur des déplacés intérieur et extérieur ;


Créer un observatoire permanent attaché à l’évolution de la situation en Centrafrique ;


Elaborer le projet des textes constitutifs de notre organisation.

 

Le Comité Ad ‘hoc de la Diaspora Centrafricaine est composé comme suit :


Président : Guy Simplice KODEGUE


Secrétaire : Brice GODOT-NZONGUIA

 

Porte Parole : Adolphe NDOUBA

 

Trésorier : Crépin NGOKOZENGUET

 

Chargé de l’Organisation : Bienvenu GUINON

 

Pour tout Contact:


0663747422  /  0620810753 / 0647556483


Centrafriqueterre.davenir@yahoo.fr

 

Fait à Paris le, 25 mars 2013

 

 

Pour le Comité Ad’ hoc de la Diaspora Centrafricaine

Le Porte Parole

 

Adolphe NDOUBA

 

 

 

 

INVITATION A UNE REUNION DE LA DIASPORA A NANTES


Diaspora centrafricaine de NANTES,


Génération divisée et sacrifiée!!!


Nous vous invitons à une importante réunion de la diaspora centrafricaine le mercredi 27 mars 2013 à 17 heures très précises à la salle PODIUM ,tram ligne 2 direction ORVAULT,arrêt la BOSSIERE. L 'ordre du jour portera sur la position des centrafricains face au changement de régime à Bangui! Les sujets suivants seront débattus :

 

Qui sont les nouveaux dirigeants ?

 

Tour d'horizon de la situation politique , sécuritaire, sociale, économique ?

 

Les actions à venir ?

 

Mise en place de la délégation de la diaspora de Nantes

 

Divers

 

Agissons tous ensemble dans l'intérêt supérieur de notre Nation qui dépasse les considérations personnelles.

 

CONTACT : 0668032464

 

Pour l'équipe préparatoire de la rencontre


A. DIMY

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:41

 

 

 

Michel Djotodia Am Nondroko

 

centrafrique psd bozize 0

 

 

 

Libération 25 mars 2013 à 07:52 Par AFP

 

Le chef d'Etat centrafricain a été renversé dimanche par les rebelles du Séléka qui ont pris la capitale, Bangui. Des combats ont causé la mort de treize militaires sud-africains.


Le chef de la rébellion centrafricaine Michel Djotodia, dont les éléments contrôlent le pays, se posait lundi en successeur du président François Bozizé, qui a quitté Bangui pour se réfugier au Cameroun.

 

 «Le président François Bozizé a cherché refuge au Cameroun où il se trouve actuellement dans l’attente de son départ vers un autre pays d’accueil», a annoncé la présidence camerounaise dans un communiqué lu à la radio nationale lundi. Sa famille a elle été prise en charge en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement et ministre des médias congolais, Lambert Mende.

 

«Une vingtaine de personnes, dont son fils, ont été accueillies et éloignées des frontières conformément aux règles internationales» a précisé Lambert Mende. Condamnant la prise de pouvoir par la force de la rébellion, l’Union africaine a suspendu lundi la participation de la Centrafrique à l’organisation. L’UA a également imposé des sanctions à sept responsables de la coalition rebelle Séléka, dont Michel Djotodia, après son offensive éclair et la prise de la capitale Bangui dimanche.

 

«Le Conseil (de Paix et Sécurité) décide de suspendre immédiatement la participation de la RCA (République centrafricaine) à toutes les activités de l’Union africaine ainsi que d’imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs des dirigeants du Séléka», a annoncé le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra.

 

De son côté, la France a condamné «le recours à la force ayant abouti à la prise de pouvoir» en Centrafrique et a demandé l’arrêt des pillages et le rétablissement rapide de l’ordre à Bangui. «La France appelle les forces rebelles à s’abstenir de toute violence envers les populations civiles et les communautés étrangères. Les pillages doivent cesser et l’ordre doit être rétabli rapidement», a déclaré Philippe Lalliot, porte-parole du Quai d'Orsay. Pour Paris, les accords de Libreville du 11 janvier «doivent fournir le cadre d’une transition politique».

 

Ex-fonctionnaire et diplomate

 

Dans une capitale sans électricité et sans radio nationale, Michel Djotodia se comportait comme le nouveau chef de l’Etat, dans l’attente d’une déclaration officielle à la Nation. Il a notamment déclaré à la radio RFI qu’il comptait organiser des élections libres d’ici trois ans, en soulignant : «Je n’ai pas dit que dans trois ans, je remettrai le pouvoir. J’ai dit que d’ici trois ans, nous allons organiser des élections libres et transparentes avec le concours de tout le monde».

 

Depuis Paris, un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi, a souligné :«On est en attente d’une déclaration solennelle qui officialise l’accès à la présidence de Michel Djotodia». Agé d’une soixantaine d’années, Djotodia est un ancien fonctionnaire et diplomate - il a notamment été consul de Centrafrique au Soudan du Sud - qui avait basculé dans la rébellion, en devenant l’un des principaux animateurs depuis 2005.

 

De leur côté la France et les Etats-Unis ont appelé les rebelles à respecter les accords de paix qui avaient été conclus à Libreville le 11 janvier entre le camp Bozizé, l’opposition et le Séléka, et à soutenir le gouvernement d’union nationale qui en est issu. Ces messages ont été entendus par Michel Djotodia : «Nous resterons toujours dans l’esprit de Libreville», a-t-il promis, confiant qu’il gardera à son poste l’actuel Premier ministre du gouvernement d’union nationale Nicolas Tiangaye, figure de l’opposition à Bozizé.

 

Washington a également appelé «de manière urgente» le Séléka à «rétablir la loi et l’ordre» dans la capitale Bangui, livrée au pillage et où la situation est anarchique. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a lui condamné la prise de pouvoir par les rebelles et s’est déclaré inquiet des violations de droits de l’homme, selon son porte-parole Martin Nesirky.

 

Treize soldats sud-africains tués

 

Au moins treize militaires de la force sud-africaine qui avait été déployée en Centrafrique en vertu d’un accord entre Pretoria et le président Bozizé ont été tués et 27 blessés dans des combats lors de la prise de Bangui par les rebelles, a indiqué lundi le président Jacob Zuma, en annonçant le maintien pour l’instant du reste des troupes sur place.

 

Arrivé au pouvoir par les armes en 2003, Bozizé, 66 ans, - un ancien proche de l’empereur Jean-Bedel Bokassa - avait été élu président en 2005 et réélu en 2011 au terme d’un scrutin très critiqué par l’opposition. La rébellion avait lancé une première offensive le 10 décembre dans le nord du pays et enchaîné victoire sur victoire face aux forces gouvernementales désorganisées, avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 kilomètres au nord de Bangui.

 

Des accords à Libreville avaient débouché sur la formation d’un gouvernement d’union nationale. Arguant du non-respect de ces accords, les rebelles ont déclenché à nouveau les hostilités vendredi et déclaré vouloir mettre en place un gouvernement de transition.

 

 

 

Centrafrique: le président déchu Bozizé réfugié au Cameroun

 


BANGUI (AFP) 25/03/2013 à 14h28 - Le chef de la rébellion centrafricaine Michel Djotodia, dont les éléments contrôlent le pays, se posait lundi en successeur du président François Bozizé, qui a quitté Bangui pour se réfugier au Cameroun.

 

"Le président François Bozizé a cherché refuge au Cameroun où il se trouve actuellement dans l'attente de son départ vers un autre pays d'accueil", a annoncé la présidence camerounaise dans un communiqué lu à la radio nationale lundi.

 

Sa famille a elle été prise en charge en République démocratique du Congo (RDC), a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement et ministre des médias congolais, Lambert Mende.
"Une vingtaine de personnes, dont son fils, ont été accueillies et éloignées des frontières conformément aux règles internationales" a précisé M. Mende.

 

Condamnant la prise de pouvoir par la force de la rébellion, l'Union africaine a suspendu lundi la participation de la République centrafricaine à l'organisation. L'UA a également imposé des sanctions à sept responsables de la coalition rebelle Séléka, dont Michel Djotodia, après son offensive éclair et la prise de la capitale Bangui dimanche.

 

"Le Conseil (de Paix et Sécurité) décide de suspendre immédiatement la participation de la RCA (République centrafricaine) à toutes les activités de l'Union africaine ainsi que d'imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs des dirigeants du Séléka", a annoncé le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra.


Bangui sans électricité

 

Dans une capitale sans électricité et sans radio nationale, M. Djotodia se comportait comme le nouveau chef de l'Etat, dans l'attente d'une déclaration officielle à la Nation.

 
Il a notamment déclaré à la radio RFI qu'il comptait organiser des élections libres d'ici trois ans, en soulignant: "Je n'ai pas dit que dans trois ans, je remettrai le pouvoir. J'ai dit que d'ici trois ans, nous allons organiser des élections libres et transparentes avec le concours de tout le monde".


Depuis Paris, un des porte-parole de la rébellion, Eric Massi, a souligné: "On est en attente d'une déclaration solennelle qui officialise l'accès à la présidence de Michel Djotodia".

 
Agé d'une soixantaine d'années, M. Djotodia est un ancien fonctionnaire et diplomate - il a notamment été consul de Centrafrique au Soudan du Sud - qui avait basculé dans la rébellion, en devenant l'un des principaux animateurs depuis 2005.


De leur côté la France et les Etats-Unis ont appelé les rebelles à respecter les accords de paix qui avaient été conclus à Libreville le 11 janvier entre le camp Bozizé, l'opposition et le Séléka, et à soutenir le gouvernement d'union nationale qui en est issu.

 
Ces messages ont été entendus par Michel Djotodia: "Nous resterons toujours dans l'esprit de Libreville", a-t-il promis, confiant qu'il gardera à son poste l'actuel Premier ministre du gouvernement d'union nationale Nicolas Tiangaye, figure de l'opposition à Bozizé.


Washington a également appelé "de manière urgente" le Séléka à "rétablir la loi et l'ordre" dans la capitale Bangui, livrée au pillage et où la situation est anarchique.
Ban Ki-moon inquiet

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a lui condamné la prise de pouvoir par les rebelles et s'est déclaré inquiet des violations de droits de l'homme, selon son porte-parole Martin Nesirky.

 

Au moins treize militaires de la force sud-africaine qui avait été déployée en Centrafrique en vertu d'un accord entre Pretoria et le président Bozizé ont été tués et 27 blessés dans des combats lors de la prise de Bangui par les rebelles, a indiqué lundi le président Jacob Zuma, en annonçant le maintien pour l'instant du reste des troupes sur place.


Arrivé au pouvoir par les armes en 2003, M. Bozizé, 66 ans, - un ancien proche de l'empereur Jean-Bedel Bokassa - avait été élu président en 2005 et réélu en 2011 au terme d'un scrutin très critiqué par l'opposition.

 

La rébellion avait lancé une première offensive le 10 décembre dans le nord du pays et enchaîné victoire sur victoire face aux forces gouvernementales désorganisées, avant de stopper sa progression sous la pression internationale à 75 kilomètres au nord de Bangui.


Des accords à Libreville avaient débouché sur la formation d'un gouvernement d'union nationale. Arguant du non-respect de ces accords, les rebelles ont déclenché à nouveau les hostilités vendredi et déclaré vouloir mettre en place un gouvernement de transition.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 18:26

 

 

 

 

Biya à Bangui avec Boz

 

 

http://www.ouest-france.fr   lundi 25 mars 2013

 

Le président centrafricain renversé François Bozizé s’est réfugié au Cameroun. C’est ce qu’a annoncé ce lundi la présidence camerounaise, dans un communiqué lu à la radio nationale.

 

« Nous informons l’opinion et la communauté internationale que le président déchu de Centrafrique, François Bozizé, se trouve actuellement au Cameroun, et qu’il recherche un pays tiers auquel il demandera asile », a déclaré Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence.

 

Des informations contradictoires avaient circulé jusqu’alors sur le lieu où se trouverait François Bozizé, qui a fui Bangui avant l’arrivée des rebelles. Certains le disaient en République démocratique du Congo (RDC), d’autres au Cameroun.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 00:41

 

 

 Urgent

Biya Boz

 

 

YAOUNDE Dimanche 24 mars 2013 | 21:59 UTC (Xinhua) - Un hélicoptère de la présidence centrafricaine ayant à son bord François Bozizé, accompagné de ses deux fils et de son aide de camp, a atterri vers 18h00 locales (GMT + 1) à l'aérodrome de Batouri, le chef-lieu du département de la Kadey, dans l'est du Cameroun, a confié à Xinhua une source au sein des services de sécurité.

 

"Oui, il a atterri là-bas", a confirmé à Xinhua le ministre camerounais de la Défense, M. Edgard Alain Mebe Ngo'o, joint par téléphone dimanche soir.

 

François Bozizé et sa suite ont aussitôt été conduits à la résidence des hôtes du préfet de la Kadey. « Le président Bozizé a sans doute quitté le palais présidentiel dans la précipitation. Car il n'a rien emporté, on a dû lui trouver le nécessaire de toilette sur place », a confié à Xinhua une source locale.

 

« Le gouverneur, de retour de Kentzou à environ 10 km de la frontière centrafricaine, qui a subi la nuit dernière une attaque des rebelles centrafricains venus libérer six de leurs camarades détenus par la gendarmerie et la police, a été surpris de l'arrivée du président Bozizé ici», continue la source.

 

D'après cette même source, Bozizé devrait être escorté cette même nuit vers Bertoua, la capitale de la Région de l'Est.

 

 

 

 

RDC : des membres de la famille de François Bozize ont trouvé refuge à Zongo

 

http://radiookapi.net  24 mars, 2013 à 10:18

 

Des dignitaires du régime de François Bozize et des membres de la famille du chef de l’Etat centrafricain ont trouvé refuge à Zongo dans la province congolaise de l’Equateur après la chute de Bangui, capitale centrafricaine, entre les mains de la coalition rebelle de la Seleka. Ils ont traversé ce dimanche 24 mars la rivière Ubangi qui sépare Zongo et Bangui.

 

Les autorités municipales de Zongo indiquent avoir enregistré l’arrivée des autorités gouvernementales et des responsables de l’appareil sécuritaire centrafricains ainsi que d’autres dignitaires du régime déchu de François Bozize.

 

Certaines sources à Zongo indiquent qu’après son départ de Bangui, le président François Bozize  serait passé par la ville de Gemena, situé à 240 km de Zongo, avant de prendre une destination qui n’est pas encore connue.

Un de ses conseillers cité par l’agence Reuters avait indiqué que Bozizé avait franchi la rivière Ubangui pour trouver refuge en RDC.

 

Mais le porte-parole du gouvernement congolais a déclaré à la même agence de presse que le président centrafricain ne se trouvait pas avec les membres de sa famille accueillis dans la ville frontalière de Zongo et que les autorités congolaises n’avaient pas été prévenues de son arrivée.

 

Par ailleurs, des sources de la société civile de Zongo affirment que les rebelles de la Seleka se sont positionnés aux deux ports publics de Bangui  par où passaient depuis le samedi les habitants de la capitale qui fuyaient les combats entre la rébellion et l’armée. Ce qui aurait freiné le déplacement de ces populations ce dimanche.

 

La représentation de la Monusco à l’Equateur envisage de dépêcher une mission pour évaluer la situation sécuritaire à Zongo.

 

 


Centrafrique: «François Bozizé s’est révélé incapable de sécuriser le territoire»

RFI   dimanche 24 mars 2013

 

Ce dimanche 24 mars, les rebelles de la Seleka ont pris Bangui en quelques heures. Dans la soirée, Michel Djotodia, l’un des chefs du mouvement, s’est déclaré président de la République centrafricaine. Thierry Vircoulon, responsable pour l’Afrique centrale de l’International Crisis Group, basé à Nairobi, analyse les événements de ces derniers jours et explique comment la rébellion Seleka a pu progresser aussi vite. Pour lui, « la prise de Bangui est le point final de la logique d’affaiblissement du régime Bozizé ».

 

Thierry Vircoulon   Responsable Afrique centrale de l'International Crisis Group

 

« Le pouvoir de François Bozizé s’est révélé incapable sécuriser le territoire national centrafricain pendant les dix dernières années et il a fini par se révéler incapable de se sécuriser lui-même. (…) La présidence ne voulait pas se doter d’une armée efficace. »

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 00:33

 

 

 

 

Bozizé et Zuma


 

RFI  dimanche 24 mars 2013

 

Un responsable de l'armée sud-africaine a confirmé, dimanche 24 mars, que plusieurs soldats sud-africains ont été tués dans les affrontements avec les rebelles de la Seleka à Bangui. Il se refuse pour l’instant à donner le nombre de soldats actuellement déployés en Centrafrique.


Suivez l’édition spéciale sur la situation en Centrafrique sur l’antenne de RFI, ce lundi 25 mars de 6 h à 7 h (TU).

 

Avec notre correspondante à Johannesburg,

 

On ne sait pour l’instant pas combien de soldats sud-africains sont morts pendant les affrontements à Bangui.

 

Mais le général Xolani Mabanga, directeur de la communication de l'armée sud-africaine, a confirmé que plusieurs soldats ont été tués ou blessés lors de combats entre les rebelles de la Seleka et les troupes sud-africaines. Des combats qui ont eu lieu notamment samedi dans la banlieue de Bangui. Selon le porte-parole de l’armée sud-africaine, il y a eu des victimes dans les deux camps.

 

En janvier, quatre cents hommes avaient été envoyés

 

Le général Mabanga a également précisé que la situation était calme ce dimanche après-midi à Bangui et que les troupes sud-africaines sont désormais hors de danger. 

 
Il a refusé de préciser combien d'hommes sont déployés en Centrafrique pour des raisons de sécurité.


En janvier dernier, au moins 400 soldats sud-africains sont arrivés en Centrafrique pour encadrer et entraîner l'armée du régime de François Bozizé, dans le cadre d'un accord militaire entre les deux pays signé en 2007.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 00:27

 

 

 

 

 

Bangui centre ville encombré

 

 

BBC Afrique  24 mars, 2013 - 12:43 GMT

 

Les combattants de la Séléka, une coalition de groupes rebelles contrôlent Bangui. Entrés dans la capitale samedi après-midi, ils se sont emparés dimanche du palais présidentiel, de l'Assemblée nationale, et de la radio nationale.

 

Selon plusieurs sources congolaises, contactées par BBC Afrique, le président Bozizé serait réfugié en République démocratique du Congo, bien que le porte-parole du gouvernement Lambert Mendé ait affirmé qu'il ne s'y trouve pas.

 

D'après nos informations, François Bozizé aurait franchi le fleuve Oubangui, qui marque la frontière, et est à Zongo dans le nord-ouest de la RDC.

 

Par ailleurs 350 soldats français ont été envoyés en renfort à Bangui depuis Libreville au cours du week-end pour assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique.

 

Un premier contingent de 200 hommes, arrivé samedi, a été rejoint par une compagnie de 150 hommes, ce qui porte les effectifs militaires français en République centrafricaine à près de 6.00 hommes.

 

On entendait encore dimanche matin des échanges de tir très intenses mais les forces armées centrafricaines n'ont pratiquement pas opposé de résistance.

 

Selon un représentant des Nations unies cité par l'agence Reuters, ayant requis l'anonymat , la République démocratique du Congo a sollicité dimanche l'aide du Haut-Commissariat de l'Onu aux réfugiés (HCR) pour transporter la famille du président centrafricain François Bozizé.

 

Les autorités de RDC "ont demandé au HCR de transporter 25 membres de la famille de Bozizé de Zongo (localité de RDC frontalière de la Centrafrique, ndlr) à Gemena", dit-il dans un SMS.

Le chef de la coalition rebelle, Séléka, Michel Djotodia, devrait faire une intervention sur les media d'Etat.

 

Bangui avait été plongée dans le noir, faute d'électricité, les hommes du Séléka ayant saccagé les installations techniques dans la localité de Boali lors de leur progression vers la capitale.

 

De nombreux habitants ont quitté la ville pour se réfugier dans le sud.

 

Notre correspondant à Bangui fait état pillages.

 

La rébellion avait lancé une première offensive le 10 décembre dans le nord du pays et une dizaine de localités étaient tombées sous sa coupe en quelques semaines avant d'être stoppés sous la pression internationale à 75 km au nord de Bangui.

 

Des accords de paix signés à Libreville en janvier, avait débouché sur la formation d'un gouvernement d'union nationale composé comprenant le camp Bozizé, des opposants politiques et des rebelles.

 

Mais les rebelles arguant du non-respect des accords par le clan Bozizé, ont déclenché à nouveau les hostilités vendredi et déclarent vouloir mettre en place un gouvernement de transition s'ils prenaient Bangui.

 

Eric Massi, porte-parole de la Séléka, à Paris, a affirmé à BBC Afrique que la coalition rebelle entendait travailler avec toutes les forces vives du pays.

 

Pour l'ancien premier ministre Martin Ziguélé, la chute de François Bozizé est due à son entêtement. Il espère que le respect de l'esprit des accords de Libreville permettra de former un nouveau gouvernement inclusif.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 00:39

 

 

 

Bangui-vue-aerienne.jpg

Bangui vue aérienne 

 


BANGUI AFP / 23 mars 2013 22h23 - La capitale centrafricaine Bangui, attaquée samedi par les rebelles de la coalition Séléka, était plongée dans le noir dans la soirée, faute d'électricité, a constaté un journaliste de l'AFP qui a aussi recueilli les témoignages des habitants de plusieurs quartiers.


Les problèmes d'électricité sont récurrents dans la capitale où les délestages sont quotidiens et peuvent durer longtemps mais il est rare que toute la ville soit privée d'électricité en même temps. Le motif de cette coupure générale n'était pas connu samedi soir.



(©)

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 23:50

 

 

 

 

 

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Par Olivier Bantsimba


De source militaire surtout de la Garde Présidentielle ayant requis l’anonymat, le quartier consigné est déserté des éléments de la Garde Présidentielle à l’annonce de la progression de la rébellion Séléka vers la capitale Bangui: « Nous nous sommes dépouillés des treillis et rentrés chez nous. Aucun élément ne se trouve au quartier consigné. Actuellement où je parle je me trouve chez moi dans le noir puisqu’il y a un délestage général et l’armée est dans la psychose» a déclaré une femme militaire jointe par téléphone depuis Brazzaville aux environs de 19h. « Je suis restée collée à un arbre dans le noir ne sachant où aller puisque les troupes  de la Séléka viennent dans tous les sens.


Ce camp de la Garde Présidentielle se trouve sur l’avenue de l’indépendance et en face de l’hôtel Ledger et il s’agit l’ancienne résidence du feu président Ange Félix Patassé, pillée et saccagée le 15 mars 2003 à l’entrée de la rébellion de Bozizé.

 

 

Une correspondance spéciale pour CAP

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