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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 01:41

 

 

 

 

 

Fomac forces

 

Libreville, 15 mai 2012 18:54 (GABONEWS) – Sur interpellation des députés à l’Assemblée Nationale sur la nécessité de rapatrier les soldats gabonais présents en Centrafrique depuis plus de 10 ans, dans le cadre de l’opération de maintien de paix dans ce pays de la sous-région, le Ministre de la Défense nationale, Pacôme Rufin Ondzounga a déclaré ce mardi devant l’hémicycle de la maison du peuple que: « le pourvoir exécutif s’accorde avec la préoccupation du pouvoir législatif et entend dans les prochains mois, procéder au rapatriement des soldats gabonais en poste en Centrafrique ».

Dans son exposé le Ministre a souligné que lors des nombreuses missions de maintien de paix auxquelles le Gabon a participé en Centrafrique en 10 ans, le pays n’a perdu que 3 de ces dignes soldats.

« Aujourd’hui, il est en effet, temps que les soldats gabonais encore présents sur le sol Centrafricain, regagnent leur pays, le Gabon », a-t-il souligné sans toutefois, donner une date précise.

Rappelons que la Force multinationale en Centrafrique, (FOMUC) issue de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et dans laquelle font partie les soldats gabonais est en poste en Centrafrique depuis janvier 2003 et ce jusqu’à ce jour. Cette mission compte actuellement un peu plus de 380 soldats et a pour mission d’assurer la sécurité, de restructurer l'armée centrafricaine et de combattre les rebelles du nord-est du pays.


GABON : Les ministres Blaise Louembé et Rufin Pacôme Ondzounga s’expliquent devant l’Assemblée Nationale

GABON - LIBREVILLE LE 16 MAI 2012 - KOACINAUTE - Les Ministres gabonais en charge de la Communication, Blaise Louembé et celui de la Défense Nationale, Rufin Pacôme Ondzounga, ont été appelés à s’expliquer mardi devant les députés sur l’accès universel aux services de communication et d’information de base et sur la présence des troupes gabonaises en République Centrafricaine.

Demande d’explication adressée au Gouvernement de la République par un parlementaire ou un groupe parlementaire sur sa politique générale ou sur une question déterminée, l’interpellation est l’un des modes utilisés par le Parlement pour contrôler l’action du Gouvernement. Ces interpellations, mentionnées dans la constitution en son article 61 et, conformes à l’article 109 du règlement de l’Assemblée nationale, émanent respectivement du député du siège unique du département de la Doutsila, Emmanuel Idoundou et celui du 1er siège du département de l’Ogooué et des Lacs, Emmanuel Lathé.

Devant les députés, le ministre de l’Economie numérique, de la Communication et de la Poste, s’est expliqué sur la mise en œuvre de service universel de communication de l’information. Il s’agissait pour Blaise Louembé d’indiquer à la représentation nationale, l’opérateur des télécommunications qui a obtenu le mandat de mettre en service cette dynamique, le mécanisme de financement et le calendrier de mise en œuvre. De plus, le ministre de l’Economie numérique s’est également expliqué sur l’obligation de la migration de la télévision terrestre analogique vers la télévision numérique terrestre au Gabon, étant donné que la date butoir est fixée au 15 juin 2015.

De son côté, le ministre de la Défense nationale, Rufin Pacôme Ondzounga a éclairé la lanterne sur la présence des troupes gabonaises en République Centrafricaine. Des troupes qui ont été envoyées à Bangui sur instruction du défunt Président Omar Bongo Ondimba depuis dix ans, pour contribuer à la sécurisation de ce pays membre de la CEMAC confronté jadis aux tensions internes.

Pour les élus du peuple, la présence des troupes gabonaises sur un terrain étranger fut-elle pour des raisons humanitaires doit obéir aux dispositions de l’article 22 L.047/2010 du 12 janvier 2011 de la constitution qui stipule en son alinéa 1er que le président de la République, certes Chef suprême des Armées et à qui incombe l’utilisation de ses Forces, aurait dû saisir le parlement pour le vote d’une loi autorisant l’envoi des troupes à l’extérieur. Or, pour les députés, la procédure n’aurait pas été respectée et pour ce faire, ils estiment simplement qu’après 10 ans passés en terre Centrafricaine, les troupes devraient regagner le bercail.

En retour à cette interpellation, le ministre de la Défense Nationale a situé le contexte dans lequel s’était déroulé cet envoi. Il a déclaré que feu le président Omar Bongo Ondimba, usant de la sagesse africaine qui le caractérisait, avait en son temps, pour des raisons humanitaires et à titre préventif, anticipé sur une éventuelle propagation des troubles en Centrafrique en y envoyant les troupes gabonaises. Aussi, compte tenu de leur engagement et après avoir contribué au rétablissement de la paix dans ce pays, leur présence avait été jugée nécessaire.

Rufin Pacôme Ondzounga a cependant expliqué aux élus du peuple que le retrait des troupes gabonaises de la RCA était à l’ordre du jour du programme du gouvernement et qu’un chronogramme y afférent avait d’ores et déjà été arrêté. Il sera bouclé en fin 2013. Les députés ont estimé la réponse du membre du gouvernement convaincante tout en préconisant de suivre le processus jusqu’au bout.

Outre les deux membres du Gouvernement précités, le ministre en charge de l’Economie, Luc Oyoubi, devra lui aussi s’expliquer prochainement sur la cherté de la vie, notamment les produits de première nécessité qui connaissent une flambée de prix au fil des jours.

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