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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 23:15


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Jeudi 4 mars 2010 4 04 /03 /2010 20:08

Les autorités de Bangui intensifient les arrestations à l’encontre des ressortissants tchadiens supposés ou non appartenir  aux groupes de l’opposition armée hostile à Idriss Deby.

En effet, nous venons juste d’apprendre par le biais d’un responsable politique tchadien que M. Saleh Mahamat Sossal et son épouse Aché Cheib, fille de M. Cheib Abba Ké, ancien animateur radio en langue arabe à la Radio Nationale Tchadienne (RNT), sont interpellés aujourd’hui dans la journée par les autorités policières de Bangui.

Rappelons aussi  que par le passé, Abakar Mahamat Sossal, petit frère Saleh Sossal et Moustapha Hassane ont disparu également à Bangui dans des circonstances similaires sans qu’aucune structure des droits de l’homme au plan international ne connaisse grand-chose sur  leurs sorts.

Nous dénonçons et  condamnons fermement  sans réserve ces agissements des autorités de Bangui contre les membres de l’opposition tchadienne se trouvant à l’intérieur de leur territoire ou à l’extérieur.

Par la même occasion, nous lançons un appel en direction des organisations centrafricaines de défense des droits de l’homme et particulièrement à l’Amnesty International à Londres d’interpeller publiquement les plus autorités de Bangui sur leurs dérives policières et de cesser immédiatement avec les pratiques des arrestations arbitraires à l’encontre des Tchadiens dont le seul tort est de s’opposer au pouvoir totalement autocratique d’Idriss Deby qui a placé au trône en RCA,  le Général Bozizé à partir de N’djaména, lequel lui est redevable par une allégeance absolue.

Il est rappelé aussi qu’à peine deux semaines trois (3) paisibles commerçants tchadiens ont été appréhendés par les services de renseignements centrafricains à Bangui, sans motif fondé. Ces derniers ont été gardés pendant plusieurs jours dans les locaux de la Présidence centrafricaine avant d’être transférés vers le commissariat central de Bangui. Nous ne savons pas encore s’ils resteront à Bangui ou extradés vers N’djaména.

Amnesty International qui suit la grave situation des droits de l’homme à Bangui et à N’djaména, doit réellement veiller à la sécurité de tous les  opposants appartenant à ces deux pays.

A suivre……………..

Source : Le blog de Makaila 

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